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Cours D'exploitation Niv 2
Cours D'exploitation Niv 2
I – 1 - GENERALITES
I – 2 – QUELQUES DEFINITIONS
2- Les Travaux de Bâtiment : ce sont les réalisations créant quelque soit le client
(privé ou publique) des équipements immobilier nécessaire à la vie sociale
(logements, écoles, hôpitaux, etc.) et à la vie économique (usines, magasins,
bureaux, etc.) tous ces ouvrages ont des murs et des toitures.
NB : un travail est donc dit public lorsqu’il s’agit d’opérations ayant pour but l’intérêt
général. Ces deux grandes catégories se différencient par :
4- Les Règles de l’Art : ce sont des enseignements oraux ou écrit qui définissent
les conditions suivant lesquelles les ouvrages doivent être exécutés.
5- Les Normes : ce sont des règles établies par une association de représentant
d’industrie et de commerce afin de construire économiquement et d’éviter les
confusions dans les dessins de constructions. Exemple : N.F.P.16.301
6- Document Technique Unifié (D.T.U) : ce sont des documents qui ont pour
rôle de donner les moyens pratique de satisfaction aux règles de qualité des
bâtiments. Il est rédigé en commun accord avec le C.S.T.B, AFNOR, l’ordre
des architectes, les fédérations nationales des entrepreneurs et les bureaux de
contrôles. Ils sont composés de : des cahiers de charges d’exécution des
différents travaux indiquant ce qui est obligatoire des faire et ce qui est interdit
de faire ; des règles de calcul des ouvrages.
- Formuler les avis technique sur l’aptitude à l’emploi des procédés de matériaux
et équipements utilisés dans la construction ;
- Publier les D.T.U sous forme de cahier destiné à diffuser les connaissances
techniques.
Exemple : si une pelle mécanique qui peut réaliser 160m3 en 1 heure ne fait que
120m3 pour un certain nombre de raison el rendement de cette pelle sera de : R =
120/160 = 0,75%.
14- Le Temps Total de Main d’œuvre ou Crédit d’Heure : c’est la somme des
produits de chaque quantité prévisionnelle (correspondant à une nature
d’ouvrage donné) multiplié par le T.U de main d’œuvre approprié. En général,
soit Q1 la quantité d’ouvrage élémentaire et T.U1 le temps unitaire
correspondant, H1(le temps de main d’œuvre par ouvrage). Si on désigne H
comme crédit d’heure : H1 = Q1 x T.U1.
Exemple : le tableau ci-après donne la quantité prévisionnelle élémentaire d’un ouvrage ainsi que
le temps unitaire de main d’œuvre approprié, déterminons le crédit d’heure prévisionnelle pour sa
réalisation.
15- Effectif de main d’œuvre : c’est le nombre d’ouvrier capable de réaliser les
travaux dans un délai donné (généralement du début à la fin du chantier et de
façon continue). Soit E : effectif de main d’œuvre ; h : durée journalière de
travail ; Dj : délai de chantier en jour ouvrable ; H : consommation en heure du
chantier. E = H/ h x Dj. Le nombre d’ouvrier E doit être un entier naturel retenu
par excès ou par défaut suivant deux critères :
a- Equipe des coffreurs : temps globale alloué à la tâche 1426 h pour 40 jours
ouvrable.
b- Equipe de ferrailleurs : cadence de production 35m3 par jour avec 80Kg d’acier
au m3, le rendement par ouvrier est de 60Kg/h façonné et posé.
c- Equipe d’exécution de plancher caisson à raison de 180m3 tous les 3 jours. T.U
= 1,25h/m2.
16- Courbe des Heures Cumulées : c’est une courbe qui permet de déterminer les
effectifs correspondant à chacune des trois phases d’un chantier de bâtiment à
savoir :
- La phase de finition.
Remarque : il convient donc à chaque fois que nous traçons une courbe des heures
cumulées de vérifier que nous ne sommes pas très éloignés de ces valeurs sinon
reprendre le nivellement de la main d’œuvre.
17- Notion de Perte : les pertes sont les diminutions des quantités de matériaux dû
au transport ou à la manutention sur le chantier (granulat, liant), soit des chutes
inutilisables provenant de la coupe des matériaux tel que : le fer à béton ; le
bois ; les revêtements. Les pertes s’expriment généralement en pourcentage des
quantités demandées. Soit Q la quantité de matériaux à mettre en œuvre
(généralement calculé ou donné). Soit Qo la quantité des matériaux à
commander (valeur cherchée) ; a = perte exprimée en pourcentage (%) ; on a
donc Q = Qo (1 – a / 100). Exemple : calculer les quantités de matériaux à
commander pour une poutre de section 20 x 35 et de 10m de longueur (y
compris les armatures et le coffrage) ; on donne : poids des armatures :
100Kg /m3, composition du béton : sable 400l, gravier 800l, ciment 350kg.
