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CHAPITRE 1
Les systèmes informatiques de gestion ont des origines récentes. Les premières
application sont apparues juste après la deuxièmes guerre mondiale. Dés lors ,
leur conception n’a cessé d’évoluer , évolution qui ne peut être appréhendée
dans sa totalité sans la liée aux changements qu’a connu le marché et
l’environnement industriel et concurrentiel.
Après la deuxième guerre mondiale , l’Europe sortait épuiser d’une guerre qui a
fait ravage de tout son tissu économique et industriel . Cette période a été
marquée par une demande qui dépasse de très loin l’offre d’une industrie en
pleine reconstitution , et ce pour la plupart des biens de base.
La production répondait aux besoins fonctionnels d’un client qui était disposé à
attendre , non exigent en matière de délai et de qualité puisqu’il ne cherche
qu’à satisfaire un besoin avec un prix acceptable.
Le producteur, par conséquent, n’a pas de motif pour raccourcir son délai de
livraison, d’améliorer la qualité ou d’aller au devant des nouveaux besoins. Son
souci principal était d’optimiser son appareil productif et maitriser les couts
pour servir un marché preneur. La régulation de l’ensemble des flux entre
fournisseur, l’entreprise et les clients se faisait par les stocks. La notion de
coordination et de chaine n’existe même pas.
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Entre 1975 et 1990, les conditotions économiques ont changé. Cette période
était caractérisée par l’apparition de nombreuses entreprises pour un même
segment de marché, ce qui a fait accroitre l’offre par rapport à la demande ce
qui a exaspéré un degré de compétition entre elles. Alors pour garder ses
clients, les entreprises étaient contraintes de fabriquer en petites séries, de
hausser le niveau de qualité des produits mais aussi il fallait assurer une grande
diversité tout en gardant des couts compétitifs.
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C’est grâce à J.Orliky, dans les année 75,que les premiers logiciels de
planification des besoins en composants se diffusaient dans les entreprises
sous le nom de « Matériels Requirement Planning » plus connu sous le nom
MRP L. Mais toute fois ces logiciels présentaient des limites , ils supposaient
implicitement que le plan directeur de production (PDP) utilisé en entrée était
réaliser et que les ordres de fabrication résultant correspondaient aux capacité.
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De nos jours, nombreux sont les produit pour lesquels les capacités globales de
production dépassent de loin les capacités d’absorption du marché et la
concurrence est de plus en plus vive. Les cycles de vies des produits se
réduisent et les besoins d’innovation continue à s’accroitre. Ce qui a donné que
les prévisions de la demande devient plus difficile aussi bien sur le niveau
quantitatif que qualitatif.
-Se doter d’une flexibilité et d’une réactivité pour satisfaire les demandes non
anticipées.
Pour faire face à cet état ; les entreprises se voient se créer des alliances ,
même entre entreprise concurrents, soit pour maitriser les aléas du marché,
soit pour évincer des concurrents potentiels.
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Pour améliorer la qualité des produits et des services ,il faut notamment
augmenter la qualité des matières premières et des produits semi-finis. Donc la
coopération entre producteur et fournisseur s’avère imposable pour parvenir à
cet objectif.
De l’autre coté, une communication avec les clients fera des variables du
marché une donnée pour l’entreprise, donc ,unes coopération dans ce sens
améliore la qualité des produits offerts et hausse le niveau des services rendus.
L’objectif est de faire du client un acteur du processus de la chaine de
production.
De l'autre côté, une communication avec les clients fera des variables du
marché une donnée pour l'entreprise, donc, une coopération dans ce sens
améliore la qualité des produits offerts et hausse le niveau des services rendus.
