Cours TD de deuxième année CEE

LA PROGRESSION THEMATIQUE

Définition :
La progression thématique d'un texte est l'évolution de la répartition de l'information au sein
d'une production écrite (le texte).
La dynamique d'un texte repose sur deux volets essentiels : d'un côté le thème et d'un autre côté
le rhème (appelé aussi propos).
Thème du latin Thema, provenant lui-même du grec Théma que signifie "ce qui est posé". Il est
aussi défini comme étant : un énoncé réputé connu par les participants à la communication. Rhème,
appelé aussi propos, qui s'oppose au thème dans le sens où il apporte une nouvelle information.
Donc, le thème est ce que je pose dans mon texte, ce dont je peux parler. Ensuite, je dis quelque
chose sur ce que j'ai déjà posé, qui représente l'information nouvelle, l’apport, c'est le Rhème.
On distingue principalement trois types de progression thématique :

1- Progression à thème constant :

C’est le type de progression le plus souvent utilisé en narration. C’est la forme la plus simple et la
plus répandue des progressions thématiques. Dans ce type, toutes les phrases vont avoir le même point
de départ c’est-à-dire elle garde le même sujet tout au long de la progression. Et pour éviter les
répétitions inutiles on aura recours aux substituts.

Exemple : passage extrait des Misérables de V.Hugo

« Jean Val jean sortie de la ville comme s'il s'échappait. Il se mit à marcher (...). Il erra
ainsi toute la matinée (...). Il se sentait une sorte de colère ; il ne savait contre qui. ».

2- Progression linéaire simple:

Dans ce type de progression le terme n'est pas répété dans une phrase, mais il est issu
logiquement de la phrase précédente et peut être souligné par l'emploi des adjectifs démonstratifs ou
possessifs. Il est utilisé dans l'argumentation où chaque propos d'une phrase est repris comme thème de
la suivante.
Par exemple dans ce conte africain intitulé de. Les fourmis noires et les termites rouges, chaque
animal a peur (thème) et provoque un événement (propos) qui fait peur à l'animal suivant:
« Le singe entend les cris, il a peur, il se sauve et fait tomber un gros fruit. Le fruit
tombe sur le dos d'un bœuf qui s'enfuit et fait peur à un troupeau d'éléphants. Les
éléphants se sauvent et écrasent des milliards de millions de fourmis. ».

3- Progression à thème dérivé, éclaté ou en éventail:

Ce type de progression semble un peu plus difficile car les phrases se succèdent en se
construisant sur des thèmes différents. Pourtant, ces thèmes sont bien liés entre eux parce que l'on
appelle l'hyperthème du texte, qui ne peut être apparent ou aussi évident qu'il l’est. Il faut parfois le
déceler dans l'implicite d'un texte. Cette progression est privilégiée dans la description.
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Exemple:
« Deux parties de billard étaient en train de se jouer. Les garçons criaient les points,
les joueurs couraient autour des billards encombrés de spectateurs. Des flots de
fumée de tabac, s’élançant de la bouche de tous et de chacun, les enveloppaient d’un
nuage noir. ».

Rupture de progression (prolongement) :

Cette situation de prolongement où la progression du texte connaît une rupture mérite la
mention car l'auteur se trouve face à une situation où il fait recours à une alternance d'une description à
une narration par exemple.

Donc, on observera un changement de progression en même temps qu'un changement de temps,

comme dans le cas de l'alternance d'un passé simple à l'imparfait.

L'enchaînement de ruptures peut permettre d'accélérer le rythme de la narration.

Par besoin d'alternance d'un procédé à un autre, tel qu'un passage de la description à la narration,
on obtient un type de progression dit Progression complexe.

Exemple de progression thématique à partir d'une même idée :

1. Quand la seconde phrase reprend le thème de la première, cas de progression à thème

constant:
Marine adore Victor. Il lui écrit des chansons d'amour. Quand elle va dans le jardin, il lui chante

2. Quand la seconde phrase reprend pour thème le propos de la première ou une partie de ce
propos, cas de progression linéaire
Marine adore Victor. Celui-ci aime les chansons d'amour. Elles ont d'ailleurs été composées par
Marine. Cette jeune fille est très musicienne.

3. Quand chaque phrase a pour thème une partie du thème de la première phrase, cas de
progression à thème dérivé:
La chanson de Marine à plu à Victor. Le refrain lui rappelait une comptine d'enfance. Le premier
couplet évoquait leur rencontre, le second racontait leur dispute et le dernier soulignait leur
réconciliation.

LE THEME D'UNE PHRASE ET SA CONSTRUCTION:

En général le thème précède le propos tel que dans l'exemple suivant:
 Ils se chantent des chansons d'amour (thème) au fond du jardin (propos).

