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Florent BERNARD


Yassere Bensator

Hamza EL AMMARI

Amine KISSANI

Partie 3 : Organisation du chantier

3.1 PIC plan d’organisation de chantier


Après l’étape de consultation des o res de prix et le choix de l’entreprise, la durée de l’étape de
préparation de chantier est variable, selon la taille du chantier, de deux semaines à plusieurs mois
avant l’étape d’exécution des travaux.

L’objet de la préparation de chantier est de xer les di érents détails d’organisation et d’exécution
des travaux.

Il faut alors se charger de l’organisation administrative :

- noti cation des marchés auprès des entreprises

- Mise au point de la gestion des comptes inter-entreprises …

Mais aussi de l’organisation SPS :

- Mise en place du CISSCT

- Elaboration du PPSPS

Puis l’organisation des réunions et planning :

- Mise au point des rendez-vous de réunions de chantier

- Mise au point de la plani cation des tâches (pour respecter les délais notamment)

Mais surtout de l’organisation technique :

- Élaboration du PIC

- Mise en place des prescriptions du PGC

- Présentation des échantillons, acceptés par la maitrise d’oeuvre

- Remise des plans dé nitifs d’exécution, soit à la charge du MOE ou des entreprises.

En l’espèce, nous nous occupons de l’organisation technique, et notamment du PIC. Pour cela,
les choix de dimensionnement et de disposition ne se font pas au hasard. Il faut y ré échir en
amont et choisir la situation la plus adaptée.

Il dé nit les matériels xes nécessaires à la réalisation des ouvrages et les cantonnements pour
accueillir le personnel du chantier.

Il sert également à obtenir les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les
terrains des voisins, de déviation de voie … etc.

Nous devons nous confronter à des normes, des contraintes et des obligations a n d’optimiser le
chantier.

Le rôle de l’installation de chantier est d’organiser le déroulement du chantier, cela permet de


prévoir les di érentes phases de réalisation en déplaçant le moins possible les hommes, les
matériels et matériaux. Mais aussi d’ordonner le chantier et ainsi gagner du temps, éviter les
pertes, améliorer la sécurité….

Pour nir, cela permet de positionner les di érents éléments : humains, matériels et réseaux.

Pour cela, nous avons dû choisir une grue, dimensionner la base de vie et en n dimensionner les
locaux de travail et de stockage.

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3.1.1 Implantation du poste de levage
• Choix de la grue
Une grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet engin est
construit di éremment selon son utilisation. Chaque grue a une charte qui dé nit clairement sa
capacité de levage en rapport avec le rayon et l’angle de la èche.

Pour faire le bon choix de grue, il est nécessaire de prendre en compte les normes de sécurité
actuellement en vigueur et de s’organiser de manière rationnelle. Pour cela il faut tenir compte du
déplacement des charges et du matériel utilisé sur les chantiers.

C’est pourquoi il faut particulièrement prêter attention au choix de l’emplacement des grues à tour
a n qu’elles ne puissent pas entrer en collision les unes avec les autres. Il faut également éviter
l’entrée en contact avec de possibles obstacles qui pourraient menacer la sécurité des personnes
présentes sur le chantier ou aux alentours.

Pour nir, il est nécéssaire d’être vigilants à certaines conditions lors du montage et du
démontage de la grue, cela va par ailleurs impacter le choix de l’emplacement de la grue :

- toujours veiller à la sécurité des personnes sur le chantier et à proximité

- l’acheminement et l’accès à la grue sur le chantier

- La capacité de charge admissible du sol pour les assises de fondation de la grue

- L’emplacement du camion grue pour le montage et démontage

- Des dangers possibles sur le site tels que des infrastructures souterraines (canalisations,
puits…), les voies de circulation, les trottoirs….

Les études préalables pour le choix d’une grue doivent être e ectuées minutieusement et selon
des critères rigoureux. Di érents paramètres concernant les distances, les charges ainsi que les
hauteurs doivent être estimés. Cela permettra de sélectionner la machine la plus adéquate et par
la même occasion d’éviter les manoeuvres supplémentaires et une possible insu sance de
capacité de levage.

