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Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

Naissance 24 janvier 1732

Paris, France

Décès 18 mai 1799 (à 67 ans)

Paris, France

Activité principale

philosophe, écrivain , dramaturge et espion

Auteur

Langue d’écriture français

Mouvement les Lumières

Genres

roman, théâtre, poésie

Œuvres principales

Le Barbier de Séville (1775)

Le Mariage de Figaro (1784)

La Mère coupable (1792)

Signature de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

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Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, né le 24 janvier 1732 à Paris où il meurt le 18 mai 1799, est un
écrivain, dramaturge, musicien et homme d'affaires français.

Éditeur de Voltaire, il est aussi à l'origine de la première loi en faveur du droit d'auteur et le fondateur
de la Société des auteurs.

Également espion et marchand d'armes pour le compte du roi, il est un homme d'action et de combats
ne semblant jamais désarmé face à un ennemi ou à l'adversité. Son existence est tout entière marquée
par l'empreinte du théâtre, et, s'il est principalement connu pour son œuvre dramatique, en particulier
la trilogie de Figaro, sa vie se mêle étrangement à ses œuvres.

Figure majeure du siècle des Lumières, il est considéré comme un des annonciateurs de la Révolution
française2 et de la liberté d'opinion ainsi résumée dans sa plus célèbre pièce, Le Mariage de Figaro :

« Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, il n'y a que les petits hommes qui redoutent les
petits écrits3. »

L'ascension

Origine et famille

Pierre-Augustin Caron, né le 24 janvier 17324, est l'unique garçon d'André-Charles Caron, originaire de
Meaux, et de sa femme Louise Pichon. Dix enfants naîtront de cette union, dont six seulement devaient
vivren 1. Le père, issu d'une famille d'horlogers huguenotsn 2, était lui-même devenu maître-horloger.
Abjurant le protestantisme le 7 mars 1721 dans l'église des Nouvelles Catholiques, il se convertit de fait
au catholicisme5 ; c'est un artisan reconnu, amateur d'art et créateur de la première montre squelette.
La famille est plutôt aisée, bien que le père fasse des dettes et que les tensions soient réelles dans le
couple6.

Formation et horlogerie

Pierre-Augustin, après des études dans une école d'Alfort de 1742 à 1745, entre en apprentissage dans
l'atelier paternel à l'âge de 13 ans7. Il donne du fil à retordre à son père, qui le chasse quelque temps de
la maison familiale, mais il finit par devenir un artisan compétent puisqu'il invente en 1753 un nouveau
mécanisme d'échappement, dit «à hampe» ou « à double virgule » (peu utilisé aujourd'hui, du fait des
problèmes de frottement)8 ; ce sera l'occasion d'une première controverse : l'horloger du roi Jean-
André Lepaute s'attribue l'invention. Et Beaumarchais doit faire appel à l'Académie des sciences pour
que lui soit reconnue la propriété de l'invention9.

Il devient fournisseur de la famille royale.

Premier mariage

Il ne tarde toutefois pas à abandonner l'horlogerie ; Jean-Antoine Lépine, qui le remplace dans l'atelier
paternel, épouse sa sœur Fanchon et devient l'associé en 1756, puis le successeur d'André-Charles
Caron10.
Beaumarchais se marie le 27 novembre 1756 avec Madeleine-Catherine Aubertin, veuve de Pierre-
Augustin Franquet, seigneur de Bosc Marchais (dit Beaumarchais). Il a 24 ans. Son épouse est plus âgée
que lui, mais possède une fortune considérable. Il se fait appeler «de Beaumarchais» dès 175711, du
nom du fief de Bosc Marchaisn 3, qui appartient à son épouse12 et donne l'illusion de la noblesse.

Madeleine-Catherine meurt subitement l'année suivante, à 35 ans. Immédiatement, le jeune veuf se


voit dans une position inconfortable, car accusé de l'assassinat de sa femme, et il se trouve confronté au
premier de la longue suite de procès et de scandales qui marqueront son existence.

Entrée à la Cour de Louis XV

Jean-Marc Nattier, Marie Adelaïde de France, dite Madame Adélaïde, fille de Louis XV (1758), château
de Versailles. Les filles du roi étaient des musiciennes consommées.