Mais dans le cas du détachement d'un complément circonstanciel, de la transformation passive,

de la tournure impersonnelle, de la tournure emphatique par : c'est... qui / c'est... que et du détachement
du thème, la structure de la phrase va changer et par conséquent le thème et le propos vont aussi
changer dans la phrase.
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Exemples:
Le détachement d'un complément circonstanciel:
 Au fond du jardin (thème), ils se chantent des chansons d'amour (propos).

La transformation passive:
 Marine (thème) a composé cette chanson d'amour (propos).
 Cette chanson d'amour (thème) a été composée par marine (propos).

La tournure impersonnelle:
 Chanter des chansons d'amour (thème) est interdit (propos).
 Il est interdit (thème) de chanter des chansons d'amour (propos).

La tournure emphatique par c'est ... qui / c'est ...que:

 Marine a chanté (thème) pour Victor (propos).
 C'est pour Victor (thème) que Marine a chanté (propos).

Le détachement de thème:
 Marine a composé une chanson (thème) pour Victor (propos).
 Cette chanson (thème), Marine l’a composé pour Victor (propos).
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Exercice N° 1:

Désignez le type de progression thématique (constant, linéaire, à thème dérivé…) pour chacun
des exemples suivants, tout en justifiant votre réponse:

 La jeune femme marchait dans les allées silencieuses. Elle tenait une ombrelle. Elle sentait la
brise lui caresser la nuque…

 L'église s'élevait au bout du chemin. Son clocher, majestueux, fendait l'air …

 L’enfant regardait avec gourmandise par la vitrine toutes les confiseries qu’il aurait aimé manger.
 Devant, les bonbons se mêlaient en une avalanche de couleurs. Des sucettes était fièrement
plantées sur un support, un peu en arrière, mais dominant pourtant cette masse sucrée et de leur
silhouette élancée. A leurs pieds, les guimauves attendrissaient ce tableau bigarré de leurs coloris
pastel…

 Frédéric lisait les journaux. Un matin il trouva une offre d’emploi. Frédéric alla aussitôt au siège
de la société. Le jeune homme se présenta à l'accueil…

 Dans une pièce, il y avait une table. Sur cette table étaient disposées des fleurs. À côté de ces
fleurs dormait un chat.

 Le vieux monsieur promène son chien. L'animal poursuit un chat. la pauvre bête se réfugie dans
un arbre…

 Monsieur Duval a deux animaux domestiques. Son chien aime le confort de la maison, son chat
préfère les courses à travers la campagne.

 La Lune est une planète du système solaire. C'est un satellite de la Terre, elle provoque les
marées.

 Pour voyager dans le sang, l'oxygène utilise un formidable transporteur: Le globule rouge. Le
globule rouge fixe l'oxygène sur un pigment, l'hémoglobine. Celle-ci transporte aussi le gaz
carbonique.

 Beaucoup de bactéries sont utiles voir nécessaires. Toutefois, les bactéries opportunistes peuvent
devenir dangereuses si elles sont en surnombre ou se trouvent au mauvais endroit. Des bactéries
intestinales dans les voies urinaires peuvent, par exemple, déclencher des cystites qui sont
pathogènes.
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Exercices N°2 :

Repérer dans chacun des énoncés suivants le thème et le propos. Puis, identifiez la progression
thématique dans chaque passage.

 Le volcan explose violemment à plusieurs reprises. Des scories sont d'abord éjectées et
retombent sur la ville. puis la lave dévale la pente détruisant tout sur son passage. Une nuée
ardente peut aussi survenir : Elle est mortelle.

 Le diabète est une maladie chronique. Il doit faire l'objet d'une surveillance médicale rigoureuse.
Cette maladie se complique si un régime strict n'est pas observé.

 La reine pond des œufs qui deviennent des larves ; Nourries par les ouvrières, celles-ci
grossissent et muent en nymphes. Après d'autres métamorphoses, les nymphes deviennent
insectes et se mettent au travail.
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Exercice N°3

Dites à quel type de progression thématique appartient chacune des phrases suivantes :

 Les championnats de France débutent dimanche. Ils ont lieu cette année en Savoie.

 Le kayak est un mot inuit qui signifie bateau du chasseur. Sa carcasse était en bois.

 Les chasseurs portaient une peau de phoque appelée Annuraaq. Sa capuche et ses
poignets étaient étroitement liés.

 Le colibri est aussi appelé oiseau-mouche. Il ne mesure que 5 cm.

 Les flamands roses vivent en Camargue. Leurs longues pattes sont bien pratiques pour se
déplacer dans les marais.

