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i
REMERCIEMENTS
ii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I: Evolution des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières de 2003 à 2008 ..............................10
Tableau II: Tableau comparatif des recettes afférent aux produits d’exportation agricole et du tourisme...........16
Tableau VI: Proportion des communes et de la population travaillant dans le secteur. .......................................29
Figure 2: Evolution des nombres de visiteurs non résidents par semestres de 2003 à 2008.................................12
Figure 3 : Evolution des nombres de visiteurs non résidents par année de 2003 à 2008......................................12
Figure 4 : Moyennes des répartitions par pays d’origine de 1999 à 2008 ............................................................13
iii
LISTE DES ABREVIATIONS
- BU : Bibliothèque Universitaire
- CAI : Centre d’Action et d’Information
- CCAC : Centre Culturel Albert Camus
- CD : Compact Disque
- CIDST : Centre d’Information et de Documentation Scientifique et Technologique
- CITE : Centre d’Information Technique et Economique
- DTS : Droits des Tirages Spéciaux
- ENS : Ecole Normale Supérieure
- FIFIAMI : Fikambanan’ny Fitaterana Antananarivo Mandrindrano Itasy
- FLSH : Faculté des Lettres et Sciences Humaines
- FOB : « Free On Board » prix FOB : tout frais d’embarquement compris.
- FTM : Foibe Taontsaritanin’i Madagasikara
- GPS : Géopositionnement par Satellite (Global Positionning Systèm)
- INSTAT : Institut National de Statistique
- INTH : Institut National du Tourisme et Hôtellerie
- JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy
- MEFT : Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts et du Tourisme
- MINTOUR : Ministère du Tourisme
- NASA : Nautica Administrator Service of America
- NNE : Nord Nord Est
- ONG : Organisation Non Gouvernementale
- ONTM : Office Nationale du Tourisme de Madagascar
- ORTITA : Office Régional du Tourisme d’Itasy
- PGRM : Programme de Gouvernance de Ressources Minérales
- PK : Point Kilométrique
- RN : Route Nationale
- SSW : Sud Sud Ouest
- VTT : Vélo Tout Terrain
- USB : Universal Serial Bus
iv
GLOSSAIRE
Amphibole : inosilicate en chaine double, en général du système monoclinique, hydroxylé (ion H+) et
ferromagnésien.
Ankaratrite : [d’Ankaratra Madagascar] : basanite à néphéline, riche en pyroxène.
Anorthose : feldspath sodi-potassique.
Aragonite : carbonate, CaCO3 : forme cristalline du carbonate de calcium formant des prismes.
Basanite : roche magmatique effusive noire à aspect de basalte, microlitique souvent porphyrique avec
plagioclase, feldspathoïde, olivine parfois bidite.
Basanitoïde : basanite à cristaux de plagioclase, pyroxène et olivine et à néphéline virtuelle dans le verre.
Bréchique : qui se rapporte aux brèches ou qui en contient.
Calcaire : roche sédimentaire carbonatée contenant au moins 50% de calcite CaCO3 pouvant être
accompagnée d’un peu de dolomite d’aragonite, de sidérite.
Chaotique : chaos : entassement sans ordonnance de rochers ex : chaos granitique formé par
accumulation de grosses boules granitiques dégagées par l’érosion.
Charnockite : roche magmatique à faciès de granite ou de granite gneissique, blanchâtre à verdâtre à
structure granoblastique avec quartz, microcline ou orthose très finement perthitique, plagioclase,
hypersthène, grenat riche en pyrope et rutile fréquent.
Cordiérite : cyclosilicate. Minéral en prismes trapus ou plus souvent en grains xéromorphes de teinte
brune pouvant être bleu foncé ou violacé.
Coulée : matière en fusion qui s’étale lors d’une éruption volcanique.
Cratère : dépression circulaire ou elliptique limitée par un bord abrupt ; ex : Cratère volcanique.
Cristallin : (adjectif) : qui se rapporte aux cristaux et à l’état solide les caractérisant ; s’applique aux
ensembles rocheux constitués de roches cristallines.
Cristallophyllien : roche cristalline montrant des feuillets riches en phyllites (micas en particulier). Cette
expression désigne en particulier les roches du métamorphisme général de la séquence pélitique
représentées par les schistes, micaschistes et gneiss.
Cumulo- dôme : dôme ou coupole d’extrusion, formé par accumulation d’une lave visqueuse au dessue de
la bouche éruptive d’un volcan.
Déversoir : endroit de la conduite d’eau d’un canal, par où s’épanche l’eau en excès.
Dôme : relief ou masse rocheuse dont la forme générale est hémisphérique : dôme volcanique.
Edifices : grand-bâtiment, ensemble compliqué.
v
Endogène : roches formées au moins en partie, à l’intérieur du globe.
Feldspath : tectosilicate du système monoclinique ou triclinique qui est chimiquement un silico-aluminate
potassique, sodique ou calcique.
Fossile : reste ou le moulage naturel d’organisme conservé dans des sédiments.
Géodynamique : [géologie] modification de l’écorce terrestre due aux agents externes (érosion) et aux
agents internes (volcanisme).
Geyser : une source d’eau chaude jaillissant à intervalles plus ou moins réguliers lorsqu’en profondeur la
pression de vapeur d’eau dépasse un certain seuil.
Griffon : orifice de sortie visible et localisée d’une source.
Intrusif : qui a pénétré dans des formations déjà constituées. On l’applique aux roches magmatiques mises
en place à l’état liquide sous la surface et aux massifs qu’elles constituent,.
Lapilli : menus grains de lave et de roches éruptives projetés par les volcans.
Lave : roche émise en fusion à l’état liquide ou pâteux par les volcans et donnant en général des coulées
d’extension très variable.
Leptynite : roche métamorphique de type gneissique, de teinte claire assez homogène et à grain fin,
compacte et à foliation peu marquée fréquemment à débit en pavés, composée de quartz et feldspath
alcalin dominant.
Limburgite : variété de basalte à feldspathoïdes.
Microclimat : climat propre à une zone de très faible étendue.
Microlite : petit cristal non visible à l’œil nu en prisme allongé.
Mondialisation : le fait de devenir mondial, de se répandre dans le monde entier. C’est l’émergence d’un
modèle mondial unique dans les domaines économiques, culturels…
Orogenèse : processus conduisant à la formation de reliefs ; plus particulièrement formation de chaines de
montagnes.
Paléontologie : science qui étudie les êtres disparus essentiellement connus par leurs restes fossiles ou
les traces de leur activité.
Parapente : sport qui consiste à sauter avec un parachute spécial en décollant du sol à partir d’un terrain
fortement en pente.
Phénocristal : dans une roche volcanique, cristal visible à l’œil nu.
Phonolite : roche magmatique effusive grise à abondant à débit en dalles sonores, à patine blanchâtre et
cassure à éclat gras avec feldspath.
vi
Pisolithe : concrétion calcaire subsphérique et correspondant à une grosse oolite (petite sphère à diamètre
de 0,5 à 2 mm en moyenne).
Plagioclase : feldspath calco - alcalin.
Polygénique : système qui a rapport à une multiple classe.
Phréatomagmatique : en relation avec la masse magmatique.
Pyroclastique : débris de roche magmatique éjectés par les volcans et dont l’accumulation donne les
roches pyroclastiques : cendres, lapillis, tufs.
Pyroxénite : roches métamorphiques rares, essentiellement composées de pyroxènes.
Sanidinite : roche métamorphique du métamorphisme de contact du groupe des cornéennes se formant à
HT et BP, à cristaux en général assez petits avec sanidine.
Schiste : au sens large, toute roche susceptible de se débiter en feuillets, une roche ayant acquis une
schistosité sous l’influence de contraintes tectoniques.
Scorie : fragment de lave vacuolaire et par suite de faible densité, à surface irrégulièrement poreuse,
hérissée d’arêtes et de pointes apparaissant dans les projections volcaniques.
Sédiment : ensemble constitué par la réunion de particules plus ou moins grosses ou de matières
précipitées ayant séparément subi un certain transport.
Shopping : action de courir les magasins pour comparer, choisir et faire des achats.
Splendide : Très beau, d’une beauté éclatante
Stratovolcan : volcan dont le cône est édifié par de laves et de couches pyroclastiques formées de
projections, telle que les cendres, les lapillis…
Substratum : terme très général désignant ce sur quoi repose une formation géologique prise comme
référence.
Tectonique : ensemble des déformations ayant affecté des terrains géologiques postérieurement à leur
formation (cassures, plis, etc.…)
Thermominérale : en relation avec les minéraux formés à haute température.
Trachyandésite : roche magmatique effusive, gris clair à gris foncé, microlitique fluidale et peu ou pas
porphyrique à plagioclase et feldspath alcalin avec suivant les lacs : biotite ou quartz.
Trachyte : roche magmatique effusive blanchâtre, grise, gris verdâtre, microlitique et fluidale, peu ou pas
porphyrique.
