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Présenté par
RAKOTOARISOA Nantenaina Harimaka
22 Décembre 2015
i
REMERCIEMENTS
A « MA FAMILLE » qui m’a encouragé sans cesse tout en donnant les aides
financières, matérielles et des soutiens moraux.
Tableau IV. Répartition des enseignants enquêtés et non enquêtés par établissement ............... 27
Tableau VIII. Localisation des faciès géologiques dans la carrière d'Ambatomaro .................. 81
Tableau IX. Localisation des faciès géologiques dans les carrières sur l'axe Antananarivo-
Ambatofotsy ................................................................................................................................... 82
Tableau X. Localisation des faciès géologiques dans les carrières sur l'axe Antananarivo-
Vontovorona .................................................................................................................................. 83
Tableau XI. Répartition du nombre des élèves du L.J.J.R durant l’année scolaire 2014-2015 .....I
Tableau XII. Répartition par niveau des élèves du lycée L.M.A .....................................................I
Tableau XIII. Répartition des élèves du secondaire 2e cycle du SFXA par niveau ........................I
Tableau XIV. Répartition du nombre des élèves du LPR par niveau et par section .......................I
Tableau XVII. Classification des roches sédimentaires d’origine détritique .............................. III
GLOSSAIRE
Anatexie : processus par lequel des roches métamorphismes général, soumises à des températures
de plus en plus fortes, subissent une fusion partielle et donnent des migmatites.
Carrière géologique : endroit d'où sont extraits des matériaux de construction : pierres, sable ou
différents minéraux non métalliques ou carbonifères.
Erosion : ensemble des phénomènes externes qui, à la surface du sol ou à faible profondeur, enlève
tout ou une partie des terrains existants et modifient ainsi le relief.
Latérite : sol rouge composée d’alumine mêlée à des oxydes de fer provenant de l’altération des
roches cristallines sous climat tropicale.
Pegmatite : variété de granite dont les cristaux fréquemment automorphe sont de grande taille.
Substratum : terme très général désignant ce sur quoi repose une formation géologique.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION .......................................................................................................................................1
VII.1.1. Localisation.............................................................................................................. 37
VII.1.2. Descriptions pétrographiques .................................................................................. 37
VII.1.3. Descriptions structurales .......................................................................................... 41
VII.2. CARRIERE SUR L’AXE ANTANANARIVO-AMBATOFOTSY .............................................................................. 44
CONCLUSION ........................................................................................................................... 84
INTRODUCTION
Madagascar est très célèbre dans le monde entier par ses richesses exceptionnelles en
ressources minérales. Son sous-sol regorge de minéralisations variées à fort potentiel
métallogénique. On peut citer les gemmes plus précieuses telles que l’émeraude, le saphir, le
rubis, la tourmaline, les différentes variétés de grenat. En outre, les minerais d’or, les grands
gisements miniers, dont la plupart, sont exploités par des grandes compagnies étrangères telles
que la SHERITT pour l’exploitation des nickel-cobalt d’Ambatovy, la QMM/Rio Tinto pour
l’Ilménite de Taolagnaro, la WISCO pour le Fer de Soalala, le KRAOMA pour le chrome
d’Andriamena [web5], la TANTALIUM RARE EARTHS pour les terres rares Niobium-Tantalate
et zirconium d’Ampasindava [20]. Les différents gisements des minéraux radioactifs et des
fossiles puis les gisements du pétrole et des gaz naturels, en phase d’exploration actuellement,
constituent également des grandes réserves de ressources minérales de Madagascar [3].
Faire face à ces richesses, l’enseignement de la géologie est l’un des outils qui permet
d’attirer les élèves ainsi que les jeunes malgaches pour s’intéresser à la recherche géologique et à
l’exploitation de ces ressources minérales. Elles sont parmi les clés fondamentales du
développement de Madagascar.
Le programme scolaire aux Lycées, plus particulièrement le curriculum des Sciences de
la Vie et de la Terre (SVT) montre que les disciplines de la géologie sont enseignées depuis la
classe de seconde jusqu’aux terminales. On peut citer en classe de seconde la Minéralogie, la
pétrographie [17] ; en classe de Première la géologie structurale et la paléontologie [18] ; et en
classe terminale la géologie de Madagascar et la géologie appliquée [19]. La maitrise de ces
disciplines est suffisante aux élèves du lycée d’avoir des connaissances de base en géologie si
toutes les conditions de leur enseignement sont acquises.
Mais ce ne sont pas les cas, car lors de notre stage au Lycée Moderne d’Ampefiloha
(LMA) Antananarivo pendant trois mois, on a constaté que la plupart des enseignants ne
maîtrisent pas parfaitement ces disciplines de la géologie. Ce qui engendre la négligence du
programme scolaire en matière de géologie. Cette discipline a donc perdu peu à peu de l’intérêt
pour ces enseignants et par conséquent pour les élèves dans l’ensemble. Une enquête
préliminaire effectuée sur quelques enseignants a montré que l’origine de cette défaillance est
l’insuffisance d’illustration de la leçon et de l’observation sur terrain, car l’enseignement semble
plus théorique que pratique ; par conséquent, l’enseignement de la géologie devient crucial pour
les enseignants et ne présente aucune attirance aux élèves par rapport à la biologie.
2
Donc, la sortie géologique est l’une de meilleure méthode d’apprendre la géologie [14],
[8]. Mais le problème fondamental c’est l’insuffisance des moyens et de matériels pour sa
réalisation. Alors, l’existence des différentes carrières géologiques aux environs d’Antananarivo
qui ne sont pas loin des différents lycées de la capitale dont le déplacement dans ces lieux
n’exige pas des grands moyens. En outre, ce sont des sites géologiques très pédagogiques dont
leurs formations sont très complexes et variées, ceux qui permettent d’illustrer et d’expliquer
facilement tous les cours théoriques en classe. C’est pour cette raison que nous avons choisi le
thème : « Intérêts pédagogiques des différentes carrières aux environs d’Antananarivo en vue
d’élaborer un guide de sortie géologique pour les enseignants du lycée».
Donc, nous sommes en droit d’avancer les hypothèses suivantes : « les carrières
géologiques aux environs d’Antananarivo offrent des intérêts pour l’enseignement de la géologie
au lycée » et « les enseignants du lycée d’Antananarivo ont besoins d’un guide pour une sortie
géologique ».
Pour ce faire, ce mémoire a pour objectifs d’aider les enseignants au lycée à pratiquer
chaque année une sortie géologique au moins pour l’amélioration de leur enseignement. D’une
part, en leur donnant les descriptions géologiques de chaque carrière étudiée, et d’autre part, en
leur donnant une guide géologique sur terrain.
De ce fait, ce présent mémoire comporte les quatre parties suivantes que nous
présenterons en chapitres successifs :
La première partie présente le programme de géologie au lycée, ainsi que les
établissements d’étude et les carrières géologiques ;
La deuxième partie concerne les méthodes du travail et les matériels utilisés ;
La troisième partie montre l’analyse et l’interprétation sur des résultats d’enquête et
surtout de l’étude sur terrain des différentes carrières ;
La quatrième et dernière partie propose des solutions pour la sortie géologique.
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I.1.1. Généralités
I.1.1.1. Origine
Le ministère de l’éducation nationale applique pour chaque niveau le même programme
scolaire (écoles, collèges et lycée), afin d’atteindre la même finalité générale de l’enseignement.
La finalité de l’éducation est élaborée à partir du projet de la société, qui est devenu une
loi exercée par le Ministère de l’Enseignement Secondaire et l’Enseignement de Base. Le rôle de
l’éducation est évidemment d’accomplir le projet de la société [9].
I.1.2. Objectifs
« L’objectif » dans l’enseignement appliquant la PPO est un comportement souhaité
qu’un enseignant ou un éducateur vise à réaliser chez l’apprenant. Ce comportement doit être
observable, mesurable et évaluable. Il correspond au niveau cognitif, socio-affectif et
psychomoteur. Pour atteindre la finalité générale de l’enseignement, on s’est référé toujours avec
les objectifs. Ils sont succédés à des niveaux hiérarchiques dans le programme scolaire, en allant
des objectifs spécifiques jusqu’à la finalité générale de l’enseignement [9].
élèves à appliquer sur terrain tout ce qu’ils ont appris en classe et d’attirer leur curiosité sur les
variétés des minéraux et des roches ainsi que les phénomènes géologiques sur un milieu naturel.
Dans le programme scolaire du lycée, certains chapitres géologiques nécessitent une
observation et une étude sur terrain pour atteindre facilement l’objectif spécifique et général ainsi
que toutes les autres finalités. Donc, à partir des objectifs à atteindre qu’on dirige l’étude sur
terrain.
I.2.1.2. organisation
L’organisation d’une sortie géologique demande une préparation de l’enseignant(e) et les
apprenants. Une sortie peut s’étaler dans une demi ou une journée selon le temps et le trajet
prévu à faire. Ensuite, le choix du gisement ou un affleurement étudié est basé sur le concept
géologique à illustrer et des phénomènes géologiques à observer et à expliquer. Il est à noter que
tous dépendent de la situation financière et les matériels nécessaires de l’établissement.
La minéralogie
Sur le chapitre minéralogie, l’objectif général c’est que l’élève doit être capable
d’énumérer les propriétés des minéraux pour pouvoir les identifier dans les roches. Pour
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atteindre cet objectif général, l’élève doit être capable de définir la minéralogie et un minéral, de
différencier un cristal d’un minéral amorphe, de découvrir expérimentalement les différentes
propriétés d’un minéral et catégoriser chimiquement les minéraux. Enfin, placer les principaux
minéraux malgaches sur une carte de Madagascar.
La pétrographie
A la fin de la leçon concernant l’étude des roches, l’élève doit être capable d’expliquer
les origines, les caractéristiques et l’utilisation des différents types de roche.
L’observation sur terrain est bien recommandée dans l’enseignement de ce chapitre.
C'est-à-dire pour l’étude des roches magmatiques, sédimentaires et métamorphiques.
