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Inversion du temps

Si ↔ avec RC : <| |< alors − ↔ avec RC : 1/ <| |<


1/

− = − = =

où le changement de variable = − est utilisé.


La RC de est
<| |< ou 1/ < | | < 1/

Dérivation
Si ↔ alors ↔−
Comme

On a aussi

= −

Et donc

− = =

Noter que les deux transformations ont la même RC.

Convolution
Si ↔ et ↔ alors = ∗ ↔ = ;

La RC de est, au moins, l'intersection de celle de et .

La convolution de et est definie comme

= " −"
#

La transformée en z de est

= = $ " −" %
#
En échangeant l'ordre des sommations et en appliquant la propriété de décalage temporel,
nous obtenons

= " $ −" %= " & #'


=
# #

Exemple : Calculer la convolution x(n) des deux signaux :

= (1, −2, 1+

1, 0≤ ≤5
=,
0, 01 23 4

A partir de la TZ nous avons :


= 1−2 +
=1− + + 6
+ 7
+ 8

Et
= =1− − 9
+ :

Par conséquent
= (1, −1, 0, 0, 0, 0, −1, 1+

Le même résultat peut également être obtenu en notant que


=1−2 + = 1−
1− 9
=
1−
Donc, = 1− 1− 9
=1− − 9+ :

Multiplication de deux séquences


Si ↔ et ↔ alors

1
= ↔ = = > ? @> >
2;< A >
Où C est un contour fermé qui renferme l'origine et se situe dans la région de convergence

commune à la fois à > et BCD.

Demonstration :
La TZ de est

= =
Et peut etre exprimée par sa TZ inverse comme

1
= = > > >
2;< A

Soit

1
= = > $ ? @ %> >
2;< A >

La somme entre parenthèses est simplement la TZ de évaluée à z / y.

Donc,
1
= = > ? @> >
2;< A >

Pour obtenir la RC de , nous notons que si > converge pour < |>| < et

converge pour <| |< , alors la RC de BCD est < ECE < . Par conséquent, la

RC de est enfin

<| |<

Pour des sequences complexes et nous pouvons definir la sequence du produit


= et sa TZ par :

1 ∗
= ∗
↔ = = > ∗
? ∗@ > >
2;< A >
Relation de Parseval
Si et sont de valeurs complexes, alors

1 1

= = > ∗
? ∗@ > >
2;< A >

Avec une RC : <| |< , où <| |< et <| |< sont des RC de
converge > et .

Théorème de la valeur initiale


Si est une sequence causal ( = 0 FG3 < 0), alors

0 = lim

= = 0 + + +⋯

Comme → ∞, → 0 puisque > 0 et 0 = lim →

2.8 Formes rationnelle de la TZ


C’est une forme importante de transformée en z dont laquelle X(z) est exprimée en fonctions
rationnelles, c'est-à-dire un rapport de deux polynômes en z (ou z-1) :

O ∑T
S U RS
S
RU + R + ⋯ + RT T
= = =
P ∑S U 0 S
V S 0U + 0 + ⋯ + 0V V

2.8.1 Représentation par pôles et zéros


Par définition, les zéros de la TZ X(z) sont les valeurs de z pour laquelle X(z) = 0 et les pôles
de la TZ X(z) sont les valeurs de z pour laquelle X(z) = ∞.

Prenons le cas où X(z) est exprimée en fonctions rationnelles

O RU + R + ⋯ + RT T
= =
P 0U + 0 + ⋯ + 0V V

Si 0U ≠ 0 et RU ≠ 0, nous pouvons éviter les puissances négatives de comme :

O RU T T
+ R /RU T
+ ⋯ + RT /RU
= = .
P 0U V V + 0 /0
U
V + ⋯ + 0V /0U

Tableau 2.1 Quelques paires de transformées en Z ordinaires

Signal x(n) TZ, X(z) RC


Puisque O et P sont des polynômes en z, ils peuvent être exprimés sous forme de
facteurs comme

O RU … T
= = T V
.
P 0U F F … FV

O … T
Z T V
.
P F F … FV
[\
Où Z .
]\

Donc, a M zéros finis à , ,…, T (les racines du polynôme numérateur), N


pôles finis à F , F , … , FT (les racines du polynôme dénumérateur) et |O ^| zéros (si
O N ^) ou pôles (si O ^) à l’origine 0.
peut etre représentee graphiquement par un motif zéro-pôle dans le plan complexe, qui
indique l'emplacement des pôles par des croix (x) et l'emplacement des zéros par des cercles
(o).

Par définition, le RC d'une transformée en z ne doit contenir aucun pôle.

Exemple :

Déterminer et tracer les pôles et les zéros du signal 0 3

D'après le tableau 2.1, nous constatons que

1
; `a: | | N 0
1 0 0

Ainsi, a un zéro à z1 = 0 et un pôle à p1 = a.

Notez que le pôle p1 = a n'est pas inclus dans la RC car la TZ ne converge pas au pôle.

