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GENERALITES SUR LES STUPEFIANTS

II.1 DEFINITION DES CONCEPTS

La jeunesse: la jeunesse c’est le temps de la vie entre l’enfance et la maturité

L’adolescence: l’adolescence c’est l’âge qui succède à l’enfance environ de 12 à 18 ans. Chez les filles et 14 à 20 ans chez les garçons.
Immédiatement après la crise de la puberté.

Le stupéfiant: Selon HUGO, le stupéfiant est une poudre stupéfiante qui passait pour magique et qui supprimait la douleur tout en agissant
sur le système nerveux, soit comme narcotique, euphorisant, et dont l’usage abusif provoque des perturbations graves, physiques,
mentales, et un état de dépendance et d’accoutumance[1]

La drogue: une drogue est une composée chimique ou naturelle susceptible d’altérer une ou plusieurs activités neuronales. et/ou de
perturber les communications neuronales.

C’est une substance psychotrope en général nuisible pour la santé susceptible de provoquer une toxicomanie, surtout quand elle est
consommée en dehors d’une prescription médicale.

L’OMS définit la drogue comme étant une substance d’origine naturelle ou synthétique qui agit sur l’organisme d’un sujet en modifiant ses
sensations et son comportement

La toxicomanie

A l’origine, la toxicomanie est un terme grec Toxikn « poison » et mania, « folie »[2] ca veut dire que quelqu’un use de manière répétée et
excessive d’un ou plusieurs substances toxiques sans justification thérapeutiques [3] les usages évoluant vers un besoin incontrôlable de
continuer à consommer le produit, accompagné d’accoutumance puis de dépendance autre ; la toxicomanie est un usage persistant ou
épisodique des produits toxiques pouvant entrainer des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale de l’individu et des
effets sur la famille et la communauté en général[4]

L’effet: un effet c’est ce qui est produit par une cause

Abus: cette notion fait état de l’usage excessif ou inapproprié d’un psychotrope signification diffère d’une société à une autre. Cette notion
est grandement influencée par des aspects culturels, éthiques, légaux, religieux et médicaux

La santé: Selon l’organisation mondiale de la santé. La santé c’est un état de complet un équilibre complet de bien être mental, physique,
social et non seulement l’absence des maladies ou d’infirmité[5]

II.2. CLASSIFICATION DES DROGUES

La relativité des classifications et des distinctions de drogues licites (douces) qui sont légales et ne pas défendues par aucune loi ou autorité
établie tandis que les drogues illicites sont illégales et défendues par la loi ou la morale.

En 1924, Louis LEWIN, célèbre pharmacologue berlinois, présentait dans phantastica, la première classification de ce qu’il appelait non sans
fascination, les poisons de l’esprit, la connaissance biochimique des substances utilisées par les toxicomanes contemporains et des
mécanismes physiques qu’elles induisent n’est encore certaine et fort controversée ; aussi cette classification reste encore couramment
utilisée. Elle distingue :

Les euphorisants ou poisons sédatifs de l’esprit (euphorica de Lewin), qui comprennent l’opium et ses dérivées (mophine, codéine, héroïne,
etc.). la coca et la cocaïne[6]

Les hallucinogènes ou les poisons d’illusion des sens phantastica, qui regroupent mescaline, le chanvre indien et ses dérivés, l’amanite
muscarine, les solanacées, à alcoîdes (belledone, batura, jusquiame)

Les enivrants ou les poisons enivrants (inebiatia) qui sont alcools, éther, cloroforme, benzaine et dérivés

Les hypnotiques, ou poisons hypnotisant (hypniticer) ; dont les barbituriques, le chloral, le sulffonal

Les excitants ou poisons excitants (exutantia) parmi lesquels les drogues à caféine (café, thé, cola, maté, etc, le camphé, le cat, ce tabat et
le bétol.

