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SOMMAIRE
3 Sommaire
Directeur de Publication
Jean-Louis BEH MENGUE
6-7 Conseil d’administration de l’ART: 14e session
Conseil Editorial
Aboubakar ZOURMBA
Pierre E. AKONO EFFA 8-9 44th meeting of the CTO Council
Rédacteur en Chef
François de Sales ENYEGUE
10-11 Yaoundé accueille le CTO en 2005
Comité de Rédaction
AKONO EFFA Pierre E.
Mme LOBE YANGA Jeanne
ENGAMBA Serge 12-13 Le contrôle des réseaux VSAT
BOUNOUNG E. Sosthène
Secrétariat:
ABESSOLO Madeleine 16-23 Note-instructions définissant les
EDIMA ENDANGTE Lucie
procédures de sanctions
Créations Graphiques
Paul Georges NJEMBE 24 Installation du nouveau Directeur Général de
N O S C O N T A C T S
DIRECTION GENERALE ANTENNE DE YAOUNDE ANTENNE DE DOUALA ANTENNE DE GAROUA
Immeuble Crédit Foncier - Av. Foch Provinces : Centre - Sud - Est Provinces : Littoral - Ouest Provinces : Nord - Extrême-Nord
B.P. 6132 Yaoundé, cameroun B.P. 4892 Nord-Ouest - Sud-Ouest Adamaoua
Tél.:(237) 223 03 80 / 223 23 30 Yaoundé, Nongkak B.P. 2072 Douala Bonanjo B.P. 153 Garoua
Fax: (237) 223 37 48 Tél.: (237) 221 09 88 Tél.: (237) 342 60 80 Tél.: (237) 227 23 39
e-mail: art@camnet.cm Fax: (237) 221 09 92 Fax: (237) 343 76 01 Fax: (237) 227 23 19
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
4 AUDIENCE
l
’audience accordée par Jean Louis BEH règlement des différends… M. BEH MENGUE
MENGUE, le Directeur Général de l’ART à relève cependant l’absence de certains textes
une délégation formée de Yann BURTIN, utiles, les limites de l’activité de régulation à
opérations officer au Département Global cause des exclusivités, la nécessité de la for-
information & Communication Technologies de mation du personnel et l’acquisition du maté-
la Banque Mondiale, et de ALASSANE riel.
N’DIAYE, projets officer à International
Finance Corporation (FC), membre du groupe Yann BURTIN s’est félicité de la naissance de
de la Banque Mondiale, a permis à ces der- l’association des régulateurs de télécommuni-
niers d’avoir une monographie objective du cations d’Afrique Centrale (ARTAC). Il s’agit
secteur des télécommunications. d’un cadre propice à une réglementation har-
monisée dans la sous région. Elle pourrait sol-
Soucieux d’avoir des idées claires sur des liciter et obtenir l’appui de la Banque Mondiale.
sujets importants tels que l’évolution de la il a encouragé l’ART à poursuivre son action
réglementation, les activités menées par pour assainir, soutenir et contribuer au déve-
l’ART, le développement du marché et des loppement des télécommunications, pour une
réseaux, l’exploitation de la fibre optique gestion équitable du segment spatial, pour
(SAT3), les conditions d’interconnexion et l’encadrement de la tarification des liaisons
d’accès des opérateurs des réseaux de télé- spécialisées, etc…
phonie mobile, MM BURTIn et N’DIAYE ont
suivi la présentation du Directeur G2néal de Les deux experts de la Banque Mondiale
l’ART. Des activités sont menées en terme de devaient poursuivre leur visite d’information au
licences, homologation, gestion de fréquen- niveau des autres acteurs du secteur des télé-
ces, attributions des numéros, validation des communications.
catalogues d’interconnexion, de contrôle et de
EDITORIAL 5
Le pouvoir
de sanction
Q
uel est l’objectif des contrô-
les effectués par l’ART ?
L’opération de contrôle des
installations des VSAT (very small
aperture terminal) qui vient d’être
engagée nous rappelle à souhait la
réponse essentielle à cette question
: c’est le respect strict des disposi-
tions de la réglementation en
vigueur dans le secteur des télé-
communications par les opérateurs
économiques.
6 Conseil d’Administation
COMMUNIQUE DE PRESSE
Conseil d’Administation 7
8 CTO
T
he General Manager of the dited in Sri Lanka.