-Pour les roches magmatiques, l’élève doit être capable d’abord de définir un magma, de
décrire la forme et l’agencement des minéraux dans une roche magmatique. Puis, classer une
roche magmatique en utilisant sa couleur, ses minéraux, sa texture et leurs gisements suivant leur
grandeur et leur lieu de solidification. Enfin, placer sur une carte de Madagascar les roches
magmatiques.
-Pour les roches sédimentaires, l’élève doit être capable de citer les différentes origines
des roches sédimentaires et les roches appartenant à chaque classe, expliquer le processus de leur
formation, ainsi les différentes manières de classification des roches sédimentaires. Reconnaître
sur le terrain quelques échantillons répondant à ces origines et énumérer l’utilité des roches
sédimentaires et leur gisement à Madagascar.
-Pour les roches métamorphiques, l’élève doit être capable de (d’) : déterminer les
structures des roches métamorphiques ; distinguer les minéraux constituant une roche
métamorphique ; reconnaître sur le terrain une roche métamorphique ; citer les différentes
formes de métamorphisme ; énoncer l’utilisation des roches métamorphiques ; identifier les
roches et placer sur une carte de Madagascar les roches métamorphiques.
Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de (d’) : reconnaître les déformations des
strates ; expliquer le mécanisme de déformation des strates ; définir et identifier les éléments
d’une faille ; décrire un système de faille ; caractériser une faille et en définir les causes ;
identifier les éléments d’un pli ; caractériser un pli et en définir les causes ; décrire un champ de
plis et expliquer les causes d’un pli-faille.
Pour la Première C
Comme dans le programme scolaire de géologie de la première A, celui enseigné en
Première C comporte aussi l’étude des strates et les déformations des strates. L’objectif général
et les objectifs spécifiques restent les mêmes. A part ces deux, on a trois chapitres que l’on va
voir un à un.
Les mouvements d’écartement des plaques
Objectif général : l’élève doit être capable de réaliser que les continents n’ont pas
toujours occupé la même position au cours des temps géologiques.
Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de (d’) : Comprendre l’hypothèse de
Wegener ; expliquer la naissance et l’élargissement d’un rift ; caractériser une dorsale océanique
; expliquer les étapes de fonctionnement d’une dorsale océanique et l’évolution des champs
magnétiques terrestres.
La subduction et la résorption de la croûte océanique
Objectif général : l’élève doit être capable de réaliser qu’au niveau des axes médio-
océaniques, il y a apport de nouveaux matériaux et au niveau des zones de subduction il y a
résorption de matériaux anciens.
Les objectifs spécifiques de ce chapitre c’est que l’élève soit capable d’expliquer et
monter l’existence du phénomène de subduction, puis caractériser un prisme d’accrétion et une
érosion tectonique.
La théorie de la tectonique globale
Objectif général : l’élève doit être capable de réaliser que les plaques se déplacent les
unes par rapport aux autres.
Pour atteindre cet objectif général, l’élève doit être capable de reconnaître les
caractéristiques d’une plaque, d’expliquer les deux causes principales provoquant les
mouvements des plaques et les principaux mouvements créant la dérive des continents.
Pour la Première D
En plus des cinq chapitres de géologie enseignés dans la classe de première C, on ajoute
deux chapitres pour la première D. Avant de voir les objectifs de ces chapitres, il est à préciser
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que pour la première D, l’étude des strates comporte deux autres objectifs spécifiques en plus de
ceux de la première A et première C, ce sont :
- Définir une microtectonique et en expliquer l’utilité ;
- Définir quelques styles tectoniques très connus.
Les grands ensembles structuraux à la surface du globe terrestre
Objectif général : l’élève doit être capable de réaliser que le relief du globe terrestre
actuel n’est que passager.
Pour ce concept, l’élève doit capable de représenter les structures géologiques, la
configuration globale des continents, chaînes de montagnes, océans et dorsales médio-
océaniques. Puis, reconnaitre les caractéristiques d’une plaque et localiser les principales plaques
du globe. Enfin, caractériser et citer les zones orogéniques, les boucliers et les plates formes du
globe.
La transformation et les mouvements de matières
L’objectif général de ce concept c’est que l’élève doit être capable de réaliser les
transformations mutuelles des roches entre elles.
Les objectifs spécifiques c’est que chaque élève doit être capable d’expliquer la
formation des roches sédimentaires, des roches métamorphiques et des roches magmatiques.
Puis, caractériser les différents types de chaînes de montagnes suivant leur formation. Ensuite,
retracer le cycle de la matière du globe et expliquer un cycle orogénique.
Pour la Terminale C
A part la cartographie, les élèves vont étudier aussi la géologie appliquée. Cette dernière
a comme objectif général que l’élève doit être capable de réaliser les problèmes du choix de la
matière à utiliser dans les industries et en génie civil.
Objectifs spécifiques : l’élève doit être capable de (d’) : Expliquer les propositions des
composants nécessaires pour avoir de bonnes briques ; identifier un échantillon d’argile
utilisable en industrie de poterie ou de céramique ; connaître un échantillon de roche calcaire
utilisable en cimenterie ; expliquer les différentes phases de la fabrication du ciment ; rétablir les
conditions de formation d’un gisement de pétrole ; identifier les différentes formes de pièges à
pétrole ; donner les différents dérivés pétroliers.
Pour la Terminale D
La géologie de Madagascar est enseignée uniquement en classe de terminale D. Elle se
subdivise en deux parties : les formations du socle cristallin malgache et les couvertures
sédimentaires à Madagascar.
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géologique en définissant les différents faciès géologiques afin d’esquisser brièvement une partie
de l’histoire de la région.
Nombre de section 65 50 24 7
Effectif moyen/salle 54 53 41 40
Nombre total 166 120 102 17
ENSEIGNANTS
En SVT 18 11 10 3
Volume horaire
20h 20h <20h <20h
hebdomadaire en SVT
Effectif du personnel
65 : suffisant 71 : suffisant 10 : suffisant 14: suffisant
administratif
Etat général de la salle de
Moyen Moyen Bon Bon
classe
Bien
Organigramme Bien organisé Simple Simple
organisé
Les Les
Les livres de
Les nouveaux nouveaux nouveaux
nouvelle
Centre documentation ouvrages sont ouvrages ouvrages
édition sont
et d’information rares sont sont
insuffisants
(CDI) surtout en insuffisants insuffisants
surtout en
géologie surtout en surtout en
géologie
géologie géologie
INFRASTRUCTURES
Mal Mal
Non équipé Mal exploité
Laboratoire de SVT équipé en équipé en
en géologie en géologie
géologie géologie
insuffisant Rares surtout
Matériels didactiques Rares en Rares en
surtout en en
de SVT géologie géologie
géologie géologie
Echantillons de
Abondant Abondant Absent Insuffisant
minéraux et roches
Médiathèque,
Médiathèque, Informatique,
Médiathèque, Médiathèque,
Infrastructure Infrastructure
Particularités informatique informatique
parascolaire parascolaire
et culturelle
Des terrains pour l’éducation physique et sportive
Ce tableau I nous conduit à une analyse comparative. D’abord, on constate que les élèves
du lycée public sont plus nombreux surtout au LMA ; pour les établissements privés, le nombre
d’élèves par salle est plus bas et le volume horaire hebdomadaire des professeurs ne dépasse pas
celui des lycées publics où celui-ci est supérieur à 20heures. En comparant l’organisation
administrative, on voit qu’au lycée privé, l’organigramme est simple tandis qu’il est complexe
chez les deux autres publics. Ensuite, concernant l’infrastructure, plusieurs points peuvent être
relevés sur le plan pédagogique.
En général, les salles de classe sont en bon état chez les deux écoles privées, pourtant elles
sont en état moyen chez les deux lycées publics.
Dans chaque centre de documentation et d’information CDI, les nouveaux ouvrages ne sont
pas suffisants surtout en géologie.
Chaque établissement possède de laboratoires de SVT, mais il est mal équipé en géologie.
Les matériels didactiques de SVT ne sont pas adéquats particulièrement pour la géologie et
les établissements possèdent des échantillons de minéraux et roches sauf le lycée privé LSFX.
Les quatre établissements disposent de la médiathèque pour la consolidation de connaissances
en disciplines scientifiques. Le cours d’informatique est réservé seulement aux élèves du
LJJR, LSFX et LPR. Mais en plus, on peut souligner que le LMA et LPR possèdent beaucoup
plus d’infrastructure parascolaire, culturelle et technique.
Enfin, on peut dire que les visites faites auprès de ces trois établissements montrent qu’ils
sont dotés des infrastructures, des matériels didactiques nécessaires à l’enseignement en général.
Pourtant pour l’enseignement de la géologie, on constate bien l’insuffisance voire l’absence des
matériels didactiques, échantillons des roches et des minéraux.
Quelques photographies indicatives
A B
Figure 3. Salle de médiathèque et informatique du LSFX (A) et la bibliothèque du LPR
(B) (cliché de l’auteur)
Il est à noter que les trajets choisis doivent aussi traverser différents types de roches
affleurées, pour l'élargissement de l’étude afin d’avoir plus d’intérêts pédagogiques dans une
sortie géologique de chaque carrière géologique étudiée.
D’après les critères ci-dessus, le choix de notre terrain d’étude est fixé sur les trajets
suivants :
Antananarivo-Ambatomaro (partie Est) ;
Antananarivo-Ambatofotsy (partie Sud) ;
Antananarivo-Vontovorona (partie Ouest).
