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La station de filtration étudiée s’inscrit dans un projet plus large : Le Projet de
Reconversion des Systèmes d’Irrigation existants dans le périmètre du Haouz, dirigé par L’Office
Régional de Mise en Valeur Agricole du Haouz (ORMVAH). Le but de ce projet est d’améliorer la
qualité des eaux d’irrigation de plusieurs secteurs d’irrigation dont principalement :

 Le secteur N1-2 du N’Fis


 Le secteur Ouled Gaid de la Tessaout Amont
 Le secteur Rive droite S1-3 de la Tessaout Aval

Une étude a été réalisée pour définir les processus de traitement adéquat des
eaux brutes des canaux alimentant les réseaux d’irrigation des secteurs précités, ainsi le
dimensionnement des ouvrages retenus. A la base de cette étude, l’aménagement des
secteurs en situations de projet est basé sur la réalisation des équipements principaux
suivants :

 Un ouvrage de prise sur le canal d’irrigation déjà existant ;


 Un bassin de régulation en amont du secteur ;
 Une conduite d’adduction ;
 Une station de filtration;
 Un réseau principal de distribution en conduites sous pression ;
 Des bornes d’irrigation en tête des blocs ;
 Des antennes de distribution à l’intérieur des blocs existants ;
 Des prises propriétés individuelles ou collectives.

Notre projet de stage focalise seulement la station de filtration du secteur Rive Droite
S1.3, Ce secteur RD S1-3 couvre une superficie de 4100 ha dans le périmètre de la TESSAOUT
aval. Cette zone est située à l’aval d’un canal T2, et alimentée via ce canal par l’eau de l’oued El
Abid régularisé à Bin El Ouidane (235 millions de m3/an).

La qualité des eaux du canal T2 est généralement bonne, sauf en période de crue. Pour
cela, il a été retenu uniquement la filtration comme procédé de traitement de la turbidité sans
faire recours à la décantation par un bassin de régulation.

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Rôle de la station de filtration :

Dans les systèmes d’irrigation localisée, la filtration de l’eau est essentielle pour éviter
d’endommager les distributeurs par le bouchage. Le type de filtres utilisés dépend du type
d’impuretés contenues dans l’eau et du degré de filtration requis par les distributeurs.

Les différentes matières contenues dans l’eau peuvent être classées en 3 groupes principaux :

 Particules en suspension de matières organiques ou inorganiques


 Eléments constituants précipités (fer, manganèse, calcium, magnésium)
 Vases bactériennes

Trois types de colmatage sont distingués : le colmatage biologique causé par les algues, les
bactéries, les champignons, le colmatage physique dû à la présence de dépôt de particule fine de
sable, limon, argile, et le colmatage chimique dû au problème de précipitation calcaire ou
cimentation de limon ou d’argile.

Pour les réseaux goutte à goutte par exemple, l’obstruction des goutteurs est l’inconvénient
majeur. Il est difficile et coûteux de repérer, nettoyer ou remplacer un goutteur obstrué.
L’obstruction entraîne aussi une mauvaise répartition du débit le long des rampes, ce qui peut
diminuer sérieusement le rendement.

Finesse de filtration :

Le degré de filtration est généralement indiqué en mesh qui est une ancienne unité anglaise
correspondant au nombre de perforations par pouce linéaire ou en microns.

La finesse de filtration nécessaire pour protéger les distributeurs est souvent spécifiée par les
fournisseurs. Il est courant de recommander l’élimination de particules beaucoup plus petites que la
section minimale de passage du goutteur du système d’irrigation.

Au niveau de l’analyse critique de l’APS de secteur RD S1.3, la finesse de filtration proposée était
de 125µ.

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Une large gamme de systèmes de filtration est disponible sur le marché :

 La filtration à disques dite aussi à lamelles ou anneaux


 La filtration à tamis dite aussi à mailles
 La filtration à sables d’origine volcaniques ou en silice…

Pour choisir le système de filtration adéquat et approprié, il est nécessaire de connaître :

 La pression disponible à l’amont nécessaire pour le fonctionnement du filtre et


surtout pour l’auto-lavage.
 Le débit à filtrer,
 Le type d’irrigation adoptée,
 Les matériaux utilisés pour la fabrication des produits et accessoires.
 les normes de fabrication.

Le filtre idéal est celui capable de retenir le plus grand nombre de particules et qui ne se bloque
jamais. En réalité, il s’agit de celui qui serait capable d’éviter le blocage grâce à l’auto nettoyage,
chaque fois qu’on en a besoin.

De l’analyse des avantages et inconvénients des différents types de filtres, ressortent les
conclusions suivantes : Le filtre à sable est rejeté en raison de la complication de l’opération d’entretien
et de maintenance. Quant aux filtres à disques et à tamis, on a reconnu que tous les deux peuvent bien
fonctionner s'ils sont adéquatement dimensionnés et installés. Or, les filtres à tamis ne sont pas efficaces
aux eaux riches en matières organiques (algues) bien présentes dans le cas de notre canal. On a décidé de
retenir donc les filtres à disques pour leur efficacité contre les algues et leur qualité haute de
filtration.

Filtres à Disques

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Fonctionnement du Filtre à disques:

Pour ces Filtres à Disques, la filtration s'opère, comme le montre le schéma suivant, par
le passage de l'eau entre des disques plastique rainurés serrés les uns contre les autres. Cela
se passe donc sur une épaisseur beaucoup plus grande que celle d'un simple tamis. Les
disques rainurés existent en plusieurs modèles, permettant d'ajuster la finesse de filtration à
la valeur voulue.

 La suspension est alimentée en continu dans le corps du filtre.


 Elle est filtrée par un empilage de plateaux, le gâteau (granulats) se déposant à l'extérieur
des disques.
 Le filtrat est repris à l'intérieur des plateaux vers l'arbre central, duquel il ressort à une des
extrémités.
 Lorsque le gâteau obtenu est suffisant, la filtration est arrêtée et le filtre vidangé.
 Le gâteau est alors décollé par la force centrifuge obtenue par mise en rotation des disques
filtrants. Il est déchargé en fond de filtre.

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Plan 2

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Plan 3

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1. Hypothèses de calcul :

Notre étude sera menée en respectant les prescriptions exigées par les règlements suivants :

- Le règlement BAEL 91 révisées 99 : qui est un recueil des règles techniques de conception
et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états
limites (ELU/ELS).
- L’Eurocode pour l’étude du pont roulant, et plus précisément les parties EN 1991-3 et EN
1993-6.
- le D.T.U. 13.3, pour la conception et le dimensionnement des dallages industriels.

1. Caractéristiques des matériaux :

La structure porteuse de notre bâtiment est constituée du béton armé qui est un
mélange de béton et d’acier. Ci-dessous, on explicitera les caractéristiques de ces deux
matériaux constitutifs.

→ Le Béton :
C’est un mélange d’un squelette granulaire inerte (sable + gravier + air) et d’une pate
liante (ciment + eau + adjuvants +ajouts). Les proportions adéquates (donner par un
laboratoire spécialisé) de chaque constituant sont indiquées par une formulation spéciale à
chaque cas selon les performances souhaitées et les propriétés du squelette granulaire.