Malgré les ennuis de sa vie privée, il commence à être connu. Il se lie d'amitié avec le financier de la
Cour Joseph Pâris Duverney, qui favorise son entrée dans le monde de la finance et des affaires. Il se
lance alors dans les spéculations commerciales et déploie un tel génie en ce genre qu'en peu d'années il
acquiert une grande fortune, et il achète dès 1761 (à 29 ans) une charge de secrétaire du roi qui lui
confère la noblesse.

En 1759, faveur insigne, il est nommé professeur de harpe de Mesdames, les quatre filles du roi Louis
XV, qui résident à la cour.

Patronné par un prince du sang, Louis-François de Bourbon, prince de Conti, il devient bientôt lieutenant
général des chasses13 et commence à écrire de petites parades pour des théâtres privés (Les Bottes de
sept lieues, Zirzabelle mannequin, Léandre, marchand d'agnus, médecin et bouquetière, Jean Bête à la
foire) qui jouent sur le comique de mots du langage populaire des Halles de Paris.

Voyage à Madrid

En avril 1764 Beaumarchais entreprend un séjour de dix mois à Madrid, vraisemblablement pour aider
sa sœur Lisette, délaissée par son fiancé José Clavijo y Fajardo, fonctionnaire au ministère de la
Guerre14, archiviste de la Couronne et fondateur du journal philosophique 'El Pensador'. L'histoire est
reprise par Goethe dans sa tragédie "Clavigo".

Pendant son séjour en Espagne il s'est surtout occupé de conclure des affaires pour Duverney. Ils
cherchent à gagner des contrats exclusifs pour la colonie espagnole nouvellement acquise de Louisiane
et tentent d'obtenir la concession de la traite négrière dans les colonies espagnoles en Amérique.
Beaumarchais se rend à Madrid, muni d'une lettre de recommandation du duc de Choiseul, devenu son
protecteur. Ses affaires s'éternisent, et Beaumarchais passe une grande partie de son temps à
s'imprégner de l'atmosphère espagnole, appelée à exercer une influence majeure dans ses écrits
ultérieurs. Bien que lié à des personnalités influentes à l'instar du ministre des Affaires étrangères
Grimaldi15 ses espoirs de contrats restent sans lendemain et il quitte la Castille pour Paris en mars 1765.

Deuxième mariage

Menant un train de vie aisé, mais toujours à la merci d'une disgrâce, il se remarie en 1768 avec Mme
Lévêque, la très riche veuve du garde général des Menus-Plaisirs du roi, née Geneviève-Madeleine
Wattebled (1731-1770). Ils ont deux enfants, un fils et une fille, tous deux morts jeunes16. Elle-même
meurt dès 1770, à trente-neuf ans, après seulement deux années de mariage17, lui laissant une somme
astronomique.

À l'occasion de ce second veuvage précoce, Beaumarchais est accusé de détournement d'héritage.

Au service de l'État

L'affaire Göezman

Article détaillé : affaire Goëzman.

Les années 1770-1773 sont pour Beaumarchais des années de procès et de défaveur : outre ses démêlés
judiciaires avec le comte de la Blache, engendrés par la succession testamentaire de Joseph Pâris
Duverney, il est, selon lui, victime de la corruption régnant au sein de la Grande-Chambre du Parlement,
ce qui va entraîner l'affaire Goëzman. Il y manifeste un art consommé des factums, allant jusqu'à
renouveler le genre, mais il y perd sa fortune et ses droits civiques. Cependant, ses Mémoires contre
Goëzmann, par leur faconde et leur hardiesse, l'ont rendu populaire. Il incarne la résistance citoyenne
envers le pouvoir absolu. Il acquiert aussi une notoriété internationale. Comme dans un de ses
'Mémoires contre Goëzmann, il avait narré les malheurs espagnols de sa sœur Lisette, abandonnée par
Clavigo, Goethe écrit un drame sur cette affaire : Clavigo (1774).

