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Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat
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onduDoctorat Vétérinaire
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12 Juillet 2005
I
DEDICACES
Amas
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En témoignage de mon attachement et de ma reconnaissance pour ton
soutien dans mes moments de découragement.
Je te souhaite tout le bonheur et le succès que tu mérites.
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Que ce travail soit pour vous un humble gage de mon amour éternel et de
respect, et q
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lcomble le vide crée par mon absence durant ces années
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desloin de vous.
II
A tous les membres de ma famille, pour leur soutien, leur présence et
pour tout ce que nous partageons à tout instant.
A tous mes amis, pour leur présence à mes côtés pendant et leur soutien
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III
REMERCIEMENTS
L’
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tprofesseur du département de la physiologie animale et de la thérapeutique,
Pr. Oukessou Mohamed. Qui a toujours su nous accueillir avec gentillesse et
disponibilité. Pour l
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Veuillez trouver ici le témoignage de notre profonde gratitude et notre sincère
hommage.
Pr. HILALI HOSSAINI J. Vous nous faite un très grand honneur en acceptant de
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haute considération et notre profonde gratitude.
Pr. AZRIB R. Nous sommes très honorés de vous compte parmi les membres de
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entiments les plus respectueux.
Pr. BELAMLIH H., Dr. CRANE M., Dr. SAOUDI D. et tous le personnel de la
SPANA. Nous vous exprimons notre profonde gratitude pour les conseils et le temps
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Dr. FRAPPIER D. directeur du fondouk américain. Nous vous sommes
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Dr. BOUCHIBA A. Pour son soutien et pour son aide lors des enquêtes du présent
travail, et surtout pour sa sympathie.
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V
Résumé
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nal a été basé sur des enquêtes réalisées auprès de tous les
intervenants dans le secteur de la médecine équine (Haras Nationaux, Garde Royale,
SPANA, vétérinaires praticiens dans le secteur privé, sociétés pharmaceutiques et
Fondouk Américain).
Les résultats obtenus ont montré que :
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général dominée par trois grandes entités pathologiques à savoir le parasitisme avec
27%, les boiteries avec 25% et les affections respiratoires avec 14%, et la majorité de
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e.
La gamme médicamenteuse commercialisée au Maroc est incomplète et
prédominée par des produits de grande consommation tels les antibiotiques (37%), les
anti-inflammatoires (21%) et les antiparasitaires (19%), et ne permet pas de couvrir les
besoins des cliniciens. En outre, les formulations ne sont généralement pas adaptées à
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age hors AMM des médicaments.
Seulement 5% des praticiens respectent les schémas thérapeutiques recommandés
dans la littérature, et ce, soit par négligence de leur part soit par contraintes du terrain
(
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…).
Mots clés : Maroc, Equidés, cheval, mulet, âne, Médicament, Protocole thérapeutique,
Pathologie.
VI
Abstract
The present work aimed to investigate the use of drugs in Equidae worldwide and
particularly in Morocco.
At the national level, the study was based on surveys conducted with all Moroccan
bodies involved in equine activities including the national Haras, The Royal Guard,
SPANA, private equin veterinary practitioners, pharmaceutical companies and the
American Fondouk.
VII
Liste des abréviations
AA : Acide arachidonique.
AB : Antibiotique.
AMM : Autorisation de la mise sur le marché.
AIS : Anti-inflammatoires stéroïdiens.
AINS : Anti-inflammatoires non stéroïdiens.
BAV : Bloc auriculo-ventriculaire.
CAM : Concentration alvéolaire minimale.
CI50 :Con
cent
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bit
ionde50%.
Cl : Clearance.
CMI : Concentration moyenne inhibitrice.
COX : Cyclo-oxygénase.
EHV :Vi
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.
FC : Fréquence cardiaque.
FR : Fréquence respiratoire.
GABA : γa
mined
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.
GGT : Gamma glutyl transférase.
IM : Intramusculaire.
IV : Intraveineuse.
J : Jour.
LT : Leucotriènes.
MAT :Te
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abs
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ion.
MRT : Temps moyen de résidence.
OC : Organochlorés.
OP : Organophosphorés.
OPG :Œufpa
rgramme.
PG : Prostaglandine.
PGH2S : Prostaglandine H2 synthétase.
PPSE : Potentiel post-synaptique excitateur.
PPSI : Potentiel post-synaptique inhibiteur.
VIII
PO : Per os.
ORVR : Obstruction récurrente des voies respiratoires.
RC : Régulateur de croissance.
SC : Sous cutané.
SNC : Système nerveux central.
Vd : Volume de distribution.
UI : Unité internationale.
IX
LISTE DES TABLEAUX
X
Tableau 18 : Différents effets de la stimulation des récepteurs μ,κouδ(
MUI
Ret
HUBBELL, 1991) ......................................................................................................128
Tableau 19 : Tranquillisation et sédation en pratique équine (AUBIN et MAMA,
2003 ; BERTONE et HORSPOOL, 2004) ...............................................................145
Tableau 20 : Exemples de substances et associations de substances utilisées en
anesthésie générale chez le cheval (AUBIN et MAMA, 2003 ; BERTONE et
HORSPOOL, 2004). ..................................................................................................146
Tableau 21 :Exe
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use(AUBIN et MAMA, 2003 ; BERTONE et HORSPOOL,
2004)............................................................................................................................147
Tableau 22 :Ane
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MATTHEW e
tal
.1997)
.
.....................................................................................................................................150
Tableau 23 : Différentes substances diurétiques et leur pharmacologie (SCHOTT
II, 2004).......................................................................................................................154
Tableau 24 : Protocoles thérapeutiques des diurétiques chez les équidés
(BERTONE et HORSPOOL, 2004). ........................................................................155
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Tableau 25 : Nombr s
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2005. ............................................................................................................................172
Tableau 26 : Antibiotiques utilisés hors AMM chez les équidés au Maroc. ........179
Tableau 27 : Gamme des anti-inflammatoires commercialisée au Maroc et ayant
une indication chez les équidés.................................................................................180
Tableau 28 : Spécialités antiparasitaires commercialisées au Maroc et ayant une
indication pour les équidés. ......................................................................................181
Tableau 29 : Produits antifongiques, protozoocides et antiparasitaires utilisés
hors AMM chez les équidés au Maroc.....................................................................182
Tableau 30 : Molécules anesthésiques utilisées hors AMM chez les équidés au
Maroc..........................................................................................................................182
Tableau 31 : Vaccins des équidés commercialisés au Maroc. ...............................183
Tableau 32 : Autres produits médicamenteux utilisés hors AMM chez les équidés
au maroc. ....................................................................................................................184
XI
LISTE DES FIGURES
Figure1 : Evolution des effectifs des équins au Maroc entre 1950 et 2004
(D.P.A.E., 2004)..............................................................................................................5
Figure2 : Effectifs des animaux de trait au niveau des O.RM.V.A
(D.P.A.E., 2004)..............................................................................................................6
Figure 3 : Schéma général de la réaction inflammatoire (PARODI, 1989 ;
JAUSSAUD, 1991).. .....................................................................................................50
Figure 4:Cas
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NS(GOGNY
et PUYT, 1992 ; CHURCHILL et al., 1996).. ...........................................................56
Figure 5 : Régulation du fonctionnement du cortex surrénal (UPSON, 1981)......67
Figure 6 : Structure du cortisol (KRUCH, 1989). ....................................................68
Figure 7 :Moded’
act
ionde
sAI
S(KRUCH, 1989)..................................................69
Figure 8 : Domaines des récepteurs des corticoïdes.................................................70
Figure 9 : Migration cytoplasmique et translocation nucléaire des corticoïdes
(HAROLD, 1998). ........................................................................................................70
Figure 10 : Action transcriptionnelle directe : effet positif ou négatif (HAROLD,
1998)..............................................................................................................................71
Figure 11 : Action transcriptionnelle indirecte : inhibition ou activation de
facteurs de transcription (a). ......................................................................................72
Figure 12 : Action transcriptionnelle indirecte : inhibition ou activation de
facteurs de transcription (b). ......................................................................................73
Figure 13 : Action transcriptionnelle indirecte : inhibition ou activation de
facteurs de transcription (c). ......................................................................................73
Figure 14 : Dominantes pathologiques chez les équidés au Maroc.......................173
Figure 15 : Répartition des dominantes pathologiques chez les chevaux au Maroc
.....................................................................................................................................174
Figure 16 : Répartition des dominantes pathologiques chez les mulets au Maroc.
.....................................................................................................................................175
Figure 17 : Répartition des dominantes pathologiques chez les asins au Maroc.176
XII
Figure 18 : Répartition de la gamme des médicaments utilisée chez les équidés
par classes thérapeutiques. .......................................................................................177
Figure 19 : Répartition de la gamme antibiotiques commercialisées pour les
équidés au Maroc par principe actif........................................................................178
Figure 20 : Répartition des praticiens selon la démarche adaptée pour le calcule
de la dose à administrer. ...........................................................................................185
XIII
SOMMAIRE
Introduction .............................................................................................................................. 2
Chapitre 1 : Elevage équin au Maroc..................................................................................... 5
Chapitre 2 : Dominantes pathologiques chez les équidés au Maroc.................................... 7
1.Pat hol ogiedel ’appar e ilr e spi ra t oi r e.............................................................................. 7
1.1. La Gourme ................................................................................................................. 7
1.2. Les Sinusites............................................................................................................... 7
1.3.L’ obs t
ruc t ionr é cur r e nt ede svoi e sr e spi r at oi r e s................................................... 7
1.4. La dictyocaulose ........................................................................................................ 8
2.Pat hol ogiedel ’appar e ilgas tr o-intestinal ...................................................................... 8
2.1. Le parasitisme............................................................................................................ 8
2.1.1. Infestation par les grands strongles .................................................................. 8
2.1.2. Infestation par les petits strongles ou cyathostomes ....................................... 9
2.1.3. Infestation par les Taenias du genre Anoplocephala....................................... 9
2.2. Les coliques .............................................................................................................. 10
3.Pat hol ogiedel ’appareil locomoteur ............................................................................. 11
3.1. Fourbure .................................................................................................................. 11
3.2. Pourriture de la fourchette..................................................................................... 11
3.3. Les bleimes ............................................................................................................... 12
3.4. Les seimes................................................................................................................. 12
3.5. Abcès du pied (clou de rue) .................................................................................... 13
3.6. Les fractures ............................................................................................................ 13
4.Pat hol ogiedel ’appar e ilc ar di o -vasculaire................................................................... 13
4.1. Rupture des vaisseaux et hémorragies .................................................................. 13
4.2. Les piroplasmoses.................................................................................................... 14
5. Les MRLC....................................................................................................................... 14
5.1. La rage...................................................................................................................... 14
5.2. Les gales ................................................................................................................... 15
Chapitre 3 : Notions de pharmacocinétiques....................................................................... 17
1. Introduction .................................................................................................................... 17
2. Absorption....................................................................................................................... 17
3. Distribution ..................................................................................................................... 19
4. Elimination...................................................................................................................... 21
Chapitre 4 : Particularité pharmacocinétiques des équidés............................................... 23
1. Introduction .................................................................................................................... 23
2. Absorption....................................................................................................................... 23
3. Distribution ..................................................................................................................... 24
4. Elimination...................................................................................................................... 24
Chapitre 5 : Classification des médicaments ....................................................................... 25
I. Introduction..................................................................................................................... 25
II. LES ANTIBIOTIQUES................................................................................................ 25
1. Introduction ................................................................................................................ 25
2. Classification des antibiotiques ................................................................................. 26
2.1. Classification par famille .................................................................................... 26
2.2 Classificationparmoded’ ac t ion........................................................................ 27
2.2.1 Antibiotiques agissant sur la paroi bactérienne ......................................... 27
2.2.2 Antibiotiques agissant sur la membrane cytoplasmique ........................... 28
2.2.3Ant ibi ot ique sagi ss ants url emé tabol ismedel ’ADN................................. 28
2.2.4 Antibiotiques agissant sur la synthèse des protéines.................................. 29
2.3Cl assific at i onpart yped’ ac t ion.......................................................................... 30
XIV
3. Etude pharmacologique des familles des antibactériens ........................................ 31
3.1. Introduction ......................................................................................................... 31
3.2. Le sβ-lactamines .................................................................................................. 32
3.2.1. Introduction .................................................................................................. 32
3.2 .
2.Spe c t
r ed’ ac tivi t ée tPharmacocinétique.................................................... 32
3.2.3. Principales utilisations chez les Equidés .................................................... 32
3.2.4. Effets secondaires ......................................................................................... 33
3.2.4.1. Les pénicillines....................................................................................... 33
3.2.4.2. Effets indésirables associés au Ceftiofur ............................................. 34
3.3. Les Aminosides .................................................................................................... 35
3.3.1. Spectre d’ ac tivi t ée tPhar mac oc iné tique.................................................... 35
3.3.2. Utilisation chez les équidés .......................................................................... 36
3.3.3. Toxicité des aminosides................................................................................ 36
3.3.3.1. Néphrotoxicité........................................................................................ 36
3.3.3.2. Effets sur les muscles squelettiques ..................................................... 38
3.4. Les antibiotiques polypeptidiques...................................................................... 38
3.4 .
1.Spe c t
r ed’ ac tivi t ée tPhar mac oc iné tique.................................................... 38
3.4.2. Utilisation chez les équidés .......................................................................... 39
3.4.3. Toxicité des polypeptides ............................................................................. 39
3.4.3.1. Blocage neuromusculaire...................................................................... 39
3.4.3.2. Néphrotoxicité........................................................................................ 39
3.5. Les tétracyclines .................................................................................................. 39
3.5 .
1.Spe c t
r ed’ ac tivi t ée tPharmacocinétique.................................................... 39
3.5.2. Utilisation chez les équidés .......................................................................... 40
3.5.3. Toxicité des tétracyclines ............................................................................. 40
3.5.3.1. Effets sur le tractus gastro-intestinal................................................... 41
3.5.3.2. Effets sur les reins ................................................................................. 41
3.5.3.3. Effets sur la relaxation des muscles squelettiques.............................. 41
3.5.3.4. Autres effets ........................................................................................... 41
3.6. Les sulfamides...................................................................................................... 42
3.6 .
1.Spe c t
r ed’ ac tivi t é et Pharmacocinétique.................................................... 42
3.6.2. Utilisation chez les équidés .......................................................................... 43
3.6.3. Toxicité des sulfamides ................................................................................ 43
3.6.3.1. Néphrotoxicité........................................................................................ 43
3.6.3.2. Troubles digestifs................................................................................... 43
3.6.3.3. Hypersensibilité ..................................................................................... 44
3.6.3.4. Autres effets ........................................................................................... 44
3.7. Les Quinolones..................................................................................................... 45
3.7 .
1.Spe c t
r ed’ ac tivi t ée tPharmacocinétique.................................................... 45
3.7.2. Utilisations chez les équidés......................................................................... 45
3.7.3. Toxicité des quinolones ................................................................................ 45
4. Antibiothérapie en pratique ...................................................................................... 46
III. LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIEN (AINS) ............................ 48
1. Définition..................................................................................................................... 48
2. Classification............................................................................................................... 48
3.Moded’ ac t
i on............................................................................................................. 49
3.1. Et ape sdel ’ inf lammat ion.................................................................................... 49
3.2. Mécanismed’ ac t ionmaj eur............................................................................... 50
3.2.1. Biosynthèse des prostaglandines ................................................................. 50
3.2.2. Rôles des prostaglandines et du thromboxane .......................................... 52
XV
3.2.3. Rôles des leucotriènes................................................................................... 52
3.2.4. Inhibition de la cyclo-oxygénase ................................................................. 52
3.2.4.1. La cyclo-oxygénase 1 ............................................................................. 52
3.2.4.2. La cyclo-oxygénase 2 ............................................................................. 53
3.3. Aut r esmé c ani s me sd’ ac tion.............................................................................. 57
3.3.1. Inhibition des autres enzymes ..................................................................... 57
3.3.2. Antagonisme compétitif des prostaglandines ............................................ 57
3.3.3. Inhibition de la migration des leucocytes ................................................... 57
3.3.4. Stabilisation des membranes ....................................................................... 57
3.3.5. Interférence avec le système des kinines .................................................... 58
3.3.6. Interférence avec la sécrétion de cortisol ................................................... 58
3.3.7. Captation de radicaux libres oxygénés....................................................... 58
4. Etude pharmacologique des AINS utilisés chez les équidés ................................... 58
4.1. La Phénylbutazone.............................................................................................. 58
4.2. La Flunixine méglumine ..................................................................................... 59
4.3. Le Kétoprofène .................................................................................................... 60
4.4. L’ Ac idemé c lofénamique .................................................................................... 60
4.5. L’ Ac ideac é tyl s alicylique .................................................................................... 61
4.6. Le Védaprofène ................................................................................................... 62
5. Activités pharmacologiques....................................................................................... 62
6. Effets indésirables des AINS ..................................................................................... 63
7. Utilisation thérapeutique des AINS chez les équidés .............................................. 64
IV. LES CORTICOÏDES .................................................................................................. 66
1. Définition..................................................................................................................... 66
2. Classification............................................................................................................... 66
2.1. Corticostéroïdes naturels .................................................................................... 66
2.2. Stéroïdes synthétiques......................................................................................... 67
3.Mé cani smed’ action des AIS ..................................................................................... 68
3.1. Récepteur aux glucocorticoïdes.......................................................................... 69
3.2. Régulation transcriptionnelle............................................................................. 71
3.2.1. Action directe sur la transcription.............................................................. 71
3.2.2 Action transcriptionnelle indirecte .............................................................. 71
3.2.3. Action sur la structure chromosomique..................................................... 74
4. Activités pharmacologiques....................................................................................... 74
4.1. Effets anti-inflammatoires/ antiprurigineux..................................................... 74
4.2. Effets immunodepresseurs ................................................................................. 75
4.3. Effets métaboliques ............................................................................................. 75
5. Effets secondaires des AIS ......................................................................................... 76
6. Pharmacocinétique..................................................................................................... 77
7. Utilisation thérapeutique des AIS chez les équidés ................................................. 79
V. ANTIPARASITAIRES ................................................................................................. 80
1. Introduction ................................................................................................................ 80
1.1. Parasitoses internes ............................................................................................. 80
1.2. Ectoparasites........................................................................................................ 80
2. LES ANTHELMINTHIQUES .................................................................................. 80
2.1. Définition.............................................................................................................. 80
2.2. Classification des anthelminthiques .................................................................. 81
2.2.1 Classification selon la structure chimique .................................................. 81
2.2 .
2.Cl assific at i ons e lo nl emoded’ ac tion.......................................................... 81
2.2.3. Classificat i ons e lo nl es pe c tr ed’ ac tivité ..................................................... 82
XVI
2.3. Cr itèresdec hoi xd’ unant he lmi nt hique............................................................ 82
2.4. Résistance aux anthelminthiques....................................................................... 83
2.4 .
1.Mé canismed’ appar itiondel ar é s ist anc e................................................... 83
2.4.2.1. Fréquence des traitements.................................................................... 84
2.4.2.2. Dose utilisée............................................................................................ 84
2.4.2.3. Notion de refuge et moment de traitement ......................................... 85
2.4.2.4. Alternance des molécules...................................................................... 85
2.4.2.5. Mouvements des chevaux ..................................................................... 86
2.4.3. Détection de la résistance............................................................................. 86
2.5. Etude pharmacologique des anthelminthiques................................................. 87
2.5.1. La Pipérazine ................................................................................................ 87
2.5.1.1.Moded’ ac tion........................................................................................ 87
2.5.1.2.Spe ct
r ed’ ac tivi t ée tc iné t ique.............................................................. 87
2.5.1.3. Toxicité ................................................................................................... 88
2.5.2. Les Benzimidazoles et Pro-benzimidazoles................................................ 88
2.5.2.1.Moded’ ac tion........................................................................................ 88
2.5.2.2.Spe ct
r ed’ ac tivi t é................................................................................... 89
2.5.2.3. Pharmacocinétique................................................................................ 90
2.5.2.4. Toxicité ................................................................................................... 90
2.5.3. Le Pyrantel.................................................................................................... 91
2.5.3.1.Moded’ ac tion........................................................................................ 91
2.5.3.2. Spe ct
r ed’ ac tivi t ée tPhar mac oc iné tique............................................. 91
2.5.3.3. Toxicité ................................................................................................... 92
2.5.4. Les Lactones macrocycliques ...................................................................... 92
2.5.4.1.Moded’ ac tion........................................................................................ 93
2.5.4.2.Spe ct
r ed’ ac tivi t é................................................................................... 93
2.5.4.3. Pharmacocinétique................................................................................ 94
2.5.4.4. Toxicité ................................................................................................... 95
2.5.5. Le Praziquantel ............................................................................................ 95
2.5.5.1.Moded’ ac tion........................................................................................ 96
2.5.5.2.Spe ct
r ed’ ac tivi t ée tPhar mac oc iné tique............................................. 96
2.5.5.3. Toxicité ................................................................................................... 96
2.5.6. Les Organophosphorés ................................................................................ 97
2.6. Utilisation thérapeutique chez les équins .......................................................... 97
3. LES PROTOZOOCIDES .......................................................................................... 98
4. ECTOPARASITICIDES ......................................................................................... 100
4.1. Introduction ....................................................................................................... 100
4.2. Etude des ectoparasiticides............................................................................... 101
4.2.1. Introduction ................................................................................................ 101
4.2.2. Amidines (Formamidines) ......................................................................... 101
4.2.3. Les Lactones Macrocycliques.................................................................... 102
4.2.4. Les Carbamates .......................................................................................... 102
4.2.5. Les Nitroguanidines ................................................................................... 103
4.2.6. Les Organochlorés...................................................................................... 103
4.2.7. Les Organophosphorés .............................................................................. 104
4.2.8. Les Pyréthrines et Pyréthroïdes synthétiques ........................................ 104
4.2.9. Régulateurs de c r oi ss anc ed’ ins e c te .......................................................... 105
4.2.10. Divers......................................................................................................... 105
5. LES ANTIMYCOSIQUES ...................................................................................... 106
5.1. Introduction ....................................................................................................... 106
XVII
5.2. Classification des Antimycosiques ................................................................... 106
5.2.1. Classification par activité pharmacologique............................................ 107
5.2.1.1. Antimycosiques actifs sur les teignes ................................................. 107
5. 2. 1. 2.Ant imyc os ique sac t ifss urd’ aut re sc hampi gnonsàt ropi smec ut ané
............................................................................................................................ 107
5.2.1.3. Antimycosiques actifs dans les candidoses digestives ...................... 108
5.2.1.4. Antimycosiques actifs dans les Aspergilloses.................................... 108
5.2.2. Classification par famille ........................................................................... 108
5.2.2.1. Les antibiotiques.................................................................................. 108
5.2.2.2. Les dérivés Azolés................................................................................ 108
5.2.2.3. Les Allylamines.................................................................................... 109
5.3. Pharmacologie des antimycosiques.................................................................. 109
5.3.1. Griséofulvine............................................................................................... 109
5.3.2. Les dérivés azolés ....................................................................................... 110
5.3.2.1. Kétoconazole ........................................................................................ 111
5.3.2.3. Itraconazole.......................................................................................... 112
5.3.3. Trebinafine.................................................................................................. 112
5.3.4. Amphotéricine B......................................................................................... 113
5.3.5. Nystatine...................................................................................................... 114
5.3.6. Flucytosine .................................................................................................. 114
5.4. Utilisation thérapeutique des antimycosiques chez les équidés .................... 114
VI. LES ANESTHESIQUES ........................................................................................... 116
1. introduction............................................................................................................... 116
2. Les Tranquillisants et les Sédatifs........................................................................... 116
2.1. Introduction ....................................................................................................... 116
2.2. Classification des tranquillisants et des sédatifs............................................. 116
2.3. Les phénothiazines ............................................................................................ 117
2.3 .1.Mé c ani s med’ ac t ion.................................................................................... 118
2.3.2. Avantage des phénothiazines..................................................................... 118
2.3.3. Effets secondaires ....................................................................................... 118
2.3.4. La biodisponibilité...................................................................................... 119
2.5. Les Benzodiazépines.......................................................................................... 120
2.5.1. Introduction ................................................................................................ 120
2.5.2. Pharmacocinétique..................................................................................... 121
2.5.3. Biotransformation ...................................................................................... 121
2.5.4. Pharmacodynamie...................................................................................... 122
2.5.4.1. Mécanisme d'action............................................................................. 122
2.5.4.2. Propriétés pharmacologiques............................................................. 122
2.5.4.3 Effets toxiques....................................................................................... 123
2.6. Analgésiques non opioïdes (agonistes des récepteurs α2 adrénergiques) ..... 124
2.6.1. Introduction ................................................................................................ 124
2.6 .2.Mé c ani s med’ ac t ion.................................................................................... 124
2.6.3. Biodisponibilité ........................................................................................... 125
2.6.4. Effets pharmacologiques............................................................................ 125
2.6.5. Effets secondaires ....................................................................................... 126
2.6.5.1. Effets cardio-vasculaires..................................................................... 126
2.6.5.2. Autres effets ......................................................................................... 127
2.7. Opioïdes.............................................................................................................. 127
2.7.1. Introduction ................................................................................................ 127
2.7 .2.Mé c ani s med’ ac t ion.................................................................................... 128
XVIII
2.7.2.1. Morphine.............................................................................................. 128
2.7.2.2 Butorphanol .......................................................................................... 128
2.7.3. Biodisponibilité ........................................................................................... 129
2.7.4. Effets pharmacologiques............................................................................ 129
2.7.5. Effet secondaires......................................................................................... 129
3. Anesthésiques injectables ........................................................................................ 130
3.1. Introduction ....................................................................................................... 130
3.2. Agents Dissociatifs............................................................................................. 130
3.2.1. Introduction ................................................................................................ 130
3.2.2. Kétamine ..................................................................................................... 131
3.2.2.1.Mé c ani s med’ ac t ion............................................................................. 131
3.2.2.2. Biodisponibilité .................................................................................... 131
3.2.2.3. Effets pharmacologiques..................................................................... 132
3.2.2.4. Effets indésirables ............................................................................... 133
3.3. Barbituriques..................................................................................................... 134
3.3.1. Introduction ................................................................................................ 134
3.3.1. Mécanisme d’ ac t ion.................................................................................... 134
3.3.2. Biodisponibilité ........................................................................................... 134
3.3.3. Effets pharmacologiques............................................................................ 135
3.3.4. Effets indésirables ...................................................................................... 135
4. Anesthésiques volatiles............................................................................................. 137
4.1. Introduction ....................................................................................................... 137
4.2. Halogènes ........................................................................................................... 138
4.2.1. Halothane .................................................................................................... 138
4.2.2. Isoflurane .................................................................................................... 140
4.2.3. Enflurane..................................................................................................... 141
4.2.5. Desflurane et Sévoflurane.......................................................................... 142
4.3. Pr otoxyded’ azote .............................................................................................. 142
5. Utilisation des anesthésiques en pratique équine .................................................. 143
5.1. Chez le cheval .................................................................................................... 143
5.1.1. Tranquillisation et Sédation ...................................................................... 143
5.1.1.1. Association de molécules..................................................................... 144
5.2. Tr anqui ll
isat ione tSé dat ionChe zl ’âne.......................................................... 147
5.2.2. Anesthésie des ânes et des mulets.............................................................. 148
5.2.2.1. Anesthésie fixe ..................................................................................... 148
5.2.2.2. Anesthésie gazeuse............................................................................... 149
5.2.2.3.Pr ot oc ol e sd’ ane st hé sie....................................................................... 149
VII. MODIFICATEURS DES GRANDES FONCTIONS ........................................... 151
1. Modificateurs da la fonction digestive.................................................................... 151
1.1. Modérateurs du transite ................................................................................... 151
1.2. Pansements intestinaux..................................................................................... 151
2. Modificateurs de la fonction cardiaque.................................................................. 152
2.1. Cardiotoniques .................................................................................................. 152
2.2. Bêtabloquants .................................................................................................... 153
3. Modificateurs de la fonction respiratoire............................................................... 153
3.1. Broncho-dilatateurs .......................................................................................... 153
4. Diurétiques ................................................................................................................ 154
5. HORMONES EN REPRODUCTION EQUINE ................................................... 156
5.1. Gonadolibérine: GnRH..................................................................................... 156
5.2. Ocytocine............................................................................................................ 156
XIX
5.3. LH/hCG.............................................................................................................. 157
5.4. FSH et PMSG .................................................................................................... 157
5.5. Progestérone ...................................................................................................... 158
5.6. Œs trogè ne s......................................................................................................... 159
5.7. Prostaglandines.................................................................................................. 159
VIII. VACCINATION CHEZ LES EQUIDES ............................................................. 161
1. Introduction .............................................................................................................. 161
2. Maladies contre les quelles on vaccine ................................................................... 161
2.1. Grippe équine .................................................................................................... 161
3.2. Rhinopneumonie................................................................................................ 163
3.3. Tétanos ............................................................................................................... 166
3.4. Rage .................................................................................................................... 167
4. Protocole vaccinale ................................................................................................... 167
4.1. Vaccination anti-grippale ................................................................................. 167
4.2. Vaccination contre la rhinopneumonie ........................................................... 168
4.3. Vaccin antirabique et antitétanique ................................................................ 168
Deuxième partie : Utilisation des médicaments chez les équidés au Maroc ................... 171
1. Méthodologie................................................................................................................. 171
2. Résultats et Commentaires .......................................................................................... 172
2.1. Echantillon étudié.................................................................................................. 172
2.2. Dominantes pathologiques chez les équidés au Maroc ...................................... 172
2.2.1. Cas général...................................................................................................... 172
2.2.2. Cas des chevaux .............................................................................................. 173
2.2.3. Cas des mulets................................................................................................. 174
2.2.4. Cas des asins ................................................................................................... 175
2.3. Analyse de la gamme des médicaments commercialisée au Maroc .................. 176
2.3.1. Cas général...................................................................................................... 176
2.3.2. Les antibiotiques............................................................................................. 177
2.3.3. Les anti-inflammatoires (AI)......................................................................... 180
2.3.4. Les antiparasitaires ........................................................................................ 180
2.3.5. Les anesthésiques............................................................................................ 182
2.3.6. Les vaccins ...................................................................................................... 183
2.3.7. Autres molécules............................................................................................. 183
2.4. Analyse des schémas thérapeutiques ................................................................... 184
2.4.1. La dose............................................................................................................. 184
2.4.2. Le rythme des administrations...................................................................... 185
2.4.3. La durée .......................................................................................................... 186
3. Discussion...................................................................................................................... 186
Conclusions et recommandations…………………………………………………………190
XX
INTRODUCTION
GENERALE
0
Introduction
La Famille EQUIDAE est constituée de 8 espèces très différentes incluant à la fois les
Che
vau
x,l
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nese
tle
szè
bre
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isonoubl
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yint
égr
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gal
eme
ntl
es
hybrides issus de croisements interspécifiques. La mule et le bardot sont les hybrides
les plus r
épa
ndu
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esp
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out
efo
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lex
ist
ebi
end
’aut
reshy
bri
desa
use
in
de la Famille EQUIDAE, même si leur importance est plus anecdotique
(BENIRSCHKE et RYDER, 1985).
