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SEQUENCE 

2 : 
INCITER SON INTERLOCUTEUR 
A AGIR 
CONTENU DE LA SEQUENCE 

ACTIVITES DE COMPREHENSION 

Séance 1 
Séance 2 
Séance 3 
Séance 4 
Séance 5 
ACTIVITES DE LANGUE 

Syntaxe 
Lexique 
ACTIVITES D’ECRITURE 
UN PEU DE POESIE 
LA LETTRE DE MOTIVATION 
CORRIGES
ACTIVITES DE COMPREHENSION 
Séance 1 : DEBATTRE, PARTICIPER A UN 
DEBAT, CONVAINCRE, PERSUADER 

Texte : Appel de l’abbé Pierre du 1 er  février 1954 

Objectifs de la séance : 

­ repérer les moyens utilisés pour inciter le 
destinataire à agir ; 
­ comprendre les arguments utilisés pour persuader. 

Plan de la séance : 

­ observation du document ; 
­ lecture du texte. 

Durée de la séance : une heure
Lis le texte suivant puis réponds aux questions : 

Appel de l’Abbé Pier r e 
(1 er  février 1954 sur radio Luxembourg) 

Mes amis, au secours… 
Une  femme  vient  de  mourir  gelée,  cette  nuit  à trois  heures,  sur  le 
Boulevard  Sébastopol,  serrant  contre  elle  le  papier  par  lequel, 
avant­hier, on l’avait expulsée… 
Chaque  nuit,  ils  sont plus de 2000 recroquevillés  sous  le gel,  sans 
toit,  sans  pain,  plus  d’un  presque  nu.  Devant  l’horreur,  les  cités 
d’urgence, ce n’est même plus assez urgent ! 
Ecoutez­moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage 
viennent de se créer : l’un sous la tente au pied u Panthéon, rue de 
la Montagne Sainte­Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent 
déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes 
les  villes  de  France,  dans  chaque  quartier  de  Paris,  des  pancartes 
s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte des lieux où il 
y  ait  des  couvertures,  paille,  soupe,  et  où  l’on  lise  sous    ce  titre 
CENTRE FRATERNEL DE DEPANNAGE, ces simples mots :
« Toi  qui  souffres,  qui  que  tu  sois,  entre,  dors,  mange,  reprends 
espoir ; ici, on t’aime ». 
La  météo  annonce  un  mois  de  gelées  terribles.  Tant  que  dure 
l’hiver, que ces centres subsistent. Devant  leurs  frères  mourant de 
misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de 
rendre impossible que cela dure. 
Je  vous prie, aimons­nous assez tout de suite pour  faire cela. Que 
tant  de  douleur  nous  ait  rendu  cette  chose  merveilleuse :  l’âme 
commune de la France. Merci ! 
Chacun  de  nous  peut  venir  en  aide  aux  « sans­abri ».  Il  nous  faut 
pour ce soir, et au plus tard pour demain : 
­ 5000 couvertures, 
­ 300 grandes tentes américaines, 
­ 200 poêles catalytiques. 
Déposez­les vite à l’hôtel Rochester, 92 rue de la Boétie. 
Rendez­vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce 
soir à 23 heures, devant la tente de la Montagne Sainte­Geneviève. 
Grâce à  vous, aucun  homme, aucun gosse  ne couchera  ce  soir  sur 
l’asphalte ou sur les quais de Paris. 
Merci !
Questions 

1. Qu’est­ce qui a poussé l’Abbé Pierre à lancer cet appel et à crier 
« au secours » ? 
2.  Dans  quelle  situation  vivent  les  personnes  décrites  au  début  de 
cet appel ? Relève l’expression qui les désigne. 
3. L’Abbé Pierre dit : « Mes amis, au secours ». Il s’adresse à qui ? 
Relève l’expression qui justifie ta réponse. 
4. Que leur demande­t­il de faire ? 
5. Quelle démarche l’Abbé Pierre a­t­il utilisée pour sensibiliser les 
gens ? 

Retiens

­ Dans un appel, le destinateur informe le


destinataire d’une situation négative.
­ Pour convaincre le destinataire, cette situation
doit être décrite de manière précise et détaillée.
­ Pour inciter le destinataire à réagir et à agir, il
faut le convaincre avec des arguments forts.
ACTIVITES DE COMPREHENSION 
Séance 2 : 

Texte : L’appel du 31 octobre 2000 

Objectif de la séance : 

­ repérer la manière de sensibiliser le destinataire pour le convaincre 
d’agir. 

Plan de la séance : 

­ observation du texte ; 
­ lecture et analyse du texte. 

Durée de la séance : une heure
L’appel du 31 octobr e 2000 

Douze intellectuels français appellent à la condamnation de 
la torture pendant la guerre d’Algérie. 

Des  deux  côtés  de  la  Méditerranée,  la  mémoire  française  et  la 
mémoire  algérienne  resteront  hantées  par  les  horreurs  qui  ont 
marqué la guerre d’Algérie tant que la vérité n’aura pas été dite et 
reconnue. 
Ce travail de mémoire appartient à chacun des deux peuples et aux 
communautés, de quelque origine que ce soit, qui ont cruellement 
souffert  de  cette  tragédie  dont  les  autorités  françaises  portent  la 
responsabilité essentielle en raison de leur obstination à refuser aux 
Algériens leur émancipation. 
Aujourd’hui, il est possible de promouvoir une démarche de vérité 
qui ne laisse rien dans l’ombre. En France, le nouveau témoignage 
d’une  Algérienne,  publié  dans  la  presse,  qui  met  en  accusation  la 
torture,  ne  peut  rester  sans  suite  ni  sanction.  Le  silence  officiel 
serait  ajouter  au  crime  de  l’époque  une  faute  d’aujourd’hui.  En 
Algérie,  se  dessine  la  mise  en  cause  de  pratiques  condamnables 
datant de la guerre et surtout lui ayant survécu, commises au  nom 
de  situations  où  « tout  serait  permis ».  Il  reste  que  la  torture,  mal 
absolu,  pratiquée  de  façon  systématique  par  une  « armée  de  la 
république »  et  couverte  en  haut  lieu  à  Paris,  a  été  la  volonté  du 
dominateur de réduire par tous les moyens la résistance du dominé. 
Avec  cette  mise  à  jour,  il  ne  s’agit  pas  seulement  de  vérité 
historique,  mais  aussi  de  l’avenir  des  générations  issues  des 
diverses communautés qui vivent avec ce poids, cette culpabilité et 
ce non­dit. 
Pour nous, citoyens français auxquels importe le destin partagé des 
deux peuples et le sens universel de la justice, pour nous qui avons 
combattu  sans  être  aveugles  aux  autres  pratiques,  il  revient  à  la 
France, eu égard à ses responsabilités, de condamner la torture qui 
a été entreprise en son nom durant la guerre d’Algérie. Il en va du 
devoir de mémoire auquel la France se dit justement attachée et qui 
ne devrait connaître aucune discrimination d’époque et de lieu.
Dans  cet  esprit,  et  dans  cet  esprit  seulement,  tourné  vers  un 
rapprochement  des  personnes  et  des  communautés  et  non  vers 
l’exacerbation  de  leurs  antagonismes,  nous  demandons  à 
M. Jacques  Chirac,  président  de  la  République,  et  à  M.  Lionel 
Jospin,  premier  ministre,  de  condamner  ces  pratiques  par  une 
déclaration  publique.  Et  nous  invitons  les  témoins,  les  citoyens  à 
s’exprimer sur la question qui met en jeu leur humanité. 

