EMAA Jules Résumé de l’extrait 

: La musique dans l’Eglise africaine

L2
Roberta R. King
Chaque voix unique des différents oiseaux contribuent à une grande et glorieuse
doxologie, proclamant la gloire du Dieu créateur. Par cette réalité du Dieu vivant en eux, ils
ne peuvent rester silencieux et créent ainsi un paysage sonore d’adoration.
Cela semble autant vrai pour l’Eglise Africaine, dans cet immense territoire de plus de
28 millions de kilomètre carré, doté d’une diversité linguistique et culturelle, exprimée par
une population d’environ 360 millions de chrétiens, et très croissante qui révèle la vie des
communautés dans leur contexte au Sud du Sahara.
D’ailleurs, une observation de la liturgie Anglicane en Afrique de l’Est, présente les
jeunes dans le besoin d’accéder à la liberté de louer avec des rythmes patrimoniaux, leur
permettant de mieux comprendre l’œuvre de Dieu dans leur vie, tout en acceptant l’héritage
de leurs Eglises. Ceci semble aussi vrai pour d’autres dénominations et montre à suffisance
que chaque dénomination venait évangéliser, avec des préconçus de sa musique sainte.
De même les langues peuvent constituer une barrière à l’émancipation de l’Evangile,
tout comme elles peuvent être des parcerelles selon le contexte. Car une étude nous montre
que les Nyarafalo qui écoutaient les chansons en cébaras furent très contents de pouvoir à leur
tour chanter les histoires Bibliques en leur langue, qui convient le mieux à leur identité
culturelle, insinuant que l’Eglise Africaine accorde une place importante à la musique dans sa
vie de foi.
Par ailleurs, l’une des missions de l’Eglise du 21 e siècle est de faciliter la
compréhension de la définition de la musique Africaine, rendre le concours Eglise, musique et
culture un fait important au développement de l’Evangile en Afrique.
Ceci vise un besoin d’échange et de dialogue entre le christianisme occidental et le
christianisme Africain, pour aller de la culturation vers l’inculturation.
L’Afrique est marquée par des traditions orales qui offrent un regroupement d’arts
communicationnels entre autres : instruments, chansons, danses, proverbes, drames qui
dominent la majorité des évènements rituels de la vie, proposant un thème commun sur la
croyance en un Dieu unique.
Ainsi, l’interaction entre la foi chrétienne, la musique et la culture s’identifient dans
quatre Arènes D’études : le contexte missionnaire, le texte biblique, la communauté de foi, et
le pèlerinage personnel. Mise ensemble, ces Arènes d’études créent un réseau d’interaction
permettant de comprendre les réalités complexes à l’œuvre, lorsque nous partageons
l’Evangile, provoquant la migration de la culturation vers l’inculturation dans les divers
contextes patrimoniaux.
On peut donc dire que, faire la musique fournit des ressources dans la pratique de la
mission et du ministère ; relie Profondément l’adorateur à son Dieu, puisque la musique peut
véhiculer sagesse, histoire, adoration, louange et d’autres réalités.