Con
sidé
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homme
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es équidés sont partout
présents e
nte
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epaix comme en temps de guerre, leurs qualités
sont vantées et leur br
avo
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ée.Del
’él
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ess
age
,del
’hi
ppologie à la
littérature, du maniement des armes au divertissement, le thème équestre a été, au fil
des siècles, perçu dans sa globalité (MAGHREBARTS, 2001).
Les plus beaux objets relatifs aux équidés (pièces de harnachement, matériel et
équipement liés aux pratiques équestres, représentations dans la pierre, le métal ou le
papier), en provenance des musées marocains et de collections étrangères sont
présentés au Musée Archéologique. Ils témoignent de la place prépondérante
q
u’oc
cupel
eche
valda
nsl
evé
cue
tl’
ima
gina
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rabo-musulman et illustrent la
passion que les marocains et les arabes en général nourrissent pour cette monture
d
’exc
ept
ion,de
pui
sl’
ant
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ité(MAGHREBARTS, 2001).
Auj
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dans ce souci que le Mi s
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’Agriculture, à travers les différents Haras
régionaux vise à déve
loppe
reta
mél
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erl
’él
eva
geé
qui
n; à orienter, sélectionner et
contrôler la production équine ; et à vulgariser et encourager les différentes utilisations
des équins (RAHMI, 2004).
2
C’
estpo
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ind
rec
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ect
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ées sur la thérapie
équine notamment l
’ant
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roc(
SADKI
,199
4)
Le présent travail s
’in
scr
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ecadre, et se propose de faire d’
unepa
rtune revue de
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il
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onde
smé
dic
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ntsc
hezl
esé
quidés notamment
leurs propriétés pharmacocinétiques, thérapeutiques et toxique tout en mettant en relief
les particularités des trois espèces (cheval, mulet, âne), d’
aut
repa
rtd'
ess
aye
rdef
air
e
le point sur l'état actuel de l'utilisation des divers produits médicamenteux chez les
équidés dans les conditions marocaines.
Cette deuxième partie du travail comportera les résultats d’
enquêtes effectuées auprès
des vétérinaires praticiens, des refuges de la SPANA, du Fondouk Américain, des
Haras Nationaux, de la garde royale et des sociétés pharmaceutiques.
3
ETUDE
BIBLIOGRAPHIQUE
4
Chapitre 1 : Elevage équin au Maroc
AuMa
roc
,l’
éle
vag
ede
séqu
idé
seng
éné
rale
stunet
radi
ti
onquin’
ace
sséd’
êtr
e
cultivée avec piété et ce malgré les dommages et les pertes subies suite à différent
facteurs tels que la guerre, les différents passages de la peste équine et les épisodes de
sécheresse enregistrées ces vingt dernières années. La figure 1 i
ll
ust
rel
’évol
uti
ond
es
effectifs des équinsàl
’éc
hel
lenationale durant les cinq dernières décennies et la
figure 2 représente la répartition régionale du cheptel équin
Effectifs
1400000
1200000
1000000
Asins
800000
Mulets
600000
Chevaux
400000
200000
0
Années
50
60
66
70
80
84
88
92
96
00
04
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
L’
éle
vag
eéquin compte environ : 180.000 chevaux, dont en 2.000 pur sang anglais,
3.000 pur sang arabe et 16.000 arabe barbe, 550.000 mulets et 1.000.000 ânes
(ELKOHN, 2004). C’
estu
nsecteur qui occupe une place non négligeable dans
l'économie agricole du pays.
5
60,0
50,0
Effectifs en milliers
40,0
CHEVAUX
30,0 MULETS
ANES
20,0
10,0
0,0
TE
A
T
LA
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K
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H
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G
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U
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LO
S
O
S
D
U
O
O
S
O.R.M.V.A
En milieu rural, le cheval et, surtout le mulet, sont encore largement utilisés pour les
travaux agricoles (traction, labour...); et environ 20.000 chevaux participent dans le
cadre de la fantasia à la célébration de diverses fêtes religieuses et nationales.
En milieu urbain, le cheval est de plus en plus utilisé dans des activités hippiques
modernes notamment, les courses et les sports équestres, alors que les ânes et les
mulets sont largement utilisés comme animaux de trait.
En matière d'encadrement technico-administratif, les haras nationaux constituent la
structure principale d'intervention directe dans cet élevage. Ces haras sont sous la
tutelle du Ministère de l'Agriculture, et ils sont au nombre de cinq implantés à El
Jadida, Meknès, Marrakech, Oujda et à Bouznika. Afin de poursuivre cette évolution,
des efforts sont entrepris à différents niveaux, en particulier, au niveau de
l'encadrement sanitaire du cheptel équin. En effet, à coté de l'action
prophylactique de la Direction de l'Elevage par des campagnes de vaccination, le
secteur pharmaceutique, veille sur la mise à la disposition des vétérinaires praticiens
de substances médicamenteuses aussi variées qu'efficaces.
6
Chapitre 2 : Dominantes pathologiques chez les équidés au Maroc
1
.Pat
hol
ogi
edel
’appar
eilr
espi
rat
oir
e
1.1. La Gourme
La gourme est une maladie infectieuse due à Streptococcus equi, elle est caractérisée
par sa forte contagiosité aux équidés. Sur le plan clinique elle se manifeste par une
congestion de la gorge et une hypertrophie des ganglions, ces derniers se fistulisent et
laissent échapper un pus épais et jaunâtre.
1
.3.
L’obs
truc
tionr
écur
rent
ede
svoi
esr
espi
rat
oir
es
Appelée maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), emphysème pulmonaire
o
ul’
ast
hme duc
heva
l, cette entité pathologique est une maladie fréquemment
rencontrée chez les équidés au Maroc (Dr. GIGI, communication personnelle). Elle se
caractérise par une inflammation chronique des voies respiratoires distales, un
bronchospasme, une infiltration de la lumière des bronchioles par du mucus et un
exsudat cellulaire riche en neutrophiles.L’
inf
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hype
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nsi
bil
it
é due à des antigènes tels
7
que les moisissures, la poussière, les spores de champignon, les fumées toxiques, voir
même l
’humidité (VAN ERCK et al., 1998 ; DESJARDINS, 2004).
1.4. La dictyocaulose
La dictyocaulose est une maladie parasitaire très répandue au Maroc, due à la présence
et au développement dans la trachée et les bronches de nématodes de la famille des
Di
cty
oca
uli
dés
.Ils
’agi
tdeDictyocaulu arnfieldi, pa
ras
it
ere
spo
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vèr
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coul
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sals
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eàl
’i
rr
itation des bronches.
a
L’ni
malpe
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rlorsque la charge parasitaire est très massive.
2.Pat
hol
ogi
edel
’appar
eilgastro-intestinal
8
crâniale, celles de Strongylus edentatus passent par le foie par la veine porte et le
péritoine et celles de strongylus equinus par le foie et le pancréas. Les conséquences
de ces migrations larvaires sont les thromboses et les anévrismes, les pancréatites
chroniques et la fibrose du foie.
Le
sadu
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ssel
oca
li
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sti
netl
eca
ecum.L’
inf
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efa
itpa
r
l
’i
nge
sti
ondes larves infestantes L3 lors de la saison de pâture. Les strongles se fixent
sur la muqueuse intestinale et y créent des lésions. Les symptômes sont une perte de
poids progressive, un pelage terne, un mauvais état général, de la diarrhée. En cas
d
’unei
mpor
tant
edé
ficience immunitaire, les symptômes peuvent être beaucoup plus
graves avec une typhlocolite anémiante se caractérisant par des coliques fréquentes et
une anémie (spoliation).
9
muque
usei
léa
lee
tpe
uve
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treàl
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orsd’
inf
est
ati
onma
ssi
ve.
Les équidés sont également exposés aux autres parasites : les larves de gastérophiles,
les oxyures, les vers du genre Habronema…
10
3
.Pa
tho
logi
edel
’appar
eill
ocomot
eur(
KORBER,19
99; LE BLANC, 1999 ;
WINTZER, 1989)
3.1. Fourbure
La fourbure est une affection courante, correspondant à une ischémie et à une
inflammation des lames dermales de la paroi du pied, pouvant engendrer leur nécrose
et la perte du système suspenseur de la troisième phalange dans le sabot. Cette
pathologie porte souvent un pronostic sombre.
Les causes déclenchant la fourbure sont multiples. Parmi les causes déterminantes, on
peut citer :
-Les excès de concentrés, une alimentation trop riche, un excès alimentaire.
n
-Les troubles hormonaux dont le syndrome de Cushig,l
’hy
per
cor
ti
sol
émi
e,
l
’hy
pot
hyr
oïdi
e,l
’admi
nis
tra
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ondec
ort
icoï
des
…
-Les troubles hépatiques, le diabète.
-Les septicémies et endotoxémies.
-Une
xcè
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id
Il existe auss e
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fec
tue
use
s…
La maladie se manifeste avec un sabot qui présente de plus en plus une déformation
générale caractéristique en « babouche » : i
ls’
all
ong
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vants
ona
xel
ongi
tudi
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façon marquée au niveau de la pince qui tend à se recourber vers le haut. Les talons
s
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roipr
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horizontals,pl
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car
tée
sent
alonq
u’en pince, ce qui signe des troubles de la
croissance cornée. Dans les cas graves, la troisième phalange peut perforer la sole
crânialement à la pointe de la fourchette.
11
Lapour
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afou
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oge
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.Elle
est surtout due à un curettage insuffisant des pieds et à un renouvellement peu fréquent
de la litière.
Certains équidés sont prédisposés : animaux à corne de mauvaise qualité, à pieds
encastelés avec des lacunes profondes.
12
ss
Le e
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ompa
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avec un fort pouls digité, un écoulement de pus et une boiterie intense.
4
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13
Lar
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Le signe clinique le p
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ané
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mort subite. Lorsque la rupture est partielle, on observe une augmentation importante
de la fréquence cardiaque, des muqueuses très pâles, un faible pouls périphérique, une
tachypnée, une douleur intense qui se manifeste par des coliques, des tremblements.
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de traiter le choc hémorragique. On peut perfuser abondamment, réaliser une
t
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fus
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alme
…
5. Les MRLC
5.1. La rage
La rage est une maladie associée à des implications de santé publique car elle atteint
toutes les espèces domestiques à sang chaud et les humains. La rage équine a été
14
reportée dans la plupart des pays bien que la Grande Bretagne, la Nouvelle Zélande,
l'Australie, Hawaii et quelques îles du pacifique et des Caraïbes sont indemnes de la
maladie.
Chez les chevaux, le virus de la rage se propage normalement a partir des morsures des
animaux sauvages ou domestiques infectés, particulièrement les ratons laveurs, les
chauves souris, les chiens, les chats, autres chevaux et probablement les renards.
Le virus rabique peut aussi être transmis par une inhalation de gouttelettes, par voie
orale ou trans-pl
ace
nta
ire
.L’
inoc
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tion de la salive infectée dans les myocytes
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périphériques, moteurs et sensitifs. Cette infection initiale des nerfs produit une
hyperactivité locale qui se manifeste par une hyperesthésie et des tremblements. Le
virus prend la voie neuronale axonale ascendante et une fois dans le SNC, il se
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épha
lee
tle
s
troncs sympathiques mais aussi dans le LCR et le sang. Les concentrations élevées des
particules virales sont ensuite secrétées dans la salive, la
rendant ainsi très infectieuse.
Il existe trois principales formes de rage. Toutefois, la combinaison des trois types est
fréquemment observée.
Lors de la présence de symptômes cérébraux, la maladie est considérée comme
forme furieuse.
Les symptômes reflétant une maladie du tronc cérébral donnent la forme muette.
Une troisième manifestation de la maladie en rapport avec la moelle épinière est
dite forme paralysante.
15
Un cheval qui a de la gale passe la plus grande partie de son temps à se gratter. Il se
fatigue et perd de l'état. De plus, le grattage entraîne des plaies diverses.
I
lex
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différente du corps et induit une gale différente et on distingue :
La gale de la tête due à Sarcoptes scabei equi.
La gale la crinière et de la queue due à Psoroptes communis equi.
La gale des oreilles due à Psoroptes cuniculi.
La gale des paturons due à Chorioptes symbiotes equi.
16
Chapitre 3 : Notions de pharmacocinétiques
1. Introduction
La pharmacocinétique est l'étude du devenir des médicaments dans l'organisme. Elle
permet d'évaluer de façon quantitative les processus d'absorption, de distribution, de
biotransformation et d'excrétion d’
un pr
inc
ipea
cti
f(TOUTAIN et OUKESSOU,
1990).
La connaissance de la pharmacocinétique des médicaments constitue un guide
indispensable à leur utilisation raisonnée par le clinicien.
Aussi, toute utilisation rationnelle d'un médicament doit-elle être précédée d'une
meilleure connaissance de sa pharmacocinétique et de ces propriétés
pharmacologiques et toxiques.
La connaissance de ces paramètres est encore plus indispensable chez le cheval, car
toute imprudence dans l'instauration d'une thérapeutique pourrait condamner la
carrière du cheval, carrière qui dépend étroitement de son intégrité physique.
L'absorption d’
unpr
inc
ipea
cti
fdépend étroitement de la voie d'administration. Pour
exercer des effets systémiques, un principe actif, administré par voie extravasculaire,
doit être absorbé et atteindre la circulation générale. La biodisponibilité qualifie ce
processus et évalue deux paramètres: la fraction de la dose qui parvient dans la
circulation sanguine et la vitesse avec laquelle s'effectue se transfert.
17
observé pour de nombreux produits injectables qu'une mauvaise biodisponibilité allait
de pair avec une mauvaise tolérance locale (TOUTAIN et OUKESSOU, 1990).
Biodisponibilité relative également exprimée par un pourcentage, est obtenue en
comparant deux formulations par la même voie extravasculaire ou en comparant deux
voies d'administration pour la même formulation. C'est sur la base de cette information
que l'on pourra sélectionner la meilleure voie d'administration, ou la meilleure
formulation.
Le second paramètre de la biodisponibilité est la vitesse d'absorption ; elle peut
s'évaluer par plusieurs paramètres dont les plus utilisés sont le temps de demi-
absorption (t1/2ab) et le temps moyen d'absorption (MAT).
Temps de demi-absorption (t1/2ab) correspond au temps nécessaire pour que la
moitié du principe actif soit absorbée, s'il n'existe qu'un seul processus d'absorption de
premier ordre, il peut se calculer à partir de la constante d'absorption (Ka) avec
l'équation suivante. t1/2 ab=0,693/ka Equation 1
Temps moyen d'absorption (MAT) est le temps attendu, en moyenne, par une
molécule pour être absorbée. Si le processus est de premier ordre, la quantité absorbée
après un temps égal au MAT est égale à 63,2 %de la dose administrée.
Délai d'obtention du pic des concentrations plasmatiques (Tmax) est lié à la fois
aux processus d'absorption et d'élimination. Pour un médicament obéissant à un
modèle monocompartimental, Tmax peut être estimé avec l'équation 2 :
Lnka –Lnk10
Tmax= ————— Equation 2
(ka –k10)
Avec ka, constante d'absorption, K10, constante d'élimination et Ln, logarithme
n
épé
rie
n.L’
équa
tio
n2 indique que l'obtention précoce d'un pic de concentration
plasmatique n'est pas synonyme d'absorption rapide. C'est ainsi que, pour un principe
actif ayant un temps de demi absorption très long (48 h) et dont le temps de demi-
élimination est de 0,5 h par voie I.V., on aura un pic des concentrations plasmatiques
après un délai de 3,3 h, ce qui est relativement précoce. Cela explique que le temps
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ion.
18
3. Distribution
Après son absorption, le principe actif, se retrouve dans le sang sous deux formes :
- Une forme libre, qui pourra diffuser dans les organes et tissus,
- Une forme liée aux protéines plasmatiques, non diffusible immédiatement
(CAPRILE et SHORT, 1987). Seule la forme libre est responsable de 1'expression des
propriétés pharmacologiques du médicament.
La distribution d'un principe actif peut être appréciée par quatre types de volumes de
distribution : ils sont notés Vc (volume du compartiment central), Vss (volume de
s
dit
ri
but
ionàl
’équ
ili
bre
),Vd
B, volume de distribution obtenu par extrapolation de le
Vc=Dose/Co Equation 3
Avec Co, concentration plasmatique au temps zéro. Sur le plan physiologique, Vc a
une valeur minimale correspondant à celle du volume plasmatique.
•LeVs
spe
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oitp
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ppr
ochec
ompa
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ment
ale(
éq.4)s
oitpa
r
une approche non compartimentale (éq. 5)
Equation 4
19
Une valeur de Vss voisine de 0,2 1/kg (ex : pénicilline G) suggère que le principe actif
se distribue dans l'eau extracellulaire. Un Vss égal ou supérieur à 0,8 1/kg (ex :
oxytetracycline) suggère que le principe actif pénètre dans le secteur intracellulaire.
•Vd(
are
a)ouVd
βse définit comme étant une constante de proportionnalité
entre la concentration du principe actif dans le plasma et la quantité totale de
médicament restant à éliminer lorsque l'équilibre de pseudodistribution est réalisé. En
multipliant Vd (area) par la concentration plasmatique à un temps donné de la phase
terminale, on peut donc estimer la quantité de principe actif présente dans l'organisme
à ce temps. Sa valeur est donnée par l'équation 6.
Vd (area)=Dose/AUC.λ
z Equation 6
Dans l'équation 6, AUC est l'aire sous-tendue par la courbe des concentrations
plasmatiques et λ
zla pente de la phase terminale. L’
interprétation du Vd (area)est
souvent fautive.
En effet les médicaments présentés sous la forme de formulation à longue action, Vd
(area) est augmenté car λ
z est réduit. Cela ne veut pas dire que le produit est mieux
distribué mais que pour une concentration plasmatique donnée (dans la phase
terminale) la quantité de médicament qui reste à éliminer est plus grande que celle qui
reste à éliminer lorsque l'on a la même concentration après avoir administré le produit
par voie IV.
Signalons pour terminer que pour un modèle monocompartimental, on a l'égalité
Vc=Vss=Vd (area) et que pour un médicament ayant une cinétique décrite par un
modèle à plusieurs compartiments, on aura toujours Vc < Vss < Vd (area) ; enfin,
lorsque la clairance est nulle, Vss=Vd (area).
•Lede
rni
erv
olume[
Vd(
B)]e
stobt
enupa
rsi
mpl
eex
tra
pol
ati
ondel
aph
ase
terminale ; ce paramètre, sans intérêt, est de moins en moins calculé.
Le volume de distribution (Vd) est exprimé en l/kg. En fin on a une large distribution
d'un médicament suggère une faible liaison aux protéines plasmatiques, et un
caractère plutôt lipophile (TOUTAIN et OUKESSOU, 1990).
20
4. Elimination (BOGON et al., 1983)
L’
éli
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tion d’
un pr
inc
ipe a
cti
f pe
ut ê
tre é
val
ué pa
rtr
ois pa
ramè
tre
s
pharmacocinétiques à savoir le temps de demi-vie plasmatique (t½), le temps moyen
de résidence (MRT) et la clairance (Cl).
Le temps de demi-vie plasmatique : se définit comme étant le temps nécessaire
pour que les concentrations plasmatiques soient divisées par deux lorsque l'équilibre
de pseudodistribution est atteint. Le temps de demi-vie ne peut donc se calculer que
sur la phase terminale de la courbe des concentrations plasmatiques, c'est-à-dire
lorsque la décroissance des concentrations plasmatiques ne s'explique que par les
processus d'élimination. Il est essentiel de remarquer que le temps de demi-vie
plasmatique ne se définit pas comme étant le temps requis pour assurer une
élimination de la moitié de la dose.
Le temps moyen de résidence : (the mean residence time des anglosaxons ou
MRT ou encore temps moyen de transit ou temps moyen de séjour) est, comme le
temps de demi-vie, offre l'avantage de s'exprimer dans des unités de temps. Le MRT
se définit comme étant le temps passé, en moyenne, par une molécule du principe actif
dans l'organisme. Contrairement au temps de demi-vie, le MRT prend en compte la
totalité des processus de disposition (absorption, distribution et élimination). C'est la
raison pour laquelle des médicaments ayant le même temps de demi-vie plasmatique
pourront avoir des MRT très différents
Elle est fonction de deux paramètres : le débit sanguin (plasmatique) qui apporte
ce principe actif (noté Q), et la capacité d'extraction (notée E) dont la valeur est
comprise entre 0 et 1. La clairance (Cl), qui se définit comme étant le volume virtuel
qui sera totalement débarrassé du médicament, est calculée avec l'équation 7 :
CI=Q.E Equation 7
21
structure épuratrice ; au contraire lorsque les capacités pour éliminer le médicament
sont limitées (E<0,3), la clairance sera indépendante du débit sanguin et l'apport du
médicament à l'organe sera toujours supérieur à ses capacités d'élimination. Pour ce
type de médicament, le facteur limitant de l'élimination sera donc les capacités
d'extraction (ex. métabolisme). Pour ces médicaments les insuffisances hépatique et/ou
rénale sont susceptibles de modifier leur clairance.
22
Chapitre 4 : Particularité pharmacocinétiques des équidés
1. Introduction
Les équidés présentent l
apa
rti
cul
ari
téd’
avoi
runepor
ti
ona
nté
rie
ured
utubedi
ges
ti
f
(formule dentaire, estomac, intestin grêle) se rapproche de celle des animaux
monogastriques, et une portion postérieure (caecum et colon) évoque l'estomac
multiple des animaux polygastriques. Aussi., cette partie du tube digestif est-elle le
siège de processus de fermentation très important.
2. Absorption
Pa
rvoi
eor
ale
,l’
abs
orpt
iondé
pen
ddumome
ntdel
apr
isedumé
dic
ame
ntpa
rra
ppo
rt
au repas (PUYT et al, 1992).
