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Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en


Bâtiment et Travaux Publics

Intitulé :

« PROJET DE CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE (R+5) A


USAGE D’HABITATION SIS A ANDRANOMENA »

Présenté par : Mr. ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary

Sous la direction de : Monsieur RABENATOANDRO Martin

Promotion 2009

Soutenu le 15 janvier 2010


U
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UXX PPU
UBBLLIICCSS

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en


Bâtiment et Travaux Publics

Intitulé :

« PROJET DE CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE (R+5) A


USAGE D’HABITATION SIS A ANDRANOMENA »

Présenté par : Mr. ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary

Membres de jury :

Président de jury : Monsieur RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina, Maître


de conférences à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

Rapporteur : Monsieur RABENATOANDRO Martin, Maitre de conférences à


l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, Chef de Département de la
filière Bâtiment et Travaux Publics

Examinateurs :

 Monsieur RAZAFINJATO Victor, Professeur Titulaire, Enseignant


Permanant à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
 Monsieur RAKOTOMALALA Jean Lalaina, Maître de conférences à
l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
 Monsieur RAHELISON Landy, Maître de conférences à l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
Mémoire de fin d’études

SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES NOTATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
- Chapitre 1 : Présentation générale de la ville d’Antananarivo
- Chapitre 2 : Etudes socio-économique et justification du projet
PARTIE II : CONCEPTION ARCHITECTURALE
PARTIE III : ETUDES TECHNIQUES
- Chapitre 1 : Prédimensionnement
- Chapitre 2 : Caractéristiques des matériaux
- Chapitre 3 : Evaluation des actions (vent, charges verticale)
- Chapitre 4 : Etude de la toiture
- Chapitre 5 : Descente des charges
- Chapitre 6 : Calcul des éléments de la superstructure
- Chapitre 7 : Calcul des éléments de l’infrastructure
- Chapitre 8 : Les seconds œuvres
- Chapitre 9 : Assainissement
PARTIE IV : ETUDES FINANCIERES
- Chapitre 1 : Formation des prix
- Chapitre 2 : Devis descriptifs
- Chapitre 3 : Devis quantitatif et estimatif
- Chapitre 4 : Etude de rentabilité

CONLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES

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Mémoire de fin d’études

Remerciements
De prime d’abord je rends grâce à l’eternel, le Dieu du ciel qui m’a permis de terminer la
rédaction de ce mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur en
Bâtiment et Travaux Publics.
Ensuite, c’est avec reconnaissance et avec grand plaisir que j’adresse mes vifs remerciements
à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce mémoire, en particulier :
 Professeur RAMANATSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo qui n’a pas ménagé son temps pour promouvoir
l’image de cette prestigieuse école d’ingénieur ;
 Monsieur RABENATOANDRO Martin, Chef de département Bâtiment et Travaux
Publics de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, malgré ses lourdes
responsabilités, n’a pas cessé de nous prodiguer des conseils visant de nous garantir
une carrière professionnelle honorable, qui en dépit de son emploi du temps très
surchargé ; a bien voulu accepter d’encadrer ce mémoire de fin d’étude ;
 Tous les enseignants du département Bâtiment et Travaux Publics de l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo qui ont donné le meilleur d’eux même tout
au long de notre formation ;
 Tous les membres du jury qui ont accepté de juger ce mémoire ainsi que d’apporter
des remarques et des suggestions visant à son amélioration ;
 Mon père, qui n a jamais cessé de m’encourager durant toutes mes études ;
 Ma femme RAHELIARISOA Tsirinirina, qui m’a soutenu moralement au cours de
l’élaboration de ce mémoire ;
Et en fin toute ma famille et tous mes amis du département Bâtiment et Travaux Publics de
l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, qu’ils trouvent tous ici les respectueux
témoignages de ma profonde gratitude.

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Mémoire de fin d’études

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : SUPERFICIE DES ARRONDISSEMENTS DANS LA


COMMUNE URBAINE D’ANTANANARIVO ....................................................... 18
TABLEAU 2 : EVOLUTION DE LA PLUVIOMETRIE MENSUELLE A
ANTANANARIVO (2000 A 2002)............................................................................ 19
TABLEAU 3 : EVOLUTION DE LA TEMPERATURE MENSUELLE A
ANTANANARIVO [°C] ............................................................................................ 20
TABLEAU 4 : REPARTITION DES HABITANTS ................................................. 21
TABLEAU 5 : CROISSANCE ANNUELLE DU NOMBRE D’HABITANT
DANS LA VILLE D’ANTANANARIVO ................................................................. 21
TABLEAU 6 : RESUME DE CALCUL DU COEFFICIENT DE
CORRELATION ........................................................................................................ 22
TABLEAU 7: VARIATION DE NOMBRE D’HABITANT EN FONCTION
DE L’ANNEE ............................................................................................................. 23
TABLEAU 8 : REPARTITION DE LA POPULATION SELON LE TYPE DE
LOGEMENT OCCUPE (EN %) ................................................................................ 24
TABLEAU 9 : REPARTITION DE LA POPULATION SELON LE STATUT
D’OCCUPATION DU LOGEMENT (EN %) ........................................................... 24
TABLEAU 10 : SURFACE MOYENNE OCCUPEE PAR MENAGE, SELON
LE TYPE DE LOGEMENT (EN METTRE CARRE) ............................................... 25
TABLEAU 11 : LOYER MENSUEL DE L’IMMEUBLE ENTIER......................... 25
TABLEAU 12 : EVOLUTION DE NOMBRE DE CENTRE COMMERCIAUX
OU DE GRANDES SURFACES ............................................................................... 26
TABLEAU 13 : CROISSANCE ANNUELLE DU TRAFIC ROUTIER DANS
LA VILLE D’ANTANANARIVO ............................................................................. 27
TABLEAU 14 : RESUME DE CALCUL DU COEFFICIENT DE
CORRELATION (VEHICULE) ................................................................................. 27
TABLEAU 15 : VARIATION DU NOMBRE DE VEHICULES EN
FONCTION DE L’ANNEE ........................................................................................ 28
TABLEAU 16 : NOMBRE DE PERSONNES DANS LES APPARTEMENTS ...... 33
TABLEAU 16-1 : PREMIER ETAGE ....................................................................... 33

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Mémoire de fin d’études

TABLEAU 16-2 : ETAGE 2, 3 ET 4 ......................................................................... 34


TABLEAU 16-3 : CINQUIEME ETAGE .................................................................. 34
TABLEAU 18 : TYPE ET SURFACE D’OUVERTURE SOUS LE VENT ............ 47
TABLEAU 19 : PRESSION DYNAMIQUE DUE AUX VENTS ............................ 47
TABLEAU 20 : VALEUR DE  ................................................................................ 51
TABLEAU 21 : VALEUR DE  ........................................................................... 51
TABLEAU 22 : RECAPITULATION DES DONNEES ........................................... 52
TABLEAU 24 : PRESSION SUR LES PAROIS....................................................... 55
TABLEAU 25 : RECAPITULATIF DES VALEURS DES COEFFICIENTS
CORRECTEURS ........................................................................................................ 55
TABLEAU 26: ACTIONS STATIQUES DU VENT NORMAL.............................. 55
TABLEAU 27 : ACTIONS STATIQUES DU VENT EXTREME ........................... 55
TABLEAU 28 : POIDS DES MATERIAUX............................................................. 56
TABLEAU 29 : EVALUATIONS DES CHARGES PERMANENTES ................... 56
TABLEAU 30: VALEUR DE I ET DE  EN FONCTION DES
CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ............................................................ 58
TABLEAU 31: VALEURS DE LA FLECHE ........................................................... 60
TABLEAU 32 : DESCENTE DES CHARGES VERTICALES DU POTEAU
2A’............................................................................................................................... 65
TABLEAU 33 : DESCENTE DES CHARGES VERTICALES DU POTEAU
2F’ ............................................................................................................................... 68
TABLEAU 34 : DESCENTE DES CHARGES VERTICALES DU POTEAU
2B ET 2E ..................................................................................................................... 70
TABLEAU 35 : DESCENTE DES CHARGES VERTICALES DU POTEAU
2C ET 2D .................................................................................................................... 72
TABLEAU 36 : RECAPITULATION ....................................................................... 74
TABLEAU 37 : VALEUR DE DI .............................................................................. 75
TABLEAU 38 : EFFORT NORMAUX DUS AUX CHARGES
HORIZONTALES [T] ................................................................................................ 76

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TABLEAU 39: RECAPITULATION DES DESCENTES DES CHARGES ........... 77


TABLEAU 40 : VALEURS DES CHARGES PERMANENTES POUR
CHAQUE ELEMENT ................................................................................................ 79
TABLEAU 41 : VALEURS DES SURCHARGES D’EXPLOITATION................. 79
TABLEAU 42 : VALEURS DES CHARGES SUR CHAQUE TRAVEE ............... 79
TABLEAU 43 : VALEURS DES CHARGES A L’ELU (1.35G+1.5Q+W)............. 80
TABLEAU 44: VALEURS DES CHARGES A L’ELU (1.35G+ 1.35Q)................. 80
TABLEAU 45 : VALEURS DES CHARGES A L’ELS (G+Q+0.77W) ................. 81
TABLEAU 46 : VALEURS DES CHARGES A L’ELS (G+Q) .............................. 81
TABLEAU 47: MATRICE DES FORCES NODALES ............................................ 83
TABLEAU 48 : MATRICE DE DEPLACEMENT ................................................... 84
TABLEAU 49 : CARACTERISTIQUES MECANIQUES DU BETON .................. 86
TABLEAU 50 : CARACTERISTIQUES MECANIQUES DU BETON .................. 86
TABLEAU 51 : RESULTATS DE CALCUL : ARMATURE EN TRAVEE ........... 88
TABLEAU 52 : SECTION D’ARMATURE LONGITUDINALE DU POTEAU.... 90
TABLEAU 53 : CALCUL LES ARMATURES LONGITUDINALES .................. 103
TABLEAU 54 : VERIFICATION DES CONTRAINTES DU BETON ET DE
L’ACIER ................................................................................................................... 106
TABLEAU 55 : R&SULTAT DE LA VERIFICATION DE LA RESISTANCE
A LA COMPRESSION DU BETON ....................................................................... 115
TABLEAU 56 : RESULTATS D’ESSAI PRESSIOMETRIQUE ........................... 117
TABLEAU 57 : VALEUR DE  ET E/PL .............................................................. 122
TABLEAU 58 : VALEUR DE  ET
(COEFFICIENT DE FORME) ............. 122
TABLEAU 59 : VALEUR DE µ POUR CHAQUE TRAVEE ET APPUI ............. 126
TABLEAU 60 : CALCUL D’ARMATURE :RECAPITULATION ....................... 127
TABLEAU 61 : RECAPITULATIF DES NIVEAUX D’ECLAIRAGE
PRECONISES ........................................................................................................... 134
TABLEAU 62 : DESCENTE D’EAU PLUVIALE ................................................. 137
TABLEAU 63 : APPAREIL SANITAIRE .............................................................. 138

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Mémoire de fin d’études

TABLEAU 64 : DIAMETRE INTERIEURS DE CHUTE EN FONCTION DU


NOMBRE D’APPAREILS ....................................................................................... 138
TABLEAU 65 : DEBITS DE CALCUL ET DIAMETRES DES CONDUITES .... 140
TABLEAU 66 : STRUCTURE DU PRIX. .............................................................. 142
TABLEAU 67 : CATEGORIE DE FRAIS .............................................................. 144
TABLEAU 68 : LES VALEURS DE « AI »............................................................ 145
TABLEAU 69 : DEVIS DESCRIPTIF .................................................................... 146
TABLEAU 70 : SOUS DETAIL DES PRIX DU BETON ARME ......................... 163
TABLEAU 71 : SOUS DETAIL DES PRIX DU COFFRAGE .............................. 164
TABLEAU 72 : SOUS DETAIL DES PRIX DU FERRAILLAGE ........................ 165
TABLEAU 73 : BORDEREAUX DE DEVIS ESTIMATIF ................................... 166
TABLEAU 74 : RECAPITULATIF DES VALEURS DES : RECETTES,
CHARGES, IMPOTS, BENEFICE NET. ................................................................ 193
TABLEAU 75 : DELAI DE RECUPERATION SUR FLUX DE
TRESORERIE. ......................................................................................................... 194

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Mémoire de fin d’études

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : REPRESENTATION SCHEMATIQUE DE REPARTITION DE


SURFACE DES ARRONDISSEMENTS EN POURCENTAGE. ............................ 18
FIGURE 2 : COUPE TRANSVERSALE ................................................................... 45
FIGURE 3 : ETUDE DES ACTIONS DU VENT ..................................................... 45
FIGURE 4 : TOITURE ............................................................................................... 61
FIGURE 5: CHOIX DE LA FILE A ETUDIER ........................................................ 64
FIGURE 6: COUPE MONTRANT LES NIVEAUX ................................................. 65
FIGURE 7: SCHEMA DE CALCUL DES DISTANCES DI. ................................... 75
FIGURE 8 : TRANSMISSION DES CHARGES VENANT DES DALLES ........... 78
FIGURE 9 : SECTION D’UNE POUTRE ................................................................. 86
FIGURE 10 : REPRESENTATION DE L’ESCALIER ............................................. 91
FIGURE 12 : DIAGRAMMES DES EFFORTS T ET DES MOMENTS M ............ 95
FIGURE 13 : CHARGE APPLIQUEE, DIAGRAMMES DES EFFORTS T ET
DES MOMENTS M.................................................................................................... 99
FIGURE 14 : COUPE DU PLANCHER A CORPS CREUX.................................. 107
FIGURE 15. : SYSTEME DE POUTRES CONTINUES CONSTITUE PAR
LES NERVURES ..................................................................................................... 109
FIGURE 16. : DIAGRAMME DES MOMENTS FLECHISSANT ET EFFORT
TRANCHANT A L’ELU ......................................................................................... 111
FIGURE 17 : REPRESENTATION SCHEMATIQUE D’UNE SEMELLE
ISOLEE ..................................................................................................................... 118
FIGURE 18. : DIMENSION DE LA SEMELLE (UNITE : M) .............................. 119
FIGURE 19 : CHARGES SUPPORTEES PAR LA SEMELLE A L’ELU ............. 120

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Mémoire de fin d’études

NOMENCLATURE
Abréviations :
RDC : rez-de-chaussée
Département ROA : Département Route et Ouvrage d’Art
DRCI : Durée de Retour de Capital Investi
Notations Romanes :
d’ Distance des aciers à la fibre de béton la plus comprimée
distance minimale d’une armature au parement de béton le plus
e
proche, excentricité
ea Excentricité additionnelle
Excentricité par rapport au centre de gravité du béton seul ou
e0
excentricité structurale
e1 Excentricité du premier ordre
e2 Excentricité du second ordre
f Flèche
fbu Résistance de calcul du béton en compression à l’E.L.U
fcj Résistance caractéristique du béton à j jours d’âge
fc28 Résistance caractéristique du béton à 28 jours d’âge
fe limite d’élasticité de l’acier
fed résistance de calcul des aciers à l’E.L.U
ftj résistance conventionnelle à la traction du béton à j jours d’âge
ft28 résistance conventionnelle à la traction du béton à 28 jours d’âge
h hauteur de section
h0 hauteur d’une table de compression
i rayon de giration
l’ portée fictive d’une travée (méthode de Caquot)
la longueur d’ancrage
lf longueur de flambement
li portée de la travée i
lr longueur de recouvrement
ls longueur de scellement droit
lt distance entre nus de deux nervures parallèles
l0 longueur libre d’une pièce

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Mémoire de fin d’études

distance du nu d’appui au point où l’effort tranchant s’annule


l’o longueur fictive pour répartir les armatures d’âme
n 15=coefficient d’équivalence
p charge uniformément répartie (E.L.U ou E.L.S)
pser charge uniformément répartie à l’E.L.S
pu charge uniformément répartie à l’E.L.U
st espacement des cours d’armatures
st0 espacement initial calculé des cours d’armatures transversales
st1 espacement initial retenu des cours d’armatures transversales
v distance du centre de gravité d’une section à la fibre supérieure
distance de l’AN à la fibre la plus comprimée d’une section à l’E.L.U
y
(y1 à l’E.L.S)
z bras de levier de la résultante des forces de compression
zb bras de levier de l’effort de compression du béton
As armatures supérieures
Aser section d’aciers pour l’état limite de service
At section d’un cours d’armatures transversales
B aire du béton
Br section réduite d’un poteau
B0 section homogène totale
E.L.S état limite de service
E.L.U état limite ultime
Es module d’élasticité de l’acier
Fbc résultante d’efforts de compression du béton
G action permanente
GMax actions permanentes défavorables
GMin actions permanentes favorables
I moment d’inertie
I0 moment d’inertie de la section totale homogène
I1 moment d’inertie de la section réduite homogène
M moment fléchissant
Ma moment sur appui
Mlu moment fléchissant limite à l’E.L.U

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Mémoire de fin d’études

Mrb moment fléchissant béton


Mser moment fléchissant à l’E.L.S
Mt moment fléchissant en travée
MTser moment de référence d’une section en T à l’E.L.S
MTu moment de référence d’une section en T à l’E.L.U
M0 moment fléchissant de la travée de référence
N effort normal
Nser effort normal de service
Nuc charge critique ultime de calcul (flambement)
Pser charge concentrée appliquée à l’E.L.S
Pu charge concentrée appliquée à l’E.L.U
Q charge d’exploitation variable dans les bâtiments
Vu effort tranchant à l’E.L.U
a plus petite dimension d’une section transversale
k raideur de poutre
Notations Grecques :
β coefficient de flambement des poteaux

γ rapport de moment ultime au moment de service

γb coefficient partiel de sécurité pour le béton

γs coefficient partiel de sécurité pour les aciers

distance réduite des aciers comprimées à la fibre de béton la plus


δ’
comprimée (δ’=d’/d)

σs contrainte de traction de l’acier

σs contrainte limite des aciers tendus à l’E.L.S

σsc contrainte de compression des aciers

σsce contrainte de compression équivalente des aciers comprimés (E.L.U)

τlim contrainte tangente limite

τs contrainte d’adhérence moyenne

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Mémoire de fin d’études

εbc raccourcissement relatif maximal du béton comprimé


εs allongement relatif des aciers tendus
εsc raccourcissement relatif des aciers comprimés
allongement relatif des aciers tendus lorsque leur contrainte atteint
εsl
la résistance de calcul (fe/γs)
η coefficient de fissuration
coefficient prenant en compte la durée d’application des charges,
θ
angle au centre d’une partie courbe de barre
λ élancement géométrique
µ coefficient de frottement acier/béton
µbu moment fléchissant agissant réduit à l’E.L.U
µrb moment résistant béton réduit à l’E.L.S
σbc contrainte de compression du béton

σ bc contrainte limite du béton comprimé à l’E.L.S

τu contrainte tangente conventionnelle


Ф diamètre d’une barre d’acier
Фl diamètre d’une barre d’acier longitudinal
Фt diamètre d’une barre d’acier transversal
diamètre minimal des barres réalisant une section d’acier
Ф’lmin
comprimée

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Mémoire de fin d’études

INTRODUCTION
L’Homme est appelé à maîtriser la nature et son environnement afin d’assurer son
propre développement. Voilà un dicton qui pourrait bien traduire le grand essor dans le
domaine du génie civil, en particulier celui du Bâtiment et Travaux Publics, telle la création
de logiciels de calcul, de dessins, …
Parallèlement, les amateurs de ce domaine ne cessent d’augmenter. Ils se vantent
d’être capables à partir de leurs expériences, de mener à terme la conception et la
construction d’un bâtiment .Ainsi à la fin, certains jugeront inutiles une étude approfondie de
cette matière, et que les expériences suffisent.
Qui prime alors ?
Répondre à cette question revient à répondre à celle-ci : que reflète la construction ?
Un bâtiment est un abri, un lieu de travail ; il représente un niveau de vie, son architecture
exprime le talent de conception, et sa longue durée de vie reflète les bonnes études techniques
y afférentes.
Nous pensons que l’étude est vraiment nécessaire, mais elle devrait être complétée par
l’expérience.
Ainsi, à travers ce mémoire, nous allons compiler le fruit de nos études et les nombreuses
expériences acquises pendant les divers stages au cours de notre formation, en vue d’effectuer
étude et conception d’un bâtiment. Ce qui nous a amené à choisir le thème de ce mémoire :
«Projet de construction d’un immeuble (R+5) a usage d’habitation sis à Andranomena ».
Pour cela, nous allons entamer notre étude,
En premier lieu par une étude préliminaire concernant notamment ------ainsi que la
faisabilité du travail.
En second lieu, la forme d’ensemble et les différentes normes seront abordées dans
l’étude architecturale du bâtiment.
Viennent ensuite les études techniques, où infrastructures, superstructures, seconds
œuvres feront l’objet.
A la fin, nous verrons les études descriptives et financières pour la rentabilité.

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Mémoire de fin d’études

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 1 : Présentation Générale de la Ville d’Antananarivo

I-HISTORIQUE :
Antananarivo est la Capitale de Madagascar, située au cœur de l’Imerina, abritant
plusieurs quartiers.
Berceau de l’histoire malgache, Antananarivo fut appelée Analamanga (forêt bleue)
jusqu’en 1610, année où le Roi Merina ANDRIAMANJAKA conquit les vazimba, peuple
considéré comme défendre la région ; on fit construire son palais sur la haute colline. La ville
prit alors le nom d’ Antananarivo.
Antananarivo évoque, sur une carte en relief, un immense quasi de forme Y, dont les
deux bras, les collines d’Antaninarenina à l’Ouest et celles de Faravohitra à l’Est. Entre ces
collines, la ville basse, le quartier central d’Antananarivo, la belle avenue fleurie de
l’indépendance, se prolonge vers les plaines de Betsimitatatra. Au Nord, le quartier central se
dégage de bras des collines pour s’étendre vers les marais d’Amboniloha.

II-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE :

II -1 SITUATION GEOGRAPHIQUE :
Située entre 1250m dans la pleine de Betsimitatatra et 1453m au sommet du Rova.
Antananarivo fait partie des villes tropicales comme Nairobi au Kenya, Addis-Abeba en
Ethiopie, Curzeo au Pérou.
Son relief se distingue par trois ensembles :
• Les hauts plateaux situés au Nord à l’Ouest et dépassant l’altitude de 1420 m ; ils sont
séparés par des vastes vallées drainées par deux fleuves, la Betsiboka et l’Ikopa.
• Le centre se caractérise par l’escarpement de faille de l’Angavo et le paysage de collines de
l’Imerina à l’Est. Le centre est caractérisé par ses collines escarpées et sa pleine inondable.
• A l’Ouest il y a la pleine d’Antananarivo, dont l’aménagement commençait au temps de la
royauté.

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Mémoire de fin d’études

II -2 SUPERFICIE :
Antananarivo s’étend sur 83.36 km² et la Commune Urbaine d’Antananarivo est
administrativement divisée en six arrondissements suivant ce tableau :

Tableau 1 : Superficie des arrondissements dans la Commune Urbaine d’Antananarivo


Arrondissements Superficie [km²] Ratio [%]
I 08.91 10.69
II 13.51 16.20
III 06.83 08.18
IV 12.96 15.54
V 24.72 29.65
VI 16.43 19.72
TOTAL 83.36 100.00
Source : Commune Urbaine d’Antananarivo

10,69 %
19,72 %

16,20 %

26,65 % 8,18 %

15,54 %

Figure 1 : Représentation schématique de répartition de surface des arrondissements en


pourcentage.

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Mémoire de fin d’études

II-3 CLIMATOLOGIE :

Tableau 2 : Evolution de la pluviométrie mensuelle à Antananarivo (2000 à 2002)


Jan Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc. Hauteur Moyenne
mensuelle
2000 113.5 256.5 142.4 1.4 4.5 4.0 15.7 0.6 0.5 28.7 189.6 202.4 959.8 80.0
2001 576.5 152.3 45.7 11.3 1.2 1.6 2.1 35.7 0..0 47.3 31.4 253.3 1158.4 96.5
2002 149.1 286.4 74.5 88.7 108.3 10.6 0.2 1.7 45.2 53.6 161.8 274.6 1254.7 104.6
MOYENNE 279.7 231.7 87.7 33.8 38.0 5.4 6.0 12.7 15.2 43.2 127.6 243.4 1124.3 93.7
Source : Direction des Exploitations Météorologiques, 2003
Dans la région de l’Imerina Centrale, la moyenne des pluies annuelles est de 1364mm en 118jours avec un maximum de 1456.3 mmen
129jours relève dans la sous-préfecture de Manjakandriana, où il n’existe aucun mois sec et un minimum de 1237.5 mm en 90 jours enregistré
dans la la sous-préfecture d’Antananarivo Atsimondrano.

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Mémoire de fin d’études

Tableau 3 : Evolution de la température mensuelle à Antananarivo [°C]


ANTANANARIVO Températures Jan Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc.
T° max 26.6 25.3 24.8 26.5 24.9 20.7 19.8 21.4 23.9 26.6 25.5 26.3
Année 2000 T° min 17.1 16.6 16.1 15.7 13.9 11.8 11.2 10.7 11.0 13.6 15.4 17.1
T° moyenne 21.9 21.0 20.5 21.1 19.4 16.3 15.5 16.1 17.5 20.1 20.5 21.7
T° max 26.3 27.0 26.5 26.5 24.5 21.3 20.9 21.9 25.2 24.9 27.2 28.4
Année 2001 T° min 17.9 17.3 17.1 15.7 13.9 11.1 10.8 12.5 12.5 14.0 15.1 17.4
T° moyenne 22.1 22.2 21.8 21.1 19.2 16.2 15.9 17.2 18.9 19.5 21.2 22.9
T° max 27.9 26.0 26.1 23.5 22.6 20.4 22.0 20.2 24.3 25.4 27.8 26.9
Année 2002 T° min 16.9 17.7 17.6 15.8 14.4 11.8 10.7 10.7 12.2 13.8 16.3 17.1
T° moyenne 22.4 21.9 21.9 19.7 18.5 16.1 16.4 15.5 18.3 19.6 22.1 22.0
Source : Direction des Exploitations Météorologiques, 2003
La température moyenne à se situe entre 19°.3C et 19°.8C° de 2000 à 2002. La température moyenne maximum est de 24°.6 C tandis que le
minimum étant de 14°.6 C

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 2 : Etude socio-économique et justification du projet


I-NOMBRE D’HABITANT :
En 2005, Antananarivo Renivohitra comptait 1 265 920 habitants

Tableau 4 : Répartition des Habitants


Arrondissement Nombre d’habitant Densité hab/km
I 226 815 25 456
II 322 617 23 848
III 124 188 18 183
IV 188 728 14 562
V 300 120 11 669
VI 103 452 6296
TOTAL 1 265 920 MOYENNE 16 669
Source : Commune Urbaine d’Antananarivo
La plus forte densité de population est observée dans le premier arrondissement tandis
que la plus faible est dans le sixième arrondissement.

Tableau 5 : Croissance annuelle du nombre d’habitant dans la ville d’Antananarivo


Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre 1 094 257 1 127 451 1 161 390 1 190 560 1 230 240 1 265 920
d’habitant
Source : INSTAT/Recensement général de la population et de l’habitation volume 2
 Prévision du nombre d’habitant dans la ville d’Antananarivo
Notons la variable année et par le nombre d’habitants.
On peut faire la prévision si les deux variables sont en corrélation.
∆
On voit d’après le tableau 7 que le rapport reste constant, donc les deux variables
∆

sont en corrélation linéaire.


Donc le coefficient de corrélation  est donné par la formule suivante :
∑  ∑ 
 =r
∑  ∑ 

∑
Avec     et =


est la moyenne arithmétique simple de 


∑
    et =


ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 21


Mémoire de fin d’études

est la moyenne arithmétique simple de 


Le coefficient de corrélation  ou r mesure le lien de dépendance entre les deux variables,
alors si || " 0.9, on peut dire que les deux variable sont en corrélation linéaire.
Le résumé de calcul de  est indiqué dans le tableau suivant :

Tableau 6 : Résumé de calcul du coefficient de corrélation


  ∑&'  () ∑&'  () ∑*' +'
2002.5 1 178 303 17.5 20 460 130 300 597 926

On trouve d’après le calcul ||=0.99" 0.9, donc les variables année et nombre d’habitant sont
en corrélation linéaire, c'est-à-dire la connaissance de l’une des variables permet la
détermination de l’autre. Alors on peut établir la relation entre les deux variables par une
équation affine de la droite de régression. Cette équation est :
 =, -.
Les paramètres a et b ont pour expression :
∑ 
, ∑
et .   ,

On a alors :
 =34167.2  67241515

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 22


Mémoire de fin d’études

Tableau 7: Variation de nombre d’habitant en fonction de l’année


Année Nombre d’habitants
2007 1 323 055
2008 1 366 223
2009 1 400 390
2010 1 434 455
2011 1 468 724
2012 1 502 891
2013 1 537 059
2014 1 571 226
2015 1 605 393
2016 1 639 560
2017 1 673 724
2018 1 707 895
2019 1 742 062
2020 1 776 623
Pour X=2015, le nombre d’habitant prévu est 1 605 393
Donc en 2015 le nombre de la population de la Commune Urbaine d’Antananarivo est prévu à
1 605 393 habitants.

II-HABITATION :

II -1 TYPE DE LOGEMENT
Divers type de logement ont été pris en compte lors de l’EPM de 2005 (Enquête
périodique auprès des ménages). Un appartement est un local d’habitation intégré dans un
immeuble, et forme de plusieurs pièces, toilette, cuisine, chambre, séjour. Un studio est un
petit appartement composé d’une seule pièce principale avec, éventuellement, des toilettes et
une cuisine. Une chambre est une pièce d’habitation servant à la fois de séjour et de chambre
à coucher ; les toilettes et les cuisines peuvent être utilisées en commun avec d’autres
occupants. Une maison individuelle de type traditionnel est un immeuble indépendant, occupé
exclusivement par le ménage et comprenant éventuellement plusieurs pièces. Une villa est une
maison moderne indépendante.

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 23


Mémoire de fin d’études

Tableau 8 : Répartition de la population selon le type de logement occupé (en %)


Appartement Studio Chambre Maison Villa de Autres
individuelle de type
type moderne
traditionnelle
Antananarivo 5.4 5.5 24.9 56.8 3.6 3.8
ville
Source : INSTAT /DSM/EPM/2005
Cette classification ne prend pas en compte aucun critère sur le type de matériaux
utilisés ni du degré de confort offert par le logement.

II -2 STATUT D’OCCUPATION
Plus de 80% de Malgaches sont propriétaires de leur logement .cette situation est de plus en
plus fréquentée à mesure que l’on s’éloigne des agglomérations urbaines. La proportion de
propriétaire est de 43% seulement dans la Capitale.

Tableau 9 : Répartition de la population selon le statut d’occupation du logement (en %)


Propriétaire Locataire Logement Logement Occupation Autres
de fourni provisoire
fonction gratuitement
Antananarivo 43.00 31.80 0.20 22.90 2.30 Non
ville spécifié
Source : INSTAT /DSM/EPM/2005
Plus de 30% des habitants sont des locataires proprement dite. Cette situation est de plus en
plus moins fréquente à mesure que l’on s’éloigne des agglomérations urbaines.

II -3 LA SURFACE MOYENNE OCCUPEE


Un ménage occupe en moyenne une superficie de 24.0 m². Les valeurs les plus élevées
concernent les villas de type moderne, avec une moyenne de 60.6m². La répartition de surface
occupée se trouve dans le tableau ci-après :

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Mémoire de fin d’études

Tableau 10 : Surface moyenne occupée par ménage, selon le type de logement (en mettre
carré)
Autres Appartement Studio Chambre Maison Villa de Moyenne
individuelle type
de type moderne
traditionnelle
CUA 15 20.5 7.1 23.2 24.6 60.6 24.0
Source : INSTAT /DSM/EPM/2005

II -4 LOYER MENSUEL D’UN APPARTEMENT


Pour obtenir le prix ou bien « le loyer mensuel », on fait des enquêtes sur les locataires
et on compare leur réponse par les données provenant des agences immobilières. On constate
qu’il n’y pas a un grand écart. On évalue donc le coût mensuel de notre appartement selon
« le service de location de l’immobilier conseil à Tsaralalana » et nous aurons :
Notons que le gardiennage est à la charge du propriétaire.

