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08/01/2023 17:08 Jérusalem — Wikipédia

Jérusalem

Jérusalem (prononcé en français : /ʒe.ʁy.za.lɛm/ ; nom hébreu : ‫ ְי רּוָׁש ַלִי ם‬Yerushaláyim, [dénomination
israélienne officielle] ; nom arabe : ‫ القدس‬al Quds ou ‫ اورشليم‬Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle
Jérusalem
en arabe]) est une ville du Proche-Orient, qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne Sion
et musulmane.

Elle est aujourd'hui de facto la capitale d'Israël, et pour la partie Est la capitale proclamée et revendiquée
2
par l'État de Palestine , la ville abrite également les territoires français enclavés du Domaine national en
Terre sainte.
1 Blason israélien de
La ville s’étend sur 125,1 km2 pour une population de 966 346 habitants en janvier 2022 . La ville, chef- Jérusalem
Drapeau israélien de Jérusalem

lieu du district de Jérusalem, est cosmopolite  : s'y mêlent de nombreuses religions, peuples, groupes
socio-économiques. La vieille ville, d'une superficie assez réduite (moins de 1 km2), est historiquement
composée de quatre quartiers avec : un quartier musulman, un quartier arménien, un quartier chrétien,
et un quartier juif. Ces quartiers sont entourés de remparts dont la partie visible aujourd'hui a été érigée
3
entre 1535 et 1538. Cependant, les recherches menées par Vincent Lemire montrent le caractère
exogène (apportée par les pèlerins et les visiteurs) de cette cartographie tardive (xixe siècle) qui met de
côté la complexité des dynamiques de peuplements des différentes parties de la vieille ville.

La municipalité qui se situe à environ 800 m d'altitude est éloignée de 33 km de la mer Morte, 400 m en
dessous du niveau de la mer.

Étymologie et dénominations
4, 5
Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits « d'exécration » (xxe et
e  siècles av. J.-C., à la période où l'Égypte a vassalisé sous le nom de Rushalimu. La
xix Canaan)
prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes (on trouve aussi
6, 4
Urushalimu ou d'autres variantes ). On peut supposer que le nom de la ville reflète le culte du dieu
6, 4
Shalem ou Shalimu car il était courant alors d'appeler les cités du nom du dieu local . Le nom de
Jérusalem se réfère donc au culte du dieu des Cananéens, Shalem était un dieu populaire dans le
panthéon ouest sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité, et du soleil couchant. Comme la
première syllabe de Jérusalem vient de uru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens du
7, 8, 9
nom primitif est donc « fondée par Shalem », ou « sous la protection de Shalem » .

Une étymologie détaillée était donnée en 1859 par Sander et Trenel : le nom de « Yeru-Shalem » provient
Note 3
de deux racines chaldéennes, YeRu (« ville », « demeure » ) et ShLM, qui ont donné les mots shalom
en hébreu et salaam en arabe. Cette racine trilitère ShLM signifie aujourd'hui «  paix  », mais le sens
10, Note 4 4
initial est celui de la complétude, de l'achèvement , d'où dérive ultérieurement la notion de paix .
11
En 130 après J.-C., l'empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina » ,
(Aelius, nom de famille d'Hadrien  ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il
refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs
jusqu'en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu'en 325 où Constantin lui
redonne son nom.

Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya (‫ )إلياء‬en arabe, ou Bayt al-Maqdis
De haut en bas, de gauche à droite : Mont du
(« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux
Temple, Angle sud-ouest des murs de
désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d'ascension de Mahomet, al-Aqsa, (‫)االقصى‬, où
12, 13 soutènement du Temple de Jérusalem et dôme
se situait auparavant le temple juif, détruit en 70 . de la mosquée Al Aqsa, Tour de David, Mur des
Lamentations, Yad Vashem, Dôme du Rocher,
Histoire Église du Saint-Sépulcre, Sanctuaire du Livre.

Noms
La frise chronologique ci-dessous présente la succession des principales puissances ou dynasties qui ont
administré Jérusalem. Nom hébreu ‫( ְירּוָׁש ַל ִים‬Yerushalayim)
Nom arabe ‫( القدس‬al Quds) ou ‫اورشليم‬
(Ûrshalîm)
Administration
Maire Moshe Lion
Mandat depuis 2018
Démographie
Gentilé Hiérosolymitain
Population 966 346 hab. (2022 1)
Densité 7 725 hab./km2
Géographie
Coordonnées 31° 47′ 00″ nord,
35° 13′ 00″ est
Altitude Min. 570 m
Max. 857 m
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Superficie 12 510 ha = 125,1 km2
Revendications
Israël La ville entière est intégrée
et administrée par
Israël Note 1
Palestine Jérusalem-Est Note 2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Israël

Géographie

Topographie

Jérusalem, couvrant 126  km2, est localisée entre la mer Méditerranée (à 52  km) et la mer Morte (à
22 km), sur l'extrémité d'un plateau calcaire des monts de Judée (dont le mont Sion) à 745 m d’altitude
moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700  à 800  m environ). Le mont Scopus
culmine à 826 m au nord-est et la vallée du Cédron descend sous les 600 m.

Monts
Note 5 Voir sur la carte topographique d'Israël
Le point le plus élevé est le mont Herzl à l'ouest, avec 834 m . Voir sur la carte topographique de
14 Palestine
Les sept collines de Jérusalem sont une région vallonnée des montagnes de Judée, dont les longues
15
extensions se poursuivent vers la plaine côtière à l'ouest et la vallée du Jourdain à l'est . En leur centre,
16
Jérusalem est construite à quelque 700 mètres d'altitude sur cette série de collines : l'Ophel
avec les monts Moriah, Herzl (‫ )הר הרצל‬à l'ouest, des Oliviers (har HaZeitim) s'étendant sur
17
plus de trois kilomètres avec les monts Sion, Scopus (‫ַה ר ַה ּצֹוִפ ים‬, har HaTsofim) au nord-est...
Ces collines lui ont servi de défense naturelle par le passé et ont joué un rôle dans son
développement au cours des siècles. Elles figurent actuellement des sortes de frontières
18
invisibles entre les divers quartiers de Jérusalem .

Vallées Vieille ville : panorama du Mur occidental (Mur des


Lamentations) surmonté du dôme du Rocher et de la
La cité est entourée de toutes parts de plusieurs vallées, parmi lesquelles celles au nord, mosquée al-Aqsa.
proches du plateau, sont moins prononcées que celles situées dans les autres directions. Les
deux principales se trouvent au nord-ouest de la ville actuelle.

À l'est de l'ancien Temple, la vallée de Josaphat descend une partie de la ville pour devenir vallée du Cédron
(nahal Kidron, ‫)נחל קדרון‬ ; elle sépare la Vieille ville du mont des Oliviers. La vallée Beth Zeita part du nord de la
vieille ville actuelle et suit presque en parallèle la vallée du Cédron qu'elle rejoint au pied de l'extrémité nord-est
de l'esplanade du Temple ; on y trouve des piscines (de Bethesda, d'Israël) alimentées par les pluies que charrie la
vallée. À l'ouest, se trouve l'étroite vallée de la Géhenne (Guei Hinnom, ‫ )גיא הנום‬qui débute près de la porte de
19
Jaffa où ici, elle prend parfois le nom de « vallée de Mamilla » , se poursuit vers le sud puis bifurque vers l'est Monnaie sous Hadrien, Judée, 136
pour rejoindre la vallée transversale (débutant vers la porte de Jaffa et allant d'est en ouest) et celle de Kidron. ap. J.-C. Inscription : COL[ONIA]
Note 6
Entre Kidron et Hinnom, et à l'ouest du mont Moriah, la fine vallée transversale du Tyropéon qui a été en AEL[IA] CAPIT[OLINA] COND[ITA]
partie comblée (et en partie par l'actuelle rue King David), commence au nord de la porte de Damas, entre dans la (Fondation de la colonie d'Aelia
Vieille ville et continue sa route pour rencontrer la vallée latérale jusqu'à la Porte des Maghrébins (dite aussi « des Capitolina)
Immondices  »). Ces trois grandes vallées se rejoignent au sud de l'Ophel, notamment au niveau de l'actuelle
piscine de Siloé, pour s'unir en Cédron qui s'élargit et poursuit sa course plus loin au sud-est, vers le désert de
18
Judée et la mer Morte .

Vue de Jérusalem depuis le mont des Oliviers.

Reconstitution 3D de la topographie
de Jérusalem à partir des données
Climat SRTM.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 2/18
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Jérusalem possède un climat méditerranéen et dans une moindre mesure montagnard . Il est marqué par une forte chaleur et une forte aridité en
été. Seuls quelques mois en hiver sont humides, en particulier février, où tombe plus de la moitié des précipitations totales annuelles. La neige
survient une année sur trois, particulièrement en février ; certaines tempêtes ont fait beaucoup de dégâts, notamment en janvier 1992, avec 50 cm de
21
neige, et en 1920, avec 97 cm .

Relevé météorologique de Jérusalem (1881-2007)


Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année

Température minimale moyenne (°C) 6,4 6,4 8,4 12,6 15,7 17,8 19,4 19,5 18,6 16,6 12,3 8,4 13,5

Température moyenne (°C) 9,1 9,5 11,9 17,1 20,5 22,7 24,2 24,5 23,4 20,7 15,6 11,2 17,5

Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,6 15,4 21,5 25,3 27,6 29 29,4 28,2 24,7 18,8 14 21,5

Record de froid (°C) −6,7 −2,4 −0,3 0,8 7,6 11 14,6 15,5 13,2 9,8 1,8 0,2 −6,7

Record de chaleur (°C) 23,4 25,3 27,6 35,3 37,2 36,8 40,6 44,4 37,8 33,8 29,4 26 44,4

Précipitations (mm) 133,2 118,3 92,7 24,5 3,2 0 0 0 0,3 15,4 60,8 105,7 554,1

Nombre de jours avec précipitations 12,9 11,7 9,6 4,4 1,3 0 0 0 0,3 3,6 7,3 10,9 62
22, 23
Source : Israel Meteorological Service

Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

27,6 29 29,4 28,2


25,3 24,7
21,5
18,8
15,4 14
11,8 12,6 19,4 19,5 18,6
15,7 17,8 16,6
12,6 12,3
6,4 6,4 8,4 8,4

133,2118,392,7 24,5 3,2 0 0 0 0,3 15,4 60,8 105,7

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Urbanisme

Démographie
On appelle Hiérosolymitains les habitants de Jérusalem.

