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Mathématiques 1
Polycopié du cours :
Réalisé par
El Hassane Fliouet
2022/2023
Contenu
1. Consigne
8. Stratégies de lecture
Dans son livre Comprendre les énoncés et les consignes, J. M. Zakhartchouk propose une
typologie des consignes :
Les consignes-buts : elles fixent un horizon de travail, un objectif à atteindre.
1
Pour plus de détails voir https://www.ifadem.org/sites/default/files/ressources/niger-livret_4-enseigner-
mathematiques-milieu-multilingue.pdf
Les consignes-procédures : elles sont surtout présentes et nécessaires en début
d'apprentissage car elles indiquent aux élèves les cheminements obligatoires ou
possibles pour parvenir au résultat escompté, pour atteindre l'objectif. L'enseignant, en
fonction de l'autonomie qu'il souhaitera laisser aux élèves, choisira de les limiter ou au
contraire d'en donner un certain nombre.
Les consignes de guidage : elles attirent l'attention des élèves sur un point bien précis
et les mettent en garde contre d'éventuelles erreurs. Ce type de consignes balise la
tâche qui bien souvent n'est pas matérielle; il s'agit plus de demander aux élèves d'être
attentifs. Ex: « veiller à ne pas confondre... », « observer... », « regarder
attentivement... ».
Les consignes-critères : elles définissent les critères de réussite d'un travail en
décrivant, sous une forme injonctive, le résultat attendu. Ex: « Présenter sous la forme
d'un texte rédigé... ».
La consigne scolaire est bien souvent source d'erreur pour des élèves qui ne parviennent pas
toujours à l'interpréter comme il le faudrait. Selon voici quelques précisions à prendre en
considération concernant les difficultés liées à la lecture des consignes
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Extrait de : Lire et écrire au cycle 3 repères pour organiser les apprentissages au long du cycle, Ministère de la Jeunesse, de
l’Éducation nationale et de la Recherche Direction de l’enseignement scolaire
Syntaxe de la - Forme de la consigne : phrase Utiliser la variété des formes
consigne affirmative, injonctive (infinitif plus de consignes en veillant, dans
impersonnel que l’indicatif ou que les reformulations orales qui
l’impératif) ou question. en accompagnent la lecture, à
– Variété des modes énonciatifs dans un établir régulièrement
même exercice (passage de l’impératif à l’équivalence des formes.
la 2e personne du pluriel, à la 1 re
personne, etc.).
– Longueur. – La longueur peut être liée à
– Nombre de propositions de la phrase l’explicitation de tâches
consigne. intermédiaires et, en ce sens,
facilitatrice. On peut accepter
que les élèves marquent
(cochent, barrent, surlignent,
etc.) ce qui est déjà fait pour
se repérer dans l’avancée de
leur travail.
– Un texte de consigne dense
et bref peut au contraire
masquer des tâches
intermédiaires, des étapes
d’exécution nombreuses. Il
faut apprendre aux élèves à les
identifier.
– Modalités d’articulation des À l’oral ou à l’écrit, c’est par
propositions quand il y en a plusieurs : un travail de reformulation
• juxtaposition, coordination, que passe la compréhension de
subordination; la situation initiale et de la
• rôle de la ponctuation (les deux points tâche.
signifient parfois « parce que », etc.).
– «Trace la perpendiculaire à la droite D
qui passe par le point A» est une forme
plus difficile que « Trace la droite qui
passe par le point A et qui est
perpendiculaire à la droite D ».
Références – Référence explicite ou non à une notion, Il est intéressant de faire
(discipline, à un thème de travail (focalisation examiner les rapports entre les
notion, savoir- explicite ou non sur les connaissances à exercices et les leçons. La
faire, mobiliser). création par les élèves de
etc.) pour – Contexte : période d’apprentissage ou consignes à soumettre à leurs
l’opération période décalée ; indication ou non du pairs est un bon moyen de
mentale à domaine de référence. Un travail proposé mobiliser l’attention
effectuer en dehors de la période d’apprentissage sur ce type de rapport.
spécifique est plus difficilement identifié.
