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Cas pratique n°3

M. Oscar a prêté à M. Sébastien diverses sommes, à neuf reprises, entre 2010 et 2020, avec une
remise de fonds à titre onéreux à la disposition du même client.

M. Oscar, qui a toujours refusé d’octroyer des crédits à d’autres emprunteurs, est décédé en 2021
au CHU de Rabat des complications du Covid 19.

Les héritiers de M. Oscar ont cédé à Mme Marie la totalité de la créance de la succession du défunt
résultant de ces prêts.

M. Sébastien dont l’activité a fortement été impactée par la pandémie a éprouvé d’innombrables
difficultés dans le remboursement des crédits. Des accords à l’amiable de rééchelonnement de la
dette ont été conclus entre les parties, sans que l’emprunteur ne puisse honorer sa dette.

Après plusieurs lettres de mises en demeure adressées au débiteur et restées sans effet, Mme Marie
a assigné M. Sébastien en justice. Ce dernier vous consulte quant à la possibilité d’invoquer les
dispositions de la loi bancaire sur l’exercice illégal par le prêteur de l’activité bancaire1.

1 Cas emprunté de la décision de la Cour de cassation, Chambre commerciale, 3 décembre 2002 - n° 00-16.957.

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