En 1947, il y avait 205 000 habitants dont 100 000 Juifs (49 %) et 105 000 Arabes et autres (51 %) dans le territoire
25
incluant Jérusalem et les villes et villages proches dont Ein Kerem, Abu Dis, Bethléem et Shuafat . En 1967, il y
avait 263 307 habitants dont 195 700 Juifs (74 %) et 54 963 Arabes (21 %). En 2004, on comptait 706 000 habitants
dont 458  000  Juifs (65  %) (dont 200  000 à l’est) et 225  000  Arabes (32  %). En 2019, 60,3  % des habitants de
24
Jérusalem étaient juifs, 36,8 % musulmans et 1,4 % chrétiens .

En 2005, le taux de fécondité des populations juives et arabes de Jérusalem est identique pour la première fois avec
3,9  enfants par femme — conséquence de la baisse significative de la natalité arabe enregistrée depuis quelques
26
années . Depuis cette date, la fécondité des populations juives (4,5 enfants par femme en 2018) a même largement
dépassé celle des populations musulmanes (3,2 enfants par femme en 2018).
Religions à Jérusalem en
24
Un autre aspect démographique est le déficit migratoire de la ville, puisque chaque année, les habitants quittant la 2019
ville sont de 6  000 ou 7  000 plus nombreux que ceux qui viennent s'y installer. La majorité part habiter dans la
proche banlieue de Jérusalem où les coûts du logement sont nettement inférieurs. Juifs (60,3 %)
Musulmans (36,8 %)

La ville dite « trois fois sainte » Chrétiens ou autres (2,9 %)

La ville de Jérusalem est considérée comme «  trois fois sainte  » car elle contient les lieux les plus sacrés des
religions juive et chrétienne et le troisième lieu saint de l'islam. Au total, on dénombre 56 lieux saints (et une
27
centaine d'autres de moindre importance) majoritairement placés à Jérusalem-Est . Parmi les lieux saints les
plus notables :

le Kotel (‫( )כותל‬pour les Juifs), Mur occidental, ou Mur des Lamentations (pour les chrétiens), vestige du
Temple d'Hérode ;
l'église du Saint-Sépulcre où est situé le tombeau du Christ, selon la tradition chrétienne ;
Note 7
le Mont du Temple car c'était le site du Temple de Jérusalem, aussi appelé l'Esplanade des Vue sur la vieille ville depuis
Note 8
Mosquées (Haram al-Sharif) où est située la mosquée al-Aqsa.
l'hospice autrichien sur la Via
Dolorosa.
Jérusalem est donc un site privilégié :

Pour les Juifs


28
Depuis plus de 3 000 ans car Jérusalem est considérée à la fois comme un lieu important des pérégrinations bibliques des patriarches hébreux, la
capitale du roi David et plus tard du royaume juif hasmonéen. Jérusalem est mentionnée 660 fois dans la Bible hébraïque et son synonyme Sion y
apparaît 158 fois.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 3/18
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Après les deux destructions du Temple de Jérusalem (587 av. J.-C.  ; 70
apr. J.-C.) et les dispersions du peuple juif qui ont suivi, le judaïsme a toujours
évoqué un retour à Jérusalem, ancienne capitale du royaume d'Israël de
David. Le premier exil babylonien avait déjà entraîné un premier retour des
Juifs sur la Terre promise pour reconstruire le Temple. L'identité juive, elle,
est restée constamment et intimement liée à Jérusalem, la « fille de Sion », à
Demi-shekel d'argent, Judée, v. 68- travers l'héritage biblique et historique qui a continué à être transmis et
9 ap. J.-C. Inscription : « Jérusalem- enseigné de génération en génération depuis le second exil dit « de Rome » du
la-Sainte ». Peuple juif. Rue du Kotel dans le Quartier juif de
la vieille ville de Jérusalem.
C'est la ville où le culte religieux était rendu à l'époque des deux Temples et où
demeure le Kotel dit Mur des Lamentations, vestige du Temple d'Hérode et lieu de prière adossé au Mont du
Note 7 Note 8
Temple ou Esplanade des Mosquées . C'est à Jérusalem que, selon leurs textes saints, les Juifs
attendent l'arrivée du Messie. C'est aussi un lieu de pèlerinage religieux au cours des trois fêtes de pèlerinage
(Pâques, Pentecôte, Tabernacles). Ainsi, tous les ans durant la fête de Pessa'h (Pâque juive), les mots «  L’an
prochain à Jérusalem » viennent clôturer chaque cérémonie. Après chaque repas, la prière du Birkat hamazone
Note 9
(bénédiction pour la nourriture) cite Jérusalem . Et partout dans le monde, la prière quotidienne
traditionnelle du Juif pieux est toujours adressée en se tournant vers Jérusalem et bénit la construction de cette
ville, tout en appelant au retour des exilés. «  Puisse nos yeux voir votre retour dans la miséricorde à Sion  »,
Amida.
Le Kotel, dit Mur des Lamentations,
« Pour l’amour de Sion, je ne garderai pas le silence, pour Jérusalem je n’aurai point de repos », Is. 62:1. vestige du grand Temple de
Jérusalem.

Pour les chrétiens

Depuis le ier  siècle et les récits de la vie de Jésus de Nazareth, telle que décrite dans les Évangiles, depuis sa
montée au Temple de Jérusalem jusqu'à sa crucifixion et sa résurrection, selon le dogme chrétien, Jérusalem est
le théâtre de la Passion du Christ. Consécutivement, on y trouve le Cénacle, la via Dolorosa ou le jardin de
Note 10
Gethsémani au pied du Mont des Oliviers où figure l'église de l'Ascension , lieux de pèlerinage. On y vénère
aussi des souvenirs de Marie de Nazareth, de saints Étienne et Jacques qui y furent martyrisés, etc. Sainte Hélène,
mère de l'empereur Constantin, et les empereurs byzantins y érigèrent des sanctuaires somptueux sur les lieux
saints dont le Saint Sépulcre.

Ce lien entre les chrétiens et Jérusalem a également été entretenu par les croisades successives en Terre sainte au
Moyen Âge. Jérusalem fut alors la capitale du Royaume latin de Jérusalem de 1099 à 1187. Elle est l'un des
patriarcats historiques (avec Rome, Antioche, Alexandrie, Constantinople).
L'entrée à Jérusalem (de Jésus-
C'est aussi à Jérusalem, à l'endroit où il était monté au ciel, que les chrétiens attendent le retour du Christ, le jour
Christ). Icône ukrainienne, vers
du Jugement dernier.
1570.

Pour les musulmans

Pour les musulmans, la sainteté de la ville provient de toutes les raisons


précédemment citées et surtout à partir du xiie  siècle, du fait que selon la
tradition, le prophète de l'islam Mahomet y aurait effectué son voyage
nocturne (Isra) en 620 ap. J.-C.

Le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville de Jérusalem mais


Note 11
les traditions l'associent à quelques passages du texte coranique . Le
premier est le récit de la montée au ciel de Mahomet (al Mi'raj : l'ascension), Le dôme du Rocher surmonté de sa
Haram al Sharif, Esplanade des coupole.
accompagné par l'ange Gabriel, à l'emplacement de la «  Mosquée la plus
mosquées, troisième lieu saint de
lointaine  ». C'est en référence à ce récit que la mosquée de Jérusalem sur
l'islam, avec le Dôme du Rocher au Note 7, Note 8
l'Esplanade des Mosquées (al-Ḥaram aš-Šarīf, « Noble
centre et la mosquée al-Aqsa à
droite.
Sanctuaire ») a été appelée « al-Aqsa », ce qui veut dire « le plus éloigné », et
Note 12
identifiée comme telle au VIIe ou au viiie siècle . Absent donc du Coran,
le nom de Jérusalem comme lieu du Voyage nocturne de Mahomet est, par
29 30
contre, parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq , rédigé 120 à 150 ans après l'Hégire (viiie siècle). Pour
François Déroche, «  une analyse récente fait cependant valoir que, d'après des traditions anciennes, ce voyage
nocturne aurait été en direction du ciel  ; c'est ultérieurement que l’exégèse classique aurait proposé de
comprendre al-masjid al-Aqsâ comme le mont du Temple et fait de ce dernier le point de départ de l'ascension de
31
Mahomet » .
32 La mosquée al-Aqsa.
De même, selon les traditions musulmanes, les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem - choix
33
communément « interprété comme une tentative en vue de convertir les Juifs de Médine et des environs »  ; la
34
direction de la Ka'ba de La Mecque est établie par Mahomet plus tard, en 624 . Si le texte coranique mentionne
31
un changement de qibla, il ne cite pas la ville de Jérusalem . Enfin, s'appuyant sur des traditions juives et chrétiennes, l'islam reconnait dans
31
l'expression « l'endroit proche », le lieu du Jugement dernier, à Jérusalem .

