Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2
3
4
5
6
7
La station de filtration étudiée s’inscrit dans un projet plus large : Le Projet de
Reconversion des Systèmes d’Irrigation existants dans le périmètre du Haouz, dirigé par L’Office
Régional de Mise en Valeur Agricole du Haouz (ORMVAH). Le but de ce projet est d’améliorer la
qualité des eaux d’irrigation de plusieurs secteurs d’irrigation dont principalement :
Une étude a été réalisée pour définir les processus de traitement adéquat des
eaux brutes des canaux alimentant les réseaux d’irrigation des secteurs précités, ainsi le
dimensionnement des ouvrages retenus. A la base de cette étude, l’aménagement des
secteurs en situations de projet est basé sur la réalisation des équipements principaux
suivants :
Notre projet de stage focalise seulement la station de filtration du secteur Rive Droite
S1.3, Ce secteur RD S1-3 couvre une superficie de 4100 ha dans le périmètre de la TESSAOUT
aval. Cette zone est située à l’aval d’un canal T2, et alimentée via ce canal par l’eau de l’oued El
Abid régularisé à Bin El Ouidane (235 millions de m3/an).
La qualité des eaux du canal T2 est généralement bonne, sauf en période de crue. Pour
cela, il a été retenu uniquement la filtration comme procédé de traitement de la turbidité sans
faire recours à la décantation par un bassin de régulation.
8
Rôle de la station de filtration :
Dans les systèmes d’irrigation localisée, la filtration de l’eau est essentielle pour éviter
d’endommager les distributeurs par le bouchage. Le type de filtres utilisés dépend du type
d’impuretés contenues dans l’eau et du degré de filtration requis par les distributeurs.
Les différentes matières contenues dans l’eau peuvent être classées en 3 groupes principaux :
Trois types de colmatage sont distingués : le colmatage biologique causé par les algues, les
bactéries, les champignons, le colmatage physique dû à la présence de dépôt de particule fine de
sable, limon, argile, et le colmatage chimique dû au problème de précipitation calcaire ou
cimentation de limon ou d’argile.
Pour les réseaux goutte à goutte par exemple, l’obstruction des goutteurs est l’inconvénient
majeur. Il est difficile et coûteux de repérer, nettoyer ou remplacer un goutteur obstrué.
L’obstruction entraîne aussi une mauvaise répartition du débit le long des rampes, ce qui peut
diminuer sérieusement le rendement.
Finesse de filtration :
Le degré de filtration est généralement indiqué en mesh qui est une ancienne unité anglaise
correspondant au nombre de perforations par pouce linéaire ou en microns.
La finesse de filtration nécessaire pour protéger les distributeurs est souvent spécifiée par les
fournisseurs. Il est courant de recommander l’élimination de particules beaucoup plus petites que la
section minimale de passage du goutteur du système d’irrigation.
Au niveau de l’analyse critique de l’APS de secteur RD S1.3, la finesse de filtration proposée était
de 125µ.
9
Une large gamme de systèmes de filtration est disponible sur le marché :
Le filtre idéal est celui capable de retenir le plus grand nombre de particules et qui ne se bloque
jamais. En réalité, il s’agit de celui qui serait capable d’éviter le blocage grâce à l’auto nettoyage,
chaque fois qu’on en a besoin.
De l’analyse des avantages et inconvénients des différents types de filtres, ressortent les
conclusions suivantes : Le filtre à sable est rejeté en raison de la complication de l’opération d’entretien
et de maintenance. Quant aux filtres à disques et à tamis, on a reconnu que tous les deux peuvent bien
fonctionner s'ils sont adéquatement dimensionnés et installés. Or, les filtres à tamis ne sont pas efficaces
aux eaux riches en matières organiques (algues) bien présentes dans le cas de notre canal. On a décidé de
retenir donc les filtres à disques pour leur efficacité contre les algues et leur qualité haute de
filtration.
Filtres à Disques
10
Fonctionnement du Filtre à disques:
Pour ces Filtres à Disques, la filtration s'opère, comme le montre le schéma suivant, par
le passage de l'eau entre des disques plastique rainurés serrés les uns contre les autres. Cela
se passe donc sur une épaisseur beaucoup plus grande que celle d'un simple tamis. Les
disques rainurés existent en plusieurs modèles, permettant d'ajuster la finesse de filtration à
la valeur voulue.