La composition courante d’ 1m3 de béton est la suivante :

 350 kg de ciment de CPJ 35/CPJ45


 400 L de sable DS < 5 mm
 800 L de gravillon 5 mm < Dg < 25 mm
 175 L d’eau de gâchage

 Masse volumique : pour le béton non armé, elle est prise dans notre présente
étude égale à 2.2 t/m3.

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 Résistances caractéristiques : lors de notre étude, on a pris fc28 = 25 MPa, et par
conséquent : f t 28  0,6  0,06 f c 28  2,1MPa.
Lors du coulage du béton, un contrôle régulier et des visites à l’improviste sont exigés
afin d’assurer une application exacte de la formulation prescrite.

ELU :
L’état limite ultime est un état qui correspond à la valeur maximale da la capacité
portante de la structure dont le dépassement équivaut à la ruine de la structure.

La contrainte à l’ELU est notée fbu tel que :

0,85
f bu  f c 28
b

Avec :

b = 1,15 en cas de situation accidentelle.

b = 1,50 en cas de situation durable ou transitoire.

Diagramme contraintes-déformations du béton à L'ELU

fbu = 14,17 MPa

ELS :

L’état limite de service est un état qui correspond à la valeur limite au-delà de laquelle
les conditions normales d’exploitation de la structure ne sont plus satisfaites.

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La contrainte limité à l’ELS est donnée par :  bc  0,6 f c 28

Diagramme contraintes-déformations du béton à L'ELS

 bc = 15 MPa

Ils existent deux modules de déformation déterminés d’après le BAEL 91.

Le module de déformation instantanée :


Pour des charges d’une durée d’application inférieure à 24 heures on a :

Eij  11003 f cj Donc : E i 28  32164,2MPa

Le module de déformation différée :


Pour des charges de longue durée d’application on a :

E vj  3700  3 f cj Donc : E v 28  10721,4MPa

Ce coefficient étant le rapport des déformations transversales et des déformations longitudinales


noté "". Conformément au règlement BAEL 91 :
ELU : =0  calcul des sollicitations (béton fissuré).

ELS : =0,2  calcul des déformations (béton non fissuré).

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→ L’acier :
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.

On distingue deux types d’aciers :

 Aciers doux ou mi-durs pour 0.15 à 0.25٪ de carbone.


 Aciers durs pour 0.25 à 0.40 ٪ de carbone.

Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : Es=200 000 MPa.

La caractéristique mécanique la plus importante des aciers est la limite élastique fe.

Type d’acier employé : L’acier exigé est un acier haut adhérence de type Fe5OO.

ELU :
On adopte le diagramme contrainte-déformation suivant :

diagramme contrainte-déformation de l’acier

Avec :

fe : contrainte limite élastique.


s : déformation (allongement) relative de l’acier.

s : contrainte de l’acier.
s : coefficient de sécurité de l’acier.
→ s =1.15 en cas de situations durables ou transitoires.
→ s =1.00 en cas de situations accidentelles.

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ELS :

Cette contrainte dépend de la nature des fissures dans le béton, on détermine :

1. Fissuration peu préjudiciable : pas de vérification.


2. Fissuration préjudiciable : ̅ = Min (2/3fe ; 150) (MPa)
̅ = 202 MPa
3. Fissuration très préjudiciable : ̅ = Min (1/2fe ; 110) (MPa)
̅ = 165 MPa
Avec  : coefficient de fissuration.
→ =1 pour les aciers ronds lisses.
→ =1,6 pour les aciers à haute adhérence (HA).

Es
Le coefficient d’équivalence noté n est le rapport suivant : n  15
Eb
Avec :
n : coefficient d’équivalence.
Es : module de déformation de l’acier.
Eb : module de déformation du béton.

→ Récapitulation :

fc28 = 25MPa

fbu = 14,17MPa

 bc = 15 MPa

Type Fe500 haut adhérence.

fe = 500 MPa

 s = 202 MPa en FP

 s = 165 MPa en FTP

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On a alors la dalle est portante dans une seule direction.

La travée est continue, on prend :

h = 15 cm

La dalle en question est une dalle Portant dans une seule direction, puisque :

Pour le dimensionnement de la dalle, on considère une poutre de la même hauteur que la


dalle, de largeur 1 m, dans le sens de la petite portée, soumise à la charge uniformément répartie par
mètre de portée.

Les charges permanentes pour une terrasse non accessible :

Forme de pente : 0,10 × 2,25 = 0,225 t/m²

Etanchéité : 0,015 t/m²

Protection en gravions : 0,08 t/m²

G 0,32 t/m²

Le tableau suivant présente le calcul des charges supportées par chaque dalle, à l’Etat Limite
Ultime et à l’Etat Limite de Service, pour les conditions les plus défavorables : Travée en question
Chargée et travées voisines Déchargées (P chargée) et dans les conditions les plus favorables :
Travée en question déchargée et travées voisines chargées (P déchargée) :

Les valeurs sont en mètre linéaire, et le calcul est fait à l’aide de la méthode de Caquot :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


g (t/m) 0,695 0,695 0,695 0,695 0,695 0,695
q (t/m) 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
l' 4,7 3,76 3,76 3,76 3,76 2,2
Pu 1,088 1,088 1,088 1,088 1,088 1,088
Ps 0,795 0,795 0,795 0,795 0,795 0,795
P déchargé ELU= 1,35 g 0,938 0,938 0,938 0,938 0,938 0,938
P déchargé ELS = 1 g 0,695 0,695 0,695 0,695 0,695 0,695

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En se basant sur la méthode de Caquot, on calcule les moments sur appuis pour les différents
cas de chargement, avec :

M2-2 : les deux travées sont chargées.


M2-1 : travée de gauche chargée et de droite déchargée.
M1-2 : travée de gauche déchargée et de droite chargée.
M1-1 : les deux travées sont déchargées.
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5
Moment ELU 2-2 2,376 1,810 1,810 1,810 1,371
Moment ELU 2-1 2,265 1,685 1,685 1,685 1,339
Moment ELU 1-2 2,159 1,685 1,685 1,685 1,213
Moment ELU 1-1 2,048 1,561 1,561 1,561 1,182

Moment ELS 2-2 1,735 1,322 1,322 1,322 1,001


Moment ELS 2-1 1,662 1,239 1,239 1,239 0,980
Moment ELS 1-2 1,591 1,239 1,239 1,239 0,896
Moment ELS 1-1 1,517 1,156 1,156 1,156 0,875

A partir de l’équation : ( ) ( ) ( )

On déduit les valeurs maximales et minimales du moment pour chaque travée. Ces valeurs
vont nous aider à dimensionner ces poutres :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


Moment max ELU 1,979 1,087 1,315 1,315 1,495 0,191
Moment min ELU 1,623 0,623 0,902 0,902 1,146 0,085

Moment Max ELS 1,443 0,508 0,676 0,676 0,812 0,092


Moment Min ELS 1,205 0,474 0,676 0,676 0,855 0,072

Données :

Fe = 500 MPa, Fc28 = 25 MPa

b = 1 m; h = 0, 15 m; d = 0,12 m; ϒs = 1,15; ϒb = 1,5

Puisque on a des fissurations préjudiciables donc le calcul des armatures sera fait dans l’Etat
Limite de Service.