L'islamologue Pierre Lory indique que «  la sacralité de Jérusalem était déjà présente aux premiers siècles de l’Hégire, comme en témoignent les
35
mosquées omeyyades. Mais son poids s’est accru à partir des xie et xiie, et s’est encore accentué à l’ère moderne » . Pour les musulmans, Jérusalem
se voit reconnaître les critères du lieu saint islamique  : «  nombril de la terre, haut lieu, sanctuaire privilégié  ». Ces trois qualités lui étaient déjà
appliquées par la tradition juive, et dès le début de l'islam, des Juifs convertis à la religion musulmane, tels Ka‘b al-Ạhbār et Wahb b. Munabbih,
33
« introduisent dans le corpus primitif, des éléments midrashiques les attribuant à cette ville » . Quant à la notion de « mémorial prophétique », elle
s'inscrit dans la tradition islamique (Jérusalem est la cité des prophètes (nabî) David (‫داوود‬, Dāwūd) et Salomon (‫ُسَلْيمان‬, Sulaymān), comme le Coran
les décrit), et dans le fait qu'« elle a servi de point de départ pour le mi‘rāj, l'Ascension de Mahomet au ciel » ; ainsi, elle a eu un rôle fondamental
33
dans la piété populaire et mystique .
36
L'islam a déclaré Jérusalem comme étant sa troisième ville sainte, mais son statut pour l'islam « connut des hauts et des bas. » . Si les hadiths et les
Note 13, 35 Note 14
traditions musulmanes lui reconnaissent une place importante , elle est très fortement critiquée dès les premiers siècles de l'islam . La
dimension religieuse de Jérusalem se développe principalement à partir de 1144 et de l'apparition du religieux dans le discours politique de Zengi
36
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 4/18
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dans sa lutte contre les royaumes francs  ; les mots masjid Al-Aqsa (« la Mosquée la plus lointaine »), issus du Coran, ne figureront sur cette même
37
mosquée qu'au xie siècle .

Ce changement de rapport à Jérusalem s'observe par les critiques s'élevant du monde musulman contre le démantèlement des fortifications de
Jérusalem en 1219 et la cession de la ville à Frédéric II en 1229, alors que la conquête de la ville par les croisés de la Première croisade, au XIe siècle,
Note 15, 36
n'avait pas créé de telles réactions . « Cette faiblesse [de la sainteté de Jérusalem] aurait tenu tout d'abord au fait qu'une bonne partie des
Note 16, 38
docteurs de la Loi s'opposait à la place d'honneur que les mystiques musulmans voulaient accorder à la ville » .

Administration et politique
La ville tient également une place importante dans les sentiments nationaux israélien et palestinien. L’État
d’Israël a fait de Jérusalem-Ouest sa capitale en 1949 (la Jordanie occupant le reste de la ville) puis a fait de
Jérusalem « réunifiée » sa capitale après la conquête de la ville en 1967. Bien que de manière générale, ce soit le
pouvoir exécutif d'un pays qui choisisse sa propre capitale où siègent ses institutions fondamentales, la grande
majorité des pays du monde ont depuis retiré leur ambassade de la ville, contestant à Israël ce choix de 1967. Pour
la communauté internationale, Jérusalem-Est est considérée comme « occupée ».

Jérusalem a été proclamée « capitale éternelle » d'Israël en 1980 puis capitale de la Palestine en 1988, bien que
l'autorité palestinienne n'y siège pas. Selon la communauté internationale, le statut de la ville doit faire l'objet de
négociations entre Israéliens et Palestiniens. Charles-Théodore Frère, Jérusalem
et ses environs, 1837.

Limites administratives

La municipalité israélienne administrait 38  km2 de la ville avant la guerre des Six Jours. La municipalité
jordanienne ne couvrait que les 6 km2 dont la Vieille ville. Le conseil des ministres israélien du 26 juin 1967 étend
le territoire municipal à 71 km2 incluant des terres en bordure des villes d'Al-Bireh, Ramallah et Bethléem. Après
la loi de Jérusalem de 1980, un amendement du 27 novembre 2000 fixe définitivement les limites de la
39 40
municipalité dont la surface est en 2016 de 125 km2 .

Question du statut de Jérusalem Juifs évacués de la vieille ville par


l'armée anglaise en 1936.
Le statut de la ville, intégralement sous administration civile israélienne depuis la guerre des Six Jours, est
contesté. La « ligne verte » séparait auparavant Jérusalem-Ouest (Israël) et Jérusalem-Est (territoire occupé par
la Jordanie) depuis les accords d'armistice israélo-arabes de 1949. Ces accords indiquent explicitement que la
ligne d'armistice ne préjuge pas des revendications territoriales ultérieures. En particulier l'accord israélo-
jordanien stipule dans son article VI.9 : « Ces lignes de démarcation sont agréées par les parties sans préjudice
d'accords ultérieurs ou d'accords frontaliers ultérieurs ou de revendication ultérieures des parties ». La tentative
de confirmation de ces lignes d'armistice en frontières a échoué à la conférence de Lausanne de 1949 (27 avril-
41
12 septembre). Elle avait été convoquée par la commission de conciliation des Nations unies . Finalement les
accords d'armistice n'ont pas été enregistrés par les Nations unies qui ont néanmoins contribué à leur
surveillance. Ils ont fait l'objet d'une garantie par les membres occidentaux du Conseil de sécurité des Nations
unies (États-Unis, France, Royaume-Uni). C'est la déclaration tripartite du 29 mai 1950. Entre-temps, la Chambre
des députés jordanienne et la Chambre des notables a voté le 24 avril 1950 l'annexion de Jérusalem-Est et de la
Cisjordanie. La loi fondamentale israélienne du 30 juillet 1980 déclare que « Jérusalem unifiée [est la] capitale
42
éternelle et indivisible d’Israël  » . La résolution 476 et la résolution 478 du Conseil de sécurité de l'ONU
estiment que le vote du Parlement israélien constitue « une violation du droit international » et appelle les « États
42
qui ont établi des missions diplomatiques à Jérusalem de retirer ces missions de la Ville sainte  » . Elles
réaffirment que « l'acquisition de territoire par la force est inadmissible », qu'il doit être mis fin à l'occupation de
Jérusalem et que « les dispositions législatives et administratives prises par Israël… n'ont aucune validité en droit
et constituent une violation flagrante de la convention de Genève… ». Le Conseil de sécurité mentionne dans ses
attendus la ville sainte de Jérusalem, en effet, la délimitation de la vieille ville est la seule internationalement
établie. Extension des limites municipales
de Jérusalem.
Le 31 juillet 1988, le roi Hussein déclare à la télévision que la Jordanie abandonne ses revendications de
43
souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est à l'Organisation de libération de la Palestine . Pour autant,
cette déclaration n'a pas de valeur en droit international. Le 26 octobre 1994 le Traité de paix israélo-jordanien est
signé. Les frontières internationales entre Israël et la Jordanie sont fixées. Mais, le statut des territoires « …sous
44
contrôle militaire israélien depuis 1967 », c'est-à-dire notamment Jérusalem-Est, est réservé . Il est néanmoins
précisé que « le rôle spécial » du royaume de Jordanie sur les lieux de pèlerinage musulmans de Jérusalem est
reconnu. Une priorité sera accordée à ce rôle historique lors des négociations sur le futur statut permanent de la
45 46
ville , ceci conformément à la Déclaration de Washington du 25 juillet 1994 . En 2000, l'Autorité palestinienne
vote une loi établissant Jérusalem capitale d'un futur État, cette loi est ratifiée en 2002. Pour les parties en
présence, le statut de Jérusalem reste une question clé de la résolution du conflit israélo-palestinien. En décembre
2003, l'Initiative de Genève, plan de paix alternatif établi par les anciens partenaires des négociations de Taba, Vue générale avec le dôme du
prévoit, dans le cadre d'un règlement global du conflit israélo-palestinien, le partage de la souveraineté sur Rocher sur l'esplanade des
Jérusalem qui serait la capitale des deux États, les quartiers arabes et l'esplanade des Mosquées étant sous Mosquées (Haram al Sharif), ou
souveraineté palestinienne. mont du Temple.

La question de la légitimité de chacune des deux parties sur Jérusalem entraîne également des débats d'ordre
archéologique. Les Israéliens ont entamé depuis 1967 des recherches pour tenter d'apporter des preuves du Temple de Jérusalem. Palestiniens et
Israéliens s'accusent réciproquement de mener des travaux, les uns pour détruire des preuves archéologiques de cette existence, les autres pour
fragiliser les fondations des mosquées de la vieille ville. D'après les experts israéliens, les fondations des mosquées ont été fragilisées par plusieurs
tremblements de terre au cours des derniers siècles. La discussion sur l'utilisation des expressions mont du Temple/esplanade des Mosquées (Haram
Note 8
al Sharif) est significative par rapport aux soucis des deux parties de gagner la bataille de la légitimité sur Jérusalem.

Position d'Israël

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 5/18
08/01/2023 17:08 Jérusalem — Wikipédia
Après la déclaration d'indépendance de l'État d'Israël en 1948 et la guerre qui s'ensuivit, la ville se retrouve divisée entre une partie occidentale
annexée par Israël et une partie orientale (comprenant toute la vieille ville) annexée par la Jordanie, séparées par un no man's land. En 1949,
Jérusalem-Ouest est proclamée capitale d'Israël.

En 1967, lors de la guerre des Six Jours, Tsahal conquiert Jérusalem-Est et Israël déclare Jérusalem réunifiée, sa capitale éternelle et indivisible.
47, 48
Toutefois, en 1996, aucun État n'a reconnu cette annexion et aucun n'y a encore d'ambassade car le droit international a jugé nulle et non avenue
cette modification du statut de la ville. Israël a confirmé la gestion de l'esplanade reste depuis lors sous la juridiction d'un organisme musulman, le
Waqf.
42
En 1980, dans une des lois fondamentales d'Israël, la Knesset déclare Jérusalem capitale éternelle et indivisible  : c'est la Loi de Jérusalem . Les
différents pouvoirs israéliens, législatif, exécutif, judiciaire et administratif, sont regroupés à Jérusalem.

En 2000 au sommet de Camp David II, Ehud Barak propose de donner la souveraineté palestinienne sur certains quartiers de Jérusalem comme
49
Abou Dis (où se situe l'université al-Qods) ainsi qu'une gestion autonome des quartiers palestiniens. L'échec de ce sommet met fin à ces
négociations. En 2005, la question du statut et de l'éventuel partage de Jérusalem reste au cœur du futur processus de paix mais aucune tentative de
négociations n'a plus été entamée sur ce point depuis le sommet de Taba.