Telecommunications Rgulatory Board
The CTO forum and council
(TRB) Mr Jean-Louis BEH MENGUE,
Representative of Cameroon to the meeting were attended by Honourable MAHINDE RAYA-
Comonwealth Telecommunications some eighty (80) delegates, PAKSE Prime Minister of Sri
Organisation (CTO),designated mrs MOKUM comprising Ministers of Lanka, presided over the ope-
née WANKI Helen Siri, chief of the section Communication, Heads of ning ceremony. Other spea-
for international Coorperation and Liaison Communications Regulatory kers during the opening cere-
Officer for the Commonwealth Institutions, top executives of mony were D.M. JAYARAT-
Telecommunications Organisation to repre- some telephone and ICT com- NE, Minister of Posts and
sent him at the 44th council meeting billed panies and representatives of Telecommunications and
for 20-23 September 2004 in SRI LANKA.
some development agencies Udaratal Development, Mr
The meeting was hosted by the from 30 commonwealth coun- CUTHBERT LEKANKAN of
Telecommunications Regulatory tries in Asia, pacific, Europe, BOTSWANA, Chairman of the
Commission of SRI LANKA (TRCSL) for the North America and Africa. Also CTO, Dr EKWOW Spio-
governement of Sri Lanka with the spon- attending the opening ceremo- Garbrah, chief executive offi-
sorship of the fixed and mobile telecommu- ny were some members of the cer of the Commonwealth
nications operators in Sri Lanka. diplomatic corps and heads of Te l e c o m m u n i c a t i o n s
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
CTO 9
THE 44TH COUNCIL MEETING The programme for Development and trai-
ning during 2003-2004, the CTO delivered
The forum preceded the annual council mee- 159 PDT programmes, of which 6 were mul-
ting of CTO, a gathering of ministers, regula- tilateral (involving participant from many
tors and sector members to discuss policy countries) and 153 were bilateral. The PDT
strategies and regulations that will facilitate coutinues to be a very relevant and most
the development of telecommunications and needed instrument for telecom capacity buil-
ICT sectors in commonwealth countries. ding, knowledge exchenge and skills transfer
within the commonwealth and beyond, and it
THE CHAIRMAN’S ADRESS is hoped that all members institutions will
continues to support its growth and expan-
The chairman of the Council Mr Cuthbert sion to embrace and cater for the converging
LEKANKAN addresses the delegates that telecom, IT and broadcasting sectors and
2003/2004 was a year of implementation of the their new players, namely regulatory agen-
changes in the constitution, with implications in cies, mobile operators and Internt service
the way the organisation provides its support. providers (ISPs).
And today we proudly welcome amongst us
those nations that are not part of the The council encouraged member countries
Commonwealth and those organisation from to make positive countributions to the CTO
the privateand non profit sector that have a through consultancy and other expertise. It
stake in the way global communications evol- was generally agreed that such activities
ve. These changes have required a significant should be coordinated by the Liaison Officer
shift in the priorities and mission of the new in the various countries. The following areas
CTO, making it more relevant to its members were short-listed: communications linking,
and the wider international community. rural communities, mass communications,
ICTs. The next 45 council meeting for 2005
will be organised in Cameroun.
THE CHIEf EXECUTIVE OffICER
10 CTO
D
u 09 au 11 février 2005 une déléga- En marge de cet objectif, il a été programmé
tion du Commonwealth la visite des infrastructures de formation en
Telecommunications Organisation communications et la rencontre des princi-
(CTO) a effectué une visite de travail au paux acteurs du secteur des télécommunica-
Cameroun en vue de préparer la tenue du tions notamment ceux opérant dans les
prochain Conseil d’Administration de ladite NTIC (Nouvelles Technologies de
institution projetée pour septembre 2005 à l’Information et de la Communication).
Yaoundé.
