UE12 S1 Groupe Hélio Marin

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Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie Niçois

Travail réalisé par BEN TOUILA Nourhene, BERBIZIER


Clara, CAPOZZI Célian, CHOPIN Amélie, COLINET
Laure, GUERBET Lilou, HOFMAN Louis, RIZO
Guillaume, RODRIGUEZ Antoine

Décembre 2022

Travail réalisé à l’occasion de l’évaluation de l’UE12

Illustration des compétences en situation de stage


Table des matières
1 Les compétences du masso-kinésithérapeute ............................................................... 1
1.1 Relation de confiance entre patient et praticien ................................................................. 1
1.2 Suivi pluridisciplinaire du patient ...................................................................................... 2
1 Les compétences du masso-kinésithérapeute
1.1 Relation de confiance entre patient et praticien

Nous avons choisi comme compétence cœur de métier, la compétence cinq qui est « établir
et entretenir une relation et une communication dans un contexte d’intervention en masso-
kinésithérapie ». En effet, pour le bon avancement d’une rééducation, le soignant doit
expliquer le déroulement des séances, les effets attendus et les risques au patient. Il doit
également aider le patient et surtout le soutenir afin de créer une relation de confiance avec
lui. La situation qui a permis d’appréhender cette compétence est une séance de rééducation
d’un homme de soixante-cinq ans. Ce dernier a subi un accident vasculaire cérébral
hémorragique au niveau fronto-pariétal droit en août 2022. Atteint d’hémiplégie des
membres du côté gauche, il est en rééducation quotidienne depuis septembre 2022. A son
arrivée au centre, les kinésithérapeutes ont un premier contact afin d’expliquer au patient les
effets attendus et les objectifs de sa rééducation. Dès lors, la relation de confiance s’installe
grâce aux échanges que nous avons avec lui. Également, avant chaque séance, le
kinésithérapeute se charge d’aller chercher le patient en chambre. Cela permet d’entretenir
un lien relationnel entre le soignant et le patient facilitant les soins thérapeutiques. Dès le
début de la séance, les kinésithérapeutes se chargent d’expliquer au patient le déroulé de la
séance du jour et ses objectifs thérapeutiques. Lors de la séance pris pour exemple, les
kinésithérapeutes ont décidé de verticaliser le patient. Cette verticalisation est
psychologiquement importante et bénéfique pour le patient. Nous en profitons pour
continuer les échanges afin d’être continuellement à son écoute et de le rassurer. Suite à cela,
des tests de sensibilité tactile épicritique du côté atteint ont été réalisés. Tout au long du test,
le patient doit avoir nécessairement les yeux fermés. Cela pousse le praticien à le questionner
régulièrement sur son ressenti. Dans ce cas précis, la confiance que le patient accorde au
praticien est très importante étant donné que le patient ne dispose plus de la vue. Les
praticiens l’informent régulièrement de ses progrès pour favoriser sa motivation et l’atteinte
de nouveaux objectifs. Pour finir la séance, les kinésithérapeutes effectuent des massages de
la main gauche du patient atteinte par une forte spasticité. Tout au long de ce massage, les
praticiens gardent un contact visuel avec le patient afin d’appréhender ses douleurs et
connaître son ressenti. Un bilan de l’évolution et une valorisation des progrès est effectué à
chaque fin de séance. Les multiples séances ont permis au praticien et au patient d’apprendre
à communiquer et établir une relation de confiance assurant le bon déroulement des soins
kinésithérapiques.

1
1.2 Suivi pluridisciplinaire du patient

Nous avons ensuite choisi de traiter la compétence dix qui est « organiser les activités et
coopérer avec les différents acteurs contribuant à la prise en charge de la personne ou du
groupe ». La kinésithérapie fait partie d’une chaine de services de santé qui coopère pour
permettre la rééducation rapide et efficace du patient. C’est donc une prise en charge
pluridisciplinaire qui s’offre au patient. Le patient qui a permis d’illustrer cette compétence
est un homme de vingt-et-un an qui, à la suite d’un accident de vélo en juillet 2022 présente
un polytraumatisme crânien, mandibulaire et vertébrale ainsi qu’une hémiparésie droite.
Depuis août 2022, la prise en charge pluridisciplinaire passe par différents professionnels de
santé qui suivent un programme thérapeutique optimisant l’évolution progressive et
cohérente du patient. Ce jeune homme rencontre des masso-kinésithérapeutes,
ergothérapeutes, orthophonistes, intervenants en activité physique adaptée, infirmières,
médecins et autres. La kinésithérapie travaille sur la rééducation des fonctions
neuromusculaires et réalise des exercices afin de développer l’endurance musculaire du
patient. En complément de cela, l’ergothérapie consiste en des séances d’entrainement de la
fonction de préhension et réadaptation en environnement virtuel. Les ergothérapeutes ont pu
réaliser des mises en situation de conduite automobile afin de rendre le patient autonome
dans les gestes du quotidien. Cette spécialité travaille en coopération avec la kinésithérapie
afin de lutter contre la spasticité du membre supérieur de ce patient. De plus, des séances
avec les intervenants en activité physique adaptée sont organisées pour travailler et restaurer
les capacités musculaires. En supplément, l’amplitude des mouvements est travaillée lors de
la balnéothérapie. Ce jeune homme consulte aussi l’orthophoniste qui travaille sur le
dysfonctionnement de l’articulation temporo-mandibulaire et sur les troubles de la voix. Ce
patient a également bénéficié d’un suivi psychologique dès son arrivée. Souffrant d’une
fragilité psycho-affective, le psychologue traite son anxiété et ses craintes sur l’avenir après
son accident. D’après ce cas clinique, on peut constater l’importance de la pluridisciplinarité
dans la prise en charge du patient. L’objectif est d’assurer la fluidité et la continuité du
programme thérapeutique. L’utilisation des systèmes de communication comme le logiciel
« Osiris » permet à chaque acteur de santé d’être tenu informé de l’évolution de son patient
dans un autre service que le sien et de coordonner le suivi avec les médecins.

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