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Partie théorique

Introduction :
Il existe plusieurs régimes d’écoulement ou régimes hydrauliques présentant entre eux des
différences essentielles. A notre expérience de travaux pratique nos avons étudié les deux
régimes découlements par l’expérience de Reynolds suivants :
• Régime laminaire :
Comme nous l’avons remarqué, ce régime peu fréquent dans le domaine de l’hydraulique
classique ; il présente surtout un intérêt dans le domaine industriel. Donc nous limiterons cette
étude en régime permanant par un écoulement dans un tube cylindrique.
• Régime turbulent :
Lorsque le nombre de Reynolds devient supérieur à une valeur limite qui est de l’ordre de
2000, le mouvement de liquide s’effectue de telle sorte qu’en chaque point les particules
semblent animées de mouvement désordonné, les trajectoires de deux particules issues du
même point à deux instants différents sont totalement distinctes.
• Expression de Reynolds :
Un fluide circulant dans une conduite est soumis à une force de frottement qui provoque une
perte d’énergie .la différence de niveaux relevée, entre les deux piézomètres A et B, représente
la Perte de charge sur la langueur «L » de la conduite. En hydraulique, la notion de perte de
charge linéaire « i » est définie par la relation suivante :

La distinction entre ces deux régimes se faisant par un nombre adimensionnel qui regroupe
tous les paramètres rentrant dans la modalisation du phénomène découlement de l’eau dans
les conduites. Ce nombre de Reynolds est donné par le rapport suivant :
Avec :
Re : nombre de Reynolds
ρ : masse volumique du fluide (eau) = 103 Kg /m3.
V : la vitesse moyenne d’écoulement.
D : diamètre de la conduite.
µ : viscosité du fluide.
Certes, les point de passage d’un régime à l’autre est assez imprécis et correspond à un
nombre de Reynolds. En admettant 2000.
Si : en dis que le régime et laminaire.
Si en dis que le régime et turbulent.
• En régime laminaire « i » est en fonction de « v ».
• En régime turbulent « i » est en fonction de « vn ».
L’exposant « n » étant la conduite, il est compris entre 1.7et2.0
La résolution mathématique aboutit à :
• Régime laminaire : la loi de frottement suit la loi de poiseuille donnée par l’expression
suivante :

• Régime turbulent : dans ce cas, on dispose de plusieurs formules dont la plus simple est
celle de BLASIUS qui s’applique aux écoulements de type turbulents lisses. Elle est
donnée par l’expression suivante :

Partie expérimentale
• e but de manipulation :
Détermination du régime d’écoulement et vérification des lois de calcule des pertes de charge
par frottement (perte de charge linéaire).
• Schéma et description de l’appareil :

• description de l’appareil 

•  : La conduite d’essai équipée.


•  : deux prises de pression (2a) à l’amont et (2b) a l’aval.
•  : deux manomètres a eau reliées a la prise de pression.
•  : le liquide de mercure qui donne respectivement les différences de pression en
« mmH2O » et « mm Hg »
•  : la valve.
•  : la purge permettre de purger l’air emprisonné dans la conduite et aux niveaux des
prises de pression avant toute série de mesures.
•  : le robinet qui broncher au deux manomètre.
•  : le priée de réglage de l’appareil pour ajusté le niveau.
•  : la vanne d’injecteur pour régler le débit de la conduite
•  : petit réservoir suspendu pour que la plage de mesure elle peut être étendue.
•  : le biais de trop plein pour que l’alimentation doit être régler.

• Manipulation expérimentale :
• Avant de commencer la manipulation, vérifier d’abord le niveau de l’appareil et assurer
l’alimentation gravitaire banc d’essai à partir du petit réservoir .une fois qu’on ce termine on
branche le manomètre à eau et en garde la vanne d’injecteur partiellement ouverte, et en
tapotant les tuyaux flexibles pour purger le manomètre. Puis en règle les niveaux dans les
deux branches du manomètre en utilisant la valve du manomètre à eau et en ferme la vanne
à injecteur.
• Les niveaux d’eau dans le manomètre doivent indique une différence de pression nulle.
On ouvre la vanne à injecteur et on relever les hauteurs manométriques. Ensuite recueillir un
volume d’eau dans un récipient pendant 30 second. Puis noter la masse d’eau recueillie et le
temps équivalent, fermer la vanne à injecteur et noter les mêmes mesures notamment de
pression et de débit. En fin fermer la vanne à injecteur et arrêter la pompe apprêt avoir fermé
la vanne du banc hydraulique.
• Rouvrir la vanne du banc hydraulique et laisser le petit réservoir se vider
complètement, et brancher le banc d’essai ou la conduite d’essai aux tuyaux de refoulement
du banc hydraulique pour assurer une alimentation à forte débit s d’écoulement.
• Brancher le manomètre à mercure, en ouvrant partiellement la vanne à injecteur,
éliminer tout l’air qui s’est introduit dans la conduite d’essai en utilisant la purge de
manomètre. Fermer la vanne à injecteur et vérifier que les niveaux de mercure indiquent une
différence de pression nulle.
• Répéter la même étape de (3) fois .et regroupé les résultats dans un tableau.
• Tableaux des résultats expérimentaux :