La journée du 10 février 2005 était consa-
La délégation CTO composée de deux crées aux audiences accordées à la
responsables MM EKWOW SPIO Garbrah Délégation CTO par les autorités
(Directeur Exécutif) et BELINGE (Expert Camerounaises. Cette Délégation a été
CTO) ont été accueilli à leur arrivée d’abord reçue par :
à Douala par le Directeur Général de l’ART
assisté de quelques collaborateurs (MINPT - Le Premier Ministre Chef du
et autres) ensuite à Yaoundé par d’autres Gouvernement;
responsables du secteur des télécommuni-
cations (ART & MINPT). - Le Ministre d’Etat, Ministre des Postes et
Télécommunications (MEPT) ;
Cette visite avait un double objectif à savoir
l’obtention auprès des autorités camerounai- - Le Ministre Délégué auprès du Ministre
ses l’acceptation officielle de la tenue du des Relations Extérieures, chargé de
Conseil CTO à Yaoundé, ensuite l‘identifica- Commonwealth
tion et l’appréciation des sites de la capitale
du Cameroun pouvant abriter les assises de Au cours de ces audiences qui parfois été
ce Conseil (Sites d’hébergement et des restreintes, le Directeur de l’Exécutif du CTO
conférences). a à chaque fois expliqué les principales mis-
sions de l’organisation qu’ il dirige et il a sur-
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
CTO 11
- Etc…
Acceuil des invités par le DG de l’ART et le Ministre d’Etat
La proposition de la tenue du Conseil CTO
à Yaoundé a été accueillie favorablement
par les autorités rencontrées.
12 VSAT
CONTROLES,
MISES EN DEMEURE,
SCELLES…
VSAT 13
Article 39 : L’Agence peut, soit d’office, soit duquel il exerce son activité, dans un délai
à la demande de l’administration chargée maximum de quinze (15) jours. Elle peut ren-
des télécommunications, d’une organisation dre publique la mise en demeure.
professionnelle, d’une association agrée d’u-
tilisateurs ou d’une personne physique ou (2) Lorsqu’un exploitant de réseau ou un
morale concernée, sanctionner, après cons- fournisseur de service de télécommunica-
tatations ou vérification, les manquements tions ne se conforme pas à la mise en
des exploitants de réseaux ou des fournis- demeure prévue ci-dessus, l’Agence peut
seurs de services de télécommunications, prononcer à son encontre l’une des sanc-
conformément aux dispositions législatives tions suivantes :
et réglementaires afférentes à leur activité ou
aux décisions prises pour en assurer la mise - Suspension d’un (1) mois ;
en œuvre. - Réduction d’un (1) an sur la durée de son
autorisation ;
Article 40 : (1) Sans préjudice des proroga- - Retrait de l’autorisation.
tives reconnues au Ministère public et aux
officiers de police judiciaire à compétence (3) Sans préjudice de l’application des sanc-
générale, les agents assermentés commis tions prévues à l’alinéa (2) c-dessus. Si le
spécialement par l’Agence, sont chargés de manquement n’est pas constitutif d’une
la recherche, de la constatations et des pour- infraction pénale, l’Agence peut infliger au
suites en répression des infractions commi- contrevenant une pénalité dont le montant
ses en matière de télécommunications. Ils est compris entre cinq (5) millions et deux
prêtent serment devant le tribunal compétent cent cinquante (250) millions de francs.
à la requête de l’Agence, suivant des moda-
lités fixées par décret. (4) Toutefois si le manquement est constitutif
d’une infraction pénale, le dossier est trans-
(2) Dans l’accomplissement de leurs mis- mis au parquet en vue des poursuites judi-
sions, les agents assermentés peuvent : ciaires. Le procureur de la République dispo-
se d’un délai de huit (8) jours pour saisir le
- Effectuer des contrôles inopinés et cons- tribunal compétent.
tater sur procès-verbal les infractions
commises en matière de télécommunica- (5) Les sanctions de la compétence de
tions ; l’Agence sont prononcées après notification
- Procéder, sous le contrôle du Procureur des griefs à l’opérateur qui dispose d’un
de la république, à des perquisitions ainsi délai de trois (3) jours à compter de cette
qu’à la saisie des matériels ayant servi à notification pour consulter le dossier et
la commission des faits délictueux et à la remettre ses observations écrites.
fermeture des locaux conformément à la
loi Article 42 : En cas d’atteinte grave et immé-
diate aux lois et règlements régissant le sec-
Ils bénéficient, à leur demande, de l’assis- teur des télécommunications, l’Agence peut,
tance des forces de l’ordre dans l’exercice après avoir entendu les parties en causes,
de leur mission et notamment pour l’identifi- ordonner des mesures conservatoires en
cation et l’interpellation des suspects. vue d’assurer la continuité du fonctionne-
ment des réseaux.