• Détermination de la pièce de chantier la plus lourde à lever :

On va pour cela comparer la masse des pièces que l’on estime être les plus lourdes :

- Calcul de la masse totale d’une benne à béton :

On sait que la masse volumique du béton est de 2 250 kg/m3

Nous avons retenu une benne à béton d’une capacité de 1 500 L car on a estimé que c’est
su sant pour le volume de matériaux, de déchets ou gravats que l’on va charger et décharger.
Cela permet de pouvoir manoeuvrer et d’avoir accès au lieu de pose en limitant les manoeuvres
et les risques.

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Ainsi, d’après le tableau et les normes, le poids propre de la benne est de 505 kg.

On va ainsi pouvoir calculer le poids de la benne chargée = 505 + (2 250*1,5) = 3 880 kg, soit
3,880 tonnes.

- Calcul de la masse maximale du matériel :


On va calculer la masse d’un train de banches couplées car il s’agit de l’élément le plus lourd en
terme de matériel.

Un train de banches couplées = 2*2 banches de 240*280 cm.

La masse d’une banche de 240*280 cm équipée de platelage articulé et stabilisateur est de 1032
kg.

Ainsi, 1032*(2*2) = 4128 kg, soit 4,128 tonnes.

- Détermination de la masse de l’élément préfabriqué le plus lourd :


Pour notre ouvrage, l’élément préfabriqué le plus lourd est une cage d’escalier. Elle est de
dimensions 362x276.

Le fabricant PMB propose un escalier « balance à fût » de référence 0371013.

Cage minimum réglementaire : 360*272,5

Le remplissage du noyau se fait sur le chantier.

Son poids total est de 4,5 tonnes ; cependant, il est divisible en deux ce qui permet de le
transporter en deux fois.

Ainsi, 4,5/2 = 2,25 tonnes.

En conclusion, l’élément le plus lourd que l’on aura à lever à l’aide de la grue sera le train de
banches couplé d’une masse de 4,128 tonnes. C’est donc ce poids là qu’il faut prendre en
considération pour le choix de notre grue.

- Nous devons à présent véri er l’encombrement de la pièce la plus lourde :


Nous avons vu que le train de banches couplées a des dimensions de 2*2 banches de 2,40x2,80
m.

Ainsi la longueur du train de banches = 2*2*2,40 = 4,80 m

Et la hauteur du train de banches = 2,80 m

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- détermination la hauteur totale de la construction à réaliser (Hauteur sur crochet) :
Nous avons notre bâtiment d’une hauteur de 11,70 mètres.

À cela nous devons ajouter la hauteur de la benne à béton dans le but de la lever au niveau de la
toiture. Selon notre tableau, pour une benne de 1500 L, la hauteur H1 qui prend en compte le
palonnier, est de 2,83 mètres.

Ainsi, la hauteur totale est de 11,70 + 2,83 mètres = 14,53 mètres

- Détermination de la hauteur sous crochet (HSC et hauteurs de sécurité concernant la


manutention) :
La hauteur sous crochet est la distance entre le crochet remonté à son maximum et le sol.

Pour évaluer correctement, il faut :

- La hauteur du bâtiment à construire

- La hauteur libre de sécurité

En l’espèce :

- Hauteur du bâtiment = 11,70 mètres

- Hauteur libre de sécurité pour un tain de banches couplées et l’exécutant sur sa plateforme de
travail :

• Hauteur d’un exécutant = 2 mètres

• Hauteur libre = 2,64 mètres

• Hauteur d’une banche = 2,80 mètres

• Hauteur du platelage et du compas = 2,15 mètres

• Hauteur des brins d’élingues = 4,80 mètres

Nous prenons l’hypothèse que l’assise de la grue se situe au terrain naturel et que nous
conservons 60° :

Tan(60°)*4,80 = 8,31 mètres.

Ainsi, pour la hauteur libre de sécurité, on a : 2 + 2,64 + 2,80 + 2,15 + 8,31 = 17,90 mètres.

En dé nitive, la hauteur sous crochet vaut : 11,70 + 17,90 = 29,60 mètres.

• Choix de l’emplacement de la grue

Pour le choix de la grue, il faut prendre en compte la portée de la grue. Pour ce chantier, nous
aurons besoin que d’une seule grue que l’on va situer à l’axe du bâtiment, proche de la façade.

Nous veillerons à laisser un espace de 60 centimètres (norme en vigueur) entre la façade et la


grue pour respecter la distance de sécurité de passage du personnel. Mais aussi pour permettre
la rotation libre de la base du mât de la grue.

