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Syndrome d'immunodéficience

acquise
ensemble de symptômes liés à la destruction de plusieurs cellules
du système immunitaire

Sida

Syndrome
d'immunodéficience
acquise

Le ruban rouge, symbole


de la lutte contre le sida.
Causes Virus de
l'immunodéfi
humaine
Fièvre,
Symptômes
adénopathie
diarrhée, léth
( ),
en

amaigrissem
exanthème,
maladie
opportuniste
maladie de K
lymphome,
neuropathie
périphérique
sueurs noctu
myalgie, ma
gorge ( ), fat
en

gonflement
ganglions
lymphatique
ulcère de la
et frissonnem
( )
en
Traitement
TraitementAntirétrovira
Delavirdine,
Médicament
saquinavir, in
abacavir, éfa
zidovudine, l
ritonavir, did
lamivudine, t
stavudine, n
amprenavir (
névirapine, z
enfuvirtide, d
( ), ténofovir
en

disoproxil ( )
d

raltégravir,
lamivudine/z
( ), fosampr
en

et maraviroc
Spécialité Infectiologie
Classification et
ressources externes
CISP-2 B90
CIM-10 B24 (http://
apps.who.i
nt/classific
ations/icd1
0/browse/2
008/fr#/B2
4)
CIM-9 042 (http://
www.icd9d
ata.com/ge
tICD9Code.
ashx?icd9=
042) [1]
OMIM 609423 (htt
ps://www.n
cbi.nlm.nih.
gov/omim/
609423)
5938 (htt
DiseasesDB
p://www.dis
easesdatab
ase.com/d
db5938.ht
m)
000594 (htt
MedlinePlus
ps://www.nl
m.nih.gov/
medlineplu
s/ency/arti
cle/00059
4.htm)
eMedicine211316 (htt
ps://emedic
ine.medsca
pe.com/arti
cle/21131
6)
MeSH D000163 (h
ttps://mesh
b.nlm.nih.g
ov/record/u
i?ui=D0001
63)
Patient Acquired-
UK immune-
deficiency-
syndrome-
aids (http://
patient.inf
o/doctor/A
cquired-im
mune-defici
ency-syndr
ome-aids)
Mise en garde
médicale

Le syndrome d'immunodéficience acquise, plus connu sous son


acronyme SIDA (également écrit sida), est un ensemble de
symptômes consécutifs à la destruction de cellules du système
immunitaire par le virus de l'immunodéficience humaine
(VIH)[2],[3]. Le SIDA est le dernier stade de l'infection au VIH,
lorsque l'immunodépression est sévère. Il conduit à la mort par
suite des maladies opportunistes auxquelles il donne lieu. Un
patient atteint du sida est appelé « sidéen », terme qui a
progressivement remplacé le terme plus ancien « sidatique »[4],[5].

Trois modes de transmission du VIH ont été observés :

par voie sexuelle, ce qui représente le moyen de contagion


principal ;
par voie sanguine ; sont spécialement concernés les utilisateurs
de drogues injectables et les professionnels de la santé (jusqu'à
la fin des années 1980, les transfusés, notamment les
hémophiles, ont été particulièrement exposés, comme l'a
montré l'affaire du sang contaminé) ;
de la mère à l'enfant, phénomène qui peut se produire : a) in
utero, dans les dernières semaines de la grossesse ; b) au
moment de l'accouchement ; c) au cours de l'allaitement.

Une pandémie s'est développée à partir de la fin des années 1970,


faisant de cette maladie un problème sanitaire mondial. La
prévention, telle que l'usage du préservatif dans les rapports
sexuels, constitue de loin la meilleure solution, puisqu'il n'existe
actuellement aucun vaccin permettant de se protéger du VIH, et
que les traitements antiviraux disponibles n'entraînent pas de
guérison. Ces traitements, bien qu'ayant une certaine efficacité, ne
peuvent que stopper la prolifération du virus au sein de
l'organisme mais non l'éradiquer. De plus ces thérapies,
coûteuses, ne sont facilement accessibles que dans les pays
développés qui peuvent en assurer la charge financière ; dans les
pays en développement, plus de 95 % des patients ne bénéficient
aujourd'hui d'aucun traitement efficace. Pour cette raison, l'ONU,
avec son programme ONUSIDA, a fait de la lutte contre le sida
l'une de ses priorités.