Tableau 11 : Loyer mensuel de l’immeuble entier


ETAGE APPARTEMENT LOYER TOTAL (Ariary)
(Ariary)
Appartement 1 : 95m² 1 120 000.00
Premier étage Appartement 2 : 95m² 1 120 000.00 4 040 000.00
Appartement 3 : 150m² 1 800 000.00
Deuxième étage Appartement 1 : 200m² 2 100 000.00
Appartement 2 : 150m² 1 325 000.00 3 425 000.00
Troisième étage Appartement 1 : 200m² 2 100 000.00
Appartement 2 : 150m² 1 325 000.00 3 425 000.00
Quatrième étage Appartement 1 : 200m² 2 100 000.00
Appartement 2 : 150m² 1 325 000.00 3 425 000.00
Cinquième étage Appartement 1 : 65m² 975 000.00
Appartement 2 : 95m² 1 050 000.00 4 440 000.00
Plateau gymnase 2 415 000.00
TOTAL GENERAL 18 755 000.00

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Mémoire de fin d’études

Comme Antananarivo est le Capitale de Madagascar, elle est un centre administratif et abrite
tous les secteurs : primaires ; secondaires ; tertiaires et informels.

III-LES SECTEURS :

II -1 SECTEURS PRIMAIRES :
Ce secteur n’est pas totalement exploité dans la Ville d’Antananarivo à cause du taux
d’urbanisation très élevé, donc elle importe toutes les alimentations de base et denrées.

II -2 SECTEURS SECONDAIRES :
Ce secteur regroupe les industries, ces derniers sont l’un des services du développement
économique d’une région et n’ont pas cessé d’augmenter leur nombre. Les industries
s’installent dans les périphéries de la grande Ville : Tanjombato, Andraharo, Andranomena.

II -3 SECTEURS TERTIAIRES :
Dans ce secteur on trouve :

II -3-1 Tourisme :
Antananarivo Renivohitra est considéré comme centre de distribution des flux
touristiques régionaux et centre de tourisme d’affaire. A cause de sa possession de l’Aéroport
international d’Ivato ; la Grande Ville a aussi un bon nombre d’agence de voyage dans la
Grande Île.

II-3-2 commerces :

Tableau 12 : Evolution de nombre de centre commerciaux ou de grandes surfaces


Année 1961 1977 1990 1995 2000 2005
Nombre de centre 02 07 07 11 14 21
commerciaux ou de
grandes surfaces
Source : Ministère de commerce
Remarquons que le nombre de centres commerciaux augmente au cours du temps.

II -4 TRANSPORT :
Le transport est assuré par le trafic routier, trafic fluvial, et trafic aérien. Le nombre de
véhicules qui circulent dans la Ville s’accroît rapidement. On enregistre un rythme
considérable par la croissance annuelle des véhicules immatriculés (maintenant, le centre
d’immatriculation enregistre 49 véhicules/jour).

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 26


Mémoire de fin d’études

Tableau 13 : Croissance annuelle du trafic routier dans la ville d’Antananarivo


Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Nombre de 62 512 68 711 76 094 81 349 89 865 90 054 94 827 98 332
véhicule
Source : Direction générale de la sécurité routière.
 Prévision du nombre de véhicules dans la ville d’Antananarivo
Même méthode comme on a la dessus.
Notons la variable année et par le nombre de véhicule.
On peut faire la prévision si les deux variables sont en corrélation.
∆
On voit d’après le tableau 10 que le rapport reste constant, donc les deux variables
∆

sont en corrélation linéaire.


Donc le coefficient de corrélation  est donné par la formule suivante :
∑  ∑ 
 =r
∑  ∑ 

∑
Avec     et = 

est la moyenne arithmétique simple de 


∑
    et = 

est la moyenne arithmétique simple de 

Tableau 14 : Résumé de calcul du coefficient de corrélation (véhicule)


6 7 ∑&6 8  6() ∑&78  7() ∑9 8 :8
2000.5 82 718 42 1 145 551 404 215 858

On trouve d’après le calcul ||=0.98" 0.9, donc les variables année et nombre
d’habitant sont en corrélation linéaire, c'est-à-dire la connaissance de l’une des variables
permet la détermination de l’autre. Alors on peut établir la relation entre les deux variables
par une équation affine de la droite de régression. Cette équation est :
 =, -.
Les paramètres a et b ont pour expression :
∑ 
, et .   ,
∑

On a alors :
 =5139.48  10198041

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Mémoire de fin d’études

Tableau 15 : Variation du nombre de véhicules en fonction de l’année


Année Nombre de véhicules
2006 111 756
2007 116 895
2008 122 035
2009 127 174
2010 132 314
2011 137 453
2012 142 593
2013 147 732
2014 152 872
2015 158 011

Pour X=2015, le nombre de véhicule prévu est 158 011


En 2015 il y a 158 011 véhicules circuleront dans la Capitale.

II -5 SECTEURS INFORMELS :
Ils sont très développés dans la ville et se manifestent comme suit :
- L’occupation illégale des endroits publics ;
- Aucun enregistrement administratif n’a été effectué, numéro statistique inexistant.

III-LOCALISATION :
Suivant le plan cadastral de’ circonscription administrative, le site à étudier se situe
dans le sixième arrondissement. Cet arrondissement a une faible densité
(6 296.53habitant /km²). Or nous avons dit : Tous les secteurs existent à Antananarivo et
emploient beaucoup de personne, l’évolution industrielle est important dans cet
arrondissement car on constante que les autres arrondissements sont presque saturés. Vue
aussi l’augmentation de la population on aura besoin de faire une nouvelle construction de
maison d’habitation.
Bref, vus tous les tableaux comparatives ci-dessus, la population, les véhicules n’ont pas
cessé de s’augmenter en fonction du temps ; plus de 30% d’habitants sont locataires dans la
Grande Ville de Madagascar. Donc il est nécessaire de construire un immeuble d’habitation
dans la Capital et cet immeuble sera implanté dans l’arrondissement à faible densité pour
équilibrer le volume de la population.

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Mémoire de fin d’études

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Mémoire de fin d’études

I-GENERALITES :
La culture et très diversifiée et elle se manifeste notamment dans l’architecture comme
dans la peinture du paysage.
Le bâtiment que nous allons construire polarise souvent la perception distraite du
passant. L’étude architecturale est une étude qui consiste à résoudre les problèmes liés non
seulement à la forme du bâtiment mais surtout à sa fonction.
Lors de la conception architecturale, nous allons utiliser les normes malgaches
extraites de l’ouvrage intitulé « Travaux des Bâtiment à Madagascar » ; nous nous référons
aux normes françaises AFNOR en matière de confort, de stabilité et de pérennité des ouvrages
ainsi qu’aux prescriptions du NEUFERT.

II-PRESENTATION GENERALE DU BATIMENT :


Le bâtiment à construire occupera environ 584 m² de surface de sol a une hauteur de
21.02 m. Il sera construit en sept niveaux comprenant le rez-de-chaussée qui servira de
parking, les cinq étages sont des appartements à louer dont une hauteur sous plafond de 2.75
m et le septième niveau est une terrasse technique pour les chauffes eaux solaires.
Nous ne prévoyons pas d’équiper d’ascenseur en raison de son coût d’investissement et
exploitation relativement cher.

II –I DESCRIPTION DE L’IMMEUBLE
 Au niveau du rez-de-chaussée
Ce niveau est constitué du parking qui peut abriter 19 voitures légères occupant chacune une
surface de 2.5 m x 5 m et 9 motos occupant chacune une surface de 2.5 m x 1 m. L’accès à
l’immeuble se trouve du côté de la façade principale. La surface occupée par la cage
d’escalier est de 4.13 m x 3.24 m. La hauteur sous plafond est de 2.92 m.
 Au premier étage
Le premier étage est composé des trois compartiments :
Le premier est composé de :
- Un ensemble de séjour, coin è repas,’’kitchen’’ : 41.56 m² ;
- Une chambre de 10.54 m² ;
- Un bureau de 8.90 m²
- Une salle d’eau + toilette de 6.80 m² ;
- Une véranda de 20 m² ;
- Un couloire de communication de 3.70 m².
Le second est composé de :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 30


Mémoire de fin d’études

- Un ensemble de séjour, coin è repas : 30.60 m² ;


- Une cuisine de 8.16 m² ;
- Un balcon de service de 3.22 m² ;
- Une chambre de 15.29 m² ;
- Une chambre de 14.60 m² ;
- Une salle de bain + toilette de 13.40 m² ;
- Un couloire de communication de 2.97 m².
Le troisième est composé de :
- Un séjour: 34.72 m² ;
- Salle à manger 16.87 m² ;
- Une cuisine de 9.80 m² ;
- Un balcon de service de 3.22 m² ;
- Une chambre de 11.00 m² ;
- Une chambre de 13.83 m² ;
- Une chambre de 14.98 m² ;
- Une salle de bain + toilette de 13.40 m² ;
- Un couloire de communication de 5.40 m² ;
- Une véranda de 20 m².
Ces trois compartiments sont séparés par un dégagement de 10.13 m² et un case d’escalier de
13.40 m².
 Du second au quatrième étage
Ces étages sont composés des deux compartiments :
Le premier est composé de :
- Un séjour: 34.72 m² ;
- Salle à manger 16.87 m² ;
- Une cuisine de 9.80 m² ;
- Un balcon de service de 3.22 m² ;
- Une chambre de 11.00 m² ;
- Une chambre de 13.83 m² ;
- Une chambre de 14.98 m² ;
- Une salle de bain + toilette de 13.40 m² ;
- Un couloire de communication de 5.40 m² ;
- Une véranda de 22.4 m².

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 31


Mémoire de fin d’études

Le second est composé de :


- Un ensemble de séjour, coin à repas de 79.82 m² ;
- Une cuisine de 11.58 m² ;
- Un balcon de service de 3.22 m² ;
- Une chambre de 15.28 m² ;
- Une chambre de 13.83 m² ;
- Une chambre de 10.65 m² ;
- Une chambre ou bureau de 11.13 m² ;
- Une salle de bain + toilette de 13.40 m² ;
- Un couloire de communication de 7.72 m² ;
- Une véranda de 25 m².
Ces deux compartiments sont séparés par un dégagement de 3.45 m² et un case d’escalier de
13.40 m².
 Au cinquième étage
Ce cinquième étage est composé des quatre compartiments :
Le premier est composé de :
- Un ensemble de séjour, coin è repas,’’kitchen’’ : 41.56 m² ;
- Une chambre de 10.54 m² ;
- Un bureau de 8.90 m² ;
- Une salle d’eau + toilette de 6.80 m² ;
- Une véranda de 21.5 m² ;
- Un couloire de communication de 3.70 m².
Le second est composé de :
- Un ensemble de séjour, coin è repas,’’kitchen’’ : 28.30 m² ;
- Une chambre de 14.61 m² ;
- Un bureau de 7.12 m² ;
- Une salle de bain + toilette de 11.20 m² ;
- Un couloire de communication de 3.70 m².
Le troisième est composé d’un plateau de gymnase à une surface de 125 m² dont :
- Un espace de gymnastique de 56 m² ;
- Un salon 35 m² ;
- Une véranda de 20 m² ;
- Une salle de bain + toilette de 14.00 m².

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 32


Mémoire de fin d’études

Le quatrième est composé d’un étendage couvert, étendage au soleil, lavoirs et repassage,
l’ensemble occupe une surface de 90.00 m².
 Le septième niveau
Ce niveau s’appelle terrasse technique occupée par six chauffes eaux solaires ; chacune a une
capacité de 300 l. Cette terrasse occupe une surface de 111.00 m².

II-2 IMPLANTATION DU BATIMENT


Le bâtiment sera implanté suivant la longueur de terrain. L’orientation sera donc : la
façade principale en face de la Route Nationale n°4.
Cette implantation permet de :
- Obtenir des apports solaires suffisants ;
- Ressortir l’aspect architectural.

II-3 NOMBRE D’OCCUPANTS DE L’IMMEUBLE


Dans une chambre d’habitation, un volume d’air de 32m3 est nécessaire pour une
personne adulte, pour un enfant, il est de 15m3. Mais pour estimer le nombre de personnes
pouvant habiter les logements, nous considérons un volume d’air moyen de 20m3 aussi bien
pour l’adulte que pour l’enfant.

Tableau 16 : Nombre de personnes dans les appartements

Tableau 16-1 : Premier étage


Type de Chambre Surface Hauteur Volume Nombre de
logement concernée (m²) (m) (m3) personnes
occupant la chambre
Appartement I Chambre 1 10.54 2.75 28.99 1
Bureau 8.90 2.75 24.48 1
Appartement II Chambre 1 15.29 2.75 42.05 2
Chambre 2 14.60 2.75 40.15 2
Chambre 1 11.00 2.75 30.25 1
Appartement II Chambre 2 13.83 2.75 38.03 1
Chambre 3 14.98 2.75 41.17 2

Total 10

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 33


Mémoire de fin d’études

Tableau 16-2 : Etage 2, 3 et 4


Type de Chambre Surface Hauteur Volume Nombre de
3
logement concernée (m²) (m) (m ) personnes
occupant la chambre
Chambre 1 11.00 2.75 30.25 1
Appartement I Chambre 2 13.83 2.75 38.03 1
Chambre 3 14.98 2.75 41.17 2
Chambre 1 15.28 2.75 42.02 2
Appartement III Chambre 2 13.83 2.75 38.03 1
Chambre 3 10.65 2.75 29.29 1
Chambre 4 11.13 2.75 30.60 1

Total 9

Tableau 16-3 : Cinquième étage


Type de Chambre Surface Hauteur Volume Nombre de personnes
logement concernée (m²) (m) (m3) occupant la chambre
Appartement I Chambre 1 10.54 2.75 28.99 1
Bureau 8.90 2.75 24.48 1
Appartement II Chambre 1 14.61 2.75 40.18 2
Bureau 7.12 2.75 19.58 1
Gymnase 56 2.75 154 8
Appartement II Salon 35 2.75 96.25 5

Total 18

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Mémoire de fin d’études

Tableau 17 : Nombre d’occupant de l’immeuble


Etages Nombre d’occupant
par étage
1er 10
2è 9
3è 9
4è 9
5è 18
Total 55
Nous estimons à 55 personnes le nombre d’occupant de l’immeuble

III-CONFORT ET SECURITE DE L’IMMEUBLE :

III –I CONFORT DES LOGEMENTS :


L’habitation doit protéger l’homme contre les effets naturels, lui procure une
atmosphère saine et une meilleure condition de vie. Ceci exige certains points à prendre en
compte aussi pour la conception :

III-1-1 Eclairage convenable des pièces habitables :


En général, pour assurer l’éclairage convenable d’une pièce d’habitation, il faut
prévoir une surface totale représentant 10% à 14%de la surface de la pièce. Toutes les pièces
se trouvent à peu près dans la même situation d’éclairage d’autant plus que la façade
principale comporte de larges baies vitrées. Nous pouvons conclure que l’éclairage de toues
les pièces habitable de l’immeuble est assuré de manière convenable.

III-1-2 Isolation acoustique :


1- L’isolation des bruits aériens :
- Les parois verticales entre deux locaux doivent être imperméable à l’air c'est-à-dire être
enduits pour les murs en maçonnerie ;
- Les parois verticales entre logement et circulation intérieure commune : éviter les pièces
principales contiguës à la circulation.
2- L’isolation des bruits d’impact par :
- La mise en œuvre de plancher à corps creux dont les indice d’affaiblissement acoustique
compris entre 48 et 59 dB1 (decibite Unité correspond une isolation) en fonction de
l’épaisseur ;

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 35


Mémoire de fin d’études

- Le revêtement de sol par carrelage ou par parquet qui lui limite le niveau de bruit transmis par
le plancher.
3- L’isolation des bruits d’équipement :
- Superposer et juxtaposer les pièces de même nature : chambre avec chambre (pièces calmes),
pièces humides avec pièces humides (pièces bruyants).
- L’équipement hydraulique devra être ancré sur les parois lourdes.

III –2 Sécurités :
1- Protection contre la foudre :
On utilisera les paratonnerres pour se protéger contre la foudre. Ils ont pour fonction
de capter l’impact et de créer une zone de sécurité autour du bâtiment.
Les dispositifs sont constitués :
- D’un capteur à tige (pointe en platine) ;
- Des conducteurs de descente (fil torsadé) ;
- Des prises de terre en fond de fouille (de préférence prise de terre en pattes d’oie).
2- Protection des circuits électriques :
On installe le système de protection à savoir : les fusibles, les disjoncteurs
magnétothermiques ou différentiels et les prises de terre :
- les disjoncteurs différentiels assurent la protection contre les surcharges par un déclanchement
thermique à bilame et contre les courts circuits par des déclencheurs magnétiques. Ils
permettent la détection et la coupure du courant. Leur remise en service se fait par
enclenchement manuel.
- Les fusibles ou coupe-circuits sont à cartouche fusible.les fusibles calibrés sont placés au
départ de chaque circuit d’alimentation.
- Pose de prise de terre pour protéger les personnes
3- Protection contre l’incendie :
Un dispositif de détection d’incendie sera disposé dans l’immeuble. Ce dispositif
détecte et signale en même temps en cas de danger afin de pouvoir appeler le secours le plus
tôt possible.
On disposera également les extincteurs à chaque niveau.
4- Stabilité de structure :
Pour un bâtiment, il faut éviter les sinistres, les désordres qui peuvent nuire le
Bâtiment tout entier. La conception devra donc faire l’objet d’une étude maitrisée la quelle

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Mémoire de fin d’études

nous a menés à recouvrir à des techniques et des procédés de calculs modernes. On a choisi
particulièrement une structure en béton armé car ce matériau présente les avantages suivants :
- Economique ;
- Très résistant aux efforts de flexion ;
- Très grande souplesse de mise en forme ;
- Facile à assembler ;
- Résistant aux feux et aux agents atmosphériques ;
- Présente une surface parement quasi-finie.
Les éléments en béton armé seront calculer par les règles de BAEL et les travaux de
construction devront se conformer aux règles de l’art.
En conclusion, la conception architecturale est une phase très intéressante et primordiale lors
de la construction d’un Bâtiment. Elle nécessite beaucoup de précision et des diverses règles,
elle est donc la base d’étude car la phase d’étude ou bien l’étude technique et l’étude
financière n’ont jamais démarré sans elle.

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Mémoire de fin d’études

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Mémoire de fin d’études

Chapitre I: Pré dimensionnement


I-GENERALITES :
Le Prédimensionnement consiste à évaluer les dimensions des éléments pour que ces
derniers puissent résister efficacement aux sollicitations auxquelles ils sont soumis. Ce calcul
est indispensable pour effectuer la descente des charges.
Le pré dimensionnement est réalisé dans le but de définir économiquement les dimensions des
éléments de la superstructure en fonction de leur état de contrainte. On souligne toutefois que
cette opération n’est qu’une approche dimensionnelle qui peut éventuellement être corrigée en
cas de sous dimensionnement ou surdimensionnement. Il ya des cas où l’aspect architectural
nous oblige à imposer à priori certaines dimensions.

II-DALLE
Soit <  5.30 = et <  11.00 =
<
α  0.48
<
Comme 0.40> α > 1.00, on dit que la dalle porte dans les deux directions.
Alors soit L la longueur moyenne de la dalle :
?  @< <  7.64 m
C
Condition de flexibilité : AB " DB  25.50 cm prenons alors hB  26 cm.

II-1. POUTRELLE
La portée de la poutrelle est de : l = 3.54 m.
La hauteur des poutrelles est généralement déterminée par :
< <
>A>
16 10
0.22 > A > 0.35, prenons A  30 H=
La largeur est déterminée par :
0.3A > . > 0.6A,
On a
Prenons b= 15 cm
La section des poutrelles sera 15 cm x 30 cm.
II-2. POUTRE PRINCIPALE
La portée de la poutre principale est de : l = 5.50 m.
La hauteur des poutres principales est généralement déterminée par :

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Mémoire de fin d’études

< <
>A>
18 14
30.55 > A > 39.28, prenons A  35 H=
La largeur est déterminée par :
0.3A > . > 0.6A, on
10.5 > . > 21
Prenons b= 20cm
La section des poutres principales sera 20 cm x 35 cm

II-3. POTEAUX
Pour déterminer les dimensions du poteau, on peut supposer que le poteau travaille en
compression simple et que l’effort normal N est uniquement absorbé par le béton. Au stade
A.P.S (Avant Projet Sommaire), on peut appliquer la formule suivante :
N
BaKb"
PPPO
0.9σ
Avec :
• 0.9 : coefficient de travail du béton armé ;
• B : section du poteau ;
• σO : contrainte de compression du béton (25 Mpa)
PPP
• N = nSq, avec :
- n : nombre de niveau d’influence sur le poteau, n = 5
- S : l’aire du chargement du poteau à étudier, soit S=4.57 x 5.14 m² = 24.49 m² ;
- q : charge supportée par le plancher (charge moyenne q=1.20T/m²) ;
On a alors : B" 653 cm².
Prenons une section rectangulaire 20 cm x 40 cm

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 40


Mémoire de fin d’études

Chapitre 2 : Caractéristiques des matériaux de construction


De préférence nous nous proposons d’utiliser les matériaux locaux pour faciliter
l’approvisionnement de la construction. Mais cala ne nous empêche pas d’utiliser les
matériaux importés en cas d’exigence économique, technique ou architecturale.

I -SABLES :
Le sable pour mortier et béton est du sable de rivière exempt d’éléments micacés,
devrait être propre, exempt de matières organiques ou végétales, ne contenant ni argile ni
éléments terreux. Il ne doit pas contenir en poids plus de cinq pourcent (5%) de grains fins
traversant le tamis de 900 mailles par centimètre carré, soit 200 µ, dont la plus grande
dimension dépasse les limites ci-après :
- Sable pour maçonnerie, enduit et ragrément : 2,5 mm ;
- Sable pour béton armé : 5 mm ;
- Mignonette : 10 mm.
Pour la composition granulométrique, on admet une contenance en poids de 20% à 35% de
grains ayant toutes leurs dimensions inférieures à 1/2 mm et de 30 à 35% de grains ayant
toutes leurs dimensions supérieures à la moitié de la dimension maximum. L'emploi de sable
de concassage et de broyage est formellement interdit

II-GRANULATS :
Les gravillons et pierrailles pour la confection des bétons proviennent de concassage
de pierre saine, extraite de carrières. Ils sont constitués d'éléments dense, stable et exempt de
toute trace de terre ou de débris végétaux. Si l'on en reconnaît la nécessité, ils doivent être
nettoyés par lavage. La grosseur de gravillon destiné à la confection de béton armé ne peut
pas être supérieure à 25 mm sans toutefois être inférieure à 5 mm.

III-CIMENTS :
Les ciments à utiliser sont des ciments respectant les classifications et les critères de
réception des laboratoires selon les normes en vigueur à Madagascar. Le ciment à utiliser est
donc de classe CEM 32.5 ; CEM 42.5. Il est livré en sacs de 50 kilogrammes. L'utilisation de
ciment ré ensaché est interdite. Le ciment est stocké dans des locaux bien ventilés et
parfaitement protégés du soleil et de l'humidité.

IV-EAU DE GACHAGE :
L'eau destinée à la fabrication des bétons doit être exempte de matière organique et ne
pas contenir ni acide ni alcaline.

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 41


Mémoire de fin d’études

V- BOISERIE :
Les bois de coffrages seront choisis parmi les bois pins du pays. Les bois de
charpentes sont en bois dur, séché naturellement équarris, à vives arêtes, rabotés
soigneusement sans aubier et de première qualité. Tous les bois doivent être imprégnés avant
l’assemblage d’un produit présentant une efficacité fongicide et insecticide de longue durée.

VI- PRESCRIPTION CONCERNANT LE BETON ARME :

LE BETON
a) Mise en œuvre
Les bétons seront obligatoirement malaxés à la bétonnière durant un temps qui ne sera
pas inferieur à 2 minutes et demi et supérieur à 5 minutes. La bétonnière sera manœuvrée par
une personne initiée.
L’eau de gâchage sera débitée et jaugée de manière continue et régulière au moyen d’un
réservoir automatique ou d’un appareil doseur spécial.
Lors de la mise en œuvre des bétons dans les coffrages, on évitera soigneusement de les
verser en masse trop importante formant cône ou de laisse tomber d’une hauteur trop grande
pour éviter las ségrégations qui risquent de se produire.
Les coffrages seront parfaitement étanches, nettoyés avant le coulage du béton. Le béton
devront être employés et en mise en œuvre dans les 20 minutes qui suivent leur fabrication et
dans un rayon d’action inferieur à 50 mètres en cas de transport manuel ou à la brouette.
On réduira le plus possible les interruptions des Travaux pendant le bétonnage. Les surfaces
de reprises que la marche normale permet de prévoir seront disposées méthodiquement et
devront recevoir des armatures de couture.
Tous les éléments en béton et en béton armé seront obligatoirement vibrés lors du coulage. La
vibration se fera par pervibration ou vibration interne. Il ne sera pas admis de vibration par les
coffrages.
b) Resistances caractéristique :
Dans les calculs de béton armé, on caractérise le béton par sa résistance caractéristique
en compression à j jours d’âge. C’est une contrainte notée « QRS » (MPa).
Avant 28 jours, le béton a une résistance « QRS » inférieure à « QRTU », selon les dosages
S
QRS  Q QRTU > 40 Z[\,]
V.WXYB.UDS RTU
pour

Après 28 jours, le béton e une résistance égale a « QRTU ».


La résistance du béton à la traction est : Q^S  0.6 - 0.06QRTU
c) Déformations longitudinales :

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Mémoire de fin d’études

Sous l’application des charges de longue durée, le béton va opérer une modification de
sa structure interne afin de mieux accepter les sollicitations. C’est le phénomène de fluage.
Le béton possède deux modules d’élasticités :
- Module de déformation longitudinale instantanée (durée d’application des charges_
24 A`a`b )
d
cS  11 000. &QRS (e [MPa] ;
- Module de déformation différée :
d
cfS  3700. &QRS (e [MPa].
VI-2 L’ACIER :
Pour nos travaux, on utilisera des aciers durs à haute adhérence (HA) dont les barres
sont torsadées pour assurer la bonne transmission de contrainte entre les armatures et le béton.
Caractéristiques mécaniques :
La caractéristique mécanique servant de base de calculs est la « limite d’élasticité garantie »
notée Qg .
Enrobage des armatures :
L’enrobage de toute armature est pris égal à :
- 5 cm pour les ouvrages d’infrastructure ;
- 2.5 cm pour les ouvrages de superstructure.

VII-PRINCIPE DE CALCUL AUX ETATS LIMITES


L’ossature de l’immeuble sera calculée selon le principe de calcul aux états limites.
a) Définition des états limites :
On appelle « Etat limite » tout état d’une structure au-delà duquel elle cesserait de remplir les
fonctions ou on ne satisferait plus aux conditions pour lesquelles elle a été conçue.
b) -Les catégories des états limites :
On a deux catégories des états limites :
Les états limites ultimes (ELU) correspondant à la ruine de l’ouvrage ou de l’un de ses
composants par perte d’équilibre, rupture ou flambement ;
Les états limites des services (ELS) au-delà desquels ne sont plus satisfaites les conditions
normales d’exploitation et de durabilité (déformation excessive, ouverture excessive de
fissures).

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 3: Evaluation des actions


I-EFFET DU VENT

I-1 DEFINITION ET HYPOTHESE

I.1.1 Direction du vent


Pour le calcul des actions du vent, nous nous conformerons aux règles NV65 qui
suppose que la direction d’ensemble moyenne du vent est horizontale.

I.1.2 Définition
a) Les surfaces au vent, surface sous le vent
Si on éclaire la construction par un faisceau de rayons lumineux parallèles à la direction
d'ensemble du vent :
- les surfaces éclairées (exposées au vent) sont dites « au vent » ;
- les surfaces non éclairées (non exposées au vent) ou sous incidence rasante (parallèles à la
direction du vent) sont dites « sous le vent ».
b) Maitre couple
C’est la projection de la construction sur un plan perpendiculaire au vent.
c) Pression, dépression
La face d’un élément de la construction est dite soumise à une pression lorsque l’action du
vent est dirigée contre elle. Elle est dite soumise à une dépression (ou une succion) dans le cas
contraire.

I.1.3 Principe de calcul


L’action exercée par le vent sur la paroi d’un élément est considéré comme normale à celle-ci
et fonction de :
• La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble ;
• L’emplacement de l’élément considéré dans la construction et de son orientation par rapport à
la direction du vent ;
• La dimension de l’élément considéré ;
• La forme de la paroi à laquelle appartient l’élément considéré ;
• La vitesse du vent.

I.1.4 Caractéristiques du bâtiment


a- Position dans l’espace
Notre construction est reposant sur un terrain plat. La hauteur H est prise depuis le pied de
l’immeuble, on a ainsi H=21.02 m.

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Mémoire de fin d’études

2344
2488

Figure 2 : Coupe transversale


b- Forme de l’ensemble

2488

Figure 3 : Etude des actions du vent


On assimile le bâtiment à une construction rectangulaire dont les dimensions sont :
Soit S la surface bâtie, avec S= 462.77 m.

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Mémoire de fin d’études

La longueur L réel est de : L= 24.88 m,


h
La largeur fictive l est donc : <  , on a l =18.60 m.
C

Soient a = L et b = l ; a= 24.88 m ; b= 18.60 m.


La hauteur de construction est de 20.02 m.
Perméabilité des parois
Une paroi a une perméabilité au vent de µ % si elle comporte des ouvertures de
dimensions quelconques dont la somme des aires représente µ % de son aire totale.
D'après le degré de perméabilité des parois, les Règles considèrent trois types de
constructions. Une construction est dite :
 fermée, si ses parois présentent des fuites et des petites ouvertures uniformément
réparties, la perméabilité moyenne de ces parois étant inférieure ou égale à 5 %. ;
 partiellement ouverte, si l'une des parois au moins présente ou peut présenter à
certains moments une perméabilité moyenne comprise entre 5% et 35 % ;
 ouverte, si l'une des parois au moins présente ou peut présenter à certains moments une
perméabilité égale ou supérieure à 35 %.
Calcul de µ
SB
μ
Sk
Avec :
o SB : Somme des surfaces des ouvertures.
o Sk : Surfaces totale des façades
On a alors :

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Mémoire de fin d’études

Tableau 18 : Type et surface d’ouverture sous le vent


Type d’ouverture Nombre Surface Si [m²] SB [m²]
Fenêtre
MEA1 40 0.41 16.4
MEA2 05 0.84 4.2
Portes
MEA3 46 1.50 69
MEA4 9 1.84 16.56
MEA5 1 3.07 3.07
Total 109.23
Surface de l’ensemble des façades Sk = 1985.92 m²
Soit µ = 0.05 ou µ =5.00 %
On peut conclure que notre construction est fermée.
Pression dynamique de base
La pression dynamique de base exercée par le vent sur une surface plane est normale à sa
direction au point frappé par le filet d’air dont la vitesse s’annule.
Dans les calculs, il faut considérer le vent normal et le vent extrême.
La pression dynamique de base est en fonction de la vitesse (en m/s) du vent par la formule
de BERNOUILLI :
mT
l
16.3
Où m la vitesse du vent.
Selon le fascicule Disposition constructive applicable aux Travaux de bâtiments édifiés dans
les zones dite « à hauts risques cycloniques », Ministère des Travaux Publics.
Les valeurs des pressions dynamiques de base (q) sont :

Tableau 19 : Pression dynamique due aux vents


Vent normal (kg/m²) Vent extrême (kg/m²)
Zone Hauts Plateaux 50 87.5
Zones Côtière 143 250
La vitesse normale (correspond à la pression dynamique normale) est la vitesse de pointe
instantanée (pointe de rafale) qui n’est atteinte que 3jours sur 1000.
La vitesse extrême (correspond à la pression dynamique extrême) est la plus grande vitesse
instantanée à laquelle la construction peut être soumise durant sa vie.

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Mémoire de fin d’études

Pression dynamique de base corrigée


Les pressions dynamiques de base subissent des variations à cause des effets montrés ci-après.
On obtient la pression dynamique de base corrigée en appliquant la formule suivante :
n
 op K qr K qs K qt K  K u
Avec :
op - pression dynamique de base ;
qr -Coefficient de site ;
qs -Coefficient de hauteur ;
qt -Coefficient de masque ;
-Amplification dynamique ;
u-Coefficient de dimension.

