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PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N◦ 1 - 06/09/13 A. MARTIN PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N◦ 1 - 06/09/13 A.

MARTIN

Devoir de rentrée B’ L

1. Onde sinusoïdale le long d’une corde


B F’
1. L’élongation du point S est sinusoïdale de période T , donc s’écrit de façon générale yS (t) = a cos( 2π
T t+ϕ).
Le déphasage ϕ dépend des conditions initiales : yS (0) = a cos ϕ = 0 d’où ϕ = ± π2 . Ainsi, yS (t) = A’ F A O
π
a cos( 2π 2π
T t ± 2 ) = ∓ a sin( T t). Comme le point S commence par descendre, on choisit le signe −.
Finalement
yS (t) = −a sin( 2π
T t) b) L’image A0 B 0 est située sur le support des deux rayons, là où la lumière n’existe pas réellement, donc
elle est est virtuelle. On ne peut donc pas la voir sur un écran.
2. Voir figure ci-contre (trait noir continu). Par ailleurs, elle est droite (même sens que AB) et agrandie (A0 B 0 > AB).
3. 2. La relation de conjugaison de Descartes s’écrit
Un point M d’abscisse quelconque x vibre selon la −1
x
loi y(x, t) = −a sin( 2π 1 1 1 1 1

T (t − c )). Il est en phase avec − + = 0 d’où OA0 = + = −30, 0 cm .
le point S si à tout instant sin( 2π x
T (t − c )) = yS (t). OA OA0 f f 0 OA
Pour t = 0 ceci conduit à
La taille de l’image est obtenue par la relation du grandissement
xk = k cT
A0 B 0 OA0 f 0 . AB
γ= = d’où A0 B 0 = = 24 mm .
où k est un entier positif. AB OA f 0 + OA
Par définition de la longueur d’onde λ, ces points Mk sont espacés d’une distance λ. On retrouve ainsi la
définition/propriété λ = cT . 3. On place maintenant l’objet dans le plan focal objet (A = F ), donc l’image se situe à l’infini. Cette
situation est la plus confortable pour l’observation à l’œil.
Les points vibrant en opposition de phase avec S vérifient à tout instant y(x, t) = −yS (t), ce qui mène à
4.
x0k = (k + 21 ) cT = (k + 12 ) λ B 0 (∞)
L’image étant à l’infini, elle est de taille infinie, donc L
on ne peut pas définir un grandissement (il serait B I
4. λ = cT = 48 cm. infini, ce qui n’est pas très intéressant). Par contre
3 on peut définir le grossissement, que l’on calcule grâce α
5. Le point M d’abscisse x = 2 λ correspond, d’après la question 3., à une vibration en opposition de phase. α0
au schéma ci-dessous. On remarque que
Donc yM (t) = y( 32 λ, t) = a sin( 2π
T t) . L’évolution est représentée dans la courbe ci-dessus en pointillé F=A O F’
gris. AB AB OI AB
tan α = = et tan α0 = = 0
FF0 2f 0 OF 0 f
6. Posons t = qT . A cette date, là où la perturbation s’est propagée, la corde a pour allure y(x, t = qT ) =
x x x
−a sin( 2π 3 5
T (qT − c )) = −a sin(2πq − 2π λ )). On obtient ainsi y(x, 2 T ) = y(x, 2 T ) = −a sin(2π λ )) et L’observation ayant lieu dans les conditions de Gauss, les angles sont très petits et on peut assimiler les
y(x, 2T ) = a sin(2π λx )) , pour les positions x ≤ ct = qλ ce qui conduit aux graphes ci-dessous. angles à leur tangente : tan α ≈ α et tan α0 ≈ α0 . On en déduit après simplifications1