11
12
13
Plan 2
14
Plan 3
15
16
1. Hypothèses de calcul :
Notre étude sera menée en respectant les prescriptions exigées par les règlements suivants :
- Le règlement BAEL 91 révisées 99 : qui est un recueil des règles techniques de conception
et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états
limites (ELU/ELS).
- L’Eurocode pour l’étude du pont roulant, et plus précisément les parties EN 1991-3 et EN
1993-6.
- le D.T.U. 13.3, pour la conception et le dimensionnement des dallages industriels.
La structure porteuse de notre bâtiment est constituée du béton armé qui est un
mélange de béton et d’acier. Ci-dessous, on explicitera les caractéristiques de ces deux
matériaux constitutifs.
→ Le Béton :
C’est un mélange d’un squelette granulaire inerte (sable + gravier + air) et d’une pate
liante (ciment + eau + adjuvants +ajouts). Les proportions adéquates (donner par un
laboratoire spécialisé) de chaque constituant sont indiquées par une formulation spéciale à
chaque cas selon les performances souhaitées et les propriétés du squelette granulaire.
Masse volumique : pour le béton non armé, elle est prise dans notre présente
étude égale à 2.2 t/m3.
17
Résistances caractéristiques : lors de notre étude, on a pris fc28 = 25 MPa, et par
conséquent : f t 28 0,6 0,06 f c 28 2,1MPa.
Lors du coulage du béton, un contrôle régulier et des visites à l’improviste sont exigés
afin d’assurer une application exacte de la formulation prescrite.
ELU :
L’état limite ultime est un état qui correspond à la valeur maximale da la capacité
portante de la structure dont le dépassement équivaut à la ruine de la structure.
0,85
f bu f c 28
b
Avec :
ELS :
L’état limite de service est un état qui correspond à la valeur limite au-delà de laquelle
les conditions normales d’exploitation de la structure ne sont plus satisfaites.
18
La contrainte limité à l’ELS est donnée par : bc 0,6 f c 28
bc = 15 MPa
19
→ L’acier :
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : Es=200 000 MPa.
La caractéristique mécanique la plus importante des aciers est la limite élastique fe.
Type d’acier employé : L’acier exigé est un acier haut adhérence de type Fe5OO.
ELU :
On adopte le diagramme contrainte-déformation suivant :
Avec :
s : contrainte de l’acier.
s : coefficient de sécurité de l’acier.
→ s =1.15 en cas de situations durables ou transitoires.
→ s =1.00 en cas de situations accidentelles.
20
ELS :
Es
Le coefficient d’équivalence noté n est le rapport suivant : n 15
Eb
Avec :
n : coefficient d’équivalence.
Es : module de déformation de l’acier.
Eb : module de déformation du béton.
→ Récapitulation :
fc28 = 25MPa
fbu = 14,17MPa
bc = 15 MPa
fe = 500 MPa
s = 202 MPa en FP
21
h = 15 cm
La dalle en question est une dalle Portant dans une seule direction, puisque :
G 0,32 t/m²
Le tableau suivant présente le calcul des charges supportées par chaque dalle, à l’Etat Limite
Ultime et à l’Etat Limite de Service, pour les conditions les plus défavorables : Travée en question
Chargée et travées voisines Déchargées (P chargée) et dans les conditions les plus favorables :
Travée en question déchargée et travées voisines chargées (P déchargée) :
Les valeurs sont en mètre linéaire, et le calcul est fait à l’aide de la méthode de Caquot :
22
En se basant sur la méthode de Caquot, on calcule les moments sur appuis pour les différents
cas de chargement, avec :
A partir de l’équation : ( ) ( ) ( )
On déduit les valeurs maximales et minimales du moment pour chaque travée. Ces valeurs
vont nous aider à dimensionner ces poutres :
Données :
Puisque on a des fissurations préjudiciables donc le calcul des armatures sera fait dans l’Etat
Limite de Service.