Article 41 : (1) En cas de manquement
dûment constaté conformément aux articles
39 et 40 ci-dessus, l’Agence met en demeu-
re l’opérateur contrevenant de se conformer
aux dispositions législatives et réglementai-
res ou aux prescriptions du titre en vertu
Article 43 : L’agence ne peut être saisie des
faits remontant à plus de cinq (5) ans si
aucune action tendant à leur recherche, leur
constatation ou leur sanctions n’a été mise
en œuvre avant cette période.
@
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
14 VSAT
VSAT 15
INSTALLATEURS DEfINITIfS
N° d’ordre Raison sociale N° et date de délivrance d’agrément Date limite de validité
@
BP 3613 Dla - Tél: 343.20.72 12 aout 2003
16 CREOLINK CAMERON LTD N° 01941/ART/DG/DT/CNO/SNO du Le 08 septembre 2008
BP 12725 Ydé – Tél : 221.26.76 09 septembre 2003
17 ATEF INDUSTRIEL SARL N° 02461/ART/DG/DT/CNO/SNO du Le 17 décembre 2008
BP 12138 Dla – Tél : 342.11.39 18 décembre 2003
18 International Computer Network (ICCNET) N° 2188/ART/DG/DT/CNO/SNO du Le 28 octobre 2009
BP 4124 Ydé – Tél : 221.26.11 29 octobre 2004
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
16 PROCEDURE DE SANCTION
PROCEDURE DE SANCTION 17
assermentés et signé de leur chef d’équipe et - L’exploitation des fréquences sans accord
du représentant de la partie contrôlée. Cette d’assignation ;
dernière en recevra copie. Si la partie contrô- - Le défaut de transmission ou la transmis-
lée refuse de signer le procès-verbal, mention sion hors délais à l’Agence des rapports
en est faite en marge et la copie du procès- annuels des opérateurs ;
verbal laissée à sa disposition. Le refus de - La transmission hors délais à l’Agence des
signer ou de recevoir copie n’affecte en rien la catalogues d’interconnexion ;
validité du procès-verbal de contrôle. - La vente de matériels de télécommunica-
tions sans agrément ;
- La vente de matériels de télécommunica-
Le procès-verbal de contrôle permet de cons- tions non homologués ;
tater : - Le paiement hors délai des redevances.
- Soit la conformité des activités, installations Le manquement est grave lorsqu’il est consti-
et/ou équipements de l’opérateur, de l’ex- tutif de l’une des infractions prévues au titre V
ploitant, de l’installateur ou du vendeur de de la loi sus-visée.
matériels, à la réglementation en vigueur
dans le secteur des télécommunications ; A titre indicatif, sont considérés comme man-
quements graves :
- Soit leur non-conformité - La participation à l’exécution d’un service
des télécommunications violant le secret
Un rapport de contrôle, assorti de propositions, de la correspondance ;
est adressé au Directeur Général de l’Agence - La publication ou l’utilisation, sans autorisa-
dans les quinze (15) jours suivant le fin du tion de l’expéditeur ou du destinataire, du
contrôle. contenu d’une correspondance ;
- L’utilisation frauduleuse ou le raccordement
Lorsque le procès-verbal de contrôle conclut à à des fonds personnelles ou non, d’un
la conformité de l’activité, de l’installation et/ou réseau de télécommunications ouvert au
des équipements de l’opérateur, de l’exploi- public.
tant, de l’installateur, du fournisseur de servi-
ces ou du vendeur de matériels, aux lois et La proposition de qualification du manquement
règlements en vigueur, le dossier est retourné est faite par le Département chargé des
à la structure initiatrice du contrôle, pour clas- Affaires Juridiques et transmise à la Direction
sement. Dans le cas contraire, le Département générale pour approbation.
chargé des affaires juridiques est saisi du dos-
sier par la structure initiatrice du contrôle et Lorsque le manquement est simple, l’Agence
procède à la qualification du manquement, en adresse au contrevenant une lettre de mise en
relation avec la structure initiatrice. demeure.
18 PROCEDURE DE SANCTION
L’Agence se constitue gardien des objets sai- Lorsque la réponse à la mise en demeure a
sis, lesquels sont sous sa responsabilité. Ces été adressée au Directeur Général de
objets sont référencés et conservés après le l’Agence dans les délais, le Département
contrôle, dans les locaux de l’antenne territo- chargé des Affaires Juridiques, une fois en
rialement compétente. Le chef d’antenne enre- possession de la correspondance, en tient
gistre lesdites pièces dans un registre de copie à la structure initiatrice du contrôle dans
décharge. Il ne peut, unilatéralement, restituer un délai de dix (10) jours.
les objets saisis à leur propriétaire.