Modes de transmission

Un panneau routier avertit de l'infection par le SIDA : « Le sida tue. Ensemble stoppons le sida. » (route de Bamako pour Ségou, au Mali, en 1996).

Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs


particularités : par voie sexuelle, par voie sanguine et durant la
grossesse et l'allaitement.

Voie sexuelle : la plupart des infections par le VIH ont été ou


sont encore acquises à l'occasion de rapports sexuels non
protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les
sécrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les
muqueuses génitales, rectales ou buccales. La probabilité de
transmission varie entre 0,005 % et 0,5 % par acte sexuel avec
une personne infectée selon le type de rapport sexuel[6]. Le
meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de
transmission est le préservatif. De la synthèse de plusieurs
études sur le sujet, il ressort que l'usage du préservatif lors de
chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque
d'infection de 85 %[7].
Voie sanguine : le mode de contamination par voie sanguine
concerne tout particulièrement les usagers de drogues
injectables, les hémophiles et les transfusés. Les
professionnels de santé (soins infirmiers, laboratoires) sont
aussi concernés, bien que plus rarement. Il ne faut pas négliger
les risques de contamination lors des modifications corporelles
telles que le piercing et le tatouage, si le protocole d'hygiène
n'est pas respecté. La probabilité de transmission varie entre
0,67 % pour le partage de seringue avec un toxicomane
séropositif au VIH et 90 % pour la transfusion sanguine avec du
sang contaminé[6].
Grossesse et allaitement : la transmission mère-enfant du virus
peut survenir in utero dans les dernières semaines de la
grossesse, au moment de l'accouchement, et lors de
l'allaitement[8]. À noter une tendance à la fausse séropositivité
au VIH chez les multipares[9]. En l'absence de traitement, le taux
de transmission de la mère au fœtus avoisine les 20 %.
L'allaitement présente aussi un risque supplémentaire de
contamination du bébé, de l'ordre de 5 %, ce qui explique qu'il
soit déconseillé en cas d'infection de la mère. Cependant trois
études, l'une menée par P. J. Illif et al. au Zimbabwe[10], l'autre
par H. Coovadia en Afrique du Sud[11], la dernière par M. Sinkala
et al. en Zambie[12], montrent que l'allaitement exclusif précoce
réduit le risque global de transmission postnatale à 4 % et
accroît la survie des enfants. Actuellement les traitements
disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce
taux à 1 %[13]. Les résultats sont moins évidents dans les pays
en voie de développement[14],[15], le risque de transmission
postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine
jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon Quaghebeur et al.

Infection
Le VIH désorganise le système immunitaire en infectant les
lymphocytes T CD4+. Ces cellules sont en effet les
« coordinatrices » de la réponse immunitaire : elles jouent un rôle
tout à fait central. La mort des cellules infectées est consécutive
au détournement de la machinerie des lymphocytes, qui ne
peuvent plus fabriquer leurs propres molécules, ainsi qu'à la
destruction de l'intégrité membranaire au moment de la sortie des
virus néoformés. Par ailleurs, les cellules infectées exposent à
leur surface membranaire des protéines virales (complexe Env).
Ces protéines sont reconnues par des cellules immunitaires
saines et s'accolent au lymphocyte infecté. S'ensuit un processus
de « baiser de la mort » (kiss of death) par lequel la cellule saine
est détruite par activation de la voie de l'apoptose[16]. Dans ce
sens, Luc Montagnier rappelait lors d'un colloque tenu à Bruxelles
en décembre 2003) : « La mort massive des lymphocytes T4 n'est
pas due à l'infection directe des cellules par la souche virale, qui
est alors peu cytopathogène, mais à des mécanismes indirects
touchant les cellules CD4+ non infectées. Un des médiateurs de
cette apoptose est l'existence d'un fort stress oxydant caractérisé
par une prévalence de molécules oxydantes (radicaux libres) sur
les défenses antioxydantes de l'organisme[17]. »