Position de l'OLP et de l'autorité palestinienne

Dès le début du Mandat britannique et tout au long de leur combat nationaliste, les Palestiniens ont revendiqué le contrôle de l'ensemble de la
Palestine, avec Jérusalem pour capitale mais sans pouvoir concrétiser ses revendications.
50, 51
Lors de la proclamation d'un État palestinien par l'OLP en 1988, Jérusalem est choisie comme capitale . L'OLP de Yasser Arafat s'est souvent
positionnée dans le sens de ces revendications refusant d'avoir une autre capitale que Jérusalem. L'OLP possédait à Jérusalem un siège officieux, la
«  Maison d'Orient  », dirigée par Fayçal Husseini  ; en 2001, cette institution a été fermée de force. Jérusalem est par ailleurs la ville d'origine de
réfugiés palestiniens qui souhaitent revenir y vivre. La question du statut final de la ville est ainsi intimement liée à la question des réfugiés
palestiniens.

Position du Saint-Siège

Le Saint-Siège n'accepte pas l'annexion de Jérusalem par Israël. Il préconise « un statut spécial, internationalement garanti et déclare moralement et
52
juridiquement inacceptable toute décision et action unilatérale qui modifie son caractère spécifique et son statut » .

Position de l'ONU

La position de l'ONU concernant Jérusalem est liée à la Résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations unies (le plan de partage de la Palestine)
ainsi qu'aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité qui en découlent.

Le Conseil de sécurité, dans ses résolutions 476 et 478, déclare que la loi israélienne établissant Jérusalem capitale éternelle et indivisible est nulle et
non avenue, et constitue une violation du droit international. La résolution invite les États membres à retirer leur mission diplomatique de la ville.

Dans sa dixième session extraordinaire réunie en urgence le 21 décembre 2017 après la décision du président américain Donald Trump de déplacer
l'ambassade américaine à Jérusalem, l'Assemblée générale des Nations unies a demandé aux États de s'abstenir d'établir leur ambassade à Jérusalem
et déclaré nulle et non avenue toute décision contraire. Malgré les pressions des États-Unis, la résolution a été largement adoptée par 128 voix pour,
53, 54
9 voix contre et 35 abstentions .

Première proposition de l'ONU

À l'expiration du mandat britannique, le plan de partage de la Palestine de novembre 1947 prévoyait que Jérusalem et Bethléem deviennent un
42
corpus separatum sous contrôle international et indépendant de ce qui devait devenir un État arabe et un État juif . Cette séparation devait ainsi
garantir à tous les cultes le libre accès à tous les lieux saints en sécurité. Le Comité spécial sur la Palestine avait prévu qu'après un délai de dix ans de
corpus separatum, le statut définitif de Jérusalem serait fixé par la population consultée par référendum.

Historique des résolutions

Les résolutions suivantes ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies. Elles concernent Jérusalem de manière tacite (résolution 252)
ou explicite pour toutes les résolutions ultérieures :
55
1968 : résolution 252
56 57
1969 : résolutions 267 et 271
58
1971 : résolution 298
59 60 61
1980 : résolutions 465 , 476 et 478
62
1996 : résolution 1073

Positions internationales

Dans le passé, avant 1973, certains pays africains, y compris l'Éthiopie et la Côte d'Ivoire, avaient des ambassades à Jérusalem. En 1973,
63
après la guerre du Kippour, de nombreux pays africains décident de rompre leurs relations diplomatiques avec Israël .
Avant la résolution 478 votée en 1980, 13 pays avaient une ambassade à Jérusalem : la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, la
République dominicaine, l'Équateur, le Salvador, le Guatemala, Haïti, les Pays-Bas, le Panama, l'Uruguay, le Venezuela. Suivant les termes de
cette résolution, les 13 ambassades ont été déplacées à Tel Aviv. Les ambassades du Costa Rica et du Salvador ont de nouveau été
64 65
déplacées à Jérusalem en 1984, jusqu'en 2006 où ces deux États décident de transférer de nouveau leurs ambassades à Tel Aviv . Des
consulats étrangers, comme le consulat général de Grèce, le consulat français, ainsi que ceux du Royaume-Uni et des États-Unis, situés à
Jérusalem, ont pour attribution les Territoires palestiniens occupés, dont Jérusalem-Est. Les ambassades de la Bolivie et du Paraguay sont
quant à elles dans la banlieue de Jérusalem, à Mevasseret Tsion. Les Pays-Bas ont un bureau à Jérusalem qui traite presque exclusivement
des affaires concernant les Israéliens [réf. nécessaire].
66
Le Congrès des États-Unis a voté le 8 novembre 1995 le Jerusalem Embassy Act qui reconnaît Jérusalem comme capitale de l'État d'Israël ,
66 67, 68
demande que la ville demeure indivise et prévoie des fonds pour y déplacer l'ambassade américaine avant le 31 mai 1999 . Cependant
le déménagement de l'ambassade a été reporté par la signature de dérogation tous les six mois, jusqu'au 6 décembre 2017, quand le président
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 6/18
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Donald Trump, revendiquant une nouvelle approche sur le conflit israélo-palestinien, officialise
internationalement la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale, et donne des
69, 70
instructions pour y transférer l'ambassade .

La décision de Donald Trump tranchait sur la politique de la Maison-Blanche de Barack Obama dont le
porte-parole, par exemple, à l'occasion de l'éloge mortuaire de Shimon Peres, corrigeait l'expression
71
« Jerusalem, Israel » en supprimant le mot « Israel » . La décision de Trump a été condamnée par des
alliés de Washington et par l'Assemblée générale des Nations Unies. Le roi saoudien a déclaré qu'elle Votes à l'Assemblée générale de
72
risque de provoquer « la colère des Musulmans » , trois jours après que son fils a proposé à Mahmoud l'ONU le 21-12-2017.
73
Abbas de renoncer à Jérusalem-Est comme capitale . En vert: États condamnant la
74
Les États-Unis inaugurent officiellement leur ambassade à Jérusalem le 14 mai 2018 , suivis par le décision américaine ; en rouge :
75 76
Guatemala le 16 mai et le Paraguay le 21 mai . Toutefois, le Paraguay annule cette orientation trois approuvant ; en bleu : s'abstenant ;
77
mois plus tard sur décision de son nouveau président, Mario Abdo . en gris : absents ou non membres.

Le Royaume-Uni considère que le statut de Jérusalem doit être défini par des négociations entre les parties
israélienne et palestinienne. Ce pays reconnaît le contrôle de fait d'Israël sur la partie occidentale de la ville mais considère Jérusalem-Est
comme territoire occupé et ne reconnaît aucune souveraineté sur la ville [réf. nécessaire].
Dans une déclaration au Figaro publiée le 30 novembre 2009, le ministre français des Affaires étrangères d'alors, Bernard Kouchner, déclare :
78
« Pour nous, Jérusalem doit être, à la fois la capitale de l'État d'Israël et du futur État palestinien » .
Le 8 décembre 2009, l’Union européenne appelle Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États hébreu et palestinien.
79
Les Vingt-Sept assurent qu’ils « ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié » au statut d’avant 1967 .
Le 15 décembre 2018, l'Australie décide de reconnaître Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël, mais sans procéder au transfert de son
ambassade installée à Tel-Aviv. Le Premier ministre Scott Morrison conditionne le transfert de l’ambassade à la conclusion d’un improbable
77
accord de paix et annonce projeter de n'ouvrir à Jérusalem qu'un bureau chargé de la défense et du commerce . Le 18 octobre 2022, la
80
ministre des Affaires étrangères, Penny Wong, annonce le retrait de la décision du précédent gouvernement .

Question démographique

Statistiques

En 1967, les autorités israéliennes recensent 66  000  Palestiniens résidents dans le territoire annexé par Israël,
dont 44  000 de Jérusalem-Est, occupée par la Jordanie. Aucun Juif ne vivait à Jérusalem-Est, du fait de
81
l'expulsion en 1948 par l'armée jordanienne . L'ONU a critiqué Israël dans plusieurs résolutions et considère que
des mesures administratives ou législatives altérant la composition démographique de la ville n'a aucune
82
validité .
Comparaison entre les zones de
Miron Benvisti, politologue israélien et ancien adjoint à la mairie de Jérusalem, qui a longtemps écrit dans le population juive et arabe de
journal «  Haaretz  », remarque qu'il n'y a pas de statistiques officielles et considère que la proportion « Jérusalem réunifié » en 1967 et
83
démographique n'a pas changé . L'ancien secrétaire général du Congrès juif mondial (CJM) et analyste du en 1997.
Moyen-Orient, Dan Diker (en), critique le concept de judaïsation, entre autres, car Jérusalem était à majorité juive
jusqu'à l'occupation jordanienne. Selon Diker, la population arabe de la ville passe de 26,6 % en 1967 à 31,7 % en
84
2000 et le nombre de constructions dans les quartiers arabes est plus important que dans les quartiers juifs .

Politique et territoires démographiques

Il existe un débat quant à la volonté politique qu'aurait Israël de modifier l'écart démographique à l’est, peuplé essentiellement par les Palestiniens en
1967. Outre des raisons juridiques, il s'agit toujours de mettre en avant une quête de reconnaissance internationale [réf. nécessaire].

En 1980, Israël passe la loi de Jérusalem proclamant Jérusalem une et indivisible et avec des frontières
municipales étendues. En 21 juin 1998, la Knesset approuve un plan proposé par Benjamin Netanyahou sous le
nom de « Grand Jérusalem », bien que le 13 juillet 1998, les Nations unies ont demandé à Israël de renoncer à ce
plan [réf.  nécessaire]. Le politologue Frédéric Encel le comprend comme une façon de «  détruire l’influence
palestinienne en modifiant l’équilibre géographique de la ville  » [réf.  nécessaire]. Il faut ajouter à cela les colonies
juives relativement proches de la ville : au nord (Giv'at Ze'ev), au sud (Goush Etzion) et à 7 km à l’est (Ma'aleh
Adumim), ce qui augmente le nombre de Juifs dans la région aux alentours de Jérusalem, d'un périmètre de
440 km2 [réf. nécessaire].