I.1.5. Effet de site


La nature du site d’implantation avec celui des relevés météo peut conduire à une
diminution ou une augmentation de la vitesse du vent et donc des pressions correspondantes.
Le site se trouve à Andranomena. Il ne présente pas de dénivellations importantes, nous
supposons alors qu’il s’agit d’un site normal.
Alors qr = 1

I.1.6. Effet de la hauteur


Soit lv la pression dynamique agissant à la hauteur H au-dessus du sol exprimée en
mètres, lwB la pression dynamique de base à 10 m de hauteur.
Pour H compris entre 0 et 500 m, le rapport entre lv et lwB est défini par la formule :
lv H - 18
cx   2.5
lwB H - 60
La hauteur H est comptée à partir du sol environnant supposé sensiblement horizontal dans
un grand périmètre en plaine autour de la construction.(Hauteur du bâtiment)
.Dans notre cas H=21.02m
D’où cx  1.20

I.1.7. Effet de masque


Il y a effet de masque lorsqu'une construction est masquée partiellement ou totalement par
d'autres constructions ayant une grande probabilité de durée de vie.
Pour plus de sécurité, supposons qu’aucun bâtiment ne masque partiellement ou totalement
notre construction, donc il n’y a pas d’effet de masque. D’où : cz  1

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Mémoire de fin d’études

I.1.8. Effet de dimension


Dans l’espace, la vitesse du vent n’est pas uniforme. Les relevés météorologies
sont faits sur des parois frappés par le vent dont la plus grande dimension ne dépasse pas 0.50
m. Si la surface frappée est beaucoup plus grande, la résultante moyenne des efforts pourra
donc être réduite en pondérant la pression dynamique de base pour un coefficient de
réduction δ > 1. Il est déterminé en fonction de plus grande dimension (horizontale et
verticale) de la surface offerte au vent intéressant l’élément de stabilité considéré.
Dans notre cas on a :
• La hauteur du bâtiment est H=21.02 m_ 30 = ;
• La longueur du maitre couple, L= 24.88 m
Selon le diagramme NV 65 R-III-2 (voir annexe effet du vent ; Page ii), on a :
δ  0.775

I.1.9. Amplification dynamique exercée par le vent


Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces engendrées par
les rafales de vent et la structure elle-même.
La connaissance du mode fondamental d’oscillation de la structure dans la direction de vent
étudiée est primordiale pour la prise en compte de ce phénomène. Pour tenir compte de cet
effet, il faut pondérer les pressions dynamiques de base par un coefficient d’amplification 
a) Actions parallèles à la direction du vent
a-1 Cas de surcharges normales
Les pressions dynamiques normales servant le calcul de l’action dynamique d’ensemble sont
multipliées à chaque niveau par un coefficient de majoration donné par :
β  {&1 - ξτ( | 1
ξ : Coefficient de réponse de la période T du mode d’oscillation et pour des ouvrages de
divers d’amortissement (R-III-3 des règles NV65).Voir annexe effet du vent , page iii.
τ : Coefficient de pulsation déterminé à chaque niveau considéré en fonction de sa côte H au
dessus du sol (R-III-4 des règles NV65). Voir annexe effet du vent, page iii
{ : Coefficient global dépendant du type de construction.
Pour les constructions à usage d’habitation ou bureau, { est donné en fonction de la côte de
leur sommet.
0.7pour H _ 30 =
} ƒ
0.7 - 0.01 &H  30( pour : 30 _ ‚ _ 60 m
 1.0 Pour H|60m

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Mémoire de fin d’études

Pour notre cas H= 21.02 m on a donc  0.7


Détermination de T :
0.09H
T
@l†
Avec :
H : hauteur totale du bâtiment, soit H= 21.02 m
l† : Direction en plan de la direction considéré (a ou b) :

• Vent normal à S‡ : l† 24.88 m, donc T = 0.379s ;

• Vent normal à SO : l† 18.60 m, donc T = 0.438s.


Coefficient de pulsation ˆ :
Pour H= 21.02 m. On détermine la valeur de τ en lisant l’abaque R-III-4 et on fait une
interpolation entre H=20 m ; τ  0.345 et H=30 m ; τ  0.33.
Et on obtient :
20  21.02
τ  0.345  &0.345  0.33(  0.346
20  30
On a alors :
τ  0.346
Coefficient de réponse ‰
On détermine la valeur de ξ en lisant l’abaque R-III-3 et on fait une interpolation entre
T=0.2s ξ  0.25 et T=0.5 ; ξ  0.55.
Et on obtient :
0.5  0.379
ξ  0.55  &0.55  0.25(  0.429
0.5  0.2
0.5  0.438
ξ  0.55  &0.55  0.25(  0.489
0.5  0.2

• Vent normal à S‡ : T = 0.379s → ξ  0.429

• Vent normal à SO : T = 0.438s → ξ  0.483

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Mémoire de fin d’études

Tableau 20 : Valeur de 
. Ž
Œ
‹ @6 ‰ ˆ   ‹&‘ - ‰ˆ(

Vent normal à S‡ 0.700 0.379 0.429 0.346 0.803

Vent normal à SO 0.700 0.438 0.483 0.346 0.816

Ici,β _ 1, donc on prend la valeur β  1


b) Cas de surcharges extrême
β  &0.5 - ( | 1
2
Ici, on a donc :
{  0.7 “ β  0.85 donc prenons la valeur β  1
c) Actions perpendiculaire à la direction du vent
L’action du vent entraine, par la présence des tourbillons, des phénomènes d’oscillation de la
structure. Il y a un risque important de résonnance si la période d’oscillation propre à la
structure est proche de celle du vent.
•
La théorie de Karman montre que la période de tourbillon est donnée par : ”  h–

Avec :
V-vitesse du vent ;
d-largeur du maitre-couple ;
S-nombre de Strouhal compris entre 0.25 à 0.30, prenons S=0.28
La résonnance est obtenue lorsque la période de la vibration de la construction est égale à la
période de tourbillon ; dans ce cas, la vitesse du vent correspondante est une vitesse critique.
• •
On a : ”—  ”  h– , on obtient mRš  h›
˜™

Tableau 21 : Valeur de 


Direction du vent d [m] S œ [s]  [m/s]
Vent normal à la 24.88 0.28 0.379 272.144
grande face
Vent normal à la 18.60 0.28 0.483 137.533
petite face

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Mémoire de fin d’études

Nous constatons que les vitesses critiques sont largement supérieures à la vitesse de
vent. Il est inutile de faire le calcul de résonnance.
D’où la pression dynamique de base corrigée, compte tenu de tous les coefficients déterminés
ci-dessus

Tableau 22 : Récapitulation des données


Pression [daN/m²]
Vent normal Vent extrême
op 50.000 87.500
qr 1.000 1.000
qs 1.200 1.200
qt 1.000 1.000
u 0.775 0.775
 1.000 1.000
Soit n
la pression dynamique de base corrigée
n
 op K qr K qs K qt K  K u
Tableau 23 : Valeurs de n

dynamique de base corrigée [daN/m²]


Vent normal 46.500
Vent extrême 81.375

Pour vent normal ož  46.500daN/m²;


Pour vent extrême ož  81.375daN/m².
Ces deux valeurs satisfont bien aux valeurs limites des pressions dynamiques définies au
Tableau 14. De plus les réductions « effet de masque + effet de dimension » sont de 7.00%,
donc ne dépasse pas le 33.00%.

I.4.6. Actions statiques exercées par le vent


a- Actions extérieures
Pour une construction, la face extérieure est soumise à :
• Des succions ou dépressions si les parois sont dites « sous le vent » :
• Des pressions ou surpressions, si elles sont « face au vent ».
Les actions dites « actions extérieures » sont caractérisés par le coefficient C¤ .
Détermination de ¥¦

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Mémoire de fin d’études

Sur les parois verticales :


• Face au vent : C¤ = +0.8 (quel que soit §B) ;
• Face sous le vent et parallèle au vent : C¤ = - (1.3 §B-0.80)
§B est déterminé à l’aide de l’abaque R-III-5 des règles NV65 (Voir annexe effet du vent,
page iv).
Rapport de dimension
Soient a et b les dimensions du bâtiment (a| b), dans notre cas on a :
a = 24.88 m - Longueur du bâtiment correspond à la grande face ¨© ;
b= 18.60 m - largeur du bâtiment correspond à la petite face ¨© ;
H= 21.02 m - hauteur du bâtiment.
‚
ª©   0.844
,
‚
ª«   1.130
.
Coefficient ¬
En lisant sur l’abaque des réglés NV65, avec ª©  0.844 et ª©  1.130
Vent normal à la surface ­®
© TV.UU
0.5_ ª© >2.5 ; «  wU.XB = 1.337

On fait alors une interpolation :


0.844 Є]0.5; 2.5]
Pour ª©  0.5 §B  0.85
Pour ª©  2.5 §B  1.00
Pour notre cas on a :
0.85  0.844
§B  1  K &1  0.85(  0.99
2.5  0.50
§B  0.99
Vent normal à la surface ­¯
© TV.UU
1.0_ ª« >2.5 ; «  wU.XB = 1.337

On fait alors une interpolation :


1.130 Є]1.00; 2.50]
Pour ª«  1 §B  0.85
Pour ª«  2.5 §B  1.00
Pour notre cas on a :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 53


Mémoire de fin d’études

2.50  1.130
§B  1  K &1  0.85(  0.863
2.5  1
§B  0.863
Vent normal à la surface ­®
• Face au vent : C¤ = +0.8 ;
• Face sous le vent : C¤ = - (1.3 §B-0.80) = -(1.3*0.99-0.80) = -0.49
Vent normal à la surface ­¯
• Face au vent : C¤ = +0.8 ;
• Face sous le vent : C¤ = - (1.3 §B-0.80) = -(1.3*0.863-0.80) = -0.32
b- Sur les toitures
i- Vent normal à la grande face surface ­®
En appliquant les règles du vent pour la surface convexe des toitures en voûte. On utilise le
diagramme de la figure R-III-6 (Voir annexe effet du vent, page vi)
Qui vérifie les conditions suivantes :
w
f ≤ T‚

°  22° ; §B  0.942
Face au vent : Ce = - 0.34
Face sous le vent Ce = - 0.37
ii- Vent normal à la grande face surface ­¯
°  22° ; §B  0.942
Face au vent : Ce = - 0.34
Face sous le vent Ce = - 0.37
c- Actions intérieures
Les actions intérieures sont caractérisées par des coefficients Ci calculés au moyen des
formules valables pour chaque cas selon la perméabilité des parois µ.
Comme le bâtiment est considéré entièrement fermé, on a alors :
• Face au vent : C² = +0.6 (1.8-1.3 §B ( ;
• Face sous le vent : C² = 0.6 (1.3-0.8 §B ( .
Vent normal à la surface ¨©
§B  0.99
• Face au vent : C² = +0.6 *(1.8-1.3K 0.99( = 0.31
• Face sous le vent : C² = - 0.6*(1.3-0.8*0.99) = -0.30
Vent normal à la surface ¨«

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Mémoire de fin d’études

§B  0.863
• Face au vent : C² = +0.6*(1.8-1.3*0.863) = 0.41
• Face sous le vent : C² = - 0.6*(1.3-0.8*0.863) = -0.37
Calcul de C¤  C²
- Vent normal à la face Sa ;
- Vent normal à la face Sb.

Tableau 24 : Pression sur les parois


Grande face Petite face Toiture
Pression 1.10 1.10
Dépression -0.80 -0.80 -0.64

Tableau 25 : Récapitulatif des valeurs des coefficients correcteurs


Coefficients correcteurs qs qr qt u 
1.20 1.00 1.00 0.775 1.00
Pression statique corrigée :
On a alors les valeurs des actions statiques
q ´  q K cx K cµ K δ K &C¤  C² ( K β

Tableau 26: Actions statiques du vent normal


n Sa [daN /m²] Sb [daN /m²] Toiture [daN /m²]
Pression 47.57 47.57
Dépression 34.60 34.60 -27.68

Vent normal : pour le haut plateau ; q=50 kg/m²

Tableau 27 : Actions statiques du vent extrême


n Sa [daN /m²] Sb [daN /m²] Toiture [daN /m²]
Pression 83.25 83.25
Dépression 60.54 60.54 48.43

Vent extrême : pour le haut plateau ; q=87.5kg/m²

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Mémoire de fin d’études

II-CHARGES VERTICALES

I.1.LES CHARGES PERMANENTES


Les charges permanentes correspondent aux poids propres des matériaux utilisés dans la
réalisation du bâtiment, On calcule les charges permanentes à partir des dimensions
géométriques des éléments des ouvrages multipliés par le poids volumiques des matériaux
constitutifs de ces derniers. Le tableau suivant résume les charges permanentes par unité de
surface ou même par unité de longueur.

Tableau 28 : Poids des matériaux.


Matériaux de construction Unité Poids Unitaires
Béton Armé daN/m3 2500
Béton non Armé daN/m3 2400
Chape et revêtements daN/m2 64
Enduit en mortier en liant daN/m2 54
Hydraulique par 1.5cm
Enduit en plâtre par cm daN/m3 36
Bois daN 850
Brique de verre daN/m3 5750
Faux plafond daN/m2 20

Tableau 29 : Evaluations des charges permanentes


Eléments de structure Désignations Charges Unités
Couverture en tôle galvabac 10 kg/m2
Toiture Charpente métallique 17 kg/m2
Total 27 kg/m2
Dalle e=15cm 375 kg/m2
Forme en pente 200 kg/m2
Toiture terrasse Etanchéité 10 kg/m2
Plafond Faux plafond 25 kg/m2
Chéneau et acrotère 230 Kg/ml
Chéneau Etanchéité 50 Kg/ml
Forme en pente (2%) 14 Kg/ml
Total 294 Kg/ml

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Mémoire de fin d’études

Corps creux béton (22+4) 335 kg/m2


Chape et revêtement 64 kg/m2
Plancher courant plaque au plâtre 20 kg/m2
Total 419 kg/m2
Dalle de 12cm 300 kg/m2
Balcon Chape et revêtement 64 kg/m2
Garde-corps 50 kg/ml
Total 414 kg/m2
Mur (e=25 cm) Brique en terre cuite 475 kg/m2
Enduit hydraulique
(1,5cm pour chaque face) 54 kg/m2
Total 529 kg/m2
Poteaux poteau 20×40 400 Kg/ml
Poutres principales 35 x 65 570 Kg/ml
Poutres poutrelles 25×60 375 Kg/ml

Palier (e=12 cm) 300 kg/m2


Escalier Chape et revêtement 64 kg/m2
Total Palier 364 kg/m2
paillasse (e=12 cm) 300 kg/m2
marche 167 kg/m2
Chape et revêtement 64 kg/m2
Garde-corps en métal léger 50 Kg/ml
Total (ramené à l'horizontal) 670 kg/m2
Revêtement en chape
bouchardée
RDC 220 Kg/m²
Longrine longitudinale 25×40 250 kg/ml
Longrine transversale 25×40 250 Kg/ml

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 4: Etude de la toiture


Dans ce chapitre le règlement à utiliser est celui de l’Eurocode 3

I-VERIFICATION DE LA COUVERTURE
Il s’agit de vérifier deux conditions :
·¸
- Condition de résistance : σ  > σ‡ºz
¹
w
- Condition de déformation : flèche = de la portée
TBB

I.1 CARACTERISTIQUES DU MATERIAU



Tableau 30: Valeur de I et de  en fonction des caractéristiques des matériaux
Epaisseur relative »¼/‘ ¼½/‘
Tôle galvabac I 14.29 15.44
I 4.30 4.65
v
Tôle ondulée I 2.15 2.50
galvanisée I 2.36 2.78
v
Avec :
I : moment d’inertie,
I
: module dÁ inertie.
v
Pour un acier doux on a : σ¤Å  2400 bars
2
σ‡ºz  σ  1600 bars
3 ¤Å
On a alors :
- Tôle galvabac : 63 100 è

- Poids = 10 Kg/m 2

- Moment d’inertie I = 15.44 cm 4

- I
v = 4.65 cm 3

- σ adm = 1600daN / cm 2

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Mémoire de fin d’études

I.2.ENTRAXES
- Entraxe des pannes = 0.80 m
- Entraxe des fermes = 5.23m (entraxe maximal)
Pour notre cas on prend un entraxe de 5.00 m

I.3.DETERIORATION DES ACTIONS :


- Poids de la couverture : 10Kg/ m 2
G = 10 * 5.00 = 50.00Kg/ml =50.00daN/ml
- Surcharge climatique :
 Vent normal : Wn =50.0*5.00=250.0 daN/ml
 Vent extrême :We =87.5*5.00=437.5 daN/ml
- Surcharge de montage :
 Pente du versant α  22° Q = 100 daN / ml

I.4. COMBINAISONS D’ACTIONS :


- Pour la condition de résistance :
G - We = -387.5=-388 daN/ml
1.2 (G+We) =585=585 daN/ml
- Pour la condition de déformation :
G – Wn = -200 daN/ml
I.5. VERIFICATION DE LA RESISTANCE DE LA COUVERTURE :
Considérons la première combinaison qui constitue le cas le plus défavorable.
- Moment fléchissant maximal
Q=388*cos α =360 daN/ml
α = 22°
qL2
M =
8

360 K &0.80(²
M  28.80 daNm
8

- Contrainte de flexion :
σ  619.36 daN/cm² _ σ‡ºz  1600 daN/cm²

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Mémoire de fin d’études

Vérification de la flèche :
5qL4 L
f = <
384 EI 200

Tableau 31: valeurs de la flèche


α [degrés] q [daN/ml] M [daNm] σ‡ºz [daN/ cm 2 ] flèche

22 360 28.80 619.37 0.056

Les deux conditions (résistance et flèche) sont vérifiées, donc le choix de la couverture est
justifié.

II CALCUL DES PANNES


Les pannes ont pour rôle de supporter la couverture. Elles sont disposées parallèlement à la
ligne de faîtage, dans le plan des versants. Elles sont poses sur les fermes à versant, et
inclinées d’un angle α . Elles sont soumises :
- aux poids propres de la panne et de la couverture
- à une charge du vent
i. principe de dimensionnement
Elles sont dimensionnées pour satisfaire simultanément :
- aux conditions de résistance
- aux conditions de flèche
ii. inventaire des charges
 Charges permanentes
- poids propre des pannes estimés à 6 Kg / m 2

- poids de la couverture : 10Kg / m 2

Soit G = 16 Kg / m 2
 Charges variables
- vent extrême : We = 87.5 kg/m2

iii. combinaison d’action


4G
P= = 21 daN/m2
3
P  G  W¤  16  87.5  71.5 daN/m²
Dans ce qui suit, nous allons considérés la première combinaison qui est la plus défavorable.

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Mémoire de fin d’études

iv. condition de résistance


Charges maximales sur les pannes
Compte tenu de la continuité de la couverture, la charge maximale sur la panne est :
n  1.25 K P K d  1.25 K 71.5 K 0.8  71.5 daN/ml
La décomposition suivant les axes de coordonnées (x’x) et (y’y) donne :

y'
x'

t
p
x n

Figure 4 : Toiture
p  n cosα  71.5 K cos 22°  66.30daN/ml
t  n sinα  71.5 K sin 22°  26.78 daN/ml
Moments de flexion maximaux
Les pannes étant considérées isostatiques, les valeurs des moments fléchissant sont donc :
pLT 66.30 K 5T
M†    207.19 daNm
8 8
tLT 26.78 K 5T
M†    83.69 daNm
8 8
La section des pannes est donnée par les conditions de résistance :
Mx I M
≤σe ⇒   ≥ ∑ x
I  v x σe
 
 v x
My I  My
≤σe ⇒   ≥
I  v  σe
 
vy

D’où la section des pannes imposée par les conditions de résistance :

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Mémoire de fin d’études

I M
  ≥ x = 12.94cm3
 v x σe
I My
  ≥ = 5.23cm3
 v y σe

v. condition de flèche
Si f désigne la flèche maximale au niveau de la section, on doit avoir :
L
f <
200
Les charges maximales pondérées à prendre en compte pour le calcul de la flèche sont :
p=1,25 G·d·cos(α)
t=1,25 G·d·sin(α)
où d est l’entraxe des pannes
p=14.83 kg/ml
t=6.00 kg/ml
Flèche suivant (x’x) :

5 pl 4 L
f = <
384 EI x 200
1000 pL3
⇒ Ix > = 23.00cm 4
384 E

Flèche suivant (y’y) :

5tL4 L
f = <
384 EIy 200
1000 tL 3
⇒ Iy > = 9.30cm 4
384 E

Donc la section adoptée pour les pannes est l’IPE 100.

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 5: Descentes des charges


I GENERALITES

I.1. BUT ET PRINCIPE


Le but de ce présent calcul est d’évaluer les actions verticales (permanentes et
surcharges), ainsi que les efforts créent par les charges horizontales qui sont transmises aux
fondations par l’intermédiaire des poteaux afin de pouvoir calculer et choisir le type de
fondation à mettre en place.
Le calcul se fait depuis l’étage le plus haut et on les cumule vers les fondations en tenant
compte les combinaisons d’actions qu’il soit en ELU ou ELS.
En pratique, on néglige la continuité des poutres en majoration de 10°/o l’effort
normal dans les poteaux voisins des poteaux de rive pour les poutres à plus de 2 travées et
15°/o pour les poutres à
deux travées.
Soient G les charges permanentes, Q les charges variables et par W l’effet du vent.

I.2. DEMARCHE DE CALCUL


 L’inventaire des charges qui s’appliquent sur la superstructure ;
 Calcul de la surface du plancher supporté par chaque poteau ;
 Evaluation des charges sur chaque surface et pour chaque niveau, les cumuler ;
 Baser sur la norme en vigueur pour le calcul des charges, Les poids volumiques,
surfaciques et unitaires des matériaux et Les surcharges d’exploitation des locaux.

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Mémoire de fin d’études

I.3. CHOIX DE LA FILE

Figure 5: Choix de la file à étudier


On a intérêt à étudier les poteaux de la file 2 qui est la plus chargée parmi les autres files.
Étudions alors les poteaux : 2A’, 2B, 2C, 2D, 2E et 2F’.

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Mémoire de fin d’études

Figure 6: Coupe montrant les niveaux

II- DESCENTE DES CHARGES VERTICALES


Cas du poteau 2A’

Tableau 32 : Descente des charges verticales du poteau 2A’


Niveau Désignation L[m] l[m] Surface G[kg] Q[kg]
[m²]
Toiture 5.50 1.94 10.67 1067
Terrasse technique 5.50 1.20 6.60 1155
Chéneau 5.50 0.19 1.05 324
Poutre 20 x 20 5.05 550
Charpentes métalliques 5.50 1.94 10.67 853
n1 Poussière 5.50 1.94 10.67 213
Eau (pluie) 5.50 1.94 10.67 1067

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Mémoire de fin d’études

Surcharge d’exploitation 5.50 2.75 15.13 2269


(entretien)
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Poteau 2A’, N1 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Mur + enduit (5ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
n2 Poutre principale3 5 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Poteau 2A’, N2 (20 x 40) 2.97 594
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Poutre principale3 5 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
n3 Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Mur + enduit (4ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Poteau 2A’, N3 (20 x 40) 2.97 594
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Poutre principale 35 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
n4 Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Mur + enduit (3ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Poteau 2A’, N4 (20 x 40) 2.97 594

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Mémoire de fin d’études

Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302


Poutre principale 35 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
n5 Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Mur + enduit (2ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Poteau 2A’, N5 (20 x 40) 2.97 594
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
n6 Poutre principale 35 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Placard 3.47 2.53
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Mur + enduit (1er étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Poteau 2A’, N6 (20 x 40) 2.97 594
Longrine longitudinale 5.50 2200
n7 Longrine transversale 2.75 1100
Plancher Parking 5.50 2.75 852
Surcharge parking 5.50 2.75 15.13 8321
TOTAL 104 197 26 331

Cas du poteau 2F’

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Mémoire de fin d’études

Tableau 33 : Descente des charges verticales du poteau 2F’


Niveau Désignation L[m] l[m] Surface G[kg] Q[kg]
[m²]
Toiture 5.50 1.94 10.67 1067
Terrasse technique 5.50 1.20 6.60 1155
Chéneau 5.50 0.19 1.05 324
Poutre 20 x 20 5.05 550
Charpentes métalliques 5.50 1.94 10.67 853
n1 Poussière 5.50 1.94 10.67 213
Eau (pluie) 5.50 1.94 10.67 1067
Surcharge d’exploitation 5.50 2.75 15.13 2269
(entretien)
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Poteau 2F’, N1 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Mur + enduit (5ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Poutre principale3 5 x 65 5.50 3128
n2 Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Poteau 2F’, N2 (20 x 40) 2.97 594
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Poutre principale3 5 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 1.94 10.67 4470.
n3 Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Mur + enduit (4ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75

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Mémoire de fin d’études

Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266


Poteau 2F’, N3 (20 x 40) 2.97 594
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Poutre principale 35 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
n4 Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Mur + enduit (3ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Poteau 2F’, N4 (20 x 40) 2.97 594
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Poutre principale 35 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
n5 Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Mur + enduit (2ème étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Poteau 2A’, N5 (20 x 40) 2.97 594
Balcon (dalle 12) 6.00 0.52 3.12 936
Plancher 5.50 1.94 10.67 4470
Surcharge 5.50 3.27 17.99 3148
n6 Poutre principale 35 x 65 5.50 3128
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Faux plafond 5.50 1.94 10.67 266
Cloison (mur14) h=2.75 2.75 7.57 302
Mur + enduit (1er étage), 5.50 0.25 8001
h=2.75
Poteau 2A’, N6 (20 x 40) 2.97 594
Longrine longitudinale 5.50 2200

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Mémoire de fin d’études

n7 Longrine transversale 2.75 1100


Plancher Parking 5.50 2.75 852
Surcharge parking 5.50 2.75 15.13 8321
TOTAL 104 197 26 331

Cas du poteau 2B et 2E

Tableau 34 : Descente des charges verticales du poteau 2B et 2E


Niveau Désignation L[m] l[m] Surface G[kg] Q[kg]
[m²]
Toiture 5.50 3.22 17.71 1771
Terrasse technique 5.50 2.00 11.00 1925
Poutre 20 x 20 2.00 200
Charpentes métalliques 5.50 3.22 17.71 1416
Poussière 5.50 3.22 17.71 354
n1 Eau (pluie) 5.50 3.22 17.71 1771
Surcharge d’exploitation 5.50 3.22 17.71 2656
(entretien)
Faux plafond 5.50 3.22 17.71 354
Poteau 2B, N1 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 3.22 17.71 354
Mur + enduit (5ème étage), 3.75 0.25 10.32 1548
h=2.75
n2 Poutre principale 35 x 65 7.50 4265
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 4.75 26.13 9145
Surcharge 5.50 4.75 26.13 4572
Cloison (mur25) h=2.75 4.75 13.07 1248
Poteau 2B, N3 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 3.22 17.71 354
Mur + enduit (4ème étage), 4.75 0.25 13.07 1548
h=2.75
Poutre principale 35 x 65 7.50 4265

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Mémoire de fin d’études

n3 Poutrelle 25 x 60 2.75 1031


Plancher 5.50 4.75 26.13 9145
Surcharge 5.50 4.75 26.13 4572
Cloison (mur25) h=2.75 4.75 13.07 1248
Placard 3.47 253
Poteau 2B, N3 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 3.22 17.71 354
Mur + enduit (3ème étage), 4.75 0.25 13.07 1548
h=2.75
Poutre principale 35 x 65 7.50 4265
n4 Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 4.75 26.13 9145
Surcharge 5.50 4.75 26.13 4572
Cloison (mur25) h=2.75 4.75 13.07 1248
Placard 3.47 253
Poteau 2B, N3 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 3.22 17.71 354
Mur + enduit (2ème étage), 4.75 0.25 13.07 1248
h=2.75
n5 Poutre principale 35 x 65 7.50 4265
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 4.75 26.13 9145.
Surcharge 5.50 4.75 26.13 4572
Cloison (mur25) h=2.75 4.75 13.07 1248
Placard 3.47 253
Poteau 2B, N3 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 3.22 17.71 354
Mur + enduit (1ème étage), 4.75 0.25 13.07 1548
h=2.75
n6 Poutre principale 35 x 65 7.50 4265
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 4.75 26.13 9145
Surcharge 5.50 4.75 26.13 4572

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 71


Mémoire de fin d’études

Cloison (mur25) h=2.75 4.75 13.07 1248


Placard 3.47 253
Poteau 2B, N6 (20 x 40) 2.97 594
Longrine longitudinale 5.50 2200
n7 Longrine transversale 2.75 1100
Plancher Parking 5.50 4.09 22.50 5625
Surcharge parking 5.50 4.09 2250 12237
TOTAL 108 239 37 755

Cas du poteau 2C et 2D

Tableau 35 : Descente des charges verticales du poteau 2C et 2D


Niveau Désignation L[m] l[m] Surface G[kg] Q[kg]
[m²]
Terrasse technique 5.50 2.00 11.00 7774
2.75 0.83 2.29
Poutre 20 x 20 7.12 712
Chéneau 7.08 2081
Poussière 13.29 265
n1 Eau (pluie) 13.29 1329
Surcharge d’exploitation 13.29 5316
(entretien)
Faux plafond 13.29 332
Poteau 2C, N1 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond 5.50 3.22 17.71 442
ème
Mur + enduit (5 étage), 5.97 16.42 8686
h=2.75
n2 Poutre principale 35 x 65 5.97 3395
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 3.22 17.71 7420
Surcharge 5.5 3.22 17.71 3099
Poteau 2C, N2 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond

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Mémoire de fin d’études

Mur + enduit (4ème étage), 5.50 15.13 8003


h=2.75
Poutre principale 35 x 65 3.22 1831
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
n3 Plancher 5.50 1.15 6.33 2652
Surcharge 5.50 1.15 6.33 1107
Balcon 2.75 1.10 3.03 1254
Placard 1.50 1159
Poteau 2C, N3 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond
Mur + enduit (3ème étage), 5.50 15.13 8003
h=2.75
Poutre principale 35 x 65 3.22 1831
Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
n4 Plancher 5.50 1.15 6.33 2652
Surcharge 5.50 1.15 6.33 1107
Balcon 2.75 1.10 3.03 1254
Placard 1.50 1159
Poteau 2C, N4 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond
Mur + enduit (2ème étage), 5.50 15.13 8003
h=2.75
Poutre principale 35 x 65 3.22 1831
n5 Poutrelle 25 x 60 2.75 1031
Plancher 5.50 1.15 6.33 2652
Surcharge 5.50 1.15 6.33 1107
Balcon 2.75 1.10 3.03 1254
Placard 1.50 1159
Poteau 2C, N5 (20 x 40) 2.97 594
Faux plafond
Mur + enduit (1ème étage), 5.50 15.13 8003
h=2.75
Poutre principale 35 x 65 3.22 1831

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Mémoire de fin d’études

n6 Poutrelle 25 x 60 2.75 1031


Plancher 5.50 1.15 6.33 2652
Surcharge 5.50 1.15 6.33 1107
Balcon 2.75 1.10 3.03 1254
Placard 1.50 1159
Poteau 2C, N6 (20 x 40) 2.97 594
Longrine longitudinale 5.50 2200
Longrine transversale 3.22 1288
n7 Plancher Parking 5.50 3.22 17.71 4427
Surcharge parking 5.50 3.22 17.71 9740
108 681 22 586

Tableau 36 : Récapitulation
Poteaux Charges transmises [kg]
Permanentes Exploitation
2A’ 104 197 26 331
2B 108 239 37 755
2C 108 681 22 586
2D 108 681 22 586
2E 230 945 37 755
2F’ 104 197 26 331

III- DESCENTE DES CHARGES DUES AUX EFFETS DU VENT


Les actions du vent sont reprises par les portiques pour être transmises aux fondations. Les
descentes des charges verticales dans les poteaux sont additionnées aux efforts normaux crées
par le vent. Ces efforts sont fonctions de l’inertie de chaque poteau, du moment subi par celui-
ci, ainsi que de la distance de ce poteau par rapport au centre de gravité du portique en
considérant les sections des poteaux.
On a donc les paramètres suivants :
• Soit Ni, l’effet normal transmis dans les poteaux numéroté i ;
• M : le moment de renversement exercé au dessus de l’étage considéré ;

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Mémoire de fin d’études

• h : la hauteur au dessus du plancher de l’étage considéré ;


• lÍ : la charge linéaire exercée par le vent sur la paroi verticale :
lÍ  q ´ Î L, Où q ´ : la pression dynamique exercée par le vent sur la paroi verticale,
L : la longueur de la surface d’influence supporté pour ce portique
Considérerons le vent extrême, ce qui nous donne pour une file appartenant à la grande face et
à la petite face lR  83.25 daN /m²
v
Par suite [  lÍ Î
T
[
et Ï  Î Ñ Î ¨
Ð
Avec:
- Si la section du poteau considéré « i »
- di : distance du poteau au centre de gravité G des poteaux sur l’axe considéré
- I : moment d’inertie des sections des poteaux par rapport à l’axe central
donnée par la formule
Ó

Ð  Ò ¨ Î Ñ
Ôw

On étudie alors les poteaux de la file I au niveau rez-de-chaussée ; et on trouve selon la figure
ci-après la distance di :

Figure 7: schéma de calcul des distances di.


Les valeurs de di sont données dans le tableau suivant

Tableau 37 : Valeur de di
di d1 d2 d3 d4 d5 d6
[m] 11.62 5.92 1.72 1.72 5.92 11.62

Les sections des poteaux sont 0.08 m².


Le moment d’inertie est donc :
Ð  14.14 =D
Calcul du moment :

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Mémoire de fin d’études

D’où le moment de renversement pour le niveau RDC est :


Tw.BT
[  228.94 K T
 50 577.47 Ñ,Ï =.