- Capacité à la portée utile maximum :

Longueur minimum nécessaire de èche :

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C’est la distance horizontale entre l’axe de rotation de la grue et l’axe vertical du crochet en bout
de èche.

On calcule :

Axe dans le sens de la longueur du bâtiment = (24 + 2,695)/2 = 13,35 mètres

Largeur du bâtiment = 16 + 4,19 = 20,19 mètres

Distance de sécurité entre la grue et la façade = 0,60 mètre

Ainsi :

13,352 + (20,19 + 0,60)² = 24,70 m au minimum

La base du mât mesure = 4,50x4,50 donc l’axe est égal à 2,25 mètres
Ainsi la flèche minimum de la grue = 24,70 + 2,25 = 26,95 mètres

Nous avons donc besoin d’une longueur de flèche de 30 cm ou 35 cm.


Il faut prendre en compte le fait que le poids le plus lourd que la grue doit lever en bout de flèche est de
4,128 tonnes.

Finalement, le choix le plus adapté est la flèche de 35 mètres. En effet, elle est capable de
soulever 4,3 tonnes en bout de flèche et est donc parfaitement adaptée à notre chantier. Son
rayon de giration nous permettra d’atteindre tout le chantier.

En puissance de grue : distance x masse maximum = 27 * 4,13 = environ 111,50. m/t

Ainsi, le modèle vu en cours POTAIN MDT 178, où 178 est la puissance de la grue, est donc
parfaitement adapté et nous permettra une légère marche d’erreur.
Et nous pouvons également le constater sur le schéma ci-dessus.

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3.1.2 Dimensionnement Base vie ouvrier


La fréquentation maximale du personnel du chantier est de 16 personnes :

Donc on en déduit selon le code du travail et les recommandations CRAM-INRS-OPPBTP qu’il


s’agit d’un chantier de type 3.

- Salle de réunion

La salle de réunion permet au personnel de travailler dans de bonnes conditions. Cela permet
notamment au conducteur des travaux et son assistant ainsi qu’au chef de chantier d’optimiser leur
temps de travail. Cela permet d’effectuer des réunions en toute sécurité et en tout confort.
Elle est mise en place dès l’ouverture du chantier pour la maitrise d’oeuvre et la maitrise
d’ouvrage. Elle sert notamment pour les réunions de chantier et l’affichage des plans d’exécution.
Elle sera équipée de chaises, de bureaux, d’armoires ou encore d’ordinateurs…

La salle de réunion doit faire au minimum 30 m2 pour offrir un espace de travail optimal.

- Espace d’échauffement

Dans le but de prévenir des troubles musculo-squelettiques, une séance d’échauffement


quotidienne avant de débuter chaque journée de chantier est organisée. Les collaborateurs se
réunissent pour une séance de 5 à 10 minutes d’échauffement. Cette initiative du chef de chantier
permet d’instaurer une convivialité, une meilleure ambiance et un véritable esprit d’équipe. Cela
permet également aux ouvriers d’être plus concentrés et ainsi de réduire le nombre d’accidents.
Dans un objectif préventif, les entreprises peuvent même faire appel à un coach qui va étudier la
posture et les gestes effectués par les ouvriers sur le chantier et ainsi proposer un échauffement
adapté.

Dans cette dynamique, l’espace d’échauffement doit pouvoir permettre à chaque ouvrier d’avoir un
espace propre de 2 m2.
Ainsi, 2,00m2/ouvriers, soit 16*2 =32,00 m2.
De ce fait, l’espace d’échauffement a une surface de 32 m2.

- Sanitaires

Concernant les sanitaires, l'article R4228-1 et suivants du code du Travail dispose que :
« L'employeur met à la disposition des travailleurs les moyens d'assurer leur propreté individuelle,
notamment des vestiaires, des lavabos, des cabinets d'aisance et, le cas échéant, des douches. »
Outre l’aspect légal et leur fonction hygiénique, les sanitaires sont nécessaires afin d’optimiser les
conditions de travail des ouvriers.
Les lavabos sont à eau potable et l’eau est à température réglable.
Les cabinets d’aisance sont équipés de chasse d’eau.
Les locaux doivent être aérés, éclairés et chauffés. Ils sont également nettoyés au moins une fois
par jour.

Pour l’équipement en sanitaires, il est indispensable de s’adapter aux nombres de personnes


présentes sur le chantier.