α0
G= =2 .
α

3. Ponts diviseurs
3.1. Diviseur de tension
1. a) Les deux conducteurs ohmiques appartiennent à la même branche2 . Ils sont donc montés en série.
2. Utilisation d’une loupe
b) Pour les mêmes raisons que précédemment, on peut dire que le générateur est monté en série avec les
1. a) On construit l’image à l’aide de deux rayons particuliers : celui passant par le centre optique, non résistors. Toutefois le circuit est bouclé, donc le générateur peut être vu comme une branche dont
dévié, et le rayon incident parallèle à l’axe optique, qui émerge en passant par le foyer image F 0 . les deux bornes sont en commun avec la branche des résistors. De ce point-de-vue le générateur est
monté en parallèle (ou en dérivation) avec les résistors.
1
De façon plus générale, on suppose pour ce calcul que l’œil se situe à son punctum proximum, ce qui correspond pour l’œil
moyen à une distance de d0 = 25 cm. Le grossissement vaut alors G = df00 .
2
Ils ont une borne en commun qui n’est partagée que par eux seuls, et sont parcourus par le même courant

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2. On définit le courant I traversant les conducteurs ohmiques en convention récepteur par rapport aux 4. Un satellite géostationnaire a un mouvement tel qu’il se situe toujours au dessus du même point de la
tensions définies dans l’énoncé (donc de E vers C dans les résistors). La loi d’additivité des tensions (ou surface terrestre. Il a donc une vitesse angulaire égale à celle de la Terre (et effectue donc un seul tour
de façon équivalente ic,i la loi des mailles) s’écrit : U = U1 + U2 . Les lois d’Ohm s’écrivent U1 = R1 I et en une journée), et tourne forcément dans un plan équatorial. Ces deux dernières propriétés ne sont pas
U2 = R2 I en convention récepteur, ce qui conduit à I = U/(R1 + R2 ) et donc vérifiées pour la station internationale, qui n’est donc pas géostationnaire.
R1 R2
U1 = R1 +R2 U et U2 = R1 +R2 U 5. Mouvement rectiligne accéléré
v
a) La vitesse vérifie ~a = d~ ~ dv
3.2. Diviseur de courant 1. dt . Les deux vecteurs étant selon i, on a la même relation scalaire : a(t) = dt .
On cherche donc une primitive de a(t) pendant la première phase du mouvement : v(t) = a0 t −
1. Chaque résistor représente une branche, dont les bornes sont en commun avec celles des autres résistors, α 2
2 t + C, où C est une constante d’intégration. Initialement, v(0) = ẋ(0) = 0, ce qui impose C = 0.
donc ils sont montés en dérivation.
Finalement
2. L’égalité des tensions ainsi que la loi d’Ohm conduisent à U = R1 I1 = R2 I2 = R3 I3 . D’où v(t) = a0 t − α2 t2

I1 = R3
I3 et I2 = R3
I3 . jusqu’à atteindre la valeur v1
R1 R2
b) Il s’agit d’une branche de parabole renversée (convexe), qui
débouche sur une vitesse constante. v
3. La loi des noeuds s’écrit I = I1 + I2 + I3 . En injectant les relations précédentes, on obtient I3 =
1/R3 vmax
1/R1 +1/R2 +1/R3 I, et par déduction c) Le véhicule ne peut atteindre une vitesse supérieure à celle
v1
1/Rk correspondant au sommet de la parabole (cf graphe), qui vaut
Ik = I pour k = 1, 2, 3 . a2
1/R1 + 1/R2 + 1/R3 vmax = 2α0 . Donc le problème n’a de sens que si
d
a20
4. La station spatiale internationale v1 ≤ vmax = 2α = 20 m.s−1 ,
t
1. 0 t1
Sous les hypothèses de l’énoncé, la force appliquée par la Terre à la station S ce qui est bien vérifié ici.
s’écrit −
→ 2. Cette relation est valable jusqu’à l’instant t1 vérifiant v1 = a0 t1 − α2 t21 . On résoud ce trinôme et on choisit
−→ F

