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Groupe de Symetrie
Groupe de Symetrie
Des molécules de « forme » équivalente peuvent partager des propriétés équivalentes (exemple
les modes vibrationnels actifs par spectroscopie Raman)
La structure géométrique d’une molécule est relié entre autre à sa structure
électronique
La spectroscopie et la chimie quantique : calcul d’éléments de matrices reliées à l’hamiltonien,
d’intégrales de recouvrement de fonction d’ondes, …etc
La théorie des groupes permet de déterminer sans les calculer si des intégrales sont
attendues nulles ou pas.
La symétrie permet de trier, nommé les états électroniques en fonction de leurs propriétés.
Le language de la théorie des groupes est devenu le language des spectroscopistes
• Niveau de symétrie : Une sphère est plus symétrique qu’un cube…..ou encore NH3 est plus
symétrique que H2O. Pourquoi ? # nombre d’éléments de symétrie.
Pour retrouver la même
orientation du cube:
-rotation par n×90° autour de
C4
-n×120° autour de C3
Pour la sphère = nombre
d’axe infini avec des angles
infinis
NH3
-rotation par n×120° autour
de C3
H2O
-n×180° autour de C2
H σv’ 1 1
σv 3
σv
C3 •
N C3+ σv
2 3
H 3 2
H 1
2
σv’'
σv’’
1
TD = amuser vous a faire quelques opérations possibles pour vérifier les propriétés b et c 6
Représentation matricielle
• Nommons chaque orbitale s de la molécule NH3 par (sN, s1, s2, s3)
• L’identité E dans cette base matricielle {M} est :
sN 1 0 0 0 sN
s αβ γ 0 1 0 0 s1 α α
Attention si on M (E) 1
= sN , s1 , s2 , s3 )
(=
changeait la base s2 0 0 1 0 s2 β
σv’
0 0 1 s3 γ s1
ces matrices
s3 0
seraient différentes σv
sN 1 0 0 0 sN
• Pour σv : s αβ γ 0 0 1 0 s1 sN
=
M (σ v ) 1 sN , s2 , s1 , s3 )
(= γ
s2 0 1 0 0 s2 s2
s3
s3 0 0 0 1 s3
β
σv’’
sN 1 0 0 0 sN
• Pour C3+ s αβ γ 0 1 s1
(C3 ) s
+ 1
0 0
=
M sN , s3 , s1 , s2 )
(=
2 0 1 0 0 s2
s3 0 0 1 0 s3
Une représentation d’un groupe de symétrie peut être définie par l’ensemble des matrices {M}
d’opérations de symétrie….nous verrons plus loin que ce n’est pas aussi simple !!!
et si maintenant on fait C3+ * sigma_v (NB:rappel sur les matrices à la fin de cette présentation) 7
α
Table de multiplication du groupe C3v σv’ s1
σv
sN
• Ainsi on retrouve le résultat précédent : γ
s3 s2
sN 1 0 0 0 1 0 0 0 sN 1 0 0 0 sN sN 0 0 0 β sN
s σv’’
0 0 1 0 0 0 0 1 s1 0 1 0 0 s1 0 s 0 0 s
M (σ v ) M
= (C3 ) s
+ 1
2
0 1 0 0 0
=
1 0 0 s2
0
=
0 0 1 s2
=
1
0 0 0 s3
(= ( )
sN , s1 , s3 , s2 ) M σ v 1
′′
s2
s3 0 0 0 1 0 0 1 0 s3 0 0 1 0 s3 0 0 s2 0 s3
x y
O
H H
Tjs l’axe z le long de
C2 l’axe rotationnel de
plus grande symétrie,
TD sur l’oxyde d’ethylène puis y et enfin x
: C2H4O…appendice B
L’axe de +
grande inchangé : +1
symétrie
Inchangé :+1
inchangé :+1
changé :-1
σ v =σ zy
Inchangé :+1
σ v '=σ zx
changé :-1
apres py ....regardons px 11
Orbitale px
de l’oxygène dans H20 Inchangé :+1
changé :-1
changé :-1
Inchangé :+1
apres py et px ....regardons pz 12
Projection du groupe C2v
σv’
Attention on a
tourne le repère
σv z
x x y
O
H H
C2
On va lire directement sur les quadrant
du cercle l’effet des opérations sur
l’orbitale !