Ultravulcanien : ultra : « au - delà de », vulcanien : adjectif du volcan : se dit d’un volcan ou d’une éruption
aux laves visqueuses et aux explosions violentes.
vii
SOMMAIRE
INTRODUCTION.................................................................................................................................... 1
viii
TROISIEME PARTIE : LE GEOTOURISME DE LA REGION ITASY
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE.......................................................................................................21
I.1 GEOGRAPHIE PHYSIQUE ............................................................................................... 21
I.1.1 Géomorphologie............................................................................................................. 21
I.1.2 Hydrographie................................................................................................................. 23
I.1.3 Climat .................................................................................................................................................26
I.2 GEOGRAPHIE HUMAINE ............................................................................................................28
I.3 GEOGRAPHIE ECONOMIQUE ......................................................................................................29
II.CONTEXTE GEOLOGIQUE...........................................................................................................30
II.1 GEOLOGIE GENERALE ...................................................................................................................30
II.2 FORMATION GEOLOGIQUE DE L’ITASY ................................................................................................31
II.2.1 Le socle cristallin ............................................................................................................... 31
II.2.2 La formation volcanique ...................................................................................................... 32
II.2.3 Tectonique....................................................................................................................... 33
III. IDENTIFICATION DES SITES GEOLOGIQUES A INTERETS TOURISTIQUES DANS LA REGION
ITASY ET INVENTAIRE DES CIRCUITS TOURISTIQUES A CARACTERES GEOLOGIQUES ....................33
III.1 Identification des sites.......................................................................................................... 33
III.2 Les sites géologiques de la région .......................................................................................... 34
III.2.1 Les différents types d’éruptions ................................................................................................................34
III.2.2 Inventaire de quelques sites potentiels ................................................................................................35
a) Montagnes volcaniques rocheuses ..................................................................................... 35
b) Les différents types de lacs d’origine volcanique .................................................................... 38
c)Les eaux thermominérales :...................................................................................................... 40
III.3 Les sites géologiques à intérêt touristique de la région. ............................................................... 42
III.3.1 : Site I : Beteheza et Ingilofotsy :..................................................................................... 42
III.3.2 : Site II : Geysers d’Andranomandroatra. ............................................................................... 44
III.3.3 : Site III : Lacs de cratère Andranoratsy-Mahiatrondro et dôme trachytique d’Angavo....................... 47
III3.4 Site IV : Chute de la Lily...................................................................................................... 49
III.3.5 Site V : Lac de cratère Kavitaha / lac Itasy et le village touristique d’Ampefy .................................. 50
III.3.6 Site VI : Ilot de la vierge et ses alentours ............................................................................... 52
IV. PROPOSITION DES GUIDES TOURISTIQUES ........................................................................53
IV.1 Circuit long : durée huit jours ................................................................................................. 53
IV.2 Circuit court : durée trois jours........................................................................................ 57
ix
II.IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES ................................................................................................59
II.1 Impacts positifs :.................................................................................................................. 59
II.2 Impacts négatifs .................................................................................................................. 60
III. INTERET PEDAGOGIQUE ....................................................................................................61
III.1 OBJECTIF..................................................................................................................................61
III.2 FICHE PEDAGOGIQUE.............................................................................................................63
x
INTRODUCTION
Madagascar est encore un pays en voie de développement malgré son potentiel
économique naturel inestimable. Elle offre une diversité de paysages impressionnants. A
l’intérieur des terres, chaque région présente une évidente spécificité et des particularités sur
sa potentialité. Préoccupés par la recherche d’un développement rapide et durable, les
responsables malgaches ont cherché et accepté à rompre définitivement l’isolement de leur
pays. Ils commencent à établir des relations entre les différents pays et participent aux
échanges internationaux. Et, les produits d’exportation sont considérés comme principales
sources de devise.
En matière du tourisme, la grande île occupe une place importante indiscutable ; elle
est considérée comme l’ « île sanctuaire de la nature ». Comme le dit la publicité d’Air
Madagascar : « Notre nature est cinq étoiles ». Pour développer l’économie nationale,
l’ouverture au tourisme international devient une priorité grâce au progrès de la technologie et
de la télécommunication.
1
Aujourd’hui, le secteur touristique joue un rôle très important dans le développement
de l’économie malgache ; il est surnommé « l’or bleu ». En plus, la recherche des nouveaux
sites touristiques est en cours au niveau de chaque région. Suivant la nature des sites, on
distingue deux sortes de tourisme à Madagascar :
Notre milieu d’étude se situe dans le moyen Ouest de Madagascar qui fait partie du
terrain volcanique de Hautes-Terres. Cette zone s’insère entre la région d’Analamanga à l’Est,
la région de Bongolava à l’Ouest et au Nord Ouest, et la région de Vakinankaratra au Sud.
C’est une région la plus proche de la capitale. Elle possède des sites géologiques très
spécifiques variés et intéressants.
2
La base de connaissances géologiques tient un rôle indispensable dans le
développement et à l’épanouissement du secteur touristique en vue d’améliorer les activités
économiques de la région et de rehausser le niveau de vie de la population.
Du point de vue pédagogique, la géologie fait partie des sciences naturelles ; elle a
pour but d’étudier le globe terrestre accessible à l’observation qui permet d’étudier leur
histoire et d’expliquer leur agencement afin d’élaborer des synthèses. Elle est applicable dans
la vie courante.
Notre île est un pays très riche en matière de mines et surtout avec les différentes
formations géologiques qui pourrait attirer les touristes. C’est justement cette réflexion qui a
fixé le choix de notre sujet qui s’intitule : « CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT DU
GEOTOURISME DE LA REGION ITASY ». Tout au long des circuits touristiques, les
visiteurs commencent à s’intéresser beaucoup aux sites à caractères géologiques.
3
Le tourisme englobe tous les mouvements ou déplacements de personnes en dehors de
leurs lieux de résidence et de travail habituel quelles que soient leurs motivations concrètes et
la durée de leur séjour et de leurs destinations [20]. Ses deux formes principales contribuent à
la réalisation des mouvements effectués durant le temps libre et les voyages professionnels.
I.HISTORIQUE DU TOURISME
Au sens large, le tourisme existait déjà dans le monde très bien longtemps. Vers le
XVIème siècle, le tourisme connu a été le tourisme d’aventure. L’objectif était axé à la
découverte de nouveaux horizons.
Madagascar a attiré surtout les Européens tels que les Français, puis les Anglais et les
Portugais. L’île était dès lors considérée comme pays d’accueil éventuel pour les étrangers
venant à sa découverte. Cependant, ce sont les richesses du sous-sol malgache qui les ont
attiré; et qui ont poussé les Français à coloniser Madagascar vers la fin du XIXème siècle [8].
Pendant la période coloniale, les visiteurs s’intéressaient beaucoup aux riches potentialités
de Madagascar. Et vers la période postcoloniale, il a y eu une orientation d’engagement vers
le domaine du tourisme. Ce n’est qu’en 1972 que fut élaboré le premier plan de
développement du tourisme. Par la suite, Madagascar a mis en place le plan Quinquennal
(1986-1990) basé sur trois principes [9], à savoir :
- l’ouverture au tourisme international sélectif,
- la promotion du tourisme régional dans l’océan indien,
- la promotion du tourisme national.
4
Maintenant, la décentralisation est prise en compte au sein du ministère du tourisme.
Pour cela, l’office National du tourisme de Madagascar (ONTM) dispose d’offices régionaux
de tourisme dans les régions à potentialité touristique. Il a pour but d’exploiter le secteur
tourisme à chaque région. Cela est possible grâce à la recherche des nouveaux sites
touristiques ou même à l’amélioration des infrastructures locales.
5
II.LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME
Il convient de présenter le tourisme sous différents aspects en considérant les critères
de classification suivants :
- en fonction du pays de provenance des visiteurs,
- en fonction du thème du voyage,
- en fonction du mouvement des touristes.
6
Dans la pratique, la différence entre les deux n’est pas rigoureuse et elle réside dans la
motivation.
7
III. SITUATION DU TOURISME A MADAGASCAR
Jusqu’en 2008, le tourisme est considéré comme secteur clé pour le développement
économique de Madagascar. Il est devenu un objet d’échange à travers le monde. C’est un
secteur formellement connu au niveau national aussi bien qu’international.
Pour les touristes qui voudraient venir à Madagascar, voici quelques renseignements à retenir
b) Etat de santé
Aucun certificat d’état de santé n’est exigé, mais cela dépend de la décision des visiteurs.
Toutefois, un certificat de vaccination contre la fièvre jaune, le choléra, la grippe A H1N1
pour les visiteurs en provenance des pays où les maladies sévissent encore est exigée.
Madagascar est un pays tropical, donc toute précaution contre le paludisme est très conseillée.
c) Autres
En parlant du tourisme, il faut penser au transport aérien qui est un moyen de transport
incontournable. C’est pour cette raison que le Ministère du tourisme en collaboration avec Air
Madagascar cherche sans cesse d’améliorer son programme de vol. A compter du 29 octobre
2008 :
- L’île Maurice desservie 7 jours sur 7 en partenariat avec Air Mauritius.
- Nairobi desservi 3 jours sur 7 en partenariat avec Kenya Airways.
- La destination Bangkok optimisée : arrivée à Bangkok à 5h 40 heures locales et départ
pour Antananarivo 17h 45 heures locales. Des horaires sont adaptés à toutes les
correspondances vers les pays de l’Asie et de l’Inde.
- Pour le long courrier, notre flotte a 2 Boeing 767 – 300 ER. De nouvelles destinations
sont ouvertes en partenariat avec Kenya Airways ; Air Madagascar desservira de
nouvelles villes d’Europe, d’Afrique et du Moyen orient à partir de Nairobi.
- Et depuis le mois de juillet 2009, Air Madagascar desservie Guangzhou via Bangkok.
Avec un billet Air Madagascar, accédez à plusieurs autres destinations dans le monde.
8
III.2 Les formalités
Elles sont exigées à l’arrivée et pendant leur séjour et retour.
a) A l’arrivée
Dès l’arrivée à l’aéroport international d’Ivato, les visiteurs doivent compléter une
fiche de santé et de police et surtout la déclaration de devises. Pour cela, ils sont obligés de
remplir un formulaire où ils mentionnent toutes leurs devises et qui leur servira pour toute
opération d’échanges auprès des banques ou/ et des hôtels agréés.
b) Equipements touristiques
Actuellement, il n’est pas nécessaire de se munir d’équipement spécifique grâce au
progrès des commerces internationaux. En effet, les médicaments et les divers équipements
touristiques peuvent s’acheter sur le marché local qui contribue à promouvoir le commerce
national.
Cependant dans le cadre du tourisme géologique ou « géotourisme », il est
recommandé de se munir des équipements géologiques à savoir : la boussole, du GPS, des
bottes étanches, des combinaisons, des marteaux, etc.…
c) Au retour
Après avoir visité les différents sites de la grande île, les touristes doivent payer une
taxe d’aéroport.
Pour de raison de la protection du patrimoine malgache, certains objets nécessitent une
autorisation pour l’exportation.
Actuellement, l’Etat a dénoncé que chaque touriste peut apporter « 1000 » grammes
d’or après leur visite. Néanmoins, nous mentionnons ici que les formalités sont parfois trop
lourdes et risquent de gêner les visiteurs.