Beaumarchais se fait agent secret

Expert en intrigues et marchandages de toutes sortes, et intégré au Secret du Roi — service personnel
d'espionnage du roi —, il est en mars 1774 une première fois envoyé à Londres pour négocier la
suppression du libelle les Mémoires secrets d'une femme publique du publiciste et maître-chanteur
Charles Théveneau de Morande, dirigé contre la comtesse du Barry, favorite royale, mission où il espère
regagner les faveurs de la Cour.
Cependant, le roi meurt en mai suivant et la comtesse du Barry est bannie de la cour par Louis XVI.

En 1775, sur les conseils du lieutenant Sartine, il est chargé par le nouveau souverain d'empêcher la
publication d'un nouveau pamphlet, l'Avis à la branche espagnole sur ses droits à la couronne de France
à défaut d'héritiers, d'un certain Angelucci, qui prétend que le roi a « l'aiguillette nouée ». Le 8 avril, il
repart pour Londres18. Cette mission, qui le conduit également aux Pays-Bas, dans les États allemands,
puis en Autriche – où il est pour un temps incarcéré pour motif d'espionnage –, devient sous sa plume
une aventure picaresque. La même année il est chargé à Londres de récupérer des documents secrets
détenus par le chevalier d'Éon.

La guerre d'indépendance des États-Unis

Pierre Caron-de-Beaumarchais vu par le sculpteur François Biron.

À partir du mois de juin 1777, il se lance dans une nouvelle aventure, et il se fait l'avocat d'une
intervention française dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Il entame alors une
correspondance enflammée avec Charles Gravier de Vergennes, où il défend la cause des Insurgents.
Dès le mois de septembre 1775, Beaumarchais joue un rôle politique en tant qu'intermédiaire entre les
Insurgents et la France, et il rencontre fréquemment Arthur Lee, député secret des Insurgents.

Le 10 juin 1777, le secrétaire d'État aux affaires étrangères lui confie une somme importante pour
soutenir secrètement les Américainsn 4.

Initié secrètement par Louis XVI et Vergennes, Beaumarchais reçoit l'autorisation de vendre poudre et
munitions pour près d'un million de livres tournois, sous le couvert de la compagnie portugaise
Roderigue Hortalez et Compagnie, qu'il monte de toutes pièces, et dont il installe les bureaux à l'hôtel
Amelot de Bisseuil, dit des Ambassadeurs de Hollande, rue Vieille-du-Temple à Paris. La société
Roderigue Hortalez et Cie devait lui permettre, pensait-il, de s'enrichir en vendant armes et munitions et
en envoyant une flotte privée pour soutenir les Insurgésn 5.

Pour le seconder il embauche un secrétaire Lazare-Jean Théveneau de Francy qui travaille avec lui plus
de 6 ans, et qu'il enverra aux États-Unis pour défendre ses intérêts. N'étant pas armateur lui-même, il
fait un premier essai d'envoi de bateaux vers les États-Unis, à partir du port du Havre le 14 décembre
1776. Seul l'Amphitrite réussit à partir, avec à son bord 49 militaires dont le major Thomas Conway et le
colonel Tronson du Coudray. Devant cet échec, avec Jean-Joseph Carrier de Montieu, ils décident de
s'orienter vers Nantes, et ils choisissent un armateur local : Jean Peltier Dudoyer. Vingt cinq bateaux,
auxquels Beaumarchais est plus ou moins associé, vont ainsi se diriger vers les Antilles "officiellement"
puis vers les États-Unis directement. Beaumarchais décide une ultime expédition commerciale vers
Saint-Domingue de 3 navires : l'Alexandre, la Ménagère (flûte prêtée par le Roi, en dédommagement
des sinistres sur le Fier Roderigue) et l'Aimable Eugénie (du nom de sa fille), armée par Peltier Dudoyer
et commandée par Nicolas Baudin. Attaqués par le Mediator à la sortie de la Gironde, seule l'Aimable
Eugénie atteindra sa destination. Toutes ces péripéties, alors que Beaumarchais s'implique dans les
grandes spéculations boursières sous Louis XVI, est le sujet central du roman historique de Lion
Feuchtwanger intitulé Beaumarchais, Benjamin Franklin et la naissance des États-Unis, paru en 1946.