L'objectif est de faire du client un acteur du processus de la chaîne de
production. Résumons donc que l'intégration informationnelle demeure la
tendance de fond des progiciels du marché du fait des avantages qu'ils en
résultent (facilité de coopération). Les ERP (Entreprise Ressource Planning ou
progiciel de gestion intégrée) sont des systèmes informatiques de gestion qui
intègrent les systèmes d'information de différents services de l'entreprise et
qui gèrent l'ensemble de ses ressources. Les ERP peuvent s'intéresser
actuellement au service de production, de logistique et de finance. On trouve
dans tous les ERP des modules comme : planification de production, contrôle
de gestion, finance, suivie des ordres de fabrication, gestion de données
techniques, gestion de la relation client, etc... Finalement, l'Internet a permis
aujourd'hui l'intégration des différents partenaires de la chaîne logistique et a
participé dans l'amélioration des logiciels de SCM (Supplie Chain Management)
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• WIL.SON
• MR P
• ERP
• KANBAN
• SCM
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• Stock : La gestion des stocks est commune aux fonctions ventes, achats et
production, ce qui assure une cohérence optimale et un suivi de l'état du stock
en temps réel. C'est un outil qui permet une surveillance plus serrée du niveau
des stocks, des règles de gestion plus fines entraînant une réduction sensible
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pour les produits fabriqués, à la direction des ventes pour les produits finis, en
collaboration avec la direction financière et comptable, de définir ce que
l'entreprise doit demander à l'informatique, étant entendu que celle-ci peut
tout .faire à condition de disposer des programmes appropriés et de recevoir,
en temps voulu, des données sûtes. Il appartient donc aux représentants
qualifiés de ces directions de rédiger un cahier des charges précis et complet,
définissant sans ambiguïté les données, les traitements à leur faire subir et les
restitutions attendues. Ce n'est qu'après la rédaction de ce cahier des charges
que l'on pourra chercher s'il existe un logiciel adéquat. Si on ne trouve pas
l'oiseau rare, il faudra, ou bien se contenter d'un logiciel existant mais ne
remplissant pas toutes les conditions requises (et donc làire le choix tout en
sachant que l'informatique n'apportera pas tout ce qu'on pouvait en espérer),
ou bien créer un logiciel satisfaisant les exigences de l'entreprise. Il ne restera
plus qu'à se procurer le ou les ordinateurs adaptés au logiciel choisi ou conçu et
disposant des capacités de mémoire requises.
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CHAPITRE 2
Le concept «MRP »
1) STRUCTURE D’UN SYSTEME DE GESTION DE PRODUCTION
Un systèmes de gestion de production est un enchainement de fonctions
de planification. A chaque fonction de planification correspond un
horizon de planification et une période de révision. Ces horizons
dépendent des objectifs et des contenus des différentes fonctions.
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Nomenclature et interprétation :
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EXEMPLE :
Données techniques :
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TRAVAIL DEMANDE :
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5) Calculer les charges détaillées pour chaque poste de travail pour cette même
période.
6)Calculer le cumul des charges détaillées par semaine et par poste de travail.
Planning Composant
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Planning Planning
1985 MRP « 2 » à délai court : MRP2 est associé aux techniques juste à
temps et à la qualité totale
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CHAPITRE 3
LE Concept « KANBAN »
1) DESCRIPTION DE LA METHODE KANBAN
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2) LE PLANNING KANBAN
Les cartes sur le planning permettent de savoir :
- Ce qu’il faut fabriquer
- Quand il faut fabriquer
chaque carte sur le planning correspond à un conteneur qui a été consommé.
Plus il y a de cartes sur le planning plus il sera urgent de produire. Un systèmes
d’indexage permet à l’opérateur de prendre lui même les décisions.
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- référence de l'article
- producteur de l'article
- utilisateur de l'article
- nombre de pièces par conteneur La carte peut contenir suivant les cas
d'autres renseignements (nombre total de cartes en circulation etc...)
3) LE CALCUL DE CARTES
Exemple :
• La taille des conteneurs est de 700 pièces (k) • Le lot économique est
de 200 pièces (qec)
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CHAPITRE 4
Le concept MRP sans OF
1) PRINCIPE
MRP II sans ordre de fabrication est une application de
l'association MRP/KANBAN. L'objectif est de supprimer un des points
faibles de MRP II à courte terme à savoir la lourdeur de la circulation des
papiers administratifs. Le calcul des besoins nous permet d'effectuer le
calcul des besoins en capacité. Mais plutôt que d'éditer les bons de
sorties matières et les bons de travaux (dans un environnement juste à
temps la lourdeur administrative augmente car les lots sont plus petits et
plus nombreux') on approvisionne les articles suivant la logique KANBAN.