Appel publié dans le journal L’Humanité, 31 octobre 2000 

Signataires de l’appel : 

Henri  Alleg,  écrivain ;  Josette  Audin ;  Simone  de  Bollardière ; 


Nicole  Dreyfus,  avocate ;  Noël  Favrelière,  déserteur ;  Gisèle 
Halimi,  avocate ;  Alban  Liechti,  insoumis ;  Madeleine  Rebérioux, 
historienne ;  Laurent  Schwartz,  mathématicien ;Germaine  Tillion, 
ethnographe ;  Jean­Pierre  Vernant,  historien ;  Pierre  Vidal­ 
Naquet, historien. 

Note : toutes ces personnes ont été concernées par les événements 
de la guerre d’Algérie. 

Question 

Après avoir lu cet appel, complète le tableau suivant : 
Situation  A  On demande  Arguments 
négative  qui s’adresse  de faire  pour 
exposée  l’appel ?  quoi ?  convaincre
Caricature montrant le général Aussaresses en train de torturer un militant 
algérien, parue dans le journal Le Monde.
ACTIVITES DE COMPREHENSION 
Séance 3 

Support : Affiche d’Amnesty International
Observe l’affiche et réponds aux questions.
Questions : 

1. Qui est le destinateur de cet appel ? Cherche des informations 
sur ce destinateur. 
2. S’agit­il d’une affiche publicitaire ? Justifie ta réponse. 
3. Y a­t­il des indications de temps et de lieu ? 
4. Dans quoi ces gens sont­ils enfermés ? 
5. De quoi cet objet peut­il être le symbole ? 
6. Qu’est­ce qui est dénoncé dans cette affiche ? 
7. Quel peut être le destinataire d’après toi ? 
8. Quel est l’appel lancé dans cette affiche ? Est­il exprimé 
directement ? 

Retiens

­ L’appel n’est pas toujours directement exprimé


par un texte.
­ Il peut être suggéré indirectement, de manière
implicite, par une image.
ACTIVITES DE COMPREHENSION 
Séance 4 : 

Texte : La recherche d’un vaccin contre le SIDA : une priorité 
Objectif de la séance : 

­ repérer la manière de sensibiliser le destinataire 

Plan de la séance : 

­  observation du texte ; 
­  lecture et analyse du texte 

Durée de la séance : une heure
La r echer che d’un vaccin contr e le sida : une pr ior ité 

Plus de 40 millions de personnes sont infectées par le virus du sida 
dans le monde et on estime que chaque heure qui s’écoule apporte 
600 nouveaux cas d’infection par le VIH. 
Les  pays  les  plus  touchés  par  l’épidémie  sont  ceux  en 
développement  qui  ont  peu  accès  aux  traitements  antirétroviraux. 
En plus de son impact sur la santé et l’avenir des personnes, le sida 
devient un frein majeur au développement dans de nombreux pays 
d’Afrique sub­saharienne. Dans certaines régions, près de 30 % des 
femmes enceintes consultant dans des maternités sont affectées par 
le VIH. L’épidémie s’accroît aussi rapidement en Asie, où les pays 
les plus touchés sont l’Inde, la Thaïlande et le Cambodge. 
Le  vaccin  est  le  seul  moyen  possible  pour,  à  terme,  parvenir  à 
enrayer  l’épidémie.  La  recherche  d’un  vaccin  préventif  contre  le 
sida est une priorité. 
De  nombreuses  équipes  dans  le  monde  sont  engagées  depuis  le 
milieu  des  années  quatre­vingts  dans  la  recherche  d’un  vaccin 
contre le sida et plusieurs pistes sont explorées, dont certaines sont 
aujourd’hui  prometteuses.  La  participation  de  la  France  à  la 
recherche  d’un  vaccin  contre  le  sida  est  la  plus  importante  au 
monde après celle des Etats­Unis. L’ANRS est l’organisme public 
français qui organise et finance cette recherche. 
Aujourd’hui,  nous  franchissons  une  nouvelle  étape.  Nous  lançons 
de nouveaux essais de vaccins dont le premier débutera au premier 
semestre  2007.  Pour  les  mener,  nous  avons  besoin  de  votre 
concours. 
En répondant à l’opération « volontaires pour un vaccin », l’ANRS 
vous invite à rejoindre les 724 personnes qui sont engagées dans le 
réseau des « volontaires » de l’ANRS. 
Plus  que  jamais,  pour  réussir,  la  mobilisation  de  tous  est 
indispensable : les scientifiques, les médecins et les volontaires du 
réseau. 
Tous ensemble, il faut y croire. 

Pr. Jean­François Delfraissy, Directeur de l’ANRS, 2006.
Questions : 

1.  Relève  dans  le  texte  le  mot  qui  désigne  le  destinataire  de  cet 
appel.  Cherche  la  définition  de  ce  mot  dans  le  dictionnaire  puis 
écris­la. 
2. Quel est le verbe utilisé pour « appeler » le destinataire ? Quelle 
différence de sens y a­t­il entre « appeler » et le verbe utilisé ? 
3.  Qui  est  l’auteur  de  cet  appel ?  Quelle  est  sa  fonction ?  Que 
cherche­t­il ? Pourquoi ? 
4. Quels arguments  l’auteur de cet appel a­t­il utilisés pour inciter 
le destinataire à répondre « oui » ?
ACTIVITES DE COMPREHENSION 
Séance 5 : 

Texte : La langue française : une part ou une tare de notre histoire ? 
Objectif de la séance : 

­ repérer la manière de sensibiliser le destinataire 

Plan de la séance : 

­  observation du texte ; 
­  lecture et analyse du texte 

Durée de la séance : une heure
La langue fr ançaise : une par t ou une tar e de notr e 
histoir e ?  

Cet  article  donne  une  idée  des  conflits  linguistiques  et 


culturels dans lesquels j’ai grandi à l’époque de la présence 
française en Algérie. 

On  n’avait  jamais  de  vacances,  sauf  le  jeudi  après­midi.  On  était 
soit à l’école, soit à la médersa. Les vacances de Noël et de Pâques 
étaient  consacrées  à  rattraper  le  retard  à  la  médersa.  Pendant  les 
trois mois d’été, on essayait de prendre de l’avance. On ne pouvait 
même  pas  tomber  malade.  Notre  cheikh  croyait  aux  vertus 
préventives  de  la  foi…  et  nous  aussi.  Quand  le  cheikh  était  trop 
fatigué, il désignait un élève pour continuer le cours à sa place et en 
sa  présence.  Jamais  la  médersa  n’a  fermé  ses  portes ;  même 
pendant la grippe asiatique, nous étions tous là, chacun fourré dans 
sa kacher, dans un silence où l’on n’entendait que les reniflements ; 
c’est  à  cette  époque  qu’il  nous  dit : « Cette  médersa  a  été  ouverte 
par Dieu, elle ne fermera ses portes que par la volonté de Dieu ». 
Nos parents ont mis deux ans pour le convaincre de nous libérer le 
jeudi après­midi. Nos pères avaient été contrariés par les maîtres de 
l’école  française  qui  prenaient  plaisir  à  noter  sur  nos  bulletins 
scolaires  des  appréciations  qui  ne  manquaient  pas  de  sous­ 
entendus : surmené ; dort en classe ; peut faire beaucoup plus s’il se 
reposait un peu plus ; a besoin d’être surveillé en français… 
Malgré  cela,  les  arguments  du  cheikh  étaient  plus  scientifiques. 
Soixante­quinze  pour  cent  des  élèves  de  la  médersa  étaient,  dans 
leurs  classes  respectives,  parmi  les  dix  premiers ;  cinquante  pour 
cent  parmi  les  cinq  premiers.  La  cause  de  tant  de  succès  était 
simple : la médersa était partagée en trois niveaux ; pendant que le 
cheikh s’occupait d’un niveau, il désignait les plus brillants à aider 
les autres à faire leurs devoirs et à apprendre leurs leçons, en arabe 
et en français, car il avait pour devise : 
« Apprenez l’arabe, il vous fera toujours honneur. 
Apprenez le français, vous en aurez toujours besoin. 
Apprenez l’arabe, vous saurez qui vous êtes.
Apprenez le français, vous saurez qui ils sont. 
Apprenez l’arabe pour aller de l’avant. 
Apprenez le français pour les obliger à aller de l’arrière. 
Apprenez l’arabe malgré eux. 
Apprenez le français malgré eux aussi. » 
Nos  parents  voulaient  s’assurer  avant  tout  de  notre  réussite  à 
l’école française, mais ils restaient impuissants face aux arguments 
du cheikh. 
C’est  ainsi  que  nous  étions  tenus  à  l’école  par  la  crainte  de  nos 
parents et à la médersa par solidarité avec notre cheikh. 