En effet, les équidés présentent la particularité de ne vider leur estomac que pendant
l'ingestion d'aliments. Etant donné que l'intestin est le principal site d'absorption, il est
généralement recommandé de donner les médicaments avant le repas chez les équidés.
Il est à signaler que certains principes actifs tel que la phénylbutazone, dotée de
o
prpr
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ésd
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tio
nsurl
esp
art
icul
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ace
llul
ose
, n'est relarguée qu'au niveau
du caecum. Toutefois, la voie orale n'est pas dénuée de risques pouvant être mortels
dans certains cas. En effet, le risque de perturbation de la flore du gros intestin, reste
de loin le problème majeur lié à l'administration des médicaments anti-infectieux par
voie orale chez les équidés adultes (CADORE et CLERC,1990)
Cependant, la voie orale, reste d'une grande valeur chez le jeune, surtout dans le cas de
traitements nécessitant des administrations fréquentes et de longue durée.
Des différences importantes ont été notées entre les deux voies, indiquant que ces
dernières ne sont pas interchangeables (FIRTH et al., 1986).
De même l'absorption est généralement plus lente par voie SC que par voie IM.
Cependant, la voie SC peut être utile dans tous les cas où l'absorption rapide et les
concentrations sériques élevées ne sont pas nécessaires. De plus, sur des bases
anatomobiochimiques, cette voie semble être mieux tolérée que la voie IM chez les
bovins.
23
L'
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col
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,etd
ubi
cepsf
émor
al(FIRTH et al,
1986).
Outre ces voies d'administration générale, l'administration des médicaments par voie
locale (ex. en dermatologie), en particulier les AB permet de réduire le nombre
d'administration, la dose utilisée, les risques toxiques, et le coût du traitement
(CADORE et CLERC, 1990).
Les principales voies d'administration locale chez les équins sont:la voie intra-utérine,
intra articulaire, et sous conjonctivale.
La voie intra-articulaire est intéressante, toutefois, les antibiotiques et les corticoïdes
par cette voie présentent le risque d'une destruction des surfaces cartilagineuses des
articulations (VIGUIER et MARCHANO, 1990).
Chez la femelle, l'absorption utérine des antibiotiques est variable en fonction de
l'antibiotique, de plus, à la différence de la vache, cette absorption ne dépend pas du
cycle sexuel (CHAFFAUX, 1990).
La voie sous conjonctivale, quant à elle, permet d'obtenir des concentrations intra-
cornéennes en médicament, les plus élevées (CADORE et CLERC, 1990).
3. Distribution
Chez le cheval, les médicaments se lient de façon plus importante aux protéines
plasmatiques, que chez, les autres espèces domestiques (PUYT et al, 1992).
Chez les ânes et les mulets le volume de distribution est réduit par rapport à celui du
cheval (SUMANO H et al., 2004).
4. Elimination
Des études récentes ont montré que la clairance de nombreux principes actifs est très
élevée chez le c
heva
lquec
hezl
’ânee
tlemul
et.I
lenr
ésul
tequ
eletemps de demi-vie
est plus élevé chez ces derniers en comparaison avec le cheval (SUMANO et al.,
2004).
24
Chapitre 5 : Classification des médicaments
I. Introduction
En pratique équine, une approche attentive est requise à chaque utilisation des
molécules médicamenteuse. Le traitement doit être fondé sur des bases cliniques et
pharmacologiques afin de résoudre le problème en question. Cette situation invite le
praticien, appelé à soigner des équidés, à la plus grande prudence dans tous ses actes
professionnels.
Dans ce chapitre nous allons focaliser sur la gamme des médicaments ayant une
indication en thérapie équine à savoir :
-les antibiotiques.
-les anti-inflammatoires.
-les antiparasitaires.
-les anesthésiques.
-les vaccins.
-les modificateurs des grandes fonctions.
1. Introduction
Il est habituel d'employer le mot antibiotique, pour parler des médicaments utilisés
dans le traitement des infections bactériennes. Ce faisant, on élargit d'un coté et on
restreint de l'autre le sens de « antibiotique », qui signifie éthymologiquement « anti-
vie », et qui a été utilisé au départ pour les seules substances produites par des micro-
organismes. Actuellement, de nombreux antibactériens sont produits par synthèse.
Les antibiotiques sont très utilisés en pratique équine, mais il est très important avant
d
’ent
ame
run
ean
tibi
othé
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malp
rés
ente une infection bactérienne.
Dans la pratique, gé
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stl
e
plus souvent sélectionné sur la base des connaissances médicales du vétérinaire, de son
i
jugement clinique et sur les indications non spécifque
sd’
inf
ect
ion.(
DESJ
ARDI
NS,
2004)
25
2. Classification des antibiotiques
Les antibiotiques sont divisés en familles (voir tableau 1). Le classement n'est pas tout
à fait cohérent, puisque le point commun des divers antibiotiques d'une classe peut être
tantôt chimique (les béta-lactamines, les sulfamides, les polypeptidiques, les
aminosides, les macrolides, les fluoroquinolones), tantôt une bactérie sur laquelle ils
sont efficaces (les antituberculeux, les antistaphylococciques). Il peut s'y rajouter une
notion de moment d'apparition : ex : cephalosporine de 1ère, de 2ème, etc. générations.
26
Les Polypeptides Colistine, Polymyxine B
Bacitracine, Gramicidine
Les Sulfamides Sulfanilamide, Sulfathiazol
Sul
famé
thoxa
zol
e…
Les Quinolones Quinolones : (1ère ,2ème et 3èmegénérations)
Les Nitrofuranes Nitrofurantoïne, Furazolidone
Nitrofurazone, Furaltadone
Nitrofural, Nfurpirinol
Les Rifamycines Rifamycine, Rifampicine
Pleuromutilines Tiamuline
Antibiotiques stéroïdiens Acide fusidique
Dérivés du noyau benzyl-pyrimidine Triméthoprime, Diméthoprime
Les antibiotiques antifongiques Amphotéricine B, Griséofulvine
Nystatine, Pimaricine
Les Sulfones Diaphénylsulfone
Glucosulfone
2
.2Cl
ass
ifi
cat
ionparmoded’
act
ion(
TOMA,1973)
On peut arbitrairement classer les antibiotiques en 4 groupes en fonction de leur point
d
’impa
ct:
Antibiotiques agissant sur la paroi bactérienne.
Antibiotiques agissant sur la membrane cytoplasmique.
Ant
ibi
oti
que
sagi
ssa
nts
url
emé
tabol
is
med
el’
ADN.
Antibiotiques agissant sur la synthèse des protéines.
27
La cyclosérine interfère avec la biosynthèse du pentapeptide. Par suite de son
analogie structurale avec la D alanine, elle bloque l'incorporation de cet acide amine
dans le mucopeptide et empêche donc sa synthèse.
La pénicilline (et vraisemblablement aussi les céphalosporines) empêche la
réalisation de la liaison entre une molécule de D alanine et la pentaglycine qui s'opère
habituellement par transpeptidation avec élimination d'une molécule de D alanine. Par
suite d'une analogie de structure entre la pénicilline et un dipeptide de D alanine,
l'antibiotique détourne la transpeptidase de son site normal d'action.
La bacitracine, la novobiocine, la vancomycine et la ristocétine bloquent également
la synthèse de la paroi bactérienne et provoquent l'accumulation de nucléotides dans
le milieu. Cependant, leur action est plus complexe, car ils peuvent agir sur les
protoplastes,
Ces antibiotiques ont donc vraisemblablement un autre niveau d'intervention,
probablement la membrane cytoplasmique.
2
.2.
3Ant
ibi
oti
que
sagi
ssants
url
emé
tabol
is
medel
’ADN
L' actinomycine D s'intercale dans la double hélice de l'ADN en formant un
complexe avec la guanine. L'ADN ainsi bloqué ne peut plus se répliquer ni induire la
28
synthèse d'ARN messager.
La novobiocine (anti-staphylococcique majeur) agit en complexant le magnésium ce
qui perturbe divers enzymes et les fonctions cellulaires pour lesquelles ce cation est
nécessaire : synthétase et polymérase des acides nucléiques, enzyme d'activation des
a
cid
esa
mine
s..
.Eno
utr
e,l
’i
onMg2+ intervient dans la stabilisation de la double
hélice d'ADN. Sous 1'effet de la novobiocine on constate une diminution importante
de la synthèse de l'ADN des ARN puis, secondairement, de la synthèse des protéines
et de la paroi.
29
Le chloramphénicol se fixe sur la sous unité 50 S des ribosomes. Il intervient en
empêchant la formation des liaisons peptidiques entre les acides amines. La croissance
de la chaîne protéique est donc supprimée.
Les macrolides (érythromycine, oléandomycine, spiramycine) se fixent sur la
fraction 50 S du ribosome. L'érythromycine empêcherait la translocation (passage de
l'ARN de transfert du site donneur).
La lincomycine se fixe sur la fraction 50 S du ribosome et empêche la pénétration de
l'ARN transfert porteur de son acide amine.
Les synergistines (pistinamycine, virgimycine), mélanges de produits dont les effets
antibactériens sont synergiques, inhibent aussi la synthèse protéique en se fixant très
probablement sur la fraction 50 S du ribosome mais leur mécanisme d'action exact est
complexe.
2
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ass
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cat
ionpart
yped’
act
ion
Onp
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ierl
’ac
tio
nd’
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biot
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cté
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ideoudeb
act
éri
ostatique, et il
est très important de définir ces deux notions.
Da
nsunmi
li
eud
ecul
tur
e,l
’év
olut
iond’
uneba
cté
riee
str
epr
ése
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epa
rsac
our
bede
croissance ;l
orsd’
int
rod
uct
ion d’
ant
ibi
oti
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li
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croissance se rapproche de l
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supérieur à celui del
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cti
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cté
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svi
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sti
nfé
rie
uràc
elu
idel
’i
noc
ulum.
Sur le tableau suivant on voie bien la répartition des antibiotiques selon leur type
d
’ac
tion
.
30
Tableau 2 : Classification des antibiotiques selon leur type d'action (TOMA,
1973).
Antibiotiques bactériostatiques Antibiotiques bactéricides
Lincosamides Aminosides
Acide fusidique Céphalosporines
Macrolides Quinolones
Phénicoles Glycopeptides
Rifampicines Monobactames
Sulfamides Nitroimidazoles
Fosfomycine Pénicillines
Tétracyclines Polypeptides
Triméthoprime Fluoroquinolones
Synergistines
Commel
'
act
iond
esβl
act
ami
nespor
tes
url
apa
roide
sba
ctéries, ces antibiotiques sont
bactéricide surtout en phase de mul
ti
pli
cat
ion.βl
act
ami
nese
tcy
clo
sérine (antibiotique
actif sur les germes gram + et - utilise comme tuberculostatique «de réserve»; en cas
d'échec des traitements habituels) sont inactifs sur les protoplastes, bactéries privées de
paroi et sur les mycoplasmes qui sont dépourvus naturellement de paroi.
3.1. Introduction
Lo
rsd’
unt
rai
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nta
nti
biot
ique
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att
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iagnos
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c
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clinique aussi précis que possible, confir rl
ana
tur
eduge
rmep
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’i
sol
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nte
tla
culture, prescrire un antibiotique adapté auquel le germe est déclaré sensible, et suivre
a
tte
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ait
eme
nt.Ce
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tti
tude e
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difficilement réalisable en pratique équine.
Cha
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ll
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oti
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ses
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rac
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isé
epa
rsapha
rma
coc
iné
tiq
ue,s
ona
cti
vit
é
antibactérienne, son utilisation et également sa toxicité.
31
3
.2.
Lesβ-lactamines
3.2.1. Introduction
Les Pénicillines (Pénicilline G ou Benzylpénicilline, Ampicilline, Pénéthacilline) et les
Cé
pha
los
por
ine
s(Ce
fti
ofur
)sontde
sant
ibi
oti
que
sd’
ori
ginena
tur
ell
ecommun
éme
nt
employés chez les Equidés.
3.2.2. Spe
ctr
ed’
act
ivi
tée
tPharmacocinétique (PAPICH, 2003)
Ce sont des antibiotiques bactéricides. Les Pénicillines agissent en inhibant la synthèse
de la paroi bactérienne.
Lar
ésor
pti
ond
ige
sti
vee
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ill
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cil
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ésor
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ie.
La distribution des β-lactamines est essentiellement extracellulaire et étendue à
l
’ens
embl
ede
sti
ssus
.
Les Pénicillines subissent peu de biotransformations et sont éliminées sous forme
active. La Pénicilline G est uniquement éliminée par voie urinaire, alors que
l
’Ampi
cil
li
ne est aussi éliminée par voie biliaire et subit un cycle entéro-hépatique.
Po
url
esp
ect
red
’action, les Pénicillines du groupe G (Pénicilline G et pénéthacilline)
s
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rie
sGr
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tle
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lle
s.L’
Ampi
cil
li
ne,a
ppa
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nant
au groupe A, est efficace contre les bactéries Gram+ et Gram-. Le Ceftiofur,
Céphalosporine de la 3ème gé
nér
ati
on,bé
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ici
ed’
unl
arges
pec
tred’
act
ion.
32
3.2.4. Effets secondaires
33
Allergie : Ler
isq
uedec
hoca
naphy
lac
tiquee
sté
lev
élor
sdel
’admi
nis
tration de
Pénicillines chez le cheval. En effet, 5% des chevaux seraient allergiques aux
Pénicillines. Cependant, la distinction entre le choc anaphylactique et les réactions à la
Procaïne contenue dans de nombreuses spécialités reste difficile.
Blocage des muscles squelettiques relaxants : La Pénicilline G à des doses
ma
ssi
vess
embl
epr
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agit
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cti
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oche del
’ant
i-cholinestérase sur le nerf terminal, produisant un
potentiel post-synaptique négatif prolongé. La Pénicilline G affecterait la conductance
membranaire du sodium (BEASLEY, 2005).
Autres effets signalés : Les données du système de pharmacovigilance en Suède
attribuent 24 réactions à la Benzylpénicilline procaïnée suite à une injection intra
musculaire entre 1991 et 1995 : 7 chevaux sont morts en quelques minutes après
l
’i
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cti
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tonao
bse
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ssi
gne
sd’
anxi
été
,d’
ata
xie, de sueur et un effondrement
dans les 17 autres cas (TJAVLE, 1997).
34
Et
ude de
sef
fet
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nis
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Ceftiofur : LeCe
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use de cet antibiotique.
La concentration minimale inhibitrice (CMI) du Ceftiofur est inférieure à 2 μg/
mlpo
ur
la plupart des germes pathogènes, sauf pour Pseudomonas spp (8 à 32 μg/
ml)
,
Enterococcus faecalis (
16 μg/
ml)e
tBordetella bronchiseptica (
128 μg
/ml). Lors
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pendant plus de 24h et la concentration maximale est atteinte plus rapidement que lors
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use
.De même onamoi
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eff
etstoxiques systémiques
par cette voie.
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3.3.1. Spe
ctr
ed’
act
ivi
tée
tPharmacocinétique (FURR et MC KENZIE, 2003 ;
BEASLEY, 2005)
Les aminosides sont des antibiotiques bactéricides. Ce sont des petites molécules
basiques hydrosolubles qui possèdent une activité spécifique contre les bactéries
aérobies Gram- et contre quelques bactéries Gram+ et les Mycobactéries. Ils agissent
au niveau des ribosomes et provoquent la synthèse de protéines non-sens, ce qui
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ugme
ntel
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ess
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mot
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rie
urdel
aba
cté
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tconduit à sa lyse.
Les aminosides ne sont pas résorbés par voie digestive, mais ont une excellente
résorption parentérale. Dans ce dernier cas, le pic plasmatique est atteint rapidement.
Leur distribution est exclusivement extracellulaire et homogène. Ils pénètrent bien
dans les tissus mous (cavité péritonéale, endomètre, tissu synovial).
L’
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mina
tions
’ef
fec
tuepar filtration glomérulaire par voie rénale, sans métabolisation
préalable.
Le
sami
nos
ide
sag
iss
ente
nsy
ner
giea
vecl
esβ-lactamines.
35
3.3.2. Utilisation chez les équidés (DOWLING, 2004)
La Néomycine est utilisée par voie orale pour le traitement des diarrhées et entérites
d
’or
igi
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lime
nta
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act
éri
enne
.El
lee
sté
gal
eme
ntpréconisée en dermatologie et
ophtalmologie.
La Spectinomycine est préconisée dans le traitement des infections par des bactéries
Gram-, des mycoplasmes et certaines bactéries Gram+.
La Streptomycine est indiquée dans le traitement des affections à germes sensibles, et
montre une efficacité contre les bactéries Gram-. La combinaison avec la Pénicilline G
est utilisée pour obtenir un effet synergique.
Les aminosides sont indiqués dans le traitement des infections néonatales à bactéries
Gram- prédominantes.
36
é
lec
tro
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men
ttubul
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e.L’
uri
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veni
rhy
po
osmotique après 7 jours de traitement.
Selon FUENTES et al. (1997), les reins des équidés auraient une capacité
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t/oudef
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toxique comme la Né
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aminosides, ce qui explique le faible nombre de cas de néphrotoxicité observé dans
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tduf
oie
,nidec
hang
eme
nt
des concentrations sériques en Na+, K+ et Mg++, ni de changement de créatinine
urinaire ou sanguine, mais une augmentation des GGT urinaire lors du traitement.
De nombreux facteurs augmentent le risque de néphrotoxicité : la déshydratation, une
hypovolémie, un traitement prolongé, un surdosage, une maladie préexistante affectant
les reinsoul
efo
ie,l
’ut
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ond
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éné
phr
oto
xique
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sno
uve
auxn
és
en néonatalogie ont un risque élevé de néphrotoxicité.
Concernant les administrations uniques, le risque de néphrotoxicité semble diminué.
Lema
int
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nt a
ux
aminoglycosides chez les sujets à risque. Des paramètres indicateurs de néphrotoxicité
sont :l
’obs
erva
tion mi
cros
copi
quede
sur
ine
spour une éventuelle cylindrurie, la
concentration urinaire en enzymes GGT (gamma glutyl transférase) illustre une
souffrance rénale, le rendement urinaire renseigne d’
une ol
igur
ieé
vent
uel
le,l
a
clairance de la créatinine montre le fonctionnement rénal, et le ratio GGT
urinaire/créatinine urinaire.
En cas de néphrotoxicité avérée aux aminoglycosides, un traitement de support non
spécifique doit être mis en place, comprenant un arrêt du traitement aux
a
mino
gly
cos
ide
s,uns
uividel
’évol
uti
onde
spa
ramè
tre
sindi
qua
ntl
eurt
oxi
cit
é,l
a
correction des déficits de volume et la correction des déséquilibres électrolytiques et
des troubles acido-basiques. Un traitement inotrope et/ou un traitement vasopresseur
e
stàe
nvi
sag
erp
ourr
est
aur
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apr
ess
ions
angui
nee
nca
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que
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37
Unt
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min
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on
du composé toxique.
3.4.1. Spe
ctr
ed’
act
ivi
tée
tPhar
mac
oci
nét
ique
Les polymyxines sont des antibiotiques bactéricides à spectre étroit. Ils sont actifs
contre les bactéries Gram- uniquement. Ils altèrent la membrane cytoplasmique des
bactéries, ce qui aboutit à leur lyse.
Les polypeptides sont des bases fortes, c
equin’
ent
raî
nepa
sle
ura
bsor
pti
onpar voie
digestive, mais leur résorption après une administration parentérale est bonne et
rapide.
La Colistine est faiblement liée aux protéines plasmatiques. Sa distribution est
exclusivement extracellulaire. La diffusion est faible dans les cavités séreuses et le
système nerveux central. La moitié de la fraction résorbée subit des biotransformations
dans les reins.
L’
éli
mina
tiond
elaCol
is
ti
nes
efa
itr
api
deme
ntpa
rvoi
eurinaire.
38
3.4.2. Utilisation chez les équidés
La Colistine est indiquée dans le traitement des affections dues aux germes sensibles.
Son administration se fait par voie intra musculaire.
Elle est aussi utilisée en association avec des β-lactamines et des sulfamides.
3.4.3.2. Néphrotoxicité
Par voie générale, la Colistine peut présenter un potentiel néphrotoxique si le sujet est
déshydraté ou insuffisant rénal. Le traitement est donc limité à 3 jours.
Les effets secondaires sont relativement limités : une paralysie respiratoire peut être
o
bse
rvé
elor
sd’
ane
sthé
sieg
éné
ral
econc
omi
tant
e,e
tuns
uje
tdé
shy
dra
téoui
nsuf
fi
sant
rénal présente un risque augmenté de néphrotoxicité.
3.5.1. Spe
ctr
ed’
act
ivi
tée
tPhar
mac
oci
nét
ique(DOWLING, 2004)
Ces
ontde
san
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oti
que
sba
cté
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es,àl
arges
pec
tred’
act
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tinhi
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eurbi
osy
nthè
sede
spr
oté
ine
sauni
vea
u
des ribosomes bactériens. Elles bloquent la synthèse protéique par fixation de la sous-
unité 30S des ribosomes.
39
On rencontre des résistances, notamment chez les Entérobactéries, les Staphylocoques
et les Streptocoques.
La résorption se fait par voie digestive,a
uni
vea
udel
’es
toma
c,dud
uodé
num e
tde
l
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lé
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30 à 50%)s
efi
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oté
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s
plasmatiques.
La distribution tissulaire dupr
inc
ipea
cti
fes
thomog
ène
,c’
est
-à-dire autant dans les
compartiments extracellulaires que dans les compartiments intracellulaires. Les
tétracyclines s
’ac
cumu
lentpréférentiellement dans les tissus dentaires et osseux.
Des biotransformations ont lieu en partie dans le foie.
L’
éli
mina
tions
efa
itp
arvoi
ebi
li
air
esui
vied’
unc
ycl
eent
éro-hépatique ou par voie
urinaire, principalement sous forme non métabolisée.
3.5.2. Utilisation chez les équidés (BARTOL et al., 2000 ; DULUARD, 2001)
Le
sté
tra
cyc
line
ssontu
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art
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esl
esvoi
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admi
nis
tra
tionpourl
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ait
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des affections à germes sensibles, telles les infections respiratoires, digestives,
u
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es,gé
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sobl
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que
sco
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ssont
indiquées lors des affections post-partum à germes sensibles.
L’
oxy
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ycl
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Pot
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cHor
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esc
asé
mer
gent
sd’
ehr
li
chi
ose
granulocytaire équine. Elle est aussi préconisée pour traiter les infections du tractus
respiratoire et les lymphangites ulcératives des chevaux adultes. Concernant les
p
oul
ain
s,l
’oxy
tét
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ycl
inep
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trea
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L’
oxy
tét
rac
ycl
inee
sta
dmi
nis
tré
epa
rvoi
eIM ou SC dans un excipient contenant le 2-
pyrrolidone ou le N,Ndiméthylacétamide, pour prolonger la durée de son action.
40
3.5.3.1. Effets sur le tractus gastro-intestinal (GOGNY, 2003)
Les perturbations de la flore intestinale constituent les accidents les plus fréquents et
l
espl
usgr
ave
spouva
nts
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rapr
èst
rai
teme
ntàl
’ai
dedet
étr
acy
cli
nes
.
Ces accidents, se traduisent par des coliques, des diarrhées et des entérocolites
dysentériformes mortelles qui sont liées à la prolifération des clostridies et des
salmonelles. Ils sont dus à la forte élimination biliaire des tétracyclines, et sont
déclenchés par le stress tels (intervention chirurgicale,t
rans
por
t,e
ffor
t…)e
tle
changement brutal du régime alimentaire.
3.5.3.2. Effets sur les reins (BARTOL et al., 2000 ; GEOR, 2000 ; BEASLEY,
2005)
Les Tétracyclines peuvent entraîner une azotémie progressive due à leur effet anti-
anabolisant.
L’
uré
miee
stpl
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e.
Lat
oxi
cit
éré
nal
edel
’Oxy
tét
rac
ycl
ine est rarement décrite chez le cheval, mais le
risque de néphrotoxicité est augmenté lors de déshydratation, de sepsis et
d
’endot
oxé
mie
,d’
admi
nis
tra
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tant
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suf
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st
ant
e.
41
Enout
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L’
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ycl
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’obj
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’ét
ude
sexpé
rime
nta
lesc
hezd’
aut
rese
spè
cesà
propos de son action néfaste possible sur la fertilité : chez le rat, par exemple, elle a
des effets négatifs non négligeables sur la spermatogenèse et la fertilité.
L’
emploi des tétracyclines chez le cheval est limité par ses effets indésirables reconnus
sur le tractus digestif.
Ce
scomp
osé
ss’
avè
rentf
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otoxi
que
sche
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dés
.
3.6.1. Spe
ctr
ed’
act
ivi
tée
tPhar
mac
oci
nét
ique(ALSOUSS et OUKESSOU, 1998 ;
BUSSIERE, 2004 ; BEASLEY, 2005)
Les sulfamides sont des antibiotiques bactériostatiques à large spectre (contre les
bactéries Gram+ et Gram-,c
ont
rel
esCoc
cidi
es)
.L’
ass
ociation au Triméthoprime leur
confère un effet bactéricide.
Ce
scompos
éss
ontde
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ess
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’ac
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ra-amino-benzoïque. Ils
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agissent en inhiban as
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inhi
bit
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duc
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e
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ihy
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ola
te)
.L’
aci
de f
olique est un facteur de croissance indispensable aux
organismes pluri- ou unicellulaire.
Le
ssul
fami
desàa
cti
ongé
nér
alepr
écé
demme
ntc
ité
son
tunedur
éed’
act
ionpl
usou
moins longue, et sont administrés par voies IM, IV ou SC.
Les sulfamides à action digestive sont administrés par voie orale mais ne sont presque
pas résorbés dans le tractus digestif.
Les sulfamides se distribuent largement dans les liquides biologiques et les tissus ed
l
’or
gani
sme
.
42
Les sulfamides sont éliminés par biotransformation hépatique (acétylation,
conjugaison glucorunide, hydroxylation aromatique) et par excrétion rénale. De nature
chimique, acides organiques faibles avec un pKa de 6,5, les sulfamides subissent une
réabsorption passive dans les tubules rénaux.
On a rapporté quelque
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iné
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nes
ontpl
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lev
éesc
hezl
’âneq
ue chez le cheval. De
mê
me,l
’ân
eest plus sujet à la réabsorption tubulaire que le cheval.
43
Des cas de diarrhées ont été cités après un traitement oral au Triméthoprime-
sulfadiazine, mais aucun changement majeur de la flore caecalen
’aé
téob
ser
vé.