− TS M T MS la racine la plus petite car il est implicite dans l’énoncé qu’il n’y a de phase de décélération. D’où
F = −GMT MS = −G ~uT S ,
T S3 (RT + z)2  
T
r
a0 2αv1
−→ t1 = α 1± 1− a20
= 10 s .
ST
en définissant le vecteur unitaire ~uT S = ST .
t1
3. Etant donné que v(t) = dx
R
2. a) On travaille dans le référentiel géocentrique RG , supposé galiléen. La seconde loi de Newton, ou dt , en intégrant cette relation on obtient d = x(t1 ) − x(0) = 0 v(t)dt, ce qui est
Principe Fondamental de la Dynamique (PFD), s’écrit pour le système { Station } dont l’accélération représenté par l’aire contenue sous la courbe de v(t) entre t = 0 et t1 (cf hachures sur le graphe). D’où


vaut ~a dans RG : MS ~a = F . La force étant centripète3 , l’accélération tangentielle est nulle : a0 2 α 3
dv d= 2 t1 − 6 t1 = 83 m
aT = dt = 0, donc la norme de la vitesse v est constante. Le mouvement est donc uniforme.
b) Dans l’équation du PFD ci-dessus, la masse de la station MS se simplifie à droite et à gauche, pour 6. Refroidissement d’une boisson
donner : ~a = ~aN = −G (RTM+z)T
2 ~
uT S (en notant ~aN l’accélération normale). Ainsi, le mouvement ne
dépend pas de MS , donc la vitesse ne sera pas modifiée en cours de route si MS change. 1. Il est raisonnable de penser que dans l’état final le glaçon a totalement fondu. Sa transformation consiste
c) Il s’agit de la seconde loi de Kepler, valable pour un corps situé en S soumis à l’attraction gravita- en un échauffement jusqu’à la température de fusion θ0 = 0◦ C, puis une fusion totale, puis un échauffe-
tionnelle d’un astre à symétrie sphérique de centre T : ment jusqu’à la température θF . L’apport d’énergie interne correspondant est, d’après les hypothèses de
−→ l’énoncé, totalement issu du refroidissement de l’eau liquide de θ1 à θF . Le bilan s’écrit donc4
Le rayon vecteur T S balaie des aires égales pendant des durées égales.
−→ m0 cg (θ0 − θ2 ) + m0 Lf + m0 c` (θF − θ0 ) + m c` (θF − θ1 ) = 0 , ce qui conduit à
Le mouvement étant circulaire, la distance T S est constante, et donc T S balaie des angles égaux
pendant des durées égales. Ceci équivaut à dire que la vitesse angulaire est constante, et de même
h  i
0 cg Lf
θF = m θ1 + m θ0 + c` (θ2 − θ0 ) − c` /(m + m ) = 18, 4 ◦ C .
0
pour la vitesse puisque le mouvement est circulaire.
2
3. L’accélération normale peut s’écrire ~aN = − RTv +z ~uT S , où v est la vitesse en norme. En projettant le PFD 2. D’un point de vue physique, il est clair que la température finale sera d’autant plus basse que la quantité de
v2 MT glace ajoutée est grande. Ceci peut se vérifier mathématiquement sur le résultat précédent. En remplaçant
le long de ~uT S , on obtient =G . Par ailleurs, la vitesse étant constante, elle est reliée à la
RT +z (RT +z)2 m0 par nm0 et θF par θ0 dans le bilan ci-dessus, on obtient
(RT +z)2 GMT
période de révolution par v = 2π(RT + z)/T , d’où en réinjectant dans le PFD : 4π 2 T2
= RT +z , ce
m c` (θ1 − θ0 )
qui est équivalent à la 3ème loi de Kepler. Finalement on obtient n= = 7, 3 .
m0 [cg (θ0 − θ2 ) + Lf ]
r
(RT +z)3
T = 2π GMT . Il faut donc ajouter 8 glaçons, elle il restera un peu de glace à la fin de la fusion.

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plus généralement c’est une force dite centrale. Attention à ne pas simplifier par θ0 = 0. La relation littérale doit être indépendante des unités.

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