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1. L'expansion urukoenne
1.1 Les sites
L'un des resultats majeurs de la Campagne internationale de
sauvetage des sites archeologiques de la grande boucle de l'Eu-
phrate ou allait se former le lac Assad en Syrie fut, sans conteste, la
mise au jour d'etablissements de type urukoen dont le centre
majeur fut sans doute l'agglomoration ancienne englobant Habüba1
et Tall Qannäs, Tacropole2. Ce grand centre urbain otait double
d'etablissements secondaires situos a proximito immodiate, öabal
'Arüda3, Tall al-Hagg4, et Tall Öeh Hasan5, pour en mentionner les
plus importants.
ment communiquo les copies des rapports de 1984 et de 1985, cf. Boese 1985,
Boese 1986.
6
Hauptniaiin l'JTi'. W7(i. l!)7i) et 1982.
7
Palmieri 1981 et 1985.
8
Monchambert 1987 a, 304 et 317, flg. 8.
" Cauvin 1985.
10
J'ai pu voir sur place, gräce a l'obligeance des fouilleurs, une partie du matoriel
de ce site.
11
Behm-Blancke 1981.
12
Dont Hayaz, Kurban Höyük, Samsat, Gritille et Karatut Mevkii, voir Schwartz
1988, 5-8.
1{
Palmieri 1981 et 1985.
14
Esin 1982 a et b.
15
Hauptmann 1972, 1976, 1979 et 1982.
16
Van Loon 1983.
24
C'est notamment le cas a Tall QaöqaSuq, a Tall MaSnaqa (Monchambert 1987 b:
le fouilleur n'y a atteint pour le moment que le niveau 5 [Brony.c ancien 2] mais
mentionne la prosence indubitable sur le site de tessons de l'epo(|ue d'Uruk) et a
Umm Qsir (Monchambert 1984, 2, 6—7) ou F. Hole a choisi d'efTectuer rocem-
ment des sondages.
25
Pour un inventaire plus complet, se reportera ä Schwartz 1988, passim.
26
Cf. Sürenhagen 1986 b, 17.
27
II va de soi que Texpansion de cette culture urukoenne s'est Egalement produite
vers Test, en Iran, vers l'Afghanistan et le Pakistan, par rintermodiaire de Suse,
mais traiter de ce sujet nous ferait dopasser largement le cadre reservo a cet
article.
28
Schwartz 1988, 5—8. Cette otude remarquable privilogie l'examen de la c^ra-
mique et des lors, certaines limites s'imposent (cf. notre n. 34). Si nous accep-
41
Hormis le site de Suwär, occupo a l'opoque dynastique archaique.
42
Ce point est ogalement souligne par Sürenhagen (1986b, 15).
43
Sanlaville 1985, 24-25.
Le cas du site de JJirbat al-Diniya est interessant a cet egard; il s'agit de Tan-
cienne $aradum, a 90 km en aval de Mari, Etablissement assez restreint mais
puissamment dofendu par des murailles imposantes et dont les textes mention-
nent le kärum. FondE probablement au XVIIIe siecle, cet Etablissement volon-
tairement etabli en un point sensible perdure certainement jusqu'ä la fin du
XVIIe siecle (avec une rooccupation importante aux Epoques medio- et neo-
assyriennes). L'on y a retrouvE des tablettes datees des regnes de Abi-e§uh,
Ammi-ditana et Ammi-saduqa. La presence babylonienne y semble manifeste
(Kepinski 1985, 615-621).
1.4 Le commerce
Qu'allaient chercher, aussi loin de leurs bases, ces gens du sud?
Sans mettre de cöte la possible incidence d'une demographie en
plein essor dans le sud mosopotamien, fait qui aurait pousse natu-
rellement au contröle de nouveaux territoires aptes ä assurer les
besoins de populations en pleine expansion, le commerce nous
semble Tun des olements moteurs de cette colonisation du nord.