44
Quelques cas de diarrhée ont été signalés, mais sans aucune modification de le flore
i
nte
sti
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e.De
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nis
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tiondes
ulf
ami
des
.Ils
’agi
t
cependant de cas anecdotiques.
Les sulfamides apparaissent donc comme des composés peu toxiques chez les équidés,
et le développement de leur utilisation est à envisager.
3.7.1. Spe
ctr
ed’
act
ivi
tée
tPhar
mac
oci
nét
ique(DOWLING, 2004)
La Fluméquine est un antibiotique bactéricide, actif contre les bactéries aérobies
El
Gram+ et Gram-. l
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teni
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sed
el’
ADNba
cté
rie
n.
On observe une bonne résorption digestive et une bonne résorption parentérale.
La distribution tissulaire est élargie. Des biotransformations ont lieu dans le foie :
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droxy
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ion,quima
int
ientl
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téduc
ompos
é,e
tlag
lyc
uro
conj
uga
isonqui
aboutit à un produit inactif subissant ensuite le cycle entéro-hépatique.
L’
éli
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tions
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tuep
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ipa
leme
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rvo
ieur
ina
ire
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rfi
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rat
ionglomérulaire et
surtout par sécrétion active.
45
En cas de surdosage, des troubles du système nerveux peuvent apparaître conduisant à
d
el’
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injection.
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uva
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ibu
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’admi
nis
tra
tion
de Fluméquine chez les équidés.
4. Antibiothérapie en pratique
En pratique le protocole thérapeutique est le même pour les trois espèces à savoir les
chevaux, les mulets et les ânes. Le tableau 3 résume les différents protocoles utilisés
pour chaque principe actif.
Tableau 3 : Antibiothérapie en médecine équine (BERTONE et HORSPOOL,
2004)
Principe actif Dose (mg/kg) ouUI Voie Rythme/j
Amikacine 2g dans 200 ml de sérum Intra-utérine 1*/j pd 3j
stérile.
6 IV, IM 1*/j
20 à 25 (nouveau né) IV, IM
25mg Sub-conjonctivale
125mg Intra articulaire
125mg Locorégionale IV
Amoxiciline 10 à 20 IM 2*/j
Ampicilline 10 à 20 IM, IV 3 à 4*/j
10mg Sub-conjonctivale
Bacitracine 10,8 PO 2*/j 1ère j
1*/j 2èmej
Ceftiofur 2 à 4,4 IV, IM 1*/j
Doxycycline 10 PO 2*/j
Erythromycine
-estérate 25 PO 3*/j
-lactobionate 2,5 à 5 IV 3 à 4*/j
20 à 40mg Sub-conjonctivale
46
-phosphate 25 PO 3*/j
37,5 PO 2*/j
Enrofloxacine 5 à 10 IV 1*/j
Gentamicine 2 à 2,5g Intra-utérine 1*/j
2,2 IV, IM 3*/j
5à7 IV, IM 1*/j
20mg Sub-conjonctivale
250mg diluée Locorégionale IV
Kanamycine 7,5 IV, IM 3*/j
Neomycine 5 à 7,5 IM 1 à 2*/j
Nitrofurane 3 IM 2*/j
Oxytetracycline 2 à 10 IV, IM
20 IM (logue action) Chaque
3j
Pénicilline G
-benzathine 9000 à 16800 U.I/kg IM Chaque 2
à 4j
-procaine 6600 à 16000 U.I IM 1*/j
-Na ou K 160000 U.I IV, IM 2*/j
Rifampicine 10 PO 2*/j
Spectinomycine 20 IM 3*/j
Stréptomycine 10 IM 1*/j
Sulfadimidine 100 PO 2*/j
Trimethoprime- 15 à 24 IV 2*/j
sulfadiazine 30 PO 1 seule*
2,5 à 5 g Intra-utérine 1*/j
Métronidazole 15 IV, PO, voie 4*/j
20 réctale 2*/j
NB : * = fois
47
III. LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIEN (AINS)
1. Définition
Les anti-inflammatoires non stéroïdien (AINS) sont définis comme étant des agents
qui empêchent une ou plusieurs réactions impliquées dans la production des
prostaglandines et thromboxanes, médiateurs importants du processus inflammatoire
dans beaucoup d'organes et tissues. (HIGGINS, 1984).
Les AINS sont largement utilisés en thérapie équine comme support de traitements
d
’uneva
rié
téd
edoul
eur
smus
cul
o-squelettiques et du tissu mou (CARON, 2000).
2. Classification
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont classés selon la structure chimique de
chaque famille et nous avons le tableau 4 qui récapitule les familles des AINS avec les
composants de chaque famille.
Tableau 4 : Classification des AINS (VIDAL, 2002)
Famille chimique Molécules
Salicylés - Acide Acétylsalicylique
- Acétylsalicylate de lysine
Fénamates - Acide niflumique
- Flunixine (sel de méglumine)
- Acide tolfénamique
Acides aryl propioniques et apparentés - Kétoprofène
- Ibuprofène
- Naproxène
- Flurbiprofène
- Fénoprofène
- Védaprofène
- Carprofène
- Acide tiaprofénique
- Alminoprofène
- Diclofénac
48
Pyrazolés et dérivés - Phénylbutazone
- Noramidopyrine
Dérivés indoliques - Tepoxalin
- Sulindac
- Indométacine
3
.Mo
ded’
act
ion
3.1. Et
ape
sdel
’i
nfl
amma
tion
L'inflammation est un phénomène fréquent mais cependant complexe. Elle peut revêtir
des aspects morphologiques variés selon la nature de l'agression et selon le tissu lésé,
mais elle obéit à un mécanisme constitué de différentes phases successives et
interdépendantes (BOOTH, 1989). Les différentes phases de la réaction inflammatoire
sont illustrées par la Figure 3.
49
Figure 3 : Schéma général de la réaction inflammatoire (PARODI, 1989 ;
JAUSSAUD, 1991).
3.2. Mé
cani
smed’
act
ionmaj
eur(GOGNY et PUYT, 1992 ; CHURCHILL et al.,
1996)
50
formation de nombreux médiateurs : les prostaglandines et les leucotriènes, dont les
rôles sont d'une importance capitale, aussi bien sur le plan physiologique que sur le
plan pathologique.
Lorsque la membrane cellulaire est altérée, les phospholipides sont hydrolysés par la
phospholipase A2, libérant ainsi l'acide arachidonique. Cet acide sera lui-même
transformé selon deux voies :
► Un premier groupe d'enzymes, la Prostaglandine H2 Synthétase (PGHS) le
transforme en prostaglandines et thromboxanes. Le processus se fait en deux étapes :
Une première étape se fait au niveau du site cyclo-oxygénase de la PGHS et aboutit
à la formationd’
endope
roxy
desPGG2.
Une deuxième étape se fait au niveau du site peroxydase et transforme
l
’endop
eroxy
dePGG2e
nen
dope
roxy
dePGH2.
►Unde
uxi
ème groupe d'enzymes, la lipo-oxygénase, aboutit à la formation des
Leucotriènes.
La plupart des AINS agissent en bloquant la PGHS principalement au niveau du site
cyclo-oxygénase et donc en bloquant la synthèse des prostaglandines.
Il a été décrit plusieurs types d'inhibitions de la cyclo-oxygénase :
Les AINS se fixent sur le site catalytique hydrophobe de l'acide arachidonique de
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oque
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bol
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tio
na
été décrit pour l'ibuprofène, l'acide mefénamique et l'indométacine (SWAN, 1991 ;
VANE et BOTTING, 1996).
D'autres AINS, tels l'aspirine, la phénylbutazone et la flunixine, sont à l'origine d'une
inhibition irréversible de la cyclo-oxygénase. Ainsi, l'aspirine acétyle la serine de la
cyclo-oxygénase et bloque de cette façon son activité de façon irréversible, même
après disparition de l'AINS (RUBIN et PAPICH, 1989 ; VANE et BOTTING, 1996)
voire la figure.
En plus du blocage de la cyclo-oxygénase, certains anti-inflammatoires semblent
pouvoir agir à un autre niveau de la formation des prostaglandines. Par exemple, la
phénylbutazone agit sur l'endoperoxyde isomérase, bloquant la transformation des
endoperoxydes en prostaglandines.
51
3.2.2. Rôles des prostaglandines et du thromboxane
Comme nous l'avons signalé précédemment, les prostaglandines interviennent dans la
réaction inflammatoire, mais ont également un rôle dans la régulation de processus
physiologiques très importants (digestif et rénal). On a également montré une action
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yne
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vecd’
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rsdel
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nfl
amma
tiont
elsque
l'histamine ou la bradykinine (SWAN, 1991).
Ce rôle régulateur des prostaglandines est à l'origine de la majeure partie des effets
indésirables des AINS.
3.2.4.1. La cyclo-oxygénase 1
La présence de COX1 est physiologique dans la plupart des tissus à des concentrations
à peu près constantes : on la trouve dans les thrombocytes, les cellules endothéliales
des vaisseaux, les tubules rénaux, la muqueuse gastrique. La concentration
52
enzymatique peut, après stimulation par des facteurs de croissance ou par des
hormones, augmenter dans des proportions de 2 à 4 fois la concentration normale.
L'action physiologique de la COX1 conduit à la production de PGI2 (prostacycline), de
PGE2 et de thromboxane.
Comme nous l'avons vu au paragraphe 3.2.2, ces prostaglandines ont une action
cytoprotectrice sur les reins, la muqueuse gastrique et les vaisseaux sanguins. La
COX1 participe donc à la régulation des fonctions rénales et gastriques et à la
coagulation sanguine.
3.2.4.2. La cyclo-oxygénase 2
La COX2 a été identifiée au début des années 90 comme une enzyme autonome. La
concentration physiologique de COX2 est très faible dans la plupart des tissus et est le
plus souvent indécelable. Cependant en cas d'inflammation, le taux de la COX2 peut
être multiplié par 80. Cette enzyme conduit à la formation de prostaglandines pro-
inflammatoires qui participent au développement de l'inflammation. La synthèse de
COX2 peut être induite dans presque tous les tissus par une stimulation appropriée
(
cyt
oki
nes
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ursdec
roi
ssa
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,hor
mone
s…)(
WILLOUGHBYe
tal
.,1996
).
53
appropriée : inflammation,
hormones).
54
la COX2 e
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digestive.
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AINSs
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bonne tolérance digestive. Toutefois, la commercialisation de ces produits s
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55
Figure 4 :Cas
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act
ionde
sAI
NS(
GOGNY
et PUYT, 1992 ; CHURCHILL et al., 1996).
56
3.3. Aut
resmé
cani
sme
sd’
act
ion(GOGNY et PUYT, 1992)
57
3.3.5. Interférence avec le système des kinines
Ce
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NS (
phé
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but
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bupr
ofè
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emb
lentc
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ble
sdedi
minue
rla
production de bradykinine dans un foyer inflammatoire, mais cette voie n'a pas encore
à l'heure actuelle été précisée (GOGNY et PUYT, 1992).
58
La clairance de la Phénylbutazone dans les tissus inflammés est plus lente que son
élimination plasmatique, ce qui indique que les effets thérapeutiques persistent dans
l
est
is
susa
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squel
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asma
tiqueadé
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dec
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eje
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hezl
’adul
te.
La Phénylbutazone comporte une marge de sécurité relativement faible. Des effets
toxiques peuvent apparaître dès une dose égale au double de la dose thérapeutique.
L’
inc
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ffe
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vecl
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rai
teme
nte
tlede
gréde
déshydratation des animaux. Les poneys et les poulains sont plus sensibles aux effets
toxiques de cette molécule.
Les effets toxiques de la Phénylbutazone ne sont pas toujours liés avec la
concentration sérique et on remarque beaucoup de variations individuelles.
I
les
téga
leme
ntr
ecomma
ndédepr
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ede
spr
éca
uti
onsl
orsdel
’ut
il
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ati
ondel
a
Phénylbutazone chez les animaux avec des problèmes rénaux, chez les jeunes animaux
débilités et chez les vieux.
59
Ce
pend
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,sonut
il
is
ati
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eff
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vecpr
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cpr
écoc
econc
erna
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oli
que
s(c
hoi
xd’
unt
rai
teme
nt
chirurgical ou médical).
rl
Il convient également de réajuste e
sdos
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nis
tré
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l
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glumi
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ppa
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tpl
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api
dec
hezl
’ânequec
hezl
e
cheval, avec une excrétion urinaire en 12h et une clairance rénale plus rapide. De
même, la concentration sérique s
embl
epl
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aibl
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âne
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xig
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tiona
dve
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aét
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see
n
é
vide
ncec
hezl
’âne
.
Concernant la mule, la pharmacocinétique montre peu de différences avec celle du
cheval.
4
.4.
L’Ac
idemé
clof
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que(BROOME et al., 2003)
L’
Aci
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clo
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par
ti
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afa
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sFé
nama
tes
,commel
aFl
uni
xine
.
Il présente des propriétés antalgiques et antipyrétiques intéressantes.
60
Il est excrété à environ 65% dans les fèces et 10% par les urines, surtout sous forme de
métabolites.
De
sef
fet
stox
iqu
ess
uit
eàs
ona
dmi
nis
tra
tionn’
appa
rai
sse
ntqu’
àde
sdos
es4à6f
ois
supérieures aux doses thérapeutiques. La tolérance générale est bonne, puisque aucun
e
ffe
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aét
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uxt
rai
téspe
nda
ntuna
n.
Par contre, la tolérance locale est faible. Après administration par voie intramusculaire,
o
nno
tea
upoi
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inj
ect
iondel
adoul
eur
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nfl
eme
nte
tonpe
utme
ttr
eené
vide
nce
une augmentation de la concentration plasmatique en créatine-phospho-kinases,
caractérisant la lyse des cellules musculaires.
L’
admi
nis
tra
tiondec
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NSp
rovoqueunec
hut
edel
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ent
rat
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asma
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uee
n
protéines, vraisemblablement par diminution del
’appé
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minut
ionde
ssy
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ses
protéiques ou par fuite rénale.
4
.5.
L’Ac
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sal
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ique(BROOME et al., 2003)
L’
Aci
dea
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lic
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sède de
spr
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nti
pyr
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que
,
analgésique et anti-thrombotique.
L’
Aci
dea
cét
ysa
licylique est utilisé pour le traitement et la prévention de maladies à
t
hrombos
ear
tér
iel
le
,comme l
afour
bur
e,l
’endo
toxé
mie
,lac
oagul
ati
oni
ntr
a
vasculaire disséminée, la colique thromboembolique, ou lors de maladies gastro-
intestinales (ileus post-opératoire, entérite proximale...).
Sa d
uré
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act
ion e
str
api
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vecunt
empsde de
mi-vie de 0.11h après une
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dmi
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dmi
nis
tra
tion or
ale
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Aci
de
acétylsalicylique est faiblement absorbé et disparaît rapidement du plasma. Ceci
e
xpl
iqu
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admi
nis
tr
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téer
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ndé
eàl
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5mg/
kgper os toutes les
2h pour être en concentration efficace dans le plasma.
L’
Aci
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cét
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for
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nsl
efoi
epa
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ses
tér
ase
sendo
gène
sen
acide salicylique.
So
nél
imi
nat
ions
’ef
fec
tuep
arvoie rénale.
61
4.6. Le Védaprofène (COERT et al., 1999)
Le Védaprofène, ou dL-2-(4cyclohexyl-1-naphtenyl)-acide propanoïque, fait partie des
anti-inflammatoires non stéroïdiens de la classe des 2-anyl-acides propioniques.
a
L’dmi
nis
tra
tiond
umé
lang
era
cémi
quedeVé
dapr
ofè
neà1.
0mg/
kgpa
rvoi
ein
tra
veineuse montre une pharmacocinétique énantiosélective, avec une large
prédominance de la forme R (-). On observe de faibles volumes de distribution des
énantiomères (0.225L/kg pour R(-) et 0.502L/kg pour S(+)), mais une forte liaison aux
protéines et une bonne pénétration tissulaire.
L’
éli
mina
tiond
esé
nant
iomè
ress
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itr
api
deme
ntp
arvoi
eur
ina
ire(
tempsde½vi
ede
2.22h pour R(-) et 0.76h pour S(+)).
Lapr
édomi
nanc
edel
’énantiomère R(-) dans le plasma et dans les exsudats peut donc
s
’ex
pli
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rpa
rleme
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eurvol
umededi
st
ri
but
iondeS(
+),s
ame
ill
eur
epé
nét
rat
ion
tissulaire et son élimination rapide.
5. Activités pharmacologiques.
Su
itea
uxd
iff
ére
ntsmode
sd’
act
ionde
sAINS on peut reconnaître à ces composés cinq
propriétés pharmacologiques principales.
Activité anti-inflammatoire : résultant directement du pouvoir de ces molécules
à inhiber les prostaglandines.
Activité antalgique : soit par action périphérique au niveau du foyer
inflammatoire, en agissant sur les prostaglandine (PGE2 et PGI2) qui abaissent
le seuil d'excitation des nocirécepteurs des fibres C. et sensibilisent donc ces
récepteurs de la douleur aux stimuli mécaniques et chimiques, soit directement,
soit via d'autres médiateurs comme la bradykinine et l'histamine. Certains AINS
ont une action centrale en inhibant plus spécifiquement la synthèse de
prostaglandines dans le système nerveux central.
Activité antipyrétique : Les substances pyrogènes générées par diverses
ma
lad
ies(
inf
ect
ion,t
ume
ur…)pe
uve
nti
ndui
redi
rec
teme
ntoui
ndi
rec
teme
nt
via l'interleukine 1 ou la cachectine la synthèse de PGE2 et PGI2 par des cyclo-
o
xyg
éna
sesdel
’hy
pot
hal
amusc
equ
ien
tra
îneund
érè
gle
men
tdut
her
mos
tat
hypothalamique. Aussi l'activité antipyrétique des AINS est-elle due au
62
blocage du processus végétatif déclenchant la fièvre sans provoquer
d'hypothermie chez un animal sain. Tous les AINS n'ont pas le même pouvoir
antipyrétique en fonction de leur capacité à passer la barrière hémato-méningée
et à inhiber les cyclo-oxygénases hypothalamiques.
Activité antithrombolique: En inhibant la synthèse des thromboxanes, les AINS
inhibent l'agrégation plaquettaire et donc induisent une prolongation du temps
op
de saignement. Cette pr r
iét
éàl
’or
igi
nedel
’ut
il
is
ati
ond
esAI
NSda
nsl
e
traitement de la maladie naviculaire chez le cheval.
I
nté
rêtd
ansl
’ét
atd
uchoc: la flunixine permet de réduire les transferts
liquidiens, l'hypovolémie et la chute de pression artérielle lorsqu elle est
administrée par voie intraveineuse en cas d'endotoximie chez le cheval.
Le tableau 7 résume l
’ef
fi
cac
itéc
omp
aré
ede
sAI
NS.
63
traverser les barrières cellulaires. Au pH moins acide de la cellule, ils s'ionisent
et s'accumulent (piégeage intracellulaire) ce qui perturbe le fonctionnement
normal des cellules épithéliales.
Effets rénaux : Les effets indésirables rénaux sont les plus importants après les
effets digestifs, non seulement par leur fréquence, mais également par leur
gravité. Ils sont essentiellement liés à l'inhibition de la synthèse des
prostaglandines et se traduisant par :
- l
’i
nsu
ffi
sanc
eré
nal
eai
guef
onc
tionne
lleouhé
mody
nami
que
.
- les nécroses papillaires.
- la rétention hydro-sodée.
Effets hépatiques : la plupart des AINS ont un effet hépatotoxique, mais chez
l
esé
qui
dési
ln’
yapa
sd’
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ejus
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squiadé
mont
réc
ett
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.
Effet sur la coagulation sanguine : par inhibition de la COX, ils vont inhiber
l
’agr
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aque
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setdec
efa
itv
onta
ugme
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rlaf
lui
dit
édus
ang.
Fixation aux protéines plasmatiques : les AINS se lient à 99% aux protéines
p
las
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unema
niè
ref
ort
eauxpr
oté
ine
s
plasmatiques. Toutefois, cet effet est mis à profil pour la prévention des
thromboses.
Chondroprotection et la chondrodestruction
64
Tableau 8 : Utilisation des AINS en thérapie équine (ROBINSON, 2003 ;
BERTONE et HORSPOOL, 2004).
65
IV. LES CORTICOÏDES
1. Définition
Les corticoïdes sont définis comme étant des molécules ayant une action anti-
inflammatoire, anti-allergique et immunosuppressive plus ou moins intense selon la
mol
écul
eetpl
usou moi
nsp
rol
ongé
eda
nsl
ete
mpss
elonl
’es
ter(
MELI
SSA e
t
MAZAN, 2003).
2. Classification
66
Figure 5 : Régulation du fonctionnement du cortex surrénal (UPSON, 1981).
Les corticostéroïdes sont transportés dans le sang sous une forme liée avec une α1
globuline plasmatique. Le complexe est nommé « transcortine » (VUILLAUME,
1977).
67
Figure 6 : Structure du cortisol (KRUCH, 1989).
•Dé
rivé
spor
teur
sd’
unedoubl
eli
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n1,
2:s
éri
ede
sDe
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- Deltacortisone ou Prednisone
- Deltahydrocortisone ou Prednisolone
- Méthyl deltahydrocortisone ou Méthylprednisolone
•Dé
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-9αf
luor
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•Dé
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rte
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adoubl
eli
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n1,
2etd’
unat
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luore
npos
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:
- Paraméthasone
- Fluocortolone
•Dé
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spo
rte
ursdel
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2etdede
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tome
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position 6 et 9 :
- Fluocinonide
- Fluméthasone
- Flucinolone
3
.Mé
cani
smed’
act
ionde
sAI
S(HAROLD,1998)
Les corticostéroïdes interviennent dans la synthèse de médiateurs de la réaction
inflammatoire, les prostaglandines et les leucotriènes. Ces deux derniers sont
68
synthétisés par la membrane de nombreuses cellules. Les phospholipides de membrane
sont hydrolysés par une phospholipase A2 calcium-calmoduline dépendante. Ils
l
ibè
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sgr
asà20 c
arbone
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biosynthèse est inhibée par le cortisol par stabilisation des phospholipides de
nf
membrane, ce qui lui confère son activité anti-i l
amma
toi
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il
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thérapeutique des corticostéroïdes.
Laf
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ded’
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scor
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coï
desa
ins
iquel
eur
ssi
tesd’
act
ion.
Figure 7 :Moded’
act
ionde
sAI
S(KRUCH,198
9).
69
Figure 8 : Domaines des récepteurs des corticoïdes
La figure 9 montre que le glucocorticoïde (G) est présent sous forme inactive dans le
cytosol, lié à un complexe protéique dont la « heat-shock protein » HSP 90 (protéine
de choc thermique) et l'immunophiline (IP). Seule la fraction libre du corticoïde (soit
10 à 20 %) est responsable de l'activité pharmacologique par l'intermédiaire du
récepteur intra-cytoplasmique. La molécule libre traverse la membrane cellulaire par
diffusion passive pour se lier avec une forte affinité au récepteur. La liaison du ligand
sur le récepteur va provoquer la dissociation du complexe protéique et l'ensemble
ligand-récepteur migre dans le noyau (translocation nucléaire). Cette étape est
schématisée sur la figure suivante :
70
3.2. Régulation transcriptionnelle
Action sur les facteurs de transcription AP-1, NF-kB et NF-IL6, les corticoïdes
contrôlent l'expression de multiples gènes de l'inflammation comme ceux de
nombreuses cytokines. Cette action n'est pas liée à l'interaction directe avec un GRE
mais passe par une interaction avec certaines protéines de régulation transcriptionnelle,
appelées facteurs de transcription, dont font partie AP-1, NF-kB et NF-IL6.
71
L'interaction entre le complexe hormone-récepteur et ces facteurs de transcription
constitue le principal mécanisme responsable des effets anti-inflammatoire et
immunosuppresseur des glucocorticoïdes. Le mécanisme d'action par l'intermédiaire
des facteurs de transcription est schématisé dans les figures 11, 12, 13.
72
Figure 12 : Action transcriptionnelle indirecte : inhibition ou activation de
facteurs de transcription (b).
73
Sur la figure 13 nous avons une Action activatrice des glucocorticoïdes. Le complexe
glucocorticoïde-récepteur interagit avec le facteur de transcription induit par l'IL-6
(NF-IL-6) et permet une activation de son effet transcriptionnel.
74
4.2. Effets immunodepresseurs
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scorticostéroïdes diminuent à la fois la
s
ynt
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aut
o-anticorps anormaux, la lymphoblastogénèse, la fonction des
neutrophiles, la fabrication du complément et le dépôt des complexes immuns. Aux
posologies utilisées en pratique, leurs effets bénéfiques seraient plus liés à leur action
nf
anti-i l
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requ’
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dose anti-inflammatoire de corticostéroïdes n’
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.
75
•Mé
tabo
lis
meé
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trol
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que:
Les corticostéroïdes ont une action minéralo-corticoïde, ils agissent effectivement sur
la résorption tubulaire rénale des ions K+ et Na+, en favorisant une rétention du
sodium et une excrétion de potassium.
76
Enf
inu
neh
épa
top
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(
1992)c
hezunc
heva
lat
tei
ntd’
hype
rad
réno-corticisme induit par des injections de
glucocorticoïdes.
77
Tableau 9 : Donnés pharmacocinétiques sur les différentes formes chimiques des
corticostéroïdes (WILLIAM, 2002).
78
7. Utilisation thérapeutique des AIS chez les équidés
Le tableau 11 résume les protocoles thérapeutiques pour chacune des molécules AIS
utilisée en pratique équine.
-succinate 2à4 IV
Prednisolone
-acétate 1% Ophtalmique 3 à 8*/j
50 à 100mg Intra-articulaire
79
V. ANTIPARASITAIRES
1. Introduction
L’
une des menaces les plus fréquentes et potentiellement les plus dangereuses pour la
santé des équidés est sans aucun doute le parasitisme. Les principaux parasites des
équins appartiennent à deux catégories : les parasitoses internes et les parasitoses
externes.
2. LES ANTHELMINTHIQUES
2.1. Définition
Les a
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lmi
nthi
que
sson
tde
ssubs
tanc
esc
himi
que
ssy
nthé
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àl’
exc
ept
ionde
s
endectocides) destinés à la lutte contre les helminthes. On distingue selon le type
d
’he
lmi
nthec
ibl
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oist
ype
sd’
ant
hel
mint
hiqu
es:
Les nématocides.
Les cestodicides.
80
Les fasciolicides.
Toutefois un même anthelminthique peut avoir à la fois plusieurs activités suscitées.