Nature du verbe – Verbe indiquant une tâche matérielle : On peut :
précisant • pas d’ambiguïté ou ambiguïté possible. – faire constituer un glossaire
l’action à Exemple : « encadrer » n’a pas le même des verbes rencontrés dans des
effectuer sens en mathématiques (encadrer un consignes avec des définitions
nombre par deux autres nombres) qu’en d’activités et des exemples de
grammaire (encadrer le sujet) ; résolution (avec réussites et
• familiarité plus ou moins grande dans le erreurs) ;
contexte scolaire. Exemple: «Relever» a – travailler sur les
un sens particulier différent du sens le emboîtements de
plus courant dans la vie quotidienne. consignes (pour justifier par
– Verbe ne précisant pas la tâche exemple, il faut souvent
matérielle explicitement (dans ce cas, le relever des preuves ou des
plus souvent la tâche est « abstraite », citations à l’appui).
l’activité complexe (justifier, expliquer,
etc.). Exemple: « Enrichis les phrases
suivantes par des groupes de mots en
utilisant les virgules :
– Zidane a marqué deux buts. – Aimé
Jacquet savoure sa victoire. – etc. »
Apprendre à lire une consigne c'est apprendre :
– à décoder un système complexe d'attentes
– à s'interroger sur les savoirs et savoir-faire à mobiliser
– à s'interroger sur ce qu'il convient d'effectuer pour réaliser ce qui est demandé
– à s'interroger sur les outils à utiliser
– à planifier ce qu'il y a à faire
Typologie des erreurs (Astolfi)
– Des erreurs relevant de la compréhension des consignes de travail données à la classe.
– Des erreurs dues à des habitudes scolaires et à un mauvais décodage des attentes.
– Des erreurs témoignant des conceptions alternatives des élèves (représentations.)
– Erreurs liées à des opérations intellectuelles
– Des erreurs dues à d'étonnantes démarches
– Erreurs dues à une surcharge cognitive
– Erreurs ayant leur origine dans une autre discipline
– Erreurs causées par la complexité propre du contenu
5. Enoncé d’un problème mathématique
En nous référant à la définition de Julo (1995), psychologue, un énoncé de problème, quel
qu’il soit, est un texte caractérisé par une certaine forme mais aussi par un ensemble
d’éléments qui lui donne son sens et qui nous permet d’accéder aux informations dont nous
avons besoin pour construire le contenu de notre représentation. Les différents champs des
mathématiques comportent une variété d’énoncés : énoncés de problèmes de géométrie,
d’algèbre…
Toutefois, pour comprendre l’énoncé de problème, il convient de se fabriquer une
représentation extrêmement précise de ce que dit le texte avant de rechercher la façon dont on
va devoir procéder pour résoudre le problème. Notamment les particularités des textes
mathématiques doivent être prises en compte dans les apprentissages : on ne lit pas de la
même façon :
– Le texte d’un problème ;
– La consigne d’un exercice ;
– La description d’une figure géométrique ;
– Le programme de construction d’une figure géométrique ;
– La trace écrite d’une leçon de mathématiques dans le cahier ou dans le livre ;
– Les différentes sortes de tableaux ;
– Les différents types de graphiques ;
– Les schémas ; …
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Voir Stratégies de lecture énoncés mathématiques https://www4.ac-nancy-
metz.fr/pasi/IMG/pdf/57WoippyECurieINNO2010-ann13a.pdf
o savoir associer un énoncé donné sans question à une question ou à une écriture
mathématique, à partir de plusieurs propositions.
o savoir trouver des questions intermédiaires utiles à la résolution du problème :
- dans une liste de questions,
- sans liste.
o savoir trouver les questions de problèmes relatives à un énoncé donné sans
question en les distinguant :
- des questions dont la réponse est dans le texte,
- des questions qui concernent le texte mais auxquelles on ne peut pas répondre
parce qu'on manque d'informations.