Slimane BENAISSA, Les fils de l’amertume, Ed. Plon
Questions : 

1. Le fait d’aller à la médersa gêne­t­il les enfants dans leurs études 
à l’école française ? Justifie ta réponse ? 
2. Le cheikh est­il contre l’école française ? 
3. Que  fait  l’auteur dans ce texte avant d’aborder  l’exhortation du 
cheikh ? Pourquoi le fait­il ? 
4.  Quels  arguments  utilise  le  cheikh  pour  exhorter  les  enfants à 
étudier les deux langues ? 

Retiens

L’auteur peut introduire dans son texte une


partie narrative avant de lancer l’appel.
Cette partie narrative peut servir de justification
indirecte à l’appel.
ACTIVITES DE LANGUE (1) 
SYNTAXE : L’expression du but 

Objectifs de la séance : 

­ repérer les différentes façons d’exprimer le but ; 
­ réutiliser ces différentes formes. 

Plan de la séance : 

­ observation d’exemples ; 
­ exercices. 

Durée de la séance : une heure
Activité 1 

L'eau potable  ne représente que 3 % de  l'eau totale disponible  sur 


notre  planète  et  son  utilisation  excessive  appauvrit  les  ressources 
disponibles de cet "or bleu". 

Les petits gestes au quotidien 
Boire  l'eau du robinet, cela évite  le transport de l'eau  minérale et 
les déchets plastiques. 
Respecter  les  doses  de  lessive  recommandées  pour  laver  votre 
linge ou votre vaisselle. 
Utiliser l'eau de cuisson de vos légumes refroidie pour arroser vos 
plantes. 
Préférer  les  douches  aux  bains  parce  qu’elles  consomment  cinq 
fois  moins d'eau. Il est possible d'équiper sa douche de réducteurs 
de débit ou d'un bouton douche­stop afin de réduire le débit lors de 
la toilette. 
S'équiper  d'économiseur s  d' eau  ou  de  chasses  d'eau  à  débit 
variable  pour  les  toilettes  ou  placer  une  brique  dans  le  réservoir 
afin  d'économiser  l'eau.  Près  d'un  quart  de  notre  consommation 
quotidienne d'eau part dans les toilettes.
Guetter  les  fuites  des  robinets,  qui  peuvent  être  à  l'origine  d'une 
augmentation notable de la facture. Un robinet qui goutte, c'est en 
moyenne 120 litres d'eau gaspillés par jour... 
Penser  à  récupérer  l'eau  de  pluie  pour  le  jardin  en  utilisant  un 
collecteur d'eau sur les gouttières, dans le jardin ou sur le balcon. 
Lis les recommandations du texte ci­dessus. Dans quel but faut­il : 
a­ respecter les doses de lessives recommandées ? 
b­ utiliser l’eau de cuisson des légumes refroidie ? 
c­ équiper sa douche d’un bouton douche­stop ? 
d­ placer une brique dans le réservoir ? 
Avec quels mots et expressions tu as introduit tes réponses ? 
A  quel  mode  est  conjugué  le  verbe  qui  suit  chaque  mot  ou 
expression ? Pourquoi ce mode ? 

Activité 2 

Réécris  les  phrases  suivantes  de  manière  à  exprimer  le  but  au 
moyen des mots ou expressions utilisés dans l’exercice précédent. 

a­  Si  l’on  désire  que  soit  stoppée  puis  inversée  –  avant  la  fin  du 
siècle  –  la  tendance  actuelle  à  l’augmentation  du  nombre 
d’analphabètes,  il  faut que  les responsables augmentent  le  volume 
global de l’aide consacrée à l’alphabétisation. 

b­  Si  l’on  veut  tirer  du  développement  la  partie  la  plus  bénéfique 
pour la santé, il est  indispensable d’intégrer  les activités  sanitaires 
dans celles d’autres secteurs. 

c­ Vous voulez promouvoir un progrès continu de la nutrition et de 
la  santé ;  demandez  aux  responsables  de  la  communication  et  à 
ceux  de  l’enseignement  de  travailler  ensemble  à  l’élaboration  de 
stratégies communes. 

d­  Si  nous  souhaitons  que  l’accroissement  de  la  population 


demeure  dans  les  limites  des  biens  disponibles  (et  par  là  lutter
contre  la  disparité  entre  peuples  riches  et  peuples  pauvres),  il  est 
nécessaire que les nations se concertent et s’entraident. 

Activité 3 

Douze  associations  lancent  un  appel  pour   la 


pr otection du Mont­Blanc 

Nous  voulons  que  les  Etats  s'engagent  à  appuyer  les  collectivités 


locales  et  les  populations  pour  qu'un  mécanisme  de  protection  se 
mette en place 

Relève dans cet appel les deux moyens exprimant le but. Compare 
les phrases à ceux utilisés dans l’activité 1. Que remarques­tu ?
Retiens
Le but peut être exprimé au moyen de « pour »
et « afin de ». Le verbe qui suit se met
obligatoirement à l’infinitif.
Le but exprimé avec « pour » peut être suivi d’un
nom. Avec « pour que », le nom qui suit est sujet
d’un verbe qui se met obligatoirement au
subjonctif.
ACTIVITES DE LANGUE (2) 
LEXIQUE : Le champ lexical de l’appel 

Objectifs de la séance : 

­ constituer un champ lexical ; 
­ en définir des termes. 

Plan de la séance : 

­ exercices de repérage ; 
­ exercices de réemploi. 

Durée de la séance : une heure
Activité 1 

L’expression  « gaz  à  effet  de  serre »  (texte  « Prenez  garde  aux 


aérosols »,  séquence  1)  est  composée  de  plusieurs  mots  dont 
« serre ».  Cherche  dans  le  dictionnaire  le  sens  du  mot  « serre ». 
Ecris  la  définition,  puis  explique  l’expression  « gaz  à  effet  de 
serre ». 