Nous avons dejä mis en doute plus haut l'importance relative de
deux grandes categories de matieres premieres, le bois et la pierre,
dont on pensait naguere qu'elles avaient constitue la principale
raison de la mise en oeuvre de ce gigantesque effort d'expansion. Le
Schema d'Implantation goographique de ces centres urukeens
etablis dans le nord est a cet egard tres revelateur: les lignes de
communication etablies permettent des percees significatives
essentiellement vers deux regions: TAnatolie et la Syrie.
Le lien avec l'Anatolie s'expliquerait aisement par le nocessaire
contröle de Tapprovisionnement en metal, ce metal dosormais
devenu indispensable aux technologies nouvellement creees ou
doveloppees dans le sud mosopotamien et en Elam. Le motal
d'Anatolie et celui du plateau iranien ont permis le voritable essor
technique de ces sociotos en voie rapide de hierarchisation
sociale. Si exclut, du moins ä titre prioritaire, le besoin absolu
du cedre comme bois de construction, nous devons envisager
d'autres types de produits dont la valeur dans le sud aurait pu
justifier cette grande quete. Outre les produits manufactures en
45
A cet egard, I. J. Gelb est frappo par les difierences fundamentales des bases de
l'oconomie d'Ebla, fondee sur l'oviculture, et de celle de Lagaö, fondoe sur l'agri-
culture, a la fin de l'epoque dynastique archa'ique. «Sheep raising was the
mainstay of the local economy (of Ebla); thousands of sheep were raised,
supplying the wool for the production of textiles, the main export product of
Ebla. Thus wool was the basis of Ebla's commercial prosperity and political
power (. . .)· This important point, that the political growth of a state may
depend on wool, has not received the attention it deserves from political scien-
tists: most have assumed that grain alone could nourish the growth of higher
forms of civilization. But Ebla, äs these extraordinary tablets make clear, was an
empire built on the backs of simple shepherds»(Gelb 1986, 158). Cette Opposi-
tion entre un Pays de Sumer tres riche en surplus agricoles et des regions adja-
centes dont le pouvoir oconomique est fondo largement sur le pastoralisme est-
elle doja afilrmoe un millonaire plus tot, a Topoque d'Uruk? Nous serions tente
de le croire car ces fondements economiques n'apparaissent pas comme des
choix volontaires mais sont le plus souvent imposos par la geographie.
vrai dire aucun produit ne s'impose clairement. C'est ici qu'il faut
songer aux biens perissables dont nous n'avons evidemment garde
aucune trace archeologique et dans ce cas, Thorizon s'elargit consi-
derablement: huiles delicates, parfums, bois aromatiques, denrees
alimentaires de nature exotique et de longue conservation, tissus,
cuirs, colorants ...
46
Est-il besoin de rappeler ici les coläbres palettes dOxford et de Narmer, le
couteau de Gabal al-'Arak oü apparaissent les fauves aux longs cous entrelaces
et des personnages vraisemblablement asiatiques? A propos de la glyptique,
consultera l'article recent de B. Teissier (Teissier 1987).
47
Culican 1967, 18: Tun de ces Fragments porte le nom de Khasekhemoui.
48
La repräsentation de bateaux semble omnipresente dans l'iconographie de cette
epoque: par exemple sur une peinture murale d'une tombe gerzoenne de Hiera-
konpolis (Aldred 1967, 33, flg. 22), sur le couteau de öabal al-'Araq ou figurent,
sous des rangoes de bateaux d'allure ogyptienne, des bateaux de provenance
inconnue (Aldred 1967, 37, flg. 23—24), dans les decors des ceramiques (Aldred
1967, 39, fig. 25; 41, flg. 29), sur des Fragments de toile peinte d'un tombeau de
Gebelein (Aldred 1967, 40, fig. 27). Rappeions en outre que des ceramiques
egyptiennes portant le nom de Narmer ont et£ retrouvocs cn Palestine sur le site
de Tall &e\\ al-'Areni, a proximite de LachiS (Xogev 1972, 288).
Fugmann 1958, 35, fig. 37, 5B840; 39, flg. 40. 4A882; 42, fig. 49, 7A617; 46, fig.