 L'ours est affamé, il attend le soigneur. Celui-ci lui a caché des pots de miel dans les
troncs d'arbre.

 La paille sert à la fois de nourriture et de litière aux poneys. Mais parfois, ils en mangent
un peu trop.

 Les poneys raffolent de l'herbe. A l'état sauvage, ils passent leur journée à brouter.

 Dans certaines forêts vit le loup. Son odorat est bien plus développé que celui du chien.

 Les loups vivent en meute. Seul le couple de dominants se reproduit.

 Les enfants préparent Carnaval. Cette fête est très attendue!

 C'est un homme d'une quarantaine d'années. Il est grand, mince...

 Grâce à son long cou, la girafe attrape les feuilles d'acacia. Elle les arrache avec sa langue.

 Les lions ont de grandes moustaches. Ces longs poils s'appellent les vibrisses.

 Vers les années 1910, on commença à construire en Europe des esquifs en toile. Les
carcasses étaient démontables.
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Types de textes Explicatif/

Critères de Narratif Descriptif Argumentatif Informatif/ injonctif

reconnaissance Expositif/

Situation initiale+ Présentation+

Super thème+ Thèse+ Situation 1 +
Elément perturbateur+ causes+
Structure sous thèmes+ antithèse+ transformations+
péripéties+ expansions conséquences+
prédicatives synthèse situation 2
situation finale conclusion

Pronoms Pronoms implicites

Généralement : je, il Généralement : je, il Je (prise de position) Le nom des choses
personnels (voir temps)

Verbes d’opinion, de Verbes d’action

Verbes Verbes d’action Verbes d’état Verbes neutres
prise de position

Temps du récit+ Infinitif+

Temps utilisés Temps du récit Présent présent
temps du discours impératif

Spatiotemporels/ Logiques/
Connecteurs Spatiaux logiques chronologiques
chronologiques rhétoriques

Emerveiller + Informer
Intention Faire changer d’avis Combler une lacune/informer Faire agir
véhiculer une morale +émerveiller

Abondance Prédominance de Prédominance de

Abondance de verbes+
Lexique utilisé d’adjectifs+ tournures Abondance de mots techniques neutres verbes et de mots
Présence du dialogue impersonnelles spécialisés
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Identification des thèses en présence dans un texte :

On s'assure aujourd'hui par le développement des

techniques de communication qu'une ère nouvelle est née
où l'homme va enfin sortir de son isolement et, dit-on,
triompher des obstacles qui jugulaient sa parole : courrier
électronique, "chat" (prononcez Tchat !) sur Internet,
prolifération des chaînes de télévision, que de moyens
offerts aujourd'hui à notre désir légitime d'ouverture à
l'autre ! Si l'on en croit les nouveaux apôtres de ce nouvel
Évangile, nous n'aurions qu'à nous féliciter de cet
élargissement des frontières ancestrales dans lesquelles
l'humanité croupissait : disparu le village où chacun restait
confiné toute sa vie dans l'ignorance, révolue cette époque
où l'information arrivait à ses destinataires déjà périmée !
Voici les temps nouveaux où des citoyens éclairés vont
exercer leur sollicitude sur les misères du prochain et
participer également à la vie publique.
Ne rêvons pas trop: cette ère nouvelle, si elle bouscule
en effet notre univers, ne réussit guère qu'à substituer une
communication indirecte et désincarnée aux vrais rapports
humains qui, à l'évidence, ne peuvent se passer de la
présence charnelle de l'autre. Car on ne communique
bien qu'avec des mots. Si la plupart des grands médias
s'adressent à nous, c'est dans une masse d'images confuses
Le pronom indéfini On commande un verbe
d'opinion. Il indique nettement la parole de
l'autre dans la proposition incise.
Le conditionnel vous invite à prendre le
discours qui suit avec prudence : il est d'ailleurs
clairement renvoyé à des "nouveaux apôtres"
(notez l'ironie).
Attention au discours indirect libre : ici le
discours cite les arguments adverses (il est
clairement introduit par : qui signale un
discours rapporté.)
Une injonction : on s'adresse à nous en nous
invitant à réfléchir. L'auteur va affirmer sa
thèse (notez aussi l'alinéa).
Une forme sentencieuse : notez le présent de
vérité générale et l'autre valeur de On.
Les termes péjoratifs jugent clairement la thèse
adverse.

et de slogans publicitaires qui ne peuvent que nous guider

Une interrogation oratoire : l'auteur nous invite
à notre insu vers des buts plus ou moins douteux. Et que à y répondre dans un sens qui ne peut être
penser d'une apothéose de la communication qui permet qu'approbateur.
aux gens de dialoguer jusqu'à l'autre bout de la planète
alors qu'ils n'ont pas encore adressé un mot à leur voisin
de palier ?