Le Directeur Général reçoit, en même temps Lorsque le Directeur Général reçoit la répon-
que le rapport de mission, le procès-verbal de se à la mise en demeure dans les délais, il la
saisie. Il en fait tenir copie au Département en transmet au Département en charge des
charge des Affaires Juridiques. Affaires Juridiques, avec copie à la structure
initiatrice du contrôle.
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
PROCEDURE DE SANCTION 19
20 SANCTIONS
ANNEXE
I – Fourniture de service
A – Principes de sanction
Le montant des pénalités est composé d’une partie fixe et d’une partie variable.
B – SIMULATION :
(1) Le fixe correspondant à la pénalité minimum de 5 millions de francs prévue par la loi.
(2) Le pourcentage de 3% a été retenu en référence au pourcentage de frais de gestion, de régulation et de contrôle (1%) et à la
contribution au fonds spécial des Télécommunications (2%) dus par tous les opérateurs et exploitants de services de télécom-
munications.
(3) Le pourcentage du capital estimé est augmenté de 3 points pour chaque tranche de 50 millions de francs. Ceci permet de
prendre en compte la capacité contributive de l’opérateur ou de l’exploitant concerné.
(4) Le montant total de la pénalité infligée à l’opérateur ou exploitant auteur d’irrégularité ne peut dépasser le plafond légal de 250
millions de francs, conformément à la loi régissant les télécommunications au Cameroun.
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
SANCTIONS 21
Tableau 2 : Pénalités liées à l’installation et/ou l’exploitation de VSAT ou de micro stations terriennes
NB : Au cas ou les paramètres de facturation de station VSAT ou de la micro station terrienne ne sont pas fournis ou visible (débits
des liaisons), es débits maximum figurant dans l’arrêté n° 000080/MINEFI/MINPOSTEL du 20 février 2002 sont pris en compte.
(5)
(1) Débits des liaisons, diamètre des antennes, puissance des émissions, polarisation…
(2) Référence à la radioélectricité privée.
Le fixe correspond ici au montant de redevance annuelle d’utilisation des fréquences à payer pour le type de réseau concerné,
calculé sur la base de l’arrêté n° 000080/MINEFI/MINPOSTEL du 20 février 2002 relatif aux droits, frais, contributions et rede-
vances perçues par l’Agence de Régulation des Télécommunications.
@
(6) Ce pourcentage (6%) permet d’atteindre le montant de pénalité maximum à verser suivant l’ampleur du réseau et par consé-
quent la gravité de l’irrégularité.
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
22 SANCTIONS
B – SIMULATION
a) Etablissement et/ou exploitation d’une station VSAT à usage privé dans une localité
b) Etablissement et/ou exploitation d’une station VSAT ouverte au public dans une localité
Manquement Pénalités
O p é r a t e u r s I. II. III. IV .
ou exploitants F o u r n i t u r e Installation/exploi- Installation/ Installation/explo
de services tation de réseau exploitation de itation de réseau
sans autori- radio de terre VSAT sans filaire à usage
sation sans autorisation autorisation privé sans auto-
risation
SANCTIONS 23
Cependant, le montant de cette pénalité est inférieur au montant minimum de la sanction pécuniaire
prescrite par la loi. Par conséquent, un forfait de cinq millions (5.000.000) de Francs est appliqué.
La base de calcul des pénalités est calquée sur le principe retenu à l’article 47 de la loi n° 67/LF/20 du
12 juin 1967, en tenant compte des montants retenus par l’arrêté n° 000080, lorsque le matériel n’est
pas homologué.
Le montant de la pénalité est de trois (3) fois ce que le contrevenant aurait payé s’il avait exercé son activité en
conformité avec la réglementation en vigueur.
