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Les concepts économiques

 Croissance = création de richesse, système de production fait par les entreprises


 Politique extravertie = croissance qui consiste à vendre à l’internationale « conquête
des marché internationaux »
 Balance commerciale= est la différence entre la valeur des biens exportés par un pays
et la valeur des biens importés par le même pays. En effet, les exportations atteignent
130.244MDH en 2020 contre 186.304MDH en 2019, soit -30,1% ou -56.060MDH. En
parallèle, les importations de services reculent de 29,1% ou de 28.464MDH au Maroc.
 Le PIB du Maroc se répartit en 2010 entre : l'agriculture (17,1 %), l'industrie (31,6 %)
et les services (51,4 %)
 Après 7,2% de croissance au Maroc en 2021, la Banque africaine de développement
prévoit une croissance économique de 1,8 % en 2022 et de 3,3% en 2023.
 L'inflation devrait atteindre 5,3% pour l'ensemble de l'année 2022, contre 1,4% en
2021, selon les projections de Bank Al-Maghrib (BAM). La raison de cette
augmentation est unique : la guerre en Ukraine.
L’inflation par les coûts
Le prix d’un produit peut être amené à augmenter lorsque son coût de fabrication
s’accroît ou parce que les prix des produits qui le composent augmentent.
L’inflation par la demande
Ce type d’inflation est constaté lorsque la demande de produits ou de services
augmente mais l’offre ne parvient pas à s’adapter à ce surcroît de demande.
L’inflation importée
La dépréciation d’une monnaie par rapport au dollar génère une hausse du prix des
produits importés. Cette inflation se répercute sur l’ensemble des secteurs de
l’économie et affecte essentiellement les entreprises et les ménages.
L’inflation par excès de masse monétaire
Certains économistes considèrent que l’inflation apparaît lorsque le stock de monnaie
circulant dans l’économie est trop élevé par rapport à la quantité de biens et services
offerts.
 Institut national de la statistique et des études économiques (France) définit
l’inflation comme "la perte de pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une
augmentation générale et durable des prix". L’inflation se distingue donc de la hausse
du coût de la vie
 Le Haut-Commissariat au plan est l'organisme chargé de la production, de l'analyse
et de la publication des statistiques officielles au Maroc. Créé en 2003 sous le règne de
Mohammed VI. Son directeur actuel est le géographe Mr. Ahmed Lahlimi Alami.
 Mondialisation : est l'accélération, à l'échelle mondiale, des échanges de biens et de
services rendue possible grâce à la levée progressive des entraves au commerce dans
le cadre de l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) puis de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 1995 et par le développement
des moyens de transport et de communication.
 Globalisation : est le processus d'internationalisation des transactions industrielles,
commerciales, financières. Phénomène d'intégration économique, la globalisation
contribue à rendre les pays interdépendants notamment à cause de la libre circulation
des biens et des services, des capitaux, des hommes, des idées et de la technologie.
La globalisation une étape après la mondialisation, qui la dépasserait et consisterait en
une dissolution des identités nationales et l'abolition des frontières au sein des réseaux
d'échange mondiaux.
 Commerce internationale : se conçoit comme le simple fait d’échanger des
marchandises avec des pays étrangers sans que les entreprises n’y soient forcément
implantées, n’y disposent de filiales ou n’aient des relations élargies et étendues, sur
une grande échelle.
 Les politiques commerciales :
Le protectionnisme est une politique commerciale qui consiste en une intervention de
l’État dans l’économie pour privilégier les entreprises nationales au détriment de la
concurrence étrangère. Par la mise en place de mesures spécifiques, l’État tente de
restreindre l’importation de produits étrangers.
Le libre échange est une doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous
les biens et services entre les nations (produits, services, capitaux, devises, etc.). La
politique commerciale qui en résulte recommande comme principe de "laisser-faire" le
marché et se traduit par la suppression de tous les obstacles aux échanges
internationaux (droits de douane, quotas, etc.).
 Les organismes internationaux :
Le Fonds monétaire international (FMI) s’emploie à assurer la croissance et la
prospérité durables de l’ensemble de ses 190 pays membres. Pour y parvenir, il