A 3 2 -
B 2 1 -
C 1 2 A
D 3 2 A
E 4 2 B
F 2 4 D–E
G 1 2 D–E
H 2 1 C–F
I 5 4 G
J 2 1 H–I
Plan technique :
Plan économique :
Plan humain :
Exemple : une équipe de maçon composé de trois personnes a réalisé dans une journée
de 8h, 32m2 de maçonnerie en parpaing de 20 x 20 x 40, sachant que la cadence
optimal fixée à l’équipe est de 0,85h/m2 et le coût de rémunération est de 2500F/m2.
Déterminer :
L’ensemble des dépenses peut être rapporté à la quantité produite pour faire
apparaitre le prix de revient unitaire.
On distingue deux grands types de chantiers dont la variation dépend de la nature des
travaux à réaliser et des sites ce sont :
- Les chantiers de bâtiment : son organisation est facile puisque les travaux sont
effectués en un lieu fixe ainsi que les installations appropriées ; cependant les
méthodes d’organisations varient suivant : les régions, le relief, le type de
bâtiment à édifier.
II – 2 – 1 – Organisation du chantier
- Contraintes de prix: c’est le respect du prix fixé à l’avance mais sous réserve
des variations du prix sur le marché.
- Une coordination ou une synchronisation des diverses tâches afin d’éviter les
attentes et pertes de temps ;
- Définir dans un programme les objectifs de l’opération, les besoins qu’elle doit
satisfaire ainsi que les contraintes et les exigences ;
Les maîtres d’ouvrages privés qui ne sont soumis à aucune règle administrative.
Ce sont les promoteurs et les constructeurs privés.
- Proposer les versements d’acompte ainsi que les paiements aux entrepreneurs et
fournisseurs ;
- La responsabilité biennale (2ans) pour les vices cachés dans les petits
ouvrages ;
- Les architectes ;
- Les entrepreneurs ;
- Les services techniques publics.
- Les calculateurs en béton armé qui dimensionnent les structures en béton armé ;
L’inspection du travail :
- Gère les conflits entre employeurs et employés ;
Gère le fond de prévention alimenté par prélèvement sur les cotisations patronales.
Ce fond est destiné à financer la pension retraite des travailleurs, les allocations
familiales et les accidents de travail.
- La concurrence ;
III – 2 – 1 – Définition
- L’autorité, la responsabilité ;
- L’unité de commandement (un agent ne doit recevoir les ordres que d’un seul
chef) ;
- L’unité de direction ;
- La rémunération du personnel ;
- La centralisation ;
- La hiérarchie ;
- L’ordre ;
- La stabilité du personnel ;
- La rémunération stimulante ;
La division du travail
C’est une étude qui fait appel à une analyse globale d’un poste de travail c’est-à-dire :
- Choisir ;
- Observer ;
- Critiquer ;
- Re choisir ;
- Opérer.
IV – 1 – GENERALITES
Les entreprises de construction sont des établissements à caractère commerciale
qui construisent des ouvrages pour vendre au client.
IV – 2 – CLASSIFICATION
- Les entreprises de second œuvre : elles s’occupent des travaux de finition dans
la construction.
Cependant, l’organisation interne d’une entreprise varie suivant les critères suivant :
-l’effectif ;
- L’activité de l’entreprise ;
NB : les entreprises de construction ont une structure commune composée d’un siège
central (direction) et des chantiers.
IV – 3 – 1 – Les fonctions d’une entreprise
La direction générale : elle fixe les objectifs de l’entreprise, prend les décisions,
choisi et dirige le personnel. Elle supervise toute les activités de l’entreprise
(résultat des chantiers, contrôle des dépenses et des recettes). Elle est assisté
d’un secrétariat général et des directeurs selon le type d’entreprise ;
- Le bureau des travaux : il est chargé d’ouvrir le chantier, de faire exécuter les
travaux conformément au plan, tout en respectant les plannings, il assure
l’approvisionnement du chantier et contrôle son déroulement ;
- Le bureau des méthodes : il a pour tâche : l’élaboration des prix unitaire à partir
des documents du chantier ; l’établissement des documents de préparation du
chantier (planning d’ordonnancement, d’approvisionnement, de rotation des
équipes et du matériel ; l’analyse et l’exploitation des résultats en cours
d’exécution et en fin de chantier ; l’élaboration des tâches d’exploitations qui
permettront l’amélioration des méthodes sur d’autre chantier ;
Pour les travaux privés toutes les entreprises peuvent soumissionner, mais on
tiendra compte :
V – 6 – LES MARCHES
Un marché est un contrat généralement écrit par lequel une personne de droit
privé ou public s’engage à réaliser un ouvrage pour le compte d’un client ou à lui
fournir des biens et services moyennant une rémunération.
Maître d’œuvre E1 E2
Marché public
Ou privé
Entreprise adjudicataire
Entreprise pilote
Légende :
Le maître d’œuvre met au point un projet qui est porté à la connaissance des
entrepreneurs par voie de radio, presse ou affichage, on recherche ainsi les
candidatures d’entreprises pour l’exécution des travaux afférents à ce projet. Le choix
des entreprises est fait à huit clos, sur le seul critère de prix acceptable (on choisi
l’entreprise) réunissant les conditions fixées par le marché c’est-à-dire l’entreprise qui
possède le matériel approprié et demandant un prix moyen.