Le +/- correspond
à un changement
x de phase
Onde 3dxy….
2 noeuds
….
E 1
C2 (rotation le long de z) 1
σv (plan le long de y) -1
comme
Peut etre que les 4 cercles dessinés au transparent précédent sont les seules indépendantes!appC 16
Avant d’aller plus loin….
Juste pour vous faire pressentir ce qui va venir
Imaginons que pour C2V, cela soit une Table des multiplications de C2V
base (ceci reste encore à démontrer)
Appendice B
Appendice C
Remplacer par exemple E=30, C2=2, σv=-10, σv’=-5 ainsi en prenant par exemple la
1ere ligne on a :
-E×E=30*30=900 ≠ 30 mais si maintenant on prend :
-E×C2=30*2=60 ≠ 2 E=1, C2=1, σv=1, σv’=1…ca marche
-E×σv=30*(-10)=-400 ≠-10 etc... E=1, C2=1, σv=-1, σv’=-1…ca marche
E=1, C2=-1, σv=1, σv’=-1…ca marche
E=1, C2=-1, σv=-1, σv’=1…ca marche
vous venez de toucher le concept de représentation irréductible que nous verrons + loin 17
Les autres groupes de symétrie : définitions
Cs C2
Ci Un seul axe
Un seul plan
Un seul point de symétrie
De symétrie
D’inversion
C2h C3h
2π 2π
cos sin 0
n n
x′ 1 0 0 x
= y ′ 0 1 0 − sin 2π cos 2π 0 y
z ′ 0 0 −1 n n z
0 0 1
M (σ h =σ xy )
z
M ( Cn )
2π 2π x y
cos sin 0
n n
x′ x
y ′ = − sin 2π cos 2π 0 y
z′ n n z
0 0 −1
M ( Sn )
21
Des exemples de symétrie Sn
Aller vous
entraîner à
l’appendice D
( ) ( ) Pourquoi µN disparaît.
Voir appendice E
intégrale de recouvrement vibrationnel ou facteur Franck-Condon
Les matrices {M} de C3+, C3-, σv, σv’, σv’’ s’expriment différemment !!! Donc quand plus
haut nous énoncions «Une représentation d’un groupe de symétrie peut être définie par
l’ensemble des matrices {M} d’opérations de symétrie »….ça dépendrait de la base!!!
Notons que leurs traces par contre restent identiques (à démontrer - voir appendice F).
La trace de la matrice D de l’opération Οk est appelée caractère χ(Οk). Nous devons
donc trouver des représentations irréductibles de la base ou plutôt du groupe de
symétrie.
Vous noterez que dans une même symétrie les caractères de rotation sont tous
identiques et il en est de même pour les réflexions (à démontrer - voir appendice G)
comment trouvez ces représentations irréductibles ? et pourquoi ? 26
Classes de symétrie
On a vu pour le groupe de symétrie C3v que M(σv)M(C3+)=M(σv’)…donc ne
peut-on pas réduire le nombre de matrices d’opérateur de telle sorte qu’à
partir de ce nombre minimal on représente tout ? On avait :
E C3+ C3− σv σ v′ σ v′′ Si on gardait seulement E, C3+, σv on pourrait
E E C3+ C3− σv σ v′ σ v′′ générer les 3 opérateurs manquants C3-,σv’,σv’’
En fait on regroupe les opérateurs par classe, en
C3+ C3+ C3− E σ v′ σ v′′ σv
utilisant la définition suivante : si deux opérations de
C3− C3− E C3+ σ v′′ σv σ v′ symétrie P et Q appartiennent à la même classe,
σv σv σ v′′ σ v′ E C3− C3+ alors M(P)=M(R-1)M(Q)M(R)
Ainsi pour le groupe de symétrie C3v on a 3 classes :
σ v′ σ v′ σv σ v′′ C3+ E C3−
E, C3, et σv (démontrer cela - Appendice H)
σ v′′ σ v′′ σ v′ σv C3− C3+ E
C’est le nombre d’éléments
distincts d’un groupe
Si le groupe de symétrie est défini par h opérations Οk , h est l’ordre du groupe (la
dimension du groupe de symétrie). Pour le groupe de symétrie C3v, h=6.