A Coordonnées géographiques
Carrières
x R Situation par rapport
géologiques Longitude Latitude Altitude N
e N° à la route nationale
étudiées EST SUD (m)
s
Bifurquer à droite vers
1 Ambatomaro 1 047°33’55’’ 18°54’50,6’’ 1351 2
Ambatomaro
2 047°32’23,2’’ 19°00’37,6’’ 1219
A gauche de la RN7
Ambohimanga 3 047°32’24,7’’ 19°00’46,3’’ 1346 (sens vers Antsirabe) au
2 7 PK13
4 047°32’22,3’’ 19°00’49’’ 1356
A droite de la RN7 au
Tsaramanga 5 047°32’40,4’’ 19°03’26,9’’ 1333
PK21
6 047°25’46,3’’ 18°57’06,3’’ 1281
Miarinarivo 7 047°25’50’’ 18°57’29,6’’ 1283 Bifurquer à gauche vers
3 1
9 047°25’51,9’’ 18°57’37,1’’ 1291 ESPA Vontovorona
Réseau hydrographique
Figure 4. Carte de localisation des carrières géologiques étudiées (BD 500 FTM) (Source : auteur)
17
La carte pédologique, au 1/500 000, montre les types de sols rencontrés dans les environs
d’Antananarivo : association de sols ferralitiques rouge et jaune sur rouge, sols hydromorphes
(organiques et minéraux), etc. Les sols ferralitiques sont plus fréquents avec épaisseur
d’altération souvent considérables et tronqués par l’érosion. Les sols hydromorphes sont
observés dans les plaines et vallée mal drainée et qui sont souvent également aménagés en
rizières [21].
TANANARIVE
P.47
510 520
..
800
790
780
ECHELLE
0 10 Km
IV.1.2. Webographie
A part la bibliographie, la recherche sur le web nous a permis de consulter des articles et
des documents concernant le thème de mémoire pour compléter et actualiser les informations
recueillies par la bibliographie. Recherche sur internet à partir de moteur de recherche : Google,
Google Earth.
21
IV.2.2.1. Principe
Nous avons procédé à l’étude sur terrain, pour avoir prélevé toutes les données
géologiques concernant les études pétrographiques, minéralogiques et structurales ainsi que leurs
intérêts économiques sur chaque carrière étudiée.
Pour déterminer une roche sur terrain, nous avons identifié chaque minéral constitutif
d’une roche à partir de quelques propriétés caractéristiques.
A partir des compositions minéralogiques et les caractéristiques pétrographiques que
nous avons déterminées afin de classer une roche saine. Mais pour les roches altérées, nous
avons insisté sur l’observation de la couleur et les produits d’altération qui nous permettent de
connaitre la nature chimique (roche acide ou basique) et minéralogique (roche claire ou sombre)
de la roche préexistante (roche métamorphique ou roche magmatique).
22
L’étude structurale a pour but d’identifier et analyser la structure géologique sur terrain à
partir de l’identification et des différentes mesures des éléments structuraux. Puis, on a essayé
d’expliquer brièvement les modalités et les causes probables qui provoquent la déformation sur
terrain.
Enfin, nous avons prélevé quelques données concernant les produits de carrières qui sont
déjà exploités par les habitants ouvriers et ceux qu’on pourrait être exploité. Pour plus
d’information, nous avons enquêté aussi des ouvriers sur le prix des matériaux et ses
caractéristiques, ainsi que le mode d’extraction et surtout l'utilisation de ces produits.
a. Description pétrographique
L’étude pétrographique nous a conduits à connaitre la classe, puis le groupe, enfin la
famille de chaque roche à partir de leurs différentes caractéristiques géologiques. Pour bien
connaitre une roche sur terrain naturel, il nous faut entamer sur la détermination des
caractéristiques de chaque roche. Parmi les critères d’identification, on peut citer la :
23
Texture
Pour la texture, nous avons déterminé la disposition générale des minéraux constitutifs
d'une roche afin de connaitre qu’elle est soit massive (roches magmatiques), soit orientée (roches
métamorphiques).
Couleur
La couleur propre d’une roche saine est connue sur une cassure fraîche. Elle dépend, en
général, de la nature des minéraux constitutifs de la roche, c’est-à-dire le rapport approximatif
entre la teneur des minéraux clairs ou blancs (quartz, feldspaths, …) et des minéraux
ferromagnésiens (biotite, pyroxène, amphibole, …). Pourtant, la couleur de patine diffère
généralement de sa propre couleur.
Structure et granulométrie
Concernant la structure, elle est définie d’après la dimension des éléments minéraux
qu’elle constitue. La structure diffère de leur appellation pour la roche magmatique et
métamorphique. Le tableau III présente les différentes structures :
Tableau III. Différentes structures de roches.
Composition minéralogique
La reconnaissance des minéraux constitutifs d’une roche, à partir d’une loupe ou à l’œil
nu, est très indispensable pour faciliter leur identification comme les minéraux cardinaux,
essentiels et accessoires. Donc, nous avons déterminé macroscopiquement, sur une cassure
fraîche, les propriétés physiques comme la forme, couleur, éclat et dureté de chaque minéral.
Exemples :
o La forme : un minéral peut être se présenter sous forme aplatie, allongé, masse lamellaire.
o La couleur : Elle dépend de la composition chimique et la structure du minéral.
• Blanc ou blanchâtre : quartz, …
• Rouge ou rougeâtre : orthite, grenat, …
• Noir : biotite, pyroxène, amphibole, …
o L’éclat : C’est l’aspect d’un minéral sous la lumière ordinaire réfléchie.
• Eclat métallique pour les métaux natifs, les sulfures et les oxydes.
24
b. Description structurale
Les roches peuvent subir une déformation depuis l’échelle de minéral jusqu’à l’échelle de
continent. Mais, notre étude s’intéresse aux structures observables à l’œil nu, c'est-à-dire à
l’échelle de l’affleurement. Dans chaque carrière, nous avons identifié et caractérisé les éléments
structuraux.
Identification
Cette étape nous a conduits à identifier les éléments structuraux. Dans un cas les éléments
structuraux peuvent se présenter comme plan pour la foliation, faille, diaclase. Mais dans d’autre
cas ils se présentent sous forme d’une droite ou ligne pour les linéations.
Caractérisation
Mesure
Pour caractériser la structure géologique sur terrain, nous avons mesuré les paramètres
d’identifications (direction, pendage et sens de pendage) des éléments structuraux (plan ou
droite) avec une boussole de géologue.
La mesure des éléments structuraux sous forme d’un plan donne trois paramètres
d’identifications, qui sont : la direction, le pendage et le sens de pendage. On les note par
exemple, N40 25° SE. Ce qui veut dire que l’élément structural avait une direction N40°
(environ Nord-Est à Sud-Ouest), un pendage de 25° qui plonge vers le Sud-Est.
Tandis que les éléments structuraux sous forme d’une ligne ou droite ne présentent que la
direction et pendage. On les note respectivement 30° N130, ce qui veut dire que 30° vers
N130 (environ Sud-Est à Nord-Ouest).
Types de déformations
Les roches changent de structure et de texture, ainsi que de composition minéralogique en
présence des contraintes. Nous avons classé les structures géologiques parmi les deux types de
déformations qui sont :
les déformations fragiles correspondent aux tectoniques cassantes ;
les déformations ductiles correspondent aux tectoniques souples.
Interprétation
C’est une étape qui permet d’expliquer les différents phénomènes géologiques en
recherchant l’origine probable de la structure présentée sur terrain. L’interprétation des structures
sur terrain demande une explication qui coïncide à la géodynamique interne (température et
pression) et le mouvement tectonique.
c. Echantillonnage
L’échantillonnage se fait dans chaque carrière étudiée pour avoir une roche représentative
de chaque formation dans la zone d’étude. Il faut choisir les roches saines avec une dimension
environ 6x8x10cm. Pour éviter à la confusion entre les échantillons de roche, nous les avons
numérotés.
ETABLISSEMENTS
ENQUETES NON ENQUETES TOTAL
63,9 85,7
LJJR 10 27,8 1 14,3 11
36,1 14,3
LPR 3 8,3 1 14,3 4
TOTAL 36 100 7 100 43
POURCENTAGE
(%)
83,7 16,3 100
(Source : Questionnaires adressés aux enseignants)
Ce tableau IV montre que les enseignants de SVT dans les quatre établissements (LMA,
LJJR, LPR et LSFX) sont au nombre de 43 enseignants. Les 36 enseignants soit 83,7% parmi
eux sont enquêtés et 16.3 % non enquêtés. Les 36 enseignants enquêtés sont répartis dans les
quatre établissements, dont les 13 enseignants soit 36,1% au LMA, 10 enseignants soit 27,8% au
LJJR, 10 enseignants soit 27,7% au LSFX et 3 enseignants soit 8.3 au LPR.
Concernant les établissements, le pourcentage des enseignants enquêtés du lycée public
est de 79.3% (72.2% LMA et 90.9% LJJR) et que les établissements privés confessionnels de
92.9% (75% LPR et 100% LSFX) qui sont plus enquêtés.
28
Géologie
33%
Biologie
67%
La figure 7 montre que parmi les 36 professeurs du lycée enquêtés, la majorité, c'est-à-
dire 24 enseignants soit 67% préfèrent la biologie et soit 33% la géologie. Or, d’après le résultat
d’enquête sur la motivation des enseignants, la majorité trouve que, d’une façon générale, la
géologie est intéressante (soit 73%), 18.9% trouvent qu’elle est très intéressante et seulement
8,1% sont peu intéressantes.
Nous avons vérifié que cette différence significative de la préférence des enseignants
entre les deux branches de la SVT est due donc aux non-maîtrises des concepts géologiques à
enseigner. Car le résultat de la question sur la maîtrise des concepts montre que la différence
entre le pourcentage des enseignants qui maîtrisent plus la biologie par rapport à la géologie
pour la classe de seconde est de 8,2%, première de 67,2% et terminale de 51,4%.
VI. 2.2. Avis des enseignants sur la motivation des élèves vis-à-vis de la
géologie
La figure 8 qui suit montre la répartition en pourcentage de l’avis des enseignants sur le
comportement des élèves envers la géologie.
29
OUI
35%
NON
65%
D’après cette figure 8, on constate que la majorité des élèves soit 65% ne s’intéresse pas
à la géologie et soit 35% des enseignants trouvent que leurs élèves sont intéressés. Selon les
professeurs, le comportement des élèves envers la géologie est dû aux raisons que nous avons
présentées dans la figure 9 suivante.
manque d'utilité
Les contraintes
Problème de base
Difficile à enseigner
Pourcentage
Manque d'illustration Nombre
Cours théorique
0 5 10 15 20 25 30 35
Poucentage (%)
Les barres suivantes montrent la répartition des formes d’illustration déjà appliquées par
les enseignants du lycée pour concrétiser la leçon de la géologie (figure 10).