81
Action sur les canaux ioniques
Famille Cible
Imidazothiazoles Ré
cep
teur
sàl
’ac
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lchol
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Tétrahydropyrimidines Ré
cep
teur
sàl
’ac
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lchol
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Lactones macrocycliques Canaux à chlore
Ré
cep
teur à l
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mma
aminobutyrique (GABA)
2
.2.
3.Cl
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ctr
e,l
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nthe
lmi
nthi
que
s
sont regroupés en plusieurs catégories :
Anthelminthiques à spectre étroit ou limité: Ils sont actifs sur un seul genre
de parasite (ex : pyrantel et le morantel actifs sur les nématodes gastro-
intestinales).
Anthelminthiques à spectre large : Ils sont actifs sur un grand nombre
d
’es
pèc
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ras
it
es(
ex: albendazole actif sur les nématodes, cestodes et
trématodes).
Anthelminthiques à spectre très large : Ils sont actifs sur la plupart des
parasites des animaux (ex : les avermectines et les milbémycines).
2
.3.Cr
itè
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hoi
xd’
unant
hel
mint
hique(
DORCHI
ESe
tMEI
SSONNI
ER,
1982 ; DAKKAK, 1994)
Un anthelminthique idéal devrait posséder les caractéristiques suivantes :
- Unl
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act
ivi
tée
tunee
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es
parasites et tous les stades visés.
- Un
etoxi
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ial
is
antpa
runeg
randema
rgede
sécurité.
- Une persistance des effets, mais compatible avec des résidus faibles dans les
tissus des animaux qui peuvent être destinés à la consommation humaine.
- Unepr
ése
nta
ti
onf
aci
li
tan
tl’
admi
nis
tra
tion.
82
- Un coût modéré, bien que ce ne soit pas forcément la priorité chez un animal
de loisir.
2
.4.
1.Mé
cani
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appar
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ési
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anc
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lconn
us.Pl
usi
eur
s
hypothèses sont avancées dont notamment une augmentation de la production de
tubuline par les helminthes pour faire face aux pertes dues à la fixation de
b
enz
imi
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ant
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mint
hiq
ue.Quoi
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lens
oit
,le mé
cani
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eré
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tance repose sur un processus de sélection
génétique. Des mutations génétiques apparaissent chez les parasites avec une
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deme
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espopul
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ons
.
83
2.4.2. Facteurs impliqués dans la résistance
84
2.4.2.3. Notion de refuge et moment de traitement
Lanot
ionde«r
efug
e»s
eré
fèr
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apopul
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ondeve
rsq
uin’
estpa
sexp
osé
eau
traitement. Cela inclut les larves présentes sur les pâtures ainsi que les stades enkystés
dans la muqueuse digestive (SANGSTER, 1999).
Les formes libres ont une opportunité de développement si elles sont absorbées par les
sujets traités qui ont, de ce fait, perdu une partie de leur immunité de prémunition.
Dans ces conditions, si dans le « refuge » extérieur existe une forte proportion de
d
«sensibles » la résistance est retarée
.Auc
ont
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re,s
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ccé
lér
é.I
ll’
est
encore plus si après traitement le troupeau est déplacé sur des pâturages indemnes :
seuls les survivants au traitement contamineront les nouveaux herbages (DORCHIES,
1991).
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lfa
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l
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sis
tant
esl
orsdut
rai
teme
ntd’
aut
omne(
BEUGNET,2000)
.
85
multi résistances, notamment en cas de 3 traitement par an. Cela a surtout été constaté
chez le mouton (LLOYD et SOULSBY, 1998) mais chez les équidés, cela n'a pas
encore été prouvé (DIPIETRO et TODD, 1987 ; HERD b, 1995). Cependant, dans le
t
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ati
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ési
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nzi
mida
zol
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’él
eva
ge
(COLLOBERT-LAUGIER, 1999).
Une simulation par ordinateur suggère que, mieux encore que la rotation lente des
mol
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es,l
’ut
il
is
ati
ons
imu
lta
néeded
euxoupl
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tanc
esc
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’appa
rit
iond
eré
sis
tanc
e(HERDb, 1995).
86
o:l
-Les techniques in vitr ete
std’
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s,l
ecoupl
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atubul
ine
,l’
act
ivi
té
e
sté
ras
ique
…(SOULAIMANI, 2002).
2.5.1. La Pipérazine
C’
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’une de
spr
emi
ère
s mo
léc
ule
sut
il
is
éesc
omme a
nthe
lmi
nth
iquec
hezl
es
ongulés. Elle resta pendant longtemps un anthelminthique de référence.
Elle est utilisée sous forme de base ou de sels (citrate).
2
.5.
1.
1.Moded’
act
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En se fixant aux récepteursdel
’ac
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e.L’
act
ivi
téé
lec
tri
quee
tlac
ont
rac
tion
musculaire sont bloquées : temporairement paralysé, le parasite est entraîné par le
péristaltisme intestinal et expulsé du tube digestif (DIPIETRO et TODD, 1987 ;
.D’
MILHAUD et al., 1997) aut
resdonné
ess
embl
entmont
rerquel
api
pér
azi
nea
git
comme agoniste sur les récepteurs extra-synaptiques du GABA des muscles
d
’as
car
idé
s(DORCHIES, 1991).
2
.5.
1.
2.Spe
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ivi
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Lap
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orme
sadul
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ari
s,d’
oxy
ure
setdef
açon
incomplète, sur les petits strongles. Utilisée en association avec les benzimidazoles,
elle permet le traitement des petits strongles résistants aux benzimidazoles (DIPIETRO
et TODD, 1987).
Après administration orale, la pipérazine est facilement absorbée par le tube digestif et
d
iff
usl
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eme
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gani
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iel
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tabol
is
éep
uisé
limi
néepa
r
voie urinaire. Une administration toutes les 6 à 8 semaines permet de conserver un
t
auxd’
exc
rét
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ara
sit
air
eac
cept
abl
e(LUMSDEN et al., 1989).
87
2.5.1.3. Toxicité
Lapi
pér
azi
neé
tantr
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béed
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sti
n,s
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dmi
nis
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tionpe
utê
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uivi
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réactions immunologiques bénignes (diarrhée, urticaire). A forte dose (1500 mg/kg),
e
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eme
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es.Enc
asd’
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mpor
tant
e
par Parascaris Equorum, la mort brutale et massive des parasites peut provoquer une
o
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ruc
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one
t/ouuner
upt
ured
el’
int
est
in(
DIPIETRO et TODD, 1987 ; DIPIETRO et
TODD, 1989 ; BOURDOISEAU, 2001)a
ins
iqu’
unc
hoct
oxé
miq
ue.
2
.5.
2.
1.Moded’
act
ion
Les benzimidazoles exercent un pouvoir anthelminthiques selon deux principaux
mode
sd’
act
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•Bl
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ell
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sin
tes
ti
nal
esdupa
ras
it
e,
par un mécanisme de désorganisation des structures protéiques. En effet, les
benzimidazoles sont capables de se coupler avec la tubuline, empêchant sa
polymérisation en microtubules. Le complexe formé par la molécule de benzimidazolé
et la tubuline empêche la polymérisation des dimères de tubuline à un des pôles du
88
mi
crot
ubu
lea
lor
squel
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ris
ati
onc
ont
inuedef
açonnor
mal
eàl
’aut
repôl
e,c
e
qui mène à la destruction des microtubules. Or, les microtubules sont indispensables
a
ufo
nct
ionne
mentc
ell
ula
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orma
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cul
ieràl
’abs
orption du glucose. Le
p
ara
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éne
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e,é
pui
ses
aré
ser
vegl
ycogé
niquee
tme
urtpa
r
inanition (MILHAUD et al., 1997).
Lat
ubul
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’hôt
ees
tpr
ése
rvé
eca
rsas
truc
tur
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amol
écul
air
ees
tdi
ff
ére
ntede
celle du parasite (DORCHIES, 1991).
•I
nte
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renc
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mese
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mat
ique
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ras
it
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ras
it
e.Ai
nsi
,let
hia
benda
zol
einhi
ber
aitl
’enz
yme
fumarate réductase; Le mebendazole, la succinate déshydrogénase. Ces enzymes
interviennent dans le métabolisme énergétique du parasite, la production de succinate
l
est une étape-cédel
afe
rme
nta
tiondugl
ucos
e.I
ls’
ens
uit
,làe
nco
re,uné
pui
seme
nt
des réserves glycogéniques.
L’
enz
ymef
uma
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jours seulement après traitement.
2
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2.
2.Spe
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act
ivi
té
Les benzimidazoles sont globalement efficaces contre les petits et les grands strongles,
les oxyures et les ascaris. Ils ne sont généralement pas actifs contre les nématodes
o
gastriques (habronèmes, Trichostrongylus axei) et n’nta
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thiabendazole, doivent être utilisés à dose double.
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de « larve » est souvent équivoque, incluant les différents stades sur lesquels les
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BEUGNET,1998
).
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des anthelminthiques alors que les larves intra-muqueuses, encore enkystées ou
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1992 ; EYSKER et al., 1992 ; EYSKER et al., 1997).
2.5.2.3. Pharmacocinétique
Du f
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intensivement dans le tractus gastro-intestinal par le biais de la sécrétion biliaire, ce
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une période de deux à trois semaines (HERD a,1995
).Ce
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erve
avant réapparition des oeufs est également appelée « Egg Reappaearance Period »
(ERP) et va
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En fonction de celle-ci, se pose alors la question de savoir, à quel moment un
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animaux et de contamination des pâtures acceptables. Cet intervalle de temps est
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int100 oeufs par gramme de matières fécales
(OPG) (HERD, 1990 ; BOERSEMA et al.,199
8),a
lor
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aut
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opos
ent200
OPG (UHLINGER, 1991 ; TAYLOR et KENNY, 1995), ou quelquefois 10% du
nombre OPG avant traitement (BORGSTEEDE et al., 1993 ; DEMEULERNAERE et
al., 1997). Le seuil de 200 OPG semble un bon compromis entre une infestation faible
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NGER,199
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BEUGNET, 1998).
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’administration toutes les 4 à 6 semaines.
2.5.2.4. Toxicité
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de contre-indications à leur utilisation mais des précautions doivent être prises lors
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90
nombre de parasites peut entraîner une réaction toxique chez le cheval (DIPIETRO et
TODD, 1987).
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ser à tout âge et à tous les stades physiologiques, y compris chez la jument en
gestation ou en lactation et chez le jeune poulain. Il n'a pas d'effet sur la fertilité des
juments ou des étalons (VEILLET et VANDAËLE, 2001).
Pa
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itpas être utilisé pendant les six premières semaines
de gestation. Les associations febantel-trichlorfon ou mébendazole-tricholorfon sont à
proscrire au cours des trois derniers mois de gestation à cause de la tératogénicité du
trichlorfon et chez les poulains de moins de quatre mois (CHAMOUTON et PETIT,
1990).
2.5.3. Le Pyrantel
Le pyrantel, sous la forme pamoate, est le seul dérivé de la tétrahydropyrimidine
utilisable chez les équidés. Le tartrate, sel soluble, est toxique chez le cheval.
2.5.3.1. Moded’
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récepteurs cholinergiques de la jonction neuro-musculaire et induisent une contraction
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fonctionnement des plaques motrices neuromusculaires des vers, il induit une paralysie
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(DIPIETRO et TODD, 1987 ; DIPIETRO et TODD, 1989 ; VEILLET et
VANDAËLE, 2001).
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supérieures.
2.5.3.2. Spe
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Le pyrantel peut détruire les formes matures des grands et petits strongles, des
ascarides e
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activité sur les cestodes (DIPIETRO et TODD, 1987).
Le pyrantel permet de maintenir une charge parasitaire faible en détruisant au fur et à
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pratiquement pas absorbé par la muqueuse intestinale et exerce donc son action le long
du tube digestif.
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00OPG, le pyrantel devrait être utilisé
toutes les 4 à 6 semaines, en fonction des conditions de vie du cheval (LUMSDEN et
al., 1989 ; TAYLOR et KENNY, 1995 ; DEMEULERNAERE et al., 1997).
2.5.3.3. Toxicité
Du fait de son insolubilité, le coefficient de sécurité du pamoate de pyrantel est très
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DIPIETRO et TODD, 1989).
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juments gestantes. Il n'affecte pas la fonction de reproduction ni des mâles ni des
femelles, mais il doit être utilisé avec précaution chez les animaux débilités
(DIPIETRO et TODD, 1989 ; VEILLET et VANDAËLE, 2001).
92
En médecine vétérinaire équine, chacune des 2 familles est représentée par un
c
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mec
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mectines et la moxidectine pour les
milbémycines.
2
.5.
4.
1.Moded’
act
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Chez les nématodes, le GABA (acide gamma amino butyrique) est un
neurotransmetteur qui transmet les signaux inhibiteurs des inter-neurones aux
neurones moteurs : en ouvrant les canaux chlores de la jonction post-synaptique, il
permet l
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se trouvent à côté du récepteur GABA.Ce
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s
aux macrolides (CRAIG et KUNDE, 1981 ; BELLO et LANINGHAM, 1994 ; XIAO
et al., 1994 ; MONAHAN et al., 1995 ; DORCHIES et al., 1998 ; SCHOLL, 1998).
Ces deux composés provoquent la dégénérescence des larves de grands strongles en
migration (KLEI et al., 1984 ; MONAHAN et al., 1996).
La moxidectine possède une activité sur les larves intra-muqueuses de cyathostomes
non inhibées ou en cours de reprise de développement (LL 3/L4) alors que
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4; MONAHAN et al., 1995 ;
EYSKER et al., 1997a ; BOERSEMA et al., 1998 ; VERCRUYSSE et al., 1998).
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totalement inefficaces vis-à vis des EL3 en hypobiose (EYSKER et al., 1992 ; XIAO
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et al., 1994 ; EYSKER et al., 1997 b) isl
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moxidectine vis-à-vis de Gasterophilus spp. (CRAIG et KUNDE, 1981 ; XIAO et al.,
1994 ; MONAHAN et al., 1996 b).
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sti
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rcompa
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entre les animaux autopsiés ayant reçu un placebo et ceux ayant reçu
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cec
heze
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ans
mis
sionga
ba-ergique (VEILLET et VANDAËLE,
2001).
2.5.4.3. Pharmacocinétique
Apr
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préférentiellement dans le tissu adipeux duquel elles sont lentement libérées et
converties en métabolites moins liposolubles. La différence de structure entre la
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ive
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li
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dec
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tant
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100 fois plus liposoluble (SANGSTER, 1995), elle a une demi-vi éli
mina
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longue au sein du tissu adipeux duquel elle est progressivement relarguée : 28,4 jours
c
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mec
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.,1998; SANGSTER, 1999). De par
sa liposolubilité, la concentration de moxidectine reste élevée dans la muqueuse
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la molécule sur les LL3 et les L4 (MARTIN-DOWNUM et al., 2001 ; SANGSTER ,
1999).
End
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tiner
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une«gé
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ation » le temps de
maturation des larves précédemment enkystées (JACOBS et al., 1995 ;
94
DEMEULERNAERE et al., 1997 ; BOERSEMA et al., 1998) et augmente la « durée
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hel
mint
hique
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Le relargage prolongé permet de maintenir des concentrations plasmatiques efficaces,
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ive
rme
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ne(
ALZIEU et al., 1997).
2.5.4.4. Toxicité
Utilisés aux doses recommandées, les endectocides sont sans contre-indication chez
les étalons, les chevaux de tout âge, les juments gravides, ou allaitantes.
Après plus de 30 millions de doses de moxidectine utilisées aux Etats-Unis, on ne
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nsequ’
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reçu bien plus que la dose recommandée (HUTCHENS, 2000). Les symptômes ont
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alimentation forcée permettent de faire régresser ces symptômes. Un surdosage
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comma
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e)pe
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erunet
oxi
cit
ése
traduisant par des troubles de la vue, une ataxie et une dépression (DIPIETRO et
TODD, 1987 ; DIPIETRO et TODD, 1989).
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que 1 mg/kg (5 fois la dose thérapeutique) ont été administrées à des poulains de 30
j
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lsnepr
ése
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igne
sdet
oxi
cit
é(DI
PIETRO e
tTODD,1989)
.De
même, des doses de moxidectine de 1,2 mg/kg de moxidectine administrées à des
animaux de plus de 4 mois ont confirmé son innocuité (HUTCHENS, 2000).
2.5.5. Le Praziquantel
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nombreuses années.
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5.
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induit une vacuolisation puis une désintégration tégumentaire, provoquant une
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lique
notamment par le fait que le praziquantel modifie la perméabilité de la membrane
parasitaire aux ions calcium, ce qui provoque une dérégulation du métabolisme
parasitaire.
Finalement, le parasite perd sa capacité à défendre son intégrité contre les enzymes
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fragmentaire en moins de 24h (DORCHIES, 1991 ; VEILLET et VANDAËLE, 2000).
La destruction du tégument entraîne secondairement une exposition des antigènes de
s
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ras
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ell
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bou
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mul
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on
du système immunitaire.
2
.5.
5.
2.Spe
ctr
ed’
activité et Pharmacocinétique
Le praziquantel est utilisé chez les équidés pour son activité contre les cestodes. Il
semble actif à tous les stades de développement des cestodes, même si les formes
immatures sont moins sensibles que les adultes.
e
Les nématodsnes
ontp
ass
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ibl
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tédup
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nra
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iss
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êch
el’
ent
réedel
amol
écul
e.
Après administration orale, le praziquantel est absorbé dans le duodénum puis secrété.
2.5.5.3. Toxicité
Un surdosage important (cinq fois la dose préconisée pendant trois jours) ne semble
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peut provoquer chez le cheval traité des coliques passagères de faible intensité.
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VANDAËLE, 2000).
96
2.5.6. Les Organophosphorés
Les organophosphorés sont des anticholinestérasiques et deux produits sont
actuellement disponibles : le Dichlorvos et le Trichlorvos.I
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satisfaisante contre Parascaris equorum (97%) et Oxyuris equi (95%), et aussi contre
les stades larvaires des Gastérophiles (LYONS et al., 1991). Seule la formulation sous
forme de pellet du Dichlorvos est active sur les strongles ; aucun des deux
organophosphorés ne présente une action quelconque contre les Strongyloïdes.
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manipulateur.
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Oxibendazole 10 PO
15 (strongyloides westeri)
Pipérazine 88 PO
Praziquantel 1 à 2,5 en association avec PO
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moxidectine
Pyrantel PO
-Pamoate 19
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-Tartrate 2,6
Thiabendazole 44 PO
88 (parascaris equorum)
Trichlorvos 40 PO
98
Dapsone : Bactériostatique qui remplace la sulfadiazine dans le traitement de
la toxoplasmose de l'immunodéprimé en cas d'allergie au sulfamide.
Déhydroémétine : Efficace contre Entamoeba histolytica, la distomatose à
Fasciola hepatica (phase d'invasion).
Paromomycine : Antibactérien contre Entamoeba histolytica comme
amoebicides de contact, la cryptosporidiose de l'immunodéprimé à Cryptosporidium.
Pyriméthamine : Schizonticide à action lente contre les coccidies (pas à titre
prophylactique), contre la toxoplasmose: traitement curatif et prophylaxie en
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stmoins efficace en mono utilisation.
Spiramicine : Antibactérien utilisé dans le traitement de la toxoplasmose
acquise, de même que sa prévention ; et aussi contre la cryptosporidiose de
l'immunodéprimé (amélioration, pas de guérison).
La dose recommandée est de 50- 75 mg/kg pendant plusieurs semaines.
Sulfadiazine : Indiquée dans le traitement de la toxoplasmose, associé à la
triméthoprime en traitement curatif en cas de toxoplasmose de l'immunodéprimé, et
de pneumonie à Pneumocystis carinii.
La dose recommandée est de 120mg/kg.
Ténonitrozole : Contre les mycoses à Candida.
Tillquinol : Amoebicide de contact dans l'amibiase à Entamoeba histolytica
traitement maximum de 4 semaines, à ne pas associer à d'autres hydroxyquinoléines.
Triméthoprime : Antibactérien à spectre large, très fréquemment associé à un
sulfamide (sulfaméthoxazole et sulfadiazine); traitement et prophylaxie de la
toxoplasmose, de la pneumonie à Pneumocystis carinii, et le traitement de la
coccidiose de l'immunodéprimé.
Triméthrexate : Traitement de la pneumonie à Pneumocystis carinii etcontre
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ou à la pentamidine.
A associer obligatoirement à l'acide folinique et surveiller les fonctions
hématologiques
Les produits trypanosomicides sont : Benznidazole, produit nitro 2-imidazolé,
qui entraîne des réactions cutanées, une hypersensibilité immédiate et des
99
polynévrites réversibles nécessitant une surveillance médicale ; contre la
trypanosomiase américaine en phase aiguë et chronique à la dose de 5 - 10 mg/kg/j
pendant 1 mois. Le Difluorométhylornithine( DFMO),dérivé de l'ornithine utilisé
dans la trypanosomiase africaine en phase nerveuse à la dose de 300 à 500 mg/kg/j
pendant 6 à 9 semaines ; elle permet le contrôle parasitologique pendant 2 ans. Et la
Suramine sodique, dérivée arsenicale, contre la trypanosomiase africaine en phase
lymphatico-sanguine ;c
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fsurOnchocerca spp.
L’
Imidocarb : utilisé pour le traitement de la babésiose. Très efficace contre
Babesia equi et Babesia cabali, à la dose de 2,2 mg/kg en intramusculaire profonde.
4. ECTOPARASITICIDES
4.1. Introduction
Les ectoparasites des animaux domestiques incluent beaucoup d'espèces des insectes
(classe Insecta) et des arachnides, tels comme acarides et coutils (ordre Acarina ;
.Le
Classe Arachnides) sinf
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menant à un état de misère physiologique. En outre, beaucoup d'espèces d'arthropode
sont responsables de la transmission des maladies aux animaux eux-mêmes ou sont des
vecteurs d'un certain nombre de maladies aux humains.
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effets sur l'état de santé des animaux.
La considération des arthropodes comme une cause directe de la maladie, ou indirecte
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Les produits chimiques utilisés pour la lutte contre les ectoparasites peuvent être
classés en deux grands groups. Les insecticides qui sont les produits chimiques
spécifiquement utilisés dans la lutte contre les insectes et les acaricides qui sont
utilisés pour la lutte contre les acariens.
Le choix et l'utilisation des ectoparasiticides, dépendent largement du type
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(tels que des poux et des acarides) ils sont relativement faciles à traiter et, une fois
100
supprimée, la réinfestation se produit seulement au contact suivant avec les animaux
infestés. En revanche pour les parasites non permanents (mouches, puces etc.) le
traitement et moins facile parce que seulement une petite proportion de la population
peut être t
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Beaucoup d'infestations d'ectoparasites sont saisonnières et prévisibles et peuvent être
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les pays tempérés les mouches se reproduisent principalement tôt l'automne, les puces
pendant les mois d'été, et les poux et les acarides pendant les mois d'automne et
d'hiver.
Des traitements peuvent, donc, être prévus pendant les périodes d'activité maximale en
tant que moyens de limitation des maladies et/ou des populations de parasites.
4.2.1. Introduction
Les ectoparasiticides sont des produits chimiques utilisés dans le traitement des
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deux méthodes : soit par voie systémique, soit par voie externe.
Pratiquement tous les ectoparasiticides sont des neurotoxines, exerçant leurs effets sur
les systèmes nerveux des ectoparasites.
Les produits chimiques a action systémique peuvent être donnés par voie parentérale
(ex. par injection sous-cutané ou intramusculaire) ou appliqué localement (pour.on) sur
la peau et à partir de laquelle la substance active est absorbée et véhiculée par la
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Les produits chimiques à usage externe ont un effet direct sur le parasite cible.
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l'addition de l'hydroxyde de calcium (STANFORDS et al., 1981).
102
4.2.5. Les Nitroguanidines
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chloré de la nicotine (LEICHT, 1993). Il est lié spécifiquement aux récepteurs de
l'acétylcholine nicotinique dans le CNS de l'insecte (LIU et CASIDA, 1993) menant à
l'inhibition de la transmission cholinergique ayant pour résultat la paralysie et la mort
du parasite (BAI et al., 1991 ; METHFESSEL, 1992 ; NIHIMURA et al., 1994).
Ce mode d'action est identique que ce lui de la nicotine, qui a été employé comme
insecticide normal pendant des siècles (LEICHT, 1996).
La toxicité sélective favorable de l'imidacloprid semble être dû au fait qui il se lie
seulement aux récepteurs d'acétylcholine des insectes, et n'avoir aucun effet sur les
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103
4.2.7. Les Organophosphorés
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Ils agissent en empêchant l'action de l'acétylcholinestérase dans les synapses
cholinergiques et au niveau des plaques motrices. Les OP imitent la structure de
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amembrane post-synaptique menant à la
paralysie neuromusculaire. Le degré de trans-phosphorylation de l'enzyme aide à
déterminer l'activité de l'OP.
Ce n'est pas un processus irréversible étant donné que par la suite la
acétylcholinestérase est métabolisée par des systèmes enzymatiques oxydatifs et
hydrolytiques (SAUNDERS et HARPER, 1994).
Les OP peuvent être extrêmement toxiques chez les animaux et les humains par
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actifs contre les larves, les mouches, les poux et les acariens des animaux domestiques.
Des produits contenant le haloxon et le métriphonate ont été employés oralement pour
la lutte contre les larves des mouches dans l'estomac des équidés. Parmi les OP, le
Diazinon revêt un intérêt majeur en médecine vétérinaire (LEWIS, 1997).
104
La prolongation de l'activité peut se produire quand le composé est micro-encapsulé ou
stabilisé.
Les pyréthroïds synthétiques sont des produits chimiques inspirés de la molécule
naturelle de pyréthrine. Ils sont plus stables et ont une activité plus élevée que les
pyréthrines naturelles. Comme la pyréthrine, elles peuvent être associés avec des
synergistes tels que le butoxyde pipéronilique (ELLIOT et al., 1978).
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de sodium des axones neuraux du parasite ayant pour résultat la repolarisation retardée
et paralysie (NARAHASHI, 1985).
4.2.9. Ré
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Les régulateurs de croissance (RC) d'insecte constituent un groupe de composés
chimiques qui ne tuent pas le parasite cible directement, mais interférent avec la
croissance et le développement de celui ci.
Les régulateurs de croissance agissent principalement sur les stades non mûrs du
parasite et en tant que tels ne sont pas habituellement appropriés au traitement rapide
de l'adulte ; au contraire là où les parasites montrent un modèle saisonnier clair, les RC
peuvent être appliqués comme mesure préventive.