23
Les résultats trouvés sont présentés dans le tableau suivant :
24
On prend h = 0,25 m
Et b = 0,2 m
Le tableau suivant présente le calcul des charges supportées par chaque poutre, à l’Etat
Limite Ultime et à l’Etat Limite de Service, pour les conditions les plus défavorables : Travée en
question Chargée et travées voisines Déchargées (P chargée) et dans les conditions les plus
favorables : Travée en question déchargée et travées voisines chargées (P déchargée) :
En se basant sur la méthode de Caquot, on calcule les moments sur appuis pour les différents
cas de chargement, avec :
25
A partir de l’équation : ( ) ( ) ( )
On déduit les valeurs maximales et minimales du moment pour chaque travée. Ces valeurs vont nous
aider à dimensionner ces poutres :
A l’ELU, les résultats trouvés sont présentés dans le tableau suivant :
Pour la travée N°6 on est appelé à diminuer la section de béton. Toutefois, pour assurer la continuité
de la poutre, on va garder la section de la travée et le minimum d’acier de 0,386 cm2.
26
Pour la travée N° 1 il faut refaire le calcul à l’ELS :
et k = 0,0204
A = 4,701 cm2
Les solutions proposées :
On a ( )
27
→ A l’ELU :
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5
Mu 0,029 0,022 0,022 0,022 0,015
b 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
d 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
µ 0,254 0,194 0,194 0,194 0,136
α 0,3735 0,2716 0,2716 0,2716 0,1831
Z 0,170 0,178 0,178 0,178 0,185
As 3,90 2,83 2,83 2,83 1,91
On a trouvé que σb < 14,32 MPa et σs > 201,63 MPa, cela nécessite de recalculer les sections d’acier
à l’ELS.
→ A l’ELS :
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5
Ms 0,021 0,016 0,016 0,016 0,011
µ1 0,00262 0,00199 0,00199 0,00199 0,00140
k1 43,82 51,1 51,1 51,1 63,12
betta 1 0,915 0,924 0,924 0,924 0,935
k 0,0228 0,0196 0,0196 0,0196 0,0158
σb 4,601 3,946 3,946 3,946 3,194
A 5,719 4,315 4,315 4,315 2,987
28
On prend h = 1,2 m
Et b = 0,6 m
Le tableau suivant présente le calcul des charges supportées par chaque poutre, à l’Etat Limite
Ultime et à l’Etat Limite de Service :
Pu = 1,35×g+1,5×q
Ps = g + q
Mu = L2 × Pu/8
Ms = L2 × Ps/8
Exemple de calcul pour la poutre transversale n°1 :
On a :
Fc28 = 25 MPa ; Fe = 500 MPa ; σbc = 14,16 MPa ; d = 1,15m ; ft28 = 2,1 MPa ; ϒs = 1,15
σs = 435,00 MPa
29
ELS : → fissuration préjudiciable
σb = 15,00 MPa
σs = 201,63 MPa
Calcul à l’ELU :
On a 0,104 < µ < 0,186 donc le diagramme des déformations passe par le pivot A.
( √ )
0,188
( )
Z= 1,063m
As = 33,832cm2
Calcul à l’ELS :
( )
→ D = 0,085m
( )
→ E = 0,195 m2
√ ( )
→ y1= 0,365m
30
( )
→ Igg’= 0,041 m4
→ K = 28,066 MPa/m
σb= 10,23 MPa < 15 MPa √ vérifié
Le calcul du ferraillage :
et k= 0,043
A = 57,037 cm2
On va prendre 6HA32+2HA25 qui donnent une section d’acier A = 58,06 cm2.
Pour les autres poutres, le calcul est présenté dans le tableau suivant :
31
Calcul à l’Etat Limite de Service :
D = 15.Ast/b
E = 30.Ast.d/b
y1 = -D+(D2+E)0,5
Igg’ = b.y13/3+15.Ast.(d-y1)2
K = Ms/Igg’
σb = K.y1
σs = 15.K.(d-y1)
Cela nécessite de recalculer les sections d’acier à l’ELS, on va fixer la contrainte d’acier à
σs = 201,63MPa et on refait le calcul des sections d’acier à l’ELS, les résultats trouvés se résument
dans le tableau suivant :
32
Les coefficients k1et ß1sont déduits en fonction de la valeur de µ1 :
k = 1/k1
σb = k.σs
A = Ms / ( ß1.d.σs)
On a ( )
33
→ Présentation :
34
Chaque axe de déplacement est motorisé électriquement. Aux extrémités des câbles de
suspension, sont montés les crochets de levage, soit directement soit par l'intermédiaire d'une
poulie.