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Les résultats trouvés sont présentés dans le tableau suivant :

Dalle1 Dalle 2 Dalle 3 Dalle 4 Dalle 5 Dalle 6


Mser 1,487 0,529 0,703 0,703 0,844 0,095
µ1 0,00497 0,00175 0,00233 0,00233 0,00280 0,00032
k1 30,04 56,43 47,5 47,5 42,47 141,3
0,889 0,93 0,92 0,92 0,913 0,968
k 0,0333 0,0177 0,0211 0,0211 0,0235 0,0071
σb 6,712 3,573 4,245 4,245 4,748 1,427
Ax (cm2) 6,709 2,258 3,036 3,036 3,674 0,392
Ay (cm2) 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9
Axmin (cm2) 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35 1,35
Les armatures /x 9HA10 5HA8 7HA8 7HA8 8HA8 6HA6
Espacement /x (cm) 11 20 14,5 14,5 12,5 17
Les armatures /y 5HA6 5HA6 5HA6 5HA6 5HA6 5HA6
Espacement /x (cm) 20 20 20 20 20 20

→ Le calcul du ferraillage des appuis :

Ce tableau suivant va présenter les résultats détaillés à l’Etat Limite de Service :

appui 1 appui 2 appui 3 appui 4 appui 5


Mser (t.m) 1,735 1,322 1,322 1,322 1,001
µ1 0,00598 0,00455 0,00455 0,00455 0,00345
k1 17,68 23,17 23,17 23,17 27,73
ß1 0,847 0,869 0,869 0,869 0,833
k 0,0566 0,0432 0,0432 0,0432 0,0361
σb 11,404 8,702 8,702 8,702 7,271
A (cm2) 8,468 6,289 6,289 6,289 4,968
Armatures par m linéaire 8ø12 8ø10 8ø10 8ø10 7ø10
Espacement (cm) 12,5 12,5 12,5 12,5 14,5

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Le règlement du BAEL exige une hauteur de pré-dimensionnement :

On prend h = 0,25 m

Et b = 0,2 m


Le tableau suivant présente le calcul des charges supportées par chaque poutre, à l’Etat
Limite Ultime et à l’Etat Limite de Service, pour les conditions les plus défavorables : Travée en
question Chargée et travées voisines Déchargées (P chargée) et dans les conditions les plus
favorables : Travée en question déchargée et travées voisines chargées (P déchargée) :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


Surface de Chargement 5,523 5,523 5,523 5,523 5,523 1,210
g (t/m) 0,867 0,867 0,867 0,867 0,867 0,432
q (t/m) 0,118 0,118 0,118 0,118 0,118 0,055
l' 4,7 3,76 3,76 3,76 3,76 2,2
Pu 1,346 1,346 1,346 1,346 1,346 0,666
Ps 0,984 0,984 0,984 0,984 0,984 0,487
P déchargé ELU= 1,35 g 1,170 1,170 1,170 1,170 1,170 0,584
P déchargé ELS= 1 g 0,867 0,867 0,867 0,867 0,867 0,432

En se basant sur la méthode de Caquot, on calcule les moments sur appuis pour les différents
cas de chargement, avec :

M2-2 : les deux travées sont chargées.


M2-1 : travée de gauche chargée et de droite déchargée.
M1-2 : travée de gauche déchargée et de droite chargée.
M1-1 : les deux travées sont déchargées.

Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5


Moment ELU 2-2 2,881 2,195 2,195 2,195 1,539
Moment ELU 2-1 2,771 2,071 2,071 2,071 1,508
Moment ELU 1-2 2,665 2,071 2,071 2,071 1,382
Moment ELU 1-1 2,554 1,946 1,946 1,946 1,350

Moment ELS 2-2 2,110 1,608 1,608 1,608 1,126


Moment ELS 2-1 2,036 1,525 1,525 1,525 1,105
Moment ELS 1-2 1,966 1,525 1,525 1,525 1,021
Moment ELS 1-1 1,892 1,441 1,441 1,441 1,000

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A partir de l’équation : ( ) ( ) ( )

On déduit les valeurs maximales et minimales du moment pour chaque travée. Ces valeurs vont nous
aider à dimensionner ces poutres :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


Moment maximal ELU 2,391 1,283 1,569 1,569 1,861 0,022
Moment minimal ELU 2,034 0,819 1,155 1,155 1,512 -0,033

Moment Maximal ELS 1,748 0,653 0,863 0,863 1,082 0,0001


Moment Minimal ELS 1,510 0,619 0,863 0,863 1,126 -0,0014


A l’ELU, les résultats trouvés sont présentés dans le tableau suivant :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


Mu 2,39 1,28 1,57 1,57 1,86 0, 02154
fc28 25 25 25 25 25 25
σbc 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17 14,17
Fe 500 500 500 500 500 500
ft28 2,1 2,1 2,1 2,1 2,1 2,1
b 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
d 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
µ 0,211 0,113 0,138 0,138 0,164 0,002
α 0,300 0,151 0,187 0,187 0,226 -
Z 0,176 0,188 0,185 0,185 0,182 -
As 3,124 1,570 1,950 1,950 2,352 -
Asmin 0,386 0,386 0,386 0,386 0,386 0,386

Pour la travée N°6 on est appelé à diminuer la section de béton. Toutefois, pour assurer la continuité
de la poutre, on va garder la section de la travée et le minimum d’acier de 0,386 cm2.

Pour la vérification à l’ELS, le calcul des contraintes donne :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


D 0,0047 0,0024 0,0029 0,0029 0,0035 0,0006
E 0,00187 0,00094 0,00117 0,00117 0,00141 0,00023
y1 0,0389 0,0284 0,0314 0,0314 0,0342 0,0147
Igg' 1,80.10-4 9,23.10-5 1,14.10-4 1,14.10-4 1,37.10-4 2,31.10-5
K 9,69.101 7,07.101 7,56.101 7,56.101 7,90.101 6,39.102
σb 3,766 2,011 2,376 2,376 2,703 0,001
σs 234,260 182,055 191,303 191,303 196,517 0,178

Pour les travées 2-3-4-5 on a : σb < 15 MPa et σs < 201,63 MPa

On garde alors les résultats trouvés à l’ELU.

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Pour la travée N° 1 il faut refaire le calcul à l’ELS :

On déduit les valeurs de à partir de la valeur de µ :

et k = 0,0204

σb = 0,0204 × 201,63 = 4,107 MPa < 15 MPa

=> Ce n’est pas nécessaire d’ajouter des armatures comprimées.