9
non résidents à Madagascar (34 991). De même vers l’an 2002, il y a retour de nombre des visiteurs
presque à celui de l’année 90 (61 674).
On peut expliquer l’existence de ces deux nombres hors de la suite logique de l’augmentation
de nombre des touristes ; celle-ci est due aux évènements socio- politiques qui se sont produits à
Madagascar. Et cela entraine une baisse considérable du nombre de touristes.
En se référant aux statistiques de six dernières années, en terme d’arrivées de touristes à
Madagascar, le tableau I montre une évolution croissante en semestre aussi bien qu’en année.
Tableau I: Evolution des arrivées des visiteurs non résidents aux frontières de 2003 à 2008
Années
2003 2004 2005 2006 2007 2008
Mois
Jan 11861 12011 16590 19908 20138 23418
Fév. 9919 10019 13751 16089 16639 18416
Mars 12763 12981 18734 22294 23834 25875
Avril 9364 17062 22005 24667 25752 27750
Mai 13179 21172 22548 25765 26354 28763
Juin 12139 19473 25418 23733 28857 31522
Juil. 15053 26970 28943 31956 34104 37971
Aout 13953 25109 27215 30628 36714 37424
Sept 11707 22361 27280 32165 32213 35969
Oct. 10124 21568 26097 32364 34231 37514
Nov. 10036 20489 24792 28511 32612 35439
Déc. 9132 19569 23678 23650 32900 34949
Total 69225 92718 119046 132456 141574 155744
1ère Semestre
Total 70005 136066 158005 179274 202774 219266
2nd Semestre
Total annuelle 139230 228784 277052 311730 344348 375010
D’après ce tableau, l’effectif enregistré par année est supérieur ou égal au double de
nombre des visiteurs du premier semestre. En prenant l’exemple précis de 2003, le nombre
10
des visiteurs était de 69225 durant le premier semestre. Et le nombre total de visiteurs pendant
cette année était de 139230.
En plus, cette augmentation est toujours valable durant les trois dernières années.
L’effectif enregistré du premier semestre 2006 était de 132456 visiteurs ; celui-ci a augmenté
de 9% pour la même période en 2007 et de 12 % pour l’année 2008(155 744visiteurs) et
donne 375 010 visiteurs à la fin du deuxième trimestre.
On peut dire que l’effectif total de nombre de visiteurs par an est estimé à partir du
nombre de touristes enregistré durant le premier semestre. Ainsi, l’effectif des visiteurs du
second semestre est toujours plus nombreux que celui du premier semestre.
Le nombre de visiteurs est très élevé durant le second semestre de l’année présente. Et
parmi les six mois de cette période (juillet- décembre), les quatre mois (juillet –octobre)
présentent une importante saison touristique à Madagascar : « c’est la pleine saison ». Cela est
dû à l’existence du climat chaud et ensoleillé, qui facilite le déplacement à Madagascar.
Durant ce temps, les visiteurs ont l’occasion de pratiquer les différentes sortes du tourisme
comme le tourisme d’aventure et sport, soleil et plage, activité culturelle, écotourisme et
autres…
Au mois de juillet, les nombres présentent un pic car les élèves sont en vacances et
peuvent accompagner leurs parents. A la fin de l’année, les touristes fuient l’hiver qui
commence à s’installer en Europe.
Pendant le premier semestre de l’année, les touristes qui arrivent à Madagascar sont
constitués essentiellement par des hommes et femmes adultes. C’est pourquoi, le nombre de
visiteurs est réduit. Cette diminution est due aussi à la saison de pluie qui perturbe le trajet des
touristes.
- l’autre sur l’évolution des visiteurs non résidents par année à Madagascar
11
Figure 2: Evolution des nombres de visiteurs non résidents par semestre de 2003 à 2008
Figure 3 : Evolution des nombres de visiteurs non résidents par année de 2003 à 2008
12
III.4 Origines de visiteurs non résidents à Madagascar
Concernant l’origine des visiteurs non résidents à Madagascar et d’après les données
du Ministère de l’environnement, des eaux et Forets et du Tourisme (MEFT), nous avons pu
calculer les moyennes de la répartition par pays d’origine depuis 10ans (1999 à 2008). Elles
continuent de présenter d’année en année une étonnante stabilité de croissance, et les
Européens prennent toujours la première place avec une proportion totale de 71,09% dont ils
sont constitués en majeure partie par des Français 56%, des Allemands 3,66%, des Italiens
5,77%, des Britanniques 3,44% et des Suisse 2, 22%(figure 4 et figure 5).
13
Figure 5 : Répartition par Pays d’origine en 2008
14
d’exportation de marchandises. L’évolution des recettes suit proportionnellement, d’année en
année, l’évolution croissante de nombres des visiteurs.
D’après la figure 6, de source de la banque centrale, vers les trois dernières années
(2005-2006-2007), les recettes en devise au titre du tourisme présentent une croissance
considérable. Elles étaient de 124,5 millions de DTS soit 72,182milliards d’Ariary pour
l’année 2005 et atteignent 157,7 millions de DTS soient 99,373 milliards d’Ariary en 2006.
Les devises générées par le tourisme étaient de 210,3 millions de DTS soient 109,96 milliards
d’Ariary vers l’année 2007. Et durant les six premiers mois de l’année 2008, ont été récoltés
153 millions de dollars soient 251 milliards d’Ariary (Figure 6).
Devise en million de
15
dépend du prix au marché international. L’essor du secteur touristique est principalement dû à
la nouvelle orientation prise par les autorités pour privilégier ce secteur.
Tableau II: Tableau comparatif des recettes afférent aux produits d’exportation agricole et
du tourisme
RECETT PAR
SECTEUR CANNELLE VANILLE TOURISME
(en Ar)
Anné
2006 441 148 168 9 0513 590 866 2 483 500 000 000
2007 1 645 850 433 89 354 467 342 2 933 500 000 000
SOURCE : D.G.INSTAT/DES/SSES/COMEXT/Septembre 2008
Banque centrale de République de Madagascar. Direction des Etudes
Le tableau III sur l’évolution de l’offre hôtelière montre que les promoteurs de projets
tendent à s’intéresser à la construction des infrastructures hôtelières. Vers l’année 2004, 853
hôtels étaient disponible et ce nombre atteint 1292 en 2008. Depuis cinq ans, on constate que
l’augmentation est de 51,47%. Proportionnellement à cette évolution de nombre d’hôtels, le
nombre de chambres attribuées ne cesse d’augmenter d’année en année. En 2004, les
chambres disponibles étaient de 10 230, et vers l’année 2008, le nombre de chambres arrive à
14 443, soit une augmentation de 41’18%.
Ce ne sont toujours que de petites unités hôtelières (de moins de dix chambres), et de
moyenne gamme, qui constituent l’essentiel des créations. Madagascar manque encore de
grosses unités balnéaires et de petits lodges « haut de gamme » en bordure de parcs
Nationaux ; le taux de remplissage moyen des hôtels se situe autour de 64% [36].
16
Tableau III: Evolution de l’offre hôtelière 2004à2008
Les enquêtes ont permis de souligner que les opérateurs touristiques régionaux n’ont pas
pu surmonter la moyenne gamme ; ils ne possèdent que de petites unités hôtelières de moins
de 10 chambres. Donc, le classement catégorique des établissements hôteliers n’est pas encore
évident dans cette région. Les investisseurs locaux ne s’intéressent pas encore aux autres
activités touristiques telles que la location de voitures et l’organisation de circuits touristiques
parce que la région Itasy se situe plus près de la capitale, et les touristes prennent des voitures
avec les guides touristiques d’Antananarivo.
17
I. METHODE DE TRAVAIL
Pour la réalisation de ce présent mémoire, nous avons utilisé une méthodologie
structurée en différentes étapes bien distinctes :
- l’étude préliminaire basée sur la recherche bibliographique axée sur les informations
générales relatives aux tourismes, aux diverses formations géologiques de Madagascar et la
géographie de la région d’Itasy. Pour tout cela, nous nous sommes documentés auprès du
ministère de l’environnement, de forêt et du tourisme (MEFT), de l’office national de
tourisme de Madagascar ONTM, de l’office régional de tourisme de l’Itasy, des opérateurs
touristiques, des tours opérateurs, et au sein du PGRM.
-les travaux de terrain basés sur la visite des sites touristiques et sur les enquêtes
menées au niveau des cadres et des responsables techniques, administratives d’hébergement,
et de restauration.
-les compilations des documents acquis nous ont amené à l’interprétation, à la
synthèse et à la phase rédactionnelle.
I.1Recherches bibliographiques
Pour acquérir des documents qui touchent de près ou de loin notre mémoire, nous avons
commencé par la compilation bibliographique auprès :
Des établissements universitaires :
Ecole Normale Supérieure Ampefiloha (ENS),
Institut National de Tourisme et Hôtellerie (INTH),
Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) en particuliers le
département de géographie Ankatso.
Des bibliothèques
Bibliothèque Nationale d’Ampefiloha,
Bibliothèque municipale d’Analakely,
Bibliothèque Universitaire d’Ankatso,
Bibliothèque du service géologique Ampandrianomby,
Bibliothèque du service météorologique d’Ampasapito.
Des médiathèques, des sites internet (Google, Moov)
Des différents centres d’informations d’Antananarivo :
Centre d’information technique et économique CITE Ambatonakanga,
Alliance française Andavamamba,
18
Centre culturel Albert Camus (CCAC) à Analakely,
Centre d’information et de documentation scientifiques et technologie de
Fiadanana à Tsimbazaza (CIDST),
Centre de documentation au niveau du ministère du tourisme à Tsimbazaza,
Ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pèche à Anosy,
Institut national de statistique Antananarivo (INSTAT),
Centre d’action à l’information(CAI) à Faravohitra,
Centre de documentation de la Banque Mondiale à Ampefiloha.