Ce pont est installé en 4,9 m de hauteur, et circule sur des rails fixés sur des poutres de
roulement en acier, reposant sur des corbeaux encastrés aux poteaux latéraux.
Pour ce pont, la conduite de l'engin se fait par télécommande ou radio-commande, pour
pouvoir être manœuvré par les agents d’entretien depuis la plate-forme. On ne prévoit donc aucune
cabine de conduite comme celles les gros ponts souvent possèdent.
1. Axe de Translation : axe des voies de roulement (plus grande distance) correspondant
à un mouvement d'ensemble du pont sur une distance de 26 m, en se reposant sur des
rails posés sur « les poutres de roulement », appelées aussi files guideuses ;
2. Axe de Direction : axe transversal ; généré par un déplacement du chariot sur une
portée de 17 m (diminuée de la distance sécuritaire minimale à garder des murs) ;
On prévoit des joues pour les galets porteurs pour ne pas recourir à deux paires
supplémentaires de galets horizontaux assurent le guidage du pont côté file guideuse.
Il est aussi recommandé d’ajouter des dispositifs anti-déraillement ou anti-envol, afin de
prévenir un déraillement, notamment du chariot en cas de rupture dans la chaîne de levage.
35
→ Schéma simplifié de la structure du pont roulant :
Nous avons effectué le calcul des actions en se basant sur l’Eurocode. On se réfère plus
précisément aux normes suivantes :
EN 1991-3 Actions sur les structures – Partie 3 : Actions induites par les
appareils de levage et les machines
EN 1993-6 Calcul des structures en acier – Partie 6 : Chemins de roulement
Le tableau suivant résume le bilan des chargements supportés par notre pont. A chaque action
est attribué un coefficient dynamique, qui nous servira pour estimer la charge supportée par chaque
galet, et par la suite par les rails et poutres de roulement :
36
→ Définition des coefficients dynamiques :
37
Données :
emin = 0,75 m ; distance minimale que fait le centre de l’appareil de levage avec l’axe du rail de
roulement latéral.
On choisit un appareil de levage de classe HC3, qui correspond aux valeurs dynamiques suivantes :
β2 = 0,51
υ2,min = 1,15
on trouve υ2 = 1,201
Calcul :
[ ( )] ( )
On trouve :
On trouve :
38
Les forces horizontales :
Il convient de tenir compte des types suivants des forces horizontales induites par le pont roulant :
Dans le cas de projet, les forces induites par la marche en crabe produite par l’excentrement de la
charge (à lever) peuvent être négligées pour les raisons suivantes :
On calcule maintenant ces efforts horizontaux, longitudinaux et transversaux, produits lors des
accélérations et décélérations du chariot et de l’appareil de levage.
Disposition des forces horizontales longitudinales et transversales exercées par les galets produites
lors des accélérations et décélérations de l’appareil de levage
39
Forces produites par accélération et décélération de l’appareil de levage :
Longitudinales Transversales
40
→ Pour les forces transversales produites lors des accélérations et décélérations de l’appareil de
levage:
M M
HT,1 = υ5 . ξ2 . ; HT,2 = υ5 . ξ1 .
avec :
ξ1 = ∑
= = 0,803
ξ2 = 1 – ξ1 = 0,197
ls = ( ξ1 – 0,5 ). l = 5,045 m
M = K . ls = 8,723 kN.m
On trouve :
→ Pour les forces transversales produites lors des accélérations et décélérations du chariot:
Donc la force transversale totale maximale produite est égale à : HT = 13,31 kN = 1,331 t
41
→ Poutres de roulement :
Charges à Considérer :
Il convient de prendre en compte dans le calcul des poutres de roulement les sollicitations
suivantes provoquées par les charges du pont roulant :
Flexion bi-axiale provoquée par les actions verticales et les actions horizontales
latérales.
Efforts tranchants verticaux et horizontaux provoquées par les actions verticales et les
actions horizontales latérales.
Type et caractéristiques :
On utilise deux barres en acier de type IPE 300, de longueur 25,7 m dont les caractéristiques
géométriques et mécaniques sont les suivantes :
Moment d'inertie de
6
gauchissement Iw/1000 125,93 cm
42
Vérifications :
Les poutres de roulement ne nécessitent pas dans notre cas la vérification au flambement, au
déversement, car les chargements normaux à la section en I sont limités, ni au voilement puisque les
profils IPE 300 sont laminés et sont par la suite peu sensibles au voilement, leurs âmes étant
surdimensionnées.