Activité 2 

Le tableau suivant présente  les résultats d’une  enquête portant sur 


l’avis  des  citoyens  quant  aux  actions  menées  dans  le  cadre  de 
l’écologie en 2009. Relève les noms qui définissent ces actions puis 
écris les verbes correspondants 

En pourcentages arrondis  2009 
L'élimination et le tri des déchets ménagers  59 
La protection des paysages  6 
La sauvegarde des plantes et des animaux  6 
La réduction de la pollution de l’air  6 
La lutte contre le réchauffement de la planète  6 
La lutte contre le bruit  5 
La lutte contre la pollution de l’eau, des rivières et des lacs  5 
Le  recours  à  des  technologies  respectueuses  de 

l’environnement 
La prévention des risques naturels  2 
La lutte contre les risques de l’industrie nucléaire  0 
Ne sait pas  1 

Noms  Verbes
Activité 3 

Complète  les  phrases  suivantes  avec  les  noms  qui  conviennent, 


choisis dans la liste de l’exercice précédent : 
a­  La  ……………  des  paysages  et  la  ……………  des  plantes  et 
des animaux sont des actions fondamentales de tout individu. 
b­  La  ………………  contre  la  pauvreté  sous  l’angle  des  droits  de 
l’homme  s’identifie  aux  combats  qui  ont  été  menés  contre 
l’esclavage. 
c­  Une  campagne  de  ……………  des  accidents  de  la  route  a  été 
lancée le  mois dernier sur tout le territoire national. 
d­ La …………………… du nombre d’analphabètes est un facteur 
de développement socio­économique. 
e­  Des  plans  d’…………………….  des  déchets  seront  proposés  à 
la prochaine assemblée.
ACTIVITES D’ECRITURE 
Rédaction de textes à visée exhor tative 

Objectifs de la séance : 

­ rédiger un texte à visée exhortative ; 
­ transformer un message en texte­appel ; 
­ transformer une affiche en texte­appel. 

Plan de la séance : 

­ exercices de réécriture ; 
­ production écrite. 

Durée de la séance : deux  heures
EXPRESSION ECRITE 

Activité 1 

Lis le document qui suit : 

Inter diction  du  Bisphénol  A  dans  les  plastiques 


alimentair es 

Qu' est ce que le Bisphénol A (BPA)? 

Le BPA est une substance chimique utilisée dans la composition de 
certaines  matières  plastiques,  principalement  polycarbonate  (65  % 
des usages) et polyépoxy (30 % des usages). Il est employé dans la 
fabrication de ces matériaux depuis de nombreuses années. 

Où trouve­t­on du BPA? 

On le trouve dans des usages : 

1.  alimentaires  :  biberons,  petit  électroménager  de  cuisine, 


récipients  plastiques  pour  micro­onde,  bouteilles  d’eau 
réutilisables, revêtement des boîtes de conserve et des canettes. On 
le trouve dans les plastiques identifiés par le code de recyclage n° 7 
(PC)  et,  dans  une  moindre  mesure,  n°  3  et  n°  6. 
2. non alimentaires : pare­choc, lunettes, CD, papier thermique, 
ciments dentaires… 
Or des traces de BPA ont été retrouvées dans les aliments en 
contact avec ces emballages plastiques. 

Quels sont les effets du BPA?
Le  BPA  agit  comme  un  perturbateur  endocrinien  et  est  impliqué 
dans  des  affections  aussi  variées  que  les  problèmes  d’obésité,  les 
cancers du sein et de la prostate, le diabète, les dysfonctionnements 
thyroïdiens  et  les  problèmes  d’attention  chez  les  enfants. 
L’exposition  en  bas  âge  peut  augmenter  une  prédisposition  aux 
cancers en affectant la programmation génétique du développement 
des individus. 
Tu es  le directeur général de RES (Réseau Environnement Santé). 
Transforme  ce  texte  en  un  appel  destiné  aux  fabricants  de  sacs 
plastiques alimentaires. 

Activité 2 

Une  campagne  est  lancée  pour  réduire  de  30  %  les  gaz  à  effet  de 
serre.  Aide­toi  du  document  qui  suit  pour  rédiger  cet  appel  dans 
lequel  tu  vas  essayer  de  convaincre  les  consommateurs  au  moyen 
de  certains  des  arguments  cités  ci­dessous  pour  contribuer  à 
atteindre cet objectif. 

Le  WWF  fait  campagne  pour  l’adoption  d’une  cible  de  réduction 
des gaz à effet de serre de 30 %. 

TROP  AMBITIEUX…,  dirons  certains. 


Mais,  30  %  de  réduction,  ce  n’est  pas  seulement  probable,  c’est 
tout simplement POSSIBLE. A condition d’agir comme suit : 
1.  J ’utilise  une  thermos  pour  conserver  au  chaud  du  thé  ou  du 
café : 8 kg de CO2/an. 
2. J e choisis des fruits et légumes frais au lieu de surgelés : 58 kg 
de CO2/an. 
3.  J ’utilise  pour  cuisiner  une  cocotte­minute  :  25  kg  de  CO2/an 
(pour le gaz) ; 35 kg de CO2/an (pour l’électricité). 
4.  J e  cuisine  toujours  avec  un  couvercle  sur  les  casseroles  et  les 
poêles : 50 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 71 kg de CO2/an (pour 
l’électricité). 
5.  J ’éteins  la  lumière  dans  les  pièces  inoccupées  :  35  kg  de 
CO2/an (pour deux lampes).
6. J e remplis au maximum le lave­linge et choisis la température la 
plus basse possible : 67 kg de CO2/an. 
7.  J e  remplace  5  ampoules  classiques  par  5  ampoules 
fluocompactes à économie d’énergie : 72 kg de CO2/an. 
8. J e prends une douche plutôt qu’un bain : 112 kg de CO2/an (si 
je prends un bain deux fois par semaine). 
9. J ’évite de laisser en veille les appareils audiovisuels : 111 kg de 
CO2/an. 
10. J e remplace le papier blanc par du papier recyclé : 113 kg de 
CO2/an. 

Production écrite (ton projet) 

Après  avoir  sélectionné  le  thème,  les  images  et  les  photos  en 
rapport  avec  ce  thème,  effectué  les  recherches  documentaires  et 
rassemblé  le  maximum  d’informations,  rédige  maintenant  ton 
texte­appel sous forme d’un panneau qui pourra être présenté dans 
le cadre d’une exposition. 

N’oublie pas de : 
­ préciser le destinateur, 
­ préciser le destinataire, 
­  développer  des  arguments  pour  convaincre  et  persuader  ton 
destinataire, 
­ préciser le but, 
­  décrire  la  situation  négative  qui  a  poussé  le  destinateur  à  lancer 
l’appel, 
­ définir avec exactitude les actions à entreprendre, 
­  employer  l’impératif  et  les  verbes  performatifs  pour  agir 
directement sur le destinataire et le pousser à réagir. 
­  de  choisir  le  matériel  adéquat :  carton  de  grande  dimension, 
feutres de différentes couleurs, agrandissement des images, dessins, 
photos, etc.
EVALUATION CERTIFICATIVE 

Appel lancé par tous les Prix Nobel de la Paix en 2001 

A l’attention des chefs d’Etat et de Gouvernements de tous 
les  pays  membres  de  l’Assemblée  Générale  des  Nations­ 
Unies. 