Les limites municipales de la ville ne reposent pas totalement sur des territoires accordés par le droit Jérusalem-Est.
international à l’État d’Israël et la construction de la barrière de séparation impose de fait des frontières non
reconnues à l’est de Jérusalem. Les quartiers arabes seraient selon certains [Qui  ?], victime d'une politique
d'encerclement par les limites municipales de 1967. Jérusalem-Est faisait 38  km2 en 1967, sous l'occupation
jordanienne. Et par l'effet de cette limite de municipalité, 108 km2 par la construction de quartiers juifs. Cet état
85
de fait est accentué par le tracé du projet de barrière de séparation qui pourrait encercler Maale Adoumim à
11 km à l'est de Jérusalem. La barrière est destinée, selon Israël, principalement à réduire le nombre d'attentats
terroristes palestiniens. Selon l'ONG palestinienne LAW (affilée à la Commission internationale de juristes)  :
« Israël continue à appliquer des mesures arbitraires et incompatibles avec le droit international pour chasser les
Palestiniens de Jérusalem et les remplacer par des Juifs, de façon à cimenter son autorité sur la ville. Cette
politique revêt des formes diverses  : confiscation des cartes d'identité, retrait des permis de résidence, système
fiscal injuste, refus du permis de construire. La politique de permis de construire, que le Conseil économique et Mur de séparation à Jérusalem-Est,
social des Nations unies et Amnesty International jugent discriminatoire envers les Palestiniens, et la destruction vu depuis la Vieille Ville. Haut de
86, 87 86
de maisons appartenant à des Palestiniens affectent également la population arabe de Jérusalem-Est . » . huit mètres, il isole Jérusalem de la
Cisjordanie.
Économie
88
Historiquement, l'économie de Jérusalem était centrée principalement sur les pèlerinages religieux et maintenant plus généralement sur le
Note 17, 89
tourisme, et les entreprises publiques de l'État d'Israël . Depuis la création de l’État d’Israël, le gouvernement est demeuré un acteur majeur
dans l'économie de la ville. Il ne génère pas seulement un grand nombre d'emplois mais œuvre à offrir les conditions propices à la création
90
d'entreprises .

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Bien que Tel Aviv reste le centre financier d'Israël, un nombre grandissant de sociétés high tech quittent Tel Aviv pour
Jérusalem. La zone industrielle Har Hatzvin située au nord de la ville accueille plusieurs grandes sociétés comme Intel,
91
Teva Pharmaceutical, et ECI Telecom .

Parmi les principales industries de Jérusalem, citons les fabriques de chaussures, le textile, l'industrie pharmaceutique,
les produits de métaux, et les articles imprimés. Les usines sont situées surtout dans la zone industrielle d'Atarot au
89
nord, le long de la route de Ramallah .

Art et culture Shekel de Jérusalem avec


calice à l'avers (66-67 ap.
J.-C.).
Pierre de Jérusalem

En application d'un décret de 1918, toutes les constructions nouvelles et les restaurations patrimoniales effectuées
à Jérusalem sont réalisées essentiellement en pierre calcaire dite «  pierre de Jérusalem  », particulièrement la
catégorie grey gold (« or gris ») issue des monts de Judée aux alentours de la capitale israélienne, utilisée déjà
dans l’Antiquité — et servant encore de nos jours pour les édifices publics ou bâtiments privés.

Monuments et archéologie

On trouve à Jérusalem un grand nombre de monuments religieux et historiques, comme le Mur occidental
— appelé aussi Mur des Lamentations — la mosquée al-Aqsa et le dôme du Rocher, l'église du Saint-Sépulcre. La Pierre de Jérusalem.
Vieille Ville est complètement ceinturée de murailles qui datent du xvie siècle. De nombreux sites archéologiques
existent à Jérusalem, notamment les écuries de Salomon, la Cité de David.

Musée national d'Israël

Fondé en 1965, le Musée national d'Israël est l'un des plus riches du Moyen-Orient avec près de 500 000 œuvres.
Ce musée encyclopédique contient des collections issues de fouilles archéologiques de la préhistoire à l'époque
moderne, et de dons importants provenant de tous les continents. Chacune de ses cinq ailes thématiques trouve
son public : Archéologie, Beaux-arts, Judaïca (ethnologie juive), Sanctuaire du Livre (les plus anciens manuscrits
bibliques au monde, dits manuscrits de la Mer morte, des grottes de Qumran), Jeunesse et médiation culturelle
où certains programmes stimulent la compréhension entre jeunes juifs et arabes. Y figurent aussi la spectaculaire Partie centrale du seul sanctuaire
maquette de Jérusalem à l'époque du Second Temple (ier  siècle) avant sa destruction par les Romains, des du royaume de Juda retrouvé,
répliques à l'identique de synagogues européennes du xviie siècle, et le célèbre Jardin d’art Billy Rose, conçu par (viiie siècle av. J.-C.), Musée
le sculpteur nippo-américain Isamu Noguchi, tenu pour être l’un des plus beaux jardins d’art sculptural du d'Israël.
xxe siècle, où se déroulent festivals, spectacles de danse ou concerts de qualité au milieu de nombreuses aires de
détente. Ce vaste musée, sur un campus de plus de 80  000  mètres carrés,
92
accueille près d'un million de visiteurs par an dont un tiers de touristes .
Outre les programmes proposés sur son campus principal, le Musée d'Israël se
93
déploie sur deux autres établissements de Jérusalem  : la Maison Ticho
(exposant des œuvres d'artistes de toutes disciplines) liée à l'École des beaux-
arts Bezalel, institut centenaire sur le mont Scorpus, et le musée Rockefeller
(archéologie de la terre d'Israël et de Palestine), édifice érigé en 1938.
Maquette du temple d'Hérode de la
Musée des pays de la Bible Jérusalem antique, Musée d'Israël.
Sculpture au musée d'Israël.
Le Musée des pays de la Bible de Jérusalem est le seul musée d'histoire au
monde qui explore et retrace la civilisation et la culture de tous les peuples mentionnés dans la Bible. Ses trésors
archéologiques des cultures du Proche-Orient remontent de la préhistoire jusqu'à la rédaction du Talmud, au début de l'ère chrétienne. Il dispense en
outre des conférences sur tous les aspects culturels de la région. Ce musée a acquis une renommée internationale en tant que centre universel pour la
94
programmation culturelle et éducative .

Musée d'art islamique


95
Le musée d'art islamique fondé par la mécène britannique, Lady Vera Salomons , a ouvert ses portes en 1974 et
est le seul de son genre en Israël. Il contient l'une des plus importantes collections au monde d'art islamique allant
du viie au xixe  siècle, avec plus de 3  000  pièces rares en provenance d'Égypte, Syrie, Irak, Iran, Turquie,
Afghanistan, Inde ou Espagne, qui instruisent sur les raffinements du monde artistique et culturel musulman.
Une collection permanente d'œuvres est présentée face à des expositions temporaires qui lui font toujours écho.
En outre, le musée expose la collection Salomons de montres et horloges remarquables. Il développe aussi des
partenariats culturels, éducatifs ou événementiels en Israël et à l'étranger pour établir des ponts culturels et
promouvoir le dialogue entre arabes et juifs, conformément aux vœux de sa fondatrice et de son illustre famille. L'entrée du Musée d'art islamique à
Jérusalem.

Parcs
96
Le parc Rabinovitch également désigné sous le nom de Mifletzet (Monster) Park , contient une sculpture
97
monumentale de Niki de Saint Phalle : Le Golem commandée à l'artiste par Teddy Kollek, maire de Jérusalem
en 1971, inaugurée en 1972. Ce même parc contient aussi un stabile d'Alexander Calder, réalisé en 1976/1977 sous
98
le titre Hommage à Jérusalem, comparable à l'Araignée Rouge du même artiste .
99
Le Monstre et le stabile sont tous deux situés sur le mont Herzl, à l'ouest de Jérusalem .

Le Golem ou Monstre, Jérusalem,


N. de Saint Phalle, 1972.

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Un autre parc intitulé le Zoo biblique de Jérusalem, contient un grand nombre de sculptures monumentales d'animaux, réalisées par Niki de Saint
98, 100 101
Phalle en 1994 que l'artiste a réunis sous le titre L'Arche de Noé .

Vie sociale

Éducation

Jérusalem accueille de nombreuses universités prestigieuses offrant des cours en


hébreu, arabe et en anglais. L'université hébraïque de Jérusalem a été fondée en
102
1925 ; elle fait depuis partie des 100 meilleures universités du monde et accueille
des professeurs et étudiants de toute confession. Albert Einstein ou Sigmund Freud
103
ont fait partie du conseil de ses gouverneurs . L'université compte parmi ces
anciens élèves quelques lauréats du prix Nobel dont les universitaires Avram
104 105 106
Hershko , David J. Gross et Daniel Kahneman .

Le travail des étudiants et chercheurs est facilité par la bibliothèque nationale Campus de l'université hébraïque
103
d'Israël, qui dispose de près de cinq millions de volumes . La bibliothèque a ouvert de Jérusalem sur le mont Scopus.
ses portes en 1892, près de trente ans avant la première université. C'est le site où
Cérémonie d'inauguration
figure le plus grand nombre de livres à thème hébraïque. Aujourd'hui, elle réunit la
107
de l'université hébraïque de
bibliothèque nationale et la bibliothèque universitaire . L'université hébraïque de
Jérusalem. Jérusalem est composée de trois campus, l'un au mont Scopus, l'autre à Guivat Ram,
et le campus de médecine au centre médical Hadassah.
108
L'université al-Qods a été fondée en 1984 et son campus principal est situé à Abu Dis (plus précisément en
108
"zone B", sous contrôle israélien et palestinien) au sud-est de la ville, sur près de 19 hectares . Il existe quatre
autres sites de l'université al-Qods développés dans l'agglomération de Jérusalem, à Jérusalem-est (Haram) à
109
Sheikh Jarrah, Beit Hanina ou Ramallah. L'université accueille des universitaires locaux et de pays arabes pour École des beaux-arts Bezalel.
enseigner à 13  000  étudiants venus des régions de Jérusalem, Bethléem, Hébron, Jénine, Jéricho, Naplouse,
Ramallah, Tulkarem et Qalqilya, dans les domaines des arts, sciences et technologie, ingénierie, administration,
économie, éducation, médecine, para-médecine, dentisterie, santé publique, pharmacie, droit, fondements de la
110
religion ou études coraniques et islamiques . L'université al-Qods a fait l'objet de controverses quant à la
111
pratique de la liberté d'expression .
112
D'autres instituts d'études supérieures dans Jérusalem sont l’Académie de musique et de danse de Jérusalem et
l’École des beaux-arts Bezalel dont les bâtiments sont situés sur le campus de l'université hébraïque de Jérusalem.