30
3
Observation sur terrain 4,6
38
Schèmas / photos / videos 58,5
24
Echantillons 36,9
Figure 10. Quelques stratégies appliquées par les enseignants pour l'ullistration du cours de géologie
Les stratégies appliquées des enseignants pour illustrer leurs cours de géologie sont
réparties comme suit :
3 enseignants soit 4,6% des enseignants pratiquent l’observation sur terrain ;
24 soit 36,9% des enseignants utilisent l’échantillon des roches et des minéraux qui se
trouvent dans leur établissement ;
38 soit, 58,5% des professeurs utilisent un schéma, photo ou vidéo dans des livres ou sur
un vidéo projecteur ou dans les données dans la médiathèque.
Sur le plan didactique, concernant l'enseignement et l’apprentissage, les apprenants ont
des problèmes de base en géologie depuis la classe inférieure et ont une difficulté d’apprendre la
géologie. Or, la majorité des enseignants, dans un cas, ne maitrisent pas parfaitement tous les
concepts géologiques à enseigner et ils n’utilisent pas fréquemment des pratiques ainsi que des
concrétisations appropriées de leurs leçons dans d’autres cas. Toutes ces situations peuvent
bloquer la construction du savoir des apprenants et la science concernant la terre devient difficile
à comprendre, à apprendre et à enseigner.
Sur le plan finalité, la géologie ne répond pas tout de suite aux besoins des apprenants
dans sa vie quotidienne et professionnelle, puisqu’il ne connait nullement leur importance et leur
utilité dans la vie surtout sur la réalité socio-économique et industrielle à Madagascar. Mais les
élèves ont appris la géologie pour gagner de bonne note et pour réussir à l’examen surtout au
baccalauréat pour les terminales.
Le pourcentage des enseignants enquêtés qui ont déjà organisé une sortie géologique est
réparti dans la figure 11 suivante :
31
NON; 91,9
100,0
90,0
80,0
70,0
60,0
50,0
40,0
30,0
20,0
OUI; 8,1
10,0
0,0
OUI NON
Figure 11. Répartition de pratique des enseignants vis-à-vis à une sortie géologique.
Parmi les stratégies appliquées par les enseignants pour la concrétisation du cours de
géologie, on se focalise sur l’observation sur terrain. La figure 11 montre la répartition des
professeurs qui ont déjà organisé ou pas une sortie géologique.
Cet histogramme montre que la majorité des enseignants au lycée n’ont pas encore
organisé une sortie géologique pour la concrétisation de leurs cours de géologie, car seulement
8,1% des enseignants la pratiquent.
Or, la majorité des professeurs du lycée, pour l’enseignement de la géologie, trouve que
la sortie géologique est très nécessaire (soit 42% des enseignants) et tous les enseignants avaient
connu que certains concepts géologiques dans chaque niveau (2nde, 1ère, terminale) doivent
organiser une sortie géologique.
8%
6%
86%
Pas de réponse
Figure 12. Répartition de l’avis des enseignants du lycée pour la prochaine sortie géologique
32
Parmi les 36 enseignants enquêtés, 31 enseignants soit 86% optent non pour une
prochaine sortie, 2 enseignants soit 6% optent oui et 3 enseignants soit 8% ne donnent pas de
réponse. La majorité des enseignants (soit 91,9%) qui n’a pas encore organisé une sortie
géologie et n’a pas une idée d’organiser une prochaine sortie géologique pour l’année suivante
(soit 89%) (figure 12).
11% 5%
42%
42%
Figure 13. Répartition en pourcentage des réponses des enseignants en face de la nécessité d'une sortie
géologique
La majorité des enseignants pensent qu’une sortie géologique est nécessaire (42%) et très
nécessaire (42%) pour l’amélioration de l’enseignement de géologie et seulement 11% des
enseignants trouvent qu’elle est peu nécessaire.
Cela explique que la plupart des enseignants confirment que, pour la concrétisation des
concepts géologiques, l’observation sur terrain est indispensable dans l’enseignement de la
géologie. Donc, il faut organiser pour chaque niveau, au moins une sortie géologique dans une
année scolaire. Car parmi les différents moyens pour concrétiser le cours de géologie,
l’observation suivie de l'étude sur terrain est la meilleure.
Il est nécessaire de connaitre l’avis des enseignants, concernant les concepts géologiques
qu’ils doivent s’organiser une sortie géologique pour l’observation sur terrain des contenues du
cours à illustrer.
33
pétrographique 44,6
29
minéralogique 36,9
24
structure du globe terrestre 1,5
1
0 10 20 30 40 50
A
0
Mouvements d’écartement des plaques 0,0
0
Grands ensembles structuraux 12,7
8
Déformations des strates 31,7
20
Etude des strates 33,3
21
B 0 10 20 30 40
10
Géologie de Madagascar 15,7
11
Stratigraphie 35,7
25
Cartographie 11,4
8
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Pourcentage Nombre
C
Figure 14. Répartition des avis des enseignants envers la sortie géologique et les concepts géologiques
pour chaque niveau
D’après ces figures, on constate que l’enseignement de la science de la terre pour chaque
niveau demande de s’organiser une sortie géologique pour les concepts suivants :
- D’abord, parmi tous les concepts géologiques de la classe de seconde, l’enseignement
de la pétrographie (soit 40%) et la minéralogie (soit 36,9%) nécessitent une observation sur
terrain.
34
- Pour la classe de première : l’étude des strates (21 enseignants enquêtés soit 33,3%), les
déformations des strates (20 enseignants soit 31,7%), ainsi que les grands ensembles structuraux
à la surface du globe (8 enseignants soit 12,7%) et la transformation et mouvement des matières
(5 enseignants soit 7,9%) demandent l'illustration sur terrain selon les enseignants.
- Enfin, concernant la classe terminale, les enseignants pensent que tous les concepts
demandent une observation sur terrain ou une visite de centre ou industrie rattachés à la
géologie, surtout pour la stratigraphie (25 enseignants soit 35,7%), géologie de Madagascar (11
enseignants soit 15,7%) et la géologie appliquée (10 enseignants soit 14,3%).
Tout cela explique que les enseignants sont convaincus que certains concepts géologiques
demandent une observation et une étude sur terrain pour concrétiser et illustrer le cours. Les
différents travaux sur terrain facilitent la construction de savoir des apprenants afin d’adhérer la
relation enseignement-apprentissage.
Il est nécessaire de connaitre les contraintes qui bloquent les enseignants à ne pas
organiser une sortie géologique.
83,3
non maîtrise d'une sortie géologique 30
72,2
inconnaissance de lieu à étudier 26
80,6
problème de financement 29
69,4
problème d'encadrement 25
80,6
insuffisance de matériels 29
91,7
manque de temps 33
0 20 40 60 80 100
Pourcentage Nombre
Figure 15. Répartition des contraintes des enseignants pour l'organisation d'une sortie géologique
La figure 15 montre que la plupart des enseignants rencontrent plusieurs problèmes, qui
leur bloquent à ne pas organiser une sortie géologique.
35
Conclusion partielle.
D’après l’enquête adressée aux enseignants du lycée, on constate que les enseignants
trouvent que la géologie ou la science de la terre est intéressante dans la science de la vie et de la
terre dans le secondaire, mais la plupart d’entre eux ne maitrisent pas parfaitement quelques
concepts dans le cours de géologie. Ils ont trouvé ainsi que les apprenants ne s’intéressent pas à
la géologie à cause de l’absence de l’observation sur terrain, mais la plupart des enseignants
n’organisent même pas au moins une sortie géologique par niveau chaque année. Ils n’avaient
toujours pas une idée d’organiser une sortie géologique pour l’année prochaine. Les problèmes,
qui leur bloquent sont : non-maitrise d’une sortie, l’encadrement, temporelle et financière… . Or,
le contact direct avec la réalité géologique sur terrain développe le sens de l’imagination et de la
créativité des élèves. Donc, l’enseignement de géologie reste toujours difficile pour les
apprenants.
37
VII.1.1. Localisation
La carrière d’Ambatomaro est l’une des grandes carrières d’Antananarivo, qui s’étend sur
une large surface environ 6.000 m2 par estimation. Elle se trouve sur la ligne de crête du massif
rocheux à l’E d’Ankatso. La grande carrière se situe sur le versant Est de la colline
d’Ambatomaro au Sud-Ouest de village d’Ambatomaro. On peut aussi trouver des petites
carrières sur le versant Ouest (figure 16). Au cœur de la formation, les coordonnées
géographiques sont :
S : 18°54’50,6’’
E : 47°33’55,0’’
Alt : 1351m
des lits généralement clairs et gris. Les lits sur la roche se présentent classiquement comme un
mélange de roche de type granitique et gneissique, qui sont les :
Lits à composition granitique : ils ont une texture équante, une structure grenue et
composée essentiellement de quartz, de feldspath potassique, de plagioclase, des minéraux
ferromagnésiens comme biotite, amphibole et des oxydes de fer accessoirement. Ce sont
les « leucosomes » ou «mobilisats» de couleur plus claire et que les minéraux de même
température de fusion vont se réorganiser en se regroupant lors d’une augmentation de
température et de pression avec ou indépendamment de la fusion partielle ;
Lits à roche gneissique qui avaient une composition minéralogique plus ou moins
similaire au granite, mais présentent des orientations minérales. Particulièrement, ils ont de
couleur généralement sombre ou « mélanosome », riche en minéraux ferromagnésiens, qui
sont des résidus non fondu grâce à sa température de fusion plus élevée. Ces lits sont
appelés : « restats ou restites ».