POUR LES ENFANTS DU MONDE 

Aujourd’hui,  dans  chaque  pays  du  monde,  de  nombreux  enfants 


souffrent  en  silence  des  effets  de  la  violence  et  de  ses 
conséquences. 
Cette  violence  revêt  différentes  formes :  que  ce  soit  la  violence 
physique, la violence psychologique, socioéconomique, la violence 
quotidienne  de  leur  environnement  ou  la  violence  politique.  Elle 
s’exerce entre les enfants eux­mêmes, dans les rues, à l’école, dans 
la vie de famille et au sein des différentes communautés. Beaucoup 
d’enfants  –  trop  d’enfants  –  vivent  dans  une  « culture  de  la 
violence ». 
Nous  souhaitons  contribuer  à  diminuer  leurs  souffrances.  Nous 
croyons  que  chaque  enfant  peut  découvrir,  par  lui­même,  que  la 
violence n’est pas une fatalité. Nous pouvons offrir de l’espoir, non 
seulement aux enfants du monde mais à l’humanité tout entière en 
créant puis en construisant une culture de la Non­violence. 
Pour cette raison, nous adressons cet appel solennel à tous les chefs 
d’Etat  de  tous  les  pays  membres  de  l’Assemblée  Générale  des 
Nations­Unies  afin  que  l’Assemblée  Générale  des  Nations­Unies 
décide : 
­  que la première décennie du nouveau millénaire, les années 
2001 à 1010, soit déclarée « Décennie pour une Culture de 
la Non­violence » ; 
­  qu’au  début  de  la  décennie,  l’année  2000  soit  déclarée 
« Année de l’Education à la Non­violence » ;
­  que  la  non­violence  soit  enseignée  à  tous  les  niveaux  dans 
nos  sociétés  pendant  cette  décennie,  afin  de  rendre  les 
enfants  conscients  de  son  importance,  de  sa  signification 
réelle  et  pratique  et  de  ses  bénéfices  dans  leur  vie 
quotidienne,  dans  le  but  de  diminuer  la  violence  et  la 
souffrance  qu’elle  engendre,  envers  eux  et  envers 
l’humanité en général. 
Ensemble,  nous  pouvons  bâtir  une  Culture  de  la  Non­violence 
pour  l’être  humain,  qui  donnera  de  l’espoir  à  l’humanité  tout 
entière et surtout aux enfants de notre monde. 

Les lauréats du Prix Nobel de la Paix 

Appel signé par : 
Mairead  Maguire  Corrigan,  Nelson  Mandela,  Mère  Theresa  de 
Calcutta, Aung San Suu Kyi, le 14 ème  Dalaï Lama (Tenzin Gyatso), 
Mijail  Sergueyevitch  Gorbatchev,  Simon  Peres,  Elie  Wiesel, 
Monseigneur Desmond Mpilo Tutu, Adolfo Perez Esquivel, Yasser 
Arafat, Monseigneur Carlos FelipeXimenes Bilo, Jose Ramos­Orta, 
Norman  Baurlog,  Oscar  Arias  Sanchez,  l’UNICEF,  Frederik 
Willem  de  Klerk,  Betty  Williams,  Lech  Walesa,  Jeseph  Rotblat, 
Henry  Kissinger,  Jody  Williams,  John  Hume,  David  Trimble, 
Rigoberta Menchu et l’American Friends Society. 

Questions : 

I. Compréhension : 

1. Quel est le thème abordé dans ce texte ? 
2. Quel est l’objectif visé par les signataires de l’appel ? 
3. Quels sont leurs arguments ? 
4. Quel est le temps que  l’on trouve généralement dans  les  appels 
mais que l’on n’a pas ici ? Pourquoi ? 
5. Comment cet appel est­il construit ?
II. Production écrite : 

Vous  avez  été  frappé  par  le  spectacle  de  ces  personnes  (femmes, 
enfants,  vieillards)  sans  domicile  fixe  qui  vivent  et  dorment  dans 
les rues de la ville. 
Rédigez  l’appel  qui  pourrait  être  lancé  dans  les  moyens  de 
communication  pour  inciter  les  citoyens  et  les  autorités  à 
entreprendre des actions en  vue de  leur  venir en  aide et de  mettre 
fin à leur calvaire.
UN PEU DE POESIE 

Texte 1 : 
Supplique d’un enfant à ses enseignants 

Apprenez­nous l’enthousiasme, 
Enseignez­nous l’étonnement de découvrir. 
N’apportez pas seulement vos réponses, 
Réveillez nos questions, 
Accueillez surtout nos interrogations, 
Apprenez­nous à respecter la vie. 
Apprenez­nous à échanger, à partager, à dialoguer 
Enseignez­nous les possibles de la mise en commun, 
N’apportez pas seulement votre savoir, 
Réveillez notre faim d’être, 
Accueillez nos contradictions et nos tâtonnements, 
Apprenez­nous à agrandir la vie. 
Apprenez­nous le meilleur de nous­mêmes, 
Enseignez­nous à regarder, à explorer, à toucher l’indicible, 
N’apportez pas seulement votre savoir­faire, 
Réveillez en nous le goût de l’engagement, 
Accueillez notre créativité pour baliser un devoir, 
Apprenez­nous à enrichir la vie. 
Apprenez­nous la rencontre avec le monde, 
Enseignez­nous la rencontre avec le monde, 
Enseignez­nous à entendre au­delà des apparences, 
N’apportez pas seulement la cohérence et des bribes de vérité, 
Eveillez en nous la quête de sens, 
Accueillez nos errances et nos maladresses, 
Apprenez­nous à entrer dans une vie plus ardente, 
Il y a urgence vitale. 

Jacques SALOME (Psychosociologue français)
Questions : 

1. Cherche le sens du mot « supplique ». 
2. Quels sont les verbes qui se répètent au début des vers ? 
3. Dans le titre, on parle d’« un enfant » mais, dans le texte, on 
emploie le pronom « nous ». Comment expliques­tu cela ? 
4. S’agit­il d’un appel ou d’une exhortation ? 
5. Complète le tableau suivant : 

Ce dont l’enfant ne veut plus se  Ce qu’il demande à l’enseignant
contenter 
Texte 2 : 
Le déserteur  

Monsieur le Président,  Quand j’étais prisonnier 
Je vous fais une lettre  On m’a volé ma femme 
Que vous lirez peut­être  On m’a volé mon âme 
Si vous avez le temps  Et tout mon cher passé. 
Je viens de recevoir  Demain de bon matin 
Mes papiers militaires  Je fermerai ma porte 
Pour aller à la guerre  Au nez des années mortes 
Avant mercredi soir  J’irai sur les chemins 
Monsieur le Président,  Je mendierai ma vie 
Je ne veux pas la faire  Sur les routes de France 
Je ne suis pas sur terre  De Bretagne en Provence 
Pour tuer de pauvres gens  Et je dirai aux gens : 
C’est pas pour vous fâcher  Refusez d’obéir ! 
Il faut que je vous dise :  Refusez de la faire ! 
Ma décision est prise  N’allez pas à la guerre 
Je m’en vais déserter  Refusez de partir ! 
Depuis que je suis né  S’il faut donner son sang 
J’ai vu mourir mon père  Allez donner le vôtre 
J’ai vu partir mes frères  Vous êtes bon apôtre, 
Et pleurer mes enfants  Monsieur le Président ! 
Ma mère a tant souffert  Si vous me poursuivez 
Qu’elle est dedans sa tombe  Prévenez vos gendarmes 
Et se moque des bombes  Que je n’aurai pas d’armes 
Et se moque des vers  Et qu’ils pourront tirer. 

