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de Koupéla *************
************* Prof: M. B O U L OU
Son but est de permettre une évaluation des élèves ou les candidats à un examen ou à un
concours selon des critères bien précis :
Il existe plusieurs types de sujets et à chaque type correspond un plan. Ainsi, nous pouvons
citer : le sujet ouvert qui demande un plan dialectique, le sujet citation et le plan
commentaire,…
Le sujet ouvert se reconnait au fait que son énoncé ne contient aucune prise de position ou
affirmation ou encore pas de point de vue d’un tiers rapporté au style direct ou indirect.
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C’est une question qui nous est directement et personnellement adressée. Exemple : « la
philosophie est –elle utile ? »
L’élève face à ce type de sujet est libre de répondre par l’affirmation ou la négation en
procédant par le plan dialectique.
La thèse : elle est la première partie dans un plan dialectique. Elle consiste à analyser un
des points de vues, une des positions, une des perspectives de solution possible. Cette
thèse peut être l’affirmative ou la négative.
L’antithèse : c’est la deuxième partie dans le plan dialectique. Son contenu découle de
celui de la thèse. Si la thèse est la perspective affirmative, le pour, l’antithèse sera la
réponse négative, le contre et le vice-versa. Elle est la réfutation de la thèse.
NB : sauter toujours 1 ligne entre la thèse et l’antithèse d’une part et entre l’antithèse et la
synthèse d’autre part.
Le sujet citation se reconnait par le fait que son énoncé nous propose un point de vue au
style direct (citation) ou indirect et nous demande explicitement ou implicitement de
donner notre appréciation. Exemple : « l’enfer c’est les autre. » commentez cette assertion
de Jean Paul Sartre.
Le plan commentaire quant à elle comporte deux parties dans le développement que sont :
La critique ou l’évaluation : il s’agit de dire ce que nous pensons du point de vue qui
nous a été soumis, ce qu’il vaut en termes de vérité. Cette critique ou évaluation doit
être objective, impartiale. Cette partie doit se faire en trois étapes que sont :
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la critique ou l’évaluation positive ou les forces ou encore les mérites : situer et justifier
la perspective, le cadre de référence, … qui permettent d’être d’accord.
a-L’introduction
C’est le lieu du devoir où l’on présente le sujet à quelqu’un, au lecteur avec les
problèmes qu’il contient et les étapes à travers lesquels celui-ci sera examiné (c.-à-d. le plan).
On peut partir d’une idée générale, d’une citation, d’une idée contraire, de considérations
historiques, de définitions etc. L’essentiel est que l’approche soit pertinente, qu’elle permette
de parvenir logiquement à la problématique. C’est en fait la généralité introductive débouchant
sur le problème.
L’énonce du sujet
La problématique
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La problématique consiste à dire explicitement notre compréhension du problème, de la
question que pose le sujet. Le sujet n’est pas le problème, il contient le problème. La
problématique est un ensemble de questions qu’on se pose afin de trouver une réponse au
problème posé.
NB : dans un sujet citation, la problématique a une double dimension. Elle doit porter et sur le
point de vue de l’auteur ou l’assertion ou la citation qui est proposé et sur la consigne à savoir
l’appréciation ou l’évaluation que nous devons en faire.
L’annonce du plan
Une fois la problématique dégagée, il nous revient d’annoncer le plan c’est-à-dire les
différentes facettes sur lesquelles le problème sera résolue. Elle peut être affirmative ou
interrogative. Il s’agit en fait d’indiquer clairement les grands axes du développement ultérieur.
Pour les sujets ouverts ou questions totales, le plan dialectique à trois parties.
Pour les sujets citations, le plan commentaire à deux parties : explication et critique.
b- Le développement
La forme
De paragraphes à l’intérieur des parties. Une partie correspond à l’analyse d’un aspect
du problème. Dans un plan dialectique, il ya trois parties : thèse, antithèse, synthèse. Et
dans un sujet citation, il y a deux parties : explication ou justification et la critique ou
l’évaluation. Une partie est constituée de paragraphes et le paragraphe est un argument
ou une preuve, une démonstration, une justification etc.