II.3 LE CHANVRE ET SES PRODUITS

II.3.1 PRESENTATION
Le chanvre est une plante dioïques, originaire de l’Asie centrale d’où elle s’est propagée dans les autres pays. Il n’existe qu’une seule
espèce de chanvre ; « cannabis sativa » mais les caractères morphologiques de cette plante se modifient très facilement et rapidement
sous l’influence des variations de climat et d’altitude, et ont fait distinguer d’assez nombreuses variétés en Europe c’est une plante de
haute tige, susceptible d’atteindre 2m cultivée surtout en vue de ses fibres textiles et aussi de ses graines oléagineuses mais dans certaines
régions, la plante en réaction à la sécheresse et au climat, est moins vigoureuse.

Cette plante contient des canabinoides qui englobent de nombreuses substances chimiques apparentées ; cannabinol, cannabidiol,
cannabigerol, cannabicanine, cannabicyclol .

Ce dernier étant le composé actif abondant trouvé dans ce cannabis, sa teneur dans les herbes varie de 4 à 9 %. Il est actif pendant
plusieurs heures et s’élimine lentement d’un à sept jours .une fois fumée, le THL est disponible dans le sang au bout de 15 minutes, et son
effet dure de deux à quatre heures.

II.3.2 L’IVRESSE CANNABIQUE ET SES ASPECTS

On peut schématiquement décrire quatre phases successives dans l’ivresse cannabique :station sensorielle et affective ; la phase extatique
et la phase de pression et sommeil ou réveil

Phase d’excitation euphorique: une ou deux heures après l’ingestion, le sujet, dit Moreau de tours, éprouve une sensation de bien être
physique et moral, de contentement intérieur de joie intime indéfinissable. Cette joie profonde est expansive et communicative. On
éprouve une soif intense de mouvement, mais que l’on contient pour savourer son bonheur.

Le jugement est encore sain, mais les actes commencent à échapper au contrôle de la volonté.

Phase d’exaltation sensorielle et affective (désorientation):

une hyperesthésie sensorielle anormale se manifeste d’abord par une acuité accrue des perceptions ; le moindre bruit, moindre son , ont
des résonances extraordinaires, engendrant des illusions et souvent aussi des hallucinations cette ivresse cannabique accroit d’une façon
particulière, l’émotivité du sujet ; il est suggestive à l’extrême ; la couleur déborde d’une tendresse communicative ; parfois c’est une
régularité incoercible ; mais d’autres fois aussi, se produit, une soudaine impulsivité avec des raptus, anxieux, des figures avec agressivité
ou des scènes meurtrières. Les notions de temps et de l’espace sont profondément perturbées.

Le sujet a vécu dans un monde merveilleux, fantastique et vu des scènes innombrables dans déroulement sans fin et pourtant l’appendice
n’ a avancé que d’une minute. Les distances sont considérablement accrues, entre le sujet et son voisin, entre le verre et la main, comme
sont démesurément allongés.

Phase extatique: une indicible sensation d’extases fait suite au tumulte des idées et des images : cette phase de béatitude tranquille est
encore traversée parfois de visions. Le sujet entre dans cette période de bien-être et qui a fait donner le nom à la drogue qui le procure. S’il
garde une certaine lucidité, il reste néanmoins dans un état d’impuissance profonde, enfin, notons qu’on a parfois signalé un véritable
dévouement de la personnalité

Phase de dépression et sommeil (réveil) : après quelques heures de cette détente extatique et passive, le sujet s’endort.

Il se réveille le lendemain, un peu étonné, mais semble-t-il, assez dispos. Pourtant, se sent un peu las et surtout mal en train, incapable de
travail et d’énergie dans l’action d’alcool passe au Mexique, pour être in antidote de l’ivresse cannobique.

Cette ivresse au lieu d’être continue, procède par poussées successives que séparent des intervalles calmes.