Boris VIAN, 1953.
Questions : 

1. Qu’a décidé de faire le personnage dont parle le texte ? 
2. Quels arguments donne­t­il pour justifier sa décision ? 
3. A­t­il déjà fait la guerre ? Justifie ta réponse. 
4. Il lance deux appels : lesquels ? 
5. En te servant du dictionnaire, essaie de faire la différence entre 
un « déserteur » et un « insoumis ».
LA LETTRE DE MOTIVATION 

La  lettre  de  motivation  est  une  des  pièces  demandées  dans  la 
constitution d’un dossier de demande d’emploi.  Elle est différente 
du  CV  (curriculum  vitae)  parce  qu’elle  doit  expliquer  les  raisons 
pour lesquelles on demande ce poste. 

Elle peut être également demandée pour justifier un changement de 
filière lors des inscriptions à l’université ou pour entreprendre une 
formation ou un stage de formation dans une entreprise. 

Elle est  destinée plus particulièrement à  la personne chargée de  la 


sélection des demandes pour lui permettre de se faire une idée de la 
personnalité du postulant avant de le recevoir pour un entretien. 

Elle  doit  permettre  au  recruteur  de  trouver  des  éléments  de 
réponses  aux  questions  qu'il  se  pose :  « Qu’est­ce  que  ce  candidat 
m’apporte  de  plus ?  Ce  candidat  correspond­il  au  profil  que  je 
recherche  pour  mon  entreprise ? » ;  d’où  la  nécessité  de  se 
renseigner  sur  l’entreprise  ou  l’organisme  auxquels  on  adresse  la 
demande. 

La  lettre de  motivation n'est pas  le résumé de  votre CV ; elle doit 


en constituer le complément. Son contenu doit être très personnel et 
la  présentation  doit  être  originale  pour  retenir  l’attention  de  la 
personne qui la lira. Il faut surtout montrer que tu es motivé, que le 
poste ou le stage demandés  correspondent  aux domaines auxquels 
tu t’intéresses et que tu veux travailler. 

Structure de la lettr e de motivation : 

1. L’en­tête de la lettre : 
Tu dois y mentionner : 
­ tes coordonnées : nom, prénom, adresse, téléphone, 
­ le lieu et la date ; 
­ la fonction du destinataire ;
­ l’objet de la lettre. 

2. L’introduction : 
­  annoncer  comment tu  as  eu  connaissance  de  l’offre  d’emploi  ou 
de stage ; 
­ indiquer pourquoi tu veux rejoindre cet organisme. 

3. Le corps de la lettre : 
­  tu  dois  montrer  que  tu  t’es  renseigné  sur  les  activités  de  cet 
organisme ; 
­  tu  dois  expliquer  les  raisons  qui  t’ont  poussé  t’orienter  vers  le 
poste ou la formation concernés ; 
­ tu  dois  essayer  de  donner  une  image  positive  de  toi en  exposant 
très  brièvement  les  arguments  qui  peuvent  jouer  en  ta  faveur  (tes 
compétences, tes qualités, ton expérience, tes centres d’intérêt…). 

4. La formule de politesse : 
Tu dois choisir des formules simples et éviter toute expression qui 
serait exagérée. 
Par  exemple :  « Dans  l’attente  de  votre  réponse,  veuillez  agréer 
mes  salutations  distinguées »  ou  bien : « En  espérant  que  j’aurai 
répondu  à  votre  attente,  je  vous  prie  de  croire  en  ma  parfaite 
considération », etc. 

Recommandations : 
N’oublie pas : 
­  de laisser une marge de 3 cm au moins ; 
­  de signer ta lettre ; 
­  que  les  choses  dites  simplement  sont  plus  convaincantes 
que les formules compliquées.
Exemples de lettre de motivation 

Exemple n° 1 : pour accompagner une demande de stage 
Tipaza, le 24 novembre 2009 

BELGACEMI  Latifa 
15, rue de la liberté 
42000 Tipaza 
belgacemilatifa@gmail.com 

Monsieur le Directeur des Editions Barzakh 
09, Lot. Petite Provence 
16035. Alger 

Objet : lettre de motivation 
P. J. : curriculum vitae 
note de la Direction des études 

Monsieur, 

Étant  étudiante  dans  la  filière  journalisme,  je  dois,  pour  valider 
l’année  universitaire,  effectuer  un  stage  pratique  dans  une 
entreprise activant dans le secteur de l’édition. 

J’ai eu l’occasion de constater que votre entreprise joue, depuis de 
nombreuses années, un rôle important dans le domaine de l’édition. 
Le métier que j’ai choisi – le journalisme – nécessite une formation 
pluridisciplinaire et je dois donc maîtriser aussi bien les techniques 
de  rédaction  que  le  processus  d’impression.  J’aurais  pu  bien  sûr 
m’adresser  à  un  organisme  de  presse.  Mais  vous  savez  bien  que, 
d’une part, les  imprimeries de presse travaillent surtout la  nuit, ce 
qui n’arrange pas particulièrement  les  jeunes  filles, et que, d’autre 
part, leur rythme de travail ne me permettrait pas de suivre
avec profit le processus de fabrication. 

Je m’engage à respecter toutes les recommandations qui me seront 
données et à ne rien entreprendre sans votre accord. Je pense 
qu’ainsi je ne pourrai pas gêner le travail de votre personnel. 

Je  vous remercie par avance de  la chance que  vous  me donnez de 


pouvoir enrichir mon expérience par la connaissance des exigences 
et des contraintes liées au travail d’impression. 
Si  vous  le  jugez  nécessaire,  je  suis  prête  à  venir  vous  exposer  de 
vive  voix  les  modalités  d’organisation  de  ce  stage  telles  que 
définies par l’institution dans laquelle je poursuis mes études. 

Je souhaiterais, si  votre réponse est positive, effectuer un stage de 
trois  mois  –  à  raison  d’une  journée  par  semaine  –  entre  janvier  et 
juin de l’année 2010. 

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le 
Directeur, mes salutations distinguées. 

Signé : Latifa Belgacemi
Exemple n° 2 : lettre accompagnant une demande d’emploi 

Constantine, le 25 juillet 2010 

M. Arezki IFRI 
29, Chemin des Roses 
Annaba 
Tél : 077253370 
Mail : a.ifri@hotmail.com 

à Monsieur le Directeur de la Société MEGASOFT 
18, rue Ahmed KARA 
Sidi­ Mabrouk 
Constantine 

Objet : lettre de motivation 

Je viens de lire l’annonce que vous avez publiée dans An Nasr pour 
le recrutement de techniciens supérieurs en informatique. 
Etant vivement intéressé par votre offre,  je me permets de vous 
soumettre ma candidature et de vous donner ci­après quelques 
renseignements susceptibles de vous permettre de mieux apprécier 
mon profil. 
En plus du DEUA en informatique, j’ai suivi de nombreux stages 
qui m’ont permis de maîtriser différents logiciels (Microsoft 
Office, Quarkpress, Photoshop, Illustrator), la conseption et 
l’administration de sites Internet et la programmation ; 
Par ailleurs, je ne cesse d’acquérir des revues informatiques et de 
nouveaux logiciels pour me tenir au courant des derniers 
développements dans le domaine. 
Je suis dynamique, très organisé et je pratique couramment 
l’anglais. 
En espérant recevoir bientôt une réponse positive de votre part, 
veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma parfaite 
considération 
Signé : Arezki IFRI
Activité d’écriture 

Rédige une lettre de motivation destinée à l’Office du tourisme de 
la  wilaya  dans  laquelle  tu  résides  pour  demandes  à  travailler 
comme guide touristique pendant la saison estivale. 