20
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La région d’Itasy comprend trois districts couvrant une superficie de 6993 Km². A
l’Est, le district d’Arivonimamo est le plus proche d’Analamanga à une distance de 45 Km
suivant la RN1. Au milieu, le district de Miarinarivo, qui est le chef lieu de cette région situé à
89 km de la capitale. A l’Ouest, le district de Soavinandriana caractérisé par la présence des
paysages volcaniques, et localisé à peine à 132 Km d’Antananarivo ou à 53 Km du chef lieu
de la région.
I.1.1 Géomorphologie
La région d’Itasy est une région à paysage collinaire. Vers la partie Est, les collines
sont constituées par des éboulis granitiques qui peuvent former un véritable massif. Le type
du sol est influencé par la roche mère. Ce sont des sols squelettiques généralement
ferrugineux.
A l’Ouest, elle est caractérisée par un relief différencié dû aux édifices volcaniques
surimposés au substratum cristallin et cristallophyllien. L’altitude moyenne de cette dernière
varie entre 1400 et 1600 m.
21
Figure 7 : Les 22 régions de Madagascar
Source : FTM, 2005
22
I.1.2 Hydrographie
a) Les principales rivières
Cette région est drainée par quatre rivières majeures (Figure 8):
la rivière d’Ikopa constitue la limite administrative entre la région d’Itasy et celle
de l’Analamanga.
la rivière de Varahana qui prend sa source au sud du district d’Arivonimamo est
la principale rivière alimentant le lac de barrage d’Itasy. En aval de ce lac, la
rivière de la Lily forme une belle chute d’eau déversée dans une direction NNE-
SSW pour rejoindre la fameuse rivière de Sakay. Cette dernière forme la limite
administrative entre la région d’Itasy et celle de bongolava.
vers la partie Sud Ouest du district de Soavinandriana, la rivière de Kitsamby
venant de l’Est va rejoindre la Sakay et marque la limite administrative entre la
région d’Itasy et Vakinankaratra,
enfin, la rivière du Mazy prend naissance sur la formation gneissique de
Miarinarivo en traversant la plaine de Tanetimboahangy d’Analavory et se
déverse vers la rivière de Sakay. Ces quatre rivières n’ont pas de dépôts
alluvionnaires importants.
b) Les différents lacs
Les différents lacs se forment dans la partie Ouest de la région à la suite des explosions
volcaniques. Plusieurs types de lacs selon leur condition de formation se trouvent dans la
région (Figure 9):
le lac de cratère ultravulcanien d’Andranoratsy situé à 3 Km d’Analavory suivant
la route nationale RN43 vers Soavinandriana.
le lac de cratère de Mahiatrondro au PK6 de la RN43 vers Soavinandriana.
le lac de cratère vulcanien à explosion unique d’Ilempona à 2 Km embranchement
au PK8 de la RN43 à Ankorondrano.
le fameux lac de barrage gneissique d’Itasy à peine 10 Km d’Analavory suivant la
RN 43. C’est la limite administrative entre le district de Miarinarivo et de
Soavinandriana.
le lac de cratère vulcanien de Kavitaha à côté du déversoir de l’Itasy,
le lac de cratère ultravulcanien d’Andranotoraha au PK14 d’Analavory vers
Soavinandriana (RN43),
le lac de barrage Kasanga à l’Ouest de la ville de Soavinandriana.
23
le lac de cratère ultra vulcanien à paroi verticale d’Andranomaitso aux environs
d’Andranomavo.
le lac d’Andranomena à l’Ouest d’Analavory, embranchement au PK130 de la
RN1,
le lac de barrage volcanique d’Ambohijoa ou Efitso entre les villages d’Analakely
et d’Ambodivona.
24
Lac
Lac
Lac
Lac Kavitaha
Lac
Andranotora
Lac Itasy
Lac
25
I.1.3 Climat
Madagascar se trouve dans la zone intertropicale. Elle est entourée à l’Est par l’Océan
Indien et séparée de l’Afrique par le canal de Mozambique à l’Ouest. C’est une île avec une
superficie de 592000 Km² environ. On y rencontre plusieurs microclimats selon les régions.
Pour les déterminer, il faut tenir compte plusieurs paramètres, à savoir : la topographie,
l’altitude, la situation géographique, la pluviométrie et la température.
La région d’Itasy dispose trois stations météorologiques
Station
Données
Arivonimamo Miarinarivo Soavinandriana
Météorologiques
26
Précipitation (en mm) Température (en
.
360
340
320
300
280
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80 40
60 30
40 20
20 10
Juil A S O N D J F M A M Juin
27
• Vers la partie Ouest (Soavinandriana), on a un climat montagnard humide frais où l’on
ressent déjà les influences occidentales.
Source : INSTAT/DDS
D’après ce tableau, nous constatons que la population de la région d’Itasy constitue 3.57%
de la population malagasy actuelle (18 000 000 d’habitants). Et par rapport à sa superficie,
c’est une région assez peuplée avec une densité de 91.9 habitants par Km² (contre 30.5
habitants par Km² pour l’ensemble de Madagascar).
Parmi ces 643000 habitants, on compte 326300 hommes qui représentent le 50.75% de la
population ; les femmes constituent les 49.25% de la population (316700). On peut dire que le
nombre des hommes et des femmes est sensiblement égal, mais avec une petite différence de
1.5% ; cela veut dire que la population de la région d’Itasy est équilibrée en fonction du sexe.
28
En plus, la répartition par âge permet de distinguer la structure de la population (jeune,
adulte, vieille). Pour cela, on a les trois classes d’âges avec ses proportions suivantes :
• le premier groupe d’âges : entre 0 à 14 ans représente les 46.76% de la population.
• le deuxième groupe d’âges : de 15 à 59 ans, constitue le 48.95 % de la population.
• le troisième groupe d’âges : de plus 59 ans ne constitue que 4.29% de la population
totale de la région.
D’après ces trois proportions, on peut dire que la population de la région a une structure
adulte quasiment jeune. Donc, cette structure présente une potentialité productive énorme
surtout dans le secteur agricole car les 98% de la base de l’économie de la région et les 85.4%
de la population sont d’origine paysanne. En plus, l’apparition d’une vaste terre cultivable
enrichie la population du point de vue économique.
29
Les restes de la population, c’est-à dire, le 15% se répartissent dans les autres secteurs, par
exemple : transport, commerce, tourisme….
Dans chacun de ces systèmes a été établie une classification zonéographique locale.
Les formations sédimentaires constituent la bordure longeant la côte Ouest et occupent le tiers
de la surface de la grande île. Elles recouvrent le substratum cristallin en couches
monoclinales, plongeant doucement dans la direction Nord Ouest vers le canal de
Mozambique. Ainsi, le long de la côte Est de Madagascar, existe une frange très étroite de
formation sédimentaire post précambrienne (carbonifère supérieur au quaternaire).
30
Les coulées du crétacé: résultant d’émissions fissurales qui ont donné les grandes
coulées des côtes Ouest et Est de Madagascar, ainsi que le massif d’Androy, au
Sud. Elles sont constituées de basaltes avec le type Sakalavite, la forme
d’épanchement à base des dacites.
Les volcanismes tertiaires et quaternaires : dès le début du tertiaire, une petite
période d’activité s’est manifestée aux environs de Diego Suarez, dans la
montagne de Français et à Windsor Castle.
Et vers la fin du tertiaire, une importante série d’émissions intermittentes se sont
poursuivies jusqu’à une période toute récente ; ce sont surtout des émissions
groupées où les coulées recouvrent les coulées anciennes donnant ainsi de grands
édifices. Elles s’accompagnent toute fois d’émissions fissurales. Les laves sont
beaucoup plus variées avec des rhyolite, trachyte, phonolite, andésite, basalte. Ce
dernier groupe se repartit dans des nombreuses régions de Madagascar, à savoir :
• le massif de Bobaomby et la montagne d’ambre.
• dans une grande partie de l’ile de Nosy-be.
• à l’Ankaizina et au massif de Tsaratanana.
• dans la région centrale où l’on distingue :
- massif volcanique de l’Ankaratra,
- massif volcanique de l’Itasy.
31
quartzite et, surtout à la base, des gneiss à pyroxènes et minéraux calciques. C’est un groupe
qui représente un faciès moins métamorphique. Cette formation englobe plusieurs régions de
la grande île, à savoir :
la région centrale : région Analamanga, région Itasy et région Vakinankaratra.
les séries locales des Valabetokana, du Vakinankaratra, d’Ambositra et dans le Nord,
la série micaschisteuse d’Ambilobe.
II.2.3 Tectonique
A l’échelle régionale, la région Itasy est caractérisée par des accidents tectoniques
subméridiens matérialisés par l’alignement des dômes, des cônes et des cratères. Dans le
cadre tectonique général de Madagascar, la région de l’Itasy se situe dans la zone
d’instabilités récentes des hautes terres centrales. Elle correspond à l’axe de réactivation
magmatique Nord-Sud de la zone centrale de Madagascar décrite par Kutina (1972), c’est-à
dire, à une fracture profonde ou à une zone de faiblesse de l’écorce terrestre. La région de
l’Itasy, après celle du lac Alaotra, est la zone la plus sismique de Madagascar.
35
Secteur II : Analavory-lac Andranomena
• Beteheza : dôme endogène trachytique de 1 428m d’altitude.
• Ingolofotsy : Un dôme endogène trachytique de 1 424m d’altitude.
Beteheza et Ingolofotsy présentent la forme typique des dômes peléens aux pentes
fortes de 55 à 60°.
• Ambohitriririnina : c’est un piton granito-migmatitique de1 337m d’altitude
qui marque la limite Ouest du massif volcanique de l’Itasy dans son secteur
Nord. C’est un point de vue qui offre un panorama pittoresque des cônes,
dômes et coulées qui se côtoyant dans une aire peu étendue.
• Ambohitsitiaolona : stratovolcan de 1 418m d’altitude étalé en direction Nord-
Sud. Il présente des stratifications régulières de cendres, lapilli et scories qui
retombent en pente douce vers l’Est et vers le Nord.
Secteur III : Analavory-Ampefy
• Angavo : dôme endogène trachytique de 1 512m d’altitude avec des pentes
variant de 45 à 55°.