Les compétences transversales
o savoir se représenter la situation, ne pas oublier ce qu'on cherche.
o savoir se concentrer assez longtemps, réfléchir et changer de point de vue.
o savoir s'organiser, garder la trace de ses essais, gérer les données et le temps.
o prendre des initiatives, au risque de se tromper, faire des hypothèses.
o utiliser tout le matériel disponible, faire des dessins et des schémas.
o savoir élaborer une démarche originale, dans le cadre de problèmes de
recherche pour lesquels on ne dispose d’aucune solution déjà éprouvée.
o savoir expliquer ce qu'on a fait, communiquer sa démarche, comparer les
résultats obtenus à ceux attendus.
o savoir argumenter à propos de la validité d’une solution, confronter avec la
réalité, vérifier la plausibilité.
o savoir valider son résultat ou celui d'un autre.
Les compétences mathématiques
o comprendre qu'un problème a une, plusieurs ou pas de solution.
o comprendre que la démarche de résolution d'un problème n'est pas
nécessairement unique.
o savoir déduire de nouvelles informations à partir d’informations présentes.
o savoir construire une représentation opératoire du problème résultant d'une
bonne reformulation, afin de permettre une traduction mathématique.
o savoir choisir les bons outils (de calcul, de tracé, etc.).
o savoir mener à bien les calculs.
o savoir rédiger la solution du problème
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Extrait de : Lire et écrire au cycle 3 repères pour organiser les apprentissages au long du cycle, Ministère de la Jeunesse, de
l’Éducation nationale et de la Recherche Direction de l’enseignement scolaire
“plus” que son frère est âgé de 16
ans. Quel âge a son frère ? »
Caractère plus ou Données indispensables ou – Afin d’attirer l’attention sur ce
moins complet des présence de données parasites traitement, on peut demander de
données (inutiles par rapport aux questions repérer les données inutiles dans
posées et exigeant un tri). le texte, les isoler, voire les
Exemple : «24 voitures de formule supprimer, pour répondre aux
1 viennent de prendre le départ questions posées, éventuellement
d’un grand prix. Elles doivent de trouver des questions qui
effectuer 48 tours d’un circuit de 4 mobiliseraient les données
km 500. Le tour le plus rapide a été inutilisées.
effectué à la vitesse moyenne de – Les élèves ont tendance à
190 km/h. Quelle est la longueur construire un «modèle» de
totale de l’épreuve ? Pour le résolution dans lequel
vainqueur, quelle sera la durée ils doivent utiliser tous les
approximative de la course? » nombres donnés dans le texte ; il
est bon qu’ils prennent
conscience du caractère erroné de
cette «fausse règle»
Caractère plus ou Nature des connaissances – Il leur faut apprendre à utiliser
moins familier de préalables « sur le monde » leurs connaissances préalables
la situation sollicitées (qu’il s’agisse pour valider leur réponse et en
des acquisitions scolaires ou de vérifier la pertinence, et, en même
celles qui ont été rendues possibles temps, apprendre à la dépasser.
par les expériences vécues). Exemple : pertinence
pragmatique (on n’utilise pas 12,5
bus pour transporter les élèves,
mais 13).
– Les connaissances préalables
des enfants peuvent être très
variables selon les expériences
vécues. Il convient de s’assurer
que, face à un texte, chaque élève
dispose de référents lui
permettant d’élucider les données,
de contrôler sa réponse
Vocabulaire – Le lexique peut être spécifique – Les acquisitions lexicales
univoque ou non aux mathématiques doivent accompagner le travail
(perpendiculaire, parallèle, notionnel en mathématiques
etc.) ou non (sommet, multiple, comme dans les autres domaines.
etc.) ; dans ce cas, il peut naître des L’élaboration d’un répertoire ou
ambiguïtés qui constituent parfois d’outils de référence auxquels les
des obstacles pour la résolution du élèves peuvent se référer dans les
problème précis posé. activités est d’une grande utilité.
– Des formules utilisées en – Ce travail sur la polysémie de
mathématiques peuvent aussi, certains mots – et la
malgré leur simplicité apparente, discrimination de leur sens
poser des problèmes de spécialisé – peut se réaliser dans
compréhension («Des livres des séances spécifiques d’étude
coûtant 12 euros pièce » : le mot « de la langue.
pièce » peut faire obstacle).