54, 4B785-4B786; ecuelles provenant des niveaux K8, K5, K4 et K2 de Hama.
A noter aussi, au niveau K10, une amulrttr en pierre tres proche de celles de Tall
Brak (Temple aux Yeux) (Fugmann 1958. 31, fig. 30, 5B23) et au niveau K3, un
sceau dont le docor evoque ceux du style öamdat Nasr des sceaux en stoatite
brülee des piemonts du Zagros (Fugmann 1958, 42, fig. 49, 6A192).
La prosence mentionnee plus haut de ceramiques urukoennes dans la region
d'al-Qawm, sur Fune des voies qui mcnaient de TEuphrate a la Syrie de
FOronte, s'explique beaucoup mieux dans ce cadre.
08
La presence occasionnelle de bevelled rim bowls ou de conical cups au sein d'as-
sembliges locaux ne suffit pas a prouver la persistance de liens etroits entre les
sites lies rogions en question et le sud mosopotamien.
59
Vertesalji 1985, 54-55.
60
A Tal Gubba, au niveau VII (Fujiil981, 33-34, flg. 11-12, pl. 12:1-2).
hl
Abu al-Soof mentionne la presence de tessons de surface polychromes de type
öamdat Nasr a Tall al-MuJifiya, Rasim Baldag et Merbat Abu ^Janägir, sites de
la prcvince de Kirkuk (Abu al-Soof 1968, 81); Tun de ses correspondants lui
aurail rapporte la prosence de tels tessons de surface a proximite de S am Sara
(Abu il-Soof 1968, 81, n. 20).
62
' Frifel·. 1970, 374-383.
6
Pour plus de precisions sur la ropartition spatiale des sites ayant livre ce type de
ceramique polychrome, se reportera a Abu al-Soof 1968.
64
Delougaz 1947.
fi5
Abu al-Soof 1967.
66
Vortesalji 1985.
h7
Dans le domaine de la ceramique, le terme c o n t i n u i t o est ovidemment tres
goneral; bien entendu, il ne signifie pas i d e n t i t e ou encore p e r m a n e n c e .
Certains types formels apparaissent (le plus celebre 6tant constituo des conical
cups), d'autres disparaissent. L'impression d'ensemble reste pourtant celle d'une
lente evolution, hormis l'apparition de la celebre ceramique polychrome
öamdat Nasr. Voir cependant Kolbus 1985 a propos des disparitos regionales et
d'un accent mis sur la continuito öamdat Nasr/Dynastique archaique I au d^tri-
ment de la continuite Uruk/öamdat Nasr.
68
Frankfort 1968, chapitre XII.
69
Redman 1978.
74
Postgate 1986, 90-106.
75
Postgate 1986, 91-92.
76
Postgate 1986, 92.
77
Postgate 1986, 93.
78
Postgate 1986, 93.
79
Postgate 1986, 96.
80
Postgate 1986, 92-93.
81
Vortesalji 1985, 55.
82
Gibson 1981, 160.
8<
C'est le cas notamment a Tall Gubba et ä Tall Razuk (un peu plus tard) mais
aussi sur d'autres sites de la region du Hamrin.
84
Fujii 1981, 22-23 (fig. 6-7), 141-146, pl. l, 5-10, 16, flg. 64, 126.
85
Fujii 1981, 33-34 (fig. 11-12).
86
Fujii 1981, 46, fig. 22, pl. 13:5-8, 161.
87
Voir le volume spocial de Sumer consacro aux fouilles du Hamrin (Sumer 40,
1984) et les articles de cette revue consacres aux fouilles de Tall Ahmad
al-Hattu (Sürenhagen), Tepe (McGuire Gibson, avec notamment des
illustrations de l'odifice ä plan circulaire, 201—203, pl. 4—6, mais a ce propos
consultera surtout la publication definitive, Gibson 1981), Het Qäsim (J.-D.
Forest), Tall Sabra (L. De Meyer et H. Gasche), Tall Madhür (M. Roaf). La
scarlet wäre remplace dosormais la ceramique Öamdat Nasr de Topoque proco-
dente.