L’appel d’offre est restreint lorsque la concurrence est limitée aux entreprises
présentant des garanties suffisantes sur le plan humain, technique, matériel et
financier.
On fait appel à une grande concurrence au moyen d’une large publicité par voie
d’annonce à la radio, presse. Les entreprises font des études techniques (plans divers
plus les devis quantitatifs et estimatifs).
Remarque : cette procédure est surtout utilisée pour les marchés publics.
L’adjudication peut être ouverte ou ordinaire dans ce cas on parle d’une concurrence
illimitée. L’adjudication peut être aussi restreinte dans ce cas on parle de concurrence
limitée.
- En régie.
- Les éléments de moulages : c’est l’ensemble des planches ou des panneaux qui
assurent la forme du béton ;
a) Le bois
- Les Madriers : 18 à 20 x 7,5 à 8cm utilisé pour l’étaillage horizontal pour les
éléments lourds ;
b) Le métal
- Le moyen de manutention ;
- La possibilité de réemploi ;
- Le prix de revient ;
Les plans de coffrages indiquent en réalité les dimensions des éléments en béton
armé mais pas les détails de coffrage eux même.
Il revient donc à chaque coffreur d’interpréter le plan puis d’en déduire les
éléments du coffrage. Pour réaliser un bon coffrage, on doit tenir compte de quatre
critères essentiels :
La stabilité : elle est obtenue soit par triangulation, soit par entretoisement
c’est-à-dire utilisation des entretoises qui servent de distanceurs (écartement
constant des panneaux), de détendeurs (maintenir les parois sous l’effet des
bétons vibrés) ;
Utilisation
Avantages
Inconvénient
- Nécessite beaucoup de bois puisque les pertes importantes sont dues aux chutes.
Ce type de coffrage est construit en usine par des spécialistes à l’aide des
profilés et des feuilles de tôles métalliques.
Utilisation
Ce type de coffrage est utilisé pour des grands chantiers à travaux répétitif
(immeubles) ;
Avantages
Remarque : les voiles, les murs en béton armé sont généralement coffrés avec des
banches. Les banches sont donc des coffrages outils de hauteur égale généralement à la
hauteur d’étage sous plafond (2.50 à 3.00m) et de longueur pouvant atteindre 10.00m
selon les constructeurs. Il y a possibilité de superposer les banches métalliques pour
coffrer des hauteurs jusqu’à 8.00m. On distingue deux types de banches : les banches
démontables et les banches monolithiques.
Elles ont des raidisseurs en bois ou en métal et des panneaux standards, soit
entièrement en planches assemblées avec cadre en bois et peau en contreplaqué
ou cadre en métal et peau en contreplaqué, soit entièrement métallique.
Avantages
Inconvénients
- Simplicité d’emploi ;
Inconvénients
Remarque :
Bétonnage ;
Ils sont composés de deux ou trois petites banches de hauteur égale à 50cm ; ces
banches progressent avec l’avancement du coulage et le bétonnage est réalisé par une
couche successive.
Inconvénient : la sécurité des ouvriers n’est pas assurée lors des manutentions,
le déplacement d’un niveau à l’autre est difficile.
VI – 4 – 2– Le coffrage semi-glissant
Il est composé d’élément de coffrage ayant les mêmes rôles que les coffrages
grimpants, la différence entre les deux types résident au niveau des banches qui pour
les coffrages semi-glissant peuvent être de hauteur plus réduite.
Ils sont surtout utilisés pour la construction des structures verticales, ne recevant
pas d’ouvrage périphériques en béton (réservoir, silos).
Avantage : ce procédé est rentable pour les parois ayant au moins 10 à 20m de
hauteur ;
Inconvénients :
Ils supportent alors les ouvriers ainsi que les matériaux et outillages nécessaires
au travail en cours. Les échafaudages sont réalisés pour la réalisation des travaux de
gros œuvre (travaux d’édification), de finition et d’entretien.
- Sécurité et solidité ;
Plinthe ;
Traverse ou boulin ;
La croix de contreventement ;
La semelle ;
Mur de construction ;
Patin de plâtre ;
Auvent : petit toit à un seul rampant placé en dessus d’une ouverture. Dans le
cas de l’échafaudage, il permet d’éviter la chute des matériels et matériaux.
a) Glissement horizontal
- Prévoir une longue semelle commune sous chaque rangée d’échasses ou alors
élargir l’appui de chaque échasse par un patin de plâtre.
b) Flambage et déformation
- Prévoir une croix de saint André jusqu’au sol et reliant les écoperches dans les
deux sens dans le cas d’un échafaudage à deux rangs d’échasses ;
- Croix de saint André dans le sens longitudinal et un boulin bien ancré dans le
mur dans le cas d’une seule rangée d’échasse.
- Accès aux différents planchers doit être assuré par des échelles dont les
échelons sont fixés aux montant ;
- Prévoir un garde corps au côté libre d’une hauteur comprise entre 0.90 et
1.10m ;
- La hauteur libre entre deux planchers consécutifs doit être comprise entre 1.80
et 2.00m.