Exemple
Postes téléphonique simples :
P = 10.000 FCFa + 50.000 FCFa + n (500 FCFA)
Ces sanctions pécuniaires sont définies dans l’arrêté N° 000080/MINEFI/MINPT du 20 février 2002
relatif aux droits, frais, contributions et redevances perçus par l’Agence de régulation des
Télécommunications :
a) Refus de règlement de factures : mise sous scellés et paiement de 10.000 à 50.000 Francs CFA
par équipement et par jour ; le montant de la pénalité, à l’intérieur de cette fourchette, est fixé en
b)
c)
d)
e)
tenant compte des fonctionnalités et du volume de l’appareil ;
Refus de contrôle d’une installation ou d’une station : 200.000 FCFA
Composante non déclarée d’un réseau privé : 50.000 FCA
Non apposition de la vignette par les vendeurs, distributeurs, importateurs ou permissionnaires
de radioélectricité privée : 10.000 FCFA par station ou terminal ;
Installateur non agréé :
@
a. D’un réseau ouvert au public : 5.000.000 FCFA
b. D’un réseau privé indépendant : 2.000.000 FCFA ;
c. D’un réseau privé interne : 500.000 FCFA.
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
24 CAMTEL
M
“ onsieur le Directeur Général nommé,
Je vous félicite très chaleureusement, je voudrais voir en vous, l’autre atout de CAMTEL,
une maison que vous connaissez bien,
Monsieur le Directeur Général, le défi que vous avez mission de relever est de taille. Et le temps n’est pas, je dois
vous le dire tout de suite, votre meilleur ami. Dépensez-en le moins possible car, vos résultats sont attendus dés
cette année 2005, au cours de laquelle le Gouvernement s’est engagé à prendre des mesures en vue d’atteindre
le point d’achèvement de l’initiative PPTE.
Organisez-vous, organisez votre vie pour être en mesure de respecter les échéances de CAMTEL, à l’instar de cel-
les de la Convention de Concession provisoire de réseaux et services téléphoniques fixes qui vous lie au gouver-
nement, Convention signée le 14 novembre 2003, pour une durée de deux ans et par laquelle « le Concessionnaire,
« instaurer une c’est-à-dire CAMTEL, c’est-à-dire vous, s’engage à s’acquitter des conditions et charges prévues… Il (entendez
CAMTEL), conduit l’exploitation des domaines concédés à ses risques et périls. Egalement, il finance et supporte
culture d’entreprise
les travaux, ouvrages, équipements et autres charges liées à l’exécution de la Convention de concession sans pou-
moderne » voir recourir au crédit de l’Etat ou à sa garantie, ni prétendre à une indemnité ni contribution de l’Etat… »
Vous connaissez bien la maison CAMTEL pour y avoir séjourné pendant dix années, c’est pourquoi il serait outre-
cuidant de vous la présenter.
Cependant, dans le temps, vous y avez œuvré comme Responsable parmi d’autres Responsables ; mais aujourd’-
hui, vous en êtes le capitaine et le coach. N’oubliez surtout pas que ce qui est attendu d’un coach, c’est un bilan,
« communiquez, ce sont les résultats. Exploitez donc les atouts de CAMTEL, faites au mieux que vous pourrez pour instaurer une
communiquez encore, réelle culture d’entreprise moderne, un nouvel esprit. Fixez des objectifs clairs pour l’ensemble de l’entreprise et
pour chacun des responsables ; mettez en place des méca-
communiquez sans
nismes permettant de suivre les résultats atteints en
cesse… » comparaison des objectifs assignés ; faites fructifier sans
délai les énormes investissements engagés par CAMTEL
au cours des derniers mois, mettez-y de la cohérence, et
au besoin, du bon sens ; allez vers votre clientèle, vous
avez des choses à vendre et à montrer ; communiquez,
communiquez encore, communiquez sans cesse, vous
êtes une entreprise de (télé) communications.
Communiquez et agissez. Investissez utile. “
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
DIRECTION GENERALE 25
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique générale de l’Agence telle que définie
par le Conseil d’Administration, le Directeur Général, Jean Louis BEH MENGUE est
assisté du Directeur Général Adjoint, ABOUBAKAR ZOURMBA, tous deux travaillent au
quotidien avec les services qui leur sont directement rattachés. Hommes et femmes du
cabinet du Directeur Général, ce sont des collaborateurs directs et quasi-quotidiens.