La section d’acier est :

A = 4,701 cm2
Les solutions proposées :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


Les armatures 4HA12 2HA10+2HA8 2HA10+2HA8 2HA10+2HA8 4HA10 2HA8
La section d'acier
4,52 2,58 2,58 2,58 3,16 1
cm2

Le calcul des poutres à l’effort tranchant :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5 Travée 6


2 2 2 2 2
Vu (MN) 2,24.10 1,20.10 1,47.10 1,47.10 1,74.10 4,31.104
τu (MPa) 0,5596 0,3003 0,3671 0,3671 0,4355 0,0108

Pour toutes les poutres :

On a ( )

Donc on va adopter les règles relatives aux poteaux.

On prend øt = 6mm ; pour toutes les travées on a øt >


Pour les cadres s t < min(15. 1,6 ; 40;60+10) = 9cm

27
→ A l’ELU :
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5
Mu 0,029 0,022 0,022 0,022 0,015
b 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
d 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
µ 0,254 0,194 0,194 0,194 0,136
α 0,3735 0,2716 0,2716 0,2716 0,1831
Z 0,170 0,178 0,178 0,178 0,185
As 3,90 2,83 2,83 2,83 1,91

Le calcul des contraintes donne :

Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5


D 0,0058 0,0042 0,0042 0,0042 0,0029
E 0,00234 0,00170 0,00170 0,00170 0,00115
y1 0,0429 0,0372 0,0372 0,0372 0,0311
Igg' 0,000223 0,000164 0,000164 0,000164 0,000112
K 94,6 98,0 98,0 98,0 101
σb 4,05 3,64 3,64 3,64 3,13
σs 223,03 239,31 239,31 239,31 255,12

On a trouvé que σb < 14,32 MPa et σs > 201,63 MPa, cela nécessite de recalculer les sections d’acier
à l’ELS.

→ A l’ELS :
Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5
Ms 0,021 0,016 0,016 0,016 0,011
µ1 0,00262 0,00199 0,00199 0,00199 0,00140
k1 43,82 51,1 51,1 51,1 63,12
betta 1 0,915 0,924 0,924 0,924 0,935
k 0,0228 0,0196 0,0196 0,0196 0,0158
σb 4,601 3,946 3,946 3,946 3,194
A 5,719 4,315 4,315 4,315 2,987

Les solutions proposées :

Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4 Appui 5


les armatures 2HA14+2HA12 4HA12 4HA12 4HA12 4HA10
la section d'acier cm2 5,34 4,52 4,52 4,52 3,16

28

Le règlement du BAEL exige une hauteur de pré-dimensionnement :

On prend h = 1,2 m

Et b = 0,6 m


Le tableau suivant présente le calcul des charges supportées par chaque poutre, à l’Etat Limite
Ultime et à l’Etat Limite de Service :

Les formules utilisées :

Pu = 1,35×g+1,5×q

Ps = g + q

Mu = L2 × Pu/8

Ms = L2 × Ps/8

Poutre 1 Poutre 2 à 5 Poutre 6 Poutre 7


Surface de Chargement 34,430 68,860 51,920 17,490
g (t/m) 2,983 4,390 3,698 2,290
q (t/m) 0,203 0,405 0,305 0,103
Pu 4,330 6,534 5,450 3,246
Ps 3,185 4,795 4,003 2,393
Moment maximal ELU 156,431 236,052 196,877 117,257
Moment Maximal ELS 115,062 173,227 144,609 86,444


Exemple de calcul pour la poutre transversale n°1 :

On a :

Fc28 = 25 MPa ; Fe = 500 MPa ; σbc = 14,16 MPa ; d = 1,15m ; ft28 = 2,1 MPa ; ϒs = 1,15

ELU: σb = 14,16 MPa

σs = 435,00 MPa

29
ELS : → fissuration préjudiciable

σb = 15,00 MPa

σs = 201,63 MPa

Calcul à l’ELU :

On a 0,104 < µ < 0,186 donc le diagramme des déformations passe par le pivot A.

( √ )

0,188

( )

Z= 1,063m

As = 33,832cm2

La section minimale d’acier est : Amin = 0,23.b.d.ft28/Fe = 6,67 cm2

Calcul à l’ELS :

Le calcul des contraintes :

( )

→ D = 0,085m

( )

→ E = 0,195 m2

√ ( )

→ y1= 0,365m
30
( )

→ Igg’= 0,041 m4

→ K = 28,066 MPa/m
σb= 10,23 MPa < 15 MPa √ vérifié

σs= 330,68MPa > 201,63 MPa X non vérifié

Le calcul du ferraillage :

On déduit les valeurs de à partir de :

et k= 0,043

σb = 0,043× 201,63 = 8,595MPa < 15 MPa

=> ce n’est pas nécessaire d’ajouter des armatures comprimées.

La section d’acier est :

A = 57,037 cm2
On va prendre 6HA32+2HA25 qui donnent une section d’acier A = 58,06 cm2.

Pour les autres poutres, le calcul est présenté dans le tableau suivant :

Poutre 2 à 5 Poutre 6 Poutre 7

Mu 2,361 1,969 1,173


µ 0,210 0,175 0,104
α 0,298 0,242 0,138
Z 1,013 1,038 1,087
As 53,600 43,604 24,822

La section d’acier minimale est : Amin = 0,23.b.d.ft28/Fe

Amin = 6,67 cm2

31
Calcul à l’Etat Limite de Service :

Le calcul des contraintes donne les résultats suivants :

Poutre 2 à 5 Poutre 6 Poutre 7


D 0,134 0,109 0,062
E 0,308 0,251 0,143
y1 0,437 0,403 0,321
Igg' 0,058 0,050 0,032
K 30,093 29,163 26,844
σb 13,154 11,765 8,611
σs 321,804 326,575 333,882

Les formules utilisées :

D = 15.Ast/b

E = 30.Ast.d/b

y1 = -D+(D2+E)0,5

Igg’ = b.y13/3+15.Ast.(d-y1)2

K = Ms/Igg’

σb = K.y1

σs = 15.K.(d-y1)

On a trouvé que : σb < 14,32 MPa et σs > 201,63 MPa

Cela nécessite de recalculer les sections d’acier à l’ELS, on va fixer la contrainte d’acier à
σs = 201,63MPa et on refait le calcul des sections d’acier à l’ELS, les résultats trouvés se résument
dans le tableau suivant :

Poutre 2 à 5 Poutre 6 Poutre 7

Ms 1,639 1,380 0,853


µ1 0,01083 0,00904 0,00540
k1 17,890 20,210 28,480
ß1 0,848 0,858 0,885
K 0,056 0,049 0,035
σb 11,271 9,977 7,080
A 88,098 72,687 42,125

32
Les coefficients k1et ß1sont déduits en fonction de la valeur de µ1 :

k = 1/k1

σb = k.σs

Pour tous les poutres on trouve que : σb < 0,60.fc28=15 MPa.

A = Ms / ( ß1.d.σs)

Les solutions proposées :

Poutre Poutres Poutre Poutre


transversale 1 transversales 2 à 5 transversale 6 transversale 7

6HA32+2HA25 10HA32+2HA20 8HA32+2HA25 4HA32+2HA25

58,06 86,68 74,14 41,98

Calcul des poutres à l’effort tranchant :

Poutre Poutre Poutre Poutre


transversale 1 transversale 2 à transversale 6 transversale 7
5
Vu 0,368 0,555 0,463 0,276
τu 0,533 0,805 0,671 0,400

Pour toutes les poutres :

On a ( )

Donc on va adopter les règles relatives aux poteaux.

