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Qu’est-ce qu’une drogue

On appelle “drogue” toute substance qui agit sur le cerveau et en perturbe le fonctionnement
(sensations, perceptions, humeurs, motricité).
Une drogue a la particularité d’entraîner une dépendance physique et/ou psychique. Ainsi sous le
mot “drogue”, on parle aussi bien des drogues illégales (cannabis, héroïne, cocaïne) que des
substances légales comme le tabac, l’alcool ou les médicaments.
Type de consommateur Il convient avant tout de distinguer entre le consommateur occasionnel et
le consommateur chronique.
Dangers de la drogue
Ritualisation de la prise de risque, transgression de l’interdit à caractère initiatique, la drogue
véhicule une double dimension : négative, par le risque et les conséquences graves que peut
entraîner sa consommation ; mais aussi positive, en raison de la puissance symbolique de
l’interdit qu’elle peut exercer chez certains jeunes. Deux questions sont cependant centrales et
obsèdent les parents confrontés à ce fléau : pourquoi mon enfant se drogue-t-il ? Que dois-je faire
pour le sortir de là ?
Causes
Les trois principales causes socio-affectives qui peuvent en partie expliquer la consommation de
drogue par l’adolescent sont :
-le sentiment d’abandon consécutif au divorce des parents, ou associé à un délitement familial ;
-la difficulté de trouver un sens à sa vie et à la vie en général ;
-une volonté de transgression plus forte que l’interdit, parfois encouragée par un entourage trop
systématiquement hostile à l’adolescent. Souhaiter s’intégrer à un groupe, réduire les tensions
psychiques, attirer l’attention des parents, sont également des motivations fréquentes de
l’adolescent qui passera à l’acte d’autant plus facilement que la recherche de repères et d’identité
est difficile. Moins le jeune dispose en effet de moyen de construire ses propres repères, plus les
risques de consommation de drogues sont grands.
Les effets des drogues
On peut classer les différentes drogues en trois catégories selon leurs effets sur le cerveau : Ainsi
on obtient :.
• Les stimulants qui augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau et accélèrent
son fonctionnement. Le consommateur se sent alors plus vif et plus énergique. Dans cette
catégorie sont compris le café, la nicotineDrogue contenue dans le tabac, la cocaïne, les
amphétamines et les ecstasy.

• Les perturbateurs qui faussent la perception de l’environnement et de la réalité. On y classe le


cannabis, les hallucinogènes (champignons, LSD), les colles et solvants.
• Les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux. Le consommateur se
sent relaxé. Font partie de cette catégorie l’alcool, les somnifères et les tranquillisants, l’héroïne et
les autres opiacés.

Conseils pour mieux intervenir


Le premier conseil est de commencer par envisager la consommation de drogue sous un regard
clinique et non pas moral. La toxicomanie est une maladie, pas une déviance !
Le deuxième est d’éviter de dramatiser sans toutefois tomber dans la banalisation. Un ado qui a
consommé, ou consomme sporadiquement des drogues, appelle une prise en charge sérieuse et
efficace, mais pas de débordements émotionnels… Il est également impératif de connaître avec la
plus grande précision possible la nature de la consommation : quels types de drogues, à quelle
fréquence, dans quel contexte, avec quels effets recherchés…

Quatrième conseil: admettre que la consommation de drogues chez un ado est avant tout un
signe de détresse et qu’il convient donc de ne pas le culpabiliser. C’est au contraire le moment
pour les parents de rétablir le contact quand celui-ci a été interrompu, de proposer des projets et
de fixer de nouvelles règles qui confirment l’autorité parentale autant qu’elle apporte des repères à
l’adolescent.

cinquième conseil: en cas de dépendance avérée à un produit, consulter sans délai médecins et
spécialistes de la toxicomanie.

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