La faculté des Technologies de Jérusalem a été fondée en 1969 et offre un enseignement d'ingénierie et de hautes
113
technologies industrielles de réputation mondiale. Différents cursus y sont organisés, notamment en bio-
informatique, en chimie numérique ainsi que des programmes spéciaux tels que Education For Ethiopians. Bibliothèque nationale d'Israël sur le
campus Givat-Ram.
Critiques
114
L'enseignement pour les Arabes de Jérusalem et d'Israël est critiqué pour sa qualité inférieure à celle de l'enseignement pour les Juifs . De
nombreuses écoles de l'Est de Jérusalem sont remplies à leur capacité maximum, au point qu'on enregistre des plaintes contre la surpopulation.
115
Cependant, la municipalité de Jérusalem est en train de construire plus d'une douzaine de nouvelles écoles dans les quartiers arabes de la ville . Les
116
écoles dans Ras el-Amud et Umm Lison ont ouvert en 2008 En mars 2007, le gouvernement israélien propose un plan sur 5 ans de construction de
8 000 nouvelles classes dans la ville, dont 40 % dans le secteur arabe et 28 % dans le secteur haredim. Un budget de 4,6 milliards de shekels a été
117
accordé pour le projet . En 2008, un philanthrope britannique a fait un don de 3 millions de dollars américains pour la construction d'écoles dans
116
la partie arabe de l'Est de Jérusalem . Les lycéens arabes passent le Bagrut (en), comme examen, la majeure partie de leur programme d'études est
114
identique à celui des autres écoles secondaires israéliennes et comprend certains sujets portant sur la culture juive .

Santé

Liste des hôpitaux et centres médicaux de Jérusalem :

Centre pédiatrique de Réinsertion Alyn


Hôpital Augusta Victoria
Hôpital Bikur Holim
Centre médical Hadassah (Ein Kerem)
Centre médical Hadassah (mont Scopus)
Hôpital Augusta Victoria.
Hôpital Hansen
Hôpital Herzog
Hôpital Kfar Shaul (hôpital psychiatrique spécialisé dans le « syndrome de Jérusalem »)
Hôpital de l'université Al-Qods (Muqased)
118
Centre médical Shaare Zedek
Hôpital ophtalmique St. John
Hôpital St-Joseph
Note 18
Hôpital St-Louis (spécialisé aujourd'hui dans les soins gériatriques et palliatifs)
Hôpital Summit
Hôpital St-Louis.

Quelques quartiers

La plupart des quartiers de Jérusalem-Ouest ont été construits en deuxième partie du xixe  siècle, quand la Vieille ville n'était plus en mesure de
contenir sa population croissante, du fait des différents mouvements migratoires et de son propre développement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 9/18
08/01/2023 17:08 Jérusalem — Wikipédia
La German colony (« Colonie allemande ») est l'un des quartiers les plus huppés de la capitale, situé à son
sud-est dans le district de Katamon. Fondé en 1873, il tient son nom des Allemands protestants du
mouvement sectaire « Temple Society » en conflit avec l'Église d'État, qui avaient considéré Sion comme
leur deuxième patrie pour s'y exiler. Durant la Seconde Guerre mondiale, les descendants de ces Templiers,
119, 120
la plupart devenus nazis, sont expulsés . Aujourd'hui, le quartier a gardé ses agréables maisons aux
volets en bois et à toit de tuiles rouges, entourées de jardins, qui sont habitées par une population d'origine
plutôt européenne et aisée. L'environnement offre une réelle qualité de vie avec un Musée de la Nature, un
ancien monastère arménien, une école d'art dramatique, une piscine olympique, nombre de terrasses
ombragées de cafés et de restaurants à dimension humaine.
Détail architectural de la German
Méa Shéarim (lit. « cent portes » ; sens « cent mesures ») est un quartier de Jérusalem situé au nord-ouest colony, près de la rue Emek Refaïm.
de la vieille ville. C'est l'un des cinq premiers quartiers juifs construit en 1874 en dehors de celle-ci. À
l'origine, il était beaucoup moins étendu qu'aujourd'hui et ne comportait qu'un bloc de bâtiments qui existe
toujours. Le quartier originel était composé de petites maisons de deux pièces pour une dizaine de
personnes chacune qui, serrées les unes contre les autres, formaient un rempart naturel. Refermé sur lui-
même, le quartier comportait des portes d'accès qui étaient fermées la nuit. Il est très connu car c'est un
121
quartier où vivent exclusivement des Juifs ultra-orthodoxes . La majorité des hommes ne travaillent pas,
consacrant leur vie à la seule étude de la Bible, ce qui fait de ce quartier l'un des plus pauvres de
122
Jérusalem . Aux entrées de Méa Shéarim, les habitants du quartier ont installé de nombreux écriteaux
destinés aux visiteurs incitant ces derniers à ne pas rentrer dans ce quartier vêtus de manière
123
« indécente » .

Mamilla est un quartier d'habitation et de commerce situé à l'extérieur ouest de la porte de Jaffa. Avant la Rue principale du quartier juif ultra-
guerre des Six Jours, il figurait une sorte de zone-frontière et l'endroit était délaissé par les pouvoirs publics. orthodoxe Méa Shéarim.
Après 1967, il bénéficie d'un vaste programme de réhabilitation et rénovation urbaines achevées en 2007
sous la houlette du célèbre architecte israélien, Moshé Safdie. Ce concepteur respecte l'empreinte du
xixe siècle en intégrant à ce nouvel espace de vie un grand nombre de structures historiques restaurées à
l'identique et de nouvelles dans le même esprit, en utilisant une pierre de Jérusalem vieillie. Entre autres,
s'y trouvent un secteur résidentiel dit « David village », une longue allée piétonne pavée au sein d'un centre
commercial à ciel ouvert, bordée des vitrines de magasins d'enseignes locales ou internationales, et de
restaurants attirant nombre de visiteurs qui bénéficient à son extrémité d'une vue spectaculaire sur la vieille
ville, la Tour de David à proximité et le mont Sion. Ce quartier permet aussi la visite de l'antique piscine de
Mamilla au centre de l'ancien cimetière musulman sur une partie duquel le futur musée de la Tolérance
ouvre ses portes et fait l'objet d'une polémique internationale. L'endroit offre en outre des parcs verdoyants,
des centres culturels (comme le Musée de la musique hébraïque, le Musée Nahon d'art juif italien ou le Vue d'une partie du centre
centre événementiel de la Création juive, Beit Avi Chaï) qui côtoient l'ancien Palace Hotel ottoman Art déco commercial de Mamilla.
devenu le luxueux Waldorf Astoria ou le fameux hôtel King David, l'hôpital gériatrique français St-
Note 18, 124
Louis construit en 1881 et ayant permis une percée dans les murailles de la vieille ville, dite
« Porte Neuve » à l'époque ottomane, le monastère des Sœurs du Rosaire fondé en 1880 et accueillant les pèlerins depuis 1960, ou le
Consulat de France.

Sport
125
Les deux sports les plus populaires sont le football et le basket-ball . Le Beitar Jérusalem Football Club, dans le
championnat d'Israël de football, est le plus connu en Israël, ayant été vainqueur cinq fois de la coupe d'Israël de
126
football . Jérusalem compte une autre équipe de football, le Hapoel Katamon F.C., vainqueur une seule fois de
la coupe d'Israël de football, qui est en troisième division, la liga Artzit.

En basket-ball, le Hapoel Jérusalem joue dans la première division. Le club a gagné le championnat d'Israël de
basket-ball trois fois, et la coupe ULEB en 2004. Inauguré en 1992, le stade Teddy Kollek est le plus grand stade
127
de football de Jérusalem avec une capacité de 21 000 places .
Stade Teddy Kollek. 128
Le marathon de Jérusalem a été créé en 2011 malgré quelques protestations . Le huitième marathon s'est tenu
en mars 2018 avec une participation de 35 000 concurrents dont 4 000 étrangers. Le parcours commençait près
de la Knesset pour continuer vers le marché de Mahané Yehuda, le mont Scopus, la Vieille Ville, la tour de David.
129
L'invité d'honneur était l'Éthiopien Haile Gebrselassie .

Institutions israéliennes
C'est également le siège de plusieurs institutions gouvernementales israéliennes, comme la Knesset (l'assemblée nationale), la Cour suprême, ou
d'institutions comme l'Université hébraïque, le Yad Vashem (le mémorial de la Shoah), le Yad Ben-Zvi ou l'École biblique et archéologique française.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 10/18
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La Knesset, Parlement israélien situé à Cour suprême d'Israël. Ministère des Affaires Banque d’Israël. Siège
Jérusalem. étrangères d'Israël. national de
la police
israélienne.

Sur le mont Herzl


repose le cimetière
national d'Israël.

Transports

Transport aérien

L'aéroport le plus proche est celui d'Atarot, au nord de Jérusalem (31° 51′ 53″ N, 35° 13′ 09″ E), qui a été utilisé pour les vols intérieurs israéliens
jusqu'en octobre 2000 notamment pour les vols vers Eilat, et est désormais placé sous le contrôle de Tsahal en raison de sa proximité géographique
130
avec les territoires autonomes palestiniens . Depuis lors, les vols ont été transférés vers l'aéroport Ben Gourion, proche de Tel Aviv à une
quarantaine de kilomètres au nord-ouest.

