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Théophraste Renaudot

Né en 1586 à Loudun (nouvelle aquitaine) et mort en 1653 à Paris


- Journaliste
- Médecin
- Philanthrope
Il est orphelin d’une famille bourgeoise protestante
Se penche sur la question de la pauvreté dans le royaume grâce au père
Joseph
Il écrit un traité nommé Sur la condition des pauvres qui lui permit d’obtenir le
titre de « médecin ordinaire » du roi Louis XIII
Il étudiât la médecine et devient médecin à 20 ans
(Il voyage en Italie, Allemagne et certainement en Angleterre)
Il devient catholique en 1625 (Conseil de Richelieu)
Renaudot est l’exemple même de la réussite sociale d’un homme talentueux
malgré ses origines modestes et protestantes
En 1628 il créa le « Bureau de Registre d’adresses », à Paris (l’île de la Cité), aidé
par le roi (don d’un privilège royal).
Le Bureau de Registre d’adresses est en fait un bureau dans lequel il recevait
des demandes d’emploi afin de donner ce travail aux mendiants.
En 1633, une ordonnance oblige les sans-emplois à s’y inscrire
Et cette même année le premier journal d’annonce fut créé : la Feuille du
bureau d’adresses ! la première pub ! (Pour 3 sous on pouvait faire figurer notre
annonce)
En ce même lieu, en 1637, Louis XIII autorise l’ouverture d’un mont-de-piété qui
est l’équivalent d’un prêt sur gage (dans ce cas, c’est pour faciliter les prêts
pour les pauvres)

Le 30 mai 1631, il lance La Gazette car, par privilège du roi, Richelieu lui charge
de créer un journal sur « le bruit qui court sur les choses advenues »
Gaston d’Orléans (frère de Louis XIII), tenta d’organiser un complot contre
Richelieu, il se servit alors de la Gazette comme moyen de propagande
Renaudot fut ainsi contrait de rajouter des articles dénonçant les conspirateurs
qui sont rédigés par le roi et corrigés par Richelieu
Anecdote, La Gazette vient du nom d’une monnaie vénitienne la gazetta qui
équivalait au prix du journal
Ainsi, tous les samedis La Gazette parait et a pour rôle d’informer les lecteurs
sur les sujets tels que le royaume, l’étranger ou de la Cour. Cependant, le
journal était centré sur la politique intérieure, aussi bien qu’extérieur, et avait
également un but propagandiste. Toutefois, malgré l’ordre de Richelieu de
charger Renaudot de la publication de ce journal, les maisons d’éditions et
imprimeurs étaient plutôt hostile quanta sa publication. Néanmoins, le journal
put voir le jour et ne tarda pas de se faire des concurrents comme les Nouvelles
ordinaires de divers endroits (copier-coller de nouvelles venues d’Allemagne
(traduites)). Enfin, en 1635, l’Etat accorde à Renaudot le monopole (à lui mais sa
descendance aussi= concernant l’information politique).

Cependant, avec la mort de Richelieu en 1642 puis celle de Louis XIII l’année
suivante, Renaudot perdit ses protecteurs. Pendant cette période de Régence,
la Faculté obtint la fermeture du Bureau d’adresses en 1646. Toutefois, La
Gazette ne disparut pas, car protégée par Mazarin (cardinal) mais vit sa
parution déréglée.

La Gazette parut jusqu’à 1915 où suite à cette date, le journal disparu


complétement, dans l’indifférence totale, pendant la Première Guerre
Mondiale.

Enfin, si aujourd’hui, et pas encore dans certains endroits du monde, où une


carte de presse suffit pour être libre et indépendant de tout Etat ou religion, ce
n’était pas le cas de Renaudot, ainsi, il ne peut pas vraiment être considéré
comme le père du journalisme d’un point de vu actuel (puisqu’il rédigeait que
ce qu’il était autorisé à rédiger). Cependant, il écrit beaucoup sur le devoir de
vérité, qu’il défendait et la nécessité de lutter contre les « faux-bruits ». Il insista
sur la différence entre l’Histoire qui selon lui est une discipline qui est tenue de
dire toujours la vérité et la Presse qui, prise par l’urgence, doit au minimum
s’empêcher de mentir.

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