Les efforts Ni dans les poteaux du rez-de-chaussée sont donc :


[
Ï  Î Ñw Î ¨w
Ð
On a:
ÏTÕÁ  ÏTÖÁ  3325.09 Ñ,Ï.
ÏT×  ÏTØ  2955.28 Ñ,Ï.
ÏTÙ  ÏTÚ  665.65 Ñ,Ï.
En procédant de la même manière, on obtient les efforts normaux à tous les niveaux et pour
chaque poteau dans le tableau suivant.

Tableau 38 : Effort normaux dus aux charges horizontales [T]


Niveau Poteau 2A’ [
®Û] Poteau 2B [
®Û] Poteau 2C [
®Û]
N6 138.50 121.79 27.73
N5 421.06 370.52 84.29
N4 856.78 735.95 171.51
N3 1445.65 1272.15 169.98
N2 2187.69 1925.14 437.95
N1 3325.09 2955.28 665.65

IV- DESCENTE DE CHARGE TOTALE


La descente des charges totale est la somme des descentes des charges dues aux actions
verticales et horizontales. Tout en tenant compte les combinaisons d’actions suivantes les
états limites considérés et les coefficients de majoration suivant la position des poteaux.
Les combinaisons d’actions à adopter sont :
- Etats Limites de Service (ELS) : G+P+0.77W
- Etats Limites Ultimes (ELU) : 1.35G+1.5P+W
Donc, on va présenter les descentes des charges totales transmises à la fondation pour chaque
poteau de la file I suivant les états limites considérés

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 76


Mémoire de fin d’études

Tableau 39: Récapitulation des descentes des charges


Venant du poteau ELU ELS
2A’et 2F’ 188 538 Kg 136 978Kg
2B et 2E 203 050 Kg 146 222 Kg
2C et 2D 182 157Kg 132 468 Kg

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 77


Mémoire de fin d’études

Chapitre 6 : Calcul des structures


I-DETERMINATION DES SOLLICITATIONS

I-1 LES CHARGES VERTICALES

I-1.1 Transmission des charges des dalles


La transmission des charges se fait par application de la méthode des lignes de
rupture.
Les charges venant des planchers sont triangulaires et trapézoïdales et peuvent être
ramenées à des charges rectangulaires équivalentes sur les travées des points.

Figure 8 : Transmission des charges venant des dalles


Les formules des charges rectangulaires équivalentes sont les suivantes :
• Pour la charge repartie en trapèze :
) Üß
ܦn  ݑ  Þ
½ )
• Pour la charge repartie en triangle :
Üß
ܦn 
½
Avec :
P : Charge surfacique du plancher (daN/m2)
à
Et °  à > 1

Cas du portique de l’axe 2


Nous allons étudier le portique de l’axe 2 du bâtiment.
• Charge permanente

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 78


Mémoire de fin d’études

Tableau 40 : Valeurs des charges permanentes pour chaque élément


Niveau Désignation Charges
Toiture Toiture terrasse 527 dan/m2
Acrotère et chéneau 526.36 daN/ml
Poutre 20*40 200 daN/ml
Etage courant Plancher 375 dan/m2
Poutre 20*40 200 daN/ml
Mur 1322.4 daN/ml

• Surcharge d’exploitation

Tableau 41 : Valeurs des surcharges d’exploitation


Niveau Désignation Charges
Toiture Eau 100 dan/m2
Etage courant Chambre 175 dan/m2

Les charges uniformes équivalentes sur chaque travée sont alors les suivantes :

Tableau 42 : Valeurs des charges sur chaque travée


Niveau Travées Charges
G (daN/ml) Q (daN/ml)
Toiture AB 2934.27 252.66
BC 2112.15 96.67
CD 3882.87 432.67
DE 2112.15 96.67
EF 2934.27 252.66
Etages courants AB 4331.80 442.16
BC 985.00 169.17
CD 5141.80 757.17
DE 985.00 169.17
EF 4331.80 442.16

Nous avons alors les schémas de chargement suivants pour le portique de l’axe 2:

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Mémoire de fin d’études

Tableau 43 : Valeurs des charges à l’ELU (1.35G+1.5Q+W)


Niveau Travée Charges [daN]
Toiture AB 4424
BC 3080
CD 5974
DE 3080
EF 4424
Etages courants AB 6595
BC 1667
CD 8161
DE 1667
EF 6595

Tableau 44: Valeurs des charges à l’ELU (1.35G+ 1.35Q)


Niveau Travée Charges
Toiture AB 4340
BC 2996
CD 5891
DE 2996
EF 4340
Etages courants AB 6511
BC 1584
CD 8077
DE 1584
EF 6511

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 80


Mémoire de fin d’études

Tableau 45 : Valeurs des charges à l’ELS (G+Q+0.77W)


Niveau Travée Charges
Toiture AB 3251
BC 2273
CD 4380
DE 2273
EF 3251
Etages courants AB 4838
BC 1218
CD 5963
DE 1218
EF 4838

Tableau 46 : Valeurs des charges à l’ELS (G+Q)


Niveau Travée Charges
Toiture AB 3187
BC 2209
CD 4316
DE 2209
EF 3187
Etages courants AB 4774
BC 1154
CD 5899
DE 1154
EF 4774

I-2 LES CHARGES HORIZONTALES


La charge par mètre linéaire due au vent est exprimée par :
lÍ  lf K <
Avec :
lÍ : Pression de calcul pour le vent extrême ;
<: Largeur d’impact de l’action ;

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Mémoire de fin d’études

• En ELU, on a :
qw=87.50*1=87.50 daN/ml
• En ELS, on a :
qw=64.00 daN/ml

I-3 EVALUATION DES SOLLICITATIONS DE CALCUL

I-3.1 Méthode de calcul


Pour pouvoir obtenir les sollicitations agissant sur la structure, nous allons utiliser la
méthode de rotation.

I-3.2 Principe de la méthode de rotation


Le calcul se ramène à déterminer les moments fléchissant aux extrémités des poutres
(moments MAB et MBA).Les moments en travée et l’effort tranchant sont obtenus à
partir des expressions suivantes :

[& (  μ& (  [Õ× á1  â - [Õ×
< <
[Õ× - [×Õ
”& (  ã& ( -
<
Les inconnus sont les rotations des nœuds θ et les rotations des poutresä.
Les moments fléchissant aux extrémités des poutres sont données par :
[Õ×  μÕ× - åÕ× æÕ - ª×Õ å×Õ æ×  åÕ× &1 - ªÕ× (äÕ×
[×Õ  μ×Õ - å×Õ æ× - ªÕ× åÕ× æÕ  å×Õ &1 - ª×Õ (ä×Õ
Avec :
• μÕ× et μ×Õ : moments d’encastrement parfait de la poutre AB ;
• åÕ× et å×Õ : les facteurs de rigidité de la poutre AB ;
VØç
Pour une poutre encastrée sur ces deux extrémités : åÕ×  å×Õ  à

• λAB et λBA : les facteurs de transmission.


w
Pour notre cas : λAB= λBA=T

Nous avons fait le calcul sur Excel et sur Matlab 6.5 en vue de faciliter les tâches,
d’éviter les erreurs et d’avoir des résultats de façon plus rapide et plus sûre.

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Mémoire de fin d’études

Tableau 47: Matrice des forces nodales


ELU ELS
A1 -112,727107 -80,84672
B1 10,555 7,56
C1 24,2896067 17,6029627
D1 21,97706 16,103704
E1 -55,183125 -39,40125
F1 117,143125 83,64125
A2 -136,931667 -97,118812
B2 28,705 21,2733333
C2 24,2896067 17,6029627
D2 21,97706 16,103704
E2 -70,913125 -52,2827083
F2 132,873125 96,5227083
A3 -136,931667 -99,22
B3 28,705 21,2733333
C3 24,2896067 17,6029627
D3 21,97706 16,103704
E3 -70,913125 -52,2827083
F3 132,873125 96,5227083
A4 -108,572292 -79,40625
B4 16,4122917 12,8595833
C4 11,092284 8,32872667
D4 -6,74561733 -5,52872667
E4 -20,7589583 -15,6595833
F4 108,572292 79,40625
A5 -233,177083 -170,055417
B5 168,137083 122,50875
C5 33,004824 24,3382227
D5 -16,7914907 -12,1648893
E5 -43,48625 -31,504375
F5 92,3129167 66,8777083
A6 -83,1908407 -59,8568203
B6 43,48625 31,504375

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 83


Mémoire de fin d’études

C6 16,7914907 12,1648893
D6 -16,7914907 -12,1648893
E6 -43,48625 -31,504375
F6 92,3129167 66,8777083
x1 -91,059816 -70,085008
x2 -54,732456 -42,125328
x3 -54,732456 -42,125328
x4 -54,732456 -42,125328
x5 -54,732456 -42,125328
x6 -54,732456 -42,125328

Tableau 48 : Matrice de déplacement


ELU ELS
θA1 -59322,3284 -44433,7425
θB1 30848,0945 22091,5755
θC1 -25905,3731 -19832,4044
θD1 -26074,5343 -20508,379
θE1 -31243,4857 -23211,2497
θF1 65309,1927 46133,7561
θA2 -62481,822 -47506,9975
θB2 19753,0948 14747,7899
θC2 -20485,2969 -16360,7131
θD2 -10567,0649 -8428,77702
θE2 -32290,8599 -25112,424
θF2 18283,0892 13110,4712
θA3 -69500,2052 -52397,8778
θB3 32522,9071 23380,5632
θC3 -29074,4279 -22146,1596
θD3 -13728,9565 -11146,1531
θE3 -35897,9124 -27059,1115
θF3 28682,2737 19487,3321
θA4 -58194,4044 -44534,237

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Mémoire de fin d’études

θB4 4998,35179 4394,8023


θC4 -23873,8007 -18857,6837
θD4 -26443,2762 -20238,1024
θE4 -23240,3529 -18242,462
θF4 3292,01259 2119,7540
θA5 -98193,8629 -73244,228
θB5 26386,5404 18243,0223
θC5 -25702,2263 -19377,7618
θD5 -21054,4023 -16245,5925
θE5 -28184,4638 -21187,9302
θF5 -23369,7943 -18758,5032
θA6 -60582,4858 -44940,677
θB6 16824,8217 11761,3877
θC6 -13830,4181 -10451,935
θD6 -7266,88016 -5534,57379
θE6 -35604,9334 -26611,6707
θF6 32012,6473 22450,5218
Ψ1 -26585,1503 -20673,6657
Ψ2 -36497,9182 -28700,6578
Ψ3 -38118,5199 -29931,4561
Ψ4 -42810,0383 -33289,8151
Ψ5 -50564,0595 -38897,2802
Ψ6 -37845,3241 -29059,5024

Courbes enveloppes
Les courbes enveloppes des moments fléchissant seront trouvées en annexe (calcul des
structures).

II-CALCUL DE L’OSSATURE
Cette étude consiste à déterminer la quantité d’armature à utiliser pour chaque élément en
béton armé .Ces armatures ont pour rôle de contribuer à équilibrer les sollicitations agissantes
sur une section.
Pour tous les calculs, on utilisera les règles BAEL 91 modifiée 99 et éventuellement selon les
règles BAEL 91.

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 85


Mémoire de fin d’études

II.1 CALCUL DES POUTRES


Nous avons ici des poutres à section rectangulaire à ligne moyenne droite. Elles sont
considérées comme soumises à la flexion simple.
Prenons comme exemple de calcul, la poutre de l’axe 2 au niveau du plancher haut du RDC.

II.1.1 Calcul des armatures longitudinales


a. Caractéristiques mécaniques des matériaux
• Béton

Tableau 49 : Caractéristiques mécaniques du béton


QHTU QèTU ¬¯ Q«R
25 Mpa 2.1 Mpa 1.5 14.17 Mpa

• Acier

Tableau 50 : Caractéristiques mécaniques du béton


Nuance é¦ ¬ê é¦

FeE400 400 Mpa 1.15 348 Mpa

b. Section transversale d’une poutre

Figure 9 : Section d’une poutre


Sur cette figure, A et A’ désignent les sections d’armature à déterminer.
Pour notre cas, l’enrobage e = 2.5, la fissuration est considérée comme peu préjudiciables
donc le calcul est conduit à ELU.
c. Principe de calcul
Soient respectivement Mu et Mser les moments fléchissant à l’ELU et à l’ELS.
Le coefficient µ est tel que :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 86


Mémoire de fin d’études

·ë
μ
·µ¤ì

Le moment réduit de calcul :


Mu
μí 
. K Ñ T K Q«R
L’armature minimal est donnée per :
Q^TU
îïÓ  0.23 K . K Ñ
Qg
 Si 0.186 > μí > μàí , la section n’a pas besoin d’armature comprimée. Le coefficient
de la fibre neutre est :°  1.25&1  @1  2μàí ), avec son ordonnées y=ad.
Bras de levier du couple Z=d (1-0.4 °)
Section d’armature :
ðñ
î
òKóôõ

 Si μí " μàí : les armatures comprimées deviennent nécessaire.


[àö  μàí K . K Ѳ K Q«R
÷øRg  [ùú&9û K QRTU  0.9ü&13 K QRTU - 415(ý; 348[þ,(
÷øg  [ùúZ0.9&13 K QRTU - 415(ý  9û K QRTU ; 348 [þ,]
Ñ
ü
Ñ
K=1 si θ=1
K=1.02 si θ=0.9
K=1.04 si θ=0.85

°  1.25&1  1  2μàí (

Z=d (1-0.4 °)
Les armatures sont déterminées par :
[a [<a
îÁ 
&Ñ  Ñ Á (÷øg
Et
[a [<a ÷øRg
î - îÁ
& K Q`Ñ ( ÷øg
 Vérification à l’ELS
On vérifie Mser tel que : [øgš > [øgš àï^g
 Flèche

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 87


Mémoire de fin d’études

Si les trois conditions suivantes sont vérifiées, la déformabilité des flèches ne sera pas à
craindre.
v w
à
" wX  0.0625 &1(
4.2. K Ñ
î> &2(
Q`
A [^
"
< 10[B
Avec :
<: Ñùbè,úH` `úè` <`b úab Ñ’,þaùb ;
[^ : ==`úè `ú è,é`;
[B : ==`úè `ú è,é` þùb H==` ùbbè,èùla`.

Tableau 51 : Résultats de calcul : Armature en travée


Travée Mu Mser µ A’ A Amin A Choisi Mser Vérificatio
[Tm] [Tm] [cm²] [cm²] [cm²] [cm²] limite n à l’ELS
AB=EF 8.85 6.45 0.295 0 9.84 0.784 9HA12=10.18 9.56 vérifié
BC=DE 8.02 5.84 0.267 0 8.75 0.784 8HA12=10 9.22 vérifié
CD 6.23 5.23 0.208 0 6.24 0.784 8HA10=6.28 6.63 vérifié

III-POTEAU

III.1. DEFINITION
Un poteau est une poutre droite verticale soumise en générale à la compression simple
centrée. Ils ont pour rôle de :
- Constituer les éléments porteurs de systèmes plancher poutre par point d’appui
isolé
- Supporter les charges verticales
- Participer à la stabilité transversale par le système poteaux-poutres pour
combattre les efforts horizontaux
- Servir de chaînages horizontaux
- Limiter l’encombrement (surfaces réduites des sections des poteaux)
Nous étudierons le poteau E2 au niveau de la RDC qui est le plus chargé.

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 88


Mémoire de fin d’études

III.2. LONGUEUR DE FLAMBEMENT ET ELANCEMENT


La longueur libre l0 d’un poteau est comportée entre les faces supérieures des deux planchers
consécutifs (cas d’un bâtiment à étage multiples) ou de sa jonction avec la fondation à la face
supérieure du premier plancher.
• Longueur de flambement et élancement λ :
Suivant le sens longitudinal (portique axe 2) :
Comme le poteau a une section rectangulaire b x h, on calcul séparément la longueur de
flambement et l’élancement dans les deux sens.
- Dans le sens h :
ÜêÜ  Ü'é  . ‘ )
Ü
 . ‘»¼
On a :
ÜêÜ > Ü
¦ Ü'é > Ü
,

 ßé¯  ߍ
 : <ú a`a <ù.` Ña þè`,a laù ,aè 3.85 = Ñ,úb H`èè` úù`,a HúbùÑ`é.
Ainsi la longueur de flambement correspondant vaut 3.85 m.
L’élancement est donné par la formule :
√12 K <ó«
ª  33.34
A
- Dans le sens b :
ÜêÜ  Ü'é  . ‘ )
Ü
 . ‘»¼
On a :
ÜêÜ > Ü
¦ Ü'é > Ü
,

 ßé¯  ߍ
ߍ : <ú a`a <ù.` Ña þè`,a laù ,aè 3.85 = Ñ,úb H`èè` úù`,a HúbùÑ`é.
Ainsi la longueur de flambement correspondant vaut 3.85 m.
L’élancement est donné par la formule :
√12 K <ó«
ª  66.68
.
• Sollicitation à considérer :
Nous somme en présence de poteau soumis à un effort normal donc à une compression
simple, les efforts normaux exercés sur le poreau correspondent aux réactions d’appui.
Voici donc la valeur d’effort normal appliqué sur le poteau E2 :
Nser [T] = 223
Nu [T] = 305

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 89


Mémoire de fin d’études

IV. DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES LONGITUDINALES

IV.1 HYPOTHESE DE CALCUL.


Dans notre projet les armatures longitudinales sont constituées des barres à
haute adhérence avec des aciers de nuance Fe 400.
La section A des armatures longitudinales doit respecter (avec section du
béton) :
  " ² Ü® è ¦
¦ Ü®¦¦ (perpendiculairement aux armatures) ;
 " ®& ) K ); . )%( ,  ܦ'¦ ¦
¦ ß® ê¦ '
 ¦ è ¦

 . )% >  > »%

Pour les sections rectangulaires&¯ > (, la distance maximale c des deux


barres voisines doit respecter : > ' &® - ‘; (

IV.2- DETERMINATION DES ARMATURES LONGITUDINALES.


Assortie de la vérification des conditions dans l’hypothèse de calcul on a :
é
Û   .¯Ž
"
é¦
. »
ûê
Avec :
.»
 )
Ü
 > »
‘Y.)á â
½»

)
  . ¼   Ü
 » > > 
»
La valeur des armatures est résumée dans le tableau suivant :

Tableau 52 : section d’armature longitudinale du poteau


Nu[T] Coefficient  ' Z) ]  é
'n¦ Z) ] ééßߦ Z) ]
305 1.067 4.80 63.61 8HA32=64.34

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Mémoire de fin d’études

V .DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES TRANSVERSALES


V-1 DIAMETRE.
En général les armatures transversales se déterminent par des règles forfaitaires. Le diamètre
transversal est au moins égal à le valeur normalisée à la plus proche du tiers de diamètre des
armatures longitudinales qu’elle maintiennent.
Фß
Ф 
½
V-2 ESPACEMENT
• Hors de la zone de recouvrement, l’espacement de deux cours d’armatures doit être
inférieur ou égal à la petite de trois valeurs suivantes :
o 15 fois diamètre minimal des armatures longitudinales ;
o 40 cm ;
o a+10 cm, où a est la plus petite dimension de la section ou son diamètre.
• Dans la zone où la proportion des armatures présentant des jonctions est supérieure à
50%, on dispose sur la longueur de recouvrement au moins trois nappes d’armatures
transversales, toute en respectant la règle précédant.
D’où les résultats : Ф  ‘)Z] et espacement e = 40 cm avec un enrobage de 2.5
cm. le plan de ferraillage du poteau est donné à l’annexe xw.
V-3 CALCUL DE L’ESCALIER
Les escaliers constituant le bâtiment sont en béton arme coulé sur place, ils sont
constitués de paliers et paillasses assimilés dans le calcul à des poutres isostatiques.

Figure 10 : Représentation de l’escalier

Notations utilisées
G : giron,
h : hauteur de la contre marche,

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 91


Mémoire de fin d’études

ep : épaisseur de la paillasse,
H : hauteur de la volée,
L : longueur de la volée projetée,

V.3.1 Pré dimensionnement


Il comporte 2 volées identiques et 01 palier intermédiaire.
Calcul du nombre de marches (n-1) pour chaque volée :
n.h=H
(n – 1) G = L
2h + G = 64
-64 h² + (2h + L + 64).n + 2H = 0
Avec :
H = 1.44 m
L = 2.30m
Après résolution de l’équation du deuxième ordre, on obtient n = 9
D’ou le nombre de marches (n-1) = 8 marches.
-Calcul de la hauteur de la contre marche et le giron
 wVV
 = 16 cm
 
 )½
  ‘ = 
= 29 cm

-Vérification de la relation de BLONDEL


59 cm ≤ G + 2h ≤ 66 cm
59 cm ≤ G + 2h = 61 ≤ 66 cm
⇒ La relation est vérifiée.

V.3.2 Pré dimensionnement de la paillasse et du palier


L’épaisseur du palier et de la paillasse (ep) est donnée par :
L0 L
≤ ep ≤ 0
30 20
L0 : Longueur de palier et de la paillasse
h 16
tgα = = = 0.54
G 30
⇒ α =29° , Cosα = L / L1
L 2.30
L1 = = = 2.64 m
cos α 0.87
L0 = 1,36 + 2.64 = 4.00 m

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Mémoire de fin d’études

400 400
≤ ep ≤
30 20
⇒ 13.34 cm ≤ ep ≤ 20 cm
Nous prenons:
ep = 17 cm
Conclusion
Nous prenons une épaisseur de 17 cm pour tous les escaliers de notre bâtiment.

V.3.3 Détermination des sollicitations de calcul


Le calcul s’effectuera, pour une bande de (1m) d’emmarchement et une bande de (1m)
de projection horizontale de la volée. En considérant une poutre simplement appuyée en
flexion simple
a) Charges et surcharges
La volée :
Poids des marches……………………… 25 x0,16 /2 = 2.00 KN /m²
Poids de la volée…………………… .. 25 x 0,16 /cos29 = 4.57KN/m²
Poids des revêtements………………………………….… . = 1,24 KN/m²
Poids des gardes corps…………………………………… . = 0,20 KN/m²
G = 8.01 KN/m²

Le palier :
Poids de la dalle………………………… 0,17 x 25 = 4.25KN/m²
Poids des revêtements……………………………… = 1,24KN/m²
G = 5.49KN/m²
Surcharges d’exploitation ………………………………….. Q = 2,5 KN/m²

b) Combinaisons des charges

ELU: qu = (1,35G +1,5 Q) x 1m


La volée : qu = (1,35 x 8.01 +1,5 x 2,5) x 1 = 14.56 KN/ml
Le palier : qu = (1,35 x 5.49 +1,5 x 2,5) x 1 = 11.16 KN/ml
E L S : qs = (G +Q) x 1m
La volée : qs = (8.01 + 2,5) x 1 = 10.51 KN/ml
Le palier : qs = (5.49 + 2,5) x 1 = 7.99 KN/m

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Mémoire de fin d’études

V.3.4 Ferraillage
a) Calcul des efforts T et des moments fléchissant M

On procède par la méthode de superposition et on a les systèmes suivants:

Calcul des
Figure 11 : Charge appliquée à l’escalier
Pour le système a, on a :
l<
”Õ  ”× 
2
l T
[& (  ” 
2
”

l
On a alors:
”Õ  ”×  20.42 kN
[Õ×  [&  1.83(  18.68 kNm
[Õ×  [&  2.30(  17.44 kNm
[Õ×  [&  1.58(  18.33 kNm
Pour le système b, on a :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 94


Mémoire de fin d’études

,
l,&. - (
”Õ  2
<
.
l.&, - (
”×  2
<
l T
[& (  ” 
2
”

l

On a alors :
”Õ  5.36 kN,  1.58 m
”× 3.76
[&  1.58(  4.22 kNm
[&  2.30(  8.08 kNm
[&  1.83(  5.56 kN
D’où les diagrammes des efforts T et des moments M

Figure 12 : diagrammes des efforts T et des moments M

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Mémoire de fin d’études

b) Calcul des armatures

Sur appuis : Ma = 0.15 x Mmax


On a : Ma = 0.15 x 26.76 = 4.00kNm

Armature principale


¯
) é¯

‘@‘)
" .

# 
&‘  . "(

î
Q`
K
h

Application
.  K ‘½
  . ‘½ _   . ½)
‘&‘  ). »() ‘ . ‘

On a une section à simple armature


‘  √‘  ) K . ‘½
"  . ‘¼
. 
#  ‘ . »&‘  . K . ‘¼(  ‘ .  
4000
î  0.798 H=T
14.40 K 348
Soit A=5HA8 =2.513 cm2 avec St=20 cm
Armature de répartition
î 1.414
îš    0.353 H=T /=<
4 4
Soit îš  4HA6  1.13H=T avec St=25 cm

En travée: Mt = 26.76 KN.m


Armature principale


¯
) é¯

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 96


Mémoire de fin d’études

‘  @‘  )
"
. 

  Ñ&1  0.4 "(



î
Q`
K
h

Application
)¼. ¼ K ‘½
  . Ž _   . ½)
‘&‘  ). »() ‘ . ‘
On a une section a simple armature

‘  √‘  ) K . Ž
"  . ‘‘¼
. 

  14.5&1  0.4 K 0.116(  13.88 H=

)¼. ¼ K ‘½
î  5.54 H=T
13.88 K 348

Soit A=5HA12 =5.65cm2 avec St=20 cm


Armature de répartition
î 5.56
îš    1.39 H=T /=<
4 4
Soit îš  5HA8  2.513H=T avec St=20 cm
V.3.5 Vérification à l’E L U
a) Condition de non fragilité
f t 28 2,1
Amin = 0,23 × bd × = 0,23 ×100 × 14.5 × = 1.750cm2
fe 400
Amin < (Aa , At ) ⇒ Condition vérifiée
b) Espacement des barres
Armatures principales St.max = 20 cm ≤ min {3h ; 33cm} = 33 cm ⇒ vérifiée
Armatures de répartition : St.max = 25 cm ≤ min {4h ; 45cm} = 45 cm ⇒ vérifiée

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Mémoire de fin d’études

c) Vérification de la contrainte d‘adhérence et d’entraînement ( BAEL 91 Art


A 6,13)

τse ≤ τ se = Ψs ft28 = 1,5 × 2,1= 3,15 MPa.


∑ u = ∑ n × πφ =5 × 3,14 × 1,2 = 18,84 cm
i

Vu
τ se =
0,9 × d × ∑ ui
32,90 × 10
τ se = = 1,2 MPa
0,9 × 18 × 18,84

τ se = 1 . 2 MPa < τ se = 3 . 15 MPa


Pas de risque d’entraînement des barres longitudinales.

d) Vérification de l’effort tranchant (BAEL 91 Art 5-1.2)


Vu max 32420
τu = = = 0.223 MPa
b × d 1000 × 145
La fissuration est peu nuisible donc :
τu =min(0.13 f c28 ,5MPa) =3.33 MPa
τu = 0.223 MPa < τ u = 3,25MPa
Condition vérifiée.
e) Ancrage des barres (BAEL 91 Art A6-1.2.1)
τs = 0,6 × Ψ2 × ft28 = 0,6 × 1,5 × 2,1=2,84 MPa
La longueur de scellement droit :
φ × fe
Ls =
4 ×τ s
.
400 × φ
Ls = = 35,27 Φ
4 × 2,84
Ls = 35,27 cm

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Mémoire de fin d’études

f) Influence de l’effort tranchant sur le béton (BAEL 91 Art A 5-1.3.21)

0,4 × f c 28 × 0,9 × bd
Vu ≤
γs
0,4 × 25 × 10 −1 × 0,9 × 14.5 × 100
Vu ≤ = 957 KN
1,5

Vu (max) = 32.42 KN < Vu = 957KN . ⇒ Vérifié

g) Influence de l’effort tranchant sur les armatures longitudinales

1,15  Mu 
Aa = 4,71 ≥ × Vu + ⇒ Donc vérifié.
fe  0,9 × d 
V.3.6 Vérifications à l’ELS
Calcul des efforts et des moments à l’ELS
Même procédure qu‘à l‘ELU

Figure 13 : Charge appliquée, diagrammes des efforts T et des moments M

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 99


Mémoire de fin d’études

a) l’état limite d’ouverture des fissurations

La vérification n’est pas nécessaire car l’élément est couvert donc la fissuration est peu
nuisible.
b) L’état limite de compression du béton
σ bc = Kσ s ≤ σ bc = 15MPa

En travée : Mt = 16.42 KN.m


100 Ast 100 × 5.65
ρ1 = = = 0.39 .
bd 100 × 14 .5

ρ 1 = 0 .39 ⇒ β 1 = 0,912 , K 1 = 41 .82 ⇒ K = 0,021

Mt 16.42 × 10 3
σs = = = 219.76MPa .
Ast β1 d 5.65 × 0,912 × 14.5

σ bc = Kσ s = 4.61 MPa < σ bc = 15 MPa

Appuis : Ma= 0.15 x 16.42=2.46 KN.m


100 Aa 100 × 2.513
ρ1 = = = 0.18
b.d 100 × 14 .5
β 1 = 0,924 K= 0,024

2.46 × 10
σs = = 73.06MPa
2.513 × 0.924 × 14.5
σ bc = K.σ s = 1.75MPa< σ bc = 15 MPa
a) Etat limite de déformation (vérification de la flèche)
5 ql 4 L 366
f = ≤ f = = = 0.73 cm
384 Ev I 0 500 500

qmax = max (q1s ,q2s ) =10.51 KN /ml


Position de l’axe neutre :
bh 2
+ 15 Ast d
S / xx 2 50 × 289 + 15 × 5.65 × 14.5
V1 = = =
B0 bh + 15 At 100 × 17 + 15 × 5.65

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Mémoire de fin d’études

V1 = 8 .78 cm ⇒ V 2 = 8 .63 cm

(
I 0 = V13 + V23 ) b3 + 15 A (V
st 2 − c)
2

⇒ I 0 = 47170.37 cm4

5 10.51× (3.66) 4 × 104


f = × = 0.00048 m
384 10818,865 × 47170.37
_
f = 0.48mm < f = 0.73cm ⇒ Condition vérifiée

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 101


Mémoire de fin d’études

V.4 CALCUL DE LA POUTRE PALIERE


C’est une poutre palière qui se situe au niveau du palier intermédiaire à mi-étage dans le RDC
et à l’étage des autres étages. On choisit la poutre palière du RDC et on adopte la même
poutre palière pour les autres étages.

V.4.1 Redimensionnement
L L
≤ ht ≤
15 10
51,76 KN/ml
ht : la hauteur de la poutre
L : partie libre L = 3,00 m
20 ≤ ht ≤ 30
3,00 m
Recommandation de RPA 99 Version 2003
h ≥ 30 , b ≥ 25

0,4ht ≤ b ≤ 0,7ht
ht = 35 cm  ht
 ⇒ = 1.17 < 3
b = 30 cm  b

⇒ Condition vérifiée

V.4.2 Détermination des charges et surcharges


-Poids propre : G = 0,35 x 0,30 x 25 = 2,625 KN/m
- Charge d’exploitation : Q = 2,5 KN/m
- Réaction du palier :
ELU : Ru = 65,92 KN
ELS : Rs = 49,13 KN
-Poids propre du palier : 25 x 0,20 x 1,85 = 9,25 KN/m

V. 4.3 Calcul à l’état limite ultime


a) Combinaison à considérée

qu = 1,35 G + 1,5 Q = 1,35 x 2,625 + 65,46


qu = 69,46 KN/m
qs = G + Q = 2,625 + 49,13
qs = 51,18 KN/m
a) Réaction d’appuis
q u l 69, 46 × 3
R A = RB = = = 104 , 20 KN
2 2

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Mémoire de fin d’études

c) Moment fléchissant et l’effort tranchant

M 0 = qu
l2
= 69,46 ×
(3) 2

8 8
M 0 = 78,13 KN .m
Pour tenir compte de semi encastrement :
Ma = 0,30 Mmax = 3,440 KN.m
Mt = 0,85 Mmax = 66,42 KN.
d) Calcul les armatures longitudinales

Tableau 53 : Calcul les armatures longitudinales

Mu St
Zone µb β Obs As (cm²) Adoptée
(KN.m) (cm)

Travée 66,42 0,113 0.922 SSA 6,27 6HA12=6,76 10

Appuis 23,44 0,050 0.974 SSA 2,10 3HA12=3,39 30

V.4.4 Vérification à l’ELU


a) Vérification de la condition de non fragilité
f t 28 2,1
Amin = 0,23 bd = 0,23 × 30 × 33 × = 1,2cm2
fe 400

Amin =1.2 cm² < ( At = 6.76 cm² , Aa =3.39 cm² )


b) Vérification de l’effort tranchant

Vu 104 .20
τu = = = 1.05 MPa
b ⋅ d 30 × 33

τ u = min{0,13 f t 28 ,5MPa} = 3,33MPA

τ u =1.05 MPa<τ u =3.33 MPa


⇒ Pas de risque de cisaillement.