Transports routiers
131
La coopérative d'autobus Egged, deuxième plus grande compagnie d'autobus dans le monde , dessert la plupart des localités autour de Jérusalem et
gère les services d'autocars vers le reste du pays depuis la gare routière centrale sur la rue Jaffa, près de l'entrée ouest de Jérusalem.

La gare routière de Jérusalem-Est se situe rue du Sultan Suleiman, proche de la porte de Damas. Elle dessert les localités palestiniennes de
Cisjordanie.

Transports ferroviaires

Jérusalem est relié par le chemin de fer à Tel Aviv depuis 1892. Son service a été interrompu en 1998 en raison du mauvais état des infrastructures
qui furent alors rénovées. Elle fut rouverte dans sa totalité en avril 2005, avec l'inauguration de la nouvelle gare de Jérusalem Malha, située dans le
sud de la ville.

Une seconde liaison à grande vitesse en provenance de Tel Aviv, au nord de cette première ligne, est en construction. Elle est électrifiée et utilise
plusieurs longs tunnels pour permettre le passage à grande vitesse des trains de la côte à la région montagneuse de Jérusalem. Dans un premier
temps, elle atteindra une nouvelle gare souterraine de Binyanei HaUma située sous la gare routière centrale. Dans un deuxième temps, elle sera
prolongée de façon à être reliée à la ligne historique. Le trajet de Tel Aviv à Jérusalem doit prendre environ 28 minutes.

Tramway

La première ligne du tramway est ouverte le 19 août 2011 sur 13,8 km et dessert 23 stations entre Heil Ha-Aus au nord et Mont Herzl au sud-ouest. La
132
ligne est équipée de rames Citadis, construites par Alstom .

La société Veolia Transport avait été choisie pour exploiter la ligne dans le cadre du consortium CityPass, mais face aux critiques s'est retirée en 2010.
L’exploitation est assurée par le groupe de transports israélien Egged Holding Ltd.

Transports à Jérusalem

Autoroute Begin. Gare routière Gare routière de Jérusalem- Tramway de Jérusalem. Mobilier urbain des
de Est. stations, avec abri et
Jérusalem- distributeur de billets.
Ouest.

Jumelage
133, 134
 New York (États-Unis) depuis 1993

135
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 11/18
08/01/2023 17:08 Jérusalem — Wikipédia
135
 Prague (Tchéquie)
136
 Ayabe (Japon) depuis le 9 février 2000

Jérusalem-Est
137
 Fès (Maroc) depuis 1982 (avec l'AP)
138
 Rabat (Maroc) depuis 2012 (avec l'AP)

Blason et drapeau de Jérusalem


Le lion en posture rampante (dressé sur ses pattes arrière), représente le Lion de Juda, l'arrière-plan représente le Mur occidental et les Rameaux
d'olivier représentent la paix. L'inscription du cimier est le mot Jérusalem en hébreu (‫ירושלים‬, Yerushaláyim).

Blason de Drapeau de Intaille de l'emblème


Jérusalem. Jérusalem. de Jérusalem.

Centre du monde ou Axis mundi


Cartes plaçant Jérusalem au centre du monde

Hereford Mappa Jérusalem au centre


mundi où Jérusalem de la carte du
est surmontée d'une théologien allemand
croix, 1280 H. Bünting, 1581

Notes et références

Notes
1. La loi de Jérusalem a acté cette décision dans la loi israélienne. 4. Toujours selon Sander et Trenel, la racine verbale ShLM signifie
2. Selon « Thinking the unthinkable », un article publié en 1978 par « achever ».
Foreign Affairs et fréquemment cité (notamment par Chad Emmet 5. Voir la discussion correspondante.
dans « The Capital Cities of Jerusalem » JSTOR:215958 (https://ww 6. « Tyropoeon » provient de la Guerre des Juifs de F. Josephe, et doit
w.jstor.org/stable/215958)) Walid Khalidi écrit : « Without East être « la forme corrompue d'un nom sémitique originel perdu ». V.
Jerusalem there would be no West Bank […] It is the former capital of Lemire, op. cit., « Topographie »
the sanjak (district) of Jerusalem under the Ottomans, as well as of
7. En 1967, Israël possède le Mont du Temple, lieu le plus sacré pour les
Mandatory Palestin [..] It is the natural capital of Arab Palestin. » Au
Juifs, devenu ensuite Esplanade des Mosquées, lieu sacré pour les
sujet de la déclaration d'Alger, dans The Politics of Jerusalem since musulmans, et confie son administration (affaires religieuses et
1967 (Columbia University Press, 1997), Michael Dumper écrit : internes) sauf sa sécurité, au Waqf islamique. Il établit alors un modus
« Later in [1988], the Palestinian National Council declared the vivendi selon lequel les Juifs peuvent visiter l'endroit mais ne peuvent
establishment of an independent state of Palestine in the West Bank
pas y prier - accord dans le but d'« éviter de blesser les sentiments
and Gaza Strip. East Jerusalem was to be its capital. The relevant des musulmans et provoquer un conflit entre les religions », N.
part of the Declaration said: "The Palestine National Council, in the Shragaï, op. cit., 2015.
name of god, and in the name of the Palestine Arab people, hereby
proclaims the establishment of the State of Palestine on our 8. Seule la presse française utilise l'expression « Esplanade des
Palestinian territory with its capital al-Quds al-Sharif." » (p. 257). À Mosquées ». Pour le reste du monde, l'endroit est appelé « Haram al
propos des objectifs palestiniens dans la négociation des accords Sharif » ou « Temple mount » (mont du Temple). Voir Jérôme
d'Oslo, Barry Rubin dit d'Arafat dans The Transformation of Bourdon, Le Récit impossible : Le conflit israélo-palestinien et les
Palestinian Politics: From Revolution to State-Building (Harvard medias, Groupe De Boeck, 2009, p. 76-77.
University Press, 1999) : « he could barely manage the compromises 9. Conformément à Deut. 8:10, la prière du Birkat bôneh yerušalayîm,
already needed, and clearly preferred to wait longer to ensure comprise dans celle d'« action de grâces » du Birkat hamazone dite
attaining the goal of an independent Palestinian state with its capital in après chaque repas, bénit « Celui qui construit Jérusalem ».
East Jerusalem. » (p. 191). Dans « Special Focus : Occupied East 10. L'église de l'Ascension sur le mont des Oliviers, est détenue par les
Jerusalem », document publié par l'OLP en août 2012, on peut lire : musulmans comme une mosquée, N. Shragaï, op. cit., 2015.
« there can be no viable Palestinian state without East Jerusalem as 11. « Il faut toutefois noter que ces interprétations se trouvent le plus
its capital. » ((en) « Special Focus : Occupied East Jerusalem » (http:// souvent en concurrence avec des lectures de ces mêmes passages
www.nad-plo.org/userfiles/file/fact%20sheet/Special%20Focus%20Oc qui proposent d'autres identifications ». Cf : François Déroche.
cupied%20East%20Jerusalem.pdf) [PDF], août 2012 (consulté le
14 octobre 2015)).
3. Et éventuellement « peuple », selon Wilhelm Gesenius (Sander et
Trénel 1859).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 12/18
08/01/2023 17:08 Jérusalem — Wikipédia
12. La « Mosquée la plus lointaine » (Coran 17:1) sera identifiée comme 15. "The often-noted astoundind fact that the conquest of Jerusalem by
la Mosquée al Aqsa à partir de la moitié du viie siècle (selon S. the crusaders and its conversion into an exclusively Christian city did
Nuseibeh et O. Grabar in Le Dôme du Rocher, 1997, Albin Michel, not arouse any strong Muslim reaction for decades also indicates that
p. 44) voire au début du viiie siècle (selon P. Soucek in « The Temple the veneration for the Holy City had not yet become a spiritual force in
of Solomon in Islamic Legend and Art », éd. Joseph Gutman, The Islam", cf. Encyclopedia of islam.
Temple of Solomon : Archaelogical Fact and Medieval Tradition in 16. « Le culte de Jérusalem - au rebours de celui de la Mecque et de
Christian, Islamic and Jewish Art (Religion and the Arts, 3), Scolars Médine - n'était par conséquent, qu'un phénomène local, limité à la
Press, Montana, États-Unis, p. 100). Ce n'est qu'au xie siècle que les ville et à la province palestinienne, peut-être aussi à certaines parties
mots masjid Al-Aqsa (« la Mosquée la plus lointaine »), issus du de la Syrie. » Cf : E. Sivan, op. cit.
Coran, figureront sur cette même mosquée (Simonnot, op. cit. p. 114). 17. Étant donné qu'il s'agit de la capitale d'Israël.
13. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets
18. En 1988, l’hôpital français St-Louis reçoit à la Knesset le « Prix de la
architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les
Qualité de la Vie » pour son « dévouement excellent », le « pont de
Mamelouks. solidarité humaine, de tolérance mutuelle et de respect » qu’il établit
14. « Jérusalem au cours des ixe – xie siècles n'a pas occupé une place et « l’esprit de bénévolat » au sein des volontaires. En 2007, l’hôpital
prépondérante dans la conscience religieuse du mot islamique. » : est encore décoré du « Mount Zion Award » pour la Paix, prix qui
Encyclopédie de l'islam, "Al Kuds", trad. de l'anglais. salue l’œuvre œcuménique de réconciliation qui y est menée.