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De transition entre les parties. La transition est ce qui permet de quitter une idée pour
une autre de façon progressive sans rupture. Dans ce cas, elle nécessite un résumé de la
grande partie déjà élaborée. Elle doit être pertinente et sous forme affirmative ou
interrogative. Entre les paragraphes on utilise des mots liens pour rendre les idées
cohérentes. Dans ce cas, les conjonctions de coordinations suffissent.
Le fond
L’argumentation d’un point de vue s’appuie sur des doctrines ou des théories
philosophiques, des citations, des exemples etc.
Citer un auteur est une des possibilités pour renforcer ou illustrer une argumentation. La
citation n’est pas donc obligatoire mais ce serait bien regrettable qu’une dissertation
philosophique ne puisse évoquer aucun philosophe. La citation philosophique prouve au
lecteur et au correcteur (lorsqu’elle est bien adaptée au contexte) que non seulement
nous avons compris le sujet mais aussi et surtout que nous ne sommes pas seuls de notre
point de vue. Que d’autres penseurs soutiennent la même chose que nous. Elle peut être
considérée comme une pièce à conviction.
NB : l’exemple est un cas pratique, un fait réel tandis que la citation est théorique.
c-La conclusion
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l’essentiel des acquis obtenus dans le développement. La conclusion peut se terminer sur une
ouverture ou une perspective, sur un problème plus vaste si le sujet s’y prête.
N.B : Une dissertation philosophique doit être rédigée dans une bonne expression, une bonne
écriture et être bien présentée matériellement.
de Koupéla *************
************* Prof: M. B O U L OU
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Classe : Tle A
Cela signifie d’abord que la paraphrase doit être évitée à tout prix. De surcroit un tel énoncé
suggère immédiatement que la copie du devoir doit s’organiser selon deux préoccupations
complémentaires :
L’étude ordonnée. Elle est une explication du texte suivant ses articulations. C’est
expliquer le texte tel que son auteur l’a pensé et compris.
Le correcteur attend de l’élève le jour du BAC qu’il sache présenter un texte c’est-à dire
l’expliquer d’abord et le juger ensuite. Cet exercice nécessite que l’élève ait des connaissances
étendues et approfondies en philosophie et ailleurs, grâces auxquelles, il pourra comprendre et
situer judicieusement et rapidement le texte proposé.
L’introduction
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Elle doit situer le texte sur le plan biographique c’est à dire mettre le texte en rapport avec
la biographie de l’auteur : sa vie, sa carrière philosophique etc.
L’introduction doit situer également le texte sur le plan bibliographique en montrant par
exemple que le texte sur le texte est extrait de tel ouvrage, de tel chapitre etc.
L’introduction peut se faire en situant le texte par son rapport à un problème d’actualités,
une idée générale, l’histoire de la pensée philosophique, par rapport aux principaux thèmes
philosophiques. L’essentiel de tout ceci est de permettre à l’élève de parvenir logiquement à
poser le thème, le problème, le plan du développement.
Le développement
L’explication du Texte
L’intérêt philosophique
Après l’explication du texte, l’élève doit passer à l’intérêt philosophique qu’on appelle
tantôt la discussion, tantôt la critique du texte. Il s’agit d’apprécier, de juger le texte par rapport
à l’histoire de la philosophique, par rapport à un débat politique ou idéologique ; d’un point de
vue moral ou épistémologique, par un problème d’actualité qui revêt une importance
philosophique. L’élève devra donc s’interroger sur :
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En résumé, la discussion permet de réfléchir sur l’importance des questions soulevées et
éventuellement résolues suivant un certain procédé adopté par l’auteur avec lequel on peut
être d’accord ou non. C’est confronter la pensée de l’auteur avec d’autres pensées, avec
l’actualité, l’histoire de la philosophie, son expérience personnelle etc.
La critique doit être objective et épouser la démarche du plan dialectique (forces, faiblesses
et position).
La conclusion