II.3.3 TOXCITES DU CANNABIS

Il existe différents critères pour évaluer la dangérosité des drogues : une toxicité générale sur l’organisme, une dangérosité individuelle et
interindividuelle, une toxicité du système nerveux central, du système reproducteur.
La large distribution dans l’organisme des récepteurs aux quels les différentes drogues additives peuvent se fixer explique leurs nombreux
effets toxiques à différents niveau[

II.4 LE TABAC

II.4.1 PRÉSENTATION

Rien ne souligne mieux l’importance considérable de l’imitation dans la création d’habitudes toxicomaniaques que l’exemple du tabac si
universellement rependu aujourd’hui et dont l’extension n’ a fait que s’accroître : les malaises de la première cigarette sont vite balayés par
l’amour propre chez le jeune adolescent qui veut faire « comme les grands » le tabac est une plante herbacée mesurant 1 à 2 mètres de
hauteurs et son nom scientifique est NICOTIANNA Tabacum ». Le tabac est originaire d’Amérique, fut importé en 1518 dans la péninsule
ibérique par un missionnaire espagnol. L’ambassadeur de France au Portugal Jean Nicot le cultivait dans son jardin et usait de ses feuilles
râpées pour combattre ses migraines ; il le proposa à Catherine qui souffrait des mêmes maux de tête, et elle en fut soulagé ; un tel
marrainage fit la fortune du tabac et l’on vit bientôt sa décoction en lavement prônée comme une panacée.

Mais une série de catastrophes mortelles fit tomber enthousiasme thérapeutique. Le succès du tabac se poursuivit cependant dans une
clientèle choisie, qui avait ses râpes et ses tabatières. Ce XVIIème siècle vit l’apparition de la pipe et l’usage du tabac fumé. Rien ne pouvait
désormais enrayer sa fortune grandissante. C’est en 1811 que Napoléon créa le monopole en France, institution qui ne fit que se consolider
et procurer de substantiels revenus à l’état[8]

L’usage du tabac s’est développé ensuite rapidement dans le monde entier, notamment avec le médicine de la fabrication de cigarettes au
XX siècle

II.4.2 COMPOSITION DE LA CIGARETTE

La cigarette est composée d’un tube de papier très fin avec souvent un filtre à l’extrémité (5%) et à l’intérieur duquel est tassé du tabac qui
provient des feuilles séchées d’une plante appelée aussi tabac (93%).

Les fabricants de cigarettes ajoutent aussi divers produits chimiques comme agent des saveurs et agent de texture (2%). La fumée d’une
cigarette est plus de 5000 substances dangereuses ou toxiques. Certaines sont présentes naturellement dans les cigarettes et d’autres sont
produites lors qu’on les fume, par la combustion du papier, parmi les substances on peut citer quelques unes : la nicotine (qui provoque
une forte dépendance de l’organisme), les goudrons ‘ qui se fixent sur les bronches), l’oxyde de carbone (qui se fixe sur les globules rouges
à la place de l’oxygène) le cyanure, le plomb, l’acétone, le mercure.

I.4.3 La toxicité du tabac

Le tabac a comme principe actif « la nicotine » qui, est un alcaloïde extrait de la feuille de tabac et elle peut produire des réactions d’éveil
et de relaxation.

La nicotine fut isolée en 1809 par Vauquelin. La teneur en nicotine varie avec chaque espèce, le tabac français en obtient de 1 à 10%
suivant la région productrice ; le tabac algérien a une teneur de 3 à 4,1%. Cerains tabacs d’Orient sont très pauvres ; à peine 0,5%.

La fermentation a pour effet d’abaisser la teneur ; aussi le tabac qui subit une double fermentation n’en contient que 2% la nicotine est un
poison d’une extrême violence comparable à celle de l’acide cyanidrique. La dose mortelle pour l’homme serait de 2 à 16 cg. Il fut un temps
où l’on croyait que ce danger du tabac venait moins de la citone que de certains produits de sa combustion pyridines, acide prussiques,
nicotine, formol et oxyde de carbone, les psychologistes ont fait justice de ces assertions.