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On peut rencontrer deux types d'approche KANBAN dans MRP II sans OF.
Le KANBAN classique s'adapte bien lorsqu'il y a peu de références et une
certaine répétitivité. Dans le cas contraire, le KANBAN nécessite des en-cours
beaucoup trop importants.
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CHAPITRE 5
Le concept « Juste A Temps »
Les produits standards fabriqués en très grande quantité sont de moins
en moins convoités par les consommateurs. En effet, ces derniers préfèrent
acheter un produit d'excellente qualité, correspondant parfaitement à leurs
besoins à un prix abordable. Cette nouvelle réalité oblige les entreprises à
passer d'une production de masse, à bas prix, destinée à un client standard, à
une production de qualité de plus en plus diversifiée. De surcroît, la
globalisation des marchés exige de ces même entreprises qu’elle réduisent
leurs couts de Fabrication afin l''offrir un prix de vent concurrentiel et qu’elle
accélère la commercialisation de leurs nouveaux produits. Ainsi, afin de
répondre aux exigences des clients, les entreprises tentent de rendre plus
flexibles et plus efficientes leurs méthodes de production. Pour ce faire,
plusieurs ont adopté le juste-à-temps appelé JAT.
1) LA PHILOSOPHIE DU JUSTE-A-TEMPS
Un système ou une entreprise qui fonctionne en juste-à-temps reçoit ses
matières premières uniquement lorsqu'une commande ferme est
donnée par un client, fabrique ses produits finis ou sous-ensembles
juste-à-temps pour être vendus ou assemblés en produits finis et
finalement, livre au client uniquement lorsque ce dernier en fait la
demande. L'objectif est donc que le client reçoive le bon produit, en bon
état, au bon moment, au bon endroit, en quantité suffisante et à un juste
prix. Le juste-à-temps est donc très différent de la production de masse,
qui a pour objectif de fabriquer plusieurs gros lots d'un même produit,
lesquels sont par la suite entreposés jusqu'à ce qu'un client passe une
commande. La philosophie du JAT repose plutôt sur la fabrication de
plusieurs produits en petites quantités afin de mieux répondre aux
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5. Les stocks de surplus, c'est-à-dire les produits qui ne font pas encore
l'objet d'une commande d'un client. Il est primordial d'éliminer ce genre de
stocks, car ils font augmenter les frais de stockage, les besoins en espace
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7. Les défauts de fabrication. De fait, tout produit défectueux doit être, soit
mis aux ordures, soit réusiné, ce qui peut entraîner des retards de livraison ou
encore nécessiter le rapatriement de produits déjà vendus. En éliminant le plus
possible les rejets de produits, on augmente la satisfaction des clients mais
aussi les profits de l'entreprise. On comprendra donc que ces sept sources de
gaspillage peuvent engendrer d'énormes coûts pour l'entreprise, sans ajouter
de valeur au produit. Le JAT est donc un mode de gestion flexible qui s'appuie
sur le long terme.
que l'on veut relever les défis de cette méthode, il convient de recourir à
différents concepts, tels que le takt Lime, le kanban, la cellule en « U », l'«
autonomation », le SMED et le Poka-Yoke.
-Takt time
Dans le but de produire uniquement les quantités nécessaires et de ne
pas créer d'inventaire, il convient de déterminer la quantité de produits à
fabriquer qui répondra exactement aux besoins des clients. Une fois cette
quantité établie, il est primordial de calculer le temps que l'on doit accorder à
la fabrication de chaque unité, en respectant les exigences des clients en
matière de délai et de quantité. Ce temps est appelé takt time.
