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L'expressionisme en peinture

I. Inspirateurs et précurseurs
II. Die Brücke
III.Der blaue Reiter
IV.La Nouvelle Objectivité

Le 1er à parler « d'ex p » historien et critique d'art Wilhem Worringer, 1908.


Expression d'une subjectivité.
Figures puis formes abstraites déformées. + effet de stylisation.
Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz.
Emotions du personnage ds ce roman expressioniste décrit comme peintre expressioniste.
Perception altérée par un sentiment extrèmement forte.
Les peintres vont tenter de faire saisir une autre réalité sur le motif.
La 1 GM ne fait qu'aggraver le phénomène et accélère l'évolution vers l'abstrait :
monstruosité humaine irreprésentable + grande peur.
Thème de la mort, la souffrance et compensé par une sorte d'érotisme assez sombre.
Le nazisme clôt l'expressionisme dans la peinture.
1937- expo « d'Art dégénéré »
exposées puis détruites des œuvres de la modernité récente jugées trop « irrespectueuses »,
trop éloignées du modèle nazi. Y étaient exposés côte à côte des portraits...

I-Les origines

Les peintres de qui on a a posteriori dit qu'ils avaient influencé tt le mvt expressioniste.
Des pères inventés au mvt.

Jérôme Bosch, Le portement de croix, 1516.


Au milieu d'une foule aux visages grimaçants et menaçant (bouches ouvertes= bassesse
humaine et sociale), le X au visage humain, yeux fermés.

La vision de l'enfer, 1503


Réalisme amplifié, stylisé.
Enfer de la concupiscence. Formes non identifiables. Barque de Charon . Mélange
d'imagerie payenne et d'imagerie chrétienne.
Description du monde profane. Les exp. St séduits par le caractère anti-réaliste de l'image.

El Greco La vue de Tolède sous l'orage 1595/1610


Forte dramatisation du tableau : forme nuageuse qui font signes de transcendance, paysage
proche très présent.

Goya, Saturne dévorant un de ses fils , 1823


Qqch de tragique ds ce visage + côté diforme de son corps qui se compose d'une série de
masse lumineuse et plus sombre : très expressif et dramatique. Violence du sujet et des
contrastes. Figure de monstre dévorateur qu'on retrouvera comme figure apocalyptique.

Vincent van Gogh, Nuit étoilée sur le Rhône 1888


Ciel agité où est persceptible le mouvement cher aux expressionistes (peintres, danseurs...)
Paysage très chargé, ici valloné. Montagne= sens spirituel d'élévation. Astre : lune qui
ressemble au soleil.

Van Gogh Les iris 1889


mouvement, ligne claire qui entoure, délimite les formes.

Gauguin, Vairumati (1897)


figure d'une tahicienne, 2 figures plus lointaine : colombe qui tient ds ses pattes un lézard.
Thème : érotisme. Extrème jeunesse du modèle.
Expressioniste fascinés par l'innocence de l'enfance.
Couleurs.

James Ensor, Squelettes se disputant un hareng-saur 1891


Visions cauchemardesques (comme Bosch) ou figures masqués (être humain apparence)
un humour très grinçant. Allégorie de l'appât du gain.
A nouveau, ligne claire de contour.

James Ensor, La Mort et les masques 1897


Renvoie à la comédie sociale.

Eduard Munch Le Cri 1893 Peintre norvégien qui a progressivement pris ses distances avec
le naturalisme pour se diriger vers le symbolisme et étudier les zones sombres de la psyché
humaine. Sentiment de mélancolie, d'angoisse.
Il y a une unification de l'ensemble par les couleurs.
La figure : Munch en dit position de terreur, d'effroi. Il raconte comme il a entendu un cri
silencieux un soir en se promenant. Angoisse, montagna au fond, ciel éminemment
pathétique et sanglant. Ligne : p-e sorte d'arrêt, mort. Figure fantômatique, visage creusé,
forme sinueuse. Sorte de déformation qui affecte le personnage. Fusion entre monde
extérieur et intérieur comme si était affecté.

Eduard Munch Vampire ou Amour et douleur 1893-1894


Femme comme une sorte de vampire. Sexualité importante ms place de la femme
particulière : être inquiétant, vampirisateur sauf ds la figure maternelle.

Munch Golgotha 1900


parenté avec Les masques de Ensor et tableaux Le portement de croix de Bosch.
Représentation de la transcendance.

Eduard Munch, Nuit étoilée, 1924


Côté rassurant fond étioles, lumières et dérangeant au premier plan masse obscure avec
presque une forme de croix. Dimension onirique (va se retrouver chez expressionistes).
Couleurs pour exprimer émotions, prédilection pr le bleu (Kandinsky bleu= couleur de la
spiritualité).

Maurice Vlaminck Sur le zinc 1990


Mouvement fauviste. Couleurs chaudes, agressives. Femme de mauvaise vie, en train de
boire et fumer. Rouge de la bouche, de la boisson, de la fleur, des cheveux. Sa couleur de
prédilections : rouge + couleurs primaires qui pètent. Ligne noire qui certit la couleur sur le
modèle du vitrail.

Kees van Dongen La femme fatale 1905


Connotation inquiétante de l'érotisme. Expression statufiée, regard morne. Ressemble à une
diseuse de bonne aventure.
P-ê rapprochement avec texte de Baudelaire : « la femme est bien ds son doit et bien
accomplit une sorte de devoir en apparaissant magique et surnaturelle […] elle doit se dorer
[…] qd au noir artificiel qui cerne l'oeil et rouge de la bouche représente vie surnaturelle et
excessive. Regard inexpressif. Sein dévoilé. Culte de l'artificialité.

Henri Matisse, La Desserte rouge 1908


Gd applat, continuité et négation de la perspectives.
Nature morte : fruits. Mais qd même femme qui se fond dans le motif décoratif. Fenêtre qui
pourrait être un tableau collé sur le mur. Désinvolture revendiqué par rapport aux gdes voix
de peinture traditionnelle. Il n'y a plus de supériorité de la forme sur la couleur.

Motif de la danse, art du mouvement. La danse de...

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