Informations – Texte et graphiques, cartes, En mathématiques comme dans
données sous photos, schémas, etc. d’autres domaines (sciences,
plusieurs formes – Situation qui exige de relier des géographie, etc.), on entraînera
informations de manière explicite les élèves à utiliser divers
ou sans que cela soit explicitement supports et à mettre en relation les
demandé. informations (à voir leur caractère
redondant ou complémentaire).
Problèmes à une ou Étapes de résolution suggérées ou On passera progressivement de
plusieurs étapes de non par les questions. textes dans lesquels les étapes
résolution sont suggérées à des textes qui
présentent uniquement la question
finale. On peut aussi faire de cette
variable un élément de la
différenciation en donnant aux
uns et aux autres des textes plus
ou moins «guidant» selon les
difficultés qu’ils rencontrent.
Problème fermé ou – Pas de réponse canonique Il convient de diversifier les
problème ouvert possible. textes de telle façon que les
– Plusieurs solutions possibles. élèves ne construisent pas une
Exemple : « Chez la fleuriste, Paul représentation figée associant une
demande un bouquet composé de question à une réponse.
roses et d’iris. Les roses valent 2
euros pièce et les iris 1 euro. Le
bouquet terminé, la fleuriste dit à
Paul : « Ça fait 18 euros. » De
combien de roses et d’iris la
fleuriste a-t-elle pu composer le
bouquet ? »
Référence Notions à mobiliser – Il convient d’éviter tout
notionnelle – certains mots (fois, partage, reste, conditionnement même si des
différence, total, etc.) induisent la répétitions sont nécessaires pour
mobilisation d’une notion, d’une exercer et fixer des savoir-faire.
procédure, d’un algorithme, pas – Quand les problèmes proposés
toujours à bon escient ; sont « décrochés » par rapport au
– parfois, c’est simplement la moment de l’apprentissage des
proximité temporelle qui acquis qu’ils sollicitent, la
fonctionne (on apprend la difficulté est plus grande ; ce sont
multiplication, donc on résoudra le alors vraiment la compréhension
problème avec une multiplication; de la situation et la capacité à
il reste à bien choisir les nombres mobiliser ses acquis qui jouent.
s’il y en a plusieurs).
Sur la base de ce qui précède, et dans le but d’envisager des aides possibles, voici un
questionnement qui peut mener à l’identification des difficultés associées à la structure du
texte de l’énoncé
Le contexte du problème : est-il familier aux élèves ? Est-il trop abstrait ? Manque-t-il
d’attrait pour les élèves ?
La situation nécessite-t-elle des inférences de la part de l’élève : doit-il créer une
variable ? Doit-il répondre à une question intermédiaire ? Doit-il utiliser des
informations implicites ?
Le texte comporte-t-il des mots difficiles, des termes inducteurs, mot polysémiques ?
(caractéristiques sémantiques)
Les phrases du texte sont-elles trop longues ? Le type de phrase est-il adapté à la
compréhension des élèves ? (caractéristiques syntaxiques)
L’ordre des informations suit-il la chronologie de l’histoire ?
La question est-elle placée au bon endroit ? (caractéristiques rhétoriques).
8. Stratégies de lecture
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Jacqueline Laflamme (mars 2009), La lecture en situation de résolution de probl`emes mathématiques,
Bulletin AMQ, Vol. XLIX, no 1.
– superviser sa lecture ;
– s’auto-corriger ;
– relire et vérifier les informations trouvées ;
– lire plus loin ou revenir en arrière.
Pendant la lecture
Compréhension globale de l'énoncé mathématique
L’énoncé doit d’abord être lu à haute voix.
Le professeur pose des questions pour vérifier si les élèves comprennent le sens global
de l’énoncé.
Le professeur demande ensuite de repérer la partie injonctive.
Compréhension détaillée de l'énoncé mathématique
L’énoncé est lu silencieusement par les élèves.
Les élèves déterminent ou clarifient la signification de mots inconnus. S'ils ne savent
pas ce que signifie un mot, ils sont amenés à utiliser les indices de contexte ou les
parties du mot pour décoder le sens du mot.