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Ainsi, le takt time est le rythme auquel on désire qu'une unité quitte le
processus de fabrication de l'entreprise. Le takt time est exprimé en unités de
temps, minutes ou fractions de minute et s'obtient en divisant la durée de
production maximale d'un quart de travail par la quantité de produits que
l’entreprise doit fabriquer durant ce méme quart pour satisfaire la demande
des clients.par exemple un quam de travail de huit heures au coure duquel Les
travailleurs ont 30 min pour manger, deux fois 10 min de pause et l'équivalent
d'encore 10 minutes de pertes de temps ci et là dans la journée, équivaut à une
durée de production totale de 420 minutes (ou 7 x 60 min). Si, pour répondre à
la demande des consommateurs, l'entreprise doit fabriquer 16 800 unités par
mois à raison de 20 jours de production chaque mois, l'entreprise doit donc
fabriquer 840 unités par jour (16 800 u / 20 j). Comme elle dispose de 420
minutes chaque jour, elle doit fabriquer une unité à toutes les 30 secondes
(420min / 840unités). Le takt time est donc de 30 secondes, ce qui signifie que
pour répondre à la demande, l'entreprise doit fabriquer deux unités à la
minute.
-'Kanban
Une des difficultés particulières en production juste-à-temps est de
s'assurer que chaque poste de travail reçoit ses matières premières ou
composantes au bon moment et, par le fait même, livre au poste suivant au
bon moment. Ni trop tôt, pour ne pas créer d'inventaire de produits en cours,
ni trop tard, pour ne pas créer de rupture de marchandise et ainsi briser le flux
du processus. Dans le but de relever ce défi, les entreprises utilisent un
système kanban (le mot kanban signifie carton en japonais). Un tel système
utilise une carte, ou tout autre moyen visuel, pour contrôler la production ainsi
que le flux des matières. Ainsi, la présence d'une carte kanban indique à
l'opérateur le besoin de produire ou d'alimenter un poste en matières
premières. Un système kanban utilise trois principaux types de kanban :
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>Cellule en « U»
Trop souvent la disposition des équipements de production est
tellement inefficiente que le déplacement entre les postes de travail devient
une activité régulière pour ne pas dire commune. Par exemple, sur une chaîne
de production où les activités se suivent, il n'est pas rare de voir l'opérateur,
lorsqu'il a terminé un cycle de production, retourner au début de la chaîne
pour le cycle suivant. En général, les déplacements sont des activités sans
valeur ajoutée et constituent une source certaine de gaspillage. Si les dirigeants
d'entreprises prenaient le temps de tracer sur un plan d’usine les déplacements
effectué par la matière ainsi que par les travailleurs ils seraient abasourdie par
le diagrammes « spaghetti » que cela représente.
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cellule. De plus, il est évident que plus les équipements sont automatisés, plus
il est facile pour l'opérateur de superviser le fonctionnement de plusieurs
machines.
« Autonomation »
L'« autonomation » est une approche qui consiste à rendre tout
équipement le plus «intelligent et autonome» possible. Intelligent au sens où la
machine a la capacité d'assumer des responsabilités ou fonctions « humaines »
afin de minimiser le « mouvement » et de maximiser le « travail ». Par
exemple, une machine qui possède une certaine « intelligence » serait en
mesure d'arrêter de fonctionner seule lorsqu'un cycle de fabrication serait
terminé ou lorsqu'un défaut apparaîtrait et d'avertir les gestionnaires par un
signal quelconque (un son. un signal d'alarme, une lumière, etc.). Cette
machine pourrait même s'alimenter seule en matières premières et libérer les
produits qu'elle aurait terminé de transformer. Ainsi, l'opérateur qui n'aurait
pas à surveiller les défauts de production, pourrait se concentrer sur des
activités à valeur ajoutée, comme gérer la production d'une autre machine,
former un employé (formation croisée) ou encore implanter de nouvelles idées
d'amélioration.
-SMED
Une entreprise qui produit en JAT doit fabriquer en petits lots afin d'être
le plus flexible possible. Toutefois, pour que la fabrication en petits lots soit
rentable, l'entreprise ne doit pas passer plus de temps à préparer sa production
qu'à produire. Dans cette optique, il existe une méthode appelée SMED (Single
Minute Exchange of Die), qui vise à réduire le plus possible les délais de mise en
course et consiste à procéder au changement d'outils sur un équipement en un
nombre de minutes comportant un seul chiffre.
Le but du SMED est done d’éliminer les pertes de temps lors des mlses
en course. Ainisi on pourrait par exemple :
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