88
Pour employer un terme gonorique dosignant les habitants de ces cit£s de la
valloe de la Diyälä.
92
Mallowan 1947, 31.
·" Mallowan 1947, 38.
100
Postgate 1986.
101
Sürenhagen 1986b et Schwartz 1988, 12.
105
Campbell-Thompson 1931 et 1932, Campbell-Thompson - Mallowan 1933.
106
Speiser 1933.
107
Fukai 1974.
108
Abu al-Soof 1968, 75-76, Abu al-Soof 1972, 8.
109
Schwartz 1985, 60.
110
Mallowan 1936, 1937 et 1947.
111
Biscione 1982.
112
Mallowan 1947.
113
Schwartz 1983.
114
Moortgat 1959, 15-31.
1|
M. Kelly-Buccellati m'a rocemment montre quelques exemplaires de la tres belle
coramique Ninive 5 de ce site.
116
Fouilles dirigoes par A. Suleiman. Le fouilleur a eu la gentillesse de me faire voir
un ochantillon de la coramique Ninive 5 de ce site.
117
Fouilles libanaises dirigees par M. Saghio.
118
Fouilles canadiennes dirigoes par M. Fortin.
119
Fouilles allemandes sous la responsabilito de P. Pfälzner.
120
Fouilles neerlandaises dirigees par H. Curvers, voir aussi Curvers 1987.
121
Fouilles fran^aises dirigees par J.-Y. Monchambert.
122
Kühne 1976.
m
Lebeau 1985a et 1987 a.
124
Lüth 1981.
125
A ce sujet, consultera l'artick' important de Schwartz (1985, 55—58).
12f)
Speiser 1932, 264-268.
127
Roaf 1984, 150-154.
128
Fukai 1974, passim.
129
Schwartz 1983, passim, Schwartz 1985, 58.
no
Abu al-Soof 1972, 8.
HI
A Sagir Bäzär, les deux exemplaires peints du niveau 4 retrouvos par Mallowan
sont conside>6s comme des importations en provenance de la region du Tigre
(Mallowan 1937,149, fig. 25: l, 3). Schwartz mentionne que la ceramique Ninive
5 peinte du niveau III de Tall Lelän est relativement rare, en tout cas bien moins
attestoe que la Variante incisoe (Schwartz 1985, 60). A Tall Brak, quelques rares
tessons de surface (chantier TW) ou non stratifios (chantiers ST, CH et ER)
prouvent que la c^ramique Ninive 5 peinte n'est pas completement absente du
site mais sans doute en quantites minimes, non repräsentatives (Oates 1986,
251).
1:12
Abu al-Soof 1968, 76.
m
Delougaz 1947, 141, pl. 64:16.
114
Roaf 1984, 154.
i:i5
Schwartz 1985, 58.
1:46
Roaf 1984, 152.
3.1.5. La societe
Apparue apres la fin des otablissements urukeens du nord, la
culture Ninive 5 est encore malheureusement peu connue et, a ce
titre, toutes les inforences que les archoologues pourraient etre
145
Schwartz 1985, 58: selon l'auteur, la prosence de sceaux et empreintes Gamdat
Nasr dans des contextes relativement tardifs Ninive 5 n'implique pas neces-
sairement une date ftamdat Nasr pour de tels contextes. Suit un decompte des
mentions de ce style dans la vallee de la Diyälä oü Schwartz estime que 25%
environ des exemplaires pourraient etre dates du Dynastique archaique.
146
Schwartz 1985, 62.
147
Grace a l'obligeance de Suleiman.
154
De nombreuses coramiques difforentes ont ogalement 6te designoes par ce terme
(Kühne 1976, 34); nous prociserons donc qu'il s'agit ici de la «coramique m^tAl-
lique de Haute Mesopotamie au Bronze ancien».
155
Kühne 1976, 34.