øt > 32/3 = 10,67 mm donc on prend øt =12 mm


st < min(15×3,2 ;40;60+10) = 40cm

33
→ Présentation :

Un pont roulant est un appareil de manutention permettant le levage et le transfert de charges


lourdes. Il permet, dans notre projet, la manutention et le déplacement d’une plate-forme qui permet
d’entretenir l’équipement de filtration des eaux dans tout l'espace du hall de la station.

Le pont roulant est généralement constitué :


 d'une structure horizontale en acier (le « pont ») se déplaçant sur deux voies de
roulement.
 de treuils ou palans suspendus (dans notre cas, de chariot bi-rail) ; ils permettent
d'enrouler le câble ou la chaine de levage de la charge ou la plate-forme.

34
Chaque axe de déplacement est motorisé électriquement. Aux extrémités des câbles de
suspension, sont montés les crochets de levage, soit directement soit par l'intermédiaire d'une
poulie.
Ce pont est installé en 4,9 m de hauteur, et circule sur des rails fixés sur des poutres de
roulement en acier, reposant sur des corbeaux encastrés aux poteaux latéraux.
Pour ce pont, la conduite de l'engin se fait par télécommande ou radio-commande, pour
pouvoir être manœuvré par les agents d’entretien depuis la plate-forme. On ne prévoit donc aucune
cabine de conduite comme celles les gros ponts souvent possèdent.

Les axes de déplacement sont appelés :

1. Axe de Translation : axe des voies de roulement (plus grande distance) correspondant
à un mouvement d'ensemble du pont sur une distance de 26 m, en se reposant sur des
rails posés sur « les poutres de roulement », appelées aussi files guideuses ;

2. Axe de Direction : axe transversal ; généré par un déplacement du chariot sur une
portée de 17 m (diminuée de la distance sécuritaire minimale à garder des murs) ;

3. Axe de Levage : axe vertical ; levage ou descente de la plate-forme dû à un


mouvement du treuil et donc des câbles.

→ Composantes de notre Pont :


 Un quadrilatère structure constituée de :
o sommiers équipés de galets (roues) assurant le déplaçant sur l'une et l'autre des voies
de roulement.
o deux poutres reliant les sommiers et supportant le chariot.
 Un chariot se déplaçant sur les poutres du quadrilatère et équipé de palans permettant
d'enrouler le câble de levage.
 Des moufles reprenant les accessoires de levage à l'extrémité basse des câbles.

On prévoit des joues pour les galets porteurs pour ne pas recourir à deux paires
supplémentaires de galets horizontaux assurent le guidage du pont côté file guideuse.
Il est aussi recommandé d’ajouter des dispositifs anti-déraillement ou anti-envol, afin de
prévenir un déraillement, notamment du chariot en cas de rupture dans la chaîne de levage.

35
→ Schéma simplifié de la structure du pont roulant :

→ Cadre normatif du calcul des actions provoquées par le pont :

Nous avons effectué le calcul des actions en se basant sur l’Eurocode. On se réfère plus
précisément aux normes suivantes :

 EN 1991-3 Actions sur les structures – Partie 3 : Actions induites par les
appareils de levage et les machines
 EN 1993-6 Calcul des structures en acier – Partie 6 : Chemins de roulement

→ Classification des actions appliquées sur les rails de roulement

Le tableau suivant résume le bilan des chargements supportés par notre pont. A chaque action
est attribué un coefficient dynamique, qui nous servira pour estimer la charge supportée par chaque
galet, et par la suite par les rails et poutres de roulement :

Actions variables Actions accidentelles


Verticales Horizontales Verticale Verticale
 Poids propre Forces d’entrainement
Force de
● Charge d’essai
 Masse à Lever tamponnement
Dynamiques (υ1,..,υ6) Quasi-statiques
Fυ,k = υiFk
υ1,..,υ4 υ5 υ6 υ7

36
→ Définition des coefficients dynamiques :

→ Calcul des forces verticales et horizontales :


 Forces Verticales

Coefficients dynamiques relatifs aux forces verticales

37
Données :

L = 16,65 m ; Longueur de la poutre de système d’entrainement à galets

a = 1 m ; distance entre galets

emin = 0,75 m ; distance minimale que fait le centre de l’appareil de levage avec l’axe du rail de
roulement latéral.

Masse nominale à Lever : Qh,nom = 20 kN

Poids propre du pont : Qc1 = 15 kN

Poids propre du chariot : Qc2 = 8 kN

On choisit un appareil de levage de classe HC3, qui correspond aux valeurs dynamiques suivantes :

β2 = 0,51

υ2,min = 1,15

on calcule le coefficient dynamique υ2 = υ2,min + β2 × vh

on estime la vitesse maximale à vh = 10 cm/s

on trouve υ2 = 1,201

Pour υ1, on prend la valeur maximale υ1 = 1,1

Calcul :

[ ( )] ( )

On trouve :

Dans les galets de l’autre côté on a :


[ ( )] ( )

On trouve :

38
 Les forces horizontales :

Il convient de tenir compte des types suivants des forces horizontales induites par le pont roulant :

 Forces horizontales produites par accélération et décélération de l’appareil de levage.


 Forces horizontales produites par accélération et décélération du chariot lors de ses
déplacements sur la poutre suspendue (notamment le freinage du chariot de levage
dans son mouvement de direction sur le pont roulant).
 Forces horizontales transversales dues à la « marche en crabe » du pont roulant dans
son mouvement de translation, provoquée par l’excentrement des masses par rapport à
l’axe du pont roulant et particulièrement celui de la charge levée.

Dans le cas de projet, les forces induites par la marche en crabe produite par l’excentrement de la
charge (à lever) peuvent être négligées pour les raisons suivantes :

- L’excentrement est dû uniquement à au mouvement des agents d’entretien sur


la plate-forme, et à la position du matériel à bord. Cet excentrement peut être
négligé vu que ces mouvements sont limités, et que la surface de la plate-forme
ne permet pas un excentrement remarquable de la masse du matériel à
transporter sur la plateforme.

- Le mouvement des agents est quasi-nul lors du déplacement du pont selon


l’axe de translation (suivant les poutres de roulement), ce qui réduit l’effet de
l’excentrement de la masse sur l’effort horizontal produit au niveau des rails.

On calcule maintenant ces efforts horizontaux, longitudinaux et transversaux, produits lors des
accélérations et décélérations du chariot et de l’appareil de levage.

Disposition des forces horizontales longitudinales et transversales exercées par les galets produites
lors des accélérations et décélérations de l’appareil de levage

39
Forces produites par accélération et décélération de l’appareil de levage :

Longitudinales Transversales

→ Pour les forces longitudinales :

nr = 2 ; nombre de poutre de roulement.