Echafaudage aux tréteaux : posé sur une surface plane, il est utilisé
surtout pour la réalisation des plafonds et de ces accessoires, ses supports
peuvent être réglable si l’échafaudage est métallique ;
Rapidité de montage ;
Multiplicité de réemploi ;
Encombrement réduit ;
Notons tout de même que lorsque l’entreprise ne possède pas assez de moyen
pour s’acheter du gros matériel, elle devra procéder à la location des engins ; ceci
après un calcul de rentabilité minutieusement réalisé par l’entrepreneur.
Généralement, pour choisir ces engins, le responsable s’appui sur les données
suivantes :
- L’importance du travail ;
- La performance du matériel ;
- Le coût d’installation ;
VIII – 3 – CLASSIFICATION
- Le travail effectué ;
- La fonction principale ;
Nous nous limiteront à la classification selon le travail effectué ainsi donc on
distingue :
- L’outillage à la main ;
- Le matériel de transport ;
- Le matériel de levage ;
- Le matériel de concassage.
- Les engins qui creusent, chargent et transportent les déblais (scraper, chargeur).
Ce sont des engins destinés à déblayer une grande surface pour une faible
profondeur ; on distingue dans cette catégorie :
a) Les bulldozers
Ils sont utilisés pour :
- Le déboisement, débroussaillement ;
- L’étalage du matériau ;
- Le poussage du scraper ;
Positions Utilisations
Lame droite avec angle de coupe Donne la forme voulue selon la nature du
modifiable sol.
Le ripper formé d’une à deux dents sur lesquelles sont concentrées toute la
force de pénétration du terrain.
b) La niveleuse
- Le talutage ;
Elle est constituée d’une lame frontale, d’un scarificateur, des commandes
hydrauliques par vérins, d’une couronne dentée, d’une lame axiale et est caractérisée
par un rayon de braquage de 11m et 14m, l’orientation de la lame est de 180° sur le
plan horizontal et de 60° sur le plan vertical ; une vitesse maximum sur route de 30 à
50km/h et au travail de 4km/h ; la longueur de la lame axiale est de 3 à 4,5m ; la
hauteur de la lame axiale est de 0,42 à 0,75m et une puissance de 60 à 230 chevaux.
c) Le Scarificateur
C’est une herse à dent espacé interchangeable destiné à désagréger les terrains
durs par couche successive, il est généralement monté sur un bulldozer ou sur
une niveleuse.
d) La décapeuse ou scraper
C’est un engin assez complet qui permet de : creuser les terres, transporter les
terres, de les mettre en dépôt (remblai) :
- Un élément tracteur ;
- Une benne ;
- Très souvent pour accroitre son rendement, il est poussé par un bulldozer et est
caractérisé par :
- Une largeur minimum pour faire ½ tour sans manœuvre à droite de 10 à 14m à
gauche de 10 à 17m.
Remarque : le rendement d’un scraper est amélioré de 40% quand il est poussé par un
bulldozer, la durée d’un cycle de scraper est égale à :
e) La chargeuse
- Un godet roche (bord tranchant recevant 7 dents) pour les travaux de carrière ou
de concassage ;
Ce sont des engins qui extrait les déblais, les déposent à proximité de la fouille
ou les chargent directement dans les camions de transport prévu à cet effet. On
distingue généralement trois espèces de pelles mécaniques :
Les pelles hydrauliques : elles sont sur pneu ou sur chenille équipé en retro, en
butte, en benne preneuse ;
Les tracto- pelles : ce sont des tracteurs avec deux petites roues à l’avant et
deux gardes à l’arrière, à l’avant il est adapté une benne alors que à l’arrière il
ya un godet (on équipe en retro et en butte) ;
Les pelles à câbles : elles sont généralement sur les chenilles, on les utilise dans
les travaux suivant :
Remarque : suivant leur équipement démontable, ces engins font une variété de
travaux. Elles sont caractérisées par les éléments suivant :
La connaissance du rendement « R » des engins est donc nécessaire avant tout
choix judicieux ; le rendement peut être exprimé en m3/h (pelle mécanique), en m2/h
(niveleuse), m/h (scraper). Parmi les facteurs qui influencent le calcul du rendement,
on distingue :
- L’efficacité du conducteur ;
a) Le rendement théorique
Remarque :
Condition de travail
b) Rendement efficace
a) Cas de la niveleuse
Rt = S = (100 x V x L) / P
b) Cas de la chargeuse
P = V/T
P : production horaire ; V : volume des matériaux transportés par cycle encore
égale à la capacité nominale du godet x coefficient de chargement.
Excepté la brouette qu’on retrouve généralement sur tous les chantiers, il existe
un gros matériel de transport permettant de transporter soit les granulats, les éléments
préfabriqués, les déblais ou les coffrages spéciaux. Dans cette dernière classe on
distingue :
c) Les bandes transporteuses : elles servent au transport des matériaux sur une
courte distance (8 à 15km).
d) Les semi-remorques : ils sont généralement utilisés pour le transport des
éléments préfabriqués et du matériel lourd.
f) Les camions à benne amovible : ils sont utilisés pour les petits chantiers ou le
débit des déblais est faible.
g) Les tombereaux : ils sont destinés au transport lourd, leur capacité varie de 7 à
20 m3 et une vitesse de 30 à 40km/h.
h) Les camions à tambour malaxeur : ils sont utilisés pour le transport du béton
sur une longue distance.