C’est avant tout la nicotine qui est en cause Bernot fixe 1,5 mg ou 2 mg la quantité de nicotine qui introduit dans l’organisme l’innalation
de la fumée fournie par une cigarette ordinaire, on constate également la nocivité des papiers à cigarette nitrés sauf ceux qui, à l’étranger,
sont impregnés de glycerol ou acroleine[10]
II.4. 4 MANIFESTATION PATHOLOGIQUE DE L’INTOXICATION TABAGIQUE

Signalons quelques cas d’empoisonnements aigus par la nicotine dont certains furent mortels, d’origine accidentelle ou même criminelle.
Rappelons aussi les malaises si classiques de la première cigarette ; état nauséeux, vomissements, vertiges, céphalées durant plusieurs
heures. Il est difficile de fixer le seuil de l’intoxication chronique par le tabac de dire à partir de quelle chose son usage devient habituel et
nocif. C’est affaire de tempérament et de tolérance individuels ; cela dépend aussi des conditions dans lesquelles ce sujet s’intoxique
ordinairement ; s’il fume à l’aire libre, s’il n’avale pas la fumée, il supportera bien mieux son poison qu’un sédentaire qui respire, dans sa
chambre ou son bureau ou bien dans de longues stations ou café d’épais nuages de fumée. Chez les sujet il arrive un certain âge, le tabac
est souvent partie prenante dans un complexe pathologique où peuvent entrer aussi l’hypertension artérielle, l’arterioscurose, l’alcoolisme
chronique, etc.… on peut cependant fixer l’importance de sa participation par les conditions d’apparition, la constance de leur formule
chimique et leur indivisibilité avec certaines reproductions expérimentales.

Voici ce que l’on peut imputer avec beaucoup de probabilité au tabac :

Du côté du tube digestif de pyrex chronique de plaque les céphalalgique des muqueuses de la bouche des dyspepsies anatomiques du
dérèglement intestinal.

Du coté circulatoire : sont les accidents les plus fréquents et les plus sérieux du tabagisme chronique : palpitations apasmes vasculaires, et
hypertension artérielle, infarctus myocardique (angine) artériosclérose

Du coté respiratoire, la fréquence d’une irritation chronique, de la toux et chez les vieux fumeurs ; le catarrhe bronchique et l’emphysème
ne sont pas rares.

C’est à tort qu’on a prêté à la fumée une action antiseptique sur les voies respiration ; il est bien connu qu’elle aggrave au contraire les
affections chimiques du poumon, en particulier la tuberculose.

Sur le système nerveux : le tabac agit soit par le trouble circulaire qu’il provoque (vertiges, contegesion, éclipses cérébrale), soit par
sanction directe et élective sur les cellules nerveuses, bien établie expérimentalement ; on lui doit aussi de baisses particulières de la vision
(amblyomic nicotiniaque curable) le tabagisme est riche en petite trouble et en petit désordres psychologiques dont les conséquences sur
le rendement individuel et l’activité sociale sont parfois assez sensibles.

Beaucoup d’écrivains, de savants ou même de simples artisans ne peuvent bien réaliser leur mise entrain ou leur continuité d’effort qu’à
l’aide de leur cigarette ou de leur pipe, il ne peut pas y voir une action stimulante directe sur le cerveau, mais simplement le jeu de reflexe
conditionnel ayant créé un comportement habituel et un véritable état de besoin.

L’action nocive du tabac, sur l’attention, la mémoire, l’orientation, avec sa preuve expérimentale.