soutient des politiques économiques qui favorisent la stabilité financière et la
coopération monétaire, essentielles à la productivité, la création d’emplois et le bien-
être économique.
La Banque mondiale est une institution financière internationale qui accorde des prêts
à effet de levier à des pays en développement pour des projets d'investissement.
L'Organisation mondiale du commerce est une organisation internationale qui
s'occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. Au cœur de
l'organisation se trouvent les accords de l'OMC, négociés et signés en avril 1994 à
Marrakech1 par la majeure partie des puissances commerciales du monde2 et ratifiés
par leurs assemblées parlementaires. L'OMC a pour but principal de favoriser
l'ouverture commerciale. Pour cela, elle tâche de réduire les obstacles au libre-
échange, d'aider les gouvernements à régler leurs différends commerciaux et d'assister
les exportateurs, les importateurs et les producteurs de marchandises et de services
dans leurs activités.
 Macroéconomie = une discipline opérationnelle qui s’intéresse au mécanisme
économique globaux à l’échelle nationale ou internationale, elle s’intéresse aussi à la
formation et à l’évolution des grandeurs économiques globales et à leurs interactions
 Microéconomie : une discipline abstraite qui s’intéresse aux phénomènes
économiques à l’échelle unitaire, l’évolution du pris d’un bien et son impact sur la
demande de ce bien, s’intéresse aux comportements individuels des agents
économiques et le comportement du consommateur
 Les régimes de marché : polypole et
Un monopole est une situation de marché dans laquelle un seul vendeur fait face à une
multitude d’acheteurs. Le bien ou le service distribué ne doit pas être substituable. De fait,
les vrais monopoles sont très rares, car dans la plupart des cas, d’autres produits peuvent
remplir la même fonction.
L’oligopole peut se définir comme l’existence d’un petit nombre de producteur en
Concurrence. La plupart des marches correspondent `à cette description. Exemple : le
marché des télécoms au Maroc est détenu par trois opérateurs (Maroc télécom, Orange et
Inwi)
 Zone de libre d’échange : un groupe de deux ou plusieurs territoires douaniers entre
lesquels les droits de douane et autres réglementations restrictives des échanges
commerciaux sont éliminés.
L'accord de libre-échange entre le Maroc et l'Union européenne est un accord
d'association, signé le 26 février 1996 et mis en application 1er mars 2000. L'accord porte
sur l'élimination progressive des droits de douane sur les produits industriels entre les
deux régions de manière progressives sur environ une décennie
L'accord de libre-échange entre les États-Unis et le Maroc est entré en vigueur le 1er
janvier 2006.
L'accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie est un accord de libre-échange
signé en 2004
L’accord Agadir a été signée entre le Maroc, l’Egypte, la Tunisie et la Jordanie le 8 mai
2001. L’accord d’Agadir a été signé à Rabat Le 25 février 2004 et entré en vigueur le 27
mars 2007.
 Chômage : se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé
par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de
travail des entreprises. Le taux de chômage a diminué de 0,4 point entre les premiers
trimestres de 2021 et de 2022, passant de 12,5% à 12,1%, selon le Haut-Commissariat
au Plan (HCP).
 La cotisation sociale : sont l’ensemble des charges forfaitaires, ou proportionnelles au
salaire, supportées par l’employeur et par le salarié et servant à financer les divers
dispositifs et organismes publics chargés de la protection sociale : Sécurité sociale
(assurance maladie, retraite), accidents du travail, allocations familiales, chômage,
retraite complémentaire, mutuelle, etc.
L'organisme de gestion du régime des travailleurs salariés et non-salariés est la Caisse
Nationale de Sécurité sociale (CNSS) qui gère l'ensemble des risques du régime
privé.
La Caisse Marocaine de l'Assurance Maladie (CMAM) gère l'assurance maladie du régime
public et des étudiants
L'Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO) et le Régime d'Assistance Médicale
(RAMED). Le premier est fondé sur les principes et les techniques de l’assurance sociale au
profit des personnes exerçant une activité lucrative, des titulaires de pension, des anciens
résistants et membres de l’armée de libération et des étudiants. Le deuxième (RAMED) est
fondé sur les principes de l'assistance sociale et de la solidarité nationale au profit des
démunis