Volume à déplacer
Vt = Vp x f = Vp (1 + f) ; «f »s’exprime en %.
Nombre de camion
Nc = Dc / Tc
NB : il faut toujours tracer un planning de rotation des camions afin de mieux clarifier
la gestion de ceux-ci sur un chantier si leur nombre est supérieur à 1 ;
Remarque :
VIII – 3 – 4 – 1 – Définition
Terminologie :
VIII – 3 – 4 – 2 – Classification
Ce sont des dames pneumatiques, des pilons à air comprimé utilisé pour
compacter les surfaces étroites.
Ils se caractérisent par une masse au leste de 1,4 à 4tonnes ; la nature du leste
(eau, sable) ; la masse en marche est de 13 à 30 tonnes ; la largeur compactée
par passe est de 2.10 à 5.80m.
Ils sont chargés d’eau ou de sable, pour obtenir la pression désirée. Ils ont un
effet très superficiel (compact à de faible épaisseur) à ce titre, on utilise pour la
mise en œuvre des matériaux tendre et des bétons bitumineux.
Ils se caractérisent par une masse à vide de 2 à 6 tonnes pour les rouleaux tracté
et 7 à 23tonnes pour les rouleaux automoteur ; une masse lestée de 11 à 100
tonnes pour les rouleaux tractés et de 14 à 50 tonnes pour les rouleaux
automoteur ; le volume du coffre à leste est de 2.7 à 27m3.
D=LxexV/n
VIII – 3 – 5 – 1 – Définition
Ce sont des appareils destinés à transporter d’un point à un autre du chantier des objets
(matériels, produits ouvrés, outillages de mise en œuvre) maintenus suspendu au sol
grâce à un système de levage.
Avantages
Main d’œuvre réduite ;
Accroissement de la productivité ;
Inconvénients
- Les derricks ;
- Les sapines ;
Le choix d’un engin de levage peut être conditionné par les critères suivants :
- Le rendement de l’engin.
- La grue à poste fixe utilisée pour des travaux concentrés à un point fixe ;
- La grue mobile sur rail utilisée pour des travaux dispersés en plusieurs points
rapprochés.
Les grues couramment utilisées sont des grues à tour puisqu’elles ont l’avantage
de combiner les opérations de manutentions horizontales et verticales en balayant une
aire sur plusieurs dizaines de mètre de rayon et sur des hauteurs pouvant atteindre 50 à
60mètres.
La petite vitesse lorsque la grue transporte une charge ; la grande vitesse lorsque la
grue est vide.
b) Dimensionnement de la grue
- L’emplacement de la grue ;
- La longueur de la flèche ;
- La puissance de la grue ;
L’emplacement de la grue
La longueur de la flèche
H= ho + h1 + h2 + h3
H : hauteur sous crochet ; ho : hauteur du bâtiment ; h1 : hauteur de sécurité des
ouvriers ≈ 2m ; h2 : hauteur de l’élément le plus long à transporter ; h3 : hauteur
des élingues.
C’est la charge la plus lourde parmi tous les objets que la grue aura à
transporter. Charge max = max (P1 + P2 + P3 + P4)
La puissance de la grue
Les grues transmettent au sol des charges importantes, lors des calculs on admet
que chaque galet de roulement transmet au sol des charges, lorsque la flèche se
trouve orientée perpendiculairement à l’axe longitudinal de la voie, une charge
comprise entre les 2/3 et la moitié de la charge ;
Si on désigne : Pg : poids de la grue ; P1 : poids du lest ; Pr : charge par roue ;
α : coefficient de charge=1/2 ou 2/3.
a) Parc à granulats
Les granulats sont stockés soit à l’air libre sur une aire de stockage, dans ce cas
ils doivent reposer sur un béton de propreté. Pour éviter les souillures avec le
sol ; soit dans les trémies (cas des centrales à béton importante).
Exemple : vous devez stocker 240m3 de granulat dans un parc ayant la forme
d’un ½ cône, de hauteur 3.50m, calculer l’encombrement de ce parc.
b) La benne du skip
a) Les bétonnières
Une bétonnière est un engin constitué d’une cuve de malaxage, d’un système
d’engrenage et d’un moteur.