Références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jerusalem (https://en.wikipedia.org/wiki/Jerusale
(en)
m?oldid=299660379) » (voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/Jerusalem?action=history)).
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w.cbs.gov.il/he/publications/LochutTlushim/2020/%D7%90%D7%95%D7%9B%D7%9C%D7%95%D7%A1%D7%99%D7%99%D7%942020.xlsx),
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o/photos_al-quds/al-quds-dossp.html#lesnoms), sur Institut du monde arabe, 2002 (consulté le 28 juillet 2009).
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10. Sander et Trénel 1859, p. 749.
11. BNF - Abbé Lucien Alazard, Souvenirs de mon pèlerinage aux Lieux saints (25 avril-10 juin 1882), éd. Vve E. Carrère, Rodez, 1883, p. 120 :
« Jérusalem perdit jusqu'à son nom. En la relevant, Adrien l'appela Oelia-Capitolina. » Lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786751
g/f133.image).
12. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du vie siècle avant notre ère au iiie siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, p.  523.
13. Moshe Gil, A History of Palestine, 634-1099, Press Syndicate of the University of Cambridge, 1997, New York, p.  297.
14. Les « sept montagnes » de Jérusalem sont mentionnées dans le midrash Pirke (section 10) du rabbi Eliezer, in Le Livre des Légendes, éd. Bialik
et Ravnitzky, parag. 111, p. 371.
15. Source : Ministry of Tourism.
16. (en) Yasemin Avci et Vincent Lemire, « La municipalité ottomane de Jérusalem 1867-1917.pdf », Municipalités Méditerranéennes,‎2005, p. 73-136
(lire en ligne (https://www.academia.edu/30805246/la_municipalit%C3%A9_ottomane_de_J%C3%A9rusalem_1867-1917.pdf), consulté le
14 août 2018)
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aut-sauver-le-mont-des-Oliviers-343504))
18. Robert David (Université de Montréal), « Jérusalem, une ville de collines et de vallées » (http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeolog
ie/2016/archeologie_20160909.html), sur interbible.org, 9 septembre 2016
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bimestriel, sur www.histoire-antique.fr, éd. Faton, 2015 (consulté le 12 août 2018), p.  54-61. Lire en ligne (https://hal-amu.archives-ouvertes.fr/hal
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20. V. Lemire, op. cit., chap. « Topographie du Jérusalem »
21. (en) Y. Goldreich, The climate of Israel : observation, research, and application, Springer, 2003, 270 p. (ISBN 978-0-306-47445-3, lire en ligne (htt
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tps://unispal.un.org/DPA/DPR/unispal.nsf/0/07175DE9FA2DE563852568D3006E10F3)).
26. (en) Nadav Shragai, « Report: Arab, Jewish birthrates in Jerusalem equal for first time », Haaretz,‎4 décembre 2006 (lire en ligne (http://www.haar
etz.com/news/report-arab-jewish-birthrates-in-jerusalem-equal-for-first-time-1.206119)).
27. Chapitre « Les Lieux Saints et le bassin historique » in (he) Ha'agan Hahistori shel Yerushalayim : Be'ayot v'Chalufot Lepitronan (Le Bassin
historique de Jérusalem : Problèmes et solutions de rechange pour les résoudre), Institut de Jérusalem pour les études israéliennes, Jérusalem,
2007, de Ruth Lapidot (en) (professeur émérite à l'Université hébraïque), cité in (en) Jerusalem, Delusions of Division, Jerusalem center, 2015,
chap. 4-B, par Nadav Shragai (chercheur et ancien journaliste à Haaretz, actuellement à Israel Hayom). Lire en ligne (http://jcpa.org/danger-jewis
h-christian-places/).
28. Diane Slavik, Cities through Time: Daily Life in Ancient and Modern Jerusalem, Geneva, Illinois: Runestone Press, 2001, p. 60
(ISBN 978-0-8225-3218-7).
29. (ar) Ibn Ishaq (trad. Badawi Abdurrahmân), Muhammad, t. 1, Beyrouth/Paris, Al Bouraq, 28 septembre 2001, 654 p., 25 cm × 17 cm
(ISBN 2-84161-153-1), p. 315

« Et Muhammad voyait les prodiges entre le ciel et la terre, jusqu'à ce qu'il arrivât à Jérusalem (Bayt al-Maqdis) »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 13/18
08/01/2023 17:08 Jérusalem — Wikipédia
30. Hichem Djaït, « La vie de Muhammad », T.2, dans Google livres (Section : La Sira d'Ibn Ishaq et les débuts de l'histoire prophétique) : [1] (https://
books.google.fr/books?id=zE_eDHpQnGcC&pg=PP1&dq=hichem+djaït&hl=fr&sa=X&ei=WoGOUYGJOo-zhAf284DoBw&ved=0CGMQ6AEwCA)
31. François Déroche, "Jérusalem" in Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, Paris, 2007, p. 437-438.
32. Djameleddine Feliachi, Les préceptes fondamentaux de l'islam, The Bookedition.com, 2010 (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=wBpV
noovkAMC&pg=PA257&dq=musulmans+priaient+en+direction+de+j%C3%A9rusalem)), page 257.
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Encyclopædia Universalis (consulté le 16 avril 2022)
34. « Nous voyons souvent ton visage tourné vers le ciel. Nous te donnerons donc une Qibla qui te plaira. Tourne ton visage dans la direction de la
Mosquée Sacrée (...). Ceux qui ont reçu le Livre savent que c'est la Vérité venue de leur Seigneur » (Coran 2:144) cité in Al'Sîra, Mahmoud
Hussein, 2007, p. 77.
35. Anne-Bénédicte Hoffner, « L’esplanade des Mosquées, lieu de tous les symboles pour l’islam » (https://www.la-croix.com/Religion/Islam/Lesplana
de-Mosquees-lieu-tous-symboles-lislam-2017-07-27-1200866037), La Croix, 27 juillet 2017 (consulté le 20 juillet 2021)
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37. Simonnot, op. cit. p. 114
38. Emmanuel Sivan, « Le caractère sacré de Jérusalem dans l'Islam aux xiie – xiiie siècles », Studia Islamica, no 27,‎1967, p. 149–182
(DOI 10.2307/1594986 (https://dx.doi.org/10.2307/1594986), lire en ligne (https://www.jstor.org/stable/1594986), consulté le 28 juillet 2018)
39. Lemire et al. 2016, p. 403
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a4185256c1d00524831/$FILE/French.pdf), sur UNISPAL, 13 juin 1949 (consulté le 22 septembre 2009).
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rump-rompt-avec-cinquante-ans-de-politique-americaine,2164), orientxxi.info, 7 décembre 2017 (consulté le 30 janvier 2018)
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d/hussein-surrenders-claims-west-bank-plo-us-peace-plan-jeopardy-internal-tensions.html)).
44. Traité de paix israélo-jordanien, article 3, paragraphe 2.
45. Traité de paix israélo-jordanien, article 9, paragraphe 2.
46. Déclaration de Washington, partie B, paragraphe 3.
47. Académie de droit international de La Haye, The Palestine Yearbook of International Law, 1996-1997, Martinus Nijhoff Publishers, 1998 (lire en
ligne (https://books.google.fr/books?id=n-3PHZLwq7AC&pg=PA55&dq=%22east-jerusalem%22+%22no+country%22+recognizes)).
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Simon Sebag Montefiore (trad. de l'anglais par Raymond Clarinard et Isabelle Taudière), Jérusalem : Biographie, Paris, Éditions Calmann-Lévy,
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Frédéric Encel, Géopolitique de Jérusalem, Paris, Flammarion, 1998 (nouvelle éd. revue et augmentée, 2008), coll. « Champs », 1998, 283 p.
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Marcus, traduit par Nessim Ouahba et Eyal Méron, Jérusalem : 36 promenades à travers l’Histoire, Editions Marcus, 2011, 4 mai 2011, 601 p.
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Sites internet

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Voir aussi
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Jérusalem, sur le Wiktionnaire
Jérusalem, sur Wikinews
Jérusalem, sur Wikivoyage

Articles connexes
Histoire de Jérusalem
Histoire du peuple juif
Jérusalem-Est
Liste des patriarches orthodoxes de Jérusalem
Pèlerinage de Jérusalem
Départ des murs

Liens externes
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Bases de données

Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/131280745) ·


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Encyclopédie de l'Ukraine moderne (http://esu.com.ua/search_articles.php?id=20086) ·
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Swedish Nationalencyklopedin (https://www.ne.se/uppslagsverk/encyklopedi/lång/jerusalem) · Store norske leksikon (https://snl.no/Jerusalem)
Ressource relative à la géographie : Digital Atlas of the Roman Empire (https://imperium.ahlfeldt.se/places/15896)
Ressource relative à la bande dessinée : (en) Comic Vine (https://comicvine.gamespot.com/wd/4020-56245/)
Ressource relative aux beaux-arts : (en) Grove Art Online (https://doi.org/10.1093/gao/9781884446054.article.T044644)
Ressource relative à la musique : MusicBrainz (https://musicbrainz.org/area/08a08584-b3a5-473a-b52e-00f5fd9b0649)

En anglais

(en) Les tablettes akkadiennes (http://www.katapi.org.uk/BibleMSS/ElAmarnaT.htm).


(en) Jerusalem Pocket Guide & Atlas (http://www.google.com/books?id=8CB9n1vsWSAC&printsec=frontcover&dq=Jerusalem+Pocket+Guide
+%26+Atlas&hl=fr&output=html&sig=ACfU3U0IaEvzRFXemmrtAGXFm1FdIzHjKw).
(en) Jerusalem, in KnowledgeRush Encyclopedia (http://www.knowledgerush.com/kr/encyclopedia/Jerusalem).

Autres liens

Cartes et Plans de Jérusalem (http://www.israelstarnews.fr/cartes-de-jerusalem/).


Le Roi David et Jérusalem : mythe et réalité (http://www.mfa.gov.il/MFAFR/MFAArchive/2000_2009/2003/9/Le%20roi%20David%20et%20Jerus
alem%20-%20mythe%20et%20realite).
Jérusalem, une ville mythique si chargée d'histoire (http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/jerusalem_une_ville_mythique_si_chargee_dhistoire.as
p) par André Lemaire, directeur d’études à l'École pratique des hautes études.
Jérusalem, l'évocation lyrique d'une histoire tourmentée (http://www.annoncesno1.com/chroniques/poeme-jerusalem.html) par René Saens,
écrivain.
La médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine Archives photographies (http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memsap_fr?ACTION=CHE
RCHER&FIELD_1=COM&VALUE_1=jerusalem&FIELD_4=AUTP&VALUE_4=os).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 17/18
08/01/2023 17:08 Jérusalem — Wikipédia

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérusalem 18/18

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