• Ambohidrakoholahy volcan de type strombolien de 1 227m d’altitude. Ils
présentent des appareils volcaniques bien conservés témoignant d’éruption
pyroclastique et avec projection d’une quantité de cendres, de lapilli et des
coulées limburgitiques scoriacées alternées.
• Ambohibarikely : type strombolien constitués par des dépôts de cendres
avec très peu de lapilli et encore moins de blocs solides bulleux.
Secteur IV : Ampefy-Andranonjavona :
• Kitia : dôme trachytique de 1 530m d’altitude aux pentes fortes 40à50°. Il
présente des fronts de trachytes néphélinifères à tendance phonolitique [5].
• Andranomena : dômes trachyandésitiques qui présentent à la base des basanites
et qui affleurent entre les cendres volcaniques ; aux flancs sommitaux nous
trouvons des intrusions caractérisées par des microlites d’andésine englobées
dans une matière interstitielle faite de petits grains de plagioclase et de
pyroxène dans une matrice amorphe.
• Ankidona : formé par une série de petits cônes stromboliens qui alignent sur
environ 5km, des cheires scoriacées basanitiques riches en phénocristaux
d’olivine parallèle aux cônes stromboliens mais d’une puissance beaucoup plus
faible 5 à20m de haut.
36
• Lazaina : dôme de 1 356m d’altitude aux pentes abruptes de l’ordre de 45°.
Lazaina est un dôme des basanitoïdes riches en phénocristaux d’olivine
moulant la base du petit dôme de trachyte alcalin à anorthose, albite et sanidine
fortement altérées.
SecteurV : Ampary-Soavinandriana
• Sahadimy : se trouve à la limite Sud des volcans trachytiques de l’Itasy. Elle
présente un sommet aplati d’une altitude de1 647m avec des monticules qui
déterminent cinq espaces formant des champs recouverts par des cendres
volcaniques.
• Andovihazo : stratovolcan constitué par une alternance de coulée de laves
bulleuse et de projection de cendres et de lapilli.
• Tsiafajavona : important volcan strombolien avec des projections des scories
basanitoïdes à une altitude de1 692m.
• Ambohitromby : gros volcan strombolien de 1 710m d’altitude ayant émis une
grande quantité des cendres volcaniques et de lapilli.
Secteur VI : Soavinandrina-Mananasy
• Ngilofotsy : volcan strombolien de 1 398m d’altitude qui présente une coulée
basanitique ayant libéré une grande quantité des cendres volcaniques
recouvrant le socle cristallin environnant plus ou moins aplani et détermine un
sol noir fertile.
• Antamponimerina : il est constitué de trois cônes stromboliens avec une
altitude de1298m ; ce sont des cônes de projection de scories basanitiques, de
lapilli à minéraux d’augite.
Secteur VII : Mananasy-Marotsingala
• Ambohimalala : cône strombolien de 1 632m d’altitude qui présente un
stratovolcan à cratère légèrement accentué vers le Sud-est et qui a libéré une
quantité importante de cendres et de lapillis alternés de coulées, de laves
bulleuses; le tout se superpose en strates successives.
• Aiguille de Zanadalana et cône d’Ambilàny (1 326m d’altitude)
- Zanadalana est une aiguille d’andésite fortement démantelée dont la
base est chaussée par des cendres et des débris des roches bulleuses
projetés par le volcan ultra vulcanien d’Andranomaitso.
37
- Ambilàny est un stratovolcan constitué par une alternance de projection
de cendres et de lapilli avec de laves visqueuses scoriacées plus ou
moins bulleuses.
• Gasise : volcan strombolien qui présente le plus important puy montrant un
cratère légèrement décollé vers l’Est du sommet, formant un entonnoir profond
d’une quarantaine de mètres et dont le diamètre supérieur mesure 200m.
Secteur VIII : Antafofo- Ambohidrakanga
• Marosoko : formé par une série de cônes stromboliens de 1 417m d’altitude
formant des cheires volcaniques. Le plus grand de ces cônes comporte une
importante masse de cendres volcaniques avec des projections de blocs bulleux
et de lapilli alternés de rares coulées de basanites [23].
• Massif d’Andranonatoa : (1 605m d’altitude) c’est un massif qui montre en
détail la complexité du volcanisme de l’Itasy. Il résume tout ce que nous avons
vu aux alentours de l’Itasy, nous avons là des éruptions de type Hawaïen rare
dans la région. On y trouve aussi les faciès pétrographiques des roches
volcaniques rencontrées dans le massif volcanique de l’Itasy.
La formation de lacs dans une région volcanique se trouve toujours en liaison étroite
avec les coulées volcaniques et surtout aux types d’éruptions.
Quel que soit le type d’éruption, un volcan est toujours accompagné des puys, des
coulées et des cratères à morphologie généralement variée et bien conservée.
En effet, on distingue deux types de lacs d’origine volcanique :
38
• lacs de barrage,
• et lacs de cratère.
Les lacs de barrage
Durant la manifestation volcanique entre les puys, les coulées forment des étendues à
surfaces presque planes. Ces coulées proviennent des fissurations latérales des puys ou
fissuration du socle. Elles peuvent s’étaler sur plusieurs kilomètres carrés et former des
barrages retenant l’eau sous forme de lacs ou des dépôts que le cours d’eau passe en formant
des chutes d’eau [3].
Voici quelques exemples typiques de lacs de barrages dans les massifs volcaniques de
l’Itasy :
Ingilomby : lac formé à partir d’un barrage de coulée basanitoïde recouverte par une
épaisse couche de cendres. L’eau du lac a entaillé la couche de cendres mais reste
retenue par la coulée,
Andranomena : lac de barrage volcanique formé par des coulées basanitoïdes anciens
qui viennent buter contre un rebord migmatitique, ces deux lacs de barrage
appartiennent au secteur I (Analavory-Ambohitratainerina),
Lac Itasy : lac de barrage gneissique qui se trouve dans le secteur III (Analavory-
Ampefy),
Kasanga : lac de barrage volcanique formé par un coulé basanitique ancienne sur
laquelle se dressent des puys récents qui font partie de l’ensemble d’Ambohitromby.
cette coulée barre le cours du ruisseau Fiakarantsoa et forme le lac de barrage
volcanique de Kazanga. Il se trouve dans le secteur VI (Soavinandriana-Mananasy).
39
Andranolava : lac de cratère volcanique à l’Ouest de l’aiguille de l’Ingilomby. Ce
cratère a sans doute donné une nuée ardente retombante. Il se trouve dans le secteur I
(Analavory-Ambohitratainerina) ;
Dans le secteur III (Analavory-Ampefy) nous rencontrons les quatre lacs de cratères
suivants :
Andranoratsy un cratère lac de type ultravulcanien,
Mahitrondro : lac de cratère de type vulcanien,
Ilempona : lac de cratère vulcanien d’explosion unique de 500m de diamètre.
Kavitaha : lac de cratère le plus célèbre de l’Itasy,
Andranotoraha lac de cratère de type ultravulcanien. C’est un beau cratère profond
d’une centaine de mètres, entaillant le socle cristallin avec parois très redressées et
projetant une coulée basanitique qui borde une nappe d’eau de 200 m de long. Ce lac
se trouve dans le secteur IV (Ampefy-Andranojavona).
41
bain carré dont la hauteur de l’eau est réglable et l’autre bouillonne sous l’eau de la
rivière Kelimahery ; elle est canalisée jusqu’aux vidables aménagés dans des chambres
désuètes.
Ces dernières sources se trouvent dans le secteur VI (Soavinandriana-Mananasy).
Figure 13: Beteheza et Ingilofotsy, vue de l’Est Figure 14 : Dôme de Beteheza et d’Ingilofotsy
Source: RASOARINORO, 1995
Ingilofotsy :
Le dôme complexe d’Ingilofotsy ressemble à un bol renversé, vu du Nord et de l’Est.
Sa forme est celle d’un cumulo-dôme qui n’a pas rencontré d’obstacle à son expansion
latérale. Les pentes sont raides atteignant jusqu’à 56° et le sommet est légèrement ondulé. Ses
versants Nord et Est sont excavés à l’aplomb d’accumulation bréchiques ; vue du Sud et de
l’Ouest, la morphologie dessine une aiguille dont le sommet constitue le point
culminant de l’édifice. Le contact entre le dôme et l’aiguille est souligné sur le plateau
sommital par une dépression en arc de cercle.
La hauteur du dôme est de 224m de hauts sur 700m de diamètre avec sa gaine
bréchique. L’érosion du versant Sud - Est montre une excellente coupe de la gaine
pyroclastiques et ses relations avec le dôme. Des scories basanitiques entourent le relief. Ce
sont de tufs stratifiés ocre et rouges constitués de débris de socles (gneiss, quartzite), de lapilli
et fragments basanitiques et de lapilli trachytique provenant des projections du stade explosif
initial à caractères phréatomagmatiques. Au-dessus, apparait un dépôt chaotique grossier,
constitué de blocs volumineux et fragments trachytiques de toutes dimensions, emballés dans
43
une cendre de même nature ; c’est un ensemble de brèches d’écoulement et des dépôts de
petites nuées ardentes.
Sur ses versant Nord et Est affleure un massif rocheux trachytique à toucher rugueux,
à patine claire et à cassure de couleur grise avec des phénocristaux de feldspath, de pyroxène
et d’amphibole rare.
Sur le versant occidental, un croissant de cône strombolien basanitique antérieur borde
la partie Ouest. L’existence des éléments de cône parmi les produits d’ouverture du cratère
d’explosion du dôme montre que cette dernière a recoupé le cône. En effet, le mécanisme de
la formation des complexes d’Ingilofotsy peut être résumé comme suit :
Après l’édification du complexe d’un cône strombolien, il y a ouverture d’un cratère
d’explosion phréatomagmatique trachytique. Cette phase explosive n’a laissé du cône que la
moitié Ouest fortement retouchée. Puis s’est installé un premier cumulo-dôme trachytique.