156
Kühne 1976, 35—38. Cette permanence morphologique est tout a fait remar-
quable; nous avons eu l'occasion de v^rifier ce fait lors des fouilles de Tall Mele-
biya.
157
Kühne 1976, 32—33. A propos de la datation des niveaux archoologiques de Tall
Huera, voir Kühne 1976, 30—33 et tableau 1; la datation proposoe est tres tribu-
taire de la glyptique. Voir aussi Orthmann 1986, 61—70.
158
Notamment ä Tall 'Ailün, oü les niveaux profonds Ninive 5 (sans coramique
motallique) sont suivis de niveaux caractorisos par la presence simultanoe
de tessons de ceramique Ninive 5 et de coramique motallique (Moortgat 1957,
23—24), et a Tall 'Atig (communication personnelle de Fortin); c'est aussi le cas
a Tall ^Juera mais les tessons de type Ninive 5 y sont tres rares, vraisemblable-
ment Importes (Kühne 1976, 103-104).
1<)!l
Kelly-Buccellati 1979, 72; Lebeau 1985a et 1987a.
170
Notamment des bols decouverts dans le tombeau 300 (sous le Temple d'IStar),
en compagnie de deux vases de scarlet wäre (Parrot 1956, 10—11; Lebeau 1990,
une scarlet wäre ogalement attestee a Terqa au Dynastique archa'ique I (Kelly-
Buccellati 1979, 72).
171
Kühne 1976, 58.
172
Voir la longue discussion sur la Chronologie de Tall Brak (Kühne, 1976, 59—63).
173
Kühne 1976, 58-59.
174
Kühne 1976, 118-119.
175
Je pense aux travaux de G. Preuss et de D. G. Ullrich.
176
Schwartz 1983, 201-207.
177
Schwartz 1983, 207.
178
Oates J. 1982, 205-207.
179
Lebeau 1986, 11-13.
180
Mallowan 1947, Fielden 1977, Oates 1982.
181
Mallowan 1936 et 1937.
182
Reade 1968.
I8i
Schwartz 1983.
184
Lebeau 1985, 1986, 1987 et 1988.
185
Communication personnelle de G. Preuss.
186
Communication personnelle de D. G. Ullrich.
18»
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Download Date | 5/29/15 3:28 PM
280 Marc Lebeau
187
Kühne 1976, 99-103, pl. 38.
188
Kühne 1976, 100, carte 3.
189
Les bols en coramique commune d'une phase ancienne de la culture a ceramique
motallique (Dynastique archaique II vraisemblablement) ont une forme gon6-
rale plus hemispherique que ceux du Dynastique archa'ique III, a parois plus
droites; de m^me, nous notons la disparition ou l'apparition de certains types de
levres (communication personnelle de Pfälzner et Lebeau 1985 b, 1986 et 1987 b).
190
Poidebard 1934, LaufTray 1955, Moortgat-Correns 1972.
191
Poidebard 1934, pl. CXXXIII, CXXXIV (Tall Mu'azzar), CXXXV (Tall Bedar),
CXXXIX (Tall Bati).
192
Voir la carte de repartition de ces sites proposee par Moortgat-Correns 1972.
19
·' Poidebard 1934, pl. CXXXV.
194
Voir Orthmann 1986, 62.
201
Margueron 1985.
202
Est-il besoin de rappeler ici la statuaire dynastique archaique de Tall PJuera,
tres voisine de celle de la vallee de la Diyälä?
201
Lebeau 1987 a, 418-419.
204
Lebeau 1987 a, 419.
205
Lebeau 1985 a et 1987 a.
206
Le niveau 9 otant datable soit de l'extreme fm du Dyn. arch. I soit du debut du
Dyn. arch. II.
207
Lebeau 1990b (a paraitre).
208
Lebeau 1987a, 435, pl. IV, 15-16; Lebeau 1985a, 122, pl. XXVII, 10, 123, pl.
XXVIII, 12, 119, pl. XXIV, 23.
209
Types formels BL 4 et BL 5 ä associer aux bases BAD l et BAD 3 (Lebeau
1991).