En l'absence de traitement, la quasi-totalité des patients infectés


par le VIH évolue vers le sida, phase ultime de la maladie. La
durée d'évolution vers le sida a semblé être de deux ou trois ans
au début de la pandémie, mais est plutôt de l'ordre de dix ans,
ainsi que l'ont montré des études faites en Ouganda[18]. Les
raisons de la latence de l'apparition de la maladie demeurent
inexpliquées de façon satisfaisante.

Un certain nombre de patients ne développent pas le sida, même


sans traitement : ce sont les asymptomatiques à long terme dont
un sous-groupe est composé de contrôleurs du VIH (estimés à
1 % des séropositifs) ; leur dénombrement – rendu plus difficile
depuis le développement des antirétroviraux – a pu faire l'objet de
contestation[19].
Pour décrire la progression de l'infection par le VIH, il existe deux
classifications, fondées sur les manifestations cliniques et les
anomalies biologiques avec CD4<200/mm3.

Classification en stades cliniques proposée par l'OMS

Stade clinique 1

Patient asymptomatique.
Adénopathies persistantes généralisées accompagnées de
fièvre
Stade clinique 2

Perte de poids inférieure à 10 % du poids corporel.


Manifestations cutanéomuqueuses mineures (dermite
séborrhéique, ulcérations buccales récurrentes).
Zona au cours des cinq dernières années.
Infections récidivantes des voies respiratoires supérieures.
Stade clinique 3

Perte de poids supérieure à 10 % du poids corporel.


Diarrhée chronique inexpliquée pendant plus d'un mois.
Fièvre prolongée inexpliquée pendant plus d'un mois.
Candidose buccale (muguet).
Leucoplasie chevelue buccale.
Tuberculose pulmonaire dans l'année précédente.
Infections bactériennes sévères (pneumopathies par exemple).
Stade clinique 4

Pneumocystose.
Toxoplasmose cérébrale.
Maladie de Kaposi.
Lymphome.
Mycobactériose atypique généralisée, et plus généralement
toute affection grave apparaissant chez un patient infecté par le
VIH, ayant une baisse importante de son immunité (taux de CD4
inférieur à 200/mm3).

Classification CDC de l'ensemble des infections liées au


VIH

Cette classification des Centres pour le contrôle et la prévention


des maladies (CDC) est hiérarchique et historique[20], c’est-à-dire
qu’une fois que le patient a atteint une classe, il reste dans cette
classe, que les signes cliniques aient disparu ou non. Autrement
dit un patient classé B ne pourra plus réintégrer la catégorie A,
même si les signes cliniques de la classe B ont disparu.

Catégorie A

Séropositivité aux anticorps du VIH en l'absence de symptômes


(avant 1993, la séropositivité au VIH asymptomatique n'entrait
pas dans la classification « sida »).
Lymphadénopathie généralisée persistante.
Primo-infection asymptomatique.
Catégorie B

Manifestations cliniques chez un patient infecté par le VIH, ne


faisant pas partie de la catégorie C et qui répondent au moins à
l'une des conditions suivantes :
Elles sont liées au VIH ou indicatives d'un déficit
immunitaire.
Elles ont une évolution clinique ou une prise en charge
thérapeutique compliquée par l'infection VIH. (Cette
catégorie correspond aux stades cliniques 2 et 3 de l'OMS.)
Catégorie C (sida)

Cette catégorie correspond à la définition du sida chez l'adulte.


Les critères cliniques sont les mêmes que le stade clinique 4 de
l'OMS.

Épidémiologie

Cas de Sida et décès dans le monde (échelle en milliers).


Article détaillé : Épidémiologie du sida.