Toutefois le retentissement sur l’état général se fait sentir chez les fumeurs qui savent par ailleurs y ajouter d’autres fautes d’hygiène
critiquables : sédentarisme, suralimentation, alcoolisme, cannabisme, il apparait bien établi que les adolescents qui fument précocement
et exagérément subissent un retard du développement manifeste[11]

Ce tabac est particulièrement mauvais pour les femmes enceintes. La nicotine comme d’autres composantes de la fumée de tabac traverse
aisément la barrière placentaire. Fumer pendant la grossesse a de répercutions sur le développement du fœtus, notamment de son
cerveau : chez le fœtus, on peut avoir les effets suivants : risque de naitre trop tôt (prématuré), probablement en raison du ralentissement
du flux sanguin dans le placenta, élévation du rythme cardiaque, défit moyen de 200gr à la naissance.

Chez les femmes qui prennent les pilules elles ont le risque de formation de cailloutés dans les veines et les artères.

II.4.5 TABAGISME PASSIF

La fumée n’est pas seulement dangereuse pour le fumeur, elle est aussi toxique pour son entourage, en particulier pour les bébés encore
dans les ventres de leurs mères et pour les jeunes enfants. Trois études dont les résultats furent publiés en 1981 ont indiqué chez les
femmes non fumeuses dont leurs maris fument, ce risque de survenue de cancer du poumon est accru. Il en est de même chez les enfants
non fumeurs dont leurs parents fumaient[12]
II.5 L’ALCOOL

II.5.1 PRÉSENTATION

La toxicomanie alcoolique est une de plus répandues de nos jours, surtout en certains pays. Elle soulève, l’énorme problème de
l’alcoolisme qui constitue un de fléaux les plus est ne peut être traité ici dans son ensemble importants entraine peut être traité ici dans
son ensemble, nous laisserons de côté toutes ses incidences économiques et toutes ses répercussions sociales, nous ne l’envisagerons que
sur le terrain individuel et simplement dans sa perspective toxicomaniaque l’alcoolisme n’est pas comme on l’ a dit quelque fois, une
maladie contemporaine, le goût du vin et autres boisons fermentées remonte à la plus hautes antiquité[13]

Les inconvénients des abus alcooliques n’étaient pas non plus ignorés du prophète Habacuc qui cru devoir interdire dans la bible «
Malheur à celui qui fait boire son prochain, à toi qui verses ton autre et qui l’enivre »[14] les croyants et l’alcool, le jeu de hasard, les
pierres dressées, les flèches de déviation ne sont qu’une abomination, œuvre du diable.

Écartez vous aux mauvaises pensées en afin que vous réussissiez le diable ne veut que jeter parmi vous, à travers l’alcool et le jeu de
hasard, l’initiative et la Heine, et vous détourner d’invoquer Dieu et la prière. Allez vous donc y mettre fin ? Obéissez au messager, et
prenez garde!. Si en suite vous vous détournez, alors sachez qu’il incombe à notre messager que de transmettre ce message clairement de
Jésus Christ.

Mais il faut bien reconnaitre que du jour où l’on se mit à fabriquer des alcools de distillation, cette intoxication qui n’existait pourrait ou
dire qu’à l’état sporadique et que beaucoup de peuples l’ignoraient ont une extension considérable.

II.5.2 L’ALCOOL ET LES BOISONS ALCOOLIQUES

Rappelons d’abord que le principal élément toxique des boissons alcooliques est un « teneur en alcool éthylique ou éthanol » et degré de
dilution de cet alcool » c’est l’éthanol qui est le dénominateur comme un de toutes les boissons alcoolisées qu’elles soient fermentées ou
distillées il s’y ajoute dans certains cas, des alcools supérieurs des esters, des aldéhydes qui donnent le bouquet ou des essences à effets
plus nocifs et plus vairés. Le vin n’ a pas toujours l’innocuité que trop de gens lui prêtent encore.

On a fixé un peu empiriquement à ½ litre par jour pour les gens sédentaires et 1 litre pour les travailleurs de force, la dose à ne pas
dépasser en mangeant. Les doses de 3 et 4 litres par jour ont été couramment signalées chez les ouvriers déport. On distingue trois types
des boissons alcoolisées : les boissons fermentées, les boissons distillées et les boissons non distillées.