L’ATTACHE DE DIRECTION
26 DIRECTION GENERALE
CELLULE DE LA COMMUNICATION
• Quel rôle joue la cellule de communica- etc, et sur la protection du consommateur qui
tion à l’ART ? fait périodiquement l’objet de la publication
d’une analyse comparée des tarifs des servi-
La cellule de communications doit jouer son ces des télécommunications. Nous avons
rôle traditionnel : élaborer et mettre en œuvre donné de l’expertise pour les publications qui
une stratégie de communication. Pour la pro- font l’objet d’une demande accrue comme
motion de l’image de l’ART, la communication l’annuaire téléphonique officiel, les rapports
est institutionnelle. Il s’agit de développer un annuels d’activité, le magazine n’analyses et
capital symbolique basé sur des réponses à d’informations etc.
des questions relatives à l’identité de l’ART, à
ses missions, à ses activités. Le défi quoti- • Vous avez rencontré des difficultés à
dien est de sortir l’ART du lot des opérateurs coup sûr
et des exploitants du secteur, d’éviter toute
confusion, naturellement l’ART n’a rien à ven- Bien évidement. La plus agaçante se situe
dre et ne saurait faire à l’opinion ce que l’ART dans les sollicitations des insertions publicitai-
fait et surtout sur quels fondements juridiques res. Nous ne sommes pas toujours compris.
et pourquoi telle initiative ou telle décision est Nous ne saurions procéder par le tapage
prises. médiatique qui est essentiellement commer-
cial. Rien ne saurait justifier un stand de l’ART
dans une foire ou dans un salon. La nature
• Une idée des activités menées par la arbitrale de l’ART ne s’accommode pas de
cellule. publicité. L’objet est beaucoup plus d’infor-
mer, d’expliquer, de mettre en garde. La mis-
Au quotidien revient la médiatisation des acti- sion d’arbitre est ingrate par essence, il faut
vités de l’ART, la création des supports de rester efficace et discret. Le Directeur
promotion tels que les dépliants, les plaquet- Général y tient.
tes événementielles, les gadgets pour la com-
munication par l’objet. L‘une des grandes • Des projets pour une cellule d’avant-
opérations médiatiques a été le passage à la garde ?
numérotation à 07 chiffres. Notre Directeur
Général met un accent particulier sur la sen- Parmi les préoccupations que nous ne avons
sibilisation de l’opinion pour le respect de la se situent la mise en place d’une documenta-
réglementation en vigueur, sur l’information tion, la dynamisation des relations publiques
sur des sujets d’actualité comme le phénomè- et surtout la gestion du site Internet de l’ART
ne des « call box », la tarification de la mes- qui suppose la formation d’un webmaster et
sagerie vocale, la tarification à la seconde des modalités pratiques d’installation…
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
DIRECTION GENERALE 27
Mme ASSIMBENGE
Mme BWAME Jeanne Laurentine ep.
ep. LOBE YANGA BIKOE
Chef Section Com. & Chef Section
Relations Publiques Documentation
M. ENGAMBA Serge Mme OMGBWA ep. ABOSSOLO Mme EDIMA ENDANGTE Lucie M. EMANE EMANE Paul Martial
Cadre d’Appui Secrétaire de Direction Secrétaire Protocole
28 TRIBUNE
BOUNOUNG ESSONO Sosthène
Chef de Cellule Interconnexion
TRIBUNE 29
30 TRIBUNE
A
pendants, les acteurs étudieront les modali- la faveur de l’ouverture du secteur
tés de « réquisition » des capacités résiduel- des télécommunications dans
les desdits réseaux en vue d’étendre le servi- notre pays, plusieurs systèmes et
ce téléphonique dans les localités traversées réseaux ont vu le jour ; des systèmes
par ces réseaux privés. relevant aussi bien des régimes de
concession, d’autorisation et de déclara-
S’agissant de l’extension de la couverture tion. Pour offrir à l’usager final une com-
contractuelle des services téléphoniques cel- munication de qualité et fiable, l’ensem-
lulaires GSM, il serait indiqué que les acteurs ble de ces systèmes et réseaux doivent
se prononcent sur la couverture des zones être non seulement interconnectés entre
non rentables, pour lesquelles tous les opé- eux mais aussi et surtout échanger un
rateurs pourraient investir en commun dans même langage, d’où la nécessité d’avoir
la construction des infrastructures, afin de les un même système de signalisation.
exploiter et les maintenir sur une base L’harmonie des systèmes de signalisation
concertée.
LES NOUVELLES DE L’ART • n° 12 Mars 2005
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