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Partie 1 

: L’étendu de la notion de l’arbitrage en ligne :

Chapitre 1 : Les acteurs de l’arbitrage électronique :

Les acteurs de l’arbitrage en ligne peuvent donner un premier aperçu de la façon dont doit être traité
le sujet de l’arbitrage en ligne dès à présent, puisque l’internet est devenu l’outil indispensable du
traitement du nombreux arbitrages au tour du monde.

Certains, considérant que l’aspect «en ligne» de l’arbitrage doit être limiter à une procédure
classique, ainsi qu’autre le considère comme une procédure qui doit changer même la nature de
l’arbitrage.

On peut diviser les acteurs de l’arbitrage en ligne selon 3 catégories : 1) les acteurs installés;

2) les acteurs à venir;

3) les acteurs potentiels.

1) Les acteurs installés :

Les expériences d’arbitrage en ligne jusqu’à présent sont limitées aux contentieux de petits litiges ce
qui serait causé de méfiance que les praticiens de l’arbitrage ont vécus du numérique.

Parmi les acteurs, il s’agit du laboratoire Cyberjustice qui est un espace de réflexion, qui permet de
résoudre en ligne plus de 500 conflits, et l’une des idées de ce projet est de ne pas considérer
l’arbitrage en ligne comme un arbitrage uniquement en ligne.

Ce laboratoire Cyberjustice a mis en place une plateforme particulière de règlement des litiges, la
Plateforme d’aide au règlement des litiges en ligne «PARLe». Cette dernière permet aux
consommateurs de réglés leurs litiges à bas frais et en peu de temps.

Son idée générale c’est d’intégrer des éléments de négociation et en cas d’échec de la négociation,
une procédure de médiation et d’arbitrage en ligne qui peut être mise en œuvre.

Les problèmes traiter dans le financement des plateformes et dans les risques liés à la fracture
numériques étant donné que les services proposés en ligne ne le sont plus physiquement par les
administrations étatiques (voir en ce sens le tribunal des copropriétés d’Ontario, le tribunal de la
régie au logement et son projet de chatbot juridique, ainsi que le projet Portalis en France).

Il s’agit aussi d’une procédure de l’OMPI (l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle) qui
est considérer comme une procédure administrative sans audience est une décision est prise à la fin.
L’OMPI favorise les audiences en ligne, et les parties sont librement le choix d’être présentés à
l’audience (physiquement) ou de la tenir par visioconférence afin de réduire les coûts du dossier et
en consultation avec le tribunal.

2) Les acteurs à venir :

C’est l’installation de nouveaux centres d’arbitrages généralistes en ligne, où il y a de nombreuses


plateformes sont créées existant dans l’arbitrage en ligne, en citant comme exemple : « Fast Arbitre
eJust », la première est une plateforme 100% en ligne, son objectif est simplifié la gestion de la
procédure. Fast Arbitre propose ses services sur une large partie des litiges qui peuvent concerner les
entreprises et le monde des affaires en générale.

Le deuxième centre d’arbitrage en ligne ; eJust son action est aussi tournée vers les entreprises et le
monde des affaires.
Par conséquent, eJust se focalise sur cinq enjeux, tout d’abord celui de la norme qui conduit la
plateforme à la mise en place ; ensuite un enjeux tenant au coût qui permet aux utilisateurs de ne
pas pensez que le programme est trop chère par rapport au procédure étatique.

La vitesse qui rend une sentence dans 90 jours.

La simplicité permet à toutes les parties de comprendre la procédure, et finalement, l’adéquation au


marché qui permet de proposer des solutions adaptées aux besoins des justiciables.

2) Les acteurs potentiels :

Les acteurs en ce sens ne manquent pas, il concerne les très grands groupes internationaux comme :
Google, Amazon, Facebook, Apple.

Et en cas de Facebook une forme d’arbitrage où ce dernier a décidé de se tourner, en utilisant une
« cour d’appel » pour contenu controversé (voir en ce sens : « Facebook lance une « cour d’appel »
pour contenus controversés », L’Obs avec AFP, 16 novembre 2018, (en ligne)
<https://www.nouvelobs.com/les-Internets/20181116.OBS5512/facebook-lance-une-cour-d-appel-
pour-contenus-controverses.html>. ) . En premier lien l’entreprise se fait plier aux décisions de cette
cour qui par la suite serait indépendante.