On verra plus loin que le caractère χ des opérations Ok de symétrie est une
valeur très utilisée : en fait ceci est principalement dû au fait que le caractère
d’une matrice ne dépend pas de la base choisie (cf appendice f)! Caractère=
trace
définir les opérations de symétrie, l'ordre, les classes du groupe de symétrie C2v: appendice I matrice 27
Définition visuelle d’une représentation irréductible
Diagonaliser au plus les opérations
UNE REPRESENTATION IRREDUCTIBLE N’EST RIEN DE PLUS QUE QUE LE
NOMBRE DE CONFIGURATION NODALE (VOIR TRANSPARENT 17)
M(Γ (O ))
Ne pas confondre
avec la fn d’onde
virbrationnelle
1 k
0
introduite dans la
1ère partie
M(Οk)
→ M(Γ3(Ok))
0
Matrice de l’opération Ok χ ( Οk=
) χ ( Γ ) ( Οk ) + χ ( Γ ) ( Ο k ) + ... + χ ( Γ ) ( Ο k )
χ(Οk)
1 2 6
avec=
g E 1,=
gC3 2,=
gσ v 3
Γ2 χ ( Γ ) ( E ) χ ( Γ ) ( C3 ) χ ( Γ ) (σ v )
2 2 2
•
Γ3 χ ( Γ ) ( E ) χ ( Γ ) ( C3 ) χ ( Γ ) (σ v )
3 3 3
Un système est défini par son Hamiltonien. L’Hamiltonien H=T+V où T est l’opérateur
cinétique et V l’opérateur d’énergie potentielle. H a certaines propriétés de symétrie. Par
exemple le Laplacien est invariant par réflexion et par rotations dès que l’origine est prise
en (x=0,y=0,z=0). En gros le Laplacien a la symétrie d’une sphère et donc appartient au
groupe de symétrie Kh. Lorsqu’on a deux opérateurs (ici T et V), c’est celui de plus basse
symétrie qui domine. Ainsi la symétrie de l’Hamiltonien est seulement défini par la
symétrie du potentiel V. Le groupe de symétrie auquel appartient H est déterminé par la
symétrie de V, qui lui-même est déterminé par la position des noyaux (soit la géométrie de
la molécule)
∑ M ( Γ ( Ο ) )M ( Γ ( Ο ) ) = l l
h
mn i k
*
m′n′ j k δ ijδ mm 'δ nn '
k i j
Preuve partielle
soit Appendice J
∑ M ( Γ ( Ο ) )M ( Γ ( Ο ) ) =l
* h
mn i k mn i k
k i
k
Appendice H PUIS G
3° − ∑ χ ( Γi ) ( Ο k ) χ (=
j)
( Οk ) 0 quand i ≠ j
Γ
4° − les opérations appartenant à une meme classe et à une meme représentation ont le meme caractère
5° − Le nombre de représentation irréductible d'un groupe est égal au nombre de classe du groupe
Ces 5 règles, nous permettent de retrouver les représentations irréductibles du groupe C3v 33
Application pour le groupe C3v = partie 1
• Comme nous avons déjà vu les classes de symétrie de C3v sont : E, C3,
σv . C3v est fait de 3 classes de symétrie
La règle 5° nous dit donc qu’il y a 3 représentations irréductibles
Γi définies chacunes par des matrices de dimension li.
Rappel Γ1 1 1 1
C3v : h=6
l1=1 Γ2 χ ( Γ ) ( E ) χ ( Γ ) ( C3 ) χ ( Γ ) (σ v )
2 2 2
l2=1
l3=1 Γ3 χ ( Γ ) ( E ) χ ( Γ ) ( C3 ) χ ( Γ ) (σ v )
3 3 3
χ ( Γj ) ( Ο p ) χ ( Γ ) ( Ο p ) =
n
• La règle 3° nous donne : ∑g
C =1
C
i
hδ ij
(voir appendice L)
Donc pour Γ1 en C3v on a : 1×12 +2 ×12 + 3 ×12 =6.....tout est OK
Règle 4° = les traces d'opérations dans une meme classe et une meme représentation ont le meme caractère.