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Mémoire de fin d’études

c) Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis


f c 28
Vu = 104,20 KN ≤ 0,4 × 0,9 × bd = 594 KN.
γs

d) Influence de l’effort Vu sur les armatures longitudinaux inférieures

1,15  M  1,15  − 23,44 


Aa = 3,39cm 2 ≥ Vu + u  = 104,20 +  = 0,07cm 2 .
fe  0,9d  400  0,9 × 0,33 
Vérifiée.
e) Vérification de l’adhérence aux appuis

∑u i = 3,14 × 3 × 1 = 11,304cm

Vua 104.20
τ se = =
0.9 ⋅ d ∑ U i 0.9 × 33 × 11.304
τse =Ψs ⋅ f t 28 = 3.15 MPa
τ se =3.10 MPa < τse =3.15 MPa

⇒ Vérifiée.
f) Calcul des ancrages des barres

τsu = 0,6Ψs f t 28 = 2,835 MPa


fe
Ls = Φ = 35,27Φ
4τ su
Ls = 42,32 cm > 30 cm.
Nous adaptons pour des raisons pratique un crochet normal sera calculée comme suit :
Lr = 0,4 Ls = 16,93 cm
Lr = 17 cm
g) Calcul les armatures transversales
h b 
Diamètre φ t ≤ min  t , , φ l 
 35 10 

35 30 
φt ≤ min , ,1,2 = 1 cm
35 10 

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Mémoire de fin d’études

Nous prenons :
φt = 8 mm
Espacement
St max ≤ min{0,9.d,40cm} = 29,7cm
St1 = 25cm

At . f e 6,79 × 400
St 2 ≤ = = 226,33cm
0,4.b 0,4 × 30
0,8.A t f e 0,8 × 6,79 × 400
St 3 ≤ = = 172,44 cm
b(τ u − 0,3.f t 28 ) 30(1,05 − 0,3 × 2,1)

St = min{St1 , St 2 , St3 } = 25 cm 51,76 KN/ml

Selon le RPA version 2003 (Art 7.5-2 )


3,00 m
L’espacement doit vérifiée :
Aux appuis :
Ty(KN)
h 
st ≤ min ,12Φ,30 = min(8,75, 14,4 ,30) . 77,63
4 
+
St = 7 cm
-
En travée :
77,63
h
st ≤ = 17,5 cm
2
St = 15 cm +
58,23
Mz (KN.m) 17.47
17.47

- -
V.4.5 Vérification à l’ELS +

49,50
qs = 2,625 + 49,13 = 51,76 KN/ml Mz (KN.m)

a) Réaction aux appuis


l
RA = RB = q s × = 77 ,63 KN
2

b) Les moments
l2
M 0 = qs × = 58 , 23 KN .m
8

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Mémoire de fin d’études

Ma = -17,47 KN.m

Mt = 49,50 KN.m

c) Vérification des contraintes du béton et de l’acier

Tableau 54 : Vérification des contraintes du béton et de l’acier


zone Ms (KN.m) As (cm2) ρ1 β1 K σs σ bs σ bc

travée 49,5 6,79 0,68 0,879 0,038 251,32 9,55 15


appuis 17,47 3,39 0,342 0,909 0,025 171,80 4,30 15
Les contraintes sont vérifiées à l’ELS.
d)État limite de déformation : (vérification de la flèche )
Pour se dispenser du calcul du la flèche il faut vérifier :
h 1 35
- ≥ ⇒ = 0,12 > 0,0625
L 10 300
h 1 Mt 49,50
- ≥ × = 0,1× = 0,085
L 10 M 0 58,23
As 6,79 4,2
- = = 0,0069 < = 0,0105
b.d 30× 35 fe
Les conditions sont vérifiées.

VI. LE PLANCHER

VI.1. GENERALITES
Le plancher est un élément horizontal, généralement de forme rectangulaire dont l’une des
dimensions (l’épaisseur h) est petite par rapport aux deux autres (les portées lx et ly). On
désigne par lx la plus petite des portées. Le plancher est l’un des principaux ouvrages de gros
œuvres dans la construction de bâtiment d’habitation, c’est une aire généralement plane,
destiné à limiter les charges et à supporter les revêtements de sols, il doit remplir les fonctions
principaux suivants :
 Assurer la transmission des charges permanentes et variables aux porteurs verticaux
qui les descendront aux fondations ;
 Assurer l’isolation acoustique et thermique des différents niveaux. L’isolation
thermique est généralement considérée par des niveaux exposés horizontaux ;
 Assurer la stabilité au feu pendant le temps nécessaire à l’intervention des moyens de
protection ;

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Mémoire de fin d’études

 Participer à la distribution des efforts horizontaux (vent) aux éléments de


contreventements.

VI.2.
.2. DESCRIPTION DE PLANCHER
Le plancher est constitué par :
 Le revêtement qui résiste à l’usure ;
 Une dalle e compression d’épaisseur
d’ 4 cm coulée sur place sur les hourdis creux de 22
cm de hauteur. Les hourdis ne constituent pas d’élément porteur.
 Des nervures d’épaisseur qui varie de 4 à 8 cm coulées sur place avec la dalle de
compression, portant une zone de charges dont la largeur est généralement de 33 cm et
les transmettent aux poutres principales ;
 Des poutres principales reposant sur des piliers.

Figure 14 : Coupe du plancher à corps creux

VI.3. CALCUL DE LA DALLE DE COMPRESSION

VI.3.1
I.3.1 Règle de conception

La dalle de compression est coulée sur place, elle est de 4 cm d’épaisseur, armée d’un
quadrillage de barres (treillis soudés).
L’espacement ne doit pas dépasser les valeurs suivantes :
 20 cm pour les armatures perpendiculaires aux nervures ;
 33 cm pour les armatures parallèles aux nervures.
Si A est la section des armatures perpendiculaires aux nervures (A en cm2 par mètre de
nervure) et fe la limite d’élasticité en, MPa des aciers utilisés, on doit avoir :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 107


Mémoire de fin d’études

 lorsque l’écartement l entre axe des nervures est inferieur ou égal à 50 cm, on a :
)
A≥ %&
ß
 lorsque l’écartement l entre axe des nervures compris entre 50 et 80cm, on a : A≥
%&

Les armatures parallèles aux nervures, autres que les armatures supérieurs des poutrelles,
'
doivent avoir une section par mètre linéaire, au moins égale à .
)

Le fait de fixer une section minimale pour ces armatures perpendiculaires aux nervures ne
dispense pas de vérifier l’état limite ultime de résistance du hourdis dans le cas particulier
d’application des charges localisées d’intensité notable

VI .3.2 Armature
a) Armatures perpendiculaires au nervure
Selon les règles de construction précédentes, nous avons pris comme valeur de h0=4 cm.
Soit A : Armatures perpendiculaires aux nervures ;
St≤ 20cm ;
l0 : entre axe des nervures est égale à 33cm
)
A≥ %&

fe =400MPa
)
On a alors : A≥  = 0.5 cm²/ml

Pour St=20cm, alors il existe 5 ф par mètre linéaire d’où A=»ф6 p.m.
Soit A=1.414 cm2/ml de nervure.
b) Armatures parallèles au nervure

Soit Ap : armature parallèle au nervure, et Ap > ) = 0.707cm2/ml

St ≤ 33cm pour St=33cm, alors il existe 3ф p.m


D’où: AP=3ф6 p. m, soit A=0.848 cm2/ml
La vérification de la conjonction hourdis nervure sera effectuée après le calcul des armatures
de la nervure.

VI.4 CALCUL DES NERVURES


Dans ce qui va suivre, on s’intéressera à l’étude de la poutrelle du plancher le plus sollicité,
c’est à dire celui qui supporte la plus grande charge d’exploitation.
a. Dimensionnement de la poutrelle
b1 ≤ min (L / 2 , L1 / 10 , 8h0 )

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Mémoire de fin d’études

Avec :
L : distance entre deux parements voisins de deux poutrelles.(33 -8 ),( L = 25 cm )
L1 : longueur de la plus grande travée. (L1 = 550 cm)
b0 : largeur de la nervure. (b0 = 8 cm)
h0 : épaisseur de la dalle de la dalle de compression (h0 = 4cm).
b) Application

b1 ≤ min (12.5 ; 55 ; 40 )
b
b1 = 12.5 cm
b = 2.b1 + b0 = 33 cm

h0
La dimension retenue par la poutrelle est donc :
- Epaisseur de la table : h0= 4cm ; b1

- largeur de la nervure : b0 = 8 cm ; L b0
- largeur de la table : b = 33 cm ;
- hauteur : h=26 cm
- hauteur utile : d=23.5 cm.

VI.4.1 Evaluation des charges


Charges permanentes : plancher (22+4) 335 kg/m2
Chape+revêtement 100 kg/m2
Enduit plafond (e=1cm) 18 kg/m2
D’où G = 453 kg/m²
Charge d’exploitation 175 kg/m2
D’où Q = 175 kg/m²
A l’ELU on a: 1.35 x 453 + 1.50 x 175 = 874 kg/m2; soit 0.29 T/ml
A l’ELS on a: 453 + 175 = 628 kg/m2 ; soit 0.21 T/ml
Les nervures prennent appui sur les poutres principales comme indiqué sur les figures ci-
dessous :

Figure 15. : Système de poutres continues constitué par les nervures

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 109


Mémoire de fin d’études

VI.4.2 Calcul de sollicitation


Calcul des moments fléchissant et des efforts tranchants en ELU :
On a :
Aux appuis :
[T  [)
[D  [V
En travées :
[wT  [)X
[TD  [V)
lw <wD - lT <TÁD 0.29 K 5.50D - 0.29 K 3.20D
[T  [)    0.82 Tm
8&<w - <TÁ ( 8&5.50 - 3.20(
lT <TD - lD <DÁD 0.29 K 4.00D - 0.29 K 2.592D
[D  [V    0.44 Tm
8&<T - <DÁ ( 8&4.00 - 2.592(

0.29 K 5.50 0  0.82


”w•  -  0.64T, x  2.20 m
2 5.50
0.29 K 5.50 0  0.82
”w+    0.94T
2 5.50
0.29 K 2.20T
[wT  [)X  [&  2.20(  0.64 K 2.20   0.70 Tm
2

0.29 K 4.00 0.82  0.44


”T•  -  0.70T, x  2.41 m
2 3.20
0.29 K 4.00 0.82  0.44
”D+    0.46 T
2 3.20
0.29 K 2.41T
[TD  [V)  [&  2.41(  0.70 K 2.41   0.82  0.02 Tm
2

0.29 K 0.82 0.44  0.44


”D•  -  0.12 T, x  0.41 m
2 2.59
0.29 K 0.82 0.44  0.44
”D+    0.12 T
2 2.59
0. 29 K 0.41T
[DV  [&  0.41(  0.12 K 0.41   0.44  0.41 Tm
2
Calcul des moments fléchissant et des efforts tranchants en ELS :
On a la même procédure de calcul, et on a les résultats suivants :
Les moments :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 110


Mémoire de fin d’études

[T  [)  0.40 Tm
[D  [V  0.32 Tm
[wT  [)X  0.26Tm
[TD  [V)  0.0001 Tm
[DV  0.33 Tm
Les efforts tranchants :
”w•  0.46 T
”w+  0.69 T
”T•  0.50 T
”T+  0.33 T
”D•  0.063 T
”D+  0.063 T
D’où les diagrammes suivants :
A l’ELU

Figure 16. : Diagramme des moments fléchissant et effort tranchant à l’ELU

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 111


Mémoire de fin d’études

IV.4. 3 calcul de moment de référence M0


Le ferraillage se fera à l’ELU en prenant le moment maximal sur appuis et en travée.
En travée: Ma = 0.42T.m
Le moment équilibré par la table
M0 = Fbc × b × h0 (d – 0,5 h0 )
Mo= 1417 .0.33 .0, 04 (0.235 -0, 02)
Mo = 4.02 Tm > Mu = 0.42 Tm
L’axe neutre tombe dans la table de compression, on aura à calculer une section
rectangulaire (b0 x h)
Më 0.42
μ ; μ  0.016 _ -š  0.372
bd²fO´ 0.33 K 0.235² K 1417
-š  Moment réduit limite pour l’armature de compression
1  @1  2μ 1  √1  2 K 0.016
° ;°  0.010
0.8 0.8
  Ñ&1  0.4°(;   0.235 K &1  0.4 K 0.010(  0.234 =
[ö 0.42
î ;î   0.0000515=²  0.515 H=²
Q` 0.234 K 34800
Kû
ø

Soit : î  2HA8  1.00 H=²


Sur appuis: Ma = 0.82T.m
Më 0.82
μ ; μ  0.032 _ -š  0.372
bd²fO´ 0.33 K 0.235² K 1417
1  @1  2μ 1  √1  2 K 0.032
° ;°  0.040
0.8 0.8
  Ñ&1  0.4°(;   0.235 K &1  0.4 K 0.040(  0.231 =
[ö 0.82
î ;î   0.000102=²  1.02 H=²
Q` 0.231 K 34800
K
ø

Soit : î  1HA12  1.13 H=²


a) Armatures transversales : (art. A.7.2.2 / BAEL91)
v «
Φt  min & D) , wB/ , Φl(
TX U
Φt  min & D) , wB , 1(  min&0.74; 0.8; 0.8(  0.74 cm

Les armatures transversales sont réalisées par un étrier de 1HA8


b) Espacement des armatures :( Art. A .5 .1, 22, BAEL 91)
St ≤ Min (0,9d, 40 cm)

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 112


Mémoire de fin d’études

St ≤ Min (21.15 cm, 40 cm) = 21.15 cm


⇒ St = 15 cm

VI.4.4 Vérifications:
a) Condition non fragilité
En travée :
ó01
îïÓ  0.23 K . K Ñ K
óg
T.w
îïÓ  0.23 K 33 K 23.5 K  0.94 H=²
VBB

At = 1.00 cm² > Amin = 0.94 cm²


⇒ Condition vérifiée
Sur appuis :
ó01
îïÓ  0.23 K .B K Ñ K
óg

2.1
îïÓ  0.23 K 8 K 23.5 K  0.23
400
Aa = 1.13 cm² > Amin = 0.23 cm²
⇒ Condition vérifiée
b) vérification de l’effort tranchant : (art .A.5, 1.1 /BAEL 91)
Tmax = 0.82T=8.20 KN
2345
τu 
O/ º

U.TB .wBe
τu   0.44 MPa
UB.TD)

τu = min{ 0,13 fc28 ; 5 MPa } = 3,25 MPa


τu = 0,44 MPa < τ u = 3,25 MPa
⇒ Condition vérifiée

VII. VÉRIFICATION DE LA CONTRAINTE D‘ADHÉRENCE ET


D’ENTRAÎNEMENT
τse > PPPP
ãøg  Ψs ft TU  1.5 K 2.1  3.15 MPa
›
ãøg  B.•∑ë²

∑ ui = 1.26 cm : somme des périmètres utiles des armatures


8 .2 × 10
τse = = 3 .08 MPa
0,9 × 23 .5 × 1 .26

τse = 3.08 MPa < τ se = 3,15 MPa

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Mémoire de fin d’études

⇒ Pas de risque d’entraînement des barres longitudinales.


a) Influence de l’effort tranchant au niveau des appuis (Art : A. 5 .1 .313)
Sur le béton :
f c 28
T < 0,4 .0,9.d .b0
γb
25
T = 0,4 × × 0,9 × 23.5 × 8 = 112.8KN
1,5

T =0.94KN < T = 112.8 KN


Sur l’acier :
1,15
A appuis ≥ ( Vu + H )
fe
M a max
H =
0 ,9.d
1,15 − 8 .2
Aappuis ≥ ( 0.94 + ) = −0.11 < 0
400 0,9 × 0 .235
⇒ Les armatures calculées sont suffisantes.

b) Ancrage des barres


τs = 0,6Ψ2 ft28 = 0,6.(1,5)2.2,1 = 2,835 MPa
La longueur de scellement droit : Ls = Φ.fe / 4. τs = 0.8 .400 / 4. 2,835 = 28.21 cm
La longueur d’ancrage mesurée hors crochets est : Lc = 0,4. Ls= 14 cm

VIII. VERIFICATIONS A L’ELS


a)Vérification de la résistance à la compression du béton

On doit vérifier :

σbc < σbc avec PPPPP


σ «R  0.6 K QHTU  0.6 K 25  15Mpa
M s
σbc =K.σs avec σ =
s
β 1 .d . A s
En travée
Ms =0.26 Tm As =1.00 cm2
Sur appuis
Ms =0.40T.m As =1.13 cm2
Les résultats sont donnés par le tableau suivant :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 114


Mémoire de fin d’études

Tableau 55 : Résultat de la vérification de la résistance à la compression du béton


Ms σs
zone As [cm²] µ β1 K σbc [T/m²] σ bc [T/*m²]
[T.m] [T/m²]
Appuis 0.40 1.13 0.015 0.829 0.070 18170 1272 1500
Travée 0.26 1.00 0.010 0.853 0.052 12970 675 1500

Des deux vérifications ci dessus on conclut que les contraintes dans le béton sont vérifiées.
b) Vérification de l’état limite d’ouverture des fissures
La fissuration est peu nuisible, aucune vérification n’est nécessaire.
c) Vérification de la flèche
M s .l 2 _
l
fi = ≤ f =
10 . E v I fi 500
Avec:
B0 = b0 . h + (b. b0) h0 + 15 A
B0 = 8 × 26 + (33-8) × 4 +15 × 1.00
B0 = 323 cm2
Le moment statique de la section homogénéisée par rapport à l’axe (X.X)
b0h 2 h2
S = + ( b − b 0 ) 0 + 15 Ad .
xx 2 2
S = 3256,5cm3
xx
S / xx 3256.5
V1 = = = 10.08cm
B0 323
V2 = h – V2= 26-10.08 =15.92 cm
b0 h
I0 = ( V13 + V 23 ) + ( b − b0 )h0 ( V1 − 0 ) 2 + 15 A( V 2 − c ) 2
3 2
I0 =4834 cm4
Ms : moment fléchissant max à l’ELS
Ev : module de déformation différée du béton
Ifv : moment d’inertie fictif pour les déformations de longue durée
B0 : section homogène
ρ : le rapport de l’aire (A) dans la section des armatures tendues à l’aire de la section utile de
la nervure.

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 115


Mémoire de fin d’études

A 1.00
ρ= = = 0.005
b0 d 8 * 23.5
⇒ β 1 = 0.961
0,05 f t 28 0,05 × 2,1
λi = = = 7.70
ρ ( 2 + 3 b0 b ) 0,005 ( 2 + 3 8 33)

2
λv = λ i = 3.08
5
Ms 0.26
σs = = = 11512T / m² = 115.12Mpa
β1 dA 0.961× 0.235 × 0.0001
1,75 f t 28 1,75 × 2,1
µ =1− =1 − = 0.834
4ρσ s + f t 28 4 × 0,005 × 115.12 + 2,1
1,1I 0 1,1 × 4834
I fv = = = 1490
1 + λv µ 1 + 3.08 × 0.834
1,1I 0 1,1 × 4834
I fi = = = 884.36
1 + λi µ 1 + 7.7 × 0.651
Ei = 32164,2 MPa ,Ev =10818,86 MPa
260 × (550) 2
fi =
10 × 32164.2 × 884.36
550
f i = 0.28cm < f i = = 1.10 cm
500

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 7 : Calcul des éléments de l’infrastructure


I- GENERALITES
La fondation a pour rôle de transmettre au sol d’assise, l’ensemble des charges de
l’ouvrage. Elle doit assurer la stabilité de construction, pour que celle-ci ne présente pas de
désordre.
La nature du sol et la structure de la construction sont intimement liées, car le problème se
présente de la façon suivante. Connaissant les charges à transmettre au sol d’une part :
charges permanentes, charges d’exploitation, charges climatiques, la nature et les
caractéristiques du terrain d’autre part, choisir le type de fondations et de les dimensionner.

II- LE SOL DE FONDATION


Pour le sol de fondation, grâce à mon encadreur, il a pu faire un essai pressiometrique
in situ et on a les résultats suivants ;

Tableau 56 : résultats d’essai pressiometrique


Z, m E, MPa Pl, MPa Nature su sol Portance, bar
1 10.3 0.9 Remblai sable limoneux 0.2 à 0.6
2 12.5 1.15 Limon compact 1.5 à 3.0
3 15.4 1.21
4 13.6 1.13
5 10.9 0.93
6 12.8 1.18
7 13.8 1.23
8 11.5 1.12 Limon argileux 0.8 à 1.5
9 8.6 0.64
10 9.4 0.76
11 10.1 0.96
12 12.4 1.05
13 11.8 1.16
14 12.3 1.32
15 10.7 0.96
16 11.9 1.08
17 12.6 1.13
18 19.6 1.64

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 117


Mémoire de fin d’études

19 21.6 1.83
20 22.5 1.91
21 28.3 1.98
22 32.4 2.37
7h = 17.8 KN/m3

La nature du sol est obtenue dans la classification des sols (d’après M. Bustamante et L.
Gianeselli). Voir annexe fondation.

III- PRE DIMENSIONNEMENT : DTU 13-12


Le Prédimensionnement consiste à déterminer la surface de contact de la semelle avec le sol,
de façon à ce que la contrainte de calcul q du sol ne soit jamais atteinte.
Ïö
¨"
l
S : Surface au sol ;
Nu : Effort de la structure sur le sol à l’ELU (fondation comprise) ;
q : contrainte de calcul du sol.
©
Les dimensions de la semelle doivent être homothétiques à celle du poteau : «  ,/ /. /

Figure 17 : Représentation schématique d’une semelle isolée

Pour notre fondation on procède par le fil la plus chargé.


Selon la descente des charges, choisissons Nu=204 T, et en premier lieu dimensionnons notre
fondation à un ancrage D = 1.40 m, c'est-à-dire pour la couche limon compact et prenons
l  2.20. (portance moyenne de cette couche)

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 118


Mémoire de fin d’études

On a alors :
204
¨"  8.50 =T
24
On a alors ¨  9.00=T
Pour une semelle isolée on va choisir une section carrée de dimension8  √¨, donc on a une
section de 3.00= K 3.00=.
Vu la dimension du bâtiment, il est impossible de retenir cette section car il y a
chevauchement des semelles.
Proposons alors une semelle filante de longueur L=24.24 m y compris les consoles à gauche
et à droite de longueur 1.00m chacune.
Prenions d’abord une largeur 8  2.40=
On a alors :
Section des poteaux : 0.40= x 0.20=
8  . 2.40  0.4
Ñ"   0.50=
4 4
Prenons Ñ  0.50=  50H=

Figure 18. : Dimension de la semelle (unité : m)


Charge supportée par la semelle :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 119


Mémoire de fin d’études

Figure 19 : charges supportées par la semelle à l’ELU


Soit Ï  1146”
Poids de la semelle :
B.w)
Soit \  á1.40 K 0.4 - 2.00 K 0.35 - 2.00 K â 2.5 K 24.24  85.45 ”
T

Poids du remblai :
B.w)
Soit å  á0.90 K 2.00 - 2.00 K â 1.60 K 24.24  75.63”
T

Au total Ïö  \ - å - Ï  1307.10 ”
Redimensionnement de la semelle :
1307.10
¨ 8K? "  54.46=T
24
)V.TX
Soit 8 " TV.TV  2.25

Retenons alors la valeur 8  2.40 =


Contrainte provoquée par la semelle
1307.10
q  22.46T/m²
2.40 K 24.24

IV- VERIFICATION AU POINÇONNEMENT


La contrainte admissible qad :

 n - Ü 9ߦ
lB  ûv K :
lB  1.78 K 1.40  2.50”/=²
Calcul de Ü : Ce coefficient de portance Ü est calculé en fonction du type de sol (voir
annexe IV)
Pour notre sol (limon compact), on a :
× Ú
Ü  0.8 ;1 - 0.35&0.6 - 0.4 ( ô<
C ×

Calcul de De :
Ú
1
:g  Ò \< K= 
þ<g
òÔB

: - 1.508  1.40 - 1.50 K 2.40  5.00=


Jusqu’à 5.00 m, Pl varie de 0.90 MPa à 1.21MPa
On a une couche hétérogène.
\<g  √0.9 K 1.15 K 1.21 K 1.13 K 0.93  1.06[\,
>

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 120


Mémoire de fin d’études

1
:g  &0.9 K 1 - 0.4 K 1.15(  1.28=
1.06
On a alors ?@  0.896
l©•  2.50 - 0.896 K 106  Ž. œ/²
n  )). ¼œ/² _ n®
 Ž. œ/² , pas de poinçonnement
Au niveau de limon argileux à 2.40 m, φ  25°

8 Á  8 - &2.1.00(è φ  2.40 - 2è 25°  3.33 =


:Á  : - 1.58 Á  1.40 - 1.50 K 3.33  6.40 =
Pl varie de 0.9MPa à 1.23MPa
On a une couche hétérogène
\<g  √0.9 K 1.15 K 1.21 K 1.13 K 0.93 K 1.18 K 1.23  1.09[\,
B

1
:g  &0.9 K 1 - 0.4 K 1.15(  1.25 =
1.09
8 :g
Ü  0.8 C1 - 0.35&0.6 - 0.4 ( D
? 8
Ü  0.902
l©•  2.50 - 0.902 K 109  ‘. )œ/²
n  )). ¼œ/² _ n®
 ‘. )œ/² , pas de poinçonnement

V- EVALUATION DU TASSEMENT
Le tassement total : E  Eq - Ež
- Sc:Tassement dans le domaine sphérique ;
- Sc:Tassement dans le domaine deviatorique.
Tel que :

­  &n  n (  
ŽF
) 
­  &n  n ( &
(
ŽF

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 121


Mémoire de fin d’études

cR , c• : Ce sont les modules pressiometrique de déformation respectivement sphérique et


deviatorique.

Tableau 57 : Valeur de  et E/Pl


Argile Limon Sable Grave
E/Pl  E/Pl  E/Pl  E/Pl 
Peu consolidé compact | 16 1 | 14 2/3 | 12 1/2 | 10 1/3
Normalement consolidé 6-16 2/3 8-14 1/2 7-12 1/2 8-10 1/4
Normalement compact
Peu consolidé, lâche _9 1/2 _8 1/2 _7 1/2 _6 1/4

G wT.)
Valeur de  : HI  w.w)  10.87J 8à 14 donc α  0.5

Tableau 58 : Valeur de  et
(coefficient de forme)
L/2R Cercle Carrée 2 3 4 5 10 infini
 1.00 1.10 1.20 1.30 1.350 1.40 1.47 1.50

1.00 1.20 1.50 1.71 1.97 2.14 2.40 2.70

Valeur de  ¦
L
? ? 24.24
   10.10
2å 8 2.40
On fait alors une interpolation pour trouver la valeur de ªR et on a   ‘.  ¦
 ). 
Valeur de F , F
:
×
R= T =1.2 m

Soit cw la moyenne harmonique de déformation de 0R à +R


F  F‘  ‘. ½!9®

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 122


Mémoire de fin d’études


F

‘ ‘ ‘ ‘ ‘
F‘ - . »F) - F½/» - ). »F¼/ - ). »FŽ/‘¼
1 1
  0.097
cw 10.3

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 123


Mémoire de fin d’études

1 1 1 1
 & - (  0.104
0.85cT 2 K 0.85 10.3 12.5
cD/) : Moyenne harmonique de module pressiometrique de tranche 3 à 5
1 1 1 1 1
 & - - (  0.083
cD/) 3 12.5 10.9 12.8
cX/U : Moyenne harmonique de module pressiometrique de tranche 6 à 8
1 1 1 1 1
 & - - (  0.035
cX/U 3 K 2.5 13.4 11.5 9.6
c/wX : Moyenne harmonique de module pressiometrique de tranche 9 à 16
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
 & - - - - - - - (  0.030
cX/wX 8 K 2.5 10.1 12.4 11.8 12.3 11.3 12.6 19.6 21.6
F
 ‘‘. ¼!9®
l  lB  22.46  2.50  ‘Ž. Ž¼œ/²
On a alors :
0.5
¨R  &19.96(1.47 K 2.40  0.0037=  0.37 H=
9 K 1030
2 2.40 B.)
¨•  &19.96( K 0.60&2.4 K (  0.0071=  0.71 H=
9 K 1146 0.60
D’où ­  . ½ - . ‘  ‘.  

VI- CALCUL DE FERRAILLAGE

Charge supportées par la semelle : ∑ \  1144”


1144
l  47.19 ”/=<
24.24
Calcul des efforts T:
Appui A :
”Õ+©öRvg  47.19 K 1.00  47.19”  ”Ö•šM^g
138.81
”Õ•šM^g  \Õ  ”Õ+©övg  186  47.19  138.81”  ”Ö+©öRvg , ,   2.94=
47.19
Appui B :

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 124


Mémoire de fin d’études

”×+©öRvg  47.19 K 6.50  186  120.74”  ”Ø•šM^g


83.26
”וM^g  204  120.74  83.26”  ”Ø+©öRvg , T   1.76 =
47.19
Appui C :
”Ù+©öRvg  47.19 K 10.1  390  86.52”  ”Ú•šM^g
95.48
”Ù•M^g  182  86.52  95.48”  ”Ú+©öRvg , D   2.02 =
47.19
Calcul des moments fléchissant M :
T 1.00T
[Õ  [Ö  l  47.19 K  23.60”=
2 2
3.94T
[Õ×  [ØÖ  [& - 1.00(  [&  3.94(  47.19 K - 186 K 2.94
2
[Õ×  [ØÖ  180.56 ”=
6.50T
[×  [Ø  [&  6.5(  47.19 K - 204 K 5.50  125.11 ”=
2
[×Ù  [ÚØ  [& T - 6.50(  [&  8.26(
8.26T
 47.19 K - 186 K 7.26 - 204 K 1.76
2
[×Ù  [ÚØ  99.57”=
10.5T
[Ù  [Ú  [&  10.5(  47.19 K - 204 K 4.00 - 186 K 9.5  18.34 ”=[ÙÚ
2
 [& D - 10.5(  [&  12.25(
12.25T
 47.19 K - 182 K 11.52 - 204 K 6.02 - 182 K 2.02
2
[ÙÚ  151.64”=
Méthode de Bielle comprimée:
On a :
Armatures transversales
l&8  8B (
î
8A÷h
l  47.19 T/ml 47190 Kg/ml
8  240 H=
8B  40 H=, A  50 H=
Q` 4000
÷h    3480 ý /H=²
h 1.15

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 125


Mémoire de fin d’études

47190&240  40(
î  6.78 H=²/=<
8 K 50 K 3480
On comme résultat :'  ¼'‘), NOP t
Armatures de répartitions (longitudinales) :
î 6.78
îQ    1.70 H=²/=<
4 4
Soit : ' R  )'‘), NOP t
Calcul de la longrine 0.40 x 1.40 :
Béton (béton dosé à 350Kg/m3):
0.85QHTU
Q«R 
Sû«
0.85 K 250
Q«R   141.7 ý /H=²
1 K 1.5
[
μ
8B K Ѳ K Q«R
Ñ  A  `; `: `ú., `
Cette valeur de μ est limitée par le moment reduit limité par l’armature de compression
(μQ  0.372(, sinon on a une section à double armature.

Tableau 59 : Valeur de μ pour chaque travée et appui


Appuis Travées M [Tm] μ
A=F 23.60 0.022
A-B=E-F 180.56 0.170
B=E 125.11 0.117
B-C=D-E 99.57 0.094
C=D 18.34 0.017
C-D 151.64 0.143
Donc dans notre cas ;il s’agit d’une flexion simple car quel que soit µ, μ _ μQ

Acier :
[
î
Q`
K
h

«  1.15, þa H=.ùú,ùbú QúÑ,=`úè,<`;


«  1, þa H=.ùú,ùbú ,HHùÑ`úè`<<`

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Mémoire de fin d’études

1  @1  2μ
°
0.8
  Ñ&1  0.4°(

Tableau 60 : Calcul d’armature :Récapitulation


Appuis Travées ° ZH=] Section théorique Armatures Section réelle
[cm²] [cm²]
A=F 0.027 136 4.99 5 HA 12 5.65
A-B=E-F 0.234 124 41.84 9 HA 25 44.18
B=E 0.156 129 27.86 9 HA 20 28.15
B-C=D-E 0.124 130 22.00 8 HA 20 25.13
C=D 0.021 136 3.86 4 HA 12 4.52
C-D 0.193 127 34.31 7HA 25 34.36

Section minimale d’armature :


Pour l’exigence technique il y a une section minimale d’armature qui vaut 10/00 de la section
de la longrine qui est égale :
‘
'  K  K ‘   ». ¼²
‘
Donc aux appuis C et D prenons une section d’armature î  5.56H=² ,a <ù`a Ñ` 4.52 H=²,
ainsi prenons 5 HA 12 au lieu de 4 HA 12.
Calcul des armatures d’âme :
›
La contrainte de cisaillement : ãö  h , limitée par PPP
ãö  25 .,b

S : La section de section de la longrine ;


T : l’effort tranchant.
Soit ¨^ , lÁ espacementdes armatures tel que :
Q`
î^ K 0.9 û
ø
¨^ >
8B &ãö  0.3?Q^TU(
On a comme condition : si 0.3Q^TU _ ãö
Si ý  1, ú , L 0.3Q^TU _ ãö
Si ý  0 , ú ,: 0.3Q^TU | ãö
Si on choisit un cadre de HA10, on a î^  1.57H=²
”Õ•šM^g  138.81”

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 127


Mémoire de fin d’études

138810
ãö   24.80 ý /H=²
40 K 140
On a
1.57 K 0.9 K 3480
¨^ >  6.64H=
40&24.80  0.3 K 21(
¨^  6 H=

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 128


Mémoire de fin d’études

Chapitre 8: Etude des éléments du second œuvre


Après avoir terminé l’étude du gros œuvre, nous allons maintenant procéder à l’étude
du second œuvre du projet qui, par définition désigne l’ensemble des ouvrages d’achèvement
de la construction. En d’autres termes à travers le présent chapitre nous allons parler de
l’alimentation en eau potable, de l’électrification et de l’assainissement de l’immeuble.