Il faut un lavabo pour 10 personnes ; ici il en faudra donc au moins deux. Il faut également 1
douche pour 8 personnes ; soit deux douches pour notre chantier.
Concernant les WC, il en faut un pour 20 hommes et un pour 20 femmes ; ils ne sont pas mixtes. Il
faut y ajouter un urinoir pour 20 hommes.

- Vestiaire
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Des vestiaires appropriés doivent être mis à la disposition des travailleurs lorsque ceux-ci doivent
porter des vêtements de travail spéciaux. Le rangement des tenues de ville et des tenues de
travail doit être séparé.
Les vestiaires collectifs sont pourvus d’un nombre suffisant de sièges (minimum 16) et d’armoires
individuelles ininflammables. Ces armoires permettent de suspendre des vêtements de ville et
quand les vêtements de travail sont susceptibles d’être souillés de matières dangereuses, les
armoires comprennent un compartiment réservé à ces vêtements.
Ces armoires sont munies d’une serrure ou d’un cadenas.

Les ouvriers doivent disposer d’un espace personnel d’au minimum 1,25 m2. Ici, les vestiaires
devront donc faire : 16*1,25 = 20,00m2 au minimum.

- Réfectoire

Le réfectoire offre aux ouvriers un moment de convivialité lors de la pause méridienne. Le


réfectoire permet d’assurer le confort des salariés quelles que soient les conditions
météorologiques.
Ce dernier doit être chauffé, éclairé et ventilé. Il doit être équipé de tables, de chaises ou de bancs,
d’un four à micro-ondes, de plaques électriques, d’un réfrigérateur, d’un évier et d’une fontaine à
eau.
Il convient de le nettoyer chaque jour.

Pour le réfectoire, il faut prévoir un espace personnel de 1,50m2 par personne. Ainsi, 16*1,50=
32m2 au minimum. Notre réfectoire doit donc avoir une surface de 32 m2.

- Lave-bottes

Les lave-bottes sont utilisés pour nettoyer et désinfecter les bottes et chaussures de travail. Ils
peuvent être manuels, semi-automatiques ou automatiques.
Ils sont en règle générale constitués de : brosses, d’une source d’au et d’un réservoir à détergent.
Il convient donc de fournir le matériel et une source d’eau aux ouvriers.
Cela permet aux ouvriers d’éviter de glisser, de salir ou encore de contaminer des zones saines
avec des matières dangereuses.

Pour un chantier tel que le notre, la zone de lave-bottes doit mesurer 15m2 pour les exécutants et
l’encadrement.
En l’espèce, 3x5 = 15 m2. Nous avons donc une zone de lave-bottes de 15m2.

- Bennes des déchets (= stockage des déchets )


La zone des stockages des déchets doit être composée de quatre bennes :
• Une benne pour les déchets industriels banals ; c’est à dire les matériaux inertes et non
dangereux.
• Une benne pour le bois
• Une benne pour les emballages
• Une benne pour les métaux

Ces bennes permettent de trier les déchets et de s’ancrer dans une dynamique écologique. Cela
est très appréciable notamment pour l’environnement et ainsi avoir un chantier HQE (Haute
Qualité Environnementale) mais aussi pour la popularité de l’entreprise.
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- Réseaux
Les réseaux d’eau, de gaz, d’électricité, d’égout sont soit enterrés ou aériens. Ils sont à la
périphérie des bâtiments. Cela permet d’alimenter les postes de travail ou encore d’évacuer les
eaux provisoirement.
Eau: il faut de l’eau en quantité suffisante, de préférence de l’eau potable. Il faut nécessairement
de l’eau chaude pour les douches et pour les lavabos.
Électricité : les pièces telles que le réfectoire, la salle de réunion, les douches, les WC, les
vestiaires ; en outre, toute la base de vie ouvrier doit disposer d’un éclairage continu.
Les sanitaires sont reliés à l’égout, c’est à dire les douches, les WC et les lavabos.

3.1.3 Dimensionnement locaux de travail et stockage


- Clôtures

Les clôtures permettent de délimiter la propriété. Cela permet de protéger le chantier et d’éviter
l’entrée de tiers personnes et ainsi réduire les accidents. Il est cependant nécessaire de mettre des
portails pour permettre l’entrée des véhicules et engins, de permettre l’accès aux ouvriers.