Depuis l'année 2002, le sida est considéré comme une pandémie


mondiale. Les dernières estimations fournies par le rapport
ONUSIDA 2007[21] portent à 33,2 millions le nombre de personnes
séropositives au VIH dans le monde ; à 2,5 millions le nombre de
personnes nouvellement séropositives au VIH en 2007 ; et à
2,1 millions le nombre de personnes mortes du sida en 2007. Ce
qui permet d'estimer à plus de 25 millions le nombre de morts
depuis le début de la maladie en 1981. L'organisation note une
stabilisation du taux d'infection (c'est-à-dire du nombre de
personnes infectées par rapport à la population globale), ce qui
amène à penser que le pic de l'épidémie a été atteint et que celle-
ci se stabilise[22]. Cependant, le nombre de personnes infectées a
augmenté, en raison de l'augmentation de la population et de
l'accès aux trithérapies (qui retarde les décès).

Ces estimations sont obtenues grâce à l’Epimodel[23] utilisé par


l'ONUSIDA. L'évolution de la prévalence de la séropositivité au VIH
est alors obtenue par modélisation utilisant plusieurs paramètres
démographiques et médicaux déterminés sur des échantillons de
la population, en particulier les études antenatales[24].

Cependant, les chiffres de cette pandémie ne sont que des


chiffres officiels, car certains États sont trop pauvres pour pouvoir
avancer avec certitude un chiffre exact à un niveau national,
surtout en Afrique. Par exemple, la Somalie, État qui n'existe plus,
en proie à une guerre civile depuis 1989, est dans l'impossibilité
de pouvoir engager une enquête sanitaire à grande échelle pour
connaître le nombre exact de malades ; autre exemple, le Sud-
Soudan, nouvellement indépendant, qui sort de 30 ans de guerre
civile, n'a pas les moyens d'établir des statistiques à grande
échelle, et tout au plus, donne des estimations basses. À ces
chiffres, il faut ajouter des populations aux modes de vie
traditionnels qui vivent dans une économie de subsistance, qui, la
plupart du temps, ne se font pas soigner ou optent pour une
médecine « traditionnelle » inefficace et où le poids des traditions,
coutumes et croyances est lourd. Souvent le sida n'est pas
diagnostiqué. Ainsi de nombreux malades meurent du sida sans
le savoir.

La Chine offre un autre exemple : depuis des années, de


nombreuses ONG dénoncent les chiffres discutables donnés par
l'État chinois. Il semblerait que, pour des raisons politiques
sensibles, l'État chinois donne des chiffres éloignés de la réalité.
Par exemple, un scandale a éclaté dans les années 2000 car, lors
de campagnes de vaccinations, les seringues n'étaient pas
changées, d'où un nombre important de contaminations au VIH.
De nos jours encore, l'ampleur de ce désastre est méconnu et
l'État chinois n'avance aucun chiffre, seules quelques ONG
peuvent avancer des estimations basses. Pour d'autres pays, il y a
aussi le poids de la religion : un État comme l'Arabie Saoudite, par
exemple, communique peu, le sida étant considéré comme une
honte dans ce pays. Souvent, les causes des décès sont cachées
et on parle le plus souvent de tuberculose, alors que la raison de
la mort est le sida. Régulièrement, l'OMS communique que la
pandémie du sida se stabilise. Mais dans les faits, rien ne permet
de dire si c'est vraiment le cas, car derrière la pandémie se
cachent de nombreux tabous, tout comme des enjeux politiques
importants, ce qui explique la prévalence de la raison d'État (la
Chine en est un parfait exemple). Parler de la stabilisation de la
pandémie du sida est aléatoire, mais le sida reste une pandémie,
ce qui explique que l'OMS reste vigilante. Ce qui est certain, c’est
que les chiffres de la pandémie restent très élevés et qu'elle a
toujours un impact majeur, surtout en Afrique. Sans doute,
l'ampleur de la pandémie est-elle sous-estimée, tout comme les
chiffres peuvent aussi correspondre à la réalité. Dans le monde,
l'Union sud-africaine semble être l'un des rares pays où le sida fait
des ravages à communiquer en toute transparence des chiffres et
des données qui correspondent à la réalité. Dans ce pays, le
système de santé est performant, et de plus, il y a de nombreux
hôpitaux, contrairement à d'autres pays africains qui en sont
dépourvus, par exemple l'Éthiopie, pays très pauvre, qui malgré sa
bonne volonté a du mal à donner des chiffres exacts sur l'impact
du sida, en ce pays de plus de 80 millions d'habitants.