I. L’ELECTRICITE
Notions de base
Objectif généraux
Les quatre points suivants doivent être assures obligatoirement:
 La protection du bâtiment contre la foudre dans les régions exposées ;
 La protection contre les surtensions pour les appareils sensibles ;
 La protection des personnes contre les contacts indirects ;
 Le bon fonctionnement en général de l’installation électrique.

Dispositifs de protection
a. Protection contre les surtensions et les courts circuits.
L’installation électrique de l’immeuble doit être commandée par un disjoncteur
général placé à l’origine du circuit (venant de la JIRAMA), ce disjoncteur est bipolaire et
différentiel. Des dispositifs découpe circuit à haute sensibilité (30 mA) équiperont les circuits
de prise de courant et ceux desservant la salle d’eau. Tous les circuits électriques seront
protégés contre les surtensions et les courts circuits par des dispositifs bipolaires (phase
neutre) qui peut être :
 Des disjoncteurs divisionnaires ;
 Des coupes circuits à cartouche fusible ;

Notre choix a été porté sur le deuxième type de dispositif, c'est-à-dire les coupes
circuits à cartouche fusible en raison de sa facilité de remplacement et surtout de son coût
moindre.
b. Protection des personnes
Afin d’assurer une protection des personnes contre les contacts indirects, les
installations électriques auront tous une prise de terre. Et comme il s’agit d’une nouvelle
construction, la prise de terre sera constituée par un conducteur posé en boucle à fond de
fouille c’est à dire par un ceinturage à fond de fouille suivant les conditions ci-après : Le

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 129


Mémoire de fin d’études

ceinturage doit être constitué par des câbles de cuivre nu ayant une section minimum égale à
25 mm2 La boucle doit être placée à 1m en dessous du sol naturel où le bâtiment repose. La
résistance R de la prise de terre doit être la plus petite que possible pour faciliter le passage du
courant. Dans le cas pratique, on prend une valeur maximale de cette résistance égale à 100
Ω. On aura les éléments à relier sur la terre ci-après :
Les éléments conducteurs : huisserie métallique contenant de l’appareillage électrique,
sols et parois non isolants,… Les contacts de terre des socles des prises de courant Les
liaisons équipotentielles principales et supplémentaires. En plus de la mise en place des prises
de terre, nous effectuerons aussi les liaisons équipotentielles principales et supplémentaires du
bâtiment. Elles sont destinées à empêcher l’apparition de toute différence de potentiel entre
deux éléments quelconques. La liaison équipotentielle principale du bâtiment consiste à relier
à la prise da terre les canalisations métalliques accessibles de la construction. Les liaisons
équipotentielles supplémentaires sont destinées spécialement aux salles d’eau.
c. Protection du bâtiment
Il s’agit de protéger le bâtiment contre la foudre par l’installation de paratonnerre
ayant les caractéristiques suivantes :
 La tête du paratonnerre dit être un matériau très dur et inoxydable pour
avoir une forme de pointe durable, elle sera alors en platine ;
 La section minimale du câble (conduite vers le sol) est égale à 25 mm2
pour obtenir une assez grande résistance ;
 Les gouttières seront reliées aux câbles du paratonnerre.
Types de matériels
Il existe deux types de matériels essentiellement :

 Les lampes à incandescence dont la durée de vie est d’environ 1000heures ;


 Les tubes fluorescents : la couleur est très importante. En hôtellerie, il faut
toujours utiliser les tubes portant la mention « Blanc brillant de luxe » car ce sont
les seuls qui respectent les teintes des objets éclairées.
Types d’éclairage
Les luminaires sont classés suivant la répartition de la lumière qu’ils émettent. Leur
influence est considérable sur le confort visuel et de l’ambiance :
.
 Eclairage direct : toute la lumière est dirigée vers le sol ou le plan de travail. Il
procure un bon niveau d’éclairement sur le plan utile mais provoque des ombres

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 130


Mémoire de fin d’études

dures et un contraste violent avec l’environnement, si celui-ci n’est pas éclairé par
une autre source.

 Eclairage indirect : Toute la lumière est dirigée vers le plafond à partir d’une
corniche par exemple, vers un mur à partir d’un bandeau lumineux. Il favorise la
détente. S’il vient uniquement du plafond il supprime les ombres donc les reliefs.
Le rendement lumineux est faible.
 Eclairage diffus : La lumière est repartie à peu près également vers le plafond et
vers le sol. Il procure un bon confort avec une puissance électrique raisonnable.
C’est le cas de la lustrerie utilisant des abat-jours ou verrerie diffusant dans tous
les sens.

II-NIVEAUX D’ECLAIREMENT ET SECURITE


Eclairage intérieur
a. L’accueil :
• Le salon
Il doit disposer d’un éclairage sectoriel fonction des différentes activités qu’on y
rencontre : repos, attente, T.V, lecture, jeux…L’ambiance doit être généralement douce à base
d’éclairage indirect par corniche, dessus d’armoire, boîte à rideaux, bandeaux, lustres et
appliques. Des éclairages décoratifs mettront les objets d’art en valeur.
Le niveau des éclairages fonctionnels sera de 300 Lux. Le nombre de points lumineux
étant importants et dispersés, il est judicieux d’utiliser des rails support de spots, soit une
ceinture de plinthes électrique ou la combinaison des deux.
-Prescriptions de sécurité
Des lampes mobiles seront placées sur les bureaux et tables mis à la disposition du
public. Les bureaux et tables étant mobiles, l’alimentation des lampes doit se faire au moyen
de prise de parquet sans saillie.
La chambre et la salle d’eau
a. La chambre
Elle doit posséder un éclairage d’ambiance suffisant pour permettre une circulation
aisée et éviter un contraste trop marqué avec les foyers d’éclairage localisés.
L’éclairage d’ambiance sera réalisé par des tubes fluorescents en éclairage indirect
(corniches, dessus d’armoire, boîtes à rideaux…).Cet éclairage se commandera par un

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 131


Mémoire de fin d’études

interrupteur à voyant lumineux monté en va-et-vient situé à l’entrée de la chambre et à la tête


du lit.
Les éclairages localisés seront conçus :
 Le coin TV par une lampe placée à l’arrière du poste ;
 Le coin travail-lecture par un lampadaire ou une lampe à pieds ou une applique.
Le niveau lumineux sera de 300 Lux afin de permettre une lecture aisée.
Pour les séjours des suites, nous allons utiliser des éclairages semi-direct montage
lustre
b. La salle d’eau
L’éclairage est assuré par des tubes fluorescents assurant une couleur naturelle « Blanc
harmonie de luxe ».
Cet éclairage respectera autant que possible les règles suivantes :
 Au-dessus de miroir à environ 2 m du sol ;
 La plaquette d’accessoires sera traitée mat pour éviter de réfléchir la lumière vers le
visage ;
 La lumière sera diffusée à travers une plaque diffusante ou une grille para plume
assurant un éclairage intime à la pièce.
c. Prescriptions de sécurité
Les normes concernant l’installation électrique dans les salles d’eau sont très strictes.
Elles portent sur les canalisations électriques, les interrupteurs, les prises de courant, les
appareils d’éclairage.
Les salles polyvalentes
L’installation électrique doit être souple pour adapter l’ambiance et l’éclairage aux
différents types de manifestations : banquets, bals, expositions, séminaires…Le graduateur de
lumière est particulièrement intéressant dans ce cas. L’éclairage général doit atteindre 300
Lux. Il sera complétée par différents types de luminaires comme : lustres, appliques,
lampadaires, projecteurs. Enfin un éclairage de sécurité est obligatoire.
Les circulations
La fluorescence sera à base de cet éclairage. Le niveau sera de 150 Lux pendant la
journée et de 50 Lux la nuit. Dans ce cas, nous allons prévoir de graduateur de lumière, sinon
d’éteindre un certain nombre de points lumineux sans pour cela de créer des trous noirs. Les
escaliers doivent toujours être bien éclairés pour distinguer l’arête des marches. Le niveau
d’éclairement est de 200 Lux.
La cuisine

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Mémoire de fin d’études

Le niveau d’éclairement doit être uniforme est élevé, environ 500 Lux avec des lampes
fluorescents teintes « De luxe ». La couleur des murs et du plafond sera claire.
Les luminaires seront étanches aux buées. On évitera le rayonnement infra rouge pour
limiter les apports calorifiques. Les lampes à incandescence sont déconseillées.
L’éclairage de sécurité
L’éclairage de sécurité a pour but d’assurer l’évacuation de l’établissement si
nécessaire. Il doit intervenir automatiquement en cas de défaillance de l’éclairage normal.
Deux solutions sont possibles : Soit des accumulateurs centraux ou intégrés aux
équipements. Leur capacité doit assurer une heure de fonctionnement avec possible réduction
de vingt minutes, s’il y a un éclairage de remplacement ; Soit par un groupe électrogène de
secours. La disposition des lampes permettra la circulation, la reconnaissance des obstacles,
positionnera les issues.
Eclairage extérieur
La façade : elle sera illuminée à l’aide des lampes projecteur utilisant des lampes
halogènes. Elles seront orientées de façon à mettre en relief et en valeur les éléments
architecturaux.
Les voies d’accès, parking et jardins : pour le parc à voiture, des luminaires décoratifs
seront utilisés. Les jardins seront mis en valeurs par l’utilisation de lampes de couleur. Les
lampes à incandescence conviennent pour donner les tons chauds aux fleurs et feuillages alors
que les lampes à décharge dans la vapeur de mercure renforcent les teintes vertes.
Calcul de nombres des lampes de chaque local
L’étude de l’éclairage consiste à la détermination des nombres d’appareil d’éclairage
nécessaire aux bons usages de chaque local.
Généralement, le choix de l’éclairage doit correspondre à la destination du local.
Nous utiliserons des lampes fluorescentes et/ou incandescentes pour l’éclairage dans le
bâtiment.

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Mémoire de fin d’études

Voici un tableau récapitulatif des niveaux d’éclairage préconisé :

Tableau 61 : Récapitulatif des niveaux d’éclairage préconisés


Local Eclairement recommandé en lux
Bureau et administration 400
Chambres à coucher, 300
Salle d’eau, cabinet de toilette, 100
Cuisine 500
Salle à manger 300
Couloirs, dégagement, ascenseurs 150
Escaliers 200

Paramètres de base pour le calcul


a. L’indice de local « k »
‡ÎO
Il est donné par la relation : k  x&‡YO( pour les éclairages direct, semi-direct et mixte
D ‡ÎO
k  T Î x&‡YO( , en cas d’éclairages semi-indirect et indirect ;

Où :
a- longueur du local ;
b - largeur du local ;
h - hauteur du local.
xU
b. L’indice de suspension « J » T  xV Yx
U

• h’ : hauteur utile entre la source lumineuse et le plan de travail, avec h’ = h- (hp+ht) ;


• hp : distance entre le plafond et la source lumineuse ;
• ht : hauteur au sol du plan de travail égal à 0,80 m;
C. Facteur de réflexion :
Nous allons opter pour une teinte claire pour le plafond, les murs et le sol. Choix de
luminaire ; il doit répondre aux conditions de limitation de l’éblouissement et dépend du
niveau d’éclairage adopté ainsi que de la classe photométrique.
d. Facteur de dépréciation « U »
Dépendant du rendement du luminaire choisi, de sa répartition lumineuse, de sa
hauteur au dessus du sol ainsi que des facteurs de réflexion des murs et du plafond.

e. Facteur de dépréciation « d »

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Mémoire de fin d’études

C’est un facteur tenant compte de la baisse d’efficacité de l’installation d’éclairage due


à la poussière régnant dans le local. Nous prendrons une valeur moyenne de 1,2.
f. Flux lumineux total « F en lumen »
cѨ
W
XY
E : éclairement moyen du local considéré en [lux] ;
S : surface de la pièce en [m2] ;
U : facteur d’utilisation;
X: rendement ;
d : facteur de dépréciation ;
Ö
Le nombre de source à utiliser sera donc Ï  ó .

f : flux lumineux par source.

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 9 : Assainissement
I- GENERALITES
L’assainissement des agglomérations a pour objet d’assurer l’évacuation de
l’ensemble des eaux pluviales et usées, ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels par des
modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.
L’établissement d’un réseau d’assainissement doit répondre à deux catégories de
préoccupation à savoir :
Assurer une évacuation correcte des eaux pluviales (EP), provenant des précipitations
sur les toitures de manière à empêcher la submersion des zones urbanisées et éviter toute
stagnation dans les points bas après les averses ;
 Assurer le traitement et l’évacuation :
 Des eaux vannes (EV) provenant des WC
 Des eaux ménagères (EM) provenant des salles de bain et cuisines
 Choix du système d’évacuation
 Les eaux collectées aux pieds du bâtiment peuvent être évacuées vers :
Un système d’assainissement autonome caractérisé par rejet directement dans le
milieu naturel des eaux pluviales, des eaux ménagères et des eaux vannes, par traitement
de ces deux derniers ;

Un système d’assainissement collectif qui consiste à évacuer ces eaux dans les
réseaux des égouts publics de l’agglomération.

Généralement dans l’agglomération d’Antananarivo, un seul réseau d’égouts publics


est appelé à recevoir des eaux usées, ménagères ou vannes. De ce fait, un seul réseau collecte
toutes les eaux usées avant rejet dans l’égout.

II- EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

Les eaux pluviales sont collectées par des regards et acheminées directement vers
l’égout public sans traitement.
Nous choisissons d’utiliser des tuyaux en PVC pour les descentes d’eau afin d’assurer une
durabilité, une faciliter d’entretien et de remplacement grâce à sa disponibilité sur le marché.
Leurs diamètres sont déterminés d’après les indications du tableau ci dessous (DTU 60.11) en
fonction de la surface en plan de la toiture.

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Mémoire de fin d’études

Descente d’eau pluviale

Tableau 62 : Descente d’eau pluviale


Diamètre du Surface en plan
tuyau desservie
en mm en mm
60 400
70 550
80 710
90 910
100 1130
110 1360
120 1610
130 1900
140 2200
150 2530
160 2870

Pour faciliter la mise en œuvre et pour des conditions de sécurité, nous proposons de
prendre Z = 100 mm en PVC, nous allons les placer tous les 12 m

III- EVACUATION DES EAUX


Les canalisations d'évacuation des eaux doivent assurer l'évacuation rapide et sans
stagnation des eaux usées provenant des appareils sanitaires et ménagers. Le diamètre
intérieur des branchements de vidange doit être au moins égal à celui des siphons qu'il reçoit.

IV- COLLECTEURS D’APPAREILS


Les diamètres minimaux des évacuations et des collecteurs d'appareils sont donnés
dans les tableaux ci-après.
Diamètre de tuyaux collecteurs d’appareils

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Mémoire de fin d’études

Tableau 63 : Appareil sanitaire


Appareil Zintérieur minimal, mm
Lavabo, lave-main, bidet 30
Evier, poste d’eau, douche urinoir 33
Baignoire 33
WC 80
Machine à laver : ligne, vaisselle 33

Tuyaux de chute :
Les diamètres intérieurs des tuyaux de chute d'eaux usées doivent être choisis
conformément au tableau suivant. Ces diamètres seront constants sur toute la hauteur des
colonnes.
Diamètre intérieurs de chute en fonction du nombre d’appareils

Tableau 64 : Diamètre intérieurs de chute en fonction du nombre d’appareils


Appareil Nombre total Intérieur minimal Adopté
d’appareil (mm) (mm)
WC 5 400 4 x 100
Baignoire, évier, 13 390 4 x 100
bidet, lavabo

Les eaux usées, plus particulièrement affluents des toilettes doivent subir un
traitement avant son évacuation vers les réseaux urbains. Le réseau d’Antananarivo est un
système d’évacuation unitaire. Tous les fluides à évacuer provenant de la construction sont
acceptés.

V- DIMENSIONNEMENT DES FOSSES SEPTIQUES


Une fosse septique est un ouvrage destiné à la collecte et à la liquéfaction partielle des
matières polluantes contenues dans les eaux vannes.
Nous proposons deux fosses septiques identiques suivant le plan d’assainissement. Le
nombre d’usager est estimé à 80 personnes. La dimension de la fosse est alors basée par la
capacité 250 l/usager.
Le nombre de personne utilisant la fosse septique est 80.
Le volume V= 250* 80 = 20 000 l est divisé en deux parties :

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Mémoire de fin d’études

T T
mw  m  Î 20 000  13 334 <
D D

Un compartiment de chute
w w
mT  m  Î 20 000  6667 <
D D

Un compartiment de décantation
Prenons comme hauteur de la fosse h=2,00 m et la largeur l=2,50 m
D’où les longueurs correspondantes à V1 et V2
?w  2.70 =
?T  1.40 =

Dimensionnement de l’épuration
La surface du lit bactérien S en m2 pour un nombre d’usager (N) est donnée par la
formule :
Ï
¨
10 Î ‚ T
Avec H est la hauteur de l’épuration en mètre
Prenons H= 2,00 m (même dimension que les fosses septiques)
On a S= 2.00 m2
La largeur de l’épurateur =0,75 m
La longueur de l’épurateur =1.50 m
Alimentation en eau potable
La canalisation d’eau est composée de trois types de branchement :
 Branchement primaire : provenant du branchement général du réseau de
distribution de la JIRAMA ;
 Branchement secondaire : venant du branchement primaire et desservant
chaque étage du bâtiment ;
 Branchement tertiaire : venant du branchement secondaire et desservant
directement les différents appareils.
Les calculs de ces canalisations sont surtout basés sur les débits à prendre en compte
et la vitesse de l’eau à la sortie souhaitée
Débit
Le débit servant de base au calcul du diamètre d’un conduit est obtenu en multipliant
la somme des débits des appareils (débit de calcul ou débit minimal) par un coefficient de
simultanéité K qui tient compte du fait que les robinets ne serviront probablement pas tous à
la fois (voir annexes)

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Mémoire de fin d’études

Les débits de calcul sont donnés par le tableau B ci- après (DTU 60.11)
Vitesse
La vitesse à prendre en considération pour le calcul des diamètres selon la formule
de Flamant est de 2 m/s environ pour les canalisations en sous-sol ou vide sanitaire et de 1,5
m/s environ pour les colonnes montantes. Nous allons prendre 1,5 m/s. A partir de ces deux
caractéristiques, la DTU 60.11 donne les diamètres des conduites.

Tableau 65 : Débits de calcul et diamètres des conduites


Appareils Débits de calcul (l/s) Diamètres intérieures (mm)
Evier 0.2 12
Lavabo 0.2 10
Receveur de douche 0.2 11
WC avec réservoir de chasse 0.12 10
Bouche incendie 5

Diamètres des tuyauteries d’alimentation et des appareils pris séparément


Le tableau précédent donne les diamètres intérieurs en mm des canalisations des appareils
pris individuellement ainsi que les débits de calcul
N : nombre d’appareils ;
Np : nombre d’appareils pris en compte ;
Q : débit probable en l/s ;
D : diamètre de canalisation en mm ;
Comme notre bâtiment sert à louer on a choisi que chaque foyer a son propre compteur d’eau
donc chacun a son débit
Alors, d’après calcul ; on a choisi les diamètres des tuyauteries d’alimentation D = 40 mm

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Mémoire de fin d’études

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 1 : Formation de prix


Structure de prix :

 Les coûts directs ;


 Les coûts indirects ;
 Le bénéfice.

Tableau 66 : Structure du prix.


STRUCTURE
DECOMPOSITION
DES PRIX
Couts des matériaux
Couts des matériels
Couts directs Déboursé sec
Couts des transports
Couts de la main d'œuvre
Couts généraux de l'entreprise
Couts des risques Coefficient de majoration
Couts indirects
Couts indirecte lies au support et au de déboursé sec
fonctionnement du chantier
Bénéfice Bénéfice brute et impôt de l'entreprise

I- LES COUTS DIRECTS ;


Les coûts directs d’une activité ou d’un projet sont les coûts directement liés à la
réalisation spécifique de l’activité sur le chantier. Il englobe l’ensemble des dépenses
engendrées par la main d’œuvre, les matériaux, le matériel et outillage, le transport.
Les coûts directs sont composés par :
 Les dépenses de la main d’œuvre (Salaire, Congé payé, charge patronale,
OSTIE, CNAPS) ;
 Les dépenses en matériaux (prix des matériaux, frais transport des matériaux
s’ils n’ont pas été inclus dans les frais d’installation de chantier) ;
 Les dépenses en matériels (frais transport des matériels sur chantier s’ils n’ont
pas été inclus dans les frais d’installation de chantier, frais de mise en service
ou frais de lancement, frais de fonctionnement des matériels, frais de montage
et de démontage et les frais d’emmagasinage, frais de réparation et d’entretien
des engins,) ;

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 142


Mémoire de fin d’études

 Les dépenses en outillage ;


 Le transport.

II- LES COUTS INDIRECTS


Les coûts indirects d’une activité ou d’un projet sont les dépenses non incluses dans
les coûts directs mais l’entrepreneur doit supporter pour faire marcher correctement son
chantier.
Les coûts indirects sont divisés en trois groupes :
 Les dépenses préliminaires :( bureau, baraques, entrepôts, abords, distribution
de l’eau et autre réseau, hygiène et sécurité, gardiennage, assurance ainsi que
le cautionnement) ;
 Les coûts liés aux risque ou marge de sécurité ;
 Les coûts généraux de l’entreprise (frais de siège ou dépenses de
fonctionnement).
Le bénéfice.
Le bénéfice que compte réaliser une entreprise dépend :
 De l’intérêt que porte l’entrepreneur pour le projet ;
 L’état général de son activité
Détermination du coefficient de majoration de déboursé ‘’K’’
Le coefficient de majoration de déboursés « K » est donné par la relation :
 A   A 
1 + 1  × 1 + 2 
 100   100 
K=
A   T 
1 −  3  × 1 + 
 100   100 

• A1 – Désigne les frais généraux proportionnels aux déboursés avec ;
A1 = a1 + a 2 + a3 + a 4
• A2 – Désigne le bénéfice brut et frais financier proportionnel au prix de reviens ;
A2 = a5 + a6 + a7 + a8
• A3 –Désigne le frais proportionnels aux TVA
A3 = a9
• T le TVA = 20% pour les travaux ;
La signification de ‘’ai’’ dans le tableau suivant :

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Mémoire de fin d’études

Tableau 67 : catégorie de frais


‘  ®‘ - ®) - ®) - ®) ‘  ®» - ®¼ - ® - ® ‘  ®Ž
®‘ Frais d'agence et patente ®» Bénéfice net et impôt sur le ®Ž Frais de siège
bénéfice
®) Frais de chantier ®¼ Aléas techniques
®½ Frais d'études et de ®
laboratoire Aléas de révision de prix
® Assurances ® Frais financière

Les valeurs des ai sont obtenus par les formules suivantes :


Pour 1 ≤ i ≤ 4
&[úè,úè Ñ`b Ñéþ`úb`b H`bþúÑ,úè à ,ù( 100
, 
=úè,úè Ñ`b HA, `b Ñù`Hèb
Pour 5 ≤ i ≤ 8
&[úè,úè Ñ`b Ñéþ`úb`b H`bþúÑ,úè à ,ù( 100
, 
=úè,úè Ñ`b HA, `b ùúÑù`Hèb
Les formules qui donnent les valeurs des « ai » montrent que pour calculer le
coefficient de majoration de déboursés « K », il faut calculer les dépenses directs et les
dépenses indirects.

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 144


Mémoire de fin d’études

Tableau 68 : les valeurs de « ai »

DECOMPOSITION A INDICE DE
ORIGINES DES FRAIS L'INTERIEUR DE CHAQUE COMPOSITION
CATEGORIE DE FRAIS CATEGORIE
Frais généraux Frais d'agence et patente ®‘ 1,5
proportionnels aux Frais de chantier ®)
3
déboursés ‘  . 
Frais d'études et de laboratoire ®½ 2,5
Assurances ® 1,4
Bénéfice brut et frais Bénéfice net et impôt sur le ®»
15
financiers bénéfice
Proportionnels aux prix de Aléas techniques ®¼ )  ). Ž
1,4
revient
Aléas de révision de prix ® 1,5
Frais financiers ® 11
règlement avec TVA Frais de siège ®Ž 0 ½  
On a donc K= 1.40

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 145


Mémoire de fin d’études

Chapitre 2 : Devis descriptif


Tableau 69 : Devis descriptif
N° DESIGNATION CONCERNE UNITE
D’EVALUATION
I- INSTALLATION ET REPLI DE CHANTIER
Installation de chantier
1.01 Clôture de chantier, amenée des La totalité des travaux Ftt
matériels, implantation, nettoyage,
repli de chantier.
II- TERRASSEMENT
Décapage et nettoyage du sol
Décapage et nettoyage du sol avec
2.01 enlèvement de la terre, y compris Toute la surface à bâtir =D
évacuation des monticules, des
déchets et ordures dans les endroits
agrées par le maitre d’œuvre.
Fouille en rigole ou en tranchée
2.02 Fouille en rigole ou en tranchée avec Les éléments de la
jets de pelle sur berge ; dressement fondation et =D
des parois et du fond, et toutes assainissement
sujétions de mise en œuvre.
Fouille en excavation Fosse septique et les
2.03 Fouille en excavation, y compris regards profonds =D
dressement des parois et du fond
Remblai sous hérissonnage et pour Comblement de fouille,
comblement de fouille rampe d’accès.
2.04 Remblai de terre avec reprise, réglage, =D
arrosage et compactage par couche de
20 cm, y compris toutes sujétions de
mise en œuvre.
Chargement, transport Terre non utilisées
Chargement, évacuation des terres provenant de fouille
2.05 excédentaire vers l’aire de décharges =D

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 146


Mémoire de fin d’études

choisies par le titulaire ou désignée


par le maitre d’ouvrage.
III- OUVRAGE EN INFRASTRUCTURE
Béton dosé à 150kg Forme de propreté sous
3.01 Fourniture, préparation et coulage à semelles des fondations, =D
même sol jusqu’à une épaisseur de sous fosse septique
5cm d’un béton de propreté
Béton dosé à 350kg Semelles, longrines,
3.02 Fourniture de béton dosé à 350kg/m3 amoches poteau. =D
de CEMII 42.5, coulé entre coffrage,
y compris pervibration et toutes
sujétions de mise en œuvre.
Coffrage en Bois ordinaire
Fourniture et mise en œuvre de Semelles, longrines,
3.03 coffrage horizontal et vertical en bois amoches poteau. =T
ordinaire, y compris étaiement,
buttage et toutes sujétions
Armature de béton
Fourniture et mise en œuvre Semelles, longrines,
3.04 d’armature en acier HA rond tout amoches poteau. kg
diamètre compris coupe, façonnage,
montage par ligature en fil de fer
recuit et toutes sujétions.
Dallage
3.05 • Hérissonnage 40/70
d’épaisseur 15cm, y compris
compactage, réglage et toutes
sujétions de mise en œuvre.
Feuille de polyane d’épaisseur Dallage du DRC
120 microns et toutes =D
sujétions ;
• Béton de forme d’épaisseur 15
cm dosé à 300kg de CEMII de

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 147


Mémoire de fin d’études

classe 42,5 42.5 ;


• Chape bouchardé d’épaisseur
2 cm
IV - OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURE
Béton dosé à 350kg
Fourniture et mise en œuvre béton Poteaux, poutres
4.01 dosé à 350 Kg/m3 de ciment de CEM linteaux, chéneau, =D
II de classe 42,5, coulé entre escalier, chainage
coffrage, y compris pervibration et
toutes sujétions
Coffrage en bois
4.02 Fourniture et mise en œuvre de Poteaux, poutres
coffrage horizontal et vertical en bois linteaux, chéneau, =T
dur du pays, y compris étaiement, escalier, chainage
buttage et toutes sujétions

Armature
4.03 Fourniture et mise en œuvre
d’armature en acier HA rond tout Poteaux, poutres kg
diamètre compris coupe, façonnage, linteaux, chéneau,
montage par ligature en fil de fer escalier, chainage
recuit et toutes sujétions.
Plancher
4.04 Fourniture et mise en œuvre de
plancher en corps creux céramique
22cm d épaisseurs surmonté d’un Plancher courant =T
béton armé de 4 cm d’épaisseur pour
dalle de compression et supporté par
des nervure en béton armé, y compris
armature, coffrage, étaiement et toutes
sujétions
Maçonnerie de brique d’épaisseur
22cm

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 148


Mémoire de fin d’études

Fourniture de maçonnerie de brique Mur =T


4.05 artisanales en terre cuite d’épaisseur
22cm hourdée au mortier dosé à
350kg/m3 de CEMII de classe 42.5, y
compris toutes sujétion.
Maçonnerie de brique d’épaisseur
11cm
Fourniture de maçonnerie de brique Mur =T
4.06 artisanales en terre cuite d’épaisseur
11cm hourdée au mortier dosé à
350kg/m3 de CEMII de classe 42.5, y
compris toutes sujétion
V- ENDUITS ET CHAPE
Enduit ordinaire dosé à350kg
5.01 Fourniture et mise en œuvre d’enduit Les deux faces de
au mortier de ciment dosé à maçonnerie, les bétons =T
350kg/m3 de ciment CEMII de de faces apparentes et
classe 42.5, y compris toutes plafonds
sujétions de mise en œuvre.
Enduit de plâtre
5.02 Fourniture et mise en œuvre d’enduit Les faces inferieures des
de plâtre de 1.5mm d’épaisseur, y planchers =T
compris toutes sujétions de mise en
œuvre.
Chape demi lisse dosé à 450
5.03 Fourniture de chape au mortier de
ciment dressé sur repère de 2.0cm et Le support de =T .
dosé à 450kg/m3 de ciment CEMII revêtement
de classe 42.5, y compris toutes
sujétions de mise en œuvre.
VI- CARRELAGE ET REVETEMENT
Carreaux de faïence murale
Fourniture et pose de revêtement en

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 149


Mémoire de fin d’études

carreaux de faïence 15 x 15, posé à


6.01 bain soufflant de mortier dosé à Mur des locaux sanitaire =T
450kg/m3 de ciment CEMII de sur une hauteur de
classe 45.2, y compris garnissage de 1.50m
joint par coulis de ciment pur,
nettoyage à la sciure et toutes
sujétion de pose.
Carrelage en grès cérame
6.02 Fourniture et pose de carrelage en Revêtement sol :
grès cérame 30 x 30, posé à bain Couloir, sanitaire, =T
soufflant de mortier dosé à 450kg/m3 escalier, entrée
de ciment CEMII de classe 45.2, y
compris garnissage de joint par
coulis de ciment pur, nettoyage à la
sciure et toutes sujétion de mise en
œuvre.
Plinthe en grès cérame
6.03 Fourniture et pose de plinthe en grès
cérame 20cm de hauteur, de Pour toutes des surfaces
dimension 10 x 30 cm, exécutée sur revêtues en grès cérame. ml
crépis dressée à l’avance, droite au
chanfrein, posé sur mortier dosé à
450kg/m3 de ciment CEMII de
classe 42.5, y compris toutes
sujétions.
Revêtement en parkex
6.04 Fourniture et pose de revêtement en Revêtement sol :
parkex en lamelle de bois précieux, chambre, séjour =T
y compris collage, ponçage, cirage,
et toutes sujétions.
Chape fine bouchardée
6.05 Fourniture et mise en œuvre de
chape bouchardée en mortier de Le parking =T

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 150


Mémoire de fin d’études

ciment CEMII de classe 42.5 dosé à


450kg/m3, d’épaisseur 2cm, y
compris toutes sujétions
Plinthe en bois
6.06 Fourniture et pose de plinthe en bois
dur du pays de 10 cm de hauteur, y Chambres, séjours ml
compris fixation, ponçage, cirage et
toutes sujétions
Baguette de seuil Seuil de porte séparant
6.07 Fourniture et pose de baguette de deux locaux ayant des ml
seuil métallique, y compris revêtements différents
scellement, fixation et toutes
sujétions
Nez de marche
6.08 Fourniture et pose de nez de marche Marche d’escalier ml
en profilé métallique, y compris
scellement, fixation et toutes
sujétions
Couvre joint en plastique Au droit des joints de
6.09 Fourniture et pose de couvre joint en dilatation ml
plastique y compris toutes sujétion
de mise en œuvre.
VII- COUVERTURE ET PLAFONNAGE
7.01 Toiture terrasse technique
Fourniture et mise en œuvre :
• Matériau enrobé pour
protection de l’étanchéité
2cm ; Toiture terrasse =T
• Etanchéité en asphalte coule
en 2 couches : 0.5 cm
d’asphalte à chaud et 1.5 cm
d’asphalte sablé ;
• Béton en forme de pente

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 151


Mémoire de fin d’études

d’épaisseur 5cm
Etanchéité
7.02 • Fourniture et pose
d’étanchéité multicouche, y
compris couche d’accrochage
à base de bitume et toutes
sujétions ;
• Béton ordinaire enforme de
pente dosée à 300kg/m3de
ciment CEMII de classe
42.5 ;
• Chape
Crapaudine Filtres au départ des
7.03 Fourniture et pose de crapaudine en descentes d’eaux U
fil de fer galvanisé. pluviales
Descente d’eau pluviale en PVC
7.04 Fourniture et pose de tuyaux de Evacuation d’eaux
descente en PVC Ф100 mm, pluviales ml
assemblés par colle spéciale, posée
sur colliers à contre partie boulonnée
tous les 2 m, y compris toutes
sujétions.
Faux plafond
Fourniture et pose de faux plafond, y Toutes les pièces du =T
7.05 compris toutes sujétions de mise en bâtiment sauf celle du
œuvre. RDC
Charpentes et pannes métalliques
7.06 Fourniture et pose de charpente et Toiture ml
pannes métalliques compris toutes
sujétion de mise en œuvre.
7.08 Couverture en galvabac 63/100
Fourniture et pose de tôle galvabac Toiture ml
(0.98m de largeur), y compris toutes

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Mémoire de fin d’études

sujétion de mise en œuvre.