Le professeur amène les élèves à se représenter mentalement la situation décrite par
l’énoncé (à reconstituer l’énoncé, retrouver des mots manquants, mais aussi proposer,
proposer si besoin des supports matériels aidant les élèves à se représenter la situation)
Le professeur s’interroge sur le sens des phrases ou des mots interrogatifs, sur les
verbes injonctifs (que faut-il chercher ? comment peut-on le savoir ? quels sont les
mots qui le disent ?
Les élèves répondent à des questions (auto-générées ou générées par l'enseignant),
surveillent leur compréhension du texte, clarifient le but de la lecture, visualisent les
informations et intègrent leurs connaissances à partir de divers textes, concepts, et / ou
les zones de contenu.
Mettre les élèves en situation d'apprendre à lier et à suivre les énoncés de consigne.
Le plus souvent, les élèves sont engagés à répondre aux questions pendant qu'ils lisent. De
plus, les élèves recherchent les réponses aux questions qu'ils ont pu générer avant la lecture.
L’enseignant peut recentrer l’attention des élèves sur les objectifs de la tâche de lecture
établis lors des activités d’avant-lecture. Il devra notamment aider les élèves à établir des
liens entre ce qu'ils savent déjà et ce qu'ils apprennent. Cela les prépare à la synthèse des
informations.
Activités pendant la lecture.
Voici des exemples d'activités pendant la lecture:
– Demandez aux élèves de relire pour clarifier la confusion. Le mot variable est
déroutant, alors relisons cette partie.
– Demandez aux élèves d'utiliser leurs compétences d'analyse de mots pour déterminer
la signification de mots inconnus. Que sont les polygones? Quelles parties du mot
reconnaissez-vous?
– Encouragez les élèves à surveiller leur lecture. Ce mot problème est déroutant. Que
pouvez-vous faire?
– Montrez aux élèves comment s'interroger eux-mêmes pour surveiller leur
compréhension. Suis-je prêt à expliquer la différence entre 3 1/3 et 10/3?
– Aidez les élèves à chercher des réponses aux questions. Devrions-nous utiliser une
fraction ou une décimale pour résoudre?
– Observez la structure du texte en tant que classe. Ce sous-titre, «Recherche de motifs»,
nous indique que nous allons rechercher des motifs des formes ci-dessous.
– Aidez les élèves à faire des prédictions. Tu avais raison; la forme suivante du motif est
un triangle.
– Encouragez les élèves à établir des liens entre les idées, les nouvelles informations et
les connaissances antérieures. Pensez à chacun des 4 morceaux d'une pizza comme
1/4.
– Tirez parti des connaissances antérieures des élèves. Vous savez que 1 000 est plus
grand que 100, donc la valeur de position suivante peut être la place des milliers.
– Stimulez une discussion en classe. Comment pouvons-nous prendre ce que nous
savons sur les nombres entiers et l'utiliser pour nous aider à comprendre les nombres
entiers?
– Demandez aux élèves de se concentrer sur un objectif. Dressez la liste des étapes à
suivre pour résoudre une équation.
– Modèle pour les élèves sur la manière de déduire les intentions de l’auteur. Je pense
que l'auteur utilise cette étape pour nous aider à passer à l'étape suivante.
– Généraliser les détails spécifiques avec les élèves. Les nombres pairs sont toujours
divisibles par 2.
– Visualisez le contenu en classe. Imaginons un plan de coordonnées.
– Encouragez les élèves à ajuster le but de la lecture. Cette section vous présente les
différentes formes. Vous devriez les comparer au fur et à mesure que vous lisez.
Activités après la lecture
Voici des exemples d'activités après la lecture:
– Demandez aux élèves de relire pour examiner les informations et trouver des
informations spécifiques. Quel est l'ordre des valeurs de position?
– Demandez aux élèves de confirmer leurs prédictions. Vous aviez raison de dire que le
préfixe hexadécimal nous disait que la forme a 6 côtés.
– Discutez de ce qui a été compris comme une classe et partagez des informations. Nous
avions raison qu'une variable peut être n'importe quelle lettre: x, y, a, b, etc.
– Encouragez les élèves à clarifier le sens. Qui peut expliquer les lignes
perpendiculaires ?