• Régime turbulent lisse


• En mesure par une température de

• Le diamètre donné

• Calcule de la surface du cylindre


S= 7.065*10-6 m2

• S= 3.14*(1.5*10-3)2
• Calcule du nombre de Reynolds :
En prend la valeur du coefficient de viscosité de l’eau en fonction de la température donnée à
partir du tableau suivant :
T °C 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

17,9 13,1 10,1 8 6,56 5,48 4,68 4,06 3,57 3,17 2,84
µ *10-4
(Ns/m²)
On à une température de 20°C donc la viscosité *104= 10.1 (Ns /m2).
La masse volumique de l’eau =103 (Kg/m3).
Le débit calculer est

La vitesse calculer est Q=V*S donc


1l 1Kg
Le coefficient de frottement est calculé par la formule de BLASIUS dans le cas de régime
turbulent lisse
Tableaux de résultats : pour l’eau
T°C H₁ H₂ Δh t(s) V (L)*10-3 Q V Λ Re I
(mm) (mm) (m) (³m/s) (m/s)
10-6
20 225 240 0,015 92.91 0,065 0.699 0.09 0.09 267 0.03
20 215 235 0,020 96.60 0,060 0.621 0.087 0.09 258 0.04
20 195 220 0,250 61.99 0,090 1.45 0.20 0.07 594 0.50
20 420 300 0,120 26.47 0,120 4.53 0.64 0.06 1901 0.24
20 295 430 0,135 17.65 0,095 5.38 0.76 0.05 2257 0.27
20 440 280 0,160 19.61 0,110 5.60 0.79 0.05 2347 0.32
20 460 260 0.200 15.92 0.105 6.59 0.93 0.05 2762 0.40
20 480 245 0.235 15.49 0.105 6.77 0.95 0.05 2822 0.47
20 495 230 0.265 13.72 0.100 7.28 1.03 0.05 3060 0.53
Tableaux de résultats : pour le mercure
T°C H₁ H₂ Δh t(s) V (L)*10-3 Q V Λ Re Il ;
(mm) (mm) (m) (³m/s) (m/s)
10-6
20 265 290 0,025 14.05 0.100 7.11 1.00 0.049 2970 0.05
20 260 295 0,035 14.09 0.125 8.87 1.25 0.046 3713 0.07
20 255 300 0,045 12.50 0.145 11.6 1.64 0.043 4871 0.09
20 250 305 0,055 10.20 0.120 11.76 1.66 0.043 4931 0.11
20 310 250 0,060 9.29 0.140 15.06 2.13 0.040 6327 0.12
20 315 240 0,075 8.34 0.145 17.38 2.46 0.038 7307 0.15

• Interprétations :
L’écoulement d’eau dans la conduite de petit diamètre (circuit foncé), ce qu’on voit dans le graphe, est
une courbe décroissante, ce qui montre que la turbulence de l’écoulement augmente par la rugosité et
le diamètre.

Les graphes Log λ=f(Re) :

Log
λ
M.Eau
Re 267 258 594 1901 2257 2347 276 2822 3060
2
Log - - -
M.Mercure λ
Re 2970 3713 4871 4931 6327 7307 - - -
Pour l’eau : Pour le mercure :

Le graphe log(i)=f (log(v)) :


Log i -1,11 -0,77 -0,36 -0,67 -0,25 -0,28
M. Eau
Log v 0,80 -0,37 -0,07 -0,21 -0,04 -0,02
Log i -1,208 -1,208 -1,097 -1,097 -0,812 -0,461
M. Mercure
Log v 0,068 0,053 0,179 0,179 0,476 0,452
Pour l’eau : Pour le mercure :
Conclusion :
L’étude de cette manipulation explique le meilleur écoulement d’eau ou de mercure dans les
conduites, et on conclue que les pertes de charge sont dues à la forme de la conduite, soit un
rétrécissement par le changement du diamètre, soit par les coudes.

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