Il faut également installé des panneaux de chantier pour prévenir du potentiel danger, pour avertir
du dérangement, du passage des engins…

- Zone de coffrage

Le coffrage sert à contenir le béton tout au long de sa prise et jusqu’à son complet durcissement. Il
a pour utilité de faciliter la réalisation d’ouvrages en béton, qu’ils soient de forme traditionnelle ou
originale. Cela permet d’obtenir une surface lisse, régulière, solide et propre. La zone de coffrage
sert pour les pièces en dehors du bâtiment, les longrines par exemple peuvent être coffrées dans
cette zone.

Pour dimensionner cette aire, il faut prendre en compte la dimension des planches de coffrage.
Une planche mesure entre 2 et 4 mètres de long.

Il faut donc au minimum une zone de 5*5 soit 20 m2.


En l’espèce, nous avons opté pour : 36 mètres2.

- Zone de stockage

L’aire de stockage est proche des accès. Elle est protégée très minutieusement pour éviter les vols
de matériaux. Elle permet de stocker les matériaux, les éléments préfabriqués (ex: l’escalier) et
matériels avant leur utilisation. Elle stock également la terre végétale.

Il faut disposer les sacs de liants sur des palettes et le bois ventilé par des tasseaux pour une
bonne conservation. Ne pas le poser à même le sol pour éviter l’humidité.
La zone de stockage peut également servir à stocker les longrines durant leur temps de séchage.

Dans la zone de stockage, il est nécessaire de vérifier régulièrement le bon état des machines. À
la fin de chaque journée, le matériel doit être inspecté, compté et rangé par la personne en charge
de la logistique.

Chaque semaine, une opération de maintenance, nettoyage et réparation est réalisée.

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Le petit outillage et équipements de taille réduite, ainsi que les pièces détachables du matériel
restés à l’extérieur, doivent être stockés de manière sécurisée.

En cas d’interruption des opérations, le matériel de grande taille doit être déplacé vers un chantier
surveillé.

Nous avons opté pour deux zones de stockages de 30 m2 chacune.

- Aire de ferraillage

L’aire de ferraillage est proche des bâtiments à construire. Elle permet de découper et façonner les
armatures.
Les armatures assurent la robustesse des constructions en béton.
Cela permet de solidifier le béton.
Une zone prévue à cet effet permet de renforcer la sécurité et ainsi éviter les blessures.

Les armatures préfabriquées en cages se trouvent en longueur courante de 5,50 m. Il est alors
nécéssaire de s’adapter à cette longueur et de proposer un espace d’un moins 30m2.

- Zone de lavage banches


Après la phase de décoffrage, il faut transférer la banche sur l’aire de nettoyage. Une fois stable,
on la détache de la grue. À l’aide d’une raclette, il va falloir venir gratter la laitance collée sur la
face coffrante, mais aussi le béton sec collé sur les autres parties de la banche.
Il est ensuite nécessaire de contrôler tous les organes de sécurité et de remplacer la pièce si
nécéssaire. Avant le nouveau réemploi, il faut pulvériser un agent de démoulage sur la surface
coffrante et sur les rives de la banche. Pour finir, on essuie le surplus.
En fin de chantier, il est nécessaire de répéter l’opération plus minutieusement. On va nettoyer
l’intégralité de la banche à l’aide d’un nettoyeur haute pression à eau chaude.
La zone de lavage des banches doit être munie d’un bac de rétention des huiles de décoffrage.
Elle doit mesurer 30 m2 pour pouvoir travailler convenablement.
En l’espèce, 5*6 = 30m2
- Zone de lavage benne à béton
Après l’utilisation de la benne à béton, il est nécéssaire de la nettoyer pour éviter l’assèchement du
béton et ainsi conserver la qualité du béton.
La zone de lavage de la benne à béton doit être munie d’un podium avec un bac de rétention
d’eau.
La taille optimale est de 50m2 mais elle n’est pas toujours possible et peut être adaptée.
- Centrale à béton
Le poste de bétonnage est proche de l’accès principal et accessibles aux camions de livraison afin
de réceptionner les granulats, le ciment, les trémies…
Elle permet de fabriquer le mortier et le béton.
L’avantage d’une centrale à béton est qu’elle permet de fabriquer le béton directement sur le lieu
de l’ouvrage. C’est à préconiser pour les chantiers de taille importante.
Certaines centrales sont équipées d’une aire de pré-stockage afin de pouvoir stocker des
granulats spéciaux et/ou de constituer un stock tampon de granulats courants pour éviter les
ruptures.
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Les centrales à béton sont très automatisées mais le pilotage est toujours assuré par un opérateur
de centrale. Il a pour mission de préparer le planning des livraisons, définir les besoins, s’assurer
des approvisionnements en matières premières, assurer le nettoyage….
Il faut tenir compte de la place disponible dans l’enceinte du chantier mais aussi de la durée totale
du chantier.
- Voies d’accès et de circulation intérieures
Il faut tracer les pistes de circulation : largeur de voie d’au moins 4 mètres, éviter les demi-tours
des camions dans l’enceinte du chantier, préférer un circuit à sens unique, prévoir un moyen
d’accès sur le chantier… Pour cela, il faut prévoir si nécessaire, de drainer le terrain pour réduire la
boue sur le chantier car un camion emboué coûte cher à l’entreprise.
- Signalisation intérieure
Il faut indiquer le sens de circulation, les dangers éventuels… Il faut également indiquer les
consignes de sécurité individuelle (casque, masque anti-poussière, lunettes, gants) et les
consignes de sécurité en cas d’incendie.