Basé sur leur mode d'action, ils peuvent être divisés en des inhibiteurs de synthèse de
chitine (benzoylphényl urées), inhibiteurs de chitine (triazine/dérivés de pyrimidine) et
analogues d'hormones juvéniles (GRAF, 1993).
4.2.10. Divers
Butoxyde pipéronilique : C’
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généralement employé comme un synergiste avec des pyréthrines naturelles
(FARNHAM, 1998).
Le degré de potentialisation d'activité insecticide est relié au rapport des composants
dans le mélange (FARNHAM, 1998).
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peut également être augmenté par l'addition de butoxyde pipéronilique (KEANE,
1998).
105
Le butoxyde pipéronilique inhibe le système microsomique d'enzymes de quelques
arthropodes (KEANE, 1998).
Sulfure de sélénium : Il est généralement employé dans les atteintes séborrhéiques,
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reChorioptes Bovis chez les chevaux une fois
utilisé comme shampooing (CURTIS, 1996).
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es: Ils sont employés principalement pour protéger des chevaux
contre les arthropodes de sang-succion, en particulier moucherons (Culicoides).
5. LES ANTIMYCOSIQUES
5.1. Introduction
La découverte et le développement de molécules destinées à combattre les
champignons datent du début du 20ème siècle. En effet, c'est en 1903, que
BEURMANN et RAYMOND ont préconisé 1'utilisation d'iodure de potassium par
voie orale dans le cadre du traitement de la sporotrichose (DROUHET et DUPONT,
1988). D'autres agents ont également été utilisés de par le passé pour traiter certaines
mycoses superficielles ; il s'agissait des sels de métaux lourds, des métalloïdes, des
dérives soufrés et phénoliques et des colorants (PLUB, 1996).
D'un point de vue thérapeutique, la gestion des dermatophytoses peut être abordée par
deux voies différentes mais néanmoins complémentaires. A savoir : l'administration
des molécules antifongiques par voie générale ou sous forme de topiques ; et dont les
critères qui guideront le choix du praticien sont bien entendu variés et nombreux.
Dans cette partie ils seront développés les aspects pharmacologiques, toxicologiques et
thérapeutiques des antifongiques.
106
5.2.1. Classification par activité pharmacologique
5.2.
1.
2.Ant
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Antibiotiques
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•Hexétidine.
Tensio-actifs cationiques (ammonium quaternaires)
•Benzalkonium.
Acides minéraux et organiques
•Acide borique.
•Ac
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.
107
5.2.1.3. Antimycosiques actifs dans les candidoses digestives
Antibiotiques
•Nystatine.
Dé
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•Parconazole.
Hydroxyquinoléines
•Oxyquinol (oxyquinoléine).
108
Isoconazole.
Tioconazole.
Sulconazole.
Dérivés triazolés
Terconazole.
Itraconazole.
Fluconazole.
109
richesse en graisse des repas ainsi que par le degré de micronisation de la préparation
galénique c'est-à-dire de la granulométrie de la poudre de griséofulvine. De ce point de
vue, la pharmacopée britannique spécifie que la taille des particules de griséofulvine
doit se situer autour de 5 µm même si des particules supérieures à 30 µm peuvent être
présentes dans certaines préparations (Royal Pharmaceutical Society of Great Britain,
1996).
Pratiquement, l'absorption intestinale est augmentée lorsque cette molécule se trouve
sous forme ultramicronisée ou si elle est administrée concomitamment avec un repas
riche en graisse.
Au niveau du plasma, elle est assez fortement liée aux protéines plasmatiques (80%).
Bien que la diffusion concerne plusieurs tissus, la griséofulvine a une affinité pour les
tissus riches en kératine comme la peau, les cheveux et les ongles. Une accumulation
spécifique a donc lieu dans ces tissus ce qui présente un intérêt thérapeutique.
La griséofulvine suit alors passivement la progression des cellules de la couche cornée
vers la surface rendant la kératine néoformée résistante à 1'invasion par de nouveaux
champignons sans néanmoins détruire les dermatophytes qui ont déjà infecte les
couches externes du revêtement cutané. Un traitement impliquant un antifongique de
surface peut donc avoir son intérêt.
Les effets secondaires décrits peuvent être plus ou moins graves et comprennent des
altérations de l'état général (troubles gastro-intestinaux comme des nausées, diarrhée,
maux de tête, dépression, fatigue,...), des risques de photosensibilisation, de troubles
neurotoxiques, de perturbations sanguines mais aussi des effets embryotoxiques et
tératogènes après passage placentaire. Des réactions idiosyncrasiques comme de
l'anémie, de la dépression et de l'ataxie ont également été signalées.
110
ergostérol) accompagnée par l'accumulation de 14- α-méthylstérol dans les cellules
entraînant un changement de la fluidité membranaire (YOSHIDA, 1993). Ceci induit
une diminution de la croissance de la cellule fongique et la mort de celle-ci.
5.3.2.1. Kétoconazole
Le kétoconazole est absorbé au niveau du tractus digestif plus ou moins efficacement
suivant l'acidité gastrique ainsi que selon la présence ou l'absence de nourriture. En
effet, son absorption augmente si le pH stomacal diminue ou s'il est administré avec un
repas. Les médicaments tels que les anti-acides diminuent la biodisponibilité du
kétoconazole. Le kétoconazole est fortement lié aux protéines sériques (>90 %). Son
métabolisme a essentiellement lieu au niveau du foie et est suivi d'une élimination par
les fèces et les urines. La demi-vie plasmatique est 10 heures (DROUHET et
DUPONT, 1988).
Les effets secondaires de cette molécule comprennent essentiellement des effets au
niveau de la sphère gastro-intestinale tels que nausées, diarrhée et douleurs
abdominales. Plus exceptionnellement, des signes d'intolérance cutanée, de l'apathie,
de la thrombocytopénie ont été observés. Ces effets secondaires apparaissent
essentiellement lors d'utilisation de doses élevées et peuvent être diminués en adaptant
les schémas thérapeutiques. Il peut être utile par exemple d'associer la prise du
médicament avec l'aliment pour diminuer les effets secondaires encourus (McCANCE
et al., 1987).
Les deux problèmes majeurs les plus fréquemment rencontrés avec le kétoconazole
sont une toxicité hépatique et une modulation de certains processus hormonaux. De ce
point de vue, une élévation des enzymes hépatiques (alanine amino-transférase) voire
un accroissement du risque d'hépatite peuvent être observés chez certains patients. Il
est donc déconseillé d'administrer cette molécule à des sujets dont l'équilibre hépatique
est fragilisé. De même, il est utile, voire nécessaire, de surveiller les fonctions
hépatiques surtout en cas d'un traitement de plus de 2 semaines. L'autre effet
secondaire lié à cette molécule est sa capacité de modulation de la
biosynthèse des hormones stéroïdiennes. Ceci peut entraîner des déséquilibres
endocriniens se manifestant par de la gynécomastie, une chute de libido et un
111
syndrome d'hypoadrénocorticisme, cependant des effets tératogènes ont été observés
lors de l'utilisation du kétoconazole pendant la période de gestation (MEDLEAU et
RAKICH, 1992).
112
Son mécanisme d'action repose sur une diminution de la synthèse d'ergostérol et une
accumulation intracellulaire de squalène, par inhibition de l'enzyme squalène-
époxidase au sein de la membrane fongique. Cette enzyme contrairement à la
lanostérol 14-α-déméthylase (inhibée par les dérivés azolés) n'est pas liée au système
cytochrome P-450. La terbinafine ne perturbe donc normalement pas le métabolisme
des hormones stéroïdiennes ou d'autres molécules endogènes ou exogènes.
L'absorption de la terbinafine est bonne au niveau du tractus gastro-intestinal (> 70%).
Lors d'une application topique, moins de 5 % de la dose administrée se retrouvent au
niveau systémique. Une accumulation se produit au niveau de la peau, des poils, des
cheveux et des ongles mais aussi de la sueur et se maintient pendant plusieurs jours
après l'arrêt du traitement. La métabolisation de cette molécule a lieu au niveau des
hépatocytes. L'excrétion des métabolites inactifs se fait par voie urinaire. La demi-vie
est d'environ 20 heures mais peut être augmentée lors de maladies hépatiques ou
rénales.
Les effets secondaires les plus fréquemment rencontrés sont des perturbations gastro-
intestinales telles que des nausées, de la diarrhée et de l'anorexie. Des réactions
cutanées diverses mais aussi hépatiques ont aussi été décrites. L'utilisation de la
terbinafine est déconseillée pendant la gestation même si aucun effet sur le foetus n'a
été observé.
5.3.
4.Amphot
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O’DAYe
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998)
Isolée de Streptomyces nodosus,l
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e présente sous la forme d'une
poudre jaunâtre insoluble dans l'eau. Son spectre d'action inclut Candida, Aspergillus
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voie générale sous forme de perfusion a doses croissantes lors de mycoses systémiques
généralisées graves.
Les effets secondaires ne sont pas rares et peuvent être très importants, ils englobent
des problèmes généraux tels que fièvre, malaise, troubles digestifs (anorexie, nausée,
diarrhée,...) mais aussi d'autres effets comme des altérations cardio-vasculaires et
hématotoxiques (hypertension ou hypotension, arythmie, anémie, thrombophlébite...),
des atteintes rénales marquées par une hyperazotémie et des urines de faible densité.
113
Des atteintes plus exceptionnelles peuvent toucher les systèmes hépatique, nerveux
(neuropathies périphériques) et cutané (prurit, irritation,...). Néanmoins, malgré cette
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traitement de certaines mycoses profondes ou disséminées.
114
Tableau 15 : Antifongiques en pratique équine (ROBINSON, 2003 ; BERTONE
et HORSPOOL, 2004).
115
VI. LES ANESTHESIQUES
1. introduction
On peut définir l'anesthésie comme étant l'association des quatre éléments suivant:
l'analgésie, la narcose, la myorelaxation et la protection contre les effets néfastes du
système nerveux central (SCICLUNA, 1995 ; GIORDANO, 1997).
2.1. Introduction
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environnement afin de pouvoir pratiquer certains actes chirurgicaux plus ou moins
délicats. Des actes chirurgicaux plus compliqués, classiquement réalisés sous
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attitude permet de réduire les coûts et évite le risque lié à une anesthésie générale.
116
Tableau 16 : Classification des substances utilisées en prémédication ou pour la
contention chimique debout (MUIR, 1991a).
Catégories de substances Groupe de substances Substances
Les barbituriques Pentobarbital
Les dérivées du chloral L’
hydr
atedec
hlo
ral
Les phénothiazines Acépromazine
Promazine
Les sédatifs hypnotiques Dropérédol
Les butyrophénones Azapérone
Halopéridol
Diazépam
Les benzodiazépines Midazolam
Zolazepam
Xylazine
Les analgésiques non opioïdes Le
sα2a
goni
st
es Détomidine
Médétomidine
Morphine
Fentanyl
Les opioïdes agonistes Phétidine
Oxymorphone
Méthadone
Les analgésiques opioïdes Etorphine
Les opioïdes Butorphanol
agonistes/antagonistes Pentazocine
Buprenorphine
Nalbuphine
117
de sécurité très élevée, car des doses dépassant 20 mg/kg ne provoquent pas la mort du
cheval (MUIR, 1991a).
2
.3.
1.Mé
cani
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ion
Les phénothiazines agissent par la dépression du SNC par blocage des récepteurs
y
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pti
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libération et une augmentation du taux de recyclage de la dopamine en interférant
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de la norépinéphrine au niveau du SNC (MUIR, 1991a).
118
Vasodilatation en plus de la séquestration splénique (splénomégalie) des
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’hé
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de la valeur pré-traitement rapportée), pouvant durer plusieurs heures.
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cause centrale par dépression du centre thermorégulateur.
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relaxation musculaire (notamment des muscles rétracteurs péniens) vont induire le
priapisme et paraphimose chez le cheval.
Effets vagomimétiques (chez les patients ayant un tonus élevé): bradycardie plus au
moins arrêt sino-atrial, pouvant être masqué par la tachycardie réflexe induite par
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minut
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séquestration splénique) : effet transitoire et pas significatif cliniquement si
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anticipées (ex. lors de myélographie, surtout cervicale).
Animal stimulable malgré la sédation, si la stimulation soudaine et intense. Donc les
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gre
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Effets dépresseurs respiratoires: négligeables aux doses cliniques. La fréquence
respiratoire peut être diminuée mais les paramètres des gaz sanguins restent
relativement stables.
2.3.4. La biodisponibilité
Les phénothiaziniques sont métabolisés par le foie et les métabolites sont excrétés dans
l
esu
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88)
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’ac
épr
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zinee
st
supérieur à 3 heures. Des concentrations sanguines élevées peuvent être détectées
après 8 heures de son injection (GEISER, 1990).
119
2.4. Les butyrophénones
Les butyrophénones peu utilisées actuellement en médecine vétérinaire,
p
rin
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nis
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ridol
.
Ils ont pratiquement les mêmes effets que les phénothiaziniques, mais sont
généralement moins puissantes et moins prédictibles. Comme les phénothiaziniques,
les effets pharmacologiques des butyrophénones sont représentés par la dépression du
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u
du SNC. Les butyrophénones peuvent également mimer les actions du GABA (MUIR,
1991a).
Les butyrophénones sont caractérisées par leurs propriétés antiémétiques et par la
modification du comportement. Leur effet dépresseur de la fonction respiratoire et
cardiovasculaire est minimal et sont moins susceptibles d
’ind
uir
el’
hypo
tens
ione
n
comparaison avec les phénothiaziniques (MUIR, 1991a).
Les butyrophénones ne sont pas recommandées comme tranquillisants, en raison de
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bizarres ou violents. Ces comportements sont représentés par de faibles signes de
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spé
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es
qui dépassent les 4 jours (MUIR, 1991a). En pratique équine les butyrophénones sont
utilisées comme modificateurs du comportement, pour des chevaux qui avaient
développés de mauvaises habitudes, comme le frottement de la queue (MUIR, 1991a).
2.5.1. Introduction
Les benzodiazépines sont des psychotropes classés dans la catégorie des
psycholeptiques et plus précisément des tranquillisants.
L'utilisation des benzodiazépines a commencé dans les années 60 avec la mise sur le
marché en 1961 du chlordiazépoxide suivie de celle du diazépam en 1963. Depuis,
plus de deux mille molécules ont été synthétisées et les benzodiazépines représentent
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que
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mpl
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esc
hezl
’hommema
is
120
leur utilisation est au contraire relativement peu fréquente en médecine vétérinaire
(BERTINI et al., 1995).
2.5.2. Pharmacocinétique
Dans le sang, les benzodiazépines se lient aux protéines plasmatiques avec un degré de
fixation dépassant souvent les 85 %. Quelques exceptions sont cependant à noter et
c
onc
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estque 50-60 %, ainsi que le
lorazépam (fixation de 65 à 75 %) (POLETTI, 1996). L'excellente liposolubilité de ces
composés leur permet une bonne distribution au sein de tous les tissus de l'organisme,
en particulier la substance grise puis dans une seconde phase la substance blanche du
système nerveux central. Cette distribution est également excellente dans le foie mais
aussi dans le tissu adipeux.
2.5.3. Biotransformation
Même si la majorité des biotransformations se déroule dans le foie, l'intestin grêle
intervient pour une petite part dans le métabolisme de la plupart des benzodiazépines ;
àt
it
red’
exe
mpl
eMAHON et al. (1977) ont démontré la très rapide transformation du
flurazépam par l'intestin humain : pour de faibles doses ingérées, seul son métabolite
est détecté dans le sang circulant (GOODMAN et GILMAN, 1985).
Les biotransformations hépatiques sont rapides et intenses : La plupart des
benzodiazépines sont métabolisées par des réactions d'oxydations (N-déméthylations,
hydroxylations, désalkylations). Elles aboutissent à des métabolites actifs, tel que le
nordiazépam et l'oxazépam, qui sont les principaux métabolites de la plupart des
benzodiazépines. Il est important de souligner que ces métabolites ont généralement
une demi-vie plus longue que les composés originels ; par exemple, la demi-vie du
flurazépam dans le plasma est de 2 à 3 heures, mais celle de son principal métabolite
actif (N-désalkylflurazépam) est de 50 heures ou plus (GOODMAN et GILMAN,
1985).
121
2.5.4. Pharmacodynamie
122
peuvent provoquer l'hypnose (fixation des benzodiazépines sur la substance réticulée)
mais seuls le nitrazépam et le flunitrazépam sont utilisés comme hypnotiques.
Action myorelaxante et anti-convulsivante : L'administration de benzodiazépines
permet une myorelaxation nette. Ceci est surtout utilisé en anesthésiologie ou encore
dans le traitement de certaines pathologies neuromusculaires comme le tétanos par
exemple. Les effets anti-convulsivants et myorelaxants s'expliqueraient par la
facilitation G.A.B.Aergique au niveau supra-spinal (POLETTI, 1996).
123
2.6. Analgésiques non opioïdes (agonistes des récepteurs α2 adrénergiques)
2.6.1. Introduction
Tr
oisα2-agonistes ont une indication pour les équidés: la xylazine, la détomidine, la
médétomidine et la romifidine. Sur le plan pharmacologique, ils peuvent être classés
dans le groupe des tranquillisants. Ces produits sont commercialisés pour leurs effets
sédatifs et analgésiques (KHURSHEED et MARCIA, 2003 ; WALSH, 2003).
La première molécule utilisée dans ce groupe fut la xylazine, puis la détomidine et la
romifidine. La romifidine aurait un e
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que la xylazine (CLARKE et al., 1992).
2
.6.
2.Mé
cani
smed’
act
ion
Ces molécules ont en commun un effet agoniste sur les récepteurs α2 adrénergiques
centraux (SINCLAIR, 2003). Les effets centraux produits sont une sédation et une
analgésie proportionnelles à la dose administrée (MUIR, 1991a ; MUIR et HUBBELL,
1998 ; SINCLAIR, 2003 ; WALSH, 2003).D’
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molécule utilisée pour les différents récepteurs α1 ouα2 adrénergiques (SINCLAIR,
2003). Un classement des molécules selon leur affinité respective pour les récepteurs
α2/
α1 adrénergiques a été rapporté : médétomidine (1620 :1), détomidine (260 :1),
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160:
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apparaît cliniquement située entre la détomidine et la xylazine (MUIR, 1991a ;
SINCLAIR, 2003). Ainsi, aux doses cliniques, plus une molécule est spécifique des
récepteurs α2 a
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ééquivalent de sédation (MUIR,
1991a ; SINCLAIR, 2003).
En effet, dans la majorité des cas, les α2 agonistes non spécifiques peuvent également
activer les récepteurs α1 a
dré
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excitation, une agitation, une augme a
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gil
anc
e.
Ces effets sont notamment observés lorsque de fortes doses de xylazine sont
employées par exemple (4 à 8 mg/kg).
124
Sur le plan anatomophysiologique : les récepteurs α2 adrénergiques sont
principalement situés sur les neurones du locus coereleus du bulbe rachidien
(protubérance et medulla oblongata) appartenant au mésencéphale.
Il existe également des effets vasculaires : effets vasoconstricteurs périphériques.
125
Aux effets « directs », se surajoute une stimulation des récepteurs α2 présynaptiques
conduisant ainsi à la baisse du tonus orthosympathique.
Effets analgésiques : (SKARDA et MUIR, 1996 ; SINCLAIR, 2003 ; WALSH,
2003) L’
ana
lgé
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sré
cept
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ére
nte
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localisations sur les voies de la douleur notamment au niveau de la corne dorsale de la
moelle épinière, dans le bulbe rachidien et le cerveau. Des mécanismes inhibiteurs pré.
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et post-sna
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sdel
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nti
noc
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pti
vede
sα2 agonistes.
Ces effets analgésiques sont parfois difficiles à distinguer du manque de réponse aux
stimuli, en relation avec la sédation. Des effets systémiques sont aussi observés lors
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lgé
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eff
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éda
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f.
Effet myorelaxant : Il est dû au blocage des récepteurs α2 adrénergiques au niveau
des inter-neurones de la moelle épinière.
126
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lentement.
Hypotension : Lapha
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ion(
dueàl
acombinaison : bradycardie, baisse du débit cardiaque et baisse
du tonus orthosympathique) qui peut également durer plus de 120 minutes. Cet effet
est très marqué avec la xylazine.
2.7. Opioïdes
2.7.1. Introduction
Ces
ontd
esa
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loï
desd’
opi
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ssur
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lgé
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nsel
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uxr
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opioïdes μ,δouκ,pr
inc
ipa
leme
ntc
ent
raux(MUIR et HUBBELL, 1998 ; WALSH,
127
2003). Les plus utilisés sont la morphine et le butorphanol (LEBLANC, 1991 ;
KHURSHEED et MARCIA, 2003).
2
.7.
2.Mé
cani
smed’
act
ion(MUIR, 1991a ; MUIR et HUBBELL, 1998)
2.7.2.1. Morphine
C’
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ede
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cept
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goni
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esμ.El
lee
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our
amme
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il
is
ée chez le cheval à la dose de 0,1 mg/kg par
voie intra-veineuse (injection lente).
2.7.2.2 Butorphanol
C’
estuna
goni
st
ede
sré
cept
eur
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tuna
goni
st
epa
rti
elde
srécepteurs μ.Ma
isonl
e
classe dans la catégorie des agonistes κ.C’
estp
roba
ble
mentl
’opi
oïde le plus utilisé
chez les équidés.
On considérera donc par la suite la morphine comme exemple des agonistes μe
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b
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rel
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ére
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tsde la stimulation
des récepteurs μ,κouδ
.
128
2.7.3. Biodisponibilité (MUIR, 1991a)
Lemé
tab
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st
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but
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nol
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une faible biodisponibilité par voie orale. Généralement, ils sont bien absorbés après
une injection intramusculaire ou sous cutanée. Ils sont métabolisés dans le foie et
té
leurs métabolites son l
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ect
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ure
set144he
ure
s
après administration.
129
Effets gastro-intestinale : Les opioïdes peuvent également provoquer une
diminution de la motilité gastrointestinale, augme
nta
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il
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ôlon(WALSH, 2003).
Effet antitussif : Les opioïdes possèdent des propriétés antitussives et peuvent ainsi
p
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onsoumuc
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nsl
atr
aché
e.Ce
cie
st
important à prendre en considération chez les équins présentant des troubles
respiratoires (MUIR, 1991a).
Effets cardio-vasculaire : Ils stimulent la fonction cardio-vasculaire. On observe
une légère augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle (MUIR,
1991b ; MUIR et HUBBELL, 1991).
Effet sur la fonction respiratoire : Une dépression respiratoire significative ne
survient pas lorsque les opioïdes sont utilisés à des doses cliniquement efficaces. Alors
que à des doses plus élevées, la dépression respiratoire peut mener à une
hypoventilation prononcée (MUIR, 1991a ; MUIR, 1991b ; MUIR et HUBBELL,
1991).
3. Anesthésiques injectables
3.1. Introduction
La réalisation d'une anesthésie générale, avec ou sans prémédication, repose sur
l'emploi d'anesthésiques généraux que l'on subdivise en deux parties : les
anesthésiques injectables, administrés par voie parentérale et les anesthésiques volatils,
résorbés par les poumons, que l'on développera ultérieurement.
Pour les anesthésiques injectables nous nous limiterons aux substances utilisées en
pratique équine, à savoir, les dissociatifs, les barbituriques et le propofol.
3.2.1. Introduction
Cette appellation vient du fait qu'ils agissent en interrompant la voie ascendante entre
la partie consciente et inconsciente du cerveau. Un électroencéphalogramme met en
130
évidence une interruption des influx entre le thalamus et le système limbique.
L'animal, ainsi anesthésié, se trouve en état de catalepsie dans lequel les yeux restent
ouverts avec un léger nystagmus. L'analgésie est superficielle et de courte durée et
absence de myorésolution. En effet, une hypertonie musculaire se met en place et des
mouvements spontanés peuvent être observés par stimulation lors de la chirurgie.
Parmi ces agents, on trouve : la kétamine, la tilétamine (associée au zolazépam) et la
Phencyclidine.
3.2.2. Kétamine
La kétamine est la molécule la plus utilisée en anesthésie des équins
3
.2.
2.
1.Mé
cani
smed’
act
ion
Le principal site d'action est le système thalamo-cortical. On note une dépression de
l'axe néocortico-thalamique et du noyau central du thalamus, une stimulation des
parties du système limbique dont l'hippocampe, une inhibition de l'activité des cellules
nociceptives de la formation réticulée de la moelle allongée (HUI CHU LIN, 1997).
Cet effet paradoxal dépression / stimulation est à l'origine de l'appellation dissociatif.
Le mécanisme responsable de l'analgésie est encore mal connu et semble impliquer de
nombreuses actions (HUI CHU LIN, 1997):
- inhibition du tractus spinoréticulaire.
- dépression de l'activité du noyau de la formation réticulée de la moelle
médiale.
- interactions avec les récepteurs aux opiacés.
- dépression de l'activité des relais périphériques des voies nociceptives de la
moelle épinière (THIEBAULT, 1993) et des relais centraux (thalamo-corticaux)
du message douloureux.
3.2.2.2. Biodisponibilité
Après une injection IV, la kétamine traverse la barrière hémato-méningée et se
c
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ent
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ece
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e(l
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Mes
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cons
eil
léec
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elle est très douloureuse du fait du pH de la solution = 3,5).
131
La kétamine est métabolisée en grande partie au niveau du foie (approximativement
60%) et les 40% restantes sont éliminées inchangées au niveau des urines. La
dégradation rénale ou hépatique de la kétamine n'affecte pas sa durée d'action de façon
significative après une seule administration. Cependant, des administrations continues
ou une perfusion de la kétamine induisant une phase d'élimination prolongée, ce qui
correspond à une durée de réveil plus longue (MUIR, 1991b).
132
En effet, la kétamine améliore la contractilité d'un coeur dont la fréquence est gardée
constante par stimulation atriale mais a un effet inverse sur un coeur dénervé.
COOK et al (1992) suggèrent que l'effet inotrope de la kétamine serait du à une
inhibition de la reprise en charge des catécholamines au niveau de la jonction neuro-
effectrice induisant ainsi une stimulation des récepteurs α2 adrénergiques. L'effet direct
de la kétamine sur le coeur serait une diminution de la contractilité mais, in vivo, il
serait compensé par l'action sur le système autonome cardio-accélérateur (HASKINS
et KLIDE, 1993 ; JACOBSON et HARTSFIELD, 1993 ; THIEBAULT, 1993).