Et en second lieu ces décisions ne seront pas rendues par les juridictions étatiques.

Chapitre 2 : La sentence arbitrale :

La sentence arbitrale peut être rendue sous forme électronique ça veut dire avec une intervention
humaine, soit une sentence rendue par la machine, ou imprimée.

Et aujourd’hui cette sentence est la plus utilisée et qui en cours de développement.

1) La rédaction de la sentence et l’aide de la décision :

Lors de la rédaction de la sentence, le tribunal arbitral doit pour construire et pour pouvoir la rendre
opposable, reprendre des différents éléments ; l’identification des conseils, l’identification des
parties, l’identification des arbitres, le déroulement de la procédure, les faits, les moyens et les
prétentions des parties.

Aujourd’hui, les parties et leurs conseils transmettent leurs mémoires au tribunal arbitral en format
informatique.

On trouve aussi une reconnaissance vocale qui a le rôle de généraliser la transcription des débats et
la dictée automatisée, ce qui facilite le contrôle du débat contradictoire et la production des
sentences et aussi l’instruction des affaires. Cette reconnaissance vocale peut être analysée par les
personnes qui savent « lire » ça veut dire les « algorithmes », c’est-à-dire comprendre le texte, le
classer, en reconnaître les mots clés. Et dans l’outil algorithmique où seront insérées les bases de
données juridiques comme les lois nationales et internationales, jurisprudence, doctrine.

Parant à un autre outil d’aide à la rédaction de la sentence et à la décision c’est l’intelligence


artificielle c’est-à-dire que les algorithmes vont être capable de comparer les textes sur le fond du
discours.

Exemple d’une plateforme d’arbitrage au Maroc : ( https://medias24.com/2021/10/11/droit-mizan-


lance-la-plateforme-darbitrage-accelere-100-digitalisee/ )
C’est la première plateforme en Afrique, qui c’était lancée vendredi 08 octobre par le président de
cette Cour d’arbitrage Mr. Amin Hajji. Cette initiative marocaine est destinée à tous les opérateurs
marocains ou étrangers pour le règlement de leurs litiges, en particulier commerciaux.

Et un processus sérieux et évolutif « que commence par lancement de cette plateforme d’arbitrage
accéléré, et qui se poursuivra en 2022 par une mise en ligne d’une plateforme d’arbitrage
institutionnel, ainsi qu’une plateforme numérique avec un outil de justice prédictive, basé sur
l’intelligence artificielle.

2- L’exécution de la sentence :

Le rôle du juge de l’exéquatur reste le même dans la sentence arbitrale électronique, les dispositions
juridiques appliquées et l’étendu du pouvoir de juge étatique en termes de contrôle de la sentence
sont identiques.

Quant il s’agit d’un arbitrage en ligne, il y’a présence du risque relatif au non-respect du principe de
contradictoire. Et le non-respect de ce principe donne lieu à des recours en annulation contre la
sentence rendue.

L’arbitre ne dispose pas l’imperium ; qui signifie la possibilité de disposer de la force publique, est un
acte ou un jugement.

La sentence devrait faire l’objet d’une exécution amiable et spontanée puisque l’arbitre tient son
pouvoir de juger de la volonté des parties. Dans le cas de refus de l’une des parties le juge étatique
faudra recourir à l’exéquatur.

Les pouvoirs du juge de l’exéquatur sont réduits à un examen externe de la sentence et de la


convention d’arbitrage s’elle est conformé à la volonté des parties.

Dans le cadre de l’arbitrage électronique, il s’agit rarement d’un recours à l’autorité judiciaire pour
exécuter les sentences.

Et dans le même cadre des litiges en ligne, la procédure administrative l’ICANN (Internet corporation
for AssignedNames and Numbers) présente des particularités.

L’ICANN refuse d’accorder l’autorité de la chose jugée à la procédure administrative selon l’article 4
de ses principes directeurs.

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