Donc pour obtenir deux autres composantes +1 pour en avoir au total trois en +1, le seul choix est la classe
de symétrie C3 puisqu'elle seule a seulement 2 composantes.
(Γ )
On utilise maintenant la Règle 3° = ∑ χ ( Ο k ) χ ( Γ ) ( Ο k = j
) 0 si i ≠ j
i
χ ( ) ( ΟC ) χ ( Γ ) ( ΟC )= 0 si i ≠ j
3
∑g
Γj
ou encore en passant par les classes : C
i
C =1
et idem pour ( Γ 2 ) . Connaissant χ ( ) ( E ) et en reprenant le tableau de caractère plus haut, ceci donne :
Γ 3
2 + 2 × χ ( Γ ) ( C3 ) + 3 × χ ( Γ ) (σ v ) =
3 3
0
2 + 2 × χ ( C3 ) − 3 × χ (σ v ) =
(Γ ) (Γ )
3 3
0
soit encore :
2 + 2 × χ ( Γ3 ) ( C3 ) = 0 χ ( Γ3 ) ( C3 ) = −1
( Γ3 ) ainsi Γ
χ ( v)
σ 0= χ (σ v ) 0
( 3)
3σ v
grde sym. En
1E 2C3 1ere ligne
Γ1
∑ g ( χ ( Ο ) ) = h =( 6 )
3
1 1 1 ( Γi ) 2
on a bien
Γ2 −1
C C
1 1 C =1
Γ3 2 −1 0
∑ χ ( ) ( O ) on a :
Γj
En multipliant de part et d'autre de l'equation par k
k
∑ χ ( j ) ( Ok )χ (Γ) ( Ok ) ∑∑ ( ) ( )
a χ (O ) χ ( ) (O ) ∑ a ∑ χ (O ) χ ( ) (O )
Γ Γj Γi Γj Γi
= = i k k i k k
k k i i
k
= hδ ij
Règle 3° appendice M
∑ χ ( ) ( O )χ ( O ) = ha
Γj (Γ)
k k j
k
ATTENTION vous allez utiliser cette
décomposition d’une représentation
On va appliquer cela... réductible en irréductible PARTOUT!! 37
Donc prenons la representation réductible Γ 4 et essayons de retrouver
les a i qui permettent de reconstruire cette matrice à partir des représentations irréductibles :
Représentation soit Γ 4 = a1Γ1 ⊕ a2 Γ 2 ⊕ a3 Γ 3 , on aura aussi χ Γ4 ( Ok ) = a1 χ Γ1 (Ok ) + a2 χ Γ2 ( Ok ) + a3 χ Γ3 ( Ok )
réductible Exemple
1E 2C3 3σ v
Γ1 1 1 1 irréductible
Γ2 1 1 −1
Les traces de vos Γ3 2 −1 0
matrices dans la
Γ4 7 1 −3 réductible
base que vous
∑ g χ ( ) (O )χ (O )
Γj Γ4
avez choisie mais c c c
qui ne respecte d'après le transparent précédent on a : a j = C
par la symétrie h
Ceci donne :
7 × 1 × 1 + 1 × 1 × 2 + ( −3) × 1 × 3
1
a = =0
6
7 × 1 × 1 + 1 × 1 × 2 + ( −3) × ( −1) × 3
a 2 = =3
6
7 × 2 × 1 + 1 × ( −1) × 2 + ( −3) × 0 × 3
a 3 = =2
6
Ainsi on peut récrire pour Γ 4 :
1E 2C3 3σ v
Γ2 1 1 −1
Γ2 1 1 −1
(Γ )
Γ2 1 1 −1 on a bien χ Γ4 ( Ok ) = ∑ a j χ j ( Ok )
Γ3 0
j
2 −1
Γ3 2 −1 0
Γ4 7 1 −3 38
Le vocabulaire : symboles de Mulliken
1E 2C3 3σ v
l(Γ1) = l(Γ2) =1. Γ1 et Γ2 sont des matrices de dimension 1
Γ1 1 1 1 →Γ1 et Γ2 sont de symétries A ou B
Γ2 1 1 −1
ces 2 représentations sont symétriques par rapport à la
Γ3 2 −1 0 rotation autour des 2 axes C3 → elles sont de symétrie A
Azote = 7 électrons
s(2) p(6) d(10)
1K 2 px, py, pz
2L 2 3
41
Appendice B : l’oxide d’éthylène et la table de multiplication
y
x
action du plan
miroir zy = σv
Donc σv’×C2=
σv action de rotation
action du plan