II.5.3 PROCESSUS D’IVRESSE

L’ivresse altère les facultés de jugement et les performances motrices, bien avant que le sujet en soit conscient, comme l’ont montré
diverses expériences de plus, l’action immédiate de l’alcool, s’opposant apparemment à l’angoisse ou à la fatigue, est suivie d’une phase de
dépression qui incite le sujet à renouveler sa prise pour retrouver l’effet initial, ce qui risque de l’entrainer dans un cercle vicieux, absorbé
dans l’estomac et surtout dans l’intestin grêle très rapidement et totalement, l’alcool diffuse dans tous les viscères puis il est
complètement transformé dans le foie, à l’aide d’une enzyme spécifique « alcool déshydrogénasse » qui peut bruler 168 grammes
d’éthanol par 24 heures au maximum à une vitesse limitée (7 grammes à l’heure) après plusieurs étapes. Cette combustion aboutit à la
formation d’eau et le gaz carbonique en libérant 7 calories par litre de vin. Les calories produites sont immédiatement utilisées dans la foie.

L’alcool passe intégralement dans le sang au niveau des surfaces digestives. Il n’est pas bio transformable ni en sucre, ni en lipides, ni en
acides aminés ; il ne peut donc pas être mis en réserve.

N’ayant aucune valeur plastique, il est seulement un aliment d’épargne des réserves énergétiques. Cet avantage apparent est contre
balancé par un gaspillage qui aboutit à la perturbation des grands métabolismes. Une fois l’alcool est présent dans le sang aucun aliment
ou boisson ne peut retarder ou empêcher ses effets. Le sucre contenu dans les fruits peut en accélérant l’élimination d’alcool dans le sang
raccourcit la durée des effets, comme l’alcool passe rapidement dans le sang l’alcoolémie commence sitôt après l’absorption, elle atteint
son maximum en moins d’une heure et ne décroit que l’entement en fait, l’ivresse alcoolique est caractérisée par trois phases successive
typiques : phases d’excitation, phase d’ébriété et phase dépressive.
Phase d’excitation: est caractérisée par une impression de faculté intellectuelle et relationnelle, une perte du contrôle, des fonctions
intellectuelles et une libération des tendances instinctives. Le sujet prend des risques inconsidérés (surtout ou voyant de sa voiture) et perd
toute appréciation objective de la situation réelle.

Phase d’ébriété: est reconnaissable par la démarche instable, la parole hésitante, la pense confuse, des gestes non contrôlés et non
coordonnée, elle se manifeste par certain signes somatiques ; pupilles dilatées, nausées, vomissements ou diarrhées.

Phase dépressive; conduit le sujet au sommeil, quelques fois l’ivresse peut évoluer vers un coma ; le sujet est dans un très profond
sommeil, les pupilles dilatées, l’absence de réactions aux différentes gravités de cet état, les vomissements et perte d’urine reflétant la
gravité de cet état qui comme tout coma qui est toxique doit être traité en milieu hospitalier. Certains états d’ivresse alcoolique
s’accompagnent d’hallucinations de convulsions ou des délires et peuvent être à l’origine des réactions violentes du sujet. Les thèmes de
jalousie ou de persécution sont fréquents dans les formes délirantes. Dans d’autres cas l’ivresse engendre un état dépression pouvant être
dangereux et conduire au suicide. Certains sujets ivres peuvent présenter des troubles de mémoires transitoires dont ils prennent
conscience. Ces épisodes appelés « trous noirs » sont très angoissants et difficilement avoués[15]

II.5.4 LES FACTEURS LIÉS DE L’ALCOOLISME

Le danger est moins grave pour le buveur d’occasion, qui peut parfois s’enivrer, que pour le buveur d’habitude, qu’on ne voit jamais ivres
mais qui prépare à bas bruit ses défaillances et sa déchéance deux ordres de facteurs interviennent pour réaliser l’alcoolisme : des
tendances personnelles d’une part, des facteurs sociaux d’autre part.