– Demandez aux élèves de résumer ce qui a été lu. Les nombres sont composés du
chiffre 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
– Invitez les élèves à synthétiser de nouvelles informations. Vous comprenez maintenant
la relation entre un carré et un rectangle.
– Modélisez pour les élèves comment analyser différents éléments du texte. Ce
diagramme m'a aidé à comprendre l'équation a = 1 / 2bh.
– Rappelez aux élèves d'évaluer la qualité ou l'exactitude du texte. Dans quelle mesure
l'auteur soutient-il son explication de la pente pour une fonction linéaire?
– Demandez aux élèves de créer de nouvelles questions. Comment pouvez-vous
appliquer ce concept mathématique à votre vie courante?
– Évaluez ce que les élèves ont appris. Classifions ces angles comme scalènes ou obtus.
Toutefois l'enseignant en transmettant la consigne doit 6 :
– veiller à ce que la transmission se fasse dans les meilleures conditions possibles
– s'habituer à élaborer des consignes qui contiennent tous les renseignements que l'élève
doit posséder
– s'habituer à élaborer des consignes qui ne contiennent pas autre chose que ce que l'on
a voulu dire
– mettre les élèves en situation d'apprendre à lier et à suivre les énoncés de consigne
6
Les consignes constituent la base de tout enseignement » car « que fait un enseignant sinon donner
des consignes ? » (Meirieu 1999)
9. Tâches d'apprentissage de vocabulaires
En plus des différents niveaux de connaissance des mots, il existe différentes tâches
d'apprentissage des mots que les élèves s'engager dans. Diane Lapp, James Flood et Nancy
Farnan (1996) classent l'apprentissage des mots en six Tâches:
– Apprendre à lire des mots connus : les élèves peuvent déjà avoir des mots dans leur
vocabulaire oral, mais ils peuvent ne pas les reconnaître sur papier. Il n'est pas
nécessaire d'enseigner la signification de ces mots parce que les élèves les connaissent
et les comprennent déjà lorsqu'ils les entendent; ils ne peuvent tout simplement pas les
lire. Par exemple, les élèves peuvent avoir entendu le mot quadratique, mais ils
peuvent ne pas le reconnaître sur papier.
– Apprendre de nouvelles significations pour des mots connus : si les nouvelles
significations ne représentent pas des concepts nouveaux et difficiles, les enseignants
doivent reconnaître le sens connu, donner le nouveau sens et noter les similitudes entre
les significations. Les élèves en mathématiques reconnaissent généralement le mot
carré et peuvent l'associer à la forme, mais ils ne savent peut-être pas qu'il fait
également référence à la multiplication d'un nombre par lui-même.
– Apprendre de nouveaux mots représentant des concepts connus : parfois, les mots ne
figurent pas dans le vocabulaire oral ou de lecture des élèves, mais ils ont une
connaissance préalable du concept. Par exemple, les élèves peuvent ne pas connaître le
mot non linéaire, mais ils connaissent non et ligne, donc le concept de non linéaire est
présent. La plupart des mots que les élèves apprennent au collège et au lycée sont de
ce type.
– Apprendre de nouveaux mots pour de nouveaux concepts lorsque les élèves ne
connaissent pas les mots ou les concepts associés au mot, ils ont la tâche exigeante
d'apprendre les deux. Pour ces mots, il est préférable d'activer autant de connaissances
préalables que possible avec les élèves. Par exemple, les élèves n'ont probablement
jamais entendu parler du mot asymptote et devront développer des connaissances de
base pour le comprendre.
– Clarifier et enrichir le sens des mots connus : au fur et à mesure que les élèves
deviennent plus sophistiqués avec leur vocabulaire, ils commencent à apprendre les
nuances impliquées dans des mots aux nuances variées. En mathématiques, les élèves
apprendront à distinguer le périmètre de la circonférence.
– Transférer des mots dans les vocabulaires expressifs des élèves : c'est une chose de
connaître un mot, de le reconnaître, de savoir ce qu'il signifie et de comprendre ses
nuances de sens. C'est une autre tâche d'utiliser le mot oralement ou par écrit.