Du délai contractuel ;
De la production de pointe ;
On distingue :
Remarque :
La benne à béton doit être associée à l’engin de levage avec une capacité de 150
à 500litres ou plus ;
Les pompes à béton servent à déplacer le béton dans le sens vertical (100m) et
dans le sens horizontal (500m) avec un débit de 50m3/h ;
Les camions à bennes : généralement utilisés pour le transport maigre (cas des
travaux routiers), ils ne peuvent être envisagés pour des bétons fluides ou des
distances trop longues (plus de 15 Km). Ce mode de transport présente des
inconvénients tels que : les ségrégations importantes du béton, la protection de
la benne par une bâche par temps de pluie ou par temps chaud ;
Les camions malaxeurs : ce sont des camions à benne rotatives qui permettent
le transport du béton sur de longue distance sans risque de ségrégation grâce à
l’agitation permanente du béton. Ils sont utilisés lorsque le volume des travaux
de bétonnage n’est pas important pour nécessiter sur place une centrale à
béton ; c’est un moyen de transport couteux, pour cela on évitera les voyages
avec la cuve à moitié pleine ; sa capacité varie entre 4 et 9m3.
Le but visé par la vibration est d’éliminer l’air contenu dans ce béton de façon à
obtenir une compacité maximale. La vibration produit une diminution de volume de
l’ordre de 5 à 10% du volume du béton en place : Vp = Vb – 5%Vb = 0,95Vb ;
Avec Vp : volume du béton en place ; Vb : volume du béton avant vibration.
Exemple : on veut couler une terrasse de 50m3 de béton en place, on dispose d’une
bétonnière de 500litres de capacité nominale et d’une grue pouvant réaliser 25 rotation
par heure : déterminer le temps de coulage si on suppose qu’on a un serrage à la
vibration de 5% et une contraction de malaxage de 25%.
Solution :
Volume de béton par gâchée : Vb = 0,75 x 500 = 375litres ; volume du béton en place
par gâchée : Vp = 0,95 x 375 = 0,3562m3 : production horaire : 1 rotation → 0,3562m3
et 25 rotations → x alors x = 25 x 0,3562 = 8,9m3/h ; le temps de coulage :
8,9m3/h→1h et 50m3→x alors x = 50/8,9 = 5,61h ≈ 6heures.
- Elle améliore la plasticité du béton ce qui permet de bien remplir les coffrages
et de pénétrer entre les mailles de ferraillages les plus denses ;
Remarque :
- Les outils utilisés pour la vibration sont : les règles vibrantes, les tables
vibrantes, les hélicoptères ;
PROGRAMME D’EXPLOITATION NO 2
I – PREPARATION DU CHANTIER
C- Plannings particuliers.
H- Programme financier.
Rapports journaliers ;
Les pertes ;
Les stocks ;
L’emploi du matériel ;
I – 1 – GENERALITE
I – 2 – L’ORDONNANCEMENT
Ceci consiste à mettre en ordre et selon les règles bien définies un programme
d’exécution d’un ouvrage. Les différentes tâches doivent être classées dans le temps et
dans l’espace.
I – 3 – LA PROGRAMMATION
I – 4 – LA PLANIFICATION
Les plannings servant à faire un plan de travail détaillé ; c’est un outil qui permet
de contrôler le chantier. Il existe plusieurs types de plannings dans le bâtiment et les
travaux publics :
II – 1 – DEFINITION
C’est une des formes de la méthode d’ordonnancement qui est basé sur la
notion de chemin critique ; son principe consiste en l’enchainement des opérations ou
activités.
II – 2 – CHEMIN CRITIQUE
C’est la suite des activités qui permet de respecter le délai contractuel imposé
par le client. Les activités de ce chemin critique sont appelées tâche de
commandement : si on modifie la durée d’une tâche de commandement on modifie la
durée du chantier. Les autres tâches qui ne sont pas sur le chemin critique sont
appelées tâche d’accompagnement.
II – 3 – TERMINOLOGIE
1- Tâche ou activité ou opération : elle est représentée par une flèche ; c’est
l’accomplissement d’un travail, elle a une durée, elle consomme de la main
d’œuvre, du matériau et du matériel. On peut calculer son crédit d’heure et sa
main d’œuvre.
2- Etape : elle est représentée par un cercle avec trois parties ; elle marque le début
ou la fin d’une tâche ; elle ne consomme pas de temps ni de main d’œuvre ; les
différentes étapes se suivent de façon logique.
Remarque : une étape est atteinte lorsque toutes les tâches qui y aboutissent
sont achevées.
Le chemin critique est le chemin qui passe par toutes les étapes de battement
nul et est représenté par une flèche.
Exemple : à partir du tableau ci-dessous, établir le réseau P.E.R.T des activités et faire
ressortir le chemin critique et la durée du chantier.
- A 4
- B 3
- C 7
A–E D 5
C E 2
C F 8
B G 6
B H 15
D–G I 10
F J 15
F K 21
H L 9
I–J M 17
K N 10
La marge totale = date d’arrivée au plus tard à l’étape de fin – date d’arrivée au
plus tôt à l’étape de début – durée de la tâche :
La marge libre = date d’arrivée au plus tôt à l’étape de fin – date d’arrivée au
plus tôt à l’étape de début – durée de la tâche :
La marge indépendante = date d’arrivée au plus tôt à l’étape de fin – date
d’arrivée au plus tard à l’étape de début – durée de la tâche :
+ + + + 5– 4– 4 – (3+1) 5 – (3+1)
Tôt Tard Tô Tard (2+1) (2+1)
t
1 2 3 4 5
La marge libre et la marge indépendante peuvent être consommées sans modifier les
tâches suivantes.