L'épidémie s'étend en Asie rapidement (plus d'un million de


personnes ont été nouvellement contaminées dans cette région)
et poursuit son expansion en Europe orientale. En s'étendant aux
pays les plus peuplés du monde, elle peut avoir des
conséquences potentiellement catastrophiques. Alors que dans
les premières années elle touchait principalement les
consommateurs de drogues injectables, les hommes
homosexuels et travailleurs sexuels ainsi que leurs partenaires, ce
n'est plus le cas aujourd'hui où la majorité des contaminations
sont hétérosexuelles [réf. nécessaire].

Dans les pays occidentaux, la prévalence de la séropositivité au


VIH a quelque peu diminué, grâce aux campagnes de
sensibilisation, ainsi que dans les pays d'Afrique centrale. Par
exemple, en Ouganda[25], elle est passée de 30 % en 1995 à 5 % en
2003. Néanmoins, parmi certaines parties de la population telles
que les jeunes homosexuels, le taux d'infection montre de légers
signes d'un possible retour à la hausse. Cela constitue un
problème majeur pour les professionnels de la santé publique. Le
sida demeure également extrêmement problématique en ce qui
concerne les travailleurs du sexe et les toxicomanes. Le taux de
décès a considérablement chuté, à la suite de l'utilisation des
trithérapies qui se sont avérées très efficaces, sans toutefois
jamais arriver à le guérir (selon le rapport 2004 d'ONUSIDA, il y a
en 2003 environ 580 000 personnes séropositives au VIH en
Europe de l'Ouest).

Selon l'UNICEF[26], 530 000 enfants de moins de 15 ans ont été


infectés par le VIH en 2006, essentiellement par transmission
mère-enfant, malgré les progrès faits en Afrique, notamment dans
le Sud et l'Est dans la prévention de ce type de transmission. 50 %
des bébés infectés mourront avant d'avoir deux ans s'ils ne sont
pas traités. Le nombre de femmes infectées est plus élevé que
celui des hommes. En Afrique, les antirétroviraux (ARV) manquent
toujours : 9 % des femmes enceintes séropositives au VIH en ont
reçu en 2005 dans les pays pauvres ou moyennement riches, pour
empêcher la transmission du VIH au bébé, contre 3 % en 2003.

Toutefois, dans les pays en développement (surtout en Afrique


sub-saharienne), les conditions économiques et le manque de
campagnes de sensibilisation ont contribué à maintenir des taux
d'infection élevés. Certains pays d'Afrique comptent actuellement
jusqu'à 25 % de leur population active séropositive au VIH.

Si ces populations atteignaient effectivement le stade sida, elles


deviendraient inaptes au travail et nécessiteraient des soins
médicaux intensifs. De telles situations pourraient, à l'avenir,
provoquer dans la région l'effondrement de certaines sociétés, la
chute de gouvernements, augmentant d'autant plus la détresse de
ces pays.

Pendant des années, nombre de ces gouvernements ont nié


l'existence de ce problème, et commencent seulement à
rechercher des solutions. Le manque de soins médicaux
adéquats, l'ignorance vis-à-vis de la maladie et de ses causes,
ainsi que le manque de moyens financiers pour éduquer et
soigner sont actuellement les principales causes de décès par le
sida dans les pays en développement.

Pour l'essentiel, la rapidité de diffusion du VIH dans ces pays est


due aux coinfections VIH et virus de l'Herpès (HSV). Ce dernier
favorise, lors des rapports sexuels, la transmission du VIH, en
particulier la transmission hétérosexuelle en rendant les
muqueuses génitales davantage perméables aux virus.