υ5 = 1,5 ; coefficient dynamique
µ = 0,2 ; coefficient de frottement (contact acier-acier)

On a K = µ.Qr,min Qr,min = 8,65 kN donc K = 1,729 kN

Donc HL,1 max = HL,2 max = = 1,29 kN


nr

40
→ Pour les forces transversales produites lors des accélérations et décélérations de l’appareil de
levage:

M M
HT,1 = υ5 . ξ2 . ; HT,2 = υ5 . ξ1 .

avec :
ξ1 = ∑
= = 0,803

ξ2 = 1 – ξ1 = 0,197

ls = ( ξ1 – 0,5 ). l = 5,045 m

M = K . ls = 8,723 kN.m

On trouve :

HT,1 = 2,58 kN ; HT,2 = 10,51 kN

→ Pour les forces transversales produites lors des accélérations et décélérations du chariot:

Elles sont estimées, d’après la norme EN1991-3, à :

 10% de la masse à lever ( Qh = 20 kN )


 10% du poids du chariot ( Qc2 = 8 kN )

Cela donne : HT’,1max = 2,8 kN

Donc la force transversale totale maximale produite est égale à : HT = 13,31 kN = 1,331 t

41
→ Poutres de roulement :

Charges à Considérer :
Il convient de prendre en compte dans le calcul des poutres de roulement les sollicitations
suivantes provoquées par les charges du pont roulant :

 Flexion bi-axiale provoquée par les actions verticales et les actions horizontales
latérales.
 Efforts tranchants verticaux et horizontaux provoquées par les actions verticales et les
actions horizontales latérales.

Type et caractéristiques :
On utilise deux barres en acier de type IPE 300, de longueur 25,7 m dont les caractéristiques
géométriques et mécaniques sont les suivantes :

Caractéristiques Symbole Valeur


Hauteur h 300,00 mm
Largeur b 150,00 mm
Epaisseur d’âme tw 7,10 mm
Epaisseur des semelles tf 10,70 mm
Rayon de courbures r 15,00 mm
Hauteur entre semelles d 248,60 mm
Poids P 42,20 kg/m
Section A 53,80 cm
2

Inertie par rapport à (Gy) Iy 8356,10 cm


4

Module d'inertie élastique par


3
rapport à (Oy) W el,y 557,10 cm
Rayon de Giration sens (Oy) iy 12,46 cm
Module d'inertie plastique y W pl,y 628,40 cm
3

Aire résistante au cisaillement


2
sens (Oy) Avz 25,70 cm
Inertie par rapport à (Gz) Iz 603,62 cm
4

Module d'inertie élastique par


3
rapport à (Oz) W el,z 80,48 cm
Rayon de Giration sens (Oz) iz 3,35 cm
Module d'inertie plastique z W pl,z 125,20 cm
3

Aire résistante au cisaillement


2
sens (Oz) Av,y 33,70 cm
Inertie de torsion It 20,12 cm
4

Moment d'inertie de
6
gauchissement Iw/1000 125,93 cm

42
Vérifications :
Les poutres de roulement ne nécessitent pas dans notre cas la vérification au flambement, au
déversement, car les chargements normaux à la section en I sont limités, ni au voilement puisque les
profils IPE 300 sont laminés et sont par la suite peu sensibles au voilement, leurs âmes étant
surdimensionnées.

On se limite à vérifier la flexion bi-axiale provoquée par les actions verticales et horizontales
transmises par les galets. Les efforts locaux dues aux charges des galets seront traités dans la partie
« Rails ».

Pour vérifier la flexion bi-axiale de la poutre du roulement, on se sert du logiciel de calcul


Autodesk Robot Structural Analysis Professional 2012. On introduit toutes les données relatives :

 aux éléments structuraux


 aux appuis
 aux chargements

Pour les chargements, on introduit les efforts verticaux, horizontaux induites par les galets
pour différentes positions du sommier (et par là différentes positions du pont roulant).

Exemple de cas de Chargement

43
Le logiciel, après avoir fait le calcul, nous fournit les éléments de calcul suivants :

→ Réactions de la poutre de roulement aux différents nœuds :

→ Déplacements en points divers :

→ Flèches Maximales : (Valeurs maximales quel que soit la position du chariot ou du pont)

44
D’autre coté, les valeurs maximales de flèches à respecter selon les règles de l’EN 1993-6 sont :

Déformation horizontale δy d’une poutre de


roulement, mesurée au niveau de la partie
supérieur :
δy ≤ L / 600 = 0,783 cm

Modification de l’écartement Δs entre les axes


des rails du pont roulant, y compris les effets de
variation thermique :

Δs ≤ 10 mm

Déformation verticale δz d’une poutre de


roulement :

δz ≤ L / 600 et δz ≤ 25 mm

Différence Δhc entre les déformations


verticales des deux poutres de roulement
formant le chemin de roulement :

Δhc ≤ s / 600 = 2,83 cm

On récapitule :

δy = 0,5 cm < 0,783 cm

Δs = 0 – (-0,6 ) = 0,6 cm < 10 mm

δz = 0,6 cm < 0,783 cm < 25 cm

Δhc = 0,6 cm < 2,83 cm

On déduit alors que les flèches maximales obtenues ne constituent aucune menace pour nos
poutres de roulement.

45
→ Rails :

Schéma :

Types de Rails :

Différentes formes de rails

Caractéristiques des différents types de rails

46
L’objectif de cette partie est d’évaluer la charge capable verticale par galet de roulement
d’un pont roulant à partir de la pression de contact d’Hertz à l’interface rail galet de
roulement, et par la suite de déterminer les caractéristiques mécaniques du rail et des galets qui
peuvent supporter les charges de notre projet.

Cette évaluation fait intervenir des connaissances de résistance des matériaux à


l’interface rail galet de roulement, ainsi que des modèles de vérification de la résistance du rail
et du galet de roulement. On va se baser sur les Recommandations de l’Eurocode 3 Partie 6.

Présentons en premier temps un rappel théorique de la résistance des matériaux à


l’interface rail galet de roulement :

→ PRESSIONS DE CONTACT ENTRE SURFACES COURBES - RELATIONS D’HERTZ

L’interface rail galet de roulement d’un pont roulant courant génère des pressions
perpendiculaires aux surfaces en contact du rail et du galet de roulement. Les expressions
théoriques de ces pressions de contact ont été établies autrefois par Hertz dans le cas général
des surfaces courbes.

L’hypothèse des relations d’Hertz est la suivante: « Si deux corps à surfaces courbes
sont pressés l’un contre l’autre, il y a contact sur une surface de pression elliptique ».
Les solutions exactes ont été établies par Hertz sous les conditions suivantes :

 Les dimensions de la surface de pression sont très faibles par rapport aux
dimensions des deux corps (y compris le rayon de courbure).
 Dans les surfaces sous pression, ne se produisent que des contraintes de
compression et pas de contraintes de cisaillement.