Une activité essentiellement explosive l’a ensuite éventré du coté Ouest. On doit
probablement lui attribuer une partie des brèches à gros blocs de quartzite et de basanite étalés
au niveau du cratère strombolien et au pied de l’appareil. C’est dans cette ouverture béante
que va se construire le second dôme, occidental. En dépit de son aspect morphologique
différent, il s’agit d’un second cumulo-dôme alimenté par la même cheminée et dont
l’expansion est bloquée à l’Est par les restes de l’appareil antérieur qui s’est effectué vers
l’Ouest [27].
La visite de site I est très intéressante du point de vue géologique aussi bien que
touristique. On peut pratiquer en même temps le tourisme d’aventure et sport, grâce à la forme
de l’édifice avec ses pentes raides et dénivellation considérable (plus de 200m). Nous
pouvons l’escalader jusqu’au sommet, puis on peut redescendre facilement à l’aide de
parapente. Donc, nous pouvons apporter des équipements appropriés à cette visite.
45
Figure 15 : Les Geysers d’Andranomandroatra
Source : Cliché de l’auteur, Avril 2008
46
III.3.3 : Site III : Lacs de cratère Andranoratsy-Mahiatrondro et dôme trachytique d’Angavo.
C’est un ensemble complexe caractérisant le mécanisme majeur de volcanisme de
l’Itasy. Cet ensemble nous a donné l’occasion de comprendre une leçon de volcanologie. Ce
site comprend :
- deux lacs de cratères (le lac d’Andranoratsy et le lac de Mahiatrondro)
- et un dôme trachytique.
- Le cratère-lac d’Andranoratsy :
Il se situe environ à moins de trois kilomètres au sud d’Analavory ; c’est un cratère lac
ultra vulcanien. Il est dû à une explosion phréatique de la phase finale des éruptions
volcaniques de l’Itasy [3]. Il s’agit alors d’une seule explosion, l’eau phréatique s’infiltre par
des fissures et grâce à l’apport de vapeurs juvéniles, qui sont des vapeurs provenant des
poches magmatiques ; cette eau d’infiltration atteint la température d’ébullition ; cela
provoque des explosions avec des vapeurs et des débris de roches anciennes et de la boue.
Cependant, le cratère entaille à l’emporte pièce de socle cristallin et une partie d’un petit cône
strombolien au sud qui a donné une coulée de basanitoïdes bulleux. Les pentes du cratère,
inclinées à 45° dominent de vingt à trente mètres de profondeurs d’un lac de 300m de
diamètre. Les matériaux de projection très variés et représentés par des basanites, trachytes,
schistes cristallins, granites, de taille variables de petits blocs à plus d’un mètre cube, ont été
projetés très loin et couvrent une surface de plus de 3km².
- Le lac de cratère Mahiatrondro
C’est un lac de cratère vulcanien qui entoure la base Sud Ouest du dôme de l’Angavo
sur environ 700m de long et 200m de large. Ce cratère a projeté des basanites localisés sur ses
abords. L’explosion unique assez modérée est accompagné d’importante quantité de cendres
fertilisantes sur de vastes étendues de terrains à Marosoko à l’Ouest et à Ankorondrano à
l’Est.
Au Sud, le dépôt de cendres a édifié un monticule comportant une pinède. Ce lac a
rehaussé la place du tourisme de l’Itasy depuis 2003 par la réalisation de FIESTA Ampefy.
De plus, les alentours sont aménagés par des opérateurs touristiques. On y trouve des
équipements adéquats comme les vedettes, des petites embarcations rapides à moteur, des
pirogues. Le restaurant Eucalyptus installé auprès du lac et des constructions des chambres
d’hôte et des bungalows sont en cours.
47
Figure 17 : Lac de cratère Mahiatrondro et le restaurant Eucalyptus
Source : Cliché de l’auteur,
- Avril 2008
48
Conseils à retenir :
éviter en cas de gros problème de dos, de chevilles fragiles, de hernie ou de crises
d’épilepsie ;
âge requis : douze ans avec une autorisation parentale ;
les massifs volcaniques offrent un cadre idéal pour réaliser le rêve d’Icare ;
initiation de trois jours pour réaliser le premier vol en solitaire.
50
Figure 19 : Lac de cratère Kavitaha et village touristique d’Ampefy
- Grand lac Itasy
C’est le troisième grand lac de Madagascar avec une superficie de 45km². Il est
entouré de reliefs abrupts. Ses pittoresques rives dentelées sont peuplées d’oiseaux aquatiques
comme les aigrettes, les flamands et les canards sauvages etc.… Dans sa partie Sud-Est, la
presqu’île d’Amboniazy abrite l’ilot sacré où il y a le tombeau d’ANDRIAMBAHOAKA
AFOVOANITANY roitelet local régnant au XVIIè siècle.
Du point de vue géologique, le lac Itasy est un lac de barrage d’origine volcanique. La
rivière Lily est le seul déversoir. Le barrage volcanique s’installa auprès du cratère du
Kavitaha. Ce sont des bancs de gneiss redressés par un volcan. Ils ont occupé le cours aux
rivières varahana, Matiandrano, Andranomena et aux divers petits ruisseaux qui ont dû
remplir la cuvette et ont formé le lac Itasy avant de pouvoir se déverser suivant la Lily à
Ampefy. Actuellement, nous voyons au niveau de ce barrage naturel un édifice central
hydroélectrique l’ancienne source d’électricité pour le village touristique d’Ampefy. Les
gneiss qui constituent ce barrage naturel sont fortement entaillés par l’eau du lac menacé par
l’abaissement du niveau des eaux et par l’envasement intense du fond. Ce lac n’a plus qu’une
profondeur de cinq à sept mètres au dessus d’une boue limoneuse très épaisse. En aval, les
blocs de gneiss sont aménagés en une sorte de piège à anguilles par les paysans d’où le nom
51
Ampefy, inventé par RADAMA (roi du royaume Merina de 1810 à 1828). Ces pièges
aquatiques ressemblent fort à des maisonnettes. Les pêcheurs notent la présence d’Anguilles
prises aux pièges en palpant l’eau avec une baguette qui doit s’enduire d’une masse muqueuse
que l’animal excrète sans cesse vers l’eau où il se trouve [27].
A part la visite de site, il est possible de faire le tour du lac avec des pirogues, des
pédalos ou petites embarcation à moteur.
Il est conseillé de prendre des guides locaux pour faire le tour du lac.
52
IV. PROPOSITION DES GUIDES TOURISTIQUES
Notre recherche est basée sur la géologie et notre objectif essentiel prévoit le
développement du secteur touristique dans la région Itasy. Actuellement, ce secteur joue un
rôle primordial dans l’économie malgache, nous essayons de mettre à la disposition des
personnes intéressées aux différentes disciplines : géographie, écologie, environnement,
et.…des visiteurs, les sites bien localisés par le kilométrage.
Etablissement des guides
La région Ouest de la capitale et ses massifs volcaniques offrent des attraits
volcaniques et ses atouts. Suivants la durée de séjours, deux circuits géologiques à intérêts
touristiques peuvent être proposés aux visiteurs externes :
- circuit long
- circuit court
53
PK53, au-delà d’Arivonimamo, la route traverse une zone latéritique sur
migmatites avec bancs de migmatites granitoïdes où apparaissent ses végétaux
caractéristiques et même endémiques de Madagascar : Tapias ou
Uapaca bojeri. Ce sont des arbres résistant aux feux et utilisés pour l’élévage
des vers à soie ;
PK 78,8, belle carrière de migmatites granitoïdes avec veines pegmatitiques.
On peut acheter là des articles de souvenir artisanaux comme les petits
mortiers, statuettes de bœuf, d’oiseaux fabriquées avec des granites sculptés.
Miarinarivo – Andranomanndroatra / Analavory :
En poursuivant la route de l’Ouest vers Tsiroanomandidy, on traverse les
migmatites lit par lit, et gneiss au PK 105, de quelque petits bancs de quartzites
à magnétite, ensuite zone latéritique jusqu’à Analavory ;
PK 109, première vue sur les dômes trachytiques d’Analavory (Beteheza et
Ingilofotsy) ;
PK123, nous quittons la route nationale, et empruntons la bifurcation à droite ;
une route secondaire de neufs kilomètres est accessible à toutes catégories des
voitures surtout en saison sèche ;
Arrivée au village de Mahatsinjo, la route redescend alors sur la migmatite du
socle et au bord de un kilomètre, nous rencontrons le bord du ruisseau kibokely
affluent du Mazy ;
Un nouveau pont en béton armé mène aux jardins aménagés avec des chalets
auprès desquels se trouvent des geysers très étonnants ;
Prenons la RN1 vers Tsiroanomandidy ; de 1,5km à l’Ouest d’Analavory, nous
quittons cette route et prenons un chemin herbeux du côté gauche. Nous
pouvons l’escalader à partir du flanc Nord de Beteheza. Arrivée sur le chemin
qui contourne l’enceinte, à droite de la ferme de PROCOPS, puis nous
gravissons à pieds un chemin rocailleux à pente forte, bien entaillé par les
troupeaux des zébus qui vont paître au sommet du Beteheza. Au bout de 2km
nous atteignons une zone plus ou moins aplanie, parsemée de petits monticules
qui sont des fronts rocheux en voie d’altération. Nous pouvons prélever des
échantillons des trachytes dans une carrière où des artisans exploitent ces
roches saines roulées suivant la pente Est et accumulées au pied du cône ; les
54
produits finis sont mis en vente au marché d’Analavory qui a lieu tous les
mardis.
Analavory – Mahiatrondro :
Passons maintenant à un embranchement qui bifurque vers la gauche
conduisant à Ampefy. C’est la RN43 qui relie la RN1 Analavory, à la RN7
Ambohibary Sambaina en passant par Soavinandriana et Faratsiho. C’est une
route goudronnée part d’Analavory vers le lac Itasy et traversant un terrain
entièrement volcanique où d’abondantes cultures font contraste avec la prairie
latéritique ;
PK2, 7, au petit village d’Ambohimarimamo, une piste praticable aux voitures
conduit au lac de cratère ultra vulcanien d’Andranoratsy, situé à moins d’un
kilomètre.