En 2004 la mortalité globale en Afrique du Sud, par exemple, était


de 567 000 personnes par an[27] dont 13 590 personnes décédées
des suites du HIV, soit 2,39 % des décès et la 21e cause de
mortalité par effectifs, pour une population de 46,6 millions à la
même date[28].

En France, les statistiques de 2010 dénombrent 7 000 à


8 000 nouvelles contaminations par an. Dans 40 à 50 % des cas,
le virus est contracté dans le cadre de relations sexuelles homme-
homme (HSH), témoignant de ce que l'épidémie n'est pas encore
contrôlée dans cette population (le nombre de nouveaux
diagnostics chez les HSH a augmenté par paliers, puis s’est
stabilisé depuis 2010 autour de 2 400 cas). Font suite par ordre
d'incidence, les personnes d'origine d'Afrique subsaharienne et les
usagers de drogues par voie intraveineuse. Le taux d’incidence est
estimé à 39 pour 100 000 en Île-de-France et à 11 pour 100 000
pour le reste de la Métropole. La majorité des découvertes de
séropositivité en 2011 (72 %) correspondent à des personnes de
25 à 49 ans[29].

Diagnostic
En 2009 en France, il était estimé qu'un tiers des séropositifs ne
connaissaient pas leur statut sérologique[30]. Il n'y a pas de
dépistage obligatoire, si ce n'est lors d'un don de sang, de sperme
ou d'organe, ainsi que lors d'une fécondation in vitro. Il est
proposé lors des tests à passer avant la grossesse. Chacun est
libre de se poser la question de son propre statut sérologique vis-
à-vis du VIH et de subir un test de dépistage.

Souvent la primo-infection est silencieuse et l'infection par le VIH


passe inaperçue jusqu'à ce que le sida apparaisse ou qu'un test
de séropositivité soit effectué.

Signes cliniques

Article détaillé : Signes cliniques de l'infection au VIH.


Symptômes principaux du sida.

Les signes cliniques de l'infection par le VIH varient selon le stade


de la maladie. Dans son livre Des Virus et des Hommes, le
professeur Luc Montagnier indique que cette maladie n'a aucun
symptôme spécifique constant.

Les symptômes de la primo-infection sont peu spécifiques. Ils


apparaissent entre une et six semaines après la contamination,
sous forme d'un syndrome pseudogrippal, ou mononucléosique.
La fièvre est quasi constante, accompagnée de céphalées, de
myalgies, d'asthénie. Les signes cutanéomuqueux associés sont
une angine érythémateuse ou pseudomembraneuse comme dans
la mononucléose infectieuse, et une éruption cutanée
maculopapuleuse à type d'exanthème roséoliforme touchant
essentiellement le tronc et la face. Peuvent s'y associer des
ulcérations cutanéomuqueuses superficielles, surtout génitales et
buccales.

Dans plus de la moitié des cas, apparaissent au cours de la


deuxième semaine des adénopathies multiples, cervicales,
axillaires et inguinales. Des manifestations digestives à type de
diarrhée avec douleurs abdominales sont présentes dans un tiers
des cas. La durée d'évolution d'une primo-infection est en
moyenne de deux semaines. En l'absence de dépistage précoce et
donc de traitement, tant prophylactique que curatif, de nombreux
patients découvrent leur séropositivité au VIH au stade sida, à
l'occasion de l'apparition d'une maladie opportuniste. La liste en
est longue : atteintes pulmonaires (pneumocystose, tuberculose,
pneumopathie interstitielle lymphoïde, lymphome), digestives
(diarrhée, cryptosporidiose), neurologiques (toxoplasmose
cérébrale, démence à VIH, méningites), dermatologiques
(sarcome de Kaposi, dermite séborrhéique), oculaires (rétinite à
cytomégalovirus qui peut entraîner une cécité).