VIII-PEINTURE
Badigeonnage Toutes les surfaces
8.01 Badigeonnage à la chaux grasse intérieures et extérieures
alunée en deux couches avant la sauf ceux revêtues en =T
peinture définitive compris toutes carreaux de faïence.
sujétions.
Peinture plastique pour l’intérieur Les surfaces induites
8.02 Peinture plastique pour l’intérieur, intérieures du bâtiment
de première qualité appliquée en sauf local sanitaire. =T
deux couches croisées, y compris
travaux préparatoires et toutes
sujétions
Peinture vinylique pour Les surfaces induites
8.03 l’extérieure extérieures du bâtiment. =T
Peinture vinylique pour l’extérieure,
appliquée en deux couches croisées,
y compris travaux préparatoires et
toutes sujétions
Peinture à l’huile glycérophtalique
8.04 Peinture à l’huile glycérophtalique Mur des locaux
de première qualité, appliquée en sanitaires sauf ceux =T
deux couches croisées, y compris revêtues en carreaux de
travaux préparatoires et toutes faïence.
sujétions
IX-MENUISERIE ET VITRERIE
9.01 Porte isoplane à un vantail
(0.63 x 2.10)
Porte isoplane à un vantail s’ouvrant
vers l’intérieure de la pièce de Toilette U
dimension 0.63 x 2.10m, à deux face
contreplaquées 4.8 mm, y compris
chambranles, quincaillerie marque

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 153


Mémoire de fin d’études

vachette.
9.02 Porte isoplane à un vantail
(0.73 x 2.10)
Porte isoplane à un vantail s’ouvrant Salle de bain U
vers l’intérieure de la pièce de
dimension 0.73 x 2.10m, à deux face
contreplaquées 4.8 mm, y compris
chambranles, quincaillerie marque
vachette.
9.03 Porte isoplane à un vantail
(0.83 x 2.10)
Porte isoplane à un vantail s’ouvrant Chambre, séjour U
vers l’intérieure de la pièce de
dimension 0.83x 2.10m, à deux face
contreplaquées 4.8 mm, y compris
chambranles, quincaillerie marque
vachette.
9.04 Porte pleine à panneau (0.93 x
2.10)
Fourniture et pose de porte pleine Entrée des appartements U
0.93 x 2.10 à panneau, en bois dur
du pays traités par insecticide et
fongicides, à un vantail, y compris
chambranles, quincaillerie marque
vachette.
9.05 Porte vitrée en aluminium de
1.60 x 2.10 Portes des façades U
Fourniture et pose porte vitrée
coulissante de dimension 1.60 x 2.10
m, y compris cadres, quincaillerie et
toutes sujétions de mise en œuvre.
9.06 Porte vitrée en aluminium de
2.90 x 2.10 Portes des façades U

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 154


Mémoire de fin d’études

Fourniture et pose porte vitrée


coulissante de dimension 2.90 x 2.10
m, y compris cadres, quincaillerie et
toutes sujétions de mise en œuvre.

9.08 Porte vitrée en aluminium de


0.95 x 2.10 Portes des façades U
Fourniture et pose porte vitrée
coulissante de dimension 0.95 x 2.10
m, y compris cadres, quincaillerie et
toutes sujétions de mise en œuvre.
9.09 Fenêtres vitrées en aluminium de
1.70 x 1.15
Fourniture et pose des fenêtres vitrée Fenêtres des façades U
de dimension 1.70 x 1.15y compris
cadre, quincaillerie et toutes
sujétions.
9.10 Fenêtres vitrées en aluminium de
0.90 x 1.15
Fourniture et pose des fenêtres vitrée Fenêtres des façades U
de dimension 0.90 x 1.15y compris
cadre, quincaillerie et toutes
sujétions.
9.11 Baie vitrée en aluminium de
dimension 0.60 x 0.60 Sanitaire U
Fourniture et pose des baies vitrée de
dimension 0.60 x 0.60m, y compris
cadre, quincaillerie et toutes
sujétions
9.13 Garde corps
Fourniture et pose main courante en Escaliers, balcons. U
inox scellés dans la maçonnerie à
l’aide d’un pied de scellement y

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 155


Mémoire de fin d’études

compris assemblage, ajustage, et


toutes sujétions
X- PLOMBERIE ET SANITAIRE
10.01 Tuyaux d'adduction d'eau
Fourniture et installation des tuyaux Toutes les canalisations
en PVC pour adduction depuis le d'alimentation en eau Fft
compteur vers les robinets et
appareils sanitaires, y compris toutes
sujétions de coupes et de
raccordement ainsi que tous les
accessoires des raccordements
10.02 Canalisation d'évacuation Evacuation des eaux Fft
Fourniture et pose des canalisations usées et des eaux vanne
en tuyau PVC, y compris toutes
sujétions de raccordement et pose
10.03 Installation de lavabo en
porcelaine Locaux sanitaires U
Fourniture et installation complète
de lavabo, à pied en porcelaine
émaillée blanche de 600 x 500mm
avec robinet chromé15/21, tablette
en porcelaine glace de 50cmx 5Ocm,
portes serviette, siphon, bonde,
bouchon y compris toutes sujétions
de raccordement.
10.04 Installation d’évier inox
Fourniture et pose d'évier inox à Cuisine U
simple bac, avec égouttoir, y
compris robinetterie toutes sujétions
de pose.
10.05 Installation de WC à l'anglaise :
Fourniture et pose d'appareil de WC
à l’anglaise, avec chasse d'eau

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Mémoire de fin d’études

dorsale à poussoir, muni de tous ses


accessoires avec robinet d'arrêt, y Locaux sanitaires U
compris toutes
sujétions de pose et de bon
fonctionnement
10.06 Installation de baignoire
Fourniture et pose de baignoire en Douches. U
céramique de ton blanc, y compris
bonde siphoïde, robinet à colonne,
accessoires et toutes sujétions de
pose et de bon fonctionnement
10.07 Installation de receveur de douche
Fourniture et pose de receveur de Douches. U
douche, y compris robinetterie et
toutes sujétions de pose et de bon
fonctionnement.
10.08 Accessoires sanitaires U
Fourniture et pose de l'ensemble locaux sanitaires
d'accessoires sanitaires : glace de
5Ocmx 5Ocm, porte serviette, sèche,
main, porte-savons, porte. papier
WC et toutes sujétions de pose.
XI- ELECTRICITE
11.01 Installation de tableau général de Tableau compteur U
distribution général
Fourniture et installation complète
de tableau général de distribution
d'électricité, y compris toutes
sujétions.
11.02 Installation de tableau de
répartition Répartition d'électricité U
Fourniture et installation complète à chaque niveau, pièce
de tableaux de répartition, y compris de bureau

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Mémoire de fin d’études

disjoncteurs divisionnaires de 15 à
35 Ampères et toutes sujétions
11.03 Installation de paratonnerre
Fourniture et pose de paratonnerre, y Ensemble de U
compris descente de terre en fil de construction
cuivre et toutes sujétions.
11.04 Câblage en fil VGV 2 x 1,5
Installation de fil conducteur VGV 2 Interrupteur simple Fft
x 1,5, encastré dans les murs, allumage –tout point
protégé à intérieur des tuyaux lumineux à allumage
oranges et terminé par des boites de simple
dérivation à chaque angle des murs y
compris toutes accessoires de
raccordement couvert.
11.05 Câblage en fil VGV 3 x 2.5 Tout câble servant de
Installation de fil de conducteur source partant du Fft
VGV 3 x 2.5,encastré dans les murs, compteur vers les prises
protégés à l’intérieur des tuyaux de courants.
oranges et terminés par de boites de
dérivations à chaque angle des murs
y compris toutes accessoires de
raccordement.
11.06 Câblage en fil VGV 3 x 1.5
Installation du fil conducteur VGV Interrupteur va et vient Fft
,3 x1.5 encastré dans les murs,
protégés à l’intérieur des tuyaux
oranges et terminés par de boites de
dérivations à chaque angle des murs
y compris toutes accessoires de
raccordement.
11.07 Installation de lampe fluorescente
monotube de 1.20 m/65W
Installation de réglette monotube de

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 158


Mémoire de fin d’études

1.20 m avec 220V :65W installé à


simple allumage y compris toutes
accessoires et sujétions
11.08 Luminaire avec grille Eclairage extarieur U
Fourniture et pose de hublot anti
vandalisme, y compris lampe
100W/220V, support et toutes
sujétions.
11.09 Installation d’interrupteur à Tout point lumineux à U
simple allumage simple allumage
fourniture et installation
d’interrupteur à simple allumage
encastré dans le mur, marque
LEGRAND, y compris toutes
accessoires et sujétions.
11.10 Installation d’interrupteur à Ensemble de U
allumage va et vient construction
Fourniture et installation
d’interrupteur à allumage va et vient
encastré dans le mur, marque
LEGRAND, y compris toutes
accessoires et sujétions.
10.11 Installation de prise de courant Ensemble de U
bipolaire construction
Fourniture et raccordement à la
source de prise de courant 2P+T
220v avec fusible de sécurité y
compris raccordement et toutes
sujétions.
11.12 Installation de prise de force parking U
Fourniture et pose de prise de force
triphasé 380v, avec fusible de
sécurité y compris raccordement et

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Mémoire de fin d’études

toutes sujétions.
11.13 Mise en terre Toutes installations FA
Mise en terre de toute les
installations électriques compris
toutes sujétions de pose et de bon
fonctionnement
XII-ASSAINISSEMENT
12.01 Canalisation en buse de ciment Ensemble des ml
comprimé : canalisations
Fourniture et pose de canalisation en d’évacuation des eaux
buse de ciment comprimé de usées et des eaux vanne
différents diamètres, non armé, regard jusqu’à l’égout
vibré, posée en tranchée sur lit de
sable de 0.10m d’épaisseur compris
toutes sujétions de coupe et
raccordement aux regards
12.02 Fosse septique en BA Fosse septique U
Fourniture et mise en œuvre de fosse
septique en BA dosée à 350Kg avec
incorporation d’hydrofuge de type
SIKALITE. Les accessoires
intérieurs tels que tuyaux droits
d’aérations ou tuyaux coudés de
distribution et de plongée seront en
fibrociment série
« assainissement »,avec un élément
épurateur constitué par une
accumulation des matériaux poreux
,mais résistant à l’écrasement et au
tassement (mâchefer).Une dalle de
fermeture en BA dosé à 350 kg et
7cm d’épaisseur avec anneau de
levage de 10cm de diamètres scellé

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Mémoire de fin d’études

au coulage.
XIII-EQUIPEMENT
13.01 Extincteurs Chaque étage U
Fourniture et pose des extincteurs y
compris toutes sujétions de mise en
œuvre.
13.02 Climatiseurs Climatisation U
Fourniture et pose de climatiseur y
compris toutes sujétions de mise en
œuvre
13.03 Chauffe eau solaire Terrasse technique U
Fourniture et pose de climatiseur y
compris toutes sujétions de mise en
œuvre
XIV-EQUIPEMENT
14.01 Murs de clôture de l'enceinte comprenant:
- tous travaux de terrassement, ml
- tous travaux de maçonnerie et béton,
- tous travaux de revêtement et peintures,
et toutes sujétions de mise en œuvre
14.02 Plantation de fleurs sur plate-bande, y compris tous
travaux de m²
préparation du sol
14.03 Engazonnement y compris travaux de planage de
plateforme m²
et mise en œuvre d'engrais dérivé de « tain'omby »
14.04 Chaussée comprenant:
- Nettoyage du sol et décaissement,
- Lit de sable d'épaisseur 0,05m,
- Couche de fondation en tout-venant 40/60, m²
- Couche de base en tout-venant 0/40,
- Couche d'imprégnation au cut-back 0/1,
- Enrobé à froid d'épaisseur 0,04m,

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Mémoire de fin d’études

y compris toutes sujétions de mise en oeuvre

14.05 Bordures type T2, en béton dosé à 350 kg de


CEMII42,5/m3, préfabriquées sous
coffrage métallique, posées sur lit de ml
d'épaisseur 0,05m, hourdées au mortier dosé à 300 kg
de CEMII42,5 /m3, y compris jointoie
ment arasé au mortier dosé à 400 kg
de CEMII42,5/M3
14.05 Pose et fourniture des détecteurs Tous les niveaux fft
d’incendie

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Mémoire de fin d’études

Chapitre 3 : Bordereau de devis quantitatif et estimatif


I. SOUS DETAILS DE PRIX
Désignation: Béton armé dosé à 350
Rendement: 5m3/jour

Tableau 70 : Sous détail des prix du béton armé


Composante des Prix Coûts directs Dépenses directs TOTAL
DESIGNATIONS U Qté U Qté PU [Ar] MTRL MO MTRO
Matériels
Lot outillage lot 2 H 8 100.00 1600.00
Brouette U 2 H 8 160.00 2560.00
Bétonnière U 1 H 4 170.00 680.00
Pervibrateur U 1 H 2 400.00 800.00
5 640.00
Mains d'œuvre
CC Hj 1 H 2 3000.00 6 000.00
CE Hj 1 H 2 2500.00 2 500.00
Maçon Hj 4 H 8 2000.00 64 000..00
Manœuvre Hj 7 H 8 1500.00 84 000.00
156 500.00
Matériaux
Ciment T 0,35 T 1,75 480 000.000 840 000.00
Sable m^3 0,4 m^3 4 25 000.00 100 000.00
Gravillons m^3 0,8 m^3 2 52 000.00 104 000.00
104 4000.00
D = 120 6140.00 Ar
K = 1,4
PU = 340 000.00

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 163


Mémoire de fin d’études

Tableau 71 : Sous détail des prix du coffrage


Prix N°
Désignation: COFFRAGE
Rendement: 50m2/jours

Composante des Prix Coûts directs Dépenses directs TOTAL


DESIGNATIONS U Qté U Qté PU [Ar] MTRL MO MTRO
Matériels:
Lot outillage Lot 2 H 8 100.00 1600.00
1600.00
Main d'œuvre:
CE H/J 1 H 2 600.00 1 200.00
Charpentier H/J 5 H 8 440.00 17 600.00
Manœuvre H/J 5 H 8 320.00 12 800.00
31600.00
Matériaux:
Bois scellage m 0,2 m 1,1 47 700.00 52 500.00
Pointe kg 0,1 kg 5 3 800.00 19 000.00
71 000.00
D = 104 200.00
K = 1,4
PU = 29 176.00 Ar

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Mémoire de fin d’études

Tableau 72 : Sous détail des prix du Ferraillage


Prix N°
Désignation: FERRAILLAGE
Rendement: 80kg/jours

Composante des Prix Coûts directs Dépenses directs TOTAL


DESIGNATION U Qté U Qté PU [Ar] MTRL MO MTRO
Matériels:
Lot outillage Lot 2 H 8 100.00 1600.00
Brouette U 2 H 8 160.00 2560.00
4160.00
Main d'œuvre
CE Hj 1 H 2 600.00 1200.00
Ferrailleur Hj 4 H 8 440.00 14 080.00
Manœuvre Hj 8 H 8 320.00 20 480.00
35 760.00
Matériaux
Fer rond kg 80 kg 80 4000.00 320 000.00
Fil recuit kg 5 kg 5 3800.00 19 000.00
339 000.00
D = 378 920.00
K = 1,4
PU = 9 218.00 Ar

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Mémoire de fin d’études

II - BORDEREAUX DE DEVIS ESTIMATIF

Tableau 73 : Bordereaux de devis estimatif

DEVIS DESCRIPTIF QUANTITATIF ESTIMATIF

MONTANT
N° DESIGNATION CONCERNE U Q.TE P.U. (Ar.)
(Ar.)

1 - INSTALLATION ET
REPLI DE CHANTIER:
1.1 Installation et repli de Début et fin de Fft 1,00 65 000 65 000 000,00
chantier comprenant: chantier 000,00
- Amenée de matériel,
- Clôture,
- Baraquement avec
installation eau et
électricité,
- Repli,
y compris parfait nettoyage
et remise en état des lieux

TOTAL INSTALLATION DE CHANTIER: 65 000 000,00

2 - TERRASSEMENT:

2.1 Décapage sur une épaisseur Emprise des m2 601,02 781,00 469 396,62
moyenne de 0,20m et travaux
nettoyage,
y compris enlèvement de
monticules, déchets et autre
ordures

2.2 Fouille d'ouvrages de toute Fondations m3 366,51 5 060,00 1 854 540,60

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 166


Mémoire de fin d’études

nature, en rigole ou en
tranchée,
y compris éventuel
blindage des parois en
planches jointives et
toutes sujétions

2.3 Remblais de terre Fondations m3 229,10 2 180,00 499 438,00


provenant des fouilles,
exempts de débris, y
compris compactage par
couches de 0,20m après
arrosage
et réglage (comblement de
fouille)

TOTAL TERRASSEMENT: 2 823 375,22

3 - MACONNERIE ET
BETON EN
INFRASTRUCTURE:
3.1 Béton de propreté dosé à Fonds de fouille, m3 12,96 208 752,00 2 705 425,92
150 kg de CEM II 42,5/m3 sous semelles et
de béton,
coulé à-même le sol sur une sous longrines
épaisseur de 0,05m

3.2 Béton dosé à 350 kg de Semelles- m3 170,17 340 000,00 57 857 800,00
CEMII 42,5/m3 de béton Longrines-Départ
pour B.A., y poteaux
compris toutes sujétions de

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 167


Mémoire de fin d’études

mise en œuvre avec


pervibration
à aiguille et gâchage à la
bétonnière

3.3 Aciers pour armatures, tous Semelles- kg 13613,60 9 218,00 125 490 164,80
diamètres, y compris Longrines-Départ
poteaux
toutes sujétions de coupe,
de façonnage, de ligature
au fil de
fer recuit et de mise en
œuvre

3.4 Coffrage en bois ordinaire Béton m2 724,00 24 530,00 17 759 720,00


dressé et raboté, y compris
toutes
sujétions d'assemblage, de
buttage, de montage et
d'étaiement

3.5 Hérissonnage en tout- Sous béton de m3 602,35 44 000,00 26 503 400,00


venant 40/60, d'épaisseur forme
0,15m finie

après arrosage, réglage et


damage, y compris toutes
sujétions
de mise en œuvre

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 168


Mémoire de fin d’études

TOTAL MACONNERIE ET BETON EN INFRASTRUCTURE: 230 316 510,72

4 - MACONNERIE ET
BETON EN
SUPERSTRUCTURE:
4.1 Béton dosé à 350 kg de Poutres-Poteaux- m3 1005,000 340 000,00 341 700 000,00
CEM II 42,5/m3 de béton Chaînages
pour B.A., y
compris toutes sujétions de Linteaux-
mise en œuvre avec Paillasses-Dalle-
pervibration Lattis
à aiguille et gâchage à la
bétonnière

4.2 Aciers pour armatures, tous Poutres-Poteaux- kg 9 218,00 741 127 200,00
diamètres, y compris Chaînages
toutes sujétions de coupe, Linteaux-
de façonnage, de ligature Paillasses-Dalle
au fil de
fer recuit et de mise en
œuvre

4.3 Coffrage en bois ordinaire Béton armé m2 10326,56 24 530,00 253 310 516,80
dressé et raboté, y compris
toutes
sujétions d'assemblage, de plancher
buttage, de montage et
d'étaiement

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 169


Mémoire de fin d’études

4.5 Maçonnerie de briques


pleines cuites de façon
artisanale,
hourdées au mortier dosé à
300 kg de CEMII42,5 /m3
de mortier:
a) murs cotés 0,22m Distributions m2 2910,00 16 977,00 49 403 070,00

b) murs cotés 0,11m Cloisons m2 1584,00 11 230,00 17 788 320,00

4.14 Plancher en hourdi Planchers des m2 1675,00 57 969,00 97 098 075,00


comprenant: étages
- agglomérés en terre cuite
22+4
- dalle de compression en
béton dosé à 350 kg de
CEM II 42,5/m3,
d'épaisseur 0,04m,
- nervures en béton dosé à
350 kg de CEM II 42,5/m3,
y compris armatures,
coffrage, étaiements et
toutes sujétions de
mise en œuvre

TOTAL MACONNERIE ET BETON EN SUPERSTRUCTURE 1 500 427 181,80

5 - ASSAINISSEMENT:

5.1 Regard en maçonnerie de Eaux Pluviales


parpaings creux dont: (EP)
- Béton de propreté dosé à

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 170


Mémoire de fin d’études

200 kg de CEM II 42,5/m3


de béton,
coulé à-même le sol sur
une épaisseur de 0,05m
- fond et couvercle en
béton dosé à 350 kg de
CEM II 42,5/m3,
légèrement armés,
d'épaisseur 0,05m
- toutes parois intérieures
sous enduit lisse étanche
dosé à
400 kg de CEM II CEM
II 42,5/m3 et à angles
arrondis (r=50mm),
- 02 anneaux de levage en
fer lisse Ø10mm, de
diamètre 80mm
noyés dans l'épaisseur de
la chape lisse du couvercle,
dosé
à 450 kg de CEM II
42,5/m3 et d'épaisseur
0,02m
y compris toutes sujétions
de terrassement et de mise
en
œuvre
dimensions intérieures: Regards u 4,00 205 535,00 822 140,00
60x 60x80 secondaires

5.4 Fosse septique 75 u 1,00 7 990 817,00 7 990 817,00


personnes type

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 171


Mémoire de fin d’études

MAKIPLAST, y
compris: (3*25 personne)
- toutes sujétions de
raccordements et de mise
en œuvre,
- tous travaux de
terrassement et de remise
en état
- regard de protection ou
de visite, en béton armé
dosé à 350
kg de CEM II 42,5/m3,
de dimensions 60x60x80cm

5.5 Canalisation en buse de évacuation d'eau ml 74,00 27 250,00 2 016 500,00


ciment comprimé de usée
différent diamètre
, vibré, posé en tranche sur
lit de sable de 0,10 m
d'épaisseur
y compris toutes sujétions
de coupe et raccordement
au regard

TOTAL ASSAINISSEMENT: 10 829 457,00

6 - CHARPENTE,
COUVERTURE ET
PLAFONNAGE:

6.3 Couverture en tôle Toitures ml 72,00 18 660,00 1 343 520,00


galvabac pré laquée, e =

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 172


Mémoire de fin d’études

63/100è, à 04
nervures, y compris
accessoires de pose dont:
Cales-tôles,
Tirefonds, Rondelles
bitumineuses, Rondelles
galva, Cavaliers et
toutes sujétions de mise en
œuvre

6.9 Crapaudine en fil de fer Départ DEP u 6,00 13 068,00 78 408,00


galvanisé

6.10 Moignon en PVC 100 Départ DEP u 6,00 11 550,00 69 300,00

6.11 Descente d'Eaux Pluviales Toitures mL 132,00 19 925,00 2 630 100,00


en PVC Ø 100, y compris
colliers
Atlas de fixation, coudes
toutes sujétions de mise en
œuvre

6.13 Etanchéité de chéneau du bordures m2 19,20 91 901,00 1 764 499,20


type:
Paxisoverre 40 – Pax alpha
40 – 2 E.A.C. - Vernis
d'impression
1 E.I.F., ou similaire, y
compris toutes sujétions de
mise en
œuvre et sur autres
fournitures

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 173


Mémoire de fin d’études

6.22 Placoplatre BA13, y faux plafond m2 1113,80 53 441,00 59 522 585,80


compris accessoires de
pose dont:
Fourrures S47 - Eclisses
S47 - Suspentes pivot -
Enduit P45
Vis 215/45 - Bandes à joint
- Tiges filetées - Fil galva
Ø3, 5mm,
et toutes sujétions de mise
en œuvre

6.23 Charpente et panne toiture ml 178,00 35 200,00 6 265 600,00


métalliques

Toiture terrasse technique toiture terrasse m² 124,68 105 000,00 13 091 400,00
6.24

TOTAL CHARPENTE, COUVERTURE ET PLAFONNAGE: 84 765 413,00

7 - REVETEMENTS ET
CARRELAGES:

7.1 Enduit au mortier dosé à Murs extérieur et m2 4692,00 6 890,00 32 327 880,00
350 kg de CEM II 42,5/m3, intérieurs-
dressé sur ré-
pères, finement taloché et Plafonds
exécuté en 02 couches pour
une
épaisseur totale de 2cm

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 174


Mémoire de fin d’études

7.2 Enduit plâtre exécutée en Murs enduits m2 4692,00 4 470,00 20 973 240,00
02 couches, genre
BESSIER, lissé,
y compris ponçage soigné
et toutes sujétions de mise
en œuvre

7.3 Chape lisse au mortier support de m2 1675,00 9 690,00 16 230 750,00


dosé à 450 kg de CEM II revêtement
42,5/m3,
d'épaisseur 2cm, dressée
sur repères, y compris
toutes su-
jetions de mise en œuvre

7.7 Carreaux faïences émaillés Murs Cuisine-murs m2 382,00 37 018,00 14 140 876,00
blancs 20x20cm, posé à Salles d'eaux-
bain souf-
flant au mortier dosé à 350 sur une hauteur de
kg de CEM II 42,5/m3, y 1,50m du sol,
compris garnis-
sage des joints au ciment Paillasse et nez
blanc, nettoyage parfait à la
sciure de
tous gravois, et toutes escalier
sujétions de mise en œuvre

7.4 Carreaux grès cérame Salle d'eau m2 232,00 44 714,00 10 373 648,00
30x30cm, posé à bain
soufflant au

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 175


Mémoire de fin d’études

mortier dosé à 350 kg de cuisine


CEM II 42,5/m3, y compris
garnissage
des joints au ciment
CEMII42, 5, nettoyage
parfait
à la sciure de tous gravois,
et toutes sujétions de mise
en

œuvre

fourniture et mise en œuvre ml


de chape bouchardée
en mortier de ciment
CEMII 42,5 dosé à
450kg/m3

7.5 Plinthe en carreaux grès Jonction sol en ml 1,00 4 831,00 4 831,00


cérame 10x30cm, posé à carreaux
bain soufflant
au mortier dosé à 350 kg de grès cérame et murs
CEM II 42,5/m3, y compris
garnissage
des joints au ciment
CMEII, nettoyage parfait à
la sciure de tous
gravois, et toutes sujétions
de mise en œuvre

7.6 Revêtement de sol en chambre, séjour m2 1,00 80 000,00 80 000,00

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 176


Mémoire de fin d’études

lamellaire bois palissandre


genre PARKEX
y compris travaux de
ponçage, de cirage et toutes
sujétions de
mise en œuvre

7.7 Plinthe en bois palissandre Jonction ml 6236,00 8 800,00 54 876 800,00


de section 20/100mm fini, revêtement de sol
fixée par en
vis sur taquets en bois bois et murs
scellés dans la maçonnerie,
ou sur Che
villes appropriées, y
compris toutes sujétions de
mise en œuvre

7.9 Baguette de seuil en laiton Au droit de 02 ml 1203,00 6 960,00 8 372 880,00


chromé doré semi-bombé, revêtements
fixée au
sol par vis en cuivre sur différents, à l'axe
taquets en bois scellés dans des
la maçon-
nerie ou sur chevilles vantaux des portes
appropriées, y compris
toutes
sujétions de mise en œuvre

7.9 Nez de marche en fer Nez de marches mL 138,60 22 654,00 3 139 844,40
cornière de 40x40mm, y d'escalier
compris pattes

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 177


Mémoire de fin d’études

à scellement en TPN de
2mm d'épaisseur au moins
tous les
0,30m, 02 couches de
peinture antirouille au
minium de plomb,
et toutes sujétions de mise
en œuvre

Couvre joints plastique, y


compris toutes sujétion de
mise en œuvre
mise en œuvre

TOTAL REVETEMENTS: 160 520 749,40

8 - MENUISERIE BOIS
et ALUMINIUM:

8.1 Porte isoplane 01 vantail,


ouvrant à la française, en
bois
massif de première
catégorie du genre
palissandre, vantail d'é-
paisseur 34mm, bâti de
section 54x54mm, y
compris ferrage,
quincaillerie, serrurerie bec
de cane type VACHETTE
et toutes

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 178


Mémoire de fin d’études

sujétions de mise en œuvre


a) dimensions: 0,93x210 Porte u 21,00 156 240,00 3 281 040,00

b) dimensions: Porte u 42,00 139 440,00 5 856 480,00


0,83 x210

c) dimensions: 0,73 Porte u 26,00 122 640,00 3 188 640,00


x210

d) dimensions: 0,63 Porte u 13,00 105 840,00 1 375 920,00


x210

8.2 Châssis NACO 60x60 de WC u 20,00 72 000,00 1 440 000,00


premier choix, y compris
bâti en bois
massif de première
catégorie du genre
palissandre, et toutes
sujétions de mise en œuvre

8,3 Fourniture et pose porte Porte façade u 56,00 571 200,00 31 987 200,00
vitrée coulissant de
dimension
1,60 x 2,10 m, y compris
cadre, quincaillerie et
toutes
sujétion de mise en
œuvre.

8,4 Fourniture et pose porte Porte façade u 10,00 1 035 300,00 10 353 000,00

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 179


Mémoire de fin d’études

vitrée coulissant de
dimension
2,90 x 2,10 m, y compris
cadre, quincaillerie et
toutes
sujétion de mise en
œuvre.

8,5 Fourniture et pose porte Porte façade u 3 339 150,00 1 017 450,00
vitrée coulissant de
dimension
0,95x 2,10 m, y compris
cadre, quincaillerie et
toutes
sujétion de mise en
œuvre.

8,6 Fourniture et pose des fenêtres façades u 5 750 000,00 3 750 000,00
fenêtres vitrées de
dimension
1,70 x 1,15 y compris
cadre, quincaillerie et
toutes
sujétion de mise en
œuvre

8,7 Fourniture et pose des fenêtres façades u 45,00 250 000,00 11 250 000,00
fenêtres vitrées de
dimension

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 180


Mémoire de fin d’études

0,90 x 1,15 y compris


cadre, quincaillerie et
toutes
sujétion de mise en
œuvre

TOTAL MENUISERIE BOIS ET ALUMINIUM : 73 499 730,00

9 - MENUISERIE
METALLIQUE:

9.1 Porte métallique à demi- Porte d'entrée u 1,00 457 516,00 457 516,00
vitrer à 02 vantaux, ouvrant
à la
française, principale
cadres et bâti en cornière,
remplissage en TPN 12/10è
sur 01 face,
y compris ferrage,
quincaillerie, serrurerie
type VACHETTE, 02
couches de peinture
antirouille au minium de
plomb et
toutes sujétions de mise en
œuvre,
de dimensions
1,50 x2, 10 m

9.2 Garde corps métallique Balcon, escalier ml 273,00 175 000,00 47 775 000,00
composé de:
- poteaux et lisses
horizontales en tube noir

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 181


Mémoire de fin d’études

rectangle 50/30/1,5mm,
- lisses verticales en tube
noir carré 20/20/1,2mm,
scellements et toutes
sujétions de mise en œuvre
de mise en
œuvre,
y compris:
- coupes, soudures,
ponçages, scellements,
- 02 couches de peinture
antirouille au minium de
plomb,
- toutes sujétions de mise
en œuvre.