Migmatite anatexies
Ce sont des roches migmatitiques, qui dominent sur une large partie de l’affleurement
dans la carrière. Elles sont claires à structure non orientée et très homogène. L’orientation des
minéraux sombres disparait progressivement, et la roche avait un passage à l’aspect d’un granite.
Ce sont des granites appelés « granites d’anatexies » (figure 17), semblables aux caractéristiques
des roches éruptives. On peut dire que le degré de métamorphisme atteint l’ultrazone, qui est une
zone où débute la fusion partielle d’une roche ayant une température supérieure à 700°C et d'une
forte pression [5].
Pyroxène
Microdiorite
Il a une structure microgrenue à texture équante et mésocrate. Minéralogiquement, Il est
composé de quartz et feldspath à plagioclase andésine et riche en amphibole avec un peu de
biotite (figure 19).
SSE NNW
Pegmatites :
Ce sont des roches magmatiques leucocrates à structure pegmatitique avec une dimension
des grains supérieures de 2cm à 15cm et plus. Elles ne présentent aucune orientation régulière
des minéraux.
Du point de vue pétrographique, il y a quelques distinction entre les pegmatites y
présentent :
Les pegmatites roses avec domination d’orthose, de quartz et pauvre en minéraux
ferromagnésiens comme la biotite avec pointement d’amphibole et des orthites. Sur d’autre
partie, on a rencontré une domination de cristaux de quartz et microcline donne l’aspect
blanc de la roche (figure 20).
N E W
A B
Figure 20. Filon pegmatitique rose (A) et en affleurement verticale (B) (auteur)
Les pegmatites rougeâtres qui sont composées de feldspath alcalin (orthose, microcline),
de quartz associé avec d’orthites abondants et pointement de biotite (figure 21).
N E W
A B
Figure 21. Filon pegmatitique riche en orthite (A) et sur la partie verticale (B) (auteur)
Granite d’Ambatomiranty
Il est affleuré juste sur une partie de la carrière sous forme de filon. C’est un granite
mésocrate à mélanocrate très cohérente à une structure microgrenue. Il renferme de quartz et de
41
quelques microclines, mais il présente une domination des minéraux ferromagnésiens comme la
biotite et l'amphibole. La coloration de la roche est due à l’abondance des minéraux
ferromagnésiens.
Saprolites
Roche Migmatite
non altérée
Figure 22. Disposition des saprolites sur la roche migmatitique (cliché de l’auteur)
Plis d’écoulement
La carrière a été affectée par une déformation très intense en donnant des plis anarchiques
sur l’affleurement qui sont marqués par la présence des foliations difficile à orienter. Ce qui veut
dire que la zone dans laquelle la roche a été formée rapproche la fusion partielle.
42
Cisaillement
Cette déformation est marquée par la présence d’une foliation oblique (S) et de plan de
cisaillement (C). Le plan de cisaillement est parallèle au sens de mouvement indiqué par deux
flèches (figure 23).
C : Plan de cisaillement
S S : Plan de schistosité
: Sens de mouvement
Enclaves
A part les enclaves des charnockites qui sont très répandues dans la carrière, des filons
pegmatites ainsi que des roches à tendance pegmatitique se boudinent aussi au sein de la roche
migmatitique (figure 24).
WNW ESE
Roche à tendance
pegmatitique
Filons
Des nombreux filons tardifs recoupent récemment l’ensemble de la formation. Ils se
présentent de trois grands groupes qui sont des bandes filoniennes, filons et filonnets. Ils
marquent la présence des intrusions magmatiques récentes à travers des fractures ou
microfractures d’une roche lors de leur formation.
Le filon de granite d’Ambatomiranty a une direction NNE-SSW (N20) qui suit l’allure
général de la colline.
Deux bandes filoniennes parallèles et linéaires de microdiorite recoupent les migmatites
dans une direction E-W (N95) avec une épaisseur moyenne de 1,2m chacun (figure 19).
Des filons de pegmatite linéaire et parallèle recoupent ainsi la formation, qui prennent une
direction ESE-WNW (N115) avec une épaisseur moyenne de15m, 30cm et 45cm chacun
(figure 25).
N Migmatite
Microfilon granitique
Pegmatite
C’est une roche claire à texture équante et structure pegmatitique, composée essentiellement
des gros cristaux de quartz et d’orthose. Cette roche renferme également des minéraux
ferromagnésiens comme biotite, amphibole et d’orthite accessoirement.
Cisaillements
Sur une partie, deux cisaillements en dextre et senestre ont été déformés dans la foliation
de la migmatite. Ils sont marqués par la présence d’une foliation oblique et deux plans de
cisaillement. C et C’. Le sens de mouvement est indiqué par deux flèches parallèles à chaque
plan de cisaillement (figure 28).
46
C’
C
S’
S
Figure 30. Granite d'Ambatomiranty en forme d'une boule dans la latérite (Auteur)
Les sols latérites provenant de l’altération sur place des roches préexistantes acides ont
généralement une coloration jaune.
Granite à orthite
Il est composé principalement des minéraux de quartz, d’orthose plus ou moins altéré à la
surface et renfermant une faible quantité des minéraux ferromagnésiens de biotite et
d’amphibole, mais composé accessoirement des orthites qui répartissent dans toute la roche avec
de zonation riche en orthite.
48
C’est une roche leucocrate, homogène à texture équante et structure grenue. Elle
renferme également une zonation avec structure à tendance pegmatitique. Ce type de pegmatite
est riche en orthose, quartz, quelques biotites et des magnétites groupé en masse grenue de
couleur noire, à éclat submétallique dans la roche (figure 31).
A
Figure 31. A : Granite rose à orthite et B : granite rose à orthite à tendance pegmatitique
(cliché de l’auteur)
Roche magmatique
Granite pegmatitique
Ils avaient une texture équante dominée par des gros cristaux de quartz et de feldspath
potassique avec pointement de minéraux ferromagnésiens comme biotite, amphibole et
pyroxène.
Déformation fragile
Les filons linéaires pegmatitiques concordent à la direction des foliations et se boudinent
dans la migmatite. Or, les filons de granite d’Ambatomiranty recoupent l’ensemble des roches y
existaient dans une direction qui peut être NNE-SSW. On peut dire que le terrain est composé de
roche fracturée.
51
Quartzites
Ce sont des roches claires de couleur blanc ou blanc jaunâtre et à séquence arénacée qui
sont formées initialement par le grès. Elles se présentent en banc assez puissant de couleur blanc,
très fracturé à patine blanc jaunâtre ou grisâtre caractéristique (figure 34).
Minéralogiquement, il est composé par des minéraux à granulométrie moyenne à fine de
quartz plus ou moins déformé et très abondant, de quelque biotite clairsemée, de paillette de
muscovite et de magnétite accessoirement (figure 35). La présence de minéraux index de biotite
démontre que l’intensité métamorphique atteint la mésozone.
Magnétite
VII.3.1.2.Descriptions pétrographiques
Roches métamorphiques
Migmatite
C’est une migmatite hétérogène généralement claire à texture foliée et à grain moyen.
Elle est composée par des trames variées avec alternance parallèle des lits clairs granitiques à
tendance syénitique et lits sombres de nature gneissique.
Les lits clairs ont une structure grenue et à texture équante en général, mais ils ont pourvu
d’orientation minérale estompée sur quelques lits. La différence entre la composition
minéralogique de chaque lit clair permet de les classer en deux sortes, qui sont les lits à nature
granitique avec une composition riche en orthose, pauvre en quartz et biotite, ainsi que les lits à
tendance syénitique très riche en feldspath plagioclase et très pauvre en quartz et biotite.
Les lits sombres présentent une orientation nette de biotite. Ils sont composés de quartz et
de feldspath potassique dont leur saturation varie d’un lit à l’autre et de minéraux
ferromagnésiens biotite et amphibole.
Syénite granitique
La roche est généralement leucocrate à grain moyen, matérialisée par une alternance des
bandes à composition granitique et à domination de composition syénitique. L’une de bande à
composition granitique à texture équante est composée par des minéraux de quartz, d’orthose
très abondant et très faible en minéraux ferromagnésiens. L’autre avec composition syénitique
est constituée seulement des minéraux de feldspath plagioclase et de ferromagnésien. Il présente
une orientation des biotites plus ou moins continus, concordant à la foliation et qui disparait
totalement dans une large partie (figure 36).
54
A B
Figure 36. Des gros minéraux de pyroxène dans le syénite granitique (A) et l’alignement des
minéraux ferromagnésiens (B) (cliché de l’auteur)
Roches magmatiques
Syénite
C’est une roche isotrope et grenue de couleur généralement claire. Minéralogiquement, la
syénite est constituée de feldspath potassique (microcline), de feldspath alcalin (albite), des
minéraux ferromagnésiens (biotite, amphibole) et des orthites accessoirement (figure 37).
Syénite quartzifère
C’est une roche à composition similaire à la syénite, mais elle est composée de quartz
plus ou moins abondant.
Pegmatites roses
Ce sont des pegmatites identiques à celles des autres carrières précédentes mais la seule
différence ce qu’elles sont riches en orthose (figure 37).
A B
Figure 37. Syénite (A) et pegmatite rose (B) (cliché de l’auteur)
55
Roches sédimentaires
Sol latéritique
Il constitue la carrière en général, c’est le produits d’altération sur place des roches
préexistantes généralement migmatitiques avec une épaisseur assez importante de quelques
dizaines de mètre, à couleur jaune et rouge dominante. L’érosion affecte ce sol latéritique en
donnant de lavaka (figure 38).
WNW ESE
Déformation fragile
Diaclase
Il se présente par une fracture accompagnée d’une petite ouverture sur les roches saines.
De part et d’autre de l’ouverture n’existe aucun déplacement de compartiment. Sur quelque
affleurement des diaclases se regroupent en donnant des réseaux de diaclase (figure 39).
Filons
Il s’agit des filons de pegmatites linéaires sont très répandu dans la carrière. Ils recoupent
tardivement la roche dans plusieurs directions généralement ENE et se boudinent sur quelques
parties sous forme d’enclave. Un réseau de filon anarchique à tendance pegmatitique recoupe
56
ainsi les migmatites et se boudine sur l’affleurement. Les filons marquent l’intrusion des
magmas récents à travers des fractures de la roche (figure 39).