Dans le cas particulier d’un cylindre (surface de roulement du galet) et d’une plaque
plane (surface du champignon du rail), la surface de contact pour une charge verticale P = 0 est
une ligne droite. Par suite, pour une charge P non nulle, la surface de contact est un rectangle
de largeur a et de longueur b (largeur du galet avec a < b ). La pression de contact se répartit
sur la largeur suivant une ellipse :

47
Le développement des relations d’Hertz nous fournit une relation précieuse pour
déterminer la pression maximale de contact pmax ou σg :

Où :
E : Module de Young de l’acier en kN/cm²
k : Coefficient empirique ou « pression diamétrale ».

→ L’EUROCODE 3 nous fournit la méthode suivante :

La charge capable du rail Fw, qu’on doit la comparer avec la valeur appliquée par le
galet est :
Fw = br,eff . dcw . k

Et k=

Où :

48
→ Les caractéristiques du rail utilisé sont les suivants :

On choisit un rail de type A65 :

Nuance acier : 70
Limite d’élasticité : = 355 MPa
Résistance en traction : = 680 à 830 MPa
Largeur du rail : br = 65 mm
Rayon extérieur du champignon du rail : r1 = 6 mm

On déduit la valeur de βr :

Pour la valeur de C :

(Table 8.1 - §8.8.4 de l’Eurocode 3 Partie 6)

La fréquence d’utilisation de notre pont est très faible, c-à-d qu’on a un usage non fréquent.

on prend : C = 1,25 x 105

Donc k= = 35,48 MPa

On a un rail à surface plane, et on a : br = 65 mm ; r1 = 6 mm

Donc br,eff = 53 mm = 0,053 m

49
On prend un galet de diamètre : dcw = 12 cm

La charge capable du rail est donc : Fw = 225,6 kN

Conclusion :

Notre rail peut donc supporter la charge verticale = 39,59 kN transmise

par chaque galet.

50
Schéma d’un corbeau

Le ferraillage des corbeaux comporte :

 Des armatures supérieures formant tirant, de section A, dont une partie est
obligatoirement constituée par des armatures de faible diamètre ancrées par bouclage
à plat, complétées eventuellement par des armatures de gros diamètre avec ancrages
courbes ,

 Eventuellement, des armatures horizontales de couture, de section ΣAr , normalement


distribuées uniformément sur la hauteur de la section d’encastrement, au-dessous des
armatures supérieures, et totalement ancrées au-delà de cette section ;

 Des armatures inférieures de section Ai au moins égale à A/10, qui suivent le contour
du parement inférieur horizontal ou incliné des consoles ;

 Des cadres verticaux (inefficaces vis-à-vis de la résistance à l’effort tranchant), qui


ont pour rôle :

→ d’assurer la résistance à la torsion (dans le cas où la charge ne serait


pas rigoureusement appliquée dans le plan moyen de la console).

→ de servir de couture de fendage pour les armatures supérieures si


celles-ci sont constituées de barres de gros diamètre munies
d’ancrages courbes disposés dans des plans verticaux.

→ de maintenir l’ensemble des armatures horizontales.

51
Ferraillage d’un corbeau

Les charges appliquées sur le corbeau sont présentés dans le tableau suivant :

Corbeau Corbeau 1 Corbeaux de 2 à 5 Corbeau 6 Corbeau 7


g (t) 0,099 0,197 0,145 0,046
q (t) 3,959 3,959 3,959 3,959
Poids du corbeau (t) 0,135 0,135 0,135 0,135
Qr,max (kN) 39,59 39,59 39,59 39,59
HL (kN) 1,29 1,29 1,29 1,29
HT (kN) 13,31 13,31 13,31 13,31

Charges appliquées sur le corbeau

52
Pour tout les corbeau on a : d = 56 cm

Corbeau 1 2à5 6 7
Hu 1,331 1,331 1,331 1,331
z (m) 0,169 0,169 0,169 0,169
Mg (t.m) 0,055 0,092 0,072 0,035
Ms (t.m) 0,693 0,693 0,693 0,693
Mu (t.m) 1,114 1,163 1,137 1,087
A (cm2) 1,819 1,580 1,544 1,476
Vu (t) 6,254 6,387 6,316 6,183
τu (MPa) 0,279 0,285 0,282 0,276
τu1 (MPa) 0,320 0,326 0,323 0,317
∑Ar (cm2) 1,070 0,931 0,909 0,868

Les équation utilisées :

δ = d/a

( )

Cette contrainte τu1 doit satisfaire la condition :

τu1 = Min [0,03 (2 + δ) fc28 ; 4 MPa]

z = Min [0,7d(1 + 0,1δ) ; 2,4a(0,4 + 0,1δ)],

( )

ΣAr = λ.A

avec ( )

53
Corbeau 1 2à5 6 7
Armatures supérieures 3HA10 3HA10 3HA10 3HA10
Armatures de couture 3HA8 3HA8 3HA8 3HA8
Armatures inférieures 3HA6 3HA6 3HA6 3HA6
A (cm2) 2,37 2,37 2,37 2,37
ΣAr (cm2) 1,5 1,5 1,5 1,5
Ai (cm2) 0,78 0,78 0,78 0,78

Pour les armatures transversales on a :

On prend : = 6 mm

L’espacement est : ( )

54

Pour éliminer des un élancement très grand, on trouve que le petit côté du poteau doit être au-
moins supérieure ou égale à 40 cm ;

Le pré-dimensionnement est fait de telle sorte que B > N/10 :

Avec B : section du poteau


N : charge totale exercée sur le poteau + son poids propre.

Poteau 1 Poteau 2 Poteaux 3 à 5 Poteau 6 Poteau 7

Ns/10 0,037 0,058 0,052 0,050 0,028


B 0,160 0,160 0,160 0,160 0,160

Donc on garde pour tous les poteaux une section de 40 × 40 cm2


On a des poteaux qui travaillent à la flexion composé, les surfaces de chargement et les
charges appliqué sur ce poteau sont illustré dans le tableau suivant :

Poteau : Poteau 1 Poteaux 2 à 5 Poteau 6 Poteau 7


Surface de 21,25 40,00 31,00 10,00
chargement (m2)
g (t) 27,22 38,84 33,26 20,24
q (t) 2,125 4 3,1 1
Poids du poteau (t) 2,8 2,8 2,8 2,8

Les charges appliquées sur le corbeau sont :

Corbeau Corbeau 1 Corbeaux de 2 à 5 Corbeau 6 Corbeau 7


g ( t) 0,099 0,197 0,145 0,046
q (t) 3,959 3,959 3,959 3,959
poids du corbeau (t) 0,135 0,135 0,135 0,135
Qr,max (kN) 39,59 39,59 39,59 39,59
HL (kN) 1,29 1,29 1,29 1,29
HT (kN) 13,31 13,31 13,31 13,31

55
Charges appliquées sur le corbeau

Poteau N° 1 :

Le calcul du moment au pied du poteau donne :

 Moment dû aux charges permanentes :


 Moment dû aux charges d’’exploitation :

 Moment à l’ELU : = 11,52 t.m


 o t à ’ LS :

Le calcul de l’effort normal donne :

Le calcul de l’excentricité de l’effort normal :

( )

Avec ( ) : Excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques


initiales (après exécution).