autour de l’axe z =C2
miroir xz = σv’
Donc σv’×σv= C2
Donc C2×σv=
σv’
mis en table cela donne 45
Appendice B : Table de multiplication
46
Appendice C : les orbitales 3d
3dxy
inchangé :-1
3dxy
changé :-1
E 1
C2 (rotation le long de z) 1
σv (plan le long de y) -1
changé :-1
σv’ (plan le long de x) -1
z
y
3dxy
3dz2 3dx2-y2
x
Dans 3dxy,
l’indice xy
indique la partie 3dzx 3dzy
de phase +
allons resumer tout cela et comparer les résultats avec les orbitales p 49
Appendice C : le concept de base…
E 1 1 1 1 1
C2 (rotation le long de z) -1 -1 1 1 1
σv (plan le long de x) -1 1 1 1 -1
Methane CH4
C6H6 Benzene
5 6
8
Si2H6 7 Diborane B2H6
disilane
D∞h C2v
D3h C2v
C3v
Des exos sont disponibles à :
http://www.reciprocalnet.org/edumodules/symmetry/pointgroups/exercise.html 52
The point groups of common molecular shapes
Td
D4h
C2v
53
The point groups of common molecular shapes
C4v
D3h
54
The point groups of common molecular shapes
Oh
D4h
D3d
55
Appendice E : moment dipolaire de transition
ξ
Déterminer si la transition vibronique ε v ← ε ' v ' par l'absorption d'un photon
est possible ou pas revient à calculer l'intégrale :
( ) ( )
ε v H int ε ' v ' = −ξ ∫∫ ψ ε* R, r ψ v* R ( µe + µ N )ψ ε ′ R, r ψ v′ R dυ N dυ e ( ) ( )
avec
µe = − e ∑r i et µ N = e ∑Z R j j
i
j
tous les électrons tous les noyaux
ε v H int { ( )( ( ) ( )) ( )
−ξ ∫∫ ψ v* R ψ ε* R, r µeψ ε ′ R, r ψ v′ R dυ N dυ e + ∫ ψ v* R µ Nψ v′ R
ε 'v' = ( ) ( )( ( ) ( ) )
∫ψ ε R, r ψ ε ′ R, r dυe dυ N
*
}
Mais si ε et ε' sont des
états électronique s propres de la molécule alors ils sont orthogonaux l'un à l'autre :
( ( ) ( ) )
∫ψ ε R, r ψ ε ′ R, r dυe = 0
*
sN 1 0 0 0 sN sN 1 0 0 0 sN sN 1 0 0 0 sN
s 0 s 0 0 s1
s 0 0 s1 0 0 1 s1
M (σ v ) 1 =
s2 0
0
1
1
0 0 s2
( )
M σv 1 =
′
s2 0 0 1 0 s2
( )
M σ v′′ 1 =
s2 0
1
0
0
0 1 s2
s3 0 0 0 1 s3 s3 0 1 0 0 s3 s3 0 0 1 0 s3
χ (σ v ) = 2
( )
χ σ v′ = 2 ( )
χ σ v′′ = 2
( ) ( )
−1
M ( C3+ ) = M σ v′ M ( C3− ) M σ v′
( )
det M σ v′ =1* (1* −1) =−1
−1 0 0 0 1 0 0 0
t
( )
Mˆ σ v′ 0 0 0 −1 0 0 0 1
( )
−1
M σ v′ = =− =
( )
det M σ v′
0 0 −1 0
0 0 1 0
0 −1 0 0 0 1 0 0
−1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0
0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 1
( ) ( )
−1
M σv ′ M ( C3 ) M σ v =
− ′
0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0
0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0
0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 1
( ) ( )
−1
M σ v′ M = (C3− ) M σ v′ 0 0 1 0 = =
0 1 0 0 0 1 0 0
M ( C3+ )
0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0
Donc C3+ et C3- appartiennent à une même classe qui est nommé C3.