WNW ESE
composition granitique dans plusieurs foliations. L’orientation légèrement nette des minéraux
sombres est encore subsistée dans les bandes à caractère gneissique. La différence à celle de
l’affleurement précédente c’est que la présence de bande dioritique qui est intercalée, sur
l’affleurement, avec la migmatite granitique riche en quartz.
Roches magmatiques
Biotitite
C’est une roche très sombre, très riche en biotite légèrement aligné, en quantité très faible
de quartz et de feldspath. La roche a une structure microgrenue et à texture généralement
équante. D’après les caractéristiques, la roche est appelée «biotitite». Localement, la formation
présente une enclave de biotitite qui peut être le reste des roches qui ne sont pas fondues lors de
la fusion partielle. Les minéraux de biotites qui avaient une température de fusion élevé se
regroupent.
Diorite
La diorite est une roche mesocrate à texture équante, à structure grenue et composé de
quartz et de feldspaths à quantité assez faible mais riche en minéraux ferromagnésiens comme
biotite, pyroxène et amphibole qui donne la coloration très foncé (figure 40).
Charnockite pegmatitoïde
C’est une roche homogène et mélanocrate à tendance pegmatitique qui recoupe
tardivement la migmatite. Elle est composée des cristaux non orientés de quartz brun, de
feldspath à plagioclases basiques et des minéraux ferromagnésiens comme de biotite,
d’amphibole surtout le pyroxène verdâtre (figure 40).
Granite rose
C’est une roche à composition granitique, mais riche en orthose, quartz et biotite.
Roches sédimentaires
Le sol latéritique constitue la carrière, qui est le produit d’altération sur place des roches
préexistantes avec une épaisseur assez importante de quelques mètres, à couleur jaune et
rougeâtre (figure 38).
Boudinage
Déformation fragile
Filons
Les filons de charnockite pegmatitoïde recoupent tardivement la migmatite. Et
l’ensemble est recoupé par des filons de granite rose qui se répartissent dans plusieurs directions
voire anarchiques dans la formation. Lors de la monté de magma récente les différentes filons
instruisent la migmatitique à travers les microfractures de la roche (figure 40).
Diaclases
Les fractures de roche se présentent comme une ouverture sur l’affleurement et qui ne
présentent aucun déplacement d’une par et d’autre de l’ouverture (figure 39). Des diaclases se
regroupent en donnant un réseau de diaclase ou fracture sur quelque affleurement.
B
Figure 41. A : Boule d'ankaratrite dans le sol ferralitique, B : minéraux d’olivine, C : Cassure
fraîche d’ankaratrite (cliché de l’auteur)
VIII.2.2.2. Applications
L’application d’une technique est en fonction de la nature et forme de la roche sur
l’affleurement (en boule dans la latérite ou roche très vaste) ou à partir de la texture de la roche
elle-même : présence de joints suivant lesquelles une roche magmatique peut être partagée
artificiellement.
Abattage initial
Dans un cas, les affleurements en boules de granites filoniens, leur abattage se fait par des
trous alignés pratiquer au burin dans lesquels on place les grands coins et les enfoncer avec la
force de la masse de 5kg. Dans d’autres cas, pour les vastes affleurements rocheux (migmatite),
la méthode d’extraction dépend de la texture comme la présence des diaclases, linéations ou
joints d’exfoliation.
S’il s’agit d’un affleurement plus ou moins homogène, sans joints, pour l’abattage, on
applique soit la :
• technique par chauffage et refroidissement brusque. On chauffe la roche avec les bois à
brûler, puis on l’arrose brusquement avec de l’eau.
• technique en pratiquant des explosifs, qu’on peut mettre dans un trou pratiquer au perforateur
électrique.
Si l’affleurement présente de nombreux joints d’exfoliation parallèle, l’abattage de la
roche se fait avec des coins forcés à la masse suivant les lignes de clivage des joints
(figure 44, 45).
Débitage
Le débitage des grands blocs de roche est effectué pour avoir des matériaux de
dimensions et formes voulues (moellons, caillasses, blocages, gravillons et autres) (figure 42),
qui se fait, soit avec de petit coin ou « silaka » et de masse ou avec de la masse et du marteau
(figure 44).
VIII.3.1.3. Productions
Comme production, la carrière produit de matériaux très variés. Le tableau VI suivant
récapitule les divers matériaux avec leur dimension, leur utilisation et leur roche origine.
Tableau VI. Utilisation et prix des divers matériaux d’Ambatomaro
Production
Prix en
Matériaux Dimensions unité Ariary moyenne/ Utilisations
pers/jour
Sable de carrière Poudre m3 10.000 - En cimenterie (parpaing)
3
petit 8 x 13mm m 35.000
gravillon
3
Moyenne 10x15mm m 40.000 0,25m3 -béton
Grand 15x25mm m3 60.000
Caillasse 45x55mm m3 20.000
blocage
-maçonnerie de moellons
3
50m3 -empierrement par cloutage
blocage Ø>55mm m 10.000
ordinaire Très varié pièce 200 -maçonnerie
250
moellon
Prix en
Matériaux Taille Unité Type de roches Utilisations
Ariary
Gravillons m3 30.000
Sur diorite, syénite, Béton,
Moellons pièce >200
commande migmatite maçonnerie de moellons
Blocages m3 10.000
Remblayage,
Latérites - m3 - sol latéritique
construction des briques
Les ouvriers, qui travaillent sur la carrière, sont en nombre très réduit de trentaines-
personne et qui a une production moyenne journalière par personne dépendant des commandes.
Comme source en main-d'œuvre, les ouvriers sont composés des hommes pour l’abattage et
débitage des moellons et les blocages, et que des femmes et quelques enfants occupent les
gravillons.
IX.1. MINERALOGIE
Dans toutes les carrières, on peut observer les minéraux avec quelques propriétés
caractéristiques (dureté, couleur, éclat) à partir d’un simple essai des roches à structure grenue et
étudier macroscopiquement les gros cristaux qui constituent les roches à structure pegmatitique
(figure 22,23). L’étude des gros minéraux est basée sur la détermination expérimentale de leurs
différentes propriétés afin de les classer après la reconnaissance et l’identification.
Les minéraux les plus répandus dans les trois axes sont :
les minéraux clairs comme le quartz, le feldspath alcalin (orthose et microcline) et le
feldspath plagioclase ;
les minéraux ferromagnésiens tels que le pyroxène, l’amphibole et la biotite ;
autres minéraux comme l’orthite.
La seule particularité de chaque carrière c’est que dans la carrière d’Ambatomaro, on
peut étudier et extraire spécifiquement : les pyroxènes dans les charnockites et les gros cristaux
de quartz, d’orthose, de biotite dans la pegmatite (figure 18, 20, 21). La carrière de Tsaramanga
sur l’axe d’Ambatofotsy présente des quartzites avec inclusion des magnétites (figure 35). Dans
certaine carrière, sur l’axe de Vontovorona, le pyroxène dans charnockite pegmatitoïde et
syénite granitique (figure 36, 40), ainsi l’olivine inclus dans l’Ankaratrite (figure 41B, 41C).
IX.2. PETROGRAPHIE
IX.2.1. Les roches magmatiques
Les carrières sur les trois axes permettent d’illustrer la leçon concernant la roche
magmatique par l’observation et reconnaissance suivie de classification et échantillonnage des
roches tels que le granite d’Ambatomiranty, granite rose à orthites, la charnockite (figure 18), la
microdiorite, la diorite et les pegmatites (figure 16, 19).
Elles donnent l’occasion de voir :
le mode d’altération sur place des roches magmatiques (granite filonien) qui sont débitées en
boule par écaillement sous forme de pelures d’oignon et incluses généralement dans le sol
latéritique (figure 32).
les différentes structures de roche magmatique : pegmatique, grenue, microgrenue et
microlithique.
l’agencement des minéraux de la texture équante.
les intrusions magmatiques récentes présentées par les filons tardifs (figure 26).
67
Les carrières de Vontovorona permettent d’étudier les roches telles que la syénite, syénite
quartzifère, syénite granitique, diorite, filon de charnockite pegmatitoïde, filon pegmatitique,
biotitite sous forme d’enclave, Ankaratrite à structure microlitique sous forme de boule dans le
sol volcanique (41A). Pour l’étude concernant le volcanisme récent, le piton de Vontovorona
marque la présence du volcan récent, qui est le plus proche de la ville d’Antananarivo.
La carrière permet d’observer et de classer les roches après avoir déterminé leur
composition minéralogique surtout les minéraux indicateurs de métamorphisme.
Face aux différents problèmes des enseignants au lycée qui leur bloquent à améliorer
l’enseignement de la géologie surtout sur la non-maitrise d’une étude sur terrain. Nous avons
proposé, dans cette dernière partie, trois guides méthodologiques qui se focalisent à une étude
sur terrain de la minéralogie, de la pétrographie et de la tectonique.
X.1.1. Objectifs
Que l’élève soit capable de (d’) [17] :
- déterminer les différentes propriétés de chaque minéral sur terrain
- Identifier un minéral isolé ou les minéraux qui constituent une roche
- Classifier les minéraux dans leur groupe de classification
X.1.3. Les principales propriétés des minéraux [1], [22], [web 1], [web 6]
Pour facilite l’identification macroscopique d’un minéral, il faut connaître tout d’abord
leur propriétés.
Etat cristallin
Il présente alors sous forme géométrique caractéristique, donnant l’appellation « cristal »
qui a une forme cristalline. Exemple : quand le quartz développe librement dans une meilleure
formation, il se présente souvent sous forme de cristaux en prisme hexagonal pyramidé.
La transparence
les minéraux transparents qui laissent passer entièrement la lumière (les rayons
lumineux). Exemple : cristal de quartz (quartz hyalin), …
les minéraux opaques qui arrêtent les rayons lumineux. Exemples : graphite, magnétite, …
les minéraux translucides qui laissent passer partiellement les rayons lumineux et la
lumière, on ne voit qu’une lueur assez faible à travers le minéral.