Le pdf du plan d’installation de chantier est en annexe

3.2 Rotation des banches sur PCMO

3.2.1 Phasages

A n de déterminer le temps nécessaire à la mise en place des murs porteurs, on utilise PCMO
pour déterminer les di érentes phases de travail et de quoi elles sont constituées. Dans notre

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projet, seuls les étages R+1 et R+2 sont concernés par ce travail. Ces deux étages sont
identiques.

- Les voiles
Lors de l’importation des plans sur PCMO, seuls les murs intérieurs sont pris en compte car les
murs extérieurs qui entourent le bâtiment ne sont pas porteurs.

On a donc :

On a un total de 69,88 ml, ainsi que quatre phases, soit en moyenne 17,47 ml par jour. Ces
résultats sont donc compris entre 15 et 20 ml/jour, donc la réalisation des murs se fera en 4 jours
avec une cadence moyenne convenable.

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- Les planchers
Pour les planchers, on peut prendre la surface totale et la diviser. Cependant, il ne faut pas
prendre en compte la surface de l’ascenseur et les escaliers ; soit (314-10,3)/6= 50,61.

L’aire des zones doit être comprise entre 40 m2 et 60m2.

3.2.2 L’organisation
Dans le but d’une optimisation e cace du planning, il faut opter pour le temps le plus restreint
quand cela est possible.

On a donc:

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Pour résoudre le problème de matériel, on décale la deuxième partie des travaux, soit un total de
19 jours.

3.2.3 Co rages des dalles


Pour le co rage des dalles, le logiciel nous génère des tableaux indiquant la quantité des
matériaux nécessaire pour le co rage établi sur les zones désignées précédemment.

3.2.4 Inventaire matériel de banchage

Cela a pour intérêt d’établir les besoins journaliers en matériel et la commande de livraison du
matériel pour la durée des travaux gros oeuvre.

Méthodologie :

- Prendre connaissance de l’ouvrage à étudier

- Analyser le quantitatif d’ouvrages et les cadences moyennes de réalisation par jour

> Il faudra justi er le résultat des cadences journalières de co rage Banches et de bétonnage.

- Analyser le cycle de travail sur 2 niveaux

> Il faudra comparer le découpage des zones de réalisation et le carnet de rotation des banches.

- Analyser le quantitatif par jour en période de pointe

> Il faudra expliquer pourquoi du jour 9 au jour 16, cette durée est considérée comme période de
pointe

- Compléter le tableau inventorient le matériel de banches par jour et sur un niveau

> Banches de longueur de : 0,60 m ; 1,20 m et 2,40 m

> Trains de banches possibles jusqu’à 10,00 m de longueur > nombre de trains à dé nir.

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Attention : il existe plusieurs manières de co rer le type de voile :

- Type LL : voile libre

- Type RR : voile raccordé des deux côtés

- Type BB : voile bloqué des deux côtés

- Type BL : voile bloqué d’un côté et libre de l’autre

- Type BR : voile bloqué d’un côté et raccordé de l’autre

- Type RL : voile raccordé d’un côté et libre de l’autre

Selon le type de voile à réaliser, le co rage pourra ou non dépasser.