Il en est de même pour σv, σv’,et σv’’ qui appartiennent à la classe nommé σv
Les classes de la symétrie C3v sont E, C3, σv
C2 x x 1 0 0 x
y =M(E) y = 0 1 0 y
z 0 1 z
z 0
-1 0 0 1 0 0 -1 0 0
M(= σ v σ= 1 0 M(σ = σ= =
zy ) 0 v ' zx ) 0 -1 0 et M(C 2) 0 -1 0
0 0 0 1 0 0 1
0 1
=
Les caractères des opérations dans cette base (x,y,z) sont χ ( E ) 3,=
χ (σ v ) 1,= ( )
χ σ v′ 1 et χ ( C2 ) = −1
E C2 σv σ v′ ∴ Reconnaissance des classes
σv σv σ v′ E C2
M (C2 ) = 0 −1 0 = M(C2 ).....car matrice symétrique
-1
σ v′ σ v′ σ v C2 E 0 0 1
-1 0 0 −1 0 0 1 0 0
M (C2 )M(σ v ')M(C
-1
= 0 -1 0 0 1 = 0 0 −1 0 ≠ M(σ v )
2)
0 0 1 0 0 1 0 0 1
σ v et σ v′n'appartiennent pas à la meme classe
NOMBRE DE CLASSE DU GROUPE DE SYMETRIE C2v EST DE 4 avec E, C2 , σ v et σ v′ 60
Appendice J : règle 1° du théorème d’orthogonalité
1° − ∑ ( li ) =
2
h
i
∑ (l )
2
i ≤h
i
(
Dans la représentation irréductible Γ i , les matrices des opérations Ο k soient les M ( Γ i ( Ο k ) ) )
sont toutes de dimension l i .....donc il y a li2 élements de vecteur de dimension h.
Ces l12 + l 22 + l32 + l 42 + ...vecteurs doivent etre tous orthogonaux les uns aux autres.
Mais mathématiquement dans un espace de dimension h, on ne peut pas trouver plus que h vecteurs
qui soient mutuellement orthogonaux. En conclusion :
∑ ( li )
2
≤h
i
61
Appendice K : règle 2° du TO
On veut démontrer :
2° − ∑ χ ( Γi ) ( Ο k ) = h
2
∑ M ( Γ ( Ο ) )M ( Γ ( Ο ) ) =l l
h
à partir du théorème d'orthogonalité mn i k
*
m′n′ j k δ ijδ mm 'δ nn '
k i j
∑ M ( Γ ( Ο ) )M ( Γ ( Ο ) ) =
h
δ ij (δ mm ' )
* 2
si on pose m=n et m'=n' alors on a : mm i k m′m′ j k
k li l j
si maintenant on somme sur les m et les m' (sommation sur la diagonale)
∑∑∑ M mm ( Γi ( Οk ) )M m* ′m′ ( Γ j (=
Οk ) )
M mm ( Γi ( Ο k ) ) ∑ M m ' m ' ( Γ j ( Ο=
k )) (
∑ χ ( Γ ) ( Οk ) χ ( ) ( Οk ) )
*
∑k ∑ i
Γj
m' m k
m
m' k
trace de la matrice D ( Γi ( Οk ) ) (
trace de la matrice D Γ j ( Οk ) )
ainsi
( )
( )
*
h h
∑ χ (Γ ) ( Ο=
k) χ ( Οk ) ∑∑= δ (δ ) δ ij ∑ (δ mm )
i
Γj 2 2
ij mm '
k m llm' i j li l j m
or δ ij impose que i=j et pour simplifier on suppose des éléments de matrice réels ainsi :
∑( χ ( ) ( Οk ) )
2
h
∑ (δ mm ) =
Γ
=
j 2
h
k li
m
=li
62
Appendice L : règle 3° du TO
3° − ∑ χ ( Γi ) ( Ο k ) χ (=
j)
( Οk ) 0 quand i ≠ j
Γ
∑ M mn ( Γi ( Οk ) )M m* ′n′ ( Γ j ( Οk ) ) =
h
à partir du théorème d'orthogonalité δ ijδ mm 'δ nn '
k li l j
en fixant m=n=m'=n' on a :
∑ M ( Γ ( Ο ) )M ( Γ ( Ο )=)
k
mm i k
*
mm j k 0 si i ≠ j
en sommant 2 fois sur m on a et pour simplifier on suppose des éléments de matrice réels :
∑∑∑ M ( Γ ( Ο ) )M ( Γ (=
