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Cour de Sociologie juridique de Monsieur ANDZOKA ATSIMOU Séverin

Master I Droit Public Semestre I


Année académique  : 2021-2022

Sociologie juridique
La Sociologie en général peut se définir comme la science qui étudie des
institutions, de leur genèse et de leur fonctionnement de celles-ci (Émile
DURKEM). La science qui se propose de comprendre par l’interprétation les
signification internes des conduites sociales (Karl Marx).
En ce qui concerne la sociologie juridique, plusieurs définitions ont été
proposées. Définir la sociologie juridique comme une science qui étudie la
réalité juridique en reposant l’opposant à la science qui étudie les valeurs des
règles juridique qui seraient la philosophie du droit et à la science des normes
qui est le droit dogmatique.
L’objet du cours est d’étudier les phénomènes sociaux pour lesquels existe un
lien avec le juridique ou l’étude des inter-relations entre le droit et la sociétés.
Ce qui implique à la fois l’analyse des manifestations du juridiques et des
influences sur la société et celles des activités qui se développe au sein de la
société. C’est une branche de la sociologie générale qui a pour objet une
variété de phénomènes sociaux : le phénomène juridique.
Le droit n’existe que par la société, on peut admettre que tous les phénomènes
juridiques sont des phénomènes sociaux. C’est pourquoi dans le cadre de
l’élaboration de la loi ou de l’adoption d’un jugement. Les deux acteurs doivent
tenir compte de la société. Exemple : la loi doit donc être en principe édictée
par les phénomènes sociaux c’est-à-dire elle doit être issue de la société. Ainsi,
selon Hegel EHRLICH <<le centre de la gravité du développement du droit à
notre époque comme à toutes les époques, ne réside ni dans la législation ni
dans la science juridique ou dans la jurisprudence mais dans la société elle-
même>>. Éléments des sociétés juridiques Dalloz 2012.
Ce pendant, l’inverse de ce que le droit n’existe que par la société n’est pas
vrai : tous les phénomènes sociaux ne sont pas des phénomènes juridiques. Il

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existe un social non juridique, formé par ce que l’on qualifie des phénomènes
de mœurs.
Il existe plusieurs phénomènes juridiques, parmi lesquels : la loi, la
jurisprudence, la coutume.
- La coutume est le 1er phénomène dont le caractère social est le plus
manifeste en raison de sa formation spontanée et qui est justiciable au
premier chef de la méthode d’Observation.
- La loi apparaît moins directement comme un fait social car elle est
l’œuvre d’une volonté. Ce pendant, elle permet de lire dans les faits
sociaux les règles que le législateur doit consacrer, aménager, abroger.
- Il en va de même de la jurisprudence. L’activité du législateur et du juge
est un phénomène social sur la conscience des deux acteurs ou des deux
volontés (législateur et juge). On trouve l’expression conscience
collective qui doit dominer les deux acteurs. Car le droit n’étant qu’un
produit de la conscience collective comme on a souligné plus haut elle
est liée à la société en ce sens que tout droit est engendré c’est-à-dire
édicté par elle.
Remarque concernant la définition et l’intitulé du cours
Il peut-être en effet une question de la sociologie juridique mais encore…..
ou encore une étude sociojuridique. La sociologie du droit sont les intitulés
les plus utilisés de façon indifférente. En effet, la sociologie du droit suppose
qu’il est question que du droit étatique c’est-à-dire limité à ce qui constitue
le droit lui-même, alors que la sociologie juridique est scientifiquement utile
de de retenir le champ d’étude plus étendue que la sociologie du droit. Elle
englobe tous les phénomènes plus ou moins teinté du droit, tous les
phénomènes dont le droit peut-être en cause effet ou occasion, y compris
des phénomènes de violation, d’ineffectivité et de défiance.
Le mot juridique appartient non seulement au droit mais également a ce qui
n’est pas du droit et concerne de plus en plus des situations qui se règle par
du ‘’ presque-droit’’, du ‘’ comme-droit'', du ‘’quasi-droit'' ou admise par le
droit. Le concept juridique nous invité à une approche linéaire ou
ambivalente le droit et le non droit. Il sied de distinguer avec Max Weber
que lorsque nous étudions la norme et le fait dans le cadre de ce cours, il
s’agit bien d’un droit dogmatique et de la sociologie juridique : l’être, revoit
aux faits qui est du ressort de la sociologie juridique et le devoir être, revoit