Grille d’auto­évaluation pour la lettre de motivation 

Contenus  Indicateurs 
taille de la  ­ j’ai écrit ma lettre sur une seule page 
lettre 
­ j’ai indiqué mes coordonnées 
­ j’ai précisé la fonction et les 
coordonnées de mon destinataire 
Organisation  ­ j’ai mentionné l’objet de ma lettre 
­ j’ai séparé les paragraphes 
­ j’ai laissé une marge 
­ j’ai introduit chaque paragraphe par 
une majuscule 
­ j’ai expliqué pourquoi je voulais 
travailler 
­ j’ai cité des arguments convaincants 
en exposant mes compétences 
(connaissances historiques, 
géographiques et culturelles sur la 
région ; sens des responsabilités, 
pratique des langues étrangères ; 
facilités de communication…) ; 
­ j’ai précisé la période de travail 
souhaitée. 
­ j’ai écrit la formule de politesse et 
signé en bas de la lettre.
CORRIGES 

ACTIVITES DE COMPREHENSION 

Séance 1 

Texte : Appel de l’abbé Pierre du 1 er  février 1954 

Texte 1 

1. Une femme est morte de froid dans la rue. 
2.  Ces  personnes  vivent  dans  la  misère :  « sans  toit,  sans  pain, 
presque nu, sous le gel ». L’expression « sans­abri ». 
L’expression : « Chacun de nous peut venir en aide ». 
3.  L’Abbé  Pierre  s’adresse  aux  auditeurs.  L’expression  « radio 
Luxembourg ». 
4.  L’Abbé  Pierre  leur  demande    de  ramener  des  couvertures,  des 
tentes américaines, des poêles catalytiques, de les déposer à l’hôtel 
Rochester  et  d’être  volontaires  pour  le  déménagement  des  sans­ 
abri. 
5. La démarche de l’Abbé Pierre : il a fait appel aux sentiments de 
fraternité,  d’amour  et  de  générosité  des  gens.  L’argument  qui  les 
incitera à répondre  « oui » à cet appel :  la saison  hivernale :  froid, 
gelées….
Texte 2 : L’appel du 31 octobre 2000 

Situation  A  On  Arguments 


négative  qui s’adresse  demande  pour 
exposée  l’appel ?  de faire  convaincre 
quoi ? 
Le  silence  ­ J. Chirac,  Dire la  ­  mémoire 
observé  sur  Président de  vérité et  française  et 
la  pratique  la  condamner  algérienne 
de  la  torture  République  les  hantées par  les 
pendant  la  française  pratiques  horreurs 
guerre  ­ L. Jospin,  de torture  ­  les  deux 
d’Algérie  Premier  pendant la  peuples  ont 
Ministre  guerre  cruellement 
Français  d’Algérie  souffert 
­  Citoyens  ­  le  nouveau 
français  témoignage 
d’une 
Algérienne  ne 
peut  rester 
sans  suite,  ni 
sanction. 
­  le  silence 
officiel  serait 
ajouter  au 
crime  de 
l’époque  une 
faute 
d’aujourd’hui 
­  la  torture  a 
été  le  fruit 
empoisonné de 
la  colonisation 
et de la guerre 
­  l’avenir  des 
générations
qui  vivent 
avec  ce  poids, 
cette 
culpabilité,  ce 
non­dit. 

Support n° 3 : AMNESTY INTERNATIONAL 

1.  Le  destinateur,  celui  qui  lance  l’appel,  est  l’organisation 


« Amnesty International ». 
Amnesty  International  est  une  ONG  (organisation  non 
gouvernementale) à but humanitaire, qui est présente dans tous les 
pays.  Fondée  en  1961,  elle  lutte  pour  la  libération  des  personnes 
emprisonnées pour leurs opinions politiques ou religieuses et contre 
la pratique de la torture. 
2.  Il  ne  s’agit  pas  d’une  affiche  publicitaire.  En  effet,  on  ne 
présente aucun produit dont on vanterait les qualités pour attirer les 
acheteurs. 
3. Il  n’y  a aucune  indication de temps ou de  lieu. Le  sujet abordé 
n’est pas lié à une époque donnée ou à un lieu précis (« partout »).. 
4. Ces gens sont enfermés dans un casque militaire. 
5. Cet objet est le symbole de la force. 
6.  Ce  qui  est  dénoncé,  c’est  l’emprisonnement  des  gens  par  les 
autorités de leur pays pour leurs opinions politiques. 
7. Le destinataire, c’est l’opinion publique mondiale. 
8.  L’appel  lancé  dans  cette  affiche  pourrait  être  celui­ci : 
« Dénonçons  l’emprisonnement  arbitraire  des  citoyens  par  les 
autorités ». 
Cet appel n’est pas exprimé directement ; il est suggéré de manière 
indirecte.
Séance n° 4 : 

Texte : La recherche d’un vaccin contre le sida : une priorité 

1. Définition du mot « volontaires » : qui accepte de son plein gré, 


une mission, une tâche. 
2.  Le  verbe  utilisé  pour  « appeler » est  « inviter ».  Il  y  a 
effectivement une différence de sens entre les deux : 
­ « appeler » est plus direct, plus injonctif ; 
­ « inviter » est plus diplomatique, moins impératif. 
3. L’auteur de cet appel est le Professeur Jean­François Delfraissy. 
C’est le directeur de l’ANRS. Il cherche des volontaires pour tester 
un vaccin. 
4. Les arguments utilisés : 
­ « Plus de 40  millions de personnes sont infectées par le virus du 
sida » ; 
­  « Le  sida  devient  un  frein  majeur  au  développement  dans  de 
nombreux pays d’Afrique sub­saharienne » ; 
­  « Dans  certaines  régions,  près  de  30  %  des  femmes  enceintes 
consultant en maternité sont affectées par le VIH »…. 

Séance 5 

Texte : La langue française : une part ou une tare de notre histoire ? 

1. La fréquentation de la médersa ne gêne pas les enfants dans leurs 
études  à  l’école  française.  En  effet,  la  plupart  d’entre  eux  se 
classent parmi les premiers. 
2. Le cheikh n’est pas contre l’école française puisque, d’une part, 
il leur permet de faire leurs devoirs et de réviser leurs leçons et que, 
d’autre part, il les exhorte à étudier le français ; 
3. Avant d’aborder l’exhortation du cheikh, l’auteur commence par 
un  passage  narratif.  Cela  permet  de  donner  plus  de  force  aux 
injonctions contenues dans la dernière partie du texte.
ACTIVITES DE LANGUE 

I. SYNTAXE 

Activité 1 

a­ pour laver votre linge ou votre vaisselle 
b­ pour arroser vos plantes 
c­ afin de réduire le débit lors de la toilette 
d­ afin d’économiser l’eau 
Les réponses sont introduites avec : 
­ pour, 
­ afin de. 

Le verbe qui suit ces expressions est à l’infinitif parce que « pour » 
et « de » sont des prépositions. Le verbe qui suit les prépositions se 
met toujours à l’infinitif. 

Activité 2 

a­  Afin  de  stopper  puis  d’inverser  –  avant  la  fin  du  siècle  –  la 
tendance  actuelle  à  l’augmentation  du  nombre  d’analphabètes,  il 
faut que les responsables…………. 
b­ Pour tirer du développement la partie du développement la plus 
bénéfique pour la santé, il est indispensable………. 
c­  Afin  de  promouvoir  un  progrès  continu  de  la  nutrition  et  de  la 
santé, demandez aux responsables de la communication……… 
d­  Pour  que  l’accroissement  de  la  population  demeure  dans  les 
limites des biens disponibles, il est nécessaire…………
Exercice 3 

­ « pour la protection du Mont­Blanc » ; 
­ « pour qu’un mécanisme de protection se mette en place ». 
Dans ces deux exemples, le but est exprimé au moyen de : 
­ pour + GN (groupe nominal) ; 
­ pour que + GN sujet + verbe au subjonctif. 