Tests de dépistage de l'infection

Article détaillé : Test VIH.

Le diagnostic de l'infection par le VIH fait appel à la détection


dans le sang des patients des anticorps dirigés contre le VIH.
C'est la recherche de séropositivité au VIH, qui est un signe de
l'infection ; mais l’absence de séropositivité au VIH ne veut pas
dire qu'il n'y a pas eu une contamination (ce qui peut être le cas au
tout début de l'infection).

La législation française actuelle exige l'utilisation de deux


trousses sérologiques différentes lors du test de dépistage, car le
test Elisa, s'il présente une sensibilité de 99,9 % (c'est-à-dire qu'il
ne passera pas à côté d'une personne infectée), peut donner des
résultats faussement positifs, en particulier lors de grossesses
multipares[9], lors de maladie grippale, chez les porteurs de
facteur rhumatoïde, etc. Deux tests différents sont donc réalisés
issus de deux laboratoires différents. Ces tests sont des tests à
limite, c'est-à-dire que la séropositivité au VIH est déclarée si le
taux d'anticorps dépasse une certaine valeur fixée par le fabricant
du test.

Afin d'éliminer le risque de résultat faussement positif, la


séropositivité au VIH sera confirmée par un second prélèvement
pour confirmation par un Western blot (immunoblot). Le malade
est considéré comme séropositif au VIH si des anticorps dirigés
contre les protéines constitutives du virus et contre les protéines
internes du virus sont observés.

De nouveaux tests de dépistage permettent d'identifier des


patients porteurs de l'antigène p. 24. En effet, en cas de
prélèvement trop précoce, l'organisme n'a pas fabriqué d'anticorps
en quantité détectable, et la recherche de l'Ag p. 24 ou la mesure
de l'ARN-VIH plasmatique permettent un diagnostic plus précoce
mais qui doit toujours être confirmé par un second prélèvement.

Il est également à noter que les tests de séropositivité au VIH


dans les pays en voie de développement se réduisent le plus
souvent à un seul test Elisa effectué auprès des femmes
enceintes, qui constituent les populations les plus faciles à
dépister à l'hôpital.
Une étude[31] a montré que des souris alloimmunes peuvent
produire les antigènes GP120 et p. 24 créés lors d'une infection
par le VIH, bien qu'elles n'aient pas été exposées au VIH. Chez
l'être humain, les antigènes GP120, p. 24 et p. 17 dans certains
tissus placentaires spécifiques (chronic villitis) de femmes à
termes non infectées ont été retrouvés[32].

Les tests de dépistage (Elisa) peuvent se révéler faussement


positifs chez les personnes atteintes de lupus (ainsi que d'autres
maladie auto-immunes tel qu'il a été confirmé au congrès de
Yokohama en 1994) mais cela ne se retrouve généralement pas
pour les tests de confirmation (Western blot)[33]. Pendant les mois
qui suivent une vaccination anti-grippale (deux à cinq mois), le
dépistage peut également se révéler faussement positif dans
certains cas, y compris pour les tests de confirmation.

Il existe plusieurs lieux concernant le dépistage. En France, les


tests peuvent être réalisés dans les centres de dépistage
anonyme et gratuit CDAG[34], dans les hôpitaux (centres de
planification, centres de la Femme, etc.), dans les centres de
santé universitaires (pour les étudiants) et dans les laboratoires
de ville. Depuis le 1er janvier 2022, il est possible d’effectuer un
dépistage dans un laboratoire de ville sans avance de frais, sans
ordonnance et sans rendez-vous. Ce dispositif concerne tous les
assurés sociaux et leurs ayants droit (dont les bénéficiaires de
l’aide médicale d’État (AME).
Mesure de l'ARN viral plasmatique

La quantification par PCR (Réaction en chaîne par polymérase) de


l'ARN viral plasmatique est le test permettant de suivre l'intensité
de la réplication virale dans l'organisme infecté et est appelé
charge virale. Ce test, couplé à la mesure du taux de lymphocytes
T CD4+, est utilisé pour suivre l'évolution virologique d'un patient
avant ou après la mise sous traitement. Il ne peut être utilisé
comme seul moyen de diagnostic.

