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Les 4 clés pour devenir un leader d’une Start-up

Diriger une start-up est un acte essentiel car la qualité de l’équipe de management est un
critère clef pour les investisseurs. Cependant, être manager et devenir leader n’est souvent
pas la préoccupation première des fondateurs. 4 points essentiels à prendre en compte :

1. S’installer mentalement dans une posture de leader


Le premier acte managérial à accomplir est personnel. Il faut que les futurs dirigeants
endossent dès le départ leur costume de leader, ce qui est avant tout une démarche
mentale. Plus que dans tout autre type d’entreprise, cela implique d’être en permanence le
dépositaire de la vision du projet autant vis-à-vis de l’interne que de l’externe. Ceci est
particulièrement crucial lors des premiers pas de la future start-up car personne d’autre ne
peut matérialiser la vision ; c’est la raison pour laquelle les investisseurs sont autant attachés
à la personnalité des fondateurs. Le fait d’incarner la vision contribue à donner du sens ce
qui constitue un élément de motivation important pour les collaborateurs des générations Y
et Z. Concrètement, endosser ce costume de leader signifie connaître quelques règles et
principes clefs et se les approprier en y injectant sa personnalité.

2. Elaborer des règles de fonctionnement


Même si par nature une start-up doit être agile pour coller au plus près aux besoins du
marché et saisir les opportunités pertinentes, il y a néanmoins un besoin d’un minimum de
règles et principes de fonctionnement pour garantir l’efficacité. Ces règles peuvent par
exemple concerner les réunions, le partage de l’information, la prise de décision, … L’un des
rôles du leader sera d’élaborer et de communiquer ces principes et d’être bien entendu le
premier à les faire vivre au quotidien. Ce « cadre » va permettre d’être immédiatement
efficace, et de pouvoir facilement intégrer et rassurer les nouveaux venus.

3. Savoir fédérer et responsabiliser


L’engagement des salariés est absolument fondamental pour que le projet se développe, ce
qui nécessite de savoir rassembler, fédérer autour d’une ambition et d’une envie commune
pour que chacun donne le meilleur de lui-même. Cela passe par une communication sur la
vie de l’entité à tous les membres de l’équipe, une valorisation du travail de chacun au
quotidien, la célébration de moments spécifiques. Cette capacité à fédérer est également
très importante lorsque l’entreprise a des collaborateurs géographiquement éloignés avec
lesquels elle travaille à distance pour qu’ils se sentent totalement partie prenante dans
l’aventure.
Par ailleurs, les collaborateurs de ces structures appartiennent à des générations qui
attendent un style de leadership « moderne » et participatif. Cela se traduit par une manière
de diriger qui responsabilise, autonomise et favorise la prise d’initiative dans un cadre
néanmoins défini.
Concrètement cela signifie recueillir les avis et opinions sur les différents thèmes à traiter,
responsabiliser rapidement, pratiquer la concertation pour impliquer le plus possible. Ainsi,
ceux qui en montrent l’envie et les aptitudes vont comprendre qu’il pourrait être possible
pour eux de se développer au sein de la structure. Ce style va également avoir un impact lors
de la phase de recrutement ou la capacité à prendre et assumer rapidement des
responsabilités doit être analysée. Mais il faut également savoir recadrer, lorsque les
circonstances l’exigent pour faire grandir ses collaborateurs, mais également rappeler que
même si l’ambiance et les modes de fonctionnement sont très « friendly », il y a un et un
seul pilote dans l’avion.

4. Prendre du recul et faire preuve de stabilité émotionnelle


Plus que dans tout autre univers, travailler dans une start-up nécessite de savoir et pouvoir
vivre avec l’inconnu. Entre l’idée et le projet de départ et la trajectoire de la future entité, il
peut y avoir des écarts parfois conséquents. Diriger implique de faire preuve de recul et de
stabilité émotionnelle pour minimiser l’importance des « up and down », qui peut se
traduire par un comportement euphorique et un syndrome de grosse tête d’un côté, ou une
vue pessimiste de l’autre. Ce comportement va également contribuer à rassurer les
collaborateurs pour lesquels le(s) fondateur(s) constituent un point de repère.

Surmonter les challenges pour diriger une start-up


Susciter de l’enthousiasme, rassembler, donner envie, partager, célébrer et beaucoup
s’investir, tout en restant en permanence très proche de la réalité afin de ne pas prendre de
décision inconsidérée et accepter la réalité telle qu’elle est et non telle qu’on voudrait
qu’elle soit.
Les fondateurs sont portés par une idée business, mais n’ont pas forcément de notion de
leadership qu’ils sont obligés « d’apprendre en marchant ». Ils dirigent des équipes qui ont le
même âge qu’eux et qui doivent néanmoins les reconnaître en tant que leaders. Ils doivent
faire preuve de beaucoup de maturité et de stabilité émotionnelle pour gérer les bonnes et
mauvaises nouvelles liées inhérentes au développement de leur activité, tout en maintenant
le cap pour rassurer leurs équipes et les investisseurs.

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