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LES PRINCIPAUX POINTS DE LA MISE A JOUR DU GUIDE N.

7:

1) Préciser dans quels cas rédiger l’AIR.


Il convient passer d’un système “subjectif” de choix à un système plus “objectif”, basé sur
l’importance de l’impact de la réglementation proposée.
L’art.19 de la loi organique n. 065-13 semble permettre ce passage; il s’agirait plutôt de mieux le
préciser par la voie de la réglementation ou avec une circulaire.
Dans ce cas, le système pourrait être construit comme une obligation générale des Ministères de
rédiger l’AIR; sauf les exclusions de droit ou les exemptions demandées au SGG avec une
motivation spécifique sur l’impact limité.
2) Préciser en quel moment rédiger l’AIR.
Il semble convenable passer d’un système à nos jours fondé comme un “passage de procédure” dans
l’iter de la réglementation, et donc, à une analyse efféctuée sur un texte déjà rédigé, à une analyse
effectuée ex ante, sur un projet d’intervention, afin de pouvoir examiner vraiment aussi les options
d’intervention non normative et l’option zéro.
Ce choix résoudrait aussi le problème du délai de deux mois, qui apparaît, en général, trop court
pour permettre une analyse approfondie.
3) Réviser le système d’exclusion de l’AIR dans le cas d’avis de conseils comme, par
exemple, le Conseil national des langues et de la culture marocaine, le Conseil
économique, social et environnemental, etc…
Les avis de ces conseils ne sont pas comparables à une analyse d’impact, ni à une consultation selon
les standards OCSE, puisque ils représentent le point de vue (précieux) d’une institution, non pas
des catégories des stakeholders.
4) Mieux préciser les contenus de l’AIR, au moins sous trois aspects:
a) effacer de l’AIR tous les aspects d’analyse technico-juridique et d’”impact normatif” de
la réglementation proposée sur la législation (par exemple le respect des traités
internationaux…)
b) prévoir expressement le recours obligatoire aux “indicateurs quantitatifs”
c) prévoir explicitement l’individuation d’options alternatives, en particulier:
i) l’option zéro;
ii) les options non normatives (par exemple, l’augmentation des ressources humaines, la formation,
la communication institutionnelle);
iii) l’option normative de modification du texte existant;
iv) l’option normative d’introduction d’un texte complètement nouveau.
5) Intervenir sur la composition de la Commission AIR.
Actuellement elle est construite comme l’avis d’un comité interministériel, tandis que pour l’AIR il
n’est pas nécessaire un avis des administrations différentes de l’administration de secteur et du
SGG, et il ne faut pas la présence exclusive de juristes.
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Il est nécessaire la présence d’experts analystes qui travaillent avec une approche multidisciplinaire,
en combinant des compétences juridiques, économiques et des compétences en statistiques.
Une différente approche (la visite à l’Unité AIR auprès du DAGL italien est recommandée) peut
aussi permettre de “construire une culture” de l’AIR, dans l’échange fécond entre le SGG et les
bureaux législatifs des Ministères de secteur.
6) Préciser que l’AIR ne se substitue pas à la décision politique, et qu’il n’y a pas
des rapports AIR “négatifs”, mais affirmer que ces rapports sont des indications des conséquences
possibles de tout choix réglementaire.
Il faudrait préciser (ceci est déjà permis par la loi) que la décision politique devrait être autorisée
“quel que soit” le résultat de l’AIR.
7) Spécifier le rôle du Parlement: il faut la plus grande transparence. L’AIR doit faire
partie du dossier d’informations d’accompagnement à chaque proposition législative.
8) Souligner la circularité AIR – Consultation – VIR
En effet, l’analyse d’impact de la réglementation et la vérification d’impact de la réglementation
sont des outils entre eux liés.
Ainsi on peut surveiller la réglementation à partir de la conception jusqu’à la mise en oeuvre et à
l’eventuelle révision, selon une approche circulaire.
9) Mettre en évidence l’importance de la collecte de données. Il est convenable créer une
“culture des données”, en utilisant des questionnaires, des focus groups, des recensements, des
données ISTAT, etc…
10) Introduire une phase expérimentale bien contrôlée. Cet outil est bien recommandé.

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