En fin de compte, bien qu'il ait reçu plus tard les félicitations publiques du Congrès des Etats-Unis, il
engagea dans cette opération une grosse somme (plus de cinq millions) dont, après d'interminables
débats, ses héritiers ne purent recouvrer qu'une faible part19.

Dans la tourmente (1785-1799)

Éditeur de Voltaire

Il se lance dans l'édition des œuvres de Voltaire, décédé quelques années plus tôt, et, après avoir acquis
les caractères typographiques de Baskerville, loue pour vingt ans la forteresse de Kehl en décembre
178020. Pour vendre cette nouvelle édition, il s'appuie sur le réseau d'armateurs, qu'il a eu l'occasion de
rencontrer à l'occasion de la guerre d'Indépendance américaine.

En 1786, il épouse en troisièmes noces Marie-Thérèse de Willer-Mawlaz21. D'origine suisse et née en


novembre 175322, la nouvelle épousée, âgée de 32 ans, a vingt-et-un ans de moins que son mari. Ils se
sont rencontrés en 1774 et ont eu une fille, Amélie-Eugénie, en 1777. Marie-Thérèse lui survivra et
mourra au début de la Restauration en 1816.

En 1788, après d'importants travaux de reconstruction inachevés, il vend à Aimé Jacquot et Jean Hérisé
la papeterie de Plombières, qu'il avait acquise en 178023.

En février 1789, il cède aux frères Claude Joseph et François Grégoire Léopold Desgranges les papeteries
qu'il possède en Lorraine à Arches et Archettes.

La naissance du droit d'auteur

Privilège d'ancien régime, les comédiens de la Comédie-Française avaient priorité pour exploiter les
œuvres théâtrales et ne reversaient que des sommes minimes à ces mêmes auteurs pour l'utilisation de
leurs œuvres.
En 1777, après le succès du Barbier de Séville, Beaumarchais commence à militer pour la reconnaissance
du droit d'auteur. Avec d'autres auteurs, il crée le Bureau de législation dramatique, dénommé Société
des auteurs et compositeurs dramatiques depuis 182924.

Cette initiative sera reconnue lors de la Révolution française, notamment avec l'abolition des privilèges
et avec l'inscription des droits d'auteur dans la loi Le Chapelier de 1791.

Ceux-ci sont automatiques à la création d'une œuvre. Ils garantissent à son auteur ses droits
patrimoniaux et moraux (la reconnaissance de la paternité de l'œuvre notamment). Dans De la
littérature industrielle, Sainte-Beuve présente l'action de Beaumarchais comme un tournant décisif de
l'histoire de la littérature, car l'écrivain passe du statut de bénévole, de passionné ou de mendiant
(dépendant de ses mécènes) à celui d'industriel et de gestionnaire : « Beaumarchais, le grand
corrupteur, commença à spéculer avec génie sur les éditions et à combiner du Law dans l'écrivain ».

Propriétaire

La maison de Beaumarchais et la Bastille, Jean-Baptiste-François Génillion, après 1788, Musée


Carnavalet

Le 26 juin 1787, Beaumarchais acquiert la maison Caron de Beaumarchais, dotée d'un long jardin, sur
une surface de près de 4 000 m2. Cette propriété était situé au début du boulevard Richard-Lenoir, sur
tout l'espace alors limité par la rue Daval, le boulevard Beaumarchais, la rue Amelot et la place de la
Bastille.

Elle fut rachetée par la Ville de Paris, le 28 mai 1818, pour la somme de 508 300 francs pour faciliter
l'ouverture du canal Saint-Martin. Sur le terrain restant, on construisit un entrepôt des sels, qui fut
abattu en 184125.

La Révolution française

En 1790 il a 58 ans et se rallie à la Révolution française, qui le nomme membre provisoire de la


commune de Paris. Mais il quitte bientôt les affaires publiques pour se livrer à de nouvelles
spéculations ; moins heureux cette fois, il se ruine presque, en voulant fournir des armes aux troupes de
la République (affaire des fusils de Hollande).

Devenu suspect sous la Convention, il est incarcéré à la prison de l'Abbaye pendant la Terreur. Il
échappe cependant à l'échafaud, et il se tient caché quelques années. Il s'exile à Hambourg puis revient
en France en 1796. Il est toutefois défendu dans un article du Journal d'Économie Publique, N° 1 et
repris dans l'ouvrage périodique PARIS pendant l'année 1796, publié à Londres par Jean-Gabriel Peltier.