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à la norme qui est du ressort du droit (Marx Weber, économie et société,
Tome II 1922).
Entre le droit dogmatique et la sociologie du droit, la différence ne tient pas
à l’objet, c’est une différence du point de vue de l’angle et de la vision. Le
même objet que le droit dogmatique analyse du dedans, la sociologie
juridique l’observe du dehors. C’est bien parce qu’elle l’observe du dehors
qu’elle le voit comme un phénomène. Pour Max Weber, il faut considérer
toutes les deux sciences. Si le droit est un dieu pour le dogmatique, le
sociologue lui s’impose de pratique l’athéisme méthodologique.

On distingue plusieurs types d’interprétations :


- L’interprétation sémiotique
- L’interprétation génétique
- L’interprétation fonctionnelle
1. L’interprétation sémiotique
Se fonde sur le langage, le mot et les expressions renvoie au sens qu’ils ont
l’habitude dans le langage et qui résulte des règles de la grammaire.
2. L’interprétation génétique
Repose quant à elle sur une connaissance de la volonté réelle de l’auteur tel
qu’on peut la reconstitue par exemple à travers les actes préparatoires.

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3. Interprétation téléologique
Il vise à créer un fragment du texte par un autre voir par d’autre texte
4. Interprétation fonctionnelle
D’autre au texte la signification qui nous permettra de remplir la fonction
qu’on a attribué, un texte, une vérité de l’interprétation fonctionnelle est
l’interprétation téléologique qui se fondent sur le but poursuivi par le
législateur ou par l’auteur du texte.

L’élaboration de la loi :
Derrière un législateur juridique il y’à un législateur sociologique.
A. Le législateur sociologique :
Qu’est ce qui gouverne dans la réalité ? L’initiative peuvent être parlementaire
ou gouvernementale et cela n’est pas un problème car on peut faire un
programme et c’est à partir de ce programme en initie les lois. Le secrétaire du
gouvernement va examiner la loi sur les dispositifs général et de transition. Et
les dispositifs sont des dispositions.

Partie explication :
La loi peut être aussi un acte adopté par une volonté par un parlement ou un
assemblée nationale.
*La quasi-totalité des lois qui viennent à l’assemblée nationale vient du
gouvernement, car le parlement est une chambre d’enregistrement (124).
*Arrêt de l’assemblée (c’est le juge progressiste) ont progresse la loi. L’arrêt
conservateur il conçoit la jurisprudence
*le conseil de ministre a pour mission d’adopté les textes de lois et envoyé au
parlement il peut arrivé le parlement envoi le texte à la commission et la
commission envoi au président et le président envoi à l’assemblée nationale. Le
législateur sociologique est dans l’assemblée. Et il faut envoyé les lois au niveau
du juge constitutionnel <<Kelsen dit le juge constitutionnel c’est un législateur
négatif parcequ’il contribue à l’élaboration de la loi>>. Pour que le juge arrive à

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adopté une loi de la conformité de la constitution car cette loi doit être
conforme à la constitution pour éviter que la loi soit contraire à la constitution.
Donc le juge constitutionnel est Co-législateur. (Article 10 de la constitution
congolaise précise que le président de la République a l’obligation de faire
réexaminer la loi par le parlement). Une loi adopté n’est pas toutefois
applicable (d’après les législateurs sociologue).
*dans l’entrée en vigueur de la loi il faut noter 3 trois choses :la promulgation,
la publication et la force obligatoire de la loi.

 La Sociologie est dans le droit

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