Exemple : calcite, émeraude, …
La couleur naturelle
Elle constitue l’une des principales caractéristiques des minéraux permettant leur
identification. Un minéral présente des variétés de couleurs qui varient suivant la présence ou
non d’impuretés. Par exemple :
le cas de Mica, il existe trois couleurs : mica noir (biotite), mica brun (phlogopyte) et
mica blanc (muscovite).
le cas de quartz, il y en a de quartz : incolore (hyalin), blanc (laiteux), violet (améthyste),
jaune (citrine), rouge (hyacinthe), noire (enfumé).
Eclat
Il est observé sur une cassure fraîche du minéral.
Eclat métallique
En général, c’est un éclat caractéristique des métaux natifs et ils appartiennent dans le
groupe des minéraux non silicatés dus à un fort pouvoir réflecteur. Les minéraux constitués par
le fer, le titane, le chrome et soufre ont généralement un éclat métallique, qui est les sulfures et
les oxydes métalliques (composés de fer, de chrome, de titane, …).
71
Dureté
Nous pouvons utiliser quelques instruments usuels comme l’ongle, sou de cuivre, le verre et
l’acier qui peuvent nous aider pour l’évaluation de la dureté si nous ne disposant pas de ces
minéraux de référence. Le principe est : « un minéral A est plus dure que B, si A raye B ».
• L’ongle a une dureté entre le gypse et la calcite (plus de 2), qualifiant les minéraux tendres.
• Le verre est entre l’apatite et l’orthose (environ 5,5), correspondant à des minéraux tendres.
• Un sou de cuivre a une dureté environ 3, correspondant à des minéraux assez durs.
• L’acier a une dureté entre l’orthose et le quartz (environ 6,5), qualifiant les minéraux durs.
Quelques minéraux présentent des propriétés très particulières, mais très importantes pour
leurs identifications. Exemples : le talc, soufre sont fragiles (fragilité) ; l’or, cuivre et argent sont
malléables (malléabilité) ; le mica est élastique (élasticité) ; le sel gemme a une saveur salée ; la
kaolinite happe à la langue.
72
Action de l’acide
Les minéraux de nature carbonatée font effervescence (bouillonnement gazeux
correspondant au dégagement du CO2) à l’acide (HCl) dilué pour tester les propriétés chimiques
d’un minéral. Exemple : la calcite, l'aragonite font effervescence à froid.
Le magnétisme
Certains minéraux sont attirables à l’aimant ou déviées une aiguille aimantée. Par
exemple, la magnétite et le chrome possèdent cette propriété magnétique.
Remarques
La détermination macroscopique des minéraux, qui constituent une roche, donne une
difficulté surtout pour les roches à grain moyen et à grain fin. Dans ce cas, on doit utiliser une
loupe pour les agrandir. Sur terrain, les roches pegmatites donnent l’occasion d’observer et
identifier macroscopiquement les gros cristaux.
Eclat : métallique et non métallique (adamantin, vitreux, soyeux, gras, mat, terreux, …).
X.2.3. Méthode d’étude des roches [22], [13], [web 1], [web 6]
Chaque principal groupe de roche possède des critères de détermination et de
reconnaissance particuliers.
Structure
La structure c’est la disposition et dimension relatives des éléments constitutifs d’une
roche à l’échelle de l’échantillon.
Mode de gisement
Selon le lieu de solidification du magma, on distingue trois types de gisement :
plutonique (batholites) ; semi-profondeur ou gisement filonien (filons), volcanique (roches
éruptives).
Le mode de gisement de la roche donne les structures des roches magmatiques.
Composition minéralogique
La détermination de la composition minéralogique de chaque roche applique les
méthodes de l’étude des minéraux qu’on a citée précédemment. Il est très important pour
l’identification et classification d’une roche magmatique présentée sur terrain.
Les minéraux constitutifs des roches magmatiques sont les minéraux cardinaux, les
minéraux essentiels et des minéraux accessoires ou accidentels.
La classification
La classification naturelle des roches magmatique, qui est basée sur la présence ou
absence de quartz, la nature du feldspath et les minéraux essentiels. A partir de la détermination
des différentes caractéristiques, qu’on va essayer de classifier une roche magmatique étudiée sur
terrain (Annexe II).
L’état d’agrégation
• Meuble ou friable, dont les éléments constitutifs ne sont pas liés entre eux. Exemples :
limons, sables, graviers, galets, blocs, …
• Consolidé ou cohérente, dont les éléments sont liés par un « ciment » de nature quelconque.
Les roches sont généralement massives. Ex : grès, brèche, poudingue, conglomérat…
76
Nature de ciment
La nature du ciment permet de nommer et de classer pour le grès. On distingue trois
principaux types de ciments :
• Ciments siliceux composés de quartz. (Ex : grès quartzeux)
• Ciments ferrifère composés de minéraux ferreux. (Ex : grès ferrigineux)
• Ciments argileux composés d’argile. (Ex : grès argileux)
Propriétés physiques
L’aspect de la roche : c’est l’aspect externe de la surface d’une roche, qui peut être lisse
(galet roulé), craquelé, criblé (ponce) ou anguleux (cailloux). [web1], [web6].
Fragilité : c’est la friabilité des roches qui ont un aspect cohérent, mais elles se réduisent
facilement en poussière. Certaines roches friables peuvent être tachées les doigts (ex : latérite)
et modelées sous l’influence de l’eau (ex : argile est une roche friable élastique).
Dureté c’est la résistance de la roche au rayage par l’ongle, qui peut être traçant à l’ongle
(craie), peu (marne) ou non (galet).
Couleur dépend de la nature du ciment de la roche, surtout les roches consolidées.
Solubilité c’est une qualité d’une roche qui est soluble dans l’eau. Roches très soluble : sel
gemme, gypse ; Roche soluble : calcaire ; Roche non soluble : sable.
Propriétés chimiques
L’effet d’action de l’acide sur une roche peut évaluer la présence de calcaire dans sa
composition minéralogique. On peut distinguer deux groupes :
Roches carbonatés, qui présente une effervescence avec d’acide chlorhydrique dilué sur la
surface d’une roche carbonaté (composé de calcaire).
Roches non carbonatés, qui groupe les roches qui ne présentent de l’effervescence à l’acide,
comme les roches silicieuses, salines et ferriques.
Genèse
D’après la genèse, les roches sédimentaires offres quatre origines principales :
Résiduelle : si l’altération des roches préexistantes n’est pas succédée d’une érosion.
Détritique : si l’altération est succédée par l’érosion, le transport, dépôt dans les parties
basses (bassins, fond marine). Les roches se présentées à l’état meuble ou à l’état consolidé.
Les roches d’origine détritique peuvent classer selon la dimension des grains et l’état de
désagrégation de la roche (Annexe II).
77
Fragilité et malléabilité.
Texture
Une classification simplifiée des roches métamorphiques est basée sur la texture de la
roche : orientée ou non orientée.
• Les roches non orientées comme le marbre (calcaire), anthracite (charbon), …
• Les roches orientées regroupent la majorité des roches métamorphiques.
La composition minéralogique
La détermination de la composition minéralogique des roches métamorphiques est
similaire aux roches magmatiques, mais la plus importante c’est d’identifier les « minéraux
index » indicateurs de métamorphisme à savoir le talc, séricite, muscovite, biotite, andalousite,
78
sillimanite, cordiérite, grenat, spinelle, orthose. Mais sur terrain les minéraux index plus faciles à
identifier sont la biotite et l’orthose.
L’intensité de métamorphisme
C’est la valeur conjuguée de la pression et de la température. On peut distinguer quatre
intensités de métamorphisme qui passe de faible à plus fort, qui sont : épizone, mésozone,
catazone et ultrazone (annexe II).
Structure : basée sur la granulométrie (à grain grossier, grain moyen ou fin, …).
Séquence et roche initiale : arénacée (grès), pélitique (argile), marneuse (marne), carbonatée
Nom de la roche
X.3.3. Méthodes
L’étude des structures géologiques nécessite l’utilisation de moyens
d’observation microscopique, photos aériennes, images satellitaires,… . Mais dans cette méthode
d’étude, on s’intéressera aux structures depuis l’échantillon jusqu’au paysage, donc nous nous
focalisons sur la reconnaissance macroscopique, l'identification avec mesure des éléments
structurale et la modalité de formation de chaque groupe de structure présentant sur terrain.
Forme de déformation
Les roches changent de structure et de texture, ainsi que de composition minéralogique en
présence des contraintes.
Les déformations fragiles correspondent aux tectoniques cassantes.
Les déformations ductiles correspondent aux tectoniques souples.
Les éléments structuraux
Les déformations se présentent sur l’affleurement sous forme d’un plan ou droite (ligne).
Types de plan
• Stratification qui est en relation avec les roches sédimentaires.
• Schistosité ou foliation qui se présentent sur la structure des roches métamorphiques.
• Plan axial d’un pli qui correspond au plan de foliation.
• Cassure ou diaclase, c’est une rupture parfois ouvert d’une roche et qui ne présente aucun
déplacement d’une part et d’autre de cette ouverture.
• Faille au niveau de la rupture, on rencontre un plan oblique suivit d’un déplacement des
compartiments.
• Décrochement on rencontre un déplacement avec un plan horizontal.
• Filons correspondent aux microfractures de la roche.