II. LEXIQUE 

Activité 1 

­  « serre » :  nom  féminin,  Construction  vitrée,  parfois  chauffée 


artificiellement où l’on  met les plantes à  l’abri pendant  l’hiver, où 
l’on cultive les végétaux délicats. 
­ « gaz à effet de serre » : ce sont des gaz qui absorbent une partie 
des  rayons  solaires  puis  les  redistribuent  dans  l’atmosphère 
terrestre.  L’augmentation  de  leur  concentration  dans  l’atmosphère 
cause le réchauffement climatique. 

Activité 2 

Noms  Verbes 
­ élimination  ­ éliminer 
­ tri  ­ trier 
­ protection  ­ protéger 
­ sauvegarde  ­ sauvegarder 
­ réduction  ­ réduire 
­ lutte  ­ lutter 
­ recours  ­ recourir 
­ prévention  ­ prévenir
Activité 3 

a­ La protection des paysages et la sauvegarde des plantes et des 
animaux sont des actions fondamentales de tout individu. 
b­  La  lutte  contre  la  pauvreté  sous  l’angle  des  droits  de  l’homme 
s’identifie aux combats qui ont été menés contre l’esclavage. 
c­  Une  campagne  de  prévention  des  accidents  de  la  route  a  été 
lancée le  mois dernier sur tout le territoire national. 
d­  La  r éduction  du  nombre  d’analphabètes  est  un  facteur  de 
développement socio­économique. 
e­  Des  plans  d’élimination  des  déchets  seront  présentés  à  la 
prochaine séance de l’assemblée. 

ACTIVITES D’ECRITURE 

Activité 1 
Exemple de production : 
Le  Bisphénol  A  est  une  substance  chimique  utilisée  depuis 
plusieurs  années  dans  la  production  de  certaines  matières 
plastiques. 
Il  entre  ainsi  dans  la  fabrication  d’objets  à  usage  alimentaire 
(biberons,  récipients  pour  aliments,  bouteilles  plastiques, 
revêtement des boîtes de conserves, etc.) ou non alimentaire (pare­ 
chocs, lunettes, CD, etc.) 
Or on a retrouvé des traces de BPA dans les aliments qu ont été en 
contact avec des emballages contenant cette substance. 
L’exposition  au  BPA  peut  provoquer  des  perturbations  se 
traduisant  par  des  risques  graves  pour  les  personnes  (obésité, 
cancer, dysfonctionnement de la thyroïde) ; ces risques augmentent 
pour les enfants en bas âge. 
Pour  éviter  ces  risques  inutiles,  nous  appelons  les  fabricants  de 
produits à usage alimentaire, en particulier les sacs plastiques et les 
bouteilles d’eau, à cesser d’utiliser le BPA dans la composition des 
matières d’œuvre utilisées.
Activité 2 
Exemple de production : 
Les  gaz  à  effet  de  serre  menacent  l’équilibre  écologique  de  notre 
planète en provoquant le réchauffement climatique. 
Malgré ce qu’en pensent certains, il est possible de réduire de 30 % 
la production de ces gaz. 
Vous  devez  contribuer  à  atteindre  cet  objectif  pour  préserver 
l’avenir ; pour cela : 
1. Utilisez un thermos… 
2. Choisissez des fruits et des légumes… 
3. Utilisez pour cuisiner… 
4. Cuisinez toujours… 
5. Eteignez la lumière… 
6. Remplissez au maximum… 
7. Remplacez cinq ampoules… 
8. Prenez une douche… 
9. Evitez de laisser… 
10. Remplacez le papier…
Production écrite 

EVALUATION  DU  PROJ ET 
OUI  NON 
­ j’ai sélectionné un thème 
­  j’ai  sélectionné  des  images  et  des 
photos 
­  j’ai  effectué  des  recherches 
documentaires en rapport avec mon 
thème 
­  j’ai  rassemblé  le  maximum 
d’informations 
­  j’ai  réécrit  en  reformulant  les 
informations essentielles 
­  j’ai  précisé  qui  lance  l’appel  et  à 
qui il s’adresse 
­ j’ai décrit la situation négative qui 
pousse à lancer l’appel 
­  j’ai  employé  l’impératif  et  les 
verbes performatifs 
­ j’ai précisé le but de l’action 
­ j’ai clairement défini  les actions à 
entreprendre 
­  j’ai  présenté  mon  appel  sur  un 
support adéquat pour l’exposition.
UN PEU DE POESIE 

Texte 1 : Supplique d’un enfant à ses enseignants 

1.  Supplique :  demande  par  laquelle  on  sollicite  une  faveur  d’une 
personne plus haut placée que soi. 
2. Les verbes qui se répètent au début des vers : apprendre (8 fois), 
enseigner  (5  fois),  apporter  (4  fois),  réveiller  (3  fois),  accueillir 
(4 fois). 
3.  On  emploie  « nous »  dans  le  texte  parce  que  l’enfant  parle  au 
nom de tous ses camarades. 
4. Il s’agit plutôt d’une exhortation. 
5. 5. Complète le tableau suivant : 

Ce dont l’enfant ne veut plus se  Ce qu’il demande à 
contenter :  l’enseignant : 
que l’enseignant se contente de  lui apprendre à vivre 
lui apporter des connaissances  pleinement 

Texte 2 : Le déserteur 

1. Le personnage a refusé d’aller à la guerre. 
2. Les arguments qu’il donne : 
­ il ne veut pas tuer de pauvres gens ; 
­ son père est mort à la guerre ; 
­ ses frères sont aussi partis pour la guerre ; 
­ ses enfants ont pleuré quand il est parti ; 
­ sa mère est morte de chagrin ; 
­ on lui a pris sa femme quand il était prisonnier 
3. Oui, il a déjà fait la guerre parce qu’il dit qu’il était prisonnier. 
4. Il lance deux appels : 
­ un appel aux gens pour leur demander de refuser de faire 
la guerre ;
­  un  appel  au  Président  pour  lui  dire  d’aller  faire  la  guerre 
lui­même. 
5. Le déserteur est celui qui se s’enfuit de l’armée, soit en temps de 
guerre, soit en temps de paix. 
L’insoumis est celui qui refuse de rejoindre l’armée. 

EVALUATION CERTIFICATIVE 

POUR LES ENFANTS DU MONDE 

I. Compréhension : 

1. Le thème abordé dans ce texte est celui de la violence. 
2. L’objectif visé par les signataires de l’appel est de développer la 
Culture de la Non­violence ». 
3. Leurs arguments : 
­  les  enfants  souffrent  de  la  violence  sous  différentes 
formes ; 
­ il faut changer les choses et rendre l’espoir aux enfants en 
développant l’esprit de la non­violence. 
4. Dans les appels, on trouve généralement l’impératif alors qu’ici 
c’est le présent de l’indicatif qui est employé (« nous adressons »). 
Cela  donne  un  caractère  moins  injonctif  à  l’appel  parce  qu’il  est 
destiné  aux  chefs  d’Etat  et  de  Gouvernement,  qui  sont  des 
personnalités auxquelles on doit  le plus grand respect ; on ne peut 
donc pas leur parler comme à l’opinion publique ou aux citoyens. 

II. Production écrite : 

Tu peux évaluer ta production en utilisant la grille d’évaluation du 
projet.

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