 Le budget de l’État est un document établi par le gouvernement et voté par le


Parlement qui prévoit et définit les dépenses et les recettes que l’État a le droit
d’engager et de percevoir pour l’année à venir.
Les recettes de l’État sont l’ensemble des ressources à sa disposition pour la mise en
œuvre des politiques publiques. Chaque année, elles sont synthétisées dans le budget
de l’État. ( TVA , Impôt sur le revenue, impôt sur le capital)
Les dépenses de l’État représentent la manière dont l’état utilise ses recettes fiscales et
non-fiscales.
 Les types de pouvoirs :
Le pouvoir législatif est chargé de la rédaction et de l’adoption des lois mais
également du contrôle de l’exécutif. Le pouvoir législatif est généralement exercé par
un parlement, composé d’une ou deux chambres.
Le pouvoir exécutif met en œuvre les lois et conduit la politique nationale. À cette fin,
il a le pouvoir d’édicter des règlements et il dispose de l’administration et de la force
armée. Le pouvoir exécutif est exercé par un chef de l’État, qui joue un rôle plus ou
moins important selon les régimes, et par un gouvernement.
Le pouvoir judiciaire veille à ce que les lois soient respectées et sanctionne leur non-respect.
Son indépendance est primordiale, puisqu’elle est la condition de son impartialité. C’est
généralement la constitution qui définit ses compétences et qui garantit son indépendance.
Le pouvoir média
 Taux de couverture
 La bourse des valeurs : le marché sur lequel s’organise la rencontre entre l’offre et la
demande de capitaux. La Bourse est donc un marché financier, un lieu où l’on échange
des titres de sociétés. Il existe deux marchés : le marché primaire où les entreprises
vendent leurs titres directement aux investisseurs, et le marché secondaire où les
investisseurs se revendent les titres entre eux.
La Bourse de Casablanca , est le marché officiel des actions au Maroc. Créée le 7
novembre 1929 sous le nom d’Office de compensation des valeurs mobilières, la
Bourse de Casablanca a connu trois réformes successives : la première en 1967, la
deuxième en 1986 et la troisième en 1993. Elle est la première bourse du Maghreb et
d'Afrique de l'Ouest et la deuxième bourse en Afrique en termes de capitalisation
(66,77 milliards d'euros2,3). La Bourse de Casablanca compte 76 sociétés cotées et 17
sociétés de bourse.
Le marché financier, comme tout marché, est un lieu d’échange entre acheteurs et
vendeurs. De plus, comme dans n'importe quel marché, les prix de vente et d'achat
sont déterminés par le niveau de l'offre et de la demande. Cet échange concerne des
produits ou instruments financiers.
 Action : est un titre de propriété délivré par une société de capitaux (par exemple une
société anonyme ou une société en commandite par actions). Elle confère à son
détenteur la propriété d'une partie du capital, avec les droits qui y sont associés :
intervenir dans la gestion de l'entreprise et en retirer un revenu appelé dividende.
 Les organismes marocains :
La Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc ou CDG créée en 1959, est une institution
financière publique qui gère l'épargne à long terme au Maroc. La CDG gère la Caisse
nationale de retraites et d’assurances qui, à son tour, gère le régime collectif
d'allocation de retraite
L’Office national des chemins de fer (ONCF) est un établissement public marocain
chargé de l'exploitation du réseau ferroviaire du pays sous forme d'une entreprise
publique à caractère commercial et industriel avec autonomie financière, il est créé en
1963 et placé sous la tutelle du ministère de l'équipement et du transport. Mohammed
Rabie Khlie (Directeur général)
L'Office National de l'Électricité (ONE) est l'opérateur marocain unique de fourniture
d'électricité du pays. Établissement public à caractère industriel et commercial créé en
1963, il emploie près de 9 000 salariés et compte environ 4 millions d'abonnés. Parmi
sa mission est de satisfaire la demande en électricité du Maroc aux meilleures
conditions de coût et de qualité de service.
Le groupe OCP (anciennement Office chérifien des phosphates), fondé le 7 août 1920
au Maroc et transformé en 2008 en une société anonyme (OCP SA), est le premier
exportateur de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le
monde1,2,3.

 Les agents économiques : les ménages, les sociétés non financières, les sociétés
financières, les institutions sans but lucratif au service des ménages et les
administrations publiques.
 Les grand courant de pensées économiques
Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme l’ économi.
Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières,
estime que les libertés économiques sont nécessaires au bon fonctionnement de
l'économie et que l'intervention de l'État doit y être aussi limitée que possible. (Adam
Smith)
Le marxisme est un courant de pensée politique, sociologique et économique fondé
sur les idées de Karl Marx et de ses continuateurs. Politiquement, le marxisme repose
sur la participation au mouvement réel de la lutte des classes, afin de parvenir à une
société sans classes sociales, sans patriarcat1, démocratique, mettant fin à l'Etat et
basée sur la propriété collective et démocratique des moyens de productions en tant
qu'étape succédant au capitalisme : le communisme.
Le keynésianisme, Ce mouvement initié par John Maynard Keynes défend la thèse
selon laquelle l’intervention des gouvernements dans l’économie et la politique
monétaire sont les meilleurs moyens d’assurer la croissance économique. C’est donc
aux gouvernements d’atténuer les irrégularités des cycles économiques en mettant par
exemple en place de lourds programmes d’investissement ou un allègement de la
fiscalité afin de stimuler la demande lorsque l’économie ralentit.

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