80
Caractérisation
Mesure des éléments structuraux
Identification du sens de mouvement de type de cisaillement et décrochement
Interprétation
Types de plan : stratification, schistosité ou foliation, cassure ou diaclase, faille ou plan axial…
Carrières
Localisations Roches et structures géologiques
Géologiques
Migmatite folié rubané avec des
Au cœur et dominé l’ensemble de la
cisaillements et présentant des
carrière
Petite carrière (Nord)
cassures
Filons de pegmatite à orthose et filons
Répartissent dans la carrière
granitiques
Boules de granite d’Ambatomiranty
Au Sud environ 30m de la carrière
dans la latérite
AMBOHIMANGA
Au Sud environ 20m des boules de Granite rose à orthite et granite rose à
granite d’Ambatomiranty tendance pegmatitique
Recouvre la partie superficielle Sol latéritique jaune et rouge
Sur l’extrême Nord et Sud de la Migmatite folié rubané avec des
carrière cassures
Grande carrière (Sud)
de la colline de quartzite
Quartzite à magnétite avec plissement
Domine dans l’ensemble de la carrière
et linéation minérale
Carrières
Localisations Roches et structures géologiques
géologiques
Partie Nord à l’entrée de la carrière Migmatite folié rubané et fracturé
Syénite granitique avec des linéations
Au Sud près de la migmatite
MIARINARIVO
Boule d’ankaratrite
ferralitique
PITON DE
CONCLUSION GENERALE
Le présent mémoire a essayé de mentionner les intérêts pédagogiques de quelques
carrières géologiques aux environs d’Antananarivo et de proposer des guides de terrain
géologique à l’usage des enseignants aux lycées.
L’analyse du curriculum de géologie au lycée, de classe de seconde aux terminales, nous
a montré les concepts géologiques qui exigent une observation sur terrain.
Cependant, l’étude menée dans les quatre lycées d’Antananarivo (LMA, LJJR, LSFX et
LPR) nous a permis de confirmer que le dysfonctionnement de l’enseignement de la géologie au
lycée est dû essentiellement à l’absence de la sortie géologique. Les enseignants trouvent que la
géologie ou la science de la terre est intéressante dans la science de la vie et de la terre dans le
secondaire, mais la plupart d’entre eux ne maitrisent pas parfaitement quelques concepts dans le
cours de géologie. Ils ont trouvé ainsi que les apprenants ne s’intéressent pas à la géologie à
cause de l’absence de l’observation sur terrain, mais la plupart des enseignants n’organisent
même pas au moins une sortie géologique par niveau chaque année. Ils n’avaient toujours pas
une idée d’organiser une sortie géologique pour l’année prochaine. La non-maitrise d’une sortie
géologique, l’encadrement des élèves lors d’une sortie, la manque de temps, les problèmes de
matériels et financiers leurs bloquent à organiser une sortie géologique.
Alors que la sortie géologique est la meilleure façon d’améliorer l’enseignement de la
géologie et de faciliter la construction des élèves de leur propre savoir. Donc, nous avons
proposé quelques suggestions pour avoir surmonté les problèmes des enseignants au lycée vis-à-
vis d’une sortie géologique.
D’une part, les axes qu’on a choisis fournissent quelques carrières géologiques dans
lesquelles, les faciès pétrographiques et les structures géologiques sont très variés et complexes.
La carrière d’Ambatomaro présente une formation généralement claire composée par des
migmatites. Les enclaves de charnockite se répartissent dans la formation ainsi que les filons à
tendance pegmatitique linéaires et anarchiques de nature granitique.
Sur l’axe Antananarivo-Antanifotsy, les carrières sont composées en général de roches
métamorphiques telles que les migmatites, les quartzites à magnétite.
La formation sur l’axe vers Vontovorona est dominée tant des latérites que de roches
saines généralement claires de migmatite, syénite granitique, syénite quartzifère, pegmatite rose.
A la base de piton de Vontovorona, la roche est composée par d’ankaratrites sous forme de
boule. Dans toutes les carrières les roches sédimentaires se présentent en général avec une
85
épaisseur plus ou moins épaisse sur les roches saines, tandis que les roches magmatiques traversé
récemment l’ensemble de la formation.
L’exploitation pédagogique des axes où se situent les carrières géologiques offre un
grand avantage et peut éradiquer les problèmes des enseignants sur la contrainte financière et
temporelle pour tous les lycées d’Antananarivo surtout les lycées aux environs de ces carrières.
Les axes ne sont pas trop loin de la ville et sont traversés par une route goudronnée. Donc, elles
sont accessibles aux voitures durant toute l’année scolaire.
D’autre part, pour empêcher les problèmes de la plupart des enseignants sur la non-
maîtrise d’une sortie géologique, nous avons bien illustré la description pétrographique et
structurale de chaque carrière. En outre, nous avons essayé d’élaborer une guide de terrain
géologique pour l’étude sur terrain des minéraux, roches magmatiques, sédimentaire et
métamorphique ainsi que les structures géologiques.
En guise de conclusion, on peut dire que ce présent mémoire est très important non
seulement pour les enseignants du lycée comme un exemple de guide pour les sorties
géologiques, mais aussi une source de documentation pour l’illustration du cours de géologie.
85
86
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Webographie
Documents en lignes:
[web1]. http://fr.wikipedia.org/wiki/
[web2]. http://jfmoyen.free.fr/
[web3]. http://www.bief.be
[web5]. http://www.consulmada-th.org/about-madagascar/les-ressources-naturelles
[web6].http://www.encyclopedia.universalis.fr/dictionnaire
87
I
MOIS J F M A M J J A S O N D
Pluies 265,6 221,5 74,9 0,1 2,8 1,1 13 2,2 2,1 26,7 201,7 388,9
2014
T° max 25,8 26,2 26,1 25,1 23 20,8 19,3 22,1 23,6 28,1 27,7 27,4
T° min 17,8 17,6 16,9 15,2 13,3 11,6 11,5 11,4 12 15,4 16,6 17,7
Pluies 281,1 190,4 163,4 51,9 24,6 8,1 0 0,1 0,1 105,1 223 306
2013
T° min 17,6 17,9 17,4 15,5 14,3 10,1 10,5 1,1 12 14,6 17 17,3
T°max 26,6 26,8 26,9 26,2 24,2 22,2 20,4 22,8 24,8 29,6 28,5 28,4
Pluies 207,5 275,5 159,5 138,6 21,6 3,1 1,3 2,8 2,5 14,8 97,6 252,7
2012
T° min 17,9 17,8 17,1 16,7 14,2 12,2 10,9 11,5 12 14,2 16,8 16,8
T°max 25,6 26,5 25,8 25,5 22,8 20,8 20,5 21,6 23,4 27 27,4 26,8
COMPOSITION
MINERALOGIQUE PRESENCE DE FELDSPATH NATURE DU
NATURE COULEURS
QUARTZ SEUL FE-MG
DES FELDSPATHS
Feldspath alcalin GRANITE SYENITE
Mica Leucocrate
Plagioclase acide Microgranite Microsyénite
Amphibole (claire)
(roche acide) Rhyolite Trachyte
DIORITE
DIORITE Mica
Plagioclase moyen seul QUARTZIQUE Mésocrate
Microdiorite Amphibole
(roche intermédiaire) - (grise)
Andésite Pyroxène
Dacite
GABBRO
GABBRO Amphibole
Plagioclase basique QUARTZIQUE Mélanocrate
Microgabbro Pyroxène
(roche basique) - (sombre)
Basalte Péridot
Sakalavite
PERIDOTITE Pyroxène
Sans feldspath Holomélanocrate
- Amphibole
(Roche ultrabasique) (très sombre)
Océanite Péridot
(Source : leçon de géologie)
MINERAUX
INDEX Pélitique Arénacée Marneuse Carbonatée Carbonée
(argile) (grès) (marne) (calcaire) (charbon)
Anthracites
Talc
EPIZONE Chlorite Schistes Calcaschistes Marbres
Muscovite
Andalousite
Micaschistes
Quartzites Schistes à
leptynites
MESOZONE Sillimanite
Gneiss épidote
Biotite
graphites
cipolins
Biotite
Cordiérite Gneiss Amphibolites
CATAZONE
Disthène Migmatites Pyroxénites
Orthose
ULTRA- Orthose
ZONE
anatexites granulite
grenat
Terminale
Non Peu Bien Parfaitement
Cartographie
Stratigraphie
Géologie de Madagascar
Géologie appliquée
Evolution humaine
6. Parmi les concepts géologiques déjà cités ci-dessus, donnez ceux qui sont le plus
dominé par les élèves de :(Manomeza « conception géologique » amin’ireo voalaza
etsy ambony ireo izay hitanao fa voafehin’ny mpianatra kilasy faha :)
- Seconde : …………………………………………………………………………………………………………………………
- Première : ………………………………………………………………………………………………………………………..
- Terminale : ………………………………………………………………………………………………………………………
7. A votre avis, qu'est-ce qui bloque les élèves à ne pas dominer les autres
conceptions ? (Araka ny hevitrao, inona no misakana ny mpianatra tsy hahafehy tsara
ny « conception géologique » hafa ?)
-…………………………………………………………………………………………………………………………………
-…………………………………………………………………………………………………………………………………
-…………………………………………………………………………………………………………………………………
A Oui B Non
VII
b. Pour cette année scolaire, avez-vous une idée d’organiser « une sortie
géologique » ? (Amin’ity taom-pianarana ity, manana eritreritra ny hanomana
« une sortie géologique » ve ianao ?)
Oui non
Si oui : Pour la classe de :
- Seconde…... Où : ……………………………………………………………………………..
- Première…… Où : …………………...………………………………………………………
- Terminale……. Où : ……………………………………………………………………………
d. A votre avis, quelles sont les conceptions géologiques que vous devez vous
organiser « une sortie géologique » ? (Araky ny hevitrao, inona avy ireo
« conceptions géologiques » izay tokony hikarakarana «sortie géologique » ?)
- Seconde : ……………………………………………………………………………….……………………………
- Première : ……………………………………………………………………………………………………………
- Terminale : ………………………………………………………………………………………………………….
e. Quels sont les matériels que vous avez trouvés dans votre
établissement ?(Inona avy ireo fitaovana misy ao amin’ny toeram-pampianarana
misy anao?)
- Loupe :…………………………. - Boussole de géologue : ………....
- Mètre : ………………………… - Marteau de géologue : ….…….....
- G.P.S : …………………………… - Clinomètre : ……………….…………
- Cartes géologiques : ……... - Appareil photo numérique : .....