A l’ELU : 25,9 cm

56
A l’ELS : 24,1 cm

Le moment de flexion fictive :

( )

( )

( )

Puisque Nu est un effort de compression donc on est dans le cas d’une section partiellement
comprimée.

μ< μR donc on est dans le pivot B :

( √ )

( )

( )

On a l’effort normal est un effort de compression et

Donc la section est partiellement comprimée :

( )

57

On déduit la valeur de 1 à partir de la valeur de .

( )

Donc on n’a que des armatures tendues :

Donc on prend la section d’acier calculée à l’ELU : Ast=10,21 cm2

Pour les autres poteaux le tableau suivant va résumer les calculs qu’on a faits :

À l’ELU :

Poteau 2 Poteaux 3à 5 Poteau 6 Poteau 7


Mu,fictif (t.m) 27,7970 26,3220 25,5431 19,5030
μ 0,3583 0,3393 0,3293 0,2514
α 0,5846 0,5414 0,5196 0,3686
Z (m) 0,2835 0,2899 0,2931 0,3154
Ast (cm2) 9,377 9,348 9,355 11,289

À l’ELS :
Le 2éme poteau :

On a l’effort normal est un effort de compression et

Donc la section est partiellement comprimée :

( )

58

On déduit la valeur de 1 à partir de la valeur de

( )

Donc on n’a que les armatures tendues :

De même pour les autres poteaux :

Poteau 2 Poteaux 3 à 5 Poteau 6


Ms fictif 19,55 18,47 17,90
μ1 0,0177 0,0167 0,0162
α1 0,546 0,534 0,528
σb 16,17 15,41 15,04
On a σb > 15 MPa donc on fixe

( )

Poteau 2 Poteaux 3à 5 Poteau 6


2
A' (cm ) 5,39 5,09 4,94
A1 (cm2) 5,53 7,85 9,04

Le calcul des sections d’acier est fait à l’aide des équations suivantes :

( )
( )

59
Le tableau suivant présente tous les résultats trouvés :

Poteau 1 Poteau 2 Poteau 3 Poteau 4 Poteau 5 Poteau 6 Poteau 7


Ast 10,20 9,38 9,35 9,35 9,35 9,36 11,29
A' 0,00 5,39 5,09 5,09 5,09 4,94 0,00

Poteau 1 Poteau 2 Poteaux 3-4-5 Poteau 6 Poteau 7


Armatures tendues 2HA20+2HA16 2HA20+2HA16 2HA20+2HA16 2HA20+2HA16 4 HA20
2
A (cm ) 10,3 10,3 10,3 10,3 12,56
Armatures comprimées 2HA10 2HA14+2HA12 2HA14+2HA12 6 HA14+2HA12 2HA10
2
A’ (cm ) 1,58 5,34 5,34 5,34 1,58

Pour les armatures transversales on a :

On prend : = 8 mm

L’espacement est : ( )

60
Selon la DTU 13.3 une dalle est un « ouvrage en béton d’une grande épaisseur » reposant sur
son support qui peut recevoir un revêtement.

Les normes applicables à la création d’une dalle varient en fonction de la nature des locaux
ainsi les maisons individuelles ne sont pas soumises aux mêmes contraintes que les locaux à usage
industriel ou que les habitations collectives (cf. DTU 13.3).

Pour notre cas, nous allons se référer à la DTU 13.3 Partie 1, qui concerne les dallages à usage
industriel.

Le recours à un logiciel pour la vérification d’un dallage est très conseillé. Toutefois, et en
conséquence des raisons suivantes le dimensionnement et le ferraillage de notre dallage seront
estimatifs :

 Les charges supportées ne sont pas de grande importance (Filtres à disques


légers).
 Une couche de tout-venant, sera disposée au-dessous de la dalle.
 Les charges sont quasi-statiques
 Et surtout le fait que la manipulation des logiciels de calcul pour dimensionner
une dalle nécessite des connaissances sur la théorie des plaques que nous
n’avons malheureusement pas encore acquises.

Composition du Dallage :

La couche de forme : 20 cm de tout-venant

L’interface : un film anticapillaire 150 µm + isolant en polystyrène expansé de 60 mm

Le dallage : 15 cm

Armatures : Le dallage comporte des nappes de treillis soudé posées sur des cales pour réaliser un
enrobage conforme à la DTU 21. Pour ce dallage, de type industriel, le pourcentage
minimum de l’armature en acier est de 0.4% de la hauteur multipliée par 100 cm, et le
diamètre des armatures doit être inférieur ou égal à 1/15e de l’épaisseur du dallage.

Amin = 0,4% × 15 cm × 100 cm

Amin = 6 cm² dans chaque sens


Diamètre maximal :

emax = h/15 = 10 mm

61
On va dimensionner la semelle sous le poteau N° 1 :

Données :
 Charge de service sur la semelle : Nser = 37,67 t
 Charge de service sur la semelle : Nu = 51,77 t
 un moment dû au chargement du corbeau Mser = 8,62 t.m
 un moment dû au chargement du corbeau Mu = 12,92 t.m
 Contrainte limite du sol : σsol = 0,2 MPa
 Poteau de 400 mm x 400 mm.
 Fbc = 15 MPa, Fe = 500 MPa

Excentricité : e = 25 cm

Surface de la semelle :

En estimant a priori à 30 kN = 0,03 MN le poids propre de la semelle, il faut avoir :

( )

( )

Prenons a' = 2,00 m ; b' = 2,1 m

Hauteur de la semelle :

Avec

62
On prend : h= 0,6 m

Nu’ = 60,27 t

( )

Vérification de la portance :

( )

On a bien : σ = 0,18 MPa < 0,2MPa

Les dimensions retenues : a’ = 2,00 m, b’ = 2,10 m conviennent donc.

Choix du treillis soudé :

( ) ( )

Comme e = 25cm < 59 cm le moment dans la section S1 est donné par la formule suivante :

( )
( )

( )
( )

On prend d1= 0,6-0,04 = 0,56 m

63
( ) ( )

( )

( )

On prend d1= 0,56-0,01 = 0,55 m

En résumé, il faut : – parallèlement au sens b' : A1 ≥ 5,55 cm2

– parallèlement au sens a' : A2 ≥ 4,03 cm2


C'est-à-dire :

 parallèlement au sens b’ : 11HA8


 parallèlement au sens a’ : 9HA8

L’espacement est :

 parallèlement au sens b’ : e = 18 cm
 parallèlement au sens a’ : e = 20 cm

Schémas de Ferraillages :
 parallèlement au sens b’ :

64
 parallèlement au sens a’ :

65
66
67
Bibliographie :

Règles BAEL91 révisées 99 ;


Cours BAEL & STB de Mme Khadouri ;
‘Pratique du BAEL91’ de Jean Perchat ;
Ponts Roulants, PIRAPREZE Eugène
CHEMIN DE ROULEMENT DE PONT ROULANT : GALETS, RAILS DE
ROULEMENT ET PRESSION D’HERTZ de Ph. Lequien
Calcul des structures Métalliques, Jean Morel
Dallages industriels en Béton ; Edition CimBéton

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