- Proposer la liste de matériel à commander

Finalement, la commande se traduit par :

- Banches SATECO 2,4m = 14

- Banches SATECO 1,2m = 4

- Banches SATECO 0,6m = 2

3.3 DQE devis quantitatif estimatif

3.3.1 Quantitatif béton et maçonnerie

Grâce au logiciel BIM Vision, nous avons pu quanti er toutes les surfaces, longueurs et volumes
de chaque étape.

Le devis quantitatif est un document dressé par le métreur qui établit pour chaque état d’ouvrage,
les quantités détaillées qui s’y rapportent.

On a ainsi obtenu :

3.3.2 DQE
Le devis estimatif indique le prix unitaire de chaque ouvrage. C’est à dire que c’est le devis
indicatif auquel on ajoute le prix unitaire et le prix total. 


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On aura besoin des surfaces, longueurs et volumes quanti és des tableaux précédents pour le
réaliser.

On a un devis estimatif total de 394 692,07 €.

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3.4 Planning GANTT

3.4.1 Les ressources humaines


Tout au long du chantier, di érents ouvriers sont amenés à travailler en même temps sur le
chantier. Certains ne se croisent pas tandis que d’autres doivent travailler sans perturber les
autres. Ils ont tous un rôle très précis. Certains n’ont un rôle que très court sur le chantier.


Le Conducteur de Travaux et le Chef de Chantier sont quant à eux des postes à responsabilité. Ils
surveillent et dirigent l’avancement des travaux.

On distingue :

les responsables :

- Le Conducteur de Travaux

- Le Chef de Chantier

- Le Chef d’équipe Maçon

- Le Chef d’équipe Voile

- Le Chef d’équipe Dalle

- Le Chef d’équipe montage grue

Les ouvriers :

- 3 ouvriers monteurs de grue

- 4 maçons

- 4 ouvriers voiles dont un nisseur

- 4 ouvriers dalles dont un qui s’occupe du balcon

Tous ces ouvriers travaillent sur le chantier en fonction d’un planning très précis déterminé à l’aide
de Gantt project.

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3.4.2 Les tâches

Pour réaliser ce planning, il a été nécessaire d’utiliser le devis quantitatif a n de déterminer la


durée de chaque tâche.

La surface totale du RDC est de 342 m2.

Nous avons pris une cadence moyenne de 50 m2/jour de création de dalle en totalité, c’est à dire
le co rage, le ferraillage et le coulage.

Ainsi, 342/50 = 7 jours. Donc, pour la tâche « Coulage Dalle R+1 », il faudra 7 jours.

Il ne faut pas négliger la durée de séchage qui est de 4 jours. En e et, on ne pourra pas travailler
sur l’élément avant qu’il soit totalement sec.

- Cadence de création utilisé pour la réalisation du planning Gantt :

• Mur maçonnerie : 618 m2 > cadence de 10m2/jour

• Voile béton : 254 m2 > cadence de 18m2/jour

• Dalle Béton : 1579 m2 > cadence de 50m2/jour

• Acrotère Béton : 92,6 m2 > cadence de 62m2/jour

En dé nitive, en incluant toutes les phases d’étude que nous avons réalisées ainsi que les 4
semaines de fondation et de terrassement, nous avons une durée totale des travaux de 237 jours.
(7 mois et 25 jours)

Par ailleurs, pour la réalisation du DQE, on ne prend en compte que la phase des travaux elle-
même, c’est à dire 175 jours. Soit 5 mois et 22 jours.

Conclusion
Les chantiers de bâtiments sont une des activités les plus anciennes de l’homme, visant satisfaire
un de ses besoins élémentaires : être abrité. Il est donc indispensable d’organiser les chantiers
avec le plus grand soin.

Il ne faut pas oublier que même si la préparation est parfaite en théorie, le succès de ces
chantiers en pratique dépendra en partie de l’engagement de chacun et notamment avec une
grande cohésion d’équipe et un bon esprit de travail.

C’est pourquoi, nous préparons en amont les moindres détails du chantier. Il ne faut négliger
aucun aspect. Nous nous devons d’être les plus rigoureux et les plus compétitifs tout en
garantissant la pérennité du bâtiment et la sécurité du personnel.

Grâce au projet, nous avons pu organiser un chantier de manière concrète et ainsi mettre en
pratique toutes nos connaissances. Mais nous nous sommes également confrontés à divers
problèmes, divers inconnues que nous avons dû résoudre avec calme et détermination.

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