mmΟ ) ) ∑∑ M ( Γ ( Ο ) ) ∑ M ( Γ ( Ο=
i k
*
mm
j k)) ∑ χ ( ) (Ο ) ∑ M ( Γ (Ο ))
*
mm j k
mm i k
Γi
k
*
mm j k
m m k k m
m k
m
= χ ( i ) ( Οk ) = χ ( ) ( Οk )
Γ Γj
donc
∑ χ ( ) ( Ο ) χ ( ) ( Ο=)
k
Γj
k
Γi
k 0 si i ≠ j
63
Appendice M : règle 5° du TO
on obtient ∑ χ ( ) (Ο ) χ ( ) (Ο ) =
k
Γj
k
Γi
hδ k ij
Mais maintenant en tenant compte du nombre d'éléments dans chaque classe (rappel g E =1, g C3 =2, gσ v = 3),
L'équation ci-dessus peut se réécrire en sommant sur les n classes définissant le groupe de symmétrie
au lieu des opérations, puisque chaque opération d'une meme classe a le meme caractère (règle 4°) :
χ ( Γj ) ( Ο p ) χ ( Γ ) ( Ο p ) =
n
∑g
p =1
p
i
hδ ij
n
avec g p la dimension de la classe p dont O p est une des opérations. Rappel : ∑g p =h
p=1
Cette dernière équation nous montre que les n composantes χ (
Γi )
( Ο ) dans la représentation irréductible Γ
p i
se comportent comme les n composantes d'un vecteur de dimension n. Les representations irréductibles doivent etre orthogonales
les unes aux autres. Or mathématiquement dans un espace de dimension k, on ne peut pas trouver plus que k vecteurs
tous orthogonaux les uns aux autres (c'est ce qui défini une base!).
Donc si n est le nombre de classe, on ne peut pas trouver plus que n représentations irréductibles.
64
Appendice N : tableau de caractère de C2v
• Il y a 4 classes a C2v : E, C2, σv et σv’→4 représentations irréductibles (règle
5°)
• L’ordre du groupe est h=4→(l1)2+(l2)2+(l3)2 +(l4)2 =h=4 (Règle 1°)
Seule solution possible →l1=l2=l3=l4=1
Donc le groupe C2v a quatre représentations irréductibles chacune de
dimension 1. 1E 1C2 1σ v 1σ v′
Γ1 1 1 1 1
• Pour Γ1: (Γ ) (Γ ) (Γ ) (Γ )
Γ2 χ 2
(E) χ 2
( C2 ) χ 2
(σ v ) χ 2
(σ ′ )
v
Γ 3 χ ( Γ 3 ) ( E ) χ ( Γ 3 ) ( C2 ) χ ( Γ 3 ) ( σ v ) χ ( Γ 3 ) (σ ′ )
v
Γ 4 χ ( Γ 4 ) ( E ) χ ( Γ 4 ) ( C2 ) χ ( Γ 4 ) ( σ v ) χ ( Γ 4 ) (σ ′ )
v
•Règle 2° :
∑k χ (Γi ) ( Οk ) =h =4 .....on a bien cela pour Γ1 et on doit l'avoir aussi pour les autres représentations.
2
Ceci implique χ (
Γi )
( Οk ) =±1.....et tous orthogonaux l'un à l'autre pour respecter la règle 3°
1E 1C2 1σ v 1σ v′
Le groupe C2v au contraire du groupe C3v est
Γ1 1 1 1 1 abélien….on peut faire les opérations dans
Γ2 1 −1 −1 1 n’importe quel sens….les groupes abéliens
Γ3 1 1 −1 −1 sont les groupe dont la table est constitué
que de caractère +/-1
Γ4 1 −1 1 −1 65
Rappel sur les matrices
Notation Définition
Transposé A ( A ) = A
ij ji
( A=
) A= ( A )
† † * *
Conjugué Hermitian A jiij ij
Matrice diagonale = A ij 0 si i ≠ j
Kronecker δ ij = 0 si i ≠ j,δ ij = 1 si i = j
66
Rappel sur les matrices