Enfin, la kétamine sensibiliserait le myocarde aux catécholamines circulantes mais de
façon moindre que les barbituriques (HARTSFIELD, 1993 ; THIEBAULT, 1993 ;
MUIR et al., 1995 ; HUI CHU LIN, 1997).
133
les benzodiazépines, les phénothiazines ou les α2 agonistes (DUPRAS et al., 1993 ;
JACOBSON et HARTSFIELD, 1993 ; THIEBAULT, 1993 ; MUIR et al., 1995 ; HUI
CHU LIN, 1997).
3.3. Barbituriques
3.3.1. Introduction
Le
sba
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tur
ique
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las
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lonl
eurdur
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ion :l
ongue
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intermédiaire, courte et ultracourte.
Ena
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te et ultra-courte. Ce
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scr
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épi
leps
ie.
Les barbituriques sont des hypnotiques / sédatifs regroupés en 2 catégories :
u
- les oxybarbitri
que
sd’
act
ionul
tr
a-courte à longue.
-l
est
hioba
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act
ionul
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a-courte (de 10 à 20 minutes).
3
.3.
1.Mé
cani
smed’
act
ion(THURMON et al., 1997)
Les barbituriques agissent sur des parties du récepteur au GABA distinctes de celle des
benzodiazépines, en diminuant le taux de dissociation GABA-récepteur ce qui induit
-
u
nea
ugme
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adur
éed’
ouve
rtur
ede
sca
nauxCl et une hyperpolarisation
marquée.
Leur emploi entraîne une bonne sédation et myorésolution mais une analgésie de faible
intensité.
3.3.2. Biodisponibilité
La concentration plasmatique des thiobarbituriques, malgré qu'elle soit élevée au
début, chute rapidement suite à la redistribution de la substance vers les tissus maigres
(le muscle, la peau). L'élimination prolongée des barbituriques à une importance
clinique primordiale chez le cheval, car une administration répétée aboutit à une
accumulation de l'anesthésique et une augmentation de sa concentration plasmatique.
134
3.3.3. Effets pharmacologiques (TURNER et ILKIW, 1990 ; DUPRAS et al.,
1993 ; THIEBAULT, 1993 ; MUIR et al., 1995 ; THURMON et al., 1997 ; MUIR,
1998)
Aux doses anesthésiques, les barbituriques induisent une dépression de la fonction
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ova
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hypertension initiale due vraisemblablement à la tachycardie et à une augmentation de
la résistance vasculaire, elles mêmes imputables à une augmentation du tonus
sympathique.
D’
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ttehy
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ionnotamment
une dépression de la sensibilité des barorécepteurs ou une vasoconstriction par
relargage de calcium ou de norépinéphrine.
Le second aspect délétère cardiovasculaire des barbituriques est leur arythmogénicité.
Ils accroissent, en effet, le tonus sympathique et parasympathique ce qui peut être à
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tachycardie, extrasystoles, bigéminisme. C’stpour
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dysrythmies.
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ndépourl
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édisposés aux arythmies.
135
Le
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méthoxyflurane ou de la xylazine en sensibilisant le coeur aux catécholamines.
Compte tenue de leurs conséquences cardiovasculaires, les barbituriques sont à éviter
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3.4. Propofol
C’
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on(KEEGAN et GREENE, 1993 ; THIEBAULT, 1993 ;
MUIR et al., 1995 ; THURMON et al., 1997).
L’
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’aut
resmolécules (tranquillisants, analgésiques) (THIEBAULT, 1993 ; MUIR et al.,
1995 ; THURMON et al., 1997).
L’
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ouve
rave
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fentanyl), mais aussi de diminuer les incidences au réveil (THIEBAULT, 1993 ;
THURMON et al., 1997).
Une propriété encore i
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opof
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arr
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perfusion sans excitation. Ceci provient de la métabolisation très rapide du produit par
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eco
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s.
On observe, notamment, une dépression respiratoire modérée, une apnée pouvant
survenir suite à une injection trop brutale. Celle ci est réversible et facilement
contrôlable par assistance respiratoire (100% d’
oxy
gène
).Af
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10à40s
econde
s)(THIEBAULT,
1993 ; MUIR et al., 1995 ; STEPIEN, 1995 ; THURMON et al., 1997).
136
Le
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(infusion ou bolus répétés). On observe une diminution de la pression artérielle et de la
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(KEEGAN et GREENE, 1993 ; MUIR et al., 1995 ; THURMON et al., 1997).
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à elle, induit une baisse de la pré-charge pouvant expliquer la baisse du débit cardiaque
(KEEGAN et GREENE, 1993).
Le propofol induirait aussi un effet cardiodépresseur direct sur le myocarde avec une
diminution de la contractilité plus importante q
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(DUPRAS et al., 1993 ; KEEGAN et GREENE, 1993 ; THIEBAULT, 1993 ;
STEPIEN, 1995 ; THURMON et al., 1997).
4. Anesthésiques volatiles
4.1. Introduction
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liquides anesthésiques sont suffisamment volatils pour atteindre des concentrations
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sie. Leur emploi
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respiratoire.
Leur popularité vient du fait que leur pharmacocinétique favorise une anesthésie
rapidement ajustable. La profondeur de la narcose résulte del
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de plus, de diminuer les risques de mortalité car il facilite la ventilation respiratoire et
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137
4.2. Halogènes
Les principaux agents anesthésiques volatils sont les composés halogénés dérivés du
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ne,don
tle
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ont suffisamment faibles pour
pouvoir traverser les membranes biologiques.
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saturante, la solubilité dans le sang et la liposolubilité conditionnant la pénétration
dans le cerveau sontde
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anesthésiques. Plus la pression de vapeur saturante sera élevée et plus on atteindra
rapidement les concentrations adéquates. Plus la solubilité est importante, au niveau de
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Interviennent aussi des facteurs extrinsèques : le débit ventilatoire, le rapport perfusion
/ ventilation, le débit cardiaque et le débit sanguin cérébral.
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(concentration alvéolaire minimale) correspond à la concentration nécessaire pour
supprimer toute réaction réflexe à un stimulus douloureux chez 50 % des animaux.
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concentration anesthésique nécessaire pouri
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nut
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t
la CAM. Cet index représente le potentiel dépresseur respiratoire de la molécule.
4.2.1. Halothane
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sont atteints rapidement, sa résorption est bonne et sa distribution vers le cerveau
rapide car le sang ne joue pas le rôle de réservoir. La période de réveil est courte et la
redistribution tissulaire minime (COGNY, 1993 ; STEFFEY, 1997).
138
L’
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analgésie satisfaisantes.
Les effets cardiovasculaires sont, somme toute, pratiquement les mêmes pour tous les
anesthésiques volatils maisl
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une hypotension plus ou moins marquée avec baisse de la pression artérielle
systolique, diastolique et moyenne due à une vasodilatation (diminution de la
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résistance vasculaire périphérique) ains unedi
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façon dose dépendante induite par une dépression myocardique directe (effet inotrope
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nt)
(BOYD et al., 1991 ; COGNY, 1993 ; STEFFEY, 1997).
MUTOH et al (1997) ont étudié les effets hémodynamiques des différents agents à
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croi
t
modérément la FC et fait chuter la pression de 20%. La baisse de contractilité
cardiaque est parfois contrebalancée par la hausse de la fréquence mais le débit reste
toujours diminué (BOYD et al., 1991 ; COGNY, 1993 ; MUTOH et al., 1997 ;
STEFFEY, 1997).
La vasodilatation peut être considérée comme favorable car concerne, en particulier, le
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oca
rdee
tlapr
oba
bil
it
éd’
impul
si
onpr
opa
géede
pui
s
des sites ectopiques ventriculaires (BOYD et al., 1991 ; COGNY, 1993 ; MUTOH et
al., 1997 ; STEFFEY, 1997 ; MUIR, 1998).
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e(MUTOH et al., 1997 ; STEFFEY, 1997).
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rat
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ncidence de ces troubles du rythme (COGNY,
1993 ; STEFFEY, 1997).
139
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pourquoi les agents les plus récents ont tous cette caractéristique à la différence de
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hane(STEFFEY, 1997).
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halogénés (index anesthésique supérieur aux autres). Il a même une action broncho-
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artérielle du CO2 j
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que(COGNY, 1993).
4.2.2. Isoflurane
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’ha
lot
hane
avec, en plus, des biotransformations très limitées (0,2% comparé à 20% pour
l
’ha
lot
hane
)(COGNY, 1993).Sac
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rat
iona
lvé
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abl
itpl
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api
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en 7 à 8 minutes, e
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tsoné
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mona
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.L’
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uct
ione
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réveil sont ainsi plus rapides (COGNY, 1993 ; MUIR, 1998).
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Les caraté
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ardi
aque
.Ce
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baisse de tension sensiblement similaire àc
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cl’
hal
otha
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pre
ssi
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umy
oca
rdemoi
ndr
e.Dep
lus
,l’
augme
nta
tiondel
aFC (
20% à1CAM,30% à2
CAM) permet de maintenir un débit constant (BOYD et al., 1991 ; COGNY, 1993 ;
TRONCY et al., 1993 ; MUTOH et al., 1997 ; STEFFEY, 1997).
Autre point positif, il est le moins arythmogène des anesthésiques volatils et ne
sensibilise pas le coeur aux arythmies induites par les catécholamines (COGNY,
1993 ; MUTOH et al., 1997 ; STEFFEY, 1997 ; MUIR, 1998).
L’
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tl’
unde
spl
uspui
ssa
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esha
logé
nés
,ave
c
une chute de la pression artérielle du O2 et hausse de la pression artérielle CO2 voire
acidose et hypercapnie (COGNY, 1993 ; MUTOH et al., 1997).
140
4.2.3. Enflurane (MUTOH et al., 1997 ; STEFFEY, 1997)
L’
enflurane présente plusieurs aspects qui en font un anesthésique volatil dangereux.
Il est, notamment, le plus dépresseur du débit cardiaque ainsi que de la pression
artérielle (chute de pression moyenne de 17% à 1 CAM, 56 % à 2 CAM et de la
pression systolique de 26% à 1 CAM et 56% à 2 CAM ).
Laba
iss
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’i
nde
xd’
éje
cti
on(
de31% à1CAM e
tde52% à2CAM)s
oul
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on
effet dépresseur sur la contractilité myocardique. On note, aussi, une hausse de la FC
(
10à15
%)ma
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Un des s
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epl
usdé
pre
sse
urdel
afonc
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espi
rat
oir
e,a
vecune
pression artérielle CO2 quis
’ac
croî
td’
envi
ron3
0% pour1CAM e
tchut
edel
aFRde
40% pour 1 CAM et de 70% pour 2 CAM.
141
4.2.5. Desflurane et Sévoflurane (COGNY, 1993)
Ces deux molécules sont récentes et leur étude encore en cours. Leur faible solubilité
(respectivement, coefficient de liposolubilité 0,6-0,7 et 0,42 pour le sévoflurane et le
d
esf
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tuned
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onc
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lvé
ola
irea
nes
thé
siquee
tce
cibien que le desflurane soit le moins
puissant des halogénés, avec une CAM de 7,2%.
I
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nt,t
ousd
eux,de
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fet
sca
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ova
scul
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espr
och
edel
’i
sof
lur
ane
.
Le sévoflurane a, cependant, des qualités qui le rendent plus intéressant, notamment
une dépression myocardique moindre et une hausse de la FC moins prononcée.
Le desflurane permet une meilleure stabilité de la FC mais induit une baisse modérée
de la pression sanguine et de la contractilité.
To
usde
uxnes
ens
ibi
li
sentp
asl
ecoe
uràl
’ac
tiona
ryt
hmogè
nedes catécholamines.
Sévoflurane et desflurane se révèlent être des agents prometteurs dans leur utilisation
chez le malade cardiaque, avec un petit plus pour le sévoflurane plus puissant (CAM
de 2,4%) et à innocuité plus importante.
4
.3.
Prot
oxyded’
azot
e (COGNY, 1993 ; MUIR, 1998)
Le N2O est le seul anesthésique gazeux proprement dit. Il a été introduit en clinique il
y a plus de 150 ans. Son utlisation très large résulte de nombreuses propriétés
intéressantes :
- une faible solubilité permettant des concentrations alvéolaires élevées en un
temps bref.
- une bonne analgésie induite.
- des effets cardiovasculaires minimes.
- une toxicité très faible.
Ma
lgr
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ln’
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sunt
rèsbona
nes
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siquec
ars
aCAM e
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ropé
levé
e(e
nvi
ron
200%) et la sédation qu’
ile
nge
ndr
ees
ttr
opf
aibl
e.
Les effets cardio-vasculaires sont minimes par rapport aux anesthésiques volatils. On
note une action dépressive sur le myocarde mais aussi une stimulation du système
sympathique qui induit, indirectement une action excitatrice sur la fonction cardiaque.
Ce
tt
est
imul
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esvo
iree
nge
ndr
er
142
une ischémie du myocarde. Selon MUIR, FC, débit et pression artérielle sont
relativement constantes en plus de ne pas sensibiliser le myocarde aux catécholamines.
L’
uti
li
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ede
hy
75% de N2O (concentration maximum car ensuite risque d’ pox
ie)e
tde25%
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’homme
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nce
ntr
ati
ondeN2O dans le mélange induit une hausse du
volume inspiratoire, en premier lieu, puis on note un effet de concentration du second
gaz dans un plus petit volume (une grande partie étant occupée par le N2O) ainsi le
gradient de pression augmente et le transfert dans le sang aussi.
tp
Cet effe e
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problèmes cardiovasculaires.
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cec
ien
raison de sa faible solubilité dans le sang ). Ce qui pourra induire une chute importante
d
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ess
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rie
lled
’O2 alvéolaire donc une hypoxie transitoire.
143
5.1.1.1. Association de molécules
Principe
Les molécules citées précédemment présentent toutes des effets indésirables
e
(hyperesthésie cutanée, ataxie, dépression cardio-rspi
rat
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e…)e
tle
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url
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ione
tl’
ana
lgé
sie
.(BROWNLOW e
tHUTCHI
NS,1991;
LEBLANC, 1991 ; MUIR, 1991a).
Protocoles possibles
Lec
hoi
xd’
unp
rot
ocol
esef
ondes
ouve
nts
url
’ex
pér
ienc
eduvé
tér
ina
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.Ilyapl
usde
50 combinaisons possibles couramment utilisées en pratique, mais il y a trois grandes
c
até
gor
iesd’
ass
oci
ati
onsd
emolécules peuvent être dégagées (MUIR, 1991a) :
Αl
pha2a
goni
st
es+Opi
oïdes : xylazine / butorphanol ou xylazine / morphine par
exemple.
Ne
urol
ept
ique+α2a
goni
st
es:a
cépromazine / xylazine par exemple.
Ne
urol
ept
iqu
es+ α2a
gon
ist
es+ Opi
oïdes : ACP / xylazine / butorphanol par
exemple.
144
Tableau 19 : Tranquillisation et sédation en pratique équine (AUBIN et MAMA,
2003 ; BERTONE et HORSPOOL, 2004).
Principe actif Dose (mg/kg) voie Effet
recherché
Acépromazine 0,03 à 0,10 IV, IM, SC Sédation
0,13 à 0,26 PO Sédation
0,033 à 0,055 (suivie du IM Sédation
butorphanol à 0,055 à 0,066)
0,02 à 0,055 (3*/j) IM Inhibition des
récepteurs α
1,5 (2 à 3*/j) IM Vasodilatation
Xylazine 0,6 à 0,3 IV, IM Sédation
0,33 à 0,44 (suivie du butorphanol IV
à 0,055 à 0,066)
1,1 (suivie de la kétamine) IV Prémédication
0,6 (avec acépromazine 0,02) IV Prémédication
Détomidine 0,01 à 0,08 IV, IM Sédation
0,01 à 0,02 (suivie du butorphanol IV Prémédication
à 0,025-0,066)
0,02 à 0,04 IV Prémédication
Médétomidine 0,005 à 0,010 IV, IM Sédation
Romifidine 0,004 à 0,120 (suivie du IV Sédation
butorphanol à 0,02)
Diazépam 0,05 à 2 IV lente
Butorphanol 0,05 à 0,1 IV, IM
Morphine 0,1 à 0,4 IM
0,3 à 0,6 (avec les α2a
gon
ist
esou
les phénothiazines)
145
5.1.2. Anesthésie
Po
urt
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cal
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’int
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one
tladi
spon
ibi
li
téde
ssubs
tan
ces
anesthésiques de choisir soit les agent fixes ou volatiles (tableau 21).
Po
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’an
est
hés
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ixeonu
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is
esur
toutl
aké
tami
ne,l
agua
ïfé
nés
ineoul
ethi
ope
nta
l
sodique selon différents protocoles (tableau 20).
146
Xylazine 0,5
Guaïfénésine 50 –100 15 –20
Propofol 2
Xylazine 1
Morphine 0,03 –0,06 20-30
Kétamine 2
Xylazine 1
Butorphanol 0,02 –0,04 20 –30
Kétamine 2 –2,2
Tableau 21 :Exe
mpl
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col
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induc
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l
’ane
sthé
sieg
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use(AUBIN et MAMA, 2003 ; BERTONE et HORSPOOL,
2004).
Molécule Posologie Attente après injection
(mg / kg en IV) (minutes)
Acépromazine 0,02 20
Xylazine 1,1 5
kétamine 2,2
Acépromazine 0,02 20
Détomidine 0,02 5
Kétamine 2,2
Acépromazine 0,02 20
Xylazine 0,5 5
GGE 50g /1 litre pour un
Thiopental sodique 2g /1 litre cheval de
500 kg
147
Acépromazine :Ce
tt
emol
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tdé
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ose
sus
uel
lesa
lor
squed’
aut
res
réagissent trop.
Xylazine : Utilisée à la dose de 1mg/kg en IV lente pour une léger sédation.
Détomidine : Très efficace à la dose de 0,01-0,04 mg/kg en IV ou IM, contre
i
ndi
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sani
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xâgé
s.Lados
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esionl
’as
soc
ieau
Butorphanol utilisé à la dose de 0,02mg/kg en IV.
Romifidine : Utilisée à la dose de 0,02-0,08 mg/kg en IV, aussi efficace que la
d
étomi
dinea
vecunede
grémoi
ndr
ed’
inc
oor
dina
ti
on.
Diazépam : la dose est de 0,2 mg/kg en IV.
148
L'association détomidine propofol a été testée avec succès chez l
’âne aux doses
respectives de 0,015 mg/kg et 2 mg/kg avec un entretien de propofol (0,18
mg/kg/min).
5
.2.
2.
3.Pr
otoc
ole
sd’
ane
sthé
sie
THE SANCTUARY DONKEY (2005)
Anesthésie fixe
(t = 0 Acétylpromazine : (10 mg/ml) 0,15 ml par 50 kg).
t + 30 min Detomidine (10 mg/ml) 0,1 ml pour 50kg + Butorphenol 0,2 ml/50kg.
t + 35 min Ketamine (100 mg/ml) 1,1 ml pour 50 kg.
Entretien, bolus Thiopental 1ml 5% pour 50 kg, répétable trois fois durant
l'anesthesie, une injection lente permet d'éviter les apnées et de ne pas multiplier le
nombre de doses nécessaires.
La détomidine peut être remplacée par de la xylazine a l,l mg/kg.
Anesthésie gazeuse
Pré anesthésie (1h avant induction) : ACP 0,1 mg/kg
(10min avant induction) : Xylazine 0,5mg/kg.
Induction : Thiopental 2ml Solution 5 % / 10kg.
149
Entretien : stabilisation anesthésie 8 % halothane puis maintenance a 3-4 % en
général.
UNIVERSITE DU TEXAS (MATTHEW et al., 1997)
Le tableau 22 illustre les protocoles proposés pour les ânes et les mulets.
Tableau 22 :Ane
sthé
siegaz
eus
eche
zl’
ânee
tlemulet (MATTHEW et al. 1997).
Anes Mules
Pré anesthésie mg/kg IV mg/kg IV
Xylazine 1,1 1,6
0,02 0,03
ou Détomidine +
0,033-0,04 0,033-0,04
butorphanol
0,033 0,033
ou Diazépam
Induction
Kétamine 2,2 2,2
Entretien
Addition kétamine ½ ou ¼ doses ½ ou ¼ doses
Isoflurane
Halothane
150
VII. MODIFICATEURS DES GRANDES FONCTIONS
151
Leur aptitude à tapisser la muqueuse qui permet la cicatrisation des lésions et
prévient leur apparition.
Leur pouvoir adsorbant et chélateur.
Les protecteurs de muqueuse utilisés dans le traitement des diarrhées sont les argiles
tri lamellaires comme la smectine, le montmorillonite, les argiles bi lamellaires comme
le kaolin à 1,9-3,7 l/450kg en PO 2 fois par jour, mais aussi le charbon végétal à 1-3
g/kg 2à 3 fois par jour si nécessaire ,e
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2.1. Cardiotoniques
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performances du coeur en améliorant la puissance de sa contraction.
Par leur effet inotrope positif, ils augmentent la pression systolique, diminuent le
t
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remplissage lors de la diastole prochaine.
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oxy
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ende
mentme
ill
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oeur(
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es
catécholamines qui augmentent la consommation en oxygène).
Cependant la limite entre les doses thérapeutiques et les doses toxiques est tellement
é
troi
tequel
’emp
loidec
ess
ubs
tanc
esde
vie
ntd
ange
reux.
La Digitaline : Elle ralentit, régularise et renforce le coeur malade. Ceci par son
effet chronotrope négatif qui augmente le tonus caradiomodérateur et participe au
ralentissement du coeur. Chez le sujet sain, elle entraîne une diminution du débit
s
angui
n,c
equivadoncàl
’en
cont
red’
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ugme
nta
tiond
ure
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mentdel
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for
t
physique.
La Digoxine est utilisée à la dose de 0,0022mg/kg en IV 2 fois par jour ou à la dose
de 0,011 mg/kg en PO 2 fois par jour.
152
2.2. Bêtabloquants
Les bêtabloquants sont utilisés en médecine pour diminuer le travail du coeur, la
dépense énergétique, et la consommation d'oxygène au repos. De plus, ils constituent
un bon traitement de l'hypertension. Cependant ils peuvent entraîner des cauchemars,
des vertiges, des crampes ou des troubles digestifs.
Plusieurs expérimentations ont été faites pour mesurer l'impact des bêtabloquants en
exercice maximum : les résultats sont contradictoires. Certains scientifiques n'ont noté
aucune différence alors que d'autres ont remarqué une diminution de la consommation
d'oxygène (LUCAS et DUROX, 2000).
Les bêtabloquants sont des hormones qui ont une action inverse de celle des bêtas
agonistes. Ils i
nhi
bentl
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ursdel
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éna
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.Che
zl’
hommel
eur ingestion aide
à la concentration, la relaxation, et à la stabilité émotionnelle. Ils limitent les
tremblements et ralentissent le rythme cardiaque.
Parmi les médicaments bêtabloquants, on trouve le propanolol à la dose de 0,39-0.78
mg/kg en PO 3 fois par jour ou 0,1-0,3 mg/kg en IV 2 fois par jour.
Les risques liés à ces produits sont faibles i
ls’
agi
tnot
amme
ntdel
’hypoglycémie,
diminution du débit cardiaque entraînant des extrémités froides, quelques signes de
fatigue et une diminution des performances sexuelles, des troubles digestifs (nausées,
vomissement, diarrhée), la paresthésie, l
’insomnie, l
’éruption cutanée, chute de
tension, bloc auriculo-ventriculaire, et bradycardie.
3.1. Broncho-dilatateurs
I
lsontpourf
onc
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lat
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hese
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nsid’
augme
nte
rle
séc
hange
sau
niveau des poumons. Ils peuvent être classés en quatre groupes : les adrénergiques, les
anti-cholinergiques, la théophylline et les corticoïdes.
Le clenbuterol est un bêta-agoniste utilisé en médecine équine contre les
bronchospasmes, et autres maladies pulmonaires obstructives (BADINO et al., 1991),
ceci grâce à son effet relaxant sur les muscles lisses de la trachée (INGVAST
LARSSON, 1991). En effet le clenbuterol donné à une dose de 0,8 μg
/kgen IV lente
153
2 fois par jour, peut être un bon broncho-dilatateur aussi bien chez un cheval sain que
chez un animal atteint de maladie pulmonaire obstructive (SHAPLAND et al. 1981;
GENETZKY et LAPARCO 1985 ; SHORT 1985 ; SASSE, 1988).
La théophylline à une dose de 5 mg/kg peut avoir le même effet in vitro (INGVAST
LARSSON et al., 1989).
Uneé
tudeamont
réqu’
una
utr
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st
e,l
’i
sopr
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line
,exe
rceune
ffe
tbr
onc
ho-
dilatateur (CHAND et EYRE, 1978).
154
calciques avec des thiazidiques
pour prévenir
l
’hy
poka
lié
mie
spironolactone Tube Inhibiteur - utilisée dans les cas de la
collecteur compétitif de cirrhose
l
’al
dos
tér
one
Diurétique osmotique : Partout - Utilisé pour traiter les
Mannitol œd
ème
scé
rébr
aux
155
5. HORMONES EN REPRODUCTION EQUINE
156
En reproduction équine, l'ocytocine est essentiellement utilisée pour l'induction du
poulinage et le traitement des retentions placentaires. Ses effets sont aussi recherchés
pour le traitement des retentions de lait, la vidange utérine et les hémorragies utérines.
157
gestation chez la jument. Sa fonction n'est pas totalement connue chez cette espèce.
Elle serait responsable de la formation des corps jaunes secondaires ou d'une immuno-
protection du foetus au cours de la gestation.
158
- Acétate de médroxyprogestérone 200 à 250 mg/jument 8 à 14j en IM.
5.6. Œs
trogè
nes(ROSER, 2003)
Les oestrogènes sont responsables du développement des caractères sexuels
secondaires et des manifestations comportementales au cours des chaleurs.
De plus, ce groupe d'hormones est essentiel dans la stimulation de l'activité du
myomètre et sa sensibilisation à l'action de l'ocytocine et des prostaglandines.
Au cours du cycle, les oestrogènes (notamment l'oestradiol-17β)s
ontr
espons
abl
esde
la maturation du follicule pré ovulatoire et la stimulation de la décharge ovulatoire de
LH à travers une rétroaction positive sur l'hypothalamus et l'hypophyse.
L'utilisation de cette hormone à la dose de 5 à 10 mg en reproduction équine est
limitée à l'induction du comportement de chaleurs chez les juments ovariéctomisées ou
en anoestrus dans le but de récolte du sperme chez les étalons.