TOTAL MENUISERIE METALLIQUE : 48 232 516,00

10 - ELECTRICITE:

10,01 Tableau Général de Départ d'électricité u 1,00 2 395 000,00 2 395 000,00
coupure et de protection
comprenant:
- 01 départ points
lumineux,
- 01 départ de prises de
courante lumière,
- 01 départ de prises de
courant force,
- 01 dispositif de coupure
et de sécurité,
- 01 coffret de répartition
principal,
et toutes sujétions de mise
en œuvre

10,02 Tableau secondaire dito Etages u 6,00 165 000,00 990 000,00

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 182


Mémoire de fin d’études

TGBT mais de sécurisation,


équipés
de disjoncteurs principaux
de type différentiel,
disjoncteurs secondaires et
autres appareillages

10,03 Paratonnerre radioactif Bâtiment u 1,00 2 435 000,00 2 435 000,00


HELITA puissance 50 m,
comprenant:
Tête radium-Barrette de
coupure borne-Câble nu-
Toutes gaines
de protection et isolants-
Tous éléments à enterrer, et
toutes
autres fournitures et
sujétions de mise en œuvre

10,04 Installation de fil Interrupteur u 100,00 120 000,00 12 000 000,00


conducteur VGV 2 x simple
1,5mm, encastré
dans les murs, protégés à
l'intérieur des tuyaux
oranges
et terminé par les boite de
dérivation à chaque
angle des murs y compris
toutes accessoires de
(rouleau de 50m)

10,05 Installation de fil Tout câble servant u 65,00 135 000,000 8 775 000,00

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 183


Mémoire de fin d’études

conducteur VGV 3 x
2,5mm, encastré
dans le mur, protégé à de source partant
l'intérieur des tuyaux
orange
et terminé par les boite de du compteur à
dérivation à chaque
angle des murs y compris allumage simple
toutes accessoires de
(rouleau de 50m)

10,06 Installation de fil Interrupteur va et u 56,00 125 000,00 7 000 000,00


conducteur VGV 3
x1, 5mm, encastré
dans les murs, protégés à vient
l'intérieur des tuyaux
orange
et terminé par les boite de
dérivation à chaque
angle des murs y compris
toutes accessoires de
(rouleau de 50m)

10,07 Réglette simple-fluo Chambre u 65,00 30 000,00 1 950 000,00


1,20m:
simple (sans vasque)

10,08 Hublot plafonnier opalin Eclairage extérieur u 50,00 65 000,00 3 250 000,00
semi sphérique Ø 250mm,
à monture

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 184


Mémoire de fin d’études

invisible, avec lampe


standard 100 Watt

10,09 01 Point lumineux simple Chambres- u 60,00 43 000,00 2 580 000,00


allumage (SA), interrupteur Sanitaires-Réserve
encastré
type LEGRAND ou Bureau-Locaux
similaire, tube orange gardien-Entrées-
encastré
Dessus lavabo-
WC

10,10 02 Points lumineux va-et- Ensemble de u 80,00 86 000,00 6 880 000,00


vient SA, interrupteur
encastré type
LEGRAND ou similaire, construction
tube orange encastré

10,11 Prise de Terre, joint de Ensemble de u 1,00 2 500 000,00 2 500 000,00
contrôle et circuit de terre,
y compris construction
regard et toutes sujétions de
fourniture et de mise en
œuvre

10,12 Prise de courant force type Parking u 10,00 157 500,00 1 575 000,00
encastré 3P+T/20A, type
LEGRAND
ou similaire, tube orange
encastré

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 185


Mémoire de fin d’études

TOTAL ELECTRICITE: 52 330 000,00


XI- EQUIPEMENTS

11,1 Fourniture et pose des Chaque étage 6,00 3 000 000,00 18 000 000,00
extincteur y compris u
toutes sujétions de mise en
œuvre.

11,2 Fourniture et pose des climatisation Fft 4,00 4 500 000,00 18 000 000,00
climatiseurs y compris
toutes sujétions de mise en
œuvre.

11,3 Fourniture et pose des immeuble u 6,00 5 200 000,00 31 200 000,00
chauffes eau solaire y
compris
toutes sujétions de mise en
œuvre.

TOTAL EQUIPEMENT: 67 200 000,00

11 - PLOMBERIE ²
SANITAIRE:
11,1 fourniture et installation
des tuyaux en PVC pour
adduction
d'eau depuis le compteur Toutes les ml 2900,00 17 500,00 50 750 000,00
vers les robinets et appareil canalisations
sanitaires, y compris toutes d'alimentation
sujétions de coupe et de
raccordement ainsi que tous
les accessoires des
raccordement

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 186


Mémoire de fin d’études

11,2 Fourniture et pose des ml 364,00 17 500,00 6 370 000,00


canalisations en tuyaux en
PVC
compris toutes sujétions de
coupe et de
raccordement ainsi que tous
les accessoires des
raccordement

11,3 Lavabo 70x50 en u 41,00 360 000,00 14 760 000,00


porcelaine émaillée blanc,
avec accessoires

11.04 WC à l'anglaise en Sanitaires u 29,00 650 000,00 18 850 000,00


porcelaine émaillée blanc,
avec robinet d'arrêt,
réservoir de chasse d'eau
dorsale à tirette et les autres
accessoires

11.5 Evier simple bac inox, avec Sanitaires u 11,00 450 000,00 4 950 000,00
accessoires

11,6 Fourniture et pose des u 9,00 4 250 000,00 38 250 000,00


baignoires en céramique de
ton
blanc, y compris bonde
siphoïde, robinet à

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 187


Mémoire de fin d’études

colonne, accessoire et
toutes sujétions de pose et
de bon fonctionnement

11,7 Receveur de douche 80x80 u 14,00 1 020 000,00 14 280 000,00


en porcelaine émaillée
blanc, avec
accessoires

Fourniture et pose Fft 1,00 9 900 000,00 9 900 000,00


ensemble d'accessoire
sanitaire:
11,8 Glace biseautée de Locaux sanitaires
dimensions 55x50 cm, avec
dos vernis spécial
contre l'humidité, posée
avec 04 agrafes en laiton
chromé
Porte-serviette en laiton
chromé à deux branches
Porte-savon encastré en
porcelaine émaillée
Porte papier de WC et toute
sujétion de pose

TOTAL PLOMBERIE SANITAIRE: 158 110 000,00

12 – PEINTURE:
12.1 Badigeon à la chaux, y Faces enduites et m2 11090,00 6 300,00 69 867 000,00
compris rebouchage plafonds enduits,
d'éventuelles fis-

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 188


Mémoire de fin d’études

sures et tous travaux sauf enduits des


préparatoires salles d'eaux

12.3 Peinture plastique type Faces enduites et m2 10811,00 11 200,00 121 083 200,00
intérieure, genre plafonds
TORGAPINT, exécutée
en 02 couches sur couche sauf enduits des
d'impression, y compris salles
tous travaux

préparatoires d'eaux

12.5 Peinture plastique type Faces enduites et m2 3880,00 12 300,00 47 724 000,00
extérieure, genre plafonds
TORGAPINT, exécutée
en 02 couches sur couche et plafonds
d'impression, y compris
tous travaux
préparatoires

12.8 Peinture glycérophtalique Salle d'eau m2 279,00 16 200,00 4 519 800,00


genre VALENITE,
exécutée en 02
couches sur couche
d'antirouille, y compris tous
travaux pré-
paratoires

TOTAL PEINTURE: 243 194 000,00

13 - AMENAGEMENT
DES ABORDS:

13.1 Murs de clôture de Voir plan de ml 250,00 1 350 000,00 337 500 000,00

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 189


Mémoire de fin d’études

l'enceinte comprenant: détails


- tous travaux de
terrassement,
- tous travaux de
maçonnerie et béton,
- tous travaux de
revêtement et peintures,
et toutes sujétions de mise
en œuvre

13.2 Plantation de fleurs sur Bordure de l'allée Fft 1,00 4 230 000,00 4 230 000,00
plate-bande, y compris
tous travaux de
préparation du sol

13.3 Engazonnement y compris Plateforme côté m2 380,00 60 000,00 22 800 000,00


travaux de planage de entrée
plateforme
et mise en œuvre d'engrais
dérivé de « tain'omby »

13.4 Chaussée comprenant: Sol de plateforme m2 640,00 2 560 000,00 1 638 400 000,00
extérieure et
- Nettoyage du sol et parking
décaissement,
- Lit de sable d'épaisseur
0,05m,
- Couche de fondation en
tout-venant 40/60,
- Couche de base en tout-
venant 0/40,
- Couche d'imprégnation
au cut-back 0/1,
- Enrobé à froid
d'épaisseur 0,04m,
y compris toutes sujétions
de mise en œuvre

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 190


Mémoire de fin d’études

13.5 Bordures type T2, en béton Trottoir, (Cf. plan) ml 300.00 22 464,00 6 739 200.00
dosé à 350 kg d
e CEMII42,5/m3, pré-
fabriquées sous coffrage
métallique, posées sur lit de
sable
d'épaisseur 0,05m,
hourdées au mortier dosé à
300 kg
de CEMII42,5 /m3,
y compris jointoiement
arasé au mortier dosé à 400
kg
de CEM II 42.5 /m3

Fourniture et pose des Chaque niveau fft 1 21 500 000.0


détecteurs d’incendie 0
13.6

TOTAL AMENAGEMENT DES ABORDS: 2 009 669 200,00


TOTAL HTVA : 4 706 918 133,14
TVA 20% 941 383 626,63
TOTAL TTC : 5 648 301 759,70
Arrêté le montant total estimé du projet à la somme de CINQ MILLIARDS SIX CENT
QUARANTE HUIT MILLIONS TROIS CENT UN MILLE SEPT CENT SOIXANTE
ARIARY (Ar 5 648 301 760.00) y compris la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au taux de
vingt pour cent pour un montant de NEUF CENT QUARANTE ET UN MILLIONS
TROIS CENT QUATRE VINGT TROIS MILLE SIX CENT VINGT SEPT ARIARY
(Ar 941 383 627.00).

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 191


Mémoire de fin d’études

Chapitre 4 : Etude de rentabilité


I- GENERALITES
Dans une étude de rentabilité on tente de mesurer si le projet permet la récupération
du capital investi au départ et le rendement minimum qu’on attend du projet.
Dans un terme plus simple, un projet est considéré comme rentable dans la mesure où il
rapporte plus d’argent qu’il en a coûté.
La présente étude traitera la rentabilité économique de l’investissement.

II- INVESTISSEMENT
Un investissement est défini comme une acquisition de moyen de production physique à être
utilisé de façon durable dans l’entreprise, tels que des bâtiments ou des machines. Mais on
peut parler aussi d’investissement financier matérialisé par des achats à titres, des placements
ou des prises de participation.
Son objectif est d’obtenir des avantages ultérieurs plus importants. On assistera dans ce projet
à un investissement sous forme de construction de bâtiment. Soit I cet investissement.

III- CASH FLOW


Pour apprécier la rentabilité économique de notre projet, nous utilisons la méthode basée sur
le concept de « cash-flows » qui est le solde des flux de cause (recettes et dépenses) engendré
par l’investissement pendant une période. Soit CF(t) les cash-flows d’une période t.

IV- ACTUALISATION
Pour pouvoir comparer plusieurs investissements, il faut disposer d’un outil permettant de
comparer des sommes d’argent apparaissant à différentes périodes. Cet outil est fourni par
l’actualisation.
Et cette actualisation permet de traduire les « cash-flows » engendrés par un investissement
tout au long de sa vie en franc de l’année au cours de laquelle est entrepris l’investissement.
L’actualisation est matérialisée par le taux d’actualisation qu’il faut appliquer à un cash-flow
pour l’actualiser.
A Madagascar, ce taux est égal à : a=8%
Soit N= durée de vie de l’investissement. C’est la durée dans laquelle on pense rentabiliser un
investissement. Dans le cas d’un bâtiment N=25 ans.
Soit d Le délai de récupération du capital investi DRCI

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 192


Mémoire de fin d’études

C’est la période nécessaire pour couvrir la dépense d’investissement. Entre autre, c’est le
délai pour lequel la somme des cash-flows après actualisation est égale au décaissement dû à
l’investissement. Il faut que le délai soit à l’intérieur de la durée de vie du projet.
Le projet est rentable si et seulement si : d _ Ï  25 ,úb
On a donc :
 Les loyers augmentent de 10% tous les ans ;
 Les charges annuelles incombent les coûts futurs de maintenance et
d’exploitation de la construction. Elles sont fonction de la recette et prises
égales à 5% ;
 Les impôts et charges communales sont calculés en fonction des recettes.
Leurs sommes sont prises égales à 20% de la recette.
D’après l’étude socio-économique on a vue que lors de la première année les loyers
mensuelle sont donc de : Ar 18 755 000.00, c'est-à-dire Ar 225 060 000.00, la première
année. On a alors :
Tableau 74 : Récapitulatif des valeurs des : recettes, charges, impôts, bénéfice net.
Charges Bénéfice avant
Année Recettes annuelle impôts Impôts Bénéfice net
1 225 060 000,00 11 253 000,00 213 807 000,00 42 761 400,00 171 045 600,00
2 247 566 000,00 12 378 300,00 235 187 700,00 47 037 540,00 188 150 160,00
3 272 322 600,00 13 616 130,00 258 706 470,00 51 741 294,00 206 965 176,00
4 299 554 860,00 14 977 743,00 284 577 117,00 56 915 423,40 227 661 693,60
5 329 510 346,00 16 475 517,30 313 034 828,70 62 606 965,74 250 427 862,96
6 362 461 380,60 18 123 069,03 344 338 311,57 68 867 662,31 275 470 649,26
7 398 707 518,70 19 935 375,94 378 772 142,77 75 754 428,55 303 017 714,21
8 438 578 270,60 21 928 913,53 416 649 357,07 83 329 871,41 333 319 485,66
9 482 436 097,10 24 121 804,86 458 314 292,25 91 662 858,45 366 651 433,80
10 530 679 706,80 26 533 985,34 504 145 721,46 100 829 144,29 403 316 577,17
11 583 747 677,50 29 187 383,88 554 560 293,63 110 912 058,73 443 648 234,90
12 642 122 445,20 32 106 122,26 610 016 322,94 122 003 264,59 488 013 058,35
13 706 334 689,80 35 316 734,49 671 017 955,31 134 203 591,06 536 814 364,25
14 776 968 158,70 38 848 407,94 738 119 750,77 147 623 950,15 590 495 800,61
15 854 664 974,60 42 733 248,73 811 931 725,87 162 386 345,17 649 545 380,70
16 940 131 472,10 47 006 573,61 893 124 898,50 178 624 979,70 714 499 918,80

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Mémoire de fin d’études

17 1 034 114 461,90 51 705 723,10 982 408 738,81 196 481 747,76 785 926 991,04
18 1 137 559 081,00 56 877 954,05 1 080 681 126,95 216 136 225,39 864 544 901,56
19 1 251 314 989,00 62 565 749,45 1 188 749 239,55 237 749 847,91 950 999 391,64
20 1 376 446 488,00 68 822 324,40 1 307 624 163,60 261 524 832,72 1 046 099 330,88
Considérons les bénéfices nets comme flux nets

Tableau 75 : délai de récupération sur flux de trésorerie.


Année Flux nets (Ariary) Cumule des flux (Ariary)

1 171 045 600,00 171 045 600,00


2 188 150 160,00 359 195 760.00
3 206 965 176,00 566 160 936.00
4 227 661 693,60 793 822 629 .60
5 250 427 862,96 1 044 250 493.00
6 275 470 649,26 1 319 721 142.00
7 303 017 714,21 1 622 738 856.00
8 333 319 485,66 1 956 058 342.00
9 366 651 433,80 2 322 709 776.00
10 403 316 577,17 2 726 026 353.00
11 443 648 234,90 2 770 390 588.00
12 488 013 058,35 3 258 036 646.00
13 536 814 364,25 3 795 218 011.00
14 590 495 800,61 3 854 267 591.00
15 649 545 380,70 4 503 813 392.00
16 714 499 918,80 5 218 313 311.00
17 785 926 991,04 6 014 403 302.00
18 864 544 901,56 6 878 785 203.00
19 950 999 391,64 7 829 784 595.00
20 1 046 099 330,88 8 875 839 925.00

L’investissement initial étant d’Ar 5 648 301 759,70, le délai de récupération se situe entre 16
et 17 années. Cette indication est plus souvent suffisante. Si l’on souhaite plus de précision il
est possible de faire l’hypothèse que les flux sont dégagés de façon sur l’année. Dans ce cas
on peut procéder une interpolation linéaire entre 16 et 17 année :

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Mémoire de fin d’études


 ‘¼ » ¼  ½‘ »Ž.   » )‘ ½‘½ ½‘‘. 

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On a alors Ñ  16.54 ,úb  16 ,úb 6=ùb `è 15[ab
Interprétation des résultats :
La durée de récupération du capital investi (D.R.C.I.) est de 16 ans 6 mois 15 jours
qui est largement inférieur à la durée de vie de la construction, le projet est donc amorti après
16 ans de mise en service.
Tout ceci nous amène à dire que le projet est rentable économiquement.

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Mémoire de fin d’études

CONCLUSION
A la fin de cette étude, nous pouvons dire que la création et le développement des
infrastructures économiques constituent la première priorité du pays. Le projet de
construction d’un immeuble d’habitation comme notre thème de mémoire tend à respecter la
norme environnementale, favorise la modernisation de l’endroit et résout le problème
recherche de locaux d’habitation.
D’une part, l’étude théorique dans la première partie nous a permis de montrer la
nécessité de concevoir un bâtiment à usage d’habitation.
D’autre part étude technique nous a donné l’occasion d’approfondir les méthodes de
calcul de structure, des formations, de second œuvre et de recouvrir à l’outil informatique tel
que Excel, Autocad,…Enfin de compte, nous avons étudié et conçu le bâtiment tout en
suivant les règles de l’art dans le but d’assurer la sécurité et le confort des futurs usagers de
l’ouvrage.
Quant à l’étude financière, elle a permis de traiter les devis descriptifs et estimatifs et
d’analyser la rentabilité économique du projet.
Ainsi, nous espérons que notre travail de mémoire puisse contribuer à améliorer les
projets de construction à réaliser dans notre pays. Nous souhaitons vivement que la
réalisation de notre projet soit considérée.

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page 196


Mémoire de fin d’études

BIBLIOGRAPHIES
[1]-Ernest NEUFERT : Les éléments des projets de construction, « L’homme, mesure de
toutes choses » :8ème édition, DUNDOD 2002.
[2]-Jean –Marie Husson : Etude des structures en béton (BAEL 91 révisé 99)-Paris : Edition
casteilla 2002.
[3]- Document Technique Unifié (DTU) : Règle NV 65, Le groupe de coordination des
textes techniques .Paris : Editions Eyrolles 1978.
[4]-G.COSTET, G.SANGLERAT : Cours pratique de mécanique des sols (Tome I),
Plasticité et calcul des tassements –Paris : Bordas, 1981
[5]- G.COSTET, G.SANGLERAT : Cours pratique de mécanique des sols (Tome II),
Calcul des ouvrages –Paris : Bordas, 1983
[6]-Tharcis HUBRECHT : Connaitre et savoir construire son escalier –en bois-en béton-en
métal. Colmar : Edition S.A.E.P.
[7]-R.DELEBECQUE : Bâtiment 2-Eléments de construction ; Technique et Normalisation-
Paris Cedex 05.
[8]-Gérard BOND : La construction de bâtiment, maçonnerie et béton armé –Dunod
[9]-André GUERRIN, R.CLAVAUR : Traité de béton armé (Tome IV) : ossatures
d’immeubles et d’usine –Planchers-Escaliers-Encorbellement-Ouvrages divers du bâtiment
,4ème Edition DUNOD, 1971.
[10]-R.Adroit et D.Sommier : Guide du constructeur en bâtiment ; Maitriser l’ingénierie
civile-Hachette technique.
[11]-Claude ROUGERON : L’isolation acoustique et thermique dans le bâtiment-Paris :
Eyrolles 2ème Edition 1977.
[12]-Jean PERCHAT, Jean ROUX : Pratique du BAEL 91, cours avec exercices
corrigés.Eyrolles 3ème Edition 1999.
[13]-Max JACCOBSON : Technique des travaux, traité de pratique de travaux –
construction, béton, travaux publics-Tome I 2ème Edition 1962.
[14]-Groupe de Coordination des Textes Techniques : Document Technique Unifié (DTU)
n° 13.12, Règle pour le calcul des fondations superficielles Mars 1988.
[15]-Cours de mécanique de sol -3ème et 4 ème Année, professé par Monsieur Solofonjatovo
RAKOTONIRINA.
[16]-Cours de Technologie de bâtiments et d’élément de projet -3 ème Année, professé par
Monsieur Richard ANDRIANARIMANANA.

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Mémoire de fin d’études

[17]-Cours de CDS -4 ème Année, professé par Monsieur Rivonirina


RAKOTOARIVELO.
[18]- Cours d’électricité de bâtiment -4ème Année, professé par Monsieur Yvon
ANDRIANAHARISON.
[19]-Cours de fondation -4 ème année, professé par Monsieur Martin
RABENATOANDRO.
[20]-Cours de Management d’entreprise -5 ème Année, professé par Monsieur Selmer
RANDRIAHERINDRAINY.
[21]-Cours d’ossature de bâtiment -5 ème Année, professé par Monsieur Justin
RANDRIANAIVOARIJAONA.
[22]-Mémoire de fin d’étude en Bâtiment et Travaux Publics.
[23]-Direction des Affaires Economiques et Internationales : Règles techniques de
conception et de calcul des ouvrages et construction en béton armé suivant la méthode des
états limites-BAEL 91 révisé 99, Fascicules n°62 Titre I-Section I, Avril 1999.
[24]-TBM : Travaux de Bâtiment à Madagascar.
[25] Calcul de structures métalliques Selon l’EUROCODE Jean Morel Edition Eyrolles
[26] Guide des Métiers du Bâtiment Le Maçon, par un groupe d’auteurs sous la direction de
Bernard Lehembre. Edition Nathan.

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ANNEXE I : EFFET DU VENT

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Figure
R-III-2 Coefficient de réduction δ des pressions dynamiques pour les grandes surfaces

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Figure R-III-3

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4 coefficient de pulsation τ.
Figure R-III-4

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5 constructions prismatiques à base quadrangulaire reposant sur le sol, coefficient γo .


Figure R-III-5

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Figure R-III-6
6 toitures à un ou plusieurs versants plans. Coefficient ce

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ANNEXE II : PLANS ARCHITECTURAUX

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ANNEXE III : ELECTRICITE ET CANALISATION

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ANNEXE IV : FONDATION

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ANNEXE VI : BETON ARME

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ANNEXE VII : CALCUL DES STRUCTURES

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ANNEXE VIII : PLAN DE FERRAILLAGE

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TABLE DE MATIERE

INTRODUCTION....................................................................................................... 15

PARTIE I : GENERALITE ..................................................................................... 16


CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA VILLE D’ANTANANARIVO ......... 17
I-HISTORIQUE : .......................................................................................................................... 17
II-DESCRIPTION GEOGRAPHIQUE : ...................................................................................... 17
II -1 SITUATION GEOGRAPHIQUE :................................................................................. 17
II -2 SUPERFICIE : ............................................................................................................... 18
II-3 CLIMATOLOGIE : ......................................................................................................... 19
CHAPITRE 2 : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE ET JUSTIFICATION DU PROJET ........... 21
I-NOMBRE D’HABITANT : ....................................................................................................... 21
II-HABITATION : ........................................................................................................................ 23
II -1 TYPE DE LOGEMENT ................................................................................................. 23
II -2 STATUT D’OCCUPATION ......................................................................................... 24
II -3 LA SURFACE MOYENNE OCCUPEE ....................................................................... 24
II -4 LOYER MENSUEL D’UN APPARTEMENT ............................................................. 25
III-LES SECTEURS : ................................................................................................................... 26
II -1 SECTEURS PRIMAIRES : ............................................................................................ 26
II -2 SECTEURS SECONDAIRES : ...................................................................................... 26
II -3 SECTEURS TERTIAIRES : .......................................................................................... 26
II -4 TRANSPORT : .................................................................................................................... 26
II -5 SECTEURS INFORMELS :........................................................................................... 28
III-LOCALISATION : .................................................................................................................. 28
PARTIE II: CONCEPTION ARCHITECTURALE ............................................. 28
I-GENERALITES : ....................................................................................................................... 30
II-PRESENTATION GENERALE DU BATIMENT : ................................................................ 30
II –I DESCRIPTION DE L’IMMEUBLE .............................................................................. 30
II-2 IMPLANTATION DU BATIMENT .............................................................................. 33
II-3 NOMBRE D’OCCUPANTS DE L’IMMEUBLE .......................................................... 33
III-CONFORT ET SECURITE DE L’IMMEUBLE : .................................................................. 35
III –I CONFORT DES LOGEMENTS : ................................................................................ 35
III –2 Sécurités :...................................................................................................................... 36
PARTIE III: ETUDES TECHNIQUES .................................................................. 37
CHAPITRE I: PRE DIMENSIONNEMENT .................................................................... 39
I-GENERALITES : ....................................................................................................................... 39
II-DALLE ..................................................................................................................................... 39
II-1. POUTRELLE ................................................................................................................ 39
II-3. POTEAUX ......................................................................................................................... 40
CHAPITRE 2 : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION .............. 41
I -SABLES : .................................................................................................................................. 41
II-GRANULATS : ........................................................................................................................ 41

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III-CIMENTS :.............................................................................................................................. 41
IV-EAU DE GACHAGE : ................................................................................................................... 41
V- BOISERIE : ............................................................................................................................. 42
VI- PRESCRIPTION CONCERNANT LE BETON ARME : ....................................................................... 42
LE BETON ................................................................................................................................... 42
VII-PRINCIPE DE CALCUL AUX ETATS LIMITES ............................................................... 43
CHAPITRE 3: EVALUATION DES ACTIONS ................................................................ 44
I-EFFET DU VENT ...................................................................................................................... 44
I-1 DEFINITION ET HYPOTHESE ...................................................................................... 44
II-CHARGES VERTICALES ................................................................................................... 56
I.1.LES CHARGES PERMANENTES .................................................................................. 56
CHAPITRE 4: ETUDE DE LA TOITURE ....................................................................... 58
I-VERIFICATION DE LA COUVERTURE ............................................................................... 58
I.1 CARACTERISTIQUES DU MATERIAU ....................................................................... 58
I.2.ENTRAXES ........................................................................................................................ 59
I.3.DETERIORATION DES ACTIONS : .............................................................................. 59
I.4. COMBINAISONS D’ACTIONS : ................................................................................... 59
II CALCUL DES PANNES .......................................................................................................... 60
CHAPITRE 5: DESCENTES DES CHARGES ................................................................. 63
I GENERALITES ........................................................................................................................ 63
I.1. BUT ET PRINCIPE ......................................................................................................... 63
I.2. DEMARCHE DE CALCUL ............................................................................................. 63
II- DESCENTE DES CHARGES VERTICALES ................................................................ 65
III- DESCENTE DES CHARGES DUES AUX EFFETS DU VENT ........................................ 74
IV- DESCENTE DE CHARGE TOTALE .................................................................................. 76
CHAPITRE 6 : CALCUL DES STRUCTURES..................................................... 78
I-DETERMINATION DES SOLLICITATIONS ......................................................................... 78
I-1 LES CHARGES VERTICALES ..................................................................................... 78
I-2 LES CHARGES HORIZONTALES ................................................................................ 81
I-3 EVALUATION DES SOLLICITATIONS DE CALCUL ................................................ 82
II-CALCUL DE L’OSSATURE ................................................................................................... 85
II.1 CALCUL DES POUTRES .............................................................................................. 86
III-POTEAU ................................................................................................................................. 88
III.1. DEFINITION ................................................................................................................. 88
III.2. LONGUEUR DE FLAMBEMENT ET ELANCEMENT ............................................. 89
IV. DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES LONGITUDINALES ................................... 90
IV.1 HYPOTHESE DE CALCUL. ........................................................................................ 90
IV.2- DETERMINATION DES ARMATURES LONGITUDINALES. ............................... 90
V .DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES TRANSVERSALES ...................................... 91
V-1 DIAMETRE. .................................................................................................................... 91
V-2 ESPACEMENT ............................................................................................................... 91
V-3 CALCUL DE L’ESCALIER ........................................................................................... 91
V.4 CALCUL DE LA POUTRE PALIERE ......................................................................... 102
VI. LE PLANCHER ................................................................................................................... 106
VI.1. GENERALITES .......................................................................................................... 106

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Mémoire de fin d’études

VI.2. DESCRIPTION DE PLANCHER ............................................................................... 107


VI.3. CALCUL DE LA DALLE DE COMPRESSION ....................................................... 107
VI.4 CALCUL DES NERVURES ....................................................................................... 108
VII. VÉRIFICATION DE LA CONTRAINTE D‘ADHÉRENCE ET D’ENTRAÎNEMENT .. 113
VIII. VERIFICATIONS A L’ELS ............................................................................................. 114
CHAPITRE 7 : CALCUL DES ELEMENTS DE L’INFRASTRUCTURE ........................... 117
I- GENERALITES ...................................................................................................................... 117
II- LE SOL DE FONDATION .................................................................................................... 117
III- PRE DIMENSIONNEMENT : DTU 13-12 ......................................................................... 118
IV- VERIFICATION AU POINÇONNEMENT ........................................................................ 120
V- EVALUATION DU TASSEMENT ...................................................................................... 121
VI- CALCUL DE FERRAILLAGE ........................................................................................... 124
CHAPITRE 8: ETUDE DES ELEMENTS DU SECOND ŒUVRE ..................................... 129
I. L’ELECTRICITE .................................................................................................................... 129
II-NIVEAUX D’ECLAIREMENT ET SECURITE ................................................................... 131
CHAPITRE 9 : ASSAINISSEMENT ............................................................................ 136
I- GENERALITES ..................................................................................................................... 136
II- EVACUATION DES EAUX PLUVIALES ........................................................................... 136
III- EVACUATION DES EAUX ............................................................................................... 137
IV- COLLECTEURS D’APPAREILS ........................................................................................ 137
V- DIMENSIONNEMENT DES FOSSES SEPTIQUES .......................................................... 138
PARTIE IV: ETUDE FINACIERE ......................................................................... 37
CHAPITRE 1 : FORMATION DE PRIX....................................................................... 142
I- LES COUTS DIRECTS ; ........................................................................................................ 142
II-LES COUTS INDIRECTS...................................................................................................... 143
CHAPITRE 2 : DEVIS DESCRIPTIF ........................................................................... 146
CHAPITRE 3 : BORDEREAU DE DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF ...................... 163
I - BORDEREAUX DE DEVIS ESTIMATIF ............................................................................ 166
CHAPITRE 4 : ETUDE DE RENTABILITE ................................................................. 192
I-GENERALITES ....................................................................................................................... 192
II-INVESTISSEMENT ............................................................................................................... 192
III-CASH FLOW ........................................................................................................................ 192
IV-ACTUALISATION ............................................................................................................... 192
CONCLUSION........................................................................................................................... 196
BIBLIOGRAPHIES................................................................................................................... 197
ANNEXES ................................................................................................................ 199

ANDRIANASOLO Toky Nomenjanahary Promotion 2009 Page xlv


ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DEPARTEMENT BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU


DIPLOME D’INGENIEUR EN BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

Nom : ANDRIANASOLO

Prénom : Toky Nomenjanahary

Téléphone : 033 06 512 25

Email : tcbmendrika@yahoo.fr

Titre : Projet de construction d’un immeuble d’Habitation sise à ANDRANOMENA

Nombre de pages : 199

Nombre de figures : 19

Nombre de tableaux : 75

Résumé :

Le présent mémoire a pour objet la conception et l’étude d’un immeuble R+5 à usage d’habitation.

A travers l’étude, selon la modélisation adoptée pour la structure, on a recours à différentes

méthodes de calculs, à savoir : méthode de rotation, méthode de Caquot…

L’étude de rentabilité à la fin devrait inciter à la réalisation du projet.

Mots clés : Conception d’un bâtiment, plancher, hourdis, fondation.

Rubrique : Bâtiment

Sous la direction de : Monsieur RABENATOANDRO Martin

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