Il meurt d'apoplexie à Paris le 18 mai 1799 (29 Floréal de l'an VII)26 à l'âge de 67 ans. Il est d'abord
enterré dans le jardin de sa propriété parisienne avant que ses restes ne soient transférés en 1818 au
cimetière du Père-Lachaise (division 28) à Paris.

Beaumarchais dramaturge

Dans ses écrits théoriques comme sa correspondance, Beaumarchais a toujours procédé à une
théâtralisation de sa vien 6. Sa production est marquée d'une part par des climats historiques très
contrastés, et d'autre part par ses revers de fortune. Cependant, la gaieté, l'amour, thème central, et le
«bon et vrai comique» demeurent au cœur de sa composition dramatique.

Les relations de pouvoir et la satire politiquen 7 occupent une place importante dans son œuvre, et la
définissent comme un théâtre des Lumières.

Ses premières parades lui permettent d'étudier les formes d'un langage dramatique, dont le comique
repose sur les jeux de mots et du corps. Le dramaturge ne renonce pas à ce type d'écriture après la
représentation de ses œuvres majeures, mais il les peaufine et les remanie. Plus tard, deux drames, dont
Eugénie (1767), lui permettent de s'essayer à la mise en scène du pathétique. Les Deux Amis ou le
négociant de Lyon mêlent sans convaincre les péripéties commerciales et les intrigues familiales dans un
drame larmoyant. Ses deux pièces attirent peu l'attention du public.

Il faut attendre La Folle journée, dont on retient aujourd'hui ce qui n'était qu'un sous-titre Le Mariage de
Figaro, pour que l'auteur donne la mesure de son originalité et de sa maturité dramatique. C'est une
pièce pétillante et pleine d'esprit, inspirée des comédies de Molière.

Achevée en 1781, elle ne put être représentée qu'en 1784, à l'issue d'un bras-de-fer avec la censure
royale. La pièce passe pour révolutionnaire, bien que son personnage principal, Figaro, semble
davantage enclin à tirer parti d'un système existant, qu'à en bousculer les fondements.

Descendance

De son union avec Marie Thérèse de Willer-Mawlaz27,21 (1753-1816) qu'il épouse le 8 mars 1786, il a
une fille, Amélie-Eugénie de Beaumarchais (1777-1832).
Amélie-Eugénie épouse en 1796 André Toussaint Delarüe (1768-1863)n 8, beau-frère du comte Mathieu
Dumas, dont elle a quatre enfants :

Palmyre (1797-1835), qui intente en 1814 un procès afin d'obtenir le remboursement des sommes
avancées par son père pour financer la livraison d'armes destinées à la révolution américaine. Palmyre
mariée en 1815, sous l'Empire, avec Eugène Poncet dont elle a un fils, Arthur Poncet (1817-1847), et une
fille, Thérèse Poncet (1821-1894), mariée en 1840 à Henri Charles Roulleaux Dugage (Famille Roulleaux-
Dugage), préfet, puis député ;

Charles-Édouard (1799-1878), page de l'Empereur, officier d'ordonnance du roi Louis-Philippe, colonel


du 2e régiment de lanciers, général de brigade, conseiller général de l'Eure. Il a obtenu en 1835, 800 000
dollars (soit environ 22,5 millions de dollars de 201628) et la branche de la famille des deux petits-fils est
ensuite autorisée à relever le nom de Beaumarchais (décret impérial de 1853). Il épouse Marthe Paule
Roederer, fille du préfet Antoine-Marie Roederer, dont il a un fils:

Raoul (1835-1900), colonel de cavalerie, épouse le 22 avril 1869 Caroline Etcheverry, fille du député
Jean-Baptiste Etcheverry, dont il a 2 fils et 2 filles.

Jean-Pierre Delarüe Caron de Beaumarchais, coauteur du Dictionnaire des littératures de langue


française, figure parmi ses descendants (arrière petit-fils de Raoul).

Alfred-Henri (1803-?), fonctionnaire dans l'administration des financesn 9.

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