Après la visite de lac et ses alentours, continuons la route qui traverse toujours
des terrains volcaniques diversement cultivés et qui débouche au village
d’Andranomainty. Une piste monte vers la gauche conduit au pied Ouest de
l’Angavo ;
Nous pouvons l’escalader jusqu’à la partie sommitale du dôme d’Angavo ;
Au sommet, on peut voir toute l’étendue du lac Itasy, plusieurs lacs de cratères,
des dômes, des cônes et des surfaces largement cultivées ; grâce à leurs pentes
abruptes et leurs hauteurs importantes, nous pouvons redescendre à l’aide des
parapentes pour augmenter la tension et même l’ambiance de cette visite.
Mahiatrondro – Chute de la Lily/ Ampefy:
Prenons la RN43, à l’Ouest immédiat du cratère lac de Mahiatrondro, du PK6,
nous avons là un embranchement qui bifurque vers la droite du sens
Soavinandriana ;
Cette route secondaire est accessible à toute catégorie des voitures jusqu’au
village d’Antafofo ;
Tout au long de la route, nous traversons un terrain entièrement volcanique qui
présente sur une vaste étendue, des splendides cultures vivrières avec des
paysages verts très attirants ;
Antafofo est un petit village construit à l’emplacement de l’ancienne usine
d’extraction d’huile d’aleurite utilisée en aviation ;
La fameuse chute de la Lily se trouve à 6km de Mahiatrondro ;
55
Tour de KAVITAHA (à pied) :
Partons de la ville d’Ampefy suivant la RN43,
Prenons le premier embranchement qui bifurque vers la gauche en direction de
l’hôtel restaurant « Kavitaha »,
Environ à 300m, nous avons là une très belle vue sur le cratère lac Kavitaha et
le barrage naturel d’Ampefy,
Empruntons cette route circulaire qui conduit au barrage naturel du lac Itasy;
là, on peut observer les pièges aquatiques des anguilles sortant du fameux lac
d’Itasy ; ces pièges à Anguilles sont construits à l’aide des blocs de gneiss qui
ressemblent fort à des maisonnettes.
Passage sur la Lily en sautant à chaque fois sur des blocs de gneiss pour
rejoindre le pont.
Ampefy – Ilôt de la Vièrge :
Descente sur le lac kavitaha. Plusieurs activités peuvent s’y faire : nous
pouvons pécher de Tilapia et Black-bass puis les canards à bosse, les pintades,
faire de la piscine et autres… ;
Visite du déversoir naturel du grand lac Itasy vers kavitaha qui forme des
belles cascades surtout en période de pluie ;
Tour du lac Itasy avec sa grande étendue. Ce grand lac offre une multitude de
circuits. Des guides locaux nous incitent à prendre des circuits intéressants
pour les balades en pirogues. Donc il faut utiliser de vedettes plus rapides et
plus confortables ;
Reprenons maintenant la RN43 vers Soavinandriana ;
PK12 (2km d’Ampefy), nous quittons la route goudronnée et prenons alors un
embranchement vers la gauche ;
Nous longeons le massif granitique de Sarobaratra ;
Après Antaboaka et Ambohimitombo nous arrivons au bord du lac Itasy ;
Une route tracée en spirale nous mène vers le sommet du monticule. Elle est
accessible à des voitures 4X4. Donc, nous pouvons grimper jusqu’à la partie
sommitale ;
Ce monticule repose sur la partie sommitale du massif de granite. C’est à peu
près le centre de Madagascar. Nous avons là une très belle vue sur l’ensemble
du lac Itasy.
56
IV.2 Circuit court : durée trois jours
Ce type de circuit permet aux visiteurs de profiter dans un bref délai l’essentiel des
sites volcaniques de la région. En gros, ce circuit facilite la visite des sites dans le massif
volcanique de l’Itasy.
En route vers la région Itasy en empruntant la RN1 ;
PK123, embranchement vers Andranomandroatra ;
Visite du site qui se situe à 9 km de la RN1 ;
Retour à Analavory pour rejoindre la chute de la Lily en prenant la RN43 après
Analavory ;
PK6 de la RN43, bifurcation à l’Ouest vers la chute de la Lily ;
Visite de la fameuse chute qui se trouve à 6km de la RN43 ;
Visite du village touristique d’Ampefy et le lac de cratère Kavitaha ;
Descente sur le grand lac Itasy ;
Tour du lac avec de vedette sous l’égide des guides locaux ;
En passant par l’ « Ilot de la vierge »;
57
- l’augmentation de la capacité d’accueil par le développement de l’infrastructure
hôtelière. dans ce cas, l’état doit intervenir et subventionner les opérateurs locaux pour
la mise aux normes internationales des ressources hôtelières.
- le développement des formations techniques appropriées pour la population locale
opérant dans le tourisme, à savoir l’hôtellerie et le guide touristique qui se doit monter
à l’image vraie du développement du secteur touristique.
- la sensibilisation des gens de la région pour être scrupuleux pour la propreté qui
devrait être figurée dans le programme scolaire régional. elle joue un rôle important
dans le secteur touristique. en effet, cette région offre une source d’eau qui pourrait
faciliter la prolifération des maladies parasitaires comme la bilharziose.
le développement de la spécificité de cette région au niveau national aussi bien
qu’international à partir d’une publicité bien menée au niveau du programme scolaire pour
que les populations scolaires et les communautés riveraines bénéficient des retombées
économiques.
58
Les échanges et les relations internationales sont incontournables tant qu’au niveau du
développement économique qu’au domaine socio – culturel d’un pays. Comme le tourisme à
Madagascar s’affirme de plus en plus énorme facteur déterminant de la croissance
économique, il joue un rôle important dans le but de réduire la pauvreté. Plusieurs lois et
décrets sont élaborés et votés pour développer le secteur touristique. Il est évident de
connaître les textes « législatifs » qui contrôlent les activités économiques.
I. CADRES LEGISLATIFS
La mise en place d’un environnement juridique et réglementaire, sain, précis et
incitatif s’avère nécessaire pour contribuer au plein épanouissement d’investissements, et qui
marque également notre volonté de promouvoir un tourisme adapté et responsable.
Le code du tourisme est la loi qui contrôle toute activité touristique. Par exemple, la
loi n°95-017 du 25 Aout 1995 portant sur le tourisme, et l’article 3 du chapitre II du titre
premier fixent les dispositions de la présente loi, s’appliquent à toutes personnes physiques ou
morales œuvrant pour le développement et la promotion du tourisme.
Exemple, la demande de classement de l’établissement doit être déposée en même
temps que la demande d’ouverture auprès de l’administration touristique dont relève le lieu
d’implantation de l’établissement laquelle délivrant un récépissé de dépôt, selon l’Art.6
portant l’arrêté n° 49002/2001/MINTOUR du 19 Avril 2001 fixant les modalités
d’exploitation, les normes des établissements d’hébergement faisant l’objet de classement et
les aptitudes professionnelles des responsables.
59
De plus, le développement du tourisme crée des emplois lucratifs pour les autochtones.
Pour cela, les habitants locaux peuvent profiter de nombreux avantages économiques apportés
par ce secteur. Les grands hôtels recrutent des employés, des cuisiniers, des ouvriers. Les
autres opérateurs touristiques comme les tours opérateurs se développent et peuvent
embaucher des guides.
Certains sites de la région sont gérés par des groupements locaux ou des
communautés. En prenant l’exemple concret de site des geysers d’Andranomandroatra, 40%
de revenu sont versés à la commune rurale d’Analavory, et les 60% réservés pour des
communautés et pour l’aménagement de site. Ce dernier est sous régime de partenariat avec
l’ONG SAHA IMERINA et le projet TAFA.
Grâce au tourisme, les activités artisanales se développent. Par conséquent, il sera une
source de revenus. Du point de vue culturel, il développe aussi l’échange et les activités
culturelles d’une région ou même de tout Madagascar.
60
III. INTERET PEDAGOGIQUE
III.1 Objectif
L’utilisation des diapositives relatives aux édifices, aux produits volcaniques et aux
phénomènes tardifs du volcanisme (sources thermominérales, geysers…) permet de mettre les
élèves dans les faits réels. De ce fait les élèves pourraient parvenir à transposer, interpréter et
extrapoler les informations sur les activités du globe terrestre à partir de cette étude
volcanique.
61
L’arrivée des nombreux touristes surtout les scientifiques qui veulent visiter les sites
géologiques démontre que la volcanologie est vraiment intéressante. A ce stade ils
comprendront la structure et les activités du globe terrestre.
Entamé la volcanologie à partir du concret vers l’abstrait, du stade simple au plus
complexe dans les types d’apprentissage nous rappelle la taxonomie de BLOOM ayant
comme but de rationaliser, de synthétiser et évaluer une action éducative. Ainsi la
participation d’élèves suscités par leur curiosité durant la séance théorique conduit à une
classe bien animée.
Ces deux stades permettent aux élèves d’appliquer, de contrôler leurs connaissances,
de renforcer leur compétence, et de développer leur connaissance et leur capacité de
raisonnement.
Ainsi nous proposons une fiche pédagogique sur « Les activités du globe terrestre ».
Elle pourrait être utilisée en classe de quatrième dans le cadre du programme de la géologie.
62
III.2 FICHE PEDAGOGIQUE
Fiche N°:…
Classe : 4ème
Titre : LES ACTIVITES DU GLOBE TERRESTRE
Durée : 3h
Objectifs généraux : Après les cours théoriques, les travaux dirigés (film) et les sorties géologiques, l’élève doit être capable de (d’) :
- expliquer l’origine des volcans
- énumérer les différents types d’éruptions volcaniques
- réaliser que les zones sismiques et les zones volcaniques sont étroitement liées.