2.8.2 Fonction de transfert du SLIT


Nous avons vu précédemment que la réponse y(n) à un SLIT est la convolution entre sa
réponse impulsionnelle h(n) et son entrée x(n),

x(n) h(n) y(n)


> ℎ ∗
Et en domaine z
d e

e est appelée fonction de transfert (FT) du system (la TZ de la réponse impulsionnelle


h(n)) donnée par
d
e
Ou encore,

e ℎ

Pour le cas où le SLIT est décrit par une équation aux différences à coefficient constant de la
forme
V T

> 0S > f + RS f
S S U

La FT du système peut être déterminée directement en calculant la TZ des deux côtés de cette
équation, on obtient
V T

d 0S d S
+ RS S

S S U
V T

d g1 + 0S d S
h RS S

S S U

d ∑T
S U RS
S
e
1 + ∑S 0 S d
V S

Par conséquent, un SLIT décrit par une équation aux différences à coefficient constant a une
fonction rationnelle.

À partir de cette équation rationnelle (générale) de e , nous obtenos deux formes spéciaux
et importants. La première, si 0S 0 pour 1 ≤ f ≤ O alors e se réduit à
T T
d 1
e RS S
T
RS T S

S U S U

Dans ce cas, e contient M zers, dont les valeurs sont déterminées par les paramètres du
système RS , et un pôle d'ordre M à l'origine z = 0. Étant donné que le système ne contient
que des pôles insignifiants et M zéros signifiants, il est appelé un système tout-à-zéro. Un tel
système a une réponse impulsionnelle de durée finie (FIR), et il est appelé un système FIR.

La deuxième forme, si RS 0 pour 1 ≤ f ≤ ^ alors e se réduit à

d RU RU V
e
1 + ∑V
S U 0S
S ∑V
S U 0S
V S
Dans ce cas e est constitué de N pôles, dont les valeurs sont déterminées par les
paramètres du système 0S et un zéro d'ordre N à l'origine z = 0. Nous ne faisons
généralement pas référence à ces zéros insignifiants. Par conséquent, la FT du système ne
contient que des pôles signifiants et le système correspondant est appelé système tout-à- pôle.
En raison de la présence de pôles, la réponse impulsionnelle d'un tel système est d'une durée
infinie, et donc c'est un système IIR.

Exemple :

Determiner la FT et la réponse impulsionnelle du système decrit par l’equation aux


differences
1
> > 1 +2
2
La TZ de l’equation aux differences donne
1
d d +2
2
Et la FT du système est
d 2
e
1
1 2
Ce système a un pôle à z = ½ et un zèro à l’origine z = 0.
En utilisant le tableau 2.1 on obtient la TZ-1 (réponse impulsionnelle du système )
ℎ 2 1/2 3
2.8.3 Causalité et stabilisé
Un SLIT est causal si sa réponse impulsionnelle ℎ satisfait la condition

ℎ 0 ; 0

Nous avons vu précédemment que le domaine de convergence de la TZ d’une séquence


causale est l'extérieur d'un cercle de rayon N avec lim |4 | i

Par conséquent, un SLIT est causale si et seulement si la RC de la TF du système est
l'extérieur d'un cercle de rayon ∞ incluant le point ∞.

Un SLIT est stable si sa réponse impulsionnelle ℎ est absolument sommable

|ℎ | ∞

Cette condition implique que e doit contenir le cercle unitaire dans son RC.

e ℎ

Soit

|e |≤ |ℎ | |ℎ || |

Lorsqu'elle est évaluée sur le cercle unitaire (c.-à-d. | | 1)

|e |≤ |ℎ |

Par conséquent, si le système est stable, le cercle unitaire est contenu dans la RC de e .
L'inverse est également vrai. Par conséquent, un SLIT est stable si et si la RC de la FT du
système comprend le cercle unitaire.

En effet, un système causal est caractérisé par une FT e ayant comme RC l'extérieur d’un
cercle de rayon r. Pour un système stable, la RC doit inclure le cercle unitaire. Par conséquent,
un système causal et stable doit avoir une FT qui converge pour | | N 1. Comme la RC
ne peut contenir aucun pôle de e , il s'ensuit qu'un SLIT causal est stable si et seulement si
tous les pôles de e sont à l'intérieur du cercle unitaire.

Exemple :
Un SPLIT est caractérisé par la FT suivante
3 4 1 2
e +
1 3,5 + 1,5 1 1 3
1 2
Spécifiez la RC de e et déterminer ℎ pour les conditions suivantes
a) Le système est stable b) Le système est causal c) Le système est anticausal

a) Le système est stable, sa RC doit inclure le cercle unitaire. Donc, 0,5 | | 3. Par
conséquent, ℎ est anticausal ( | | 3) et donnée par
1
ℎ ? @ 3 2 3 3 1
2
b) Le système est causal, sa RC est | | N 3. Dans ce cas
1
ℎ ? @ 3 +2 3 3
2
c) Le système est anticausal, sa RC est | | 0,5. Dans ce cas
1
ℎ l? @ + 2 3 m 3 1
2
et le système n’est pas stable

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