Il semble, en certains pays du moins, que ces derniers (préjugées de l’époque, suggestions du milieu) aient un rôle plus important que les
tendances spontanées du sujet, prédisposition et de l’occasion. Cela soulève le double problème de la prédisposition et de l’occasion.

II.5.5 L’ALCOOL ET L’ORGANISME

L’éthanol, est une petite molécule lentement absorbée par simple diffusion au niveau de l’estomac et du duodénum, là , une première
fraction (au maximum 20%) de l’alcool intégré va être métabolisée, le reste pénètre dans la circulation sanguine en grande majorité, en 45
minutes si le sujet est en jeun, en 90 minutes si l’alcool est intégrée au cours d’un repas une fois dans le sang, la distribution de l’éthanol se
fait en quelques minutes vers le foie, le cœur, cerveau, etc.. et reste ensuite à l’éliminer par l’urine, l’aire expirée, la sueur ou bien
métabolisée.

C’est le foie qui prend en charge l’essentiel du métabolisme de l’alcool en transformant d’abord en acétal dihydre puis en acétate grâce à
l’intervention des enzymes de la famille des alcools déshydrogénases (ADH) des aldéhyde déshydrogénases (ALDH) et du cytochrome.

Les hommes et les femmes sont inégaux face aux méfaits de l’alcool ; un homme et une femme de même âge et de même poids n’affichent
pas les mêmes taux d’éthanol dans leur sang quand ils consomment tous deux une même quantité chez la femme, plusieurs explications
sont avancées pour comprendre ce phénomène : chez la femme, le tissu adipeux est plus important que chez l’homme, et la masse
musculaire dans laquelle diffuse l’alcool plus réduite. Il en résulte un volume de distribution plus petit et donc une concentration en
éthanol dans le sang plus importante par ailleurs, des tableaux récents ont mis en évidence, chez la femme, une enzyme responsable de
l’alcool moins active que chez l’homme. L’alcool est donc éliminé plus lentement enfin, les modifications hormonales durant le cycle
menstruel et la ménopause ainsi que la prise de contraceptifs oraux et de traitements hormonaux substitutifs peuvent modifier le
métabolisme de l’éthanols toutes ces caractéristiques rendent les femmes plus sensibles que les hommes aux méfaits de l’alcool chez
elles, les effets de l’éthanol vont se manifester plus rapidement et parfait plus sévèrement, c’est le cas pour la cirrhose, cette maladie de
foie dont un plus grand nombre de femme consommatrices excessives que d’hommes consommateurs excessifs meurt. L’alcool pourrait
également être impliqué dans le cancer du sein.

II.5.6 LES CONSÉQUENCES INDIVIDUELLES DE L’ALCOOLISME

Il y a une période de tolérance apparente, que l’on a appelée alcoolisme latent et aussi périodique d’inhibition, qui peut durer un certain
nombre d’années et pendant la quelle le sujet, qu’on ne voit jamais ivre, garde une certaine façade, une certaine activité professionnelle,
mais n’en prépare pas moins à bas bruit toutes une série d’insuffisance et de déficiences organiques ou fonctionnelles.

Des troubles de la nutrition, variable avec chaque sujet, s’installent sournoisement, soit dans le sens de la pléthore, de l’obésité, soit dans
le sens contraire d’un amaigrissement particulier.
C’est à ce moment qu’on peut commencer à déceler les classiques stigmates l’alcoolisme chronique : tremblement, dysarthries, allergie,
crampes dans les mollets, cauchemars nocturnes troubles digestifs, anorexie et pituite. Parfois, le sujet présente déjà un certain
ralentissement de vagues céphalées, une fatigabilité anormale ; il se plaint de son impuissance, développe des thèmes hypochondriaques.
Un médecin avisé peut déjà donner à cette apparence neurasthénique, sa évitable signification toxique. Au bout d’un certain temps, le
sujet commence à présenter la servitude toxique a fait disparaitre chez l’alcoolique toute énergie et même tout amour propre, il devient
indifférent à son vice et sourire niaisement quand on le dénonce, il boit comme tout ce monde, dit-il pour son excuse.