On se limite à vérifier la flexion bi-axiale provoquée par les actions verticales et horizontales
transmises par les galets. Les efforts locaux dues aux charges des galets seront traités dans la partie
« Rails ».
Pour les chargements, on introduit les efforts verticaux, horizontaux induites par les galets
pour différentes positions du sommier (et par là différentes positions du pont roulant).
43
Le logiciel, après avoir fait le calcul, nous fournit les éléments de calcul suivants :
→ Flèches Maximales : (Valeurs maximales quel que soit la position du chariot ou du pont)
44
D’autre coté, les valeurs maximales de flèches à respecter selon les règles de l’EN 1993-6 sont :
Δs ≤ 10 mm
δz ≤ L / 600 et δz ≤ 25 mm
On récapitule :
On déduit alors que les flèches maximales obtenues ne constituent aucune menace pour nos
poutres de roulement.
45
→ Rails :
Schéma :
Types de Rails :
46
L’objectif de cette partie est d’évaluer la charge capable verticale par galet de roulement
d’un pont roulant à partir de la pression de contact d’Hertz à l’interface rail galet de
roulement, et par la suite de déterminer les caractéristiques mécaniques du rail et des galets qui
peuvent supporter les charges de notre projet.
L’interface rail galet de roulement d’un pont roulant courant génère des pressions
perpendiculaires aux surfaces en contact du rail et du galet de roulement. Les expressions
théoriques de ces pressions de contact ont été établies autrefois par Hertz dans le cas général
des surfaces courbes.
L’hypothèse des relations d’Hertz est la suivante: « Si deux corps à surfaces courbes
sont pressés l’un contre l’autre, il y a contact sur une surface de pression elliptique ».
Les solutions exactes ont été établies par Hertz sous les conditions suivantes :
Les dimensions de la surface de pression sont très faibles par rapport aux
dimensions des deux corps (y compris le rayon de courbure).
Dans les surfaces sous pression, ne se produisent que des contraintes de
compression et pas de contraintes de cisaillement.
Dans le cas particulier d’un cylindre (surface de roulement du galet) et d’une plaque
plane (surface du champignon du rail), la surface de contact pour une charge verticale P = 0 est
une ligne droite. Par suite, pour une charge P non nulle, la surface de contact est un rectangle
de largeur a et de longueur b (largeur du galet avec a < b ). La pression de contact se répartit
sur la largeur suivant une ellipse :
47
Le développement des relations d’Hertz nous fournit une relation précieuse pour
déterminer la pression maximale de contact pmax ou σg :
Où :
E : Module de Young de l’acier en kN/cm²
k : Coefficient empirique ou « pression diamétrale ».
La charge capable du rail Fw, qu’on doit la comparer avec la valeur appliquée par le
galet est :
Fw = br,eff . dcw . k
Et k=
Où :
48
→ Les caractéristiques du rail utilisé sont les suivants :
Nuance acier : 70
Limite d’élasticité : = 355 MPa
Résistance en traction : = 680 à 830 MPa
Largeur du rail : br = 65 mm
Rayon extérieur du champignon du rail : r1 = 6 mm
On déduit la valeur de βr :
Pour la valeur de C :
La fréquence d’utilisation de notre pont est très faible, c-à-d qu’on a un usage non fréquent.