III – 1 – GENERALITE
On peut tracer un planning GANTT à partir d’un réseau P.E.R.T, on dit alors
qu’on a fait la transcription du réseau P.E.R.T en planning GANTT.
Instant de début au plus tard = instant de fin au plus tard – durée de la tâche ;
Instant de fin au plus tôt = instant de début au plus tôt – durée de la tâche.
A 4 0 11 4 15
B 3 0 11 3 14
C 7 0 0 7 7
D 5 9 15 14 20
E 2 7 13 9 15
F 8 7 7 15 15
G 6 3 14 9 20
H 15 3 23 18 38
I 10 14 20 24 30
J 15 15 15 30 30
K 21 15 16 36 37
L 9 18 38 27 47
M 17 30 30 47 47
N 10 36 37 46 47
Le temps unitaire de la tâche : c’est le temps que met un ouvrier moyen pour
réaliser une unité d’ouvrage (m3 de béton, tonne d’acier, m2 de coffrage) (T.U);
Calculs à faire :
On calcule le crédit total d’heure alloué à la tâche, il est encore appelé consommation
totale d’heure : CH = T.U x Q.
Courbe d’effectif
Après avoir tracé la courbe d’effectif de la main d’œuvre en calant toutes les
tâches à leur date de début au plus tôt, on constate que cette courbe peut
présenter des hauts et des bas. Ce qui est couteux pour l’entreprise. A l’aide des
marges des tâches d’accompagnement qui apparaissent sur le chrono
diagramme, on glisse vers la droite certaines tâches jusqu’à obtenir une courbe
plus régulière de main d’œuvre, on dit alors qu’on a fait le nivellement de la
courbe d’effectif ou qu’on l’a lissé.
Exemple :
- A 3 2
- B 2 1
A C 1 2
A D 3 2
B E 4 2
D–E F 2 4
D–E G 1 2
C–F H 2 1
G I 5 4
H-I J 2 1
IV – 1 – GENERALITE
Exemple : on suppose qu’on travaille 8 heures par jour, la courbe des heures cumulées
de la main d’œuvre sera :
Heures consommées
417.6
Courbe simplifiée
46.4
Durées 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Effectifs 3 3 4 6 4 4 6 8 5 5 4 4 1 1
Heures / 24 24 32 48 32 32 48 64 40 40 32 32 8 8
Jours
Heures 24 48 80 128 160 192 240 304 344 384 416 448 456 464
cumulées
- La phase de démarrage ;
Bien qu’ayant tracé la courbe simplifiée des heures cumulées, il faut toujours
tracer la courbe réelle des heures cumulées et vérifier si on n’est pas très éloigné de ces
valeurs (courbe simplifiée), lorsqu’on est très éloigné de ces valeurs, on peut reprendre
le nivellement de la courbe des effectifs.
APPLICATION :
Durées
APPLICATION :
SOLUTION :
VI – 1 – GENERALITES
Dans tout chantier de bâtiment et travaux publics, le choix du matériel se fait en
fonction de plusieurs critères :
- La taille du chantier ;
Les matériels constituent un des facteurs important dans les travaux, il faut les
avoirs à sa disposition et connaitre leurs exigences en ingrédients, en carburants et leur
rendement. Pour cela, on a trois possibilités :
- On peut sous traiter à une autre entreprise une partie du marché des travaux si
on ne possède pas de matériel pour réaliser ce type de travaux.
Les matériels les plus importants dans les travaux de bâtiment (gros matériel)
sont :
- Les coffrages outils (banches, tables coffrantes, les coffrages tunnels, tous les
autres accessoires de coffrages : mannequins pour réservation des baies, abouts
de voiles, les éléments d’angles, les consoles pignons) ;
La grue à tour fixe ou montée sur rail avec rotation totale de la flèche est l’engin
le plus employé. La grue a un rayon allant de 20 à 60m et une hauteur qui peut
atteindre 60m; elle permet de transporter les éléments lourds (banches, tables
coffrantes, éléments préfabriqués) ; pour caractériser entièrement une grue, il faut
connaitre :
- La hauteur sous crochet ;
- La longueur de la flèche ;
Exercice : tracer le diagramme de charges d’une grue dont la flèche maximale est
30m, la puissance 25t .m et la charge maximale 2t
le simple mouflage ;
le double mouflage
- Le simple mouflage
- Le double mouflage
Si V est la vitesse d’enroulement du câble, alors la vitesse de montée du crochet est :
V/4
Remarque :
Pour des chantiers avec de faibles charges à lever, un simple mouflage est préférable
car on gagne en vitesse.
Pour des chantiers avec de fortes charges à lever, un double mouflage est judicieux car
on gagne en charge
Emplacement de la grue
Il est obligatoire que le grutier ait dans son de vision la sortie du malaxeur de la
bétonnière, les sous - postes d’acier et le stock des éléments préfabriqués
Tenir compte des saillies éventuelles (balcons, auvents, corniches,…) et du profil des
fouilles en excavation. Toute fois une distance minimale de 60cm doit être respectée
entre la grue et une partie quelconque du bâtiment.