159
I
nduc
tiondel
’avor
teme
nt.
Traitement des corps jaunes persistants.
Induction de la parturition.
L'
i
nje
cti
ond
elaPGF2αoud
ese
sana
log
ues
,auc
our
sdudi
œst
rusoue
ndé
butde
gestation (moins de 35 jours), provoque les chaleurs dans les 2 à 5 jours qui suivent et
ceci sans effet négatif sur la fertilité.
LaPGF2
αes
tut
il
is
ée aussi en post-partum pour raccourcir l'intervalle entre parturition
et ovulation. Son effet stimulateur sur les contractions du myomètre est recherché pour
le traitement des endométrites.
L'
i
nje
cti
ondel
aPGF2αoudes
esa
nal
ogu
esc
hezl
ajume
ntoc
cas
ionnes
ouve
ntde
s
effets secondaires (coliques, sudation). Son administration est contre-indiquée chez les
juments présentant des troubles respiratoires ou cardiaques du fait de son effet
vasoconstricteur et broncho constricteur.
En pratique on utilise les prostaglandines selon les protocoles suivants :
- PGF2α10mg/
jume
nte
nIM.
- Fluprosténol 250 μge
nIM.
- Prostalène 2 mg en IM.
- Alfaprostol 3 mg en IM.
160
VIII. VACCINATION CHEZ LES EQUIDES
1. Introduction
Injecter un vaccin c'est injecter un antigène précis qui va déclencher la production par
l'organisme de l'anticorps correspondant, sans assurer une protection à 100%, la
vaccination diminue la gravité d'une atteinte éventuelle.
161
Les vaccins contiennent toujours les 2 types de souches.
Mais il s'avère que la souche type 2 (Miami) offre une protection médiocre, c'est pour
cela qu'il est recommandé chez les chevaux cotoyants beaucoup d'autres chevaux,
chevaux âgés etc... De les vacciner tous les 6 mois et elle est obligatoire chez les
chevaux de sport.
Les symptômes sont variables :
Une forme mineure ou inapparente, avec une fièvre modérée de courte durée.
Cette forme se rencontre chez les chevaux vaccinés irrégulièrement.
Généralement, elle se déclare par une forte température (> à 40°C) pendant environ 3
ou 4 jours et variée avec quelques pics successifs, avec un abattement.
Une hyperthermie moyenne apparaît ensuite.
Une forte toux, courte, fréquente et sèche au début, sans jetage, puis avec une fièvre
moyenne, apparaît une toux de plus en plus grasse.
Un jetage peu apparaître dans le début, lié à une rhinite, il est clair et peu abondant.
Dès que la toux grasse apparaît, le jetage devient épais, blanc et même jaunâtre.
L'appétit des chevaux diminue, ils peuvent présenter des signes de conjonctivites,
d'oedème des membres, avoir des douleurs musculaires ou des difficultés respiratoires.
Deux prises de sang à 3 semaines d'intervalles et une analyse d'écouvillonnages
naseaux confirmeront la suspicion de la grippe
Normalement, les symptômes disparaissent en une quinzaine de jours, la pluspart du
temps sans séquelles. Mais il faut savoir qu'il existe tout de même des cas mortels.
Le danger de la grippe c'est les complications possibles.
Si le cheval perd son appétit, s'il est faible, il faut penser à une infection secondaire
bactérienne (laryngite, trachéite, pharyngite, gourme, bronchite, myocardite
(inflammation du muscle cardiaque), favoriser aussi l'apparition d'allergies
respiratoires durables, un cornage, etc...).
Le germe impliqué alors est souvent un streptocoque.
En général, les chevaux les plus touchés par les complications sont les jeunes chevaux
et les "vieux", mais les chevaux soumis à un entraînement intensif (stress) auront eux
aussi un système immunitaire affaibli, donc ils peuvent être également touchés.
162
Une suralimentation peut entraîner un encombrement muqueux en limitant fortement
les échanges gazeux.
Il n'existe aucun traitement de l'infection virale proprement dite. Des recherches sont
effectuées aux USA avec l'amantadine et la rimantadine.
Les soins vont consister à éviter l'apparition ou à combattre des infections secondaires
avec une couverture antibiotique. L'isolement du cheval est très conseillé ainsi que le
repos sans aucun stress et une diète ou une forte diminution de la ration.
Le cheval doit obligatoirement être mis au repos complet au moins 3 semaines.
On peut donner pour stimuler les défenses immunitaires :
10 g de vitamine C par jour pendant environ une dizaine de jours, une dose ou une
ampoule 3 fois à 8 jours d'intervalle, puis 1 fois par mois pendant l'hiver du produit
homéopathique.
Il est possible après une complication que le repos soit d'environ 6 mois.
Les séquelles chroniques peuvent être la myocardite, la bronchiolite chronique,
l'asthme, l'emphysème.
163
est composé de 76 gènes différents. Ce génome perturbe le code génétique des cellules
infectées.
EHV2 : Fût le premier à être isolé, mais considéré comme bénin.
EHV3 : Il provoque un exanthème coïtal
EHV4 : Il semble moins virulent, mais provoque une infection des bronches.
Des tests ont démontrés que 90% environ des chevaux ont fabriqué des anticorps
contre EHV 1 et 4.
Les virus de l'herpès sont les principaux adénovirus.
La particularité des EHV est d'isoler leurs victimes de leur système immunitaire et de
neutraliser leurs mécanismes de défenses.
L'infection peut gagner tout le corps ou créer juste des problèmes localisés.
Les virus peuvent se propager sans pour autant être suivis de symptômes.
Moralité :
Ces virus se diffusent en créant ainsi des contaminations massives, sans maladie
apparente.
Les chevaux qui ont été atteints par la rhinopneumonie (même si aucune maladie ne
s'est déclarée), restent porteurs du virus à l'état latent et il peut se déclencher au cours
d'un stress, d'une autre maladie, d'un traitement AIS ...etc.
La contamination peut se faire soit au contact des chevaux atteints, soit après un
avortement. L'avorton, les litières, tout ce qui a pu être souillé au cours du poulinage
est une source de contamination.
Selon le type de virus et l'âge du cheval, la maladie ne se présentera pas sous la même
forme.
La forme respiratoire : L'incubation varie de 2 à 10 jours environ.
Cette forme ressemble à la grippe, mais en moins aigue ou sous une forme de
rhinopharyngite aiguë évoluant en trachéo-bronchite. Ce sont les poulains jusque
environ 3 ans qui y sont les plus sensibles. Les affections des bronches surviennent
fréquemment en automne ou en hiver quant les yearlings et les fols sont plus fragiles.
Des poulains peuvent aussi perdrent l'immunité acquise par le lait de leur mère et faire
face à une infection du EHV 4. Ils ont en général de la température pendant quelques
164
jours, perdent de leur appêtit, avoir des écoulements naseaux transparents, avoir une
toux ...Cette forme est causée en général par le sous type EHV1 et 4.
Ce sont les cellules lymphoïdes (cellules du système immunitaire) qui sont
contaminées. Après une phase d'hyperthermie (> à 38°), on peut également observer
une phase sans température, puis de nouveau une phase hyperthermique et ainsi de
suite.
Une toux non constante et un jetage clair dans ses débuts apparaissent.
Ce jetage peut également devenir au fil des jours de plus en plus épais et laiteux.
Parfois les signes cliniques sont si faibles, qu'ils peuvent passer inaperçus.
Les symptômes peuvent régresser en 15 jours, mais la guérison nécessite plusieurs
semaines.
Dès les premiers symptômes, il est préférable d'isoler le virus en pratiquant un
écouvillonnage.
Il n'existe pas de traitement spécifique. On administre si la fièvre est importante, des
anti-inflammatoires et/ou des antibiotiques pour lutter contre une infection secondaire
toujours possible. Il est impératif que le cheval soit au repos complet.
La forme abortive : Occasionnée aussi par EHV1, cette forme est grave chez
les poulinières. Le délai entre l'infection et l'avortement peut varier de 2 semaines à
plusieurs mois. En général, cette forme touche plus particulièrement la poulinière
pendant la 2ème moitié de la gestation et l'avortement peut se produire vers le 9ème,
10ème et 11ème mois.
Tout ce que la jument expulse est source de contamination.
Il arrive également que le virus EHV1 infecte le foetus dans les derniers 15 jours avant
le terme. Ce poulain pourra naître avant terme, donc être prématuré, ou naître malade
avec de graves troubles respiratoires. En général, ces poulains malheureusement
meurent dans leur première semaine.
Pour avoir une certitude de cette forme, il faut faire des prélèvements à partir de
certains organes du poulain (le foie qui en général est nécrosé, ainsi que des lésions
typiques sur les poumons).
165
Une jument qui a avorté une première fois, n'avorte en général pas la fois suivante
parce que le contact permanent avec l'infection maintient un certain niveau
d'immunité.
Des recherches ont montré que les dommages crées par le virus, sur l'endothélium des
vaisseaux de la matrice peuvent à eux seuls, entraîner la mort du poulain et
l'avortement de la poulinière.
Ce qui est important de savoir dans ce cas, c'est que le poulain n'est pas porteur du
virus. Ceci a une importance, dans le sens ou des avortements inexpliqués peuvent être
causés par un EHV même si l'on ne trouve pas le virus dans le placenta.
Il faut donc pratiquer une biopsie sur l'utérus et l'envoyer au labo avec le foetus et le
placenta.
La forme nerveuse : C'est plus une complication des formes précédentes.
EHV1 peut entraîner une inflammation de la moelle épinière. Le cheval peut présenter
des troubles légers ou des pertes de motricité. L'arrière main du cheval se paralyse
rapidement, on observe une incontinence urinaire ainsi qu'une paralysie de la queue.
Le cheval peut se trouver en décubitus en 48 h environ.
Seule la sérologie (étude des sérums, parties liquides se séparant après coagulation du
sang), dans ce cas, est valable pour orienter un diagnostic. Il n'y a pas de traitement
spécifique.
Le diagnostic de la rhinopneumonie est délicat. Les affections des bronches
surviennent fréquemment en automne ou en hiver quand les yearlings et les fols sont
fragiles. Il est préférable de chercher à isoler le virus ou de faire une sérologie
La présence d'anticorps n'est pas toujours le cas d'une bonne protection.
166
toxine depuis 1890, le sérum préventif et curatif depuis 1892, le vaccin depuis 1926 et
pourtant elle reste toujours l'une des plus terribles des toxi-infections.
La grande résistance des spores tétaniques explique leur fréquence dans le milieu
extérieur. Le sol est le principal réceptacle : terre des jardins et des champs, fumier,
poussière... Le crottin de cheval et le fumier des bovidés rendent le bacille fréquent
autour des écuries.
Le bacille tétanique reste toujours cantonné au point "d'impact". La toxine migre vers
le système nerveux par le sang ou par les axones (prolongement du neurone dans
lequel circule l'influx nerveux).
La période d'incubation est d'environ de 3 jours à 1 mois.
Les symptômes du tétanos sont caractéristiques :
Contractions spasmodiques du muscle strié, sailli de la 3ème paupière, oreilles droites et
figées, faciès anxieux, démarche raide, mastication et déglutition difficiles,
hyperthermie, sudations
En phase terminale, le cheval meurt de paralysie respiratoire ou de broncho-
pneumonie par fausse déglutition.
L'isolement du bacille tétanique pour le diagnostic bactériologique est très difficile. La
recherche du bacille dans les plaies nécessite plusieurs techniques. Il faut ensemencer
très largement dans des milieux favorables, solides ou liquides, le produit à examiner
et inoculer les cultures à des souris et à des cobayes.
En cas de plaie profonde, si le rappel a plus de 3 mois, refaire un rappel.
3.4. Rage
Voir chapitre dominantes pathologiques.
4. Protocole vaccinale
167
• Vaccin vivant atténué (intra-nasal).
• Vaccin recombinant sur canarypox.
• Vaccin ADN.
En tous cas le protocole vaccinal est le suivant :
• Primo-vaccination:
• Àpa
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âge
• 2 injections à 4/6 semaines d’
int
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.
• 1er rappel:
• 5/6 mois après dernière injection de la primo.
• Indispensable.
• Rappels ultérieurs:
• Tous les ans.
168
• 2i
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6se
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.
• Rappels ultérieurs:
• Rappels tous les ans ou les 2 ans.
169
ème
2 PARTIE
UTILISATION DES
MEDICAMENTS
AU MAROC
170
Deuxième partie : Utilisation des médicaments chez les équidés au
Maroc
L’
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Maroc.
1. Méthodologie
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enquêtes réalisées auprès :
Des 5 Haras Nationaux.
Des Centres Hospitaliers (refuges) de la Société Protectrice des Animaux et
de la Nature (SPANA).
Du Fondouk Américaine à Fès.
De la Garde Royale à Rabat.
De 20 Vétérinaires praticiens en équine dans le secteur privé.
Du Laboratoire National de Contrôle des Médicaments Vétérinaires
(LNCMV).
Des Sociétés pharmaceutiques.
La collecte des informations a été basée sur des questionnaires remis directement aux
structures ou personnes précitées.
Les questionnaires (cf. annexes) ont été formulés de sorte à obtenir des information
notamment, sur :
Les dominantes pathologiques chez les équidés admis en consultation chez les
différents intervenants.
Les différentes molécules médicamenteuses utilisées dans la pratique courante
sur le terrain au Maroc, ainsi que leurs protocoles d’
uti
li
sat
ion.
La conduite thérapeutique pour les 3 espèces d’
équidés (chevaux, ânes et
mulets).
171
2. Résultats et Commentaires
172
erreurs techniques (défaut de parage, hygiène de la litière) ou à des affections
pathologiques accidentelles.
i
La majorité des problèmes respiratoires est due à la distributondel
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sacs en plastique (ELÂLLAFA). Cette pratique est très courante chez les propriétaires
des animaux de trait, ce qui les prédispose à aspirer les particules de poussière et, à
long terme, à développer des maladies pulmonaires tellesl
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voies respiratoires (ORVR).
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(DESJARDINS, 2004).
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12%
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173
En effet, dans le cas des boiteries chroniques qui exigent une logue période de repos,
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souvent très graves.
De même les coliques sont également dues au parasitisme (non traité ou mal traité).
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triméthoprime-sulfamides (TMP-sulfamides) sont les plus dominants.
Ces résultats reflètent une orientation des sociétés pharmaceutiques vers une politique
de mettre sur le marché des molécules efficaces et à coût relativement modéré.
Toutefois, il y a une forte concurrence vers la commercialisation de nouvelles
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cefquinome céphalosporine de la 4ème génération.
Autres spécialités antibiotiques utilisées chez les équidés au Maroc
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antibiotiques surtout en ophtalmologie, dermatologie et pathologie ostéo-articulaire.
Les produits utilisés sont des médicaments à usage humain, des médicaments non
indiqués chez les équidés voire même des médicaments non homologués au Maroc.
178
Le tableau 26 regroupe les principes actifs utilisés hors AMM en antibiothérapie
équine.
179
2.3.3. Les anti-inflammatoires (AI)
Spécialités commercialisées au Maroc
Cette classe thérapeutique regroupe les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et
l
les anti-infamma
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AIS)
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sont représentés par plusieurs spécialités et plusieurs principes actifs, alors que les AIS
ne sont représentés que par la dexamethasone sous plusieurs formulations (tableau 27).
L’
analyse de la gamme AI, montre que celle-ci est satisfaisante pour les AINS, mais
très restreinte pour les AIS.
Tableau 27 : Gamme des anti-inflammatoires commercialisée au Maroc et ayant
une indication chez les équidés.
Principe actif Nombre de spécialités
Phénylbutazone 7
Déxaméthasone 7
Flunixine 4
Acide acétylsalicylique 2
Acide tolfénamique 1
Kétoprofène 2
180
Tableau 28 : Spécialités antiparasitaires commercialisées au Maroc et ayant une
indication pour les équidés.
Principe actif Nombre de spécialités
Ivermectine 4*
Moxidéctine 2
Oxibendazole 2
Diazinon 2
Febantel 2
Pépérazine 2
Amitraze 2
Membandazole 1
Thiabendazole 1
Carbaryl 1
Dichlorvos 1
Pyrantel 1
Fenbendazole 2
Praziquantel 2
Imidocarb 1
Diminazène diacéfurate 1
*Dont un en association avec le praziquantel.
181
Tableau 29 : Produits Antifongiques, protozoocides et antiparasitaires utilisés
hors AMM chez les équidés au Maroc.
Molécules Effet
Cortrimoxazole Anticoccidien
Griséofulvine Antifongique
Sulfirame Acaricide (contre la gale)
182
2.3.6. Les vaccins
La vaccination en pratique équine est très limitée.
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usi
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cette population, seuls les chevaux bien encadrés et qui participent au concours
hippiques qui sont régulièrement vaccinés.
En terme de vaccin, le marché marocain arrive à satisfaire les besoins des vétérinaires
et des éleveurs (tableau 31).
183
Tableau 32 : Autres produits médicamenteux utilisés hors AMM chez les équidés
au maroc.
Molécules Effet recherché
AW3 Traitement des sarcoïdes
AW4 Traitement des sarcoïdes
B.C.G Traitement des sarcoïdes
Etamcylate Antihémorragique
Furosémide Diurétique
Prométhazine Antihistaminique
Salbutamol Broncho-dilatateur
Huile de foie de poisson Traitement des dermatites
2.4.1. La dose
Etant le point critique de tous types de thérapie, la dose doit être prise avec plus de
considération. En effet, une erreur de dose peute
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La dose à administrer dépend du poids d
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- Estimation selon l
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- Adoption des posologies recommandées par le fabricant.
- Utilisation des donnés de la littérature.
La figure 20 pr
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hacune des trois démarches précitées.
184
Dose de littérature
5%
Dose par expérience
27%
Par ailleurs nous avons constaté que peu de vétérinaires utilisent le ruban métrique
pour estimer le poids de leurs patients, et que c
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démarche la plus souvent utilisée par les vétérinaires.
185
selon les consignes du vétérinaire.C’
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propriétaire est familiarisé avec la médecine vétérinaire.
- Absence d
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pour toute. C’
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édes consultations chez les vétérinaires privés.
2.4.3. La durée
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éedu traitement, celle-ci est jugée par le vétérinaire traitant en
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moins dans le cas où le traitement est assuré en totalité ou en grande partie par le
vétérinaire.
3. Discussion
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très limité, et ce malgré les efforts dépl
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rledéveloppement du
secteur. Aussi, cet élevage est-il constitué en totalité des animaux de trait, et donc de
valeur économique relativement faible.
De ce fait, la gamme des médicaments spécifiques aux équidés est très restreinte, car
les sociétés pharmaceutiques ont une orientation vers des marchés leur assurant plus de
bénéfices tels les secteurs avicoles, bovins, ovins.
En terme de pathologie, si on exclue les chevaux de compétitions 90% des équidés
sont des animaux de trait, e
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ermese sont des sujets surexploités avec un
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tien aussi bien sur le plan hygiénique que sanitaire. Ainsi ces
animaux sont-ils a
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problèmes de coliques.
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es(Dr. GIGI SPANA, communication
personnelle).
Autre exemple où le moded’
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eet servant de muserolle (ELÂLLAFA). Le fait que le sac soit fixé à la tête
prédispose le sujet à inspirer les particules de poussière et même des spores des
champignons (sac humide et mal entretenu), et commenousl
’avonsdé
jàme
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dans la partie bibliographique, la poussière et les champignons sont les causes majeurs
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restels les pneumonies, les bronchopneumonies et
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plan économique, c
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ntdu à la charge parasitaire importante. Alors que sur le plan
rendement, l
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obl
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ste
ls les coliques dans le cas des gastérophiles et les boiteries dans
le cas des strongles (Strongylus vulgaris).
D’
unp
ointdevuthérapie équine, nous constatons que il y a plusieurs facteurs qui
handicapent le praticien et les propriétaires, soit en ce qui concerne la démarche
diagnostique ou la démarche thérapeutique.
De tels facteurs peut être résumés comme suit :
Le coût des traitements : Il constitue l
’ha
ndi
capema
jeur
. En effet, la majorité des
propriétaires cherchent à minimiser les coûts des traitements même au dépend du
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, le propriétaire c
her
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cac
itéau moindre
coût, c
equ’
estparadoxal, car celui-ci ne prend en charge que le coût du médicament.
Devant le dilemme de la satisfaction du propriétaire d’
unep
artet le coût élevé des
traitements d’
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nti
onàl
a
trésorerie du propriétaire. Il en résulte le non respect des protocoles thérapeutiques et
la pratique de certains actes par le propriétaire et ce, au dépend de la morale et de
l
’ét
hique.
Le choix des molécules médicamenteuses : Sur le terrain, les praticiens sont limités
par le nombre restreint de molécules présentes sur le marché marocain. En générale se
sont des molécules non spécifiques aux équidés et avec des formulations non adaptées
à cette espèce.
Le manque de certains produits : Compte tenu de la gamme commercialisée au
Maroc, il est impossible du moins dans certains domaines, de faire un traitement
187
logique et scientifique sans avoir recours à l
’us
ageho
rsAMM de
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. C’
est
o
le cas des domaines de l’pht
almol
ogi
e,de la dermatologie, de la néonatologie, de la
thérapie hormonale et de la chirurgie.
Tous ces problèmes associés, ont engendré des répercussions sur les protocoles
thérapeutiques rencontrés sur le terrain. Parmi celles-ci, nous pouvons citer :
L’
uti
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otoc
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, utilisé par 80% des
a
vétérinaires et en contradiction avec la littérature, est dicté par le souci d’ugme
nter
l
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cac
itéd
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t.
L’
ant
ibi
othé
rapi
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cune injection unique et à double dose, ce qui pourra
favoriser l
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es.
L’
uti
li
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iondel
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ver
mec
tin
ecommeve
rmé
fuge de première intention pour la lutte
contre les helminthes, sans tenir compte du risque de résistance.
188
Conclusions et recommandations
Aut
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ecet
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il,i
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requel
’él
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geé
qui
nauMa
rocc
ont
inued’
êtr
econd
uit
en mode traditionnel, et ce soit par méconnaissance ou manque de moyens.
La majorité des équidés sont des animaux de trait, surexploités et mal entretenus, ce
qui e
stàl
’or
igi
nede la plupart des affections pathologiques rencontrées.
Pour ce qui est de la thérapie équine au Maroc, celle-ci est handicapée par plusieurs
facteurs à savoir :
La gamme commercialisée est incomplète et les formulations disponibles ne sont
généralement pas adaptées aux équidés.
Le coût des traitements qui est très élevé.
La voie orale est peu exploitée et ce malgré la bonne absorption de la plupart des
médicaments par voie digestive.
La prédominance des formulations injectables sur le marché, ce qui constitue
a
souvent un danger d’ff
ect
ionsiatrogènes (espèce très sensible).
Le nombre des molécules est très restreint, ce qui rend le choix très limité.
Absence de molécules pour les traitements hormonaux et antifongiques, ce qui
e
nco
ura
gel
’us
agehors AMM.
Les produits anesthésiques ne répondent pas aux besoins du praticien,d’
oùl
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sàl
’i
mpor
tat
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lan
des
ti
ndec
ert
ainsa
nes
thé
sique
s.
En ce qui concerne la thérapie en pratique, nous pouvons conclure que :
En générale, les posologies recommandées dans la littérature ne sont pas respectées, ce
qui pourrait engendrer des problèmes de résistance, d’
inefficacité des produits et de
toxicité.
Le recours à l
’us
agehors AMM (produits humains, produits sans indication chez les
équidés) se heurte au prob
lèmed’
ada
pta
tionde
s posologies.
Enf
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rie
ncepe
rson
nel
ledup
rat
ici
en,ba
sées
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esr
ésul
tats antérieurs et les
effets observés.
Pour ce faire nous recommandons les points suivants :
189
Sensibiliser les propriétaires a
find’
amé
lio
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ebien être des équidés de tarit en
général, et des mulets en particulier, car c
’es
tunee
spè
cequi connaît un intérêt
croissant en tourisme de montagnes, qui c
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Etat se doit d’
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objectif de
10.000.000 touristes àl
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oit
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moins étudiées.
Faire des formations continues pour les praticiens, en matière de thérapie équine.
Enc
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éra
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équine par la mise sur le marché de produits plus spécifiques aux équidés.
Revenir sur la décision de suspension de la commercialisation des produits à base
de gentamicine.
190
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217
ANNEXE
218
Royaume Du Maroc
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II
Rabat le 9 /1/2006
Monsieur :
M.OUKESSOU
219
Royaume Du Maroc
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II
Rabat le 9 /1/2006
Cher confrère :
Da nslec adr ed’ unt rava i
ldet hèsevé t
é ri
nairepor tan tsurl ’
étud ede
l’uti
lisationde smé dica me ntsc hezl esé quidésa uMa ro c
,j’a il’
hon ne urdev ous
adresser une fiche enquête visant à recueillir votre opinion s url’uti
lisa t
ionde s
mé dicame ntsche zc ettee spè ce.Au s si
, etafi
nd’ ap portervo trec ontributionàc e
travail
, jev ouspr ied ebi e nvo uloirr épon dr
eàl ’
ens embl edepo in
tsf igurants ur
le questionnaire ci-joint et de me le retourner dans les meilleurs délais possibles.
Da nsl’att
e nted ev otrerépon s e,jevou spried’ a gr
ée r,che rco nfrère,me s
meilleures salutations.
M.OUKESSOU
220
FICHE ENQUETE
Utilisation des médicaments chez les équidés au Maroc
g
Réio
no uz on
ed’ a
cti
on:
Province :
Ville :
Cercle :
C-R :
Trait : Autre :
221
II- Dominantes pathologiques chez les Equidés :
Appareil respiratoire
Appareil urinaire
Parasitisme interne
Diarrhée
Boiteries
Coliques
Dermatites et ectoparasites
Appareil génital
Maladies infectieuses
Autres affections
Piroplasmoses
Tétanos
(*) Veuillez indiquer tous les moyens utilisés pour poser le diagnostic (clinique,
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222
III- Médicaments utilisés chez les Equidés
1-Chevaux :
223
2-Mulets :
Molécule Nom Motif Protocole** Evolution* Effet
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3-Anes :
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225
IV- Mod
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Achat direct :
Marché :
V- Programmes de prophylaxie :
Période Produit Protocole
Endoparasites
Ectoparasites
Maladies
infectieuses
226
La gamme et les formulations du médicament vétérinaire actuellement
disponibles au Maroc sont-elles adaptées à vos besoins en matière de
thérapie équine :
Oui : Non :
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227
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