La dégradation psychique se fait sentir surtout dans la sphère morale et affective. Les troubles de l’humeur et du caractère ne tardent pas à
apparaitre, explosions subites de colère et de jalousie discussion banales tournant vite au tragique, scène en violences injustifiées, services
sur les enfants, cynique abandon de famille, on est tout à coup surpris d’apprendre une histoire d’indélicatesse, d’attentas aux mœurs, ce
travail devient irrégulier, l’instabilité des emplois trahit ce mauvais rendement professionnel

Chez la femme, les troubles de l’humeur et de caractère, l’inconduite dénoncent l’intoxication ; chez celle qui ne sort guère mais qui
souvent boit clandestinement , cet alcoolisme, plus fréquent qu’on ne le croit, se cache et se contient dans des manifestations, plus qui
apparaissent sous forme d’attaque hystériformes ou catalephoides plus rarement de petites bouffées délirantes après un nombre
d’années variables, les accidents sérieux apparaissent, les uns du côté du tube digestif ou de foie (ictère, cirrhose, hydropisie) et les autres
du côté du système nerveux (épilepsie, paralysie, accès délirantes aigus ou délire chronique avec affaiblissement intellectuel[16]

II.5.7 LES CONSÉQUENCES SOCIALES ET COMMUNAUTAIRES DE L’ALCOOLISME

Les études psychologiques entreprises en divers pays sur la personnalité de l’alcoolique aboutissent à cette conclusion que ces sujets
présentent toujours de la morale, peu de caractère, souvent des déséquilibres, de l’inadaptabilité sociale des troubles de la sexualité et
très souvent un état psychasthénique de même, sont très sensibles ;les débiles mentaux, les déséquilibres, les sujets ayant ou de
convulsions ou des encéphalopathies infantiles, les commotionnés ou trépanés et les vagotonique leur sort est digne appétit, car ils sont
voués à une déchéance inévitable, chaque accès brisant leur adaptation sociale.

La toxicomanie est secondaire, elle est fixée surtout par une habitude acquise des circonstances de milieu, de profession ou de métier
l’initiation, un amour propre mal placé parfois même une certaine fanfaronnade de joie un rôle prépondérant pour la création des
habitudes toxiques. Cette contagion collective est grandement exploitée par la puissance politique et économique des magnants de
l’alcool, des viticulteurs et des débiteurs de boissons qui ont non seulement entravé ou fait lever les mesures législatives de barrage, mais
ont créé dans ce pays, à coup de slogans publicitaires, un climat psychologique essentiellement favorable à l’intoxication des masses ;
théorie de l’alcool aliment, mystique du vin qui donne santé et force, coutume des apéritifs, etc.

L’alcoolisme peut en définitive se réaliser de deux manière, l’une chez des sujets prédisposés, ou les accidents seront précoces, complexes,
à évolution progressive et l’autre chez les sujets normaux, où les accidents seront tardifs, simples à évolution lente.

II.6 DIFFÉRENTES SORTES DES DROGUES RENCONTRÉES DANS LE QUARTIER PANZI

Dans le quartier PAnzi, on rencontre les drogues suivantes :

le chanvre : vendu dans ce milieu ou on prend de la boisson et aux différents coins de ce quartier

L’alcool : fabriqué et vendu publiquement dans le quartier, pour l’alcool, on a ceux qui sont fabriqués localement (kindingi, kahuzi, simba,
kasiksi, sapilo, etc.) et ceux qui sont fabriqués ailleurs (bière, vin , whisky, liqueur, etc.

Tabac : fabriqué et vendu dans la ville et même au quartier

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