C’est le temps mis par une grue pour manutentionner un élément d’un point A
généralement au sol à point B avec retour à vide au point A
Si le matériau transporté est le béton, nous avons les volumes suivants :
Exercice d’application
3-On coule en moyenne 20,10m3 de béton par jour, le temps journalier de bétonnage
est 6,8h
-orientation : 1,25mn ;
-orientation : 1,25mn ;
La bétonnière
Exemple : Quel est le volume de béton frais produit par une bétonnière de capacité
500 litres et de coefficient de malaxage 30 %
Il est donné par la somme des temps élémentaire des étapes suivantes : chargement
des granulats Cg, pesage des granulats Pg, malaxage des constituants Mg, vidage
de la gâchée Vg
Cu = Cg +Pg + Mg +Vg
Il peut se faire par camion toupie (béton prêt à l’emploi), par grue, par pompage.
Dans ce dernier cas, l’affaissement au cône doit être compris entre 7 et12cm.
La vibration a pour but d’éliminer l’air contenue dans le béton afin d’obtenir une
compacité maximale, cette vibration s’accompagne d’une diminution de volume de
l’ordre de 5 à 10 % : c’est le coefficient de vibration ou tassement du à la vibration.
Temps de vibration
T= 25 / Ø (100 / 5A + 5 + G) (V / 10 + 2, 5) F
A : affaissement au cône d’Abram’s en cm ; V : volume de la pièce à couler en litre
Gravier roulé
Gravier
concassé
Gravier
concassé
Faible 1,1
Non ferraille 1
Solution ; n= 5
Amortissement de la bétonnière
Lors qu’on achète un engin, il faut pouvoir l’amortir c’est – à- dire récupérer les frais
d’acquisition dudit matériel après un certain nombre de travaux qui correspondent à la
durée de vie de l’engin. Pour cela, on affecte à chaque chantier ou à chaque travaux un
pourcentage du prix d’achat de la bétonnière dans les frais d’exploitation appelé
amortissement de la bétonnière lors qu’il s’agit des travaux réalisés par le propriétaire
du matériel et location lors que les travaux sont réalisés par une autre entreprise.
-le prix des matériaux rendu sur chantier (D S) : sable, gravier, ciment
Les frais d’installation de la bétonnière : préparation du poste, transport et mise en
place, repliement ;
Exercice :
Les données techniques d’un poste de bétonnage dans un chantier sont : coulage le
plus important 25m3, vibration 4 h, coefficient de serrage 8 %, diamètre de l’aiguille
50mm, affaissement au cône 7 cm, coefficient de ferraillage 1,2
Bétonnières B1 B2
Débit 5 m3 /h 10m3/h
Sachant qu’il faut 500 m3 de béton pour réaliser cet ouvrage, faire le choix de la
bétonnière.
VII – 2 – PRINCIPE
- Les poteaux : utilisation des colonnes (par panneaux modulaires dite en ailes de
moulins et à deux demi-coquilles) ;
Remarque :
Un seul plan, à échelle réduite, visualise le travail prévu : une couleur par jour
sur les voiles et une couleur par jour sur les planchers.
Mettre les jours d’exécution sur chaque voile ou dans une légende. Représenter
le travail concernant les planchers : mettre une croix en trait interrompu sur la zone
concernée pour le coffrage et mettre une croix en trait continu dans la zone concernée
pour le coulage.
- La charge de la grue ;
TABLES DE
COFFRAGES
ANGLES. TES
MANNEQUINS
Des voiles : d’épaisseur 18cm et de hauteur 2.52m sous plancher sauf celles de
la cage d’ascenseur qui ont 16cm d’épaisseur ;
Les planchers : en dalles pleines de 20cm d’épaisseur, réalisées avec pré dalles
de 6cm d’épaisseur.
L’extrait du planning des travaux de gros œuvre indique que la réalisation des voiles d’un
niveau est prévu en 5 jours avec démarrage le jour « j », celle des planchers également en 5 jours
suivant un pré découpage en 3 zones.
Une grue pour manutentionner et stocker une paire de banches équipée avec
accessoires de sécurité de 5.00m de longueur ;
Des banches métalliques standard de hauteur 2.52m et dont les largeurs sont :
0.625m, 1.25m, 2.50m, 3.75m, 5.00m.
Les horaires indiques qu’on a : 40 heures par semaine soit 8 heures par journée
de travail. Les temps unitaires pour les voiles sont :
Travail à faire :
La préparation des travaux étant centrée sur la réalisation des voiles par rotation des
banches ; on vous demande de :
- D’ajuster les prévisions non encore réalisées selon ce qui a déjà été
obtenu ;
La gestion prévisionnelle ;
- La main d’œuvre ;
- Les matériaux ;
- Les frais de chantier ;
- Le matériel ;
En ce qui concerne le prix de revient, nous avons dans les entreprises divers
échelons à savoir :
NB : il est indispensable de faire un contrôle des quantités d’ouvrages exécutés pour
des raisons suivantes :