Comment évaluer l'implication de l'émetteur ? On pourra utilement recenser les modalisateurs et les
évaluatifs :
Les modalisateurs :
l'auteur peut exprimer un
soutien gradué de son énoncé
Les évaluatifs :
l'auteur peut faire part de ses
jugements sur un énoncé qu'il
évalue
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des verbes d'opinion : affirmer, soutenir, douter, prôner, suggérer...
des adverbes : évidemment, sans doute, peut-être, assurément...
des périphrases : il est certain que, il est possible que...
des prétéritions : est-il utile de rappeler que, je ne m'étendrai pas
sur...
le conditionnel, mode essentiel du doute
les guillemets, qui isolent et mettent en doute le discours de
l'adversaire
les question rhétoriques (suggèrent la réponse : "n'est-il pas vrai
que...?")
les formes sentencieuses (maximes, sentences, vérités générales).
les noms ou adjectifs mélioratifs ou péjoratifs
les connotations attachées à certains mots, à certaines sonorités
les antiphrases portent sur ce qui est dit un jugement dont d'autres
indices signalent la fausseté (ironie).
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LES TYPES DE TEXTES :

Le discours s’articule sur différents types de textes à étudier et à analyser que l’étudiant doit
pouvoir repérer, identifier et comprendre pour pouvoir par la suite l’analyser et l’étudier.

Nous présentons ci-dessous les sept types de textes tout en éclairant le mode de fonctionnement
de chacun ainsi que ses principales caractéristiques et quelques exemples de chaque type.

 LE TEXTE NARRATIF

Le texte à dominante narrative sert à raconter une histoire ou des événements imaginaires, réels
ou documentaires.

 Principales caractéristiques

Ce type de texte comprend :

 une narration à la première personne ou à la troisième personne ;

 un narrateur qui conte l’histoire ou le récit, qui y participe ou qui est extérieur à
L’histoire (point de vue interne, externe ou omniscient) ;
 des personnages;
 des événements, des actions, des péripéties situés dans un lieu et dans le temps;
 la présence de repères chronologiques;
 des pronoms.

 Exemples de textes à dominantes narratives :

• récit;
• récit d’aventures;
• récit ou roman fantastique;
• récit autochtone traditionnel;
• discours;
• conte;
• fable;
• roman;
• légende ou mythe;
• nouvelle;
• mémoires;
• récit de vie;
• récit de voyage;
• récit historique;
• etc.
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 LE TEXTE POÉTIQUE

Les textes qui utilisent le langage poétique ou mettent en évidence le choix de mots, d’images
et de sonorités.

Le texte à dominante poétique sert à :

- Exprimer des sentiments et des émotions ;

- Jouer avec la langue ;
- Créer des images.

 Principales caractéristiques :

Ce type de texte peut comprendre :

 la présence de refrains ou de couplets;

 des vers inégaux;
 l’absence de rimes ou de strophes;
 la répétition d’éléments semblables (sons, mots, nombre de syllabes, etc.);
 l’utilisation du rythme, des sonorités ou de la musicalité;
 l’utilisation du sens figuré des mots;
 l’utilisation des mots pour amuser, pour faire rire;
 un nombre fixe et un type fixe de vers (rythme, types de rimes, nombre de syllabes);
 un nombre fixe et un type fixe de strophes.

 Exemples de textes poétiques :

• poème en prose;
• chanson;
• calligramme;
• proverbe;
• vire-langue;
• expression drôle;
• devinette;
• dicton;
• calembour;
• jeu de mots;
• sonnet;
• ode;
• haïku;
• acrostiche;
• ballade;
• etc.
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 LE TEXTE DESCRIPTIF

Les textes qui décrivent des êtres, des choses et des lieux.

Le texte à dominante descriptive sert à :

- donner les caractéristiques d’un être, d’une chose, d’un lieu, d’un personnage, d’un
sentiment ;
- permettre au lecteur ou à l’interlocuteur de visualiser ou d’imaginer ce qui est décrit ;
- créer une atmosphère (dans un texte de types combinés).

 Principales caractéristiques :

Ce type de texte comprend :

• un sujet ou un thème (l’élément principal à caractériser);

• des aspects (les idées principales en catégories, en parties ou en subdivisions);

• des sous-aspects (détails, propriétés, qualités, précisions liés à chaque aspect traité).