Tableau VII : Fiche pédagogique
Objectif s spécifiques Contenus Méthode Matériel Observation
L’élèves doit être capable de (d’) :
- établit une relation entre - La description d’un Diapositives,
morphologie d’un volcan et ses volcan, des Déductive photos ou figures montrant un Commentaire à partir des photos
produits volcaniques ; produits volcan actif ou éteint. observées ou des films projetés.
volcaniques. Ex : Stratovolcan
d’Ambohitrakoholahy
63
- Etablir un lien entre le mode - Les 4 types
d’éruption d’un volcan, l’aspect des d’éruptions
produits volcaniques : forme et type volcaniques :
de volcan. • Types d’éruption • Découverte • Photos ou figures, - Expliquer à partir d’un
hawaïenne ; maquettes des cônes exemple précis :
volcaniques (figure : 12) Andranontoa,
• Types d’éruption • Découverte • Photos ou figures - Expliquer à partir d’un
strombolienne ; Ex : Cônes stromboliens exemple précis : le multiple
d’Antamponimerina puy de kasigie,
• Types d’éruption • Découverte • Photos ou figures - Expliquer à partir d’un
vulcanienne Ex : Lac de cratère exemple concret : cas
Mahiatrondro d’Antamponimerina au Sud
de Mananosy
• Types d’éruption • Découverte • Photos ou figures - Observation directe du dôme
peléenne Ex : Dôme de Beteheza et trachytiques de l’Ingilofotsy et
d’ Ingilofotsy de Beteheza Analavory.
- Situer sur une carte de Madagascar - La répartition du • Active • Carte de Madagascar avec - Interprétation de la carte sur
les différentes régions volcaniques volcanisme à les 22 régions la répartition des différents
et les caractériser Madagascar administratives. types de volcans et les
phénomènes secondaires.
64
CONCLUSION GENERALE
A travers l’étude que nous avons effectuée, il parait évident que, parmi les autres
secteurs, le secteur touristique présente une forte potentialité sur l’économie malgache. Le
progrès de ce secteur est très remarquable à Madagascar depuis 1985, grâce à la politique de
promotion du tourisme prise par le gouvernement malgache. Depuis 22ans, on a assisté à une
évolution croissante au sein de ce secteur. En disant seulement le nombre de touristes, il passe
de 23.461 en 1985 et atteint le nombre de 375.010 vers l’an 2008. D’après le ministère du
tourisme, le taux de croissance était de 93,74% pendant cet intervalle de temps.
L’industrie touristique malgache a connu un grand essor et s’est taillé une place de
plus en plus importante dans l’économie nationale. A part les richesses du patrimoine
écologique, biologique et culturelle , Madagascar est aussi caractérisée par son patrimoine
géologique qui est en voie de lancement dans la contribution de l’économie malgache, à
savoir les sites géologiques, les gites minéraux et les gisements fossilifères…Dans ce sens, le
développement de ce secteur exige avant tout une approche scientifique rigoureuse et doit
commencer par l’inventaire systématique des sites géologiques à intérêts touristiques dans
toutes les régions.
La région Itasy possède des sites géologiques à intérêts touristiques comme les
édifices volcaniques, les cratères et les phénomènes tardifs du volcan à savoir les sources
thérmominérales qui intéressent beaucoup les touristes. Enfin, le réseau hydrographique de la
région Itasy est dominé par des cratères ultravulcanien et vulcanien, le grand lac de barrage
avec la chute d’eau impressionnant (Lily) et constitue aussi un point d’attraction pour les
touristes.
Une autre perspective qui découle du présent ouvrage est aussi la promotion du
tourisme régional ou même national. Le citoyen malgache est aussi tenu de comprendre la
place importante de la géologie. Il faut éveiller la curiosité des élèves, suicité leur intérêt à
aimer la géologie dès leurs jeunes âges.
Le présent mémoire est ainsi mis à la disposition des enseignants des collèges et des
lycées et peut servir d’exemple de guide pratique pour les sorties géologiques et voyages
d’étude.
66
OUVRAGES GENERAUX
[1] ANDRIAMIRADO S., 1978,
Madagascar aujourd’hui, Jeune Afrique, 236pp
OUVRAGES PARTICULIERS
Ministère :
Office du tourisme :
OMT :
[37] Rôle de l’état dans la sauvegarde et la promotion de culture comme facteur du développement
touristique et la mise en valeur du patrimoine nationale de sites et de monuments à des fins touristique,
OMT (Organisation mondiale du tourisme) ,76p
Année
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Mois
Fév 7673 7638 9011 2942 9919 10019 13751 16089 16639
Mars 10620 10973 11027 2743 12763 12981 18734 22294 23834
Avr 9497 11841 13107 2792 9364 17062 22005 24667 25752
Mai 10285 12459 13218 1761 13179 21172 22548 25765 26354
Juin 10073 12855 15762 30641 12139 19473 25418 23733 28857
Juillet 15504 16942 18034 5123 15053 26970 28943 31956 34104
Aout 13679 17321 17166 6636 13953 25109 27215 30628 36714
Sept 11876 15417 16008 6392 11707 22361 27280 32165 32213
Oct 15410 15514 16121 7505 10124 21568 26097 32364 34231
Nov 13838 14319 14307 7173 10036 20489 24792 28511 32612
Déc 11421 14160 15238 8372 9132 19569 23678 23650 32900
Janv 8377 10632 11209 7174 11861 12011 16590 19908 20138
Total 138253 160071 170208 61674 139230 228784 277052 311730 344348
Source : Ministère de l’Environnement, des Eaux et forêts et du Tourisme.
2) EVOLUTION DES RECETTES EN DEVISES AU TITRE DU TOURISME
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Millions de DTS 72,9 91,9 90,2 27,8 54,0 104,3 124,5 157,7 210,3
Taux moyenne DTS/Fmg 8586 8943 8376 8773 8675 1382,8 2898,9 3150,7 2789
Milliards FMG (1999-2004) 625,9 821,0 755,5 243,88 468,45 1442,2 343,0 496,7 586,7
Source : Banque Centrale de la République de Madagascar- Direction des Etudes
3) EVOLUTION DES EMPLOIS DIRECTS GENERER PAR LE SECTEUR (CUMUL)
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Hôtel ou Restaurant 12640 13628 14010 14031 14809 15906 16877 17805 19395
EVPT 2934 3231 3554 3563 3781 3989 4310 4527 4852
TOTAL 15574 16859 17564 17594 18590 19845 21167 22409 24237
Source : Ministère de l’Environnement, des Eaux et forêts et du Tourisme.
4) TAUX D’OCUPATION MOYENNE DES HOTELS
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Taux (%) 60 63 66 22 40 55 55 57 63
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Pays (Jours) 20 20 20 9 15 20 20 17 17
Hôtel (Jours) 4 4 4 2 4 4 4 4 4
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Nombres d’Hôtels 556 644 695 717 768 853 937 1015 1181
Nombres d’EVPT 331 370 413 522 553 589 709 755 825
Nombres des Chambres 7207 7779 8435 8780 9325 10230 10879 11872 13405
EVPT : Entreprise de Voyage de Prestations Touristiques
Source : Ministère de l’Environnement, des Eaux et forêts et du Tourisme.
7) REPARTITION PAR PAYS D’ORIGINE (en%)
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
PAYS
France 54 55 56 52 58 58 57 56 58
Réunion 8 9 10 5 11 10 12 13 11
Amérique 5 4 4 5 3 4 5 3 3
Angleterre 3 8 3 4 2 3 2 3 3
Suisse 2 2 2 4 2 2 2 2 2
Allemagne 4 4 4 5 3 4 3 3 3
Italie 6 5 5 5 7 7 6 6 5
Autres 18 18 16 20 16 12 13 14 15
Source : Ministère de l’Environnement, des Eaux et forêts et du Tourisme.
8) MOTIF DE VISITE
TAUX (en%) 55 19 15 08 03
Afrique du sud Allemagne Angleterre Belgique Espagne France Hollande Italie Suisse Amérique Chine Inde Japon Maurice Autres
2,15 2,9 4,5 2 1 51,36 1,27 11,15 2,3 3,07 2,11 1,67 1,41 3,67 9,38
Normales 281,9 253,5 193,1 66,5 26,2 5,7 11,7 8,6 6,0 57,6 143,5 229,0
Nombres de jours 16,7 16,0 15,3 6,4 3,6 2,2 2,4 1,5 2,4 8,1 13,8 19,1
Max de 24h 173,0 173,0 87,9 56,6 88,8 10,1 33,4 27,1 14,1 55,3 78,1 85,7
ET date 20/1980 11/1980 18/1961 3/1965 31/1963 10/1966 14/1965 19/1965 25/1973 5/1976 13/1975 30/1966
Max de 24h 83,7 77,4 84,2 61,3 96,5 28,0 38,2 37,9 22,3 62,1 78,9 77,7
ET date 15/1980 04/1969 15/1979 03/1965 03/1981 22/1961 11/1980 19/1965 25/1967 12/1963 24/1970 30/1966
Normale TX 24,7 25,3 25,2 24,1 22,9 21,9 21,5 22,5 24,5 25,6 25,5 25,6
TM 18,1 18,5 18,5 17,2 16,1 14,8 14,1 14,8 16,6 18,2 18,7 19,0
TNA 5,6/77 5,6/77 6,5/77 4,0/77 4,0/77 3,0/74 3,0/63 3,4/66 4,3/77 4,8/75 5,8/76 5,7/76
TXA 30,1/78 30,9/81 29,7/80 28,5/79 28,4/81 28,6/81 27,5/79 27,9/79 30,8/79 30,1/61 30,6/81 32,6/81
Absolus
3. NORMALES MENSUELLE D’HUMIDITE (en %) PERIODE : 1751-1980
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juill Aout Sept Oct Nov Déc
7h 82 82 82 82 81 81 80 80 79 81 80 82
Normale de 12h 55 57 57 57 57 59 58 53 49 50 50 54
17h 64 67 70 68 69 67 62 61 56 58 66
Moyennes 67 69 70 69 69 69 68 65 63 62 63 67
Nom : RANDRIAMANAMPISOA
Prénoms : Tovo Georges
Adresse de l’auteur : B 05 Rvtt Ambolonkandrina Antananarivo 101
Titre : « CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT DU GEOTOURISME
DE LA REGION ITASY »
Nombre de pages : 66
Nombre de tableaux : 07
Nombre de figures : 19
RESUME