210
Type Formel JR 16 (Lebeau 1991).
211
H. Curvers m'a soumis quelques planches coramiques encore inedites.
212
Lebeau 1987 a, 433, pl. III, 9.
213
Lebeau 1987a, 438, pl. I, 2-3; Lebeau 1985a, 122, pl. XXVII, 26.
214
Types formels BL 5, BL 6, BL 8, BL K) (Lebeau 1991).
>
* Types formels CP l -l- BPA l, 2, 3 et 4; BG l, 2 et 3; BL 7, 9 + BPL 2, 4, 5 (Lebeau
1991).
21
" Lebeau 1985 a, 120, pl. XXV, 40, 119, pl. XXIV, 22, 24.
217
Lebeau 1985 a, pl. XXI, 5.
218
Lebeau 1990.
219
Lebeau 1990.
220
Parrot 1956, 10-11.
'2<n II y aurait beaucoup a dire sur le röle de KiS a l'opoque dynastique archaique,
cito au pouvoir clairement semite et en relation parfois tres tendue avec les citos
de Basse Mosopotamie; c'est de KiS qu'est issu Sargon et ce fait n'est peut-etre
pas sans importance.
'2'2'2 Selon J.-M. Durand et D. Charpin.
' L'existence d'une teile route expliquerait aussi le röle tenu par les ESnunnoens
dans les incessantes lüttes pour le contröle de la Haute Mosopotamie et de la
rögion de Mari a l'epoque troubloe de l'invasion et de l'Installation des Amor-
rites.
5. Conclusion
Nous avons obauche dans les pages qui prec^dent une esquisse
de l'histoire de la Haute Mesopotamie au debut de l'Age du Bronze,
evoquant quand le besoin s'en faisait sentir le doveloppement de
regions adjacentes (Diy l , Babylonie, Sumer, Mari).
Nous avons essaye d'insister surtout sur les discontinuites,
discontinuites inovitables dans le cadre de la duree de la periode
traitee, pres de mille ans. Ces discontinuites sont seules en me-
sure d'expliquer le developpement en dents de scie de cette vaste
region.
Tout au long d'un expose que Γόη jugera certainement temeraire
et dont nous revendiquons la subjectivite, nous appuyant sur
certaines etudes plus que sur d'autres, nous avons essayo de traiter
la Haute Mesopotamie non comme un ensemble clos, mais comme
une region en etroit rapport avec les regions voisines, un pays en
constante mutation, au doveloppement local ayant permis des
realisations brillantes mais parcouru par les influences culturelles
d'un monde plus large qui est celui de Tensemble du Proche Orient
ancien.
L'une des grandes inconnues reste le r le des nomades ou des
semi-nomades sur une terre ou les fondements economiques de la
societe ont pu a certaines epoques reposer sur un Systeme mixte
alliant agriculture et pastoralisme, un Systeme tres particulier,
difierent de celui du Pays de Sumer, dont Γόη pourrait retrouver
certaines traces dans les Archives d'epoque amorrite.
Trop soumise aux appetits de ses puissants voisins, la Haute
Mesopotamie n'a peut-etre pas connu ces longues periodes de paix
qui lui auraient permis d'acceder, dans la seronite et la continuito,
au splendide niveau culturel de ses voisines meridionales. Les cites
majeures n'y depasseront pas les cent hectares, une taille impo-
sante certes, mais de loin inferieure a celles des grandes cites de
Sumer, de Babylonie ou de la Diy l .
Terre de passage, plaque tournante entre la Mesopotamie du
sud, TAnatolie et la Syrie, la Haute Mesopotamie a du subir bien
des vicissitudes que nous ne connaitrons sans doute jamais.
Sargon mit un terme durable a son developpement. Les Akkadiens
allaient privilegier deux sites, Tall Brak et sans doute Mari, au
detriment de tous les autres. Leurs campagnes en Haute Mesopo-
tamie ont amene la destruction et Tabandon de la plupart de ces
sites si nombreux a la fin du Dynastique archaique III et dont le
Bibliographie
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