 Exemples de textes à dominante descriptive :

• portait;
• guide touristique;
• publicité;
• petite annonce;
• fiche technique;
• dépliant;
• fiche d’info ou de directives;
• documentaire;
• guide touristique ou de voyage;
• ouvrage scientifique;
• itinéraire;
• notes de cours;
• coupe transversale;
• diagramme séquentiel;
• description littéraire (intégrée dans un autre type de texte);
• description à l’intérieur d’un roman;
• etc.
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 LE TEXTE EXPLICATIF

Les textes qui expliquent des idées, un concept, des phénomènes, des événements ou la
manière de fonctionner d’un objet.

Le texte à dominante explicative sert à : expliquer, informer, faire comprendre, renseigner,

enseigner ou instruire, mettre en évidence les causes d’un problème et les solutions possibles,
apporter un certain réalisme, un aspect vraisemblable ou de crédibilité dans une histoire ou un récit.

 Principales caractéristiques :

Ce type de texte peut comprendre :

•un lien de causalité (ex. phénomène/conséquences, cause/conséquences, problème/causes,

problème/solutions);

• des exemples;

• des comparaisons pour souligner les ressemblances et les différences;

• des faits, des chiffres, des données, des statistiques ou des dates;

• des termes techniques ou spécialisés;

• des définitions (accentuées en caractère gras, en italique, etc.);

• des photos, des illustrations et des schémas;

• un énonciateur neutre offrant un point de vue objectif;

• des paragraphes, des titres et des sous-titres;

• une réponse à une question ou à un problème posé de façon explicite ou implicite.

 Exemples de textes de type explicatif :

• reportage;
• compte rendu;
• manuel scolaire;
• encyclopédie;
• article scientifique;
• page Web;
• etc.
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 LE TEXTE ARGUMENTATIF

Les textes qui visent à influencer l’opinion, à convaincre ou à persuader.

Le texte à dominante argumentative sert à : convaincre, persuader, influencer, défendre une

opinion.

 Principales caractéristiques :

Ce type de texte comprend :

• un message, une opinion ou un point de vue;

• la présence d’une thèse;

• des arguments et des contre-arguments;

• des exemples;

• une prise de position engagée ou un point de vue neutre.

 Exemples de textes de type argumentatif :

• affiche de sollicitation ou promotionnelle;
• critique;
• éditorial;
• message publicitaire;
• analyse littéraire;
• discours politique;
• sermon;
• fable;
• éditorial;
• plaidoyer;
• publicité (affiche, à la télé, à la radio);
• critique de films, de livres, d’œuvres d’art;
• dissertation, essai;
• lettre au rédacteur;
• etc.
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 LE TEXTE DIALOGAL (CONVERSATIONNEL)

Les textes qui transmettent des interactions verbales, la fonction de ce type de texte est de :

- transposer à l’écrit des propos entendus;

- échanger et interagir à l’oral;
- faire avancer l’action dans un texte (ex. récit, pièce de théâtre, bande dessinée) et aider à
caractériser les personnages.

 Principales caractéristiques :

Ce type de texte peut comprendre :

• des changements d’interlocuteurs et la prise de parole;

• l’utilisation du non verbal et de la prosodie;

• des pauses, des répétitions, des hésitations, des interjections;

• le discours direct;

• la présence de guillemets, de tirets, des deux points, de bulles;

• l’organisation par actes, scènes ou bulles

 Exemples de textes de type dialogal :

• interaction orale quotidienne;
• échange de questions et de réponses;
• pièce de théâtre;
• bande dessinée;
• saynète;
• improvisations;
• dramatisation;
• interview;
• entretien;
• cercle littéraire;
• film;
• conversation sur le vif ou téléphonique, clavardage, Twitter, etc.;
• blogue et média social;
• jeu de rôle;
• dialogue entre personnages;
• etc.
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 LE TEXTE INJONCTIF

Les textes injonctifs sont des textes qui indiquent comment faire quelque chose ou comment
agir.

La fonction de ce type de texte est de donner des instructions, inciter à agir ou à se comporter
d’une façon précise, ordonner, conseiller, guider et orienter, informer, faire comprendre, enseigner
ou instruire.

 Principales caractéristiques :

Ce type de texte peut comprendre :

• des conseils, des ordres, des comportements, des étapes, des règlements, des instructions, etc.;

• beaucoup de verbes;

• des phrases courtes ou énoncés courts;

• une structure énumérative;

• un message impersonnel.

 Exemples d’un texte explicatif :

• recette;
• mode d’emploi;
• consigne;
• marche à suivre;
• liste d’étapes;
• règles de jeu;
• slogan;
• règlements ou routines de classe;
• invitation;
• plan de travail;
• critères de réalisation d’une tâche;
• itinéraire;
• etc.