49
On prend un galet de diamètre : dcw = 12 cm
Conclusion :
50
Schéma d’un corbeau
Des armatures supérieures formant tirant, de section A, dont une partie est
obligatoirement constituée par des armatures de faible diamètre ancrées par bouclage
à plat, complétées eventuellement par des armatures de gros diamètre avec ancrages
courbes ,
Des armatures inférieures de section Ai au moins égale à A/10, qui suivent le contour
du parement inférieur horizontal ou incliné des consoles ;
51
Ferraillage d’un corbeau
Les charges appliquées sur le corbeau sont présentés dans le tableau suivant :
52
Pour tout les corbeau on a : d = 56 cm
Corbeau 1 2à5 6 7
Hu 1,331 1,331 1,331 1,331
z (m) 0,169 0,169 0,169 0,169
Mg (t.m) 0,055 0,092 0,072 0,035
Ms (t.m) 0,693 0,693 0,693 0,693
Mu (t.m) 1,114 1,163 1,137 1,087
A (cm2) 1,819 1,580 1,544 1,476
Vu (t) 6,254 6,387 6,316 6,183
τu (MPa) 0,279 0,285 0,282 0,276
τu1 (MPa) 0,320 0,326 0,323 0,317
∑Ar (cm2) 1,070 0,931 0,909 0,868
δ = d/a
( )
( )
ΣAr = λ.A
avec ( )
53
Corbeau 1 2à5 6 7
Armatures supérieures 3HA10 3HA10 3HA10 3HA10
Armatures de couture 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8
Armatures inférieures 3HA6 3HA6 3HA6 3HA6
A (cm2) 2,37 2,37 2,37 2,37
ΣAr (cm2) 1,5 1,5 1,5 1,5
Ai (cm2) 0,78 0,78 0,78 0,78
On prend : = 6 mm
L’espacement est : ( )
54
Pour éliminer des un élancement très grand, on trouve que le petit côté du poteau doit être au-
moins supérieure ou égale à 40 cm ;
On a des poteaux qui travaillent à la flexion composé, les surfaces de chargement et les
charges appliqué sur ce poteau sont illustré dans le tableau suivant :
55
Charges appliquées sur le corbeau
Poteau N° 1 :
( )
A l’ELU : 25,9 cm
56
A l’ELS : 24,1 cm
( )
( )
( )
Puisque Nu est un effort de compression donc on est dans le cas d’une section partiellement
comprimée.
( √ )
( )
( )
( )
57
→
( )
Pour les autres poteaux le tableau suivant va résumer les calculs qu’on a faits :
À l’ELU :
À l’ELS :
Le 2éme poteau :
( )
58
→
( )
( )
’
Le calcul des sections d’acier est fait à l’aide des équations suivantes :
( )
( )
59
Le tableau suivant présente tous les résultats trouvés :
On prend : = 8 mm
L’espacement est : ( )
60
Selon la DTU 13.3 une dalle est un « ouvrage en béton d’une grande épaisseur » reposant sur
son support qui peut recevoir un revêtement.
Les normes applicables à la création d’une dalle varient en fonction de la nature des locaux
ainsi les maisons individuelles ne sont pas soumises aux mêmes contraintes que les locaux à usage
industriel ou que les habitations collectives (cf. DTU 13.3).
Pour notre cas, nous allons se référer à la DTU 13.3 Partie 1, qui concerne les dallages à usage
industriel.
Le recours à un logiciel pour la vérification d’un dallage est très conseillé. Toutefois, et en
conséquence des raisons suivantes le dimensionnement et le ferraillage de notre dallage seront
estimatifs :
Composition du Dallage :
Le dallage : 15 cm
Armatures : Le dallage comporte des nappes de treillis soudé posées sur des cales pour réaliser un
enrobage conforme à la DTU 21. Pour ce dallage, de type industriel, le pourcentage
minimum de l’armature en acier est de 0.4% de la hauteur multipliée par 100 cm, et le
diamètre des armatures doit être inférieur ou égal à 1/15e de l’épaisseur du dallage.
emax = h/15 = 10 mm
61
On va dimensionner la semelle sous le poteau N° 1 :
Données :
Charge de service sur la semelle : Nser = 37,67 t
Charge de service sur la semelle : Nu = 51,77 t
un moment dû au chargement du corbeau Mser = 8,62 t.m
un moment dû au chargement du corbeau Mu = 12,92 t.m
Contrainte limite du sol : σsol = 0,2 MPa
Poteau de 400 mm x 400 mm.
Fbc = 15 MPa, Fe = 500 MPa
Excentricité : e = 25 cm
Surface de la semelle :
( )
( )
Hauteur de la semelle :
Avec
62
On prend : h= 0,6 m
Nu’ = 60,27 t
( )
Vérification de la portance :
( )
( ) ( )
Comme e = 25cm < 59 cm le moment dans la section S1 est donné par la formule suivante :
( )
( )
( )
( )
63
( ) ( )
( )
( )
L’espacement est :
parallèlement au sens b’ : e = 18 cm
parallèlement au sens a’ : e = 20 cm
Schémas de Ferraillages :
parallèlement au sens b’ :
64
parallèlement au sens a’ :
65
66
67
Bibliographie :
68