On considère qu'une variation de la charge virale n'est significative


qu'au-delà de 0,5 log, soit des variations d'un facteur
(multiplication) de 3,6 environ à la hausse ou à la baisse. La
charge virale est exprimée en copies par ml.

Évolution de la charge virale et du système immunitaire

L'évolution du sida dans le temps.

Les valeurs temporelles de la phase de latence clinique (ou phase


asymptomatique) ne sont qu'une moyenne. Cette phase peut en
effet aussi bien durer 1 an que 16, selon l'individu[35].
Traitements

Le traitement systématique est recommandé

Article détaillé : Antirétroviral.

Il n'existe à l'heure actuelle pas de traitement permettant de guérir


du sida, malgré l'existence de traitements comme les trithérapies
antirétrovirales qui permettent de contenir l'action du virus avec
plus ou moins d'efficacité ; de nombreux morts sont déplorés
chaque jour en particulier dans les pays en développement où ces
traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût.
Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin, mais
les progrès dans ce domaine sont lents. La prévention est donc
essentielle.

Les traitements n'étaient généralement pas prescrits au début de


la séropositivité au VIH, car ils présentent des effets indésirables,
ainsi qu'une certaine toxicité[36].

Depuis 2016, l'OMS recommande le Traitement Anti Rétroviral


(TAR) à vie pour toute personne infectée par le VIH, sans
exception (même les enfants pour femmes allaitantes),
indépendamment du stade clinique de la maladie et de son niveau
de CD4[37]. D'autres sources également[38]. L'OMS recommande
également le dépistage immédiat des infections potentiellement
mortelles comme la tuberculose et la méningite à cryptocoque en
vue de leur prévention[37].

L'objectif premier d'un traitement anti-rétroviral est de maintenir le


nombre de CD4 au-dessus de 500/mm³. Pour atteindre cet
objectif, un traitement anti-rétroviral doit maintenir une charge
virale plasmatique au-dessous de 50 copies/mL. Ceci a pour effet
de réduire la morbidité du VIH, d'améliorer le profil de tolérance
clinique et biologique ainsi que la qualité de vie[39].

Les principaux effets indésirables à court terme des


multithérapies s'atténuent généralement rapidement : fatigue,
maux de tête, troubles digestifs (nausées, diarrhées), fièvre ou
plaques rouges sur la peau. Après plusieurs mois de traitement,
une lipodystrophie (graisse disparaissant du visage pour aller sur
le ventre pour les hommes et les cuisses pour les femmes), des
dyslipidémies (augmentation du cholestérol et des triglycérides) ;
ainsi qu'une perturbation du métabolisme glucidique (mauvaise
assimilation du sucre) peuvent survenir. Certains de ces effets
indésirables peuvent être atténués par une activité physique
adaptée[40] ou une adaptation des traitements médicamenteux.

Une fois le traitement commencé, il doit être poursuivi avec une


très grande régularité (une mauvaise observance peut rendre le
virus « résistant »). Les tentatives d'arrêt des traitements n'ont
pour l'instant pas donné de résultats probants[41].
Au cours d'une grossesse, le risque de transmission de la mère à
l'enfant est de 20 % à 40 %. Un traitement antirétroviral associé à
la césarienne et à l'allaitement artificiel permet de réduire le risque
de transmission à moins de 1 %. La durée courte du travail et le
délai court de prise en charge après la rupture de la poche des
eaux sont des facteurs de protection contre la transmission
maternofœtale. Les dernières recommandations favorisant
l'allaitement maternel complet jusqu'à l'âge de 9 mois au moins
proviennent d'études très récentes qui montrent que celui-ci réduit
le taux de transmission à 4 %[10],[11],[12].

L'espérance de vie actuelle sous traitement chez le sujet jeune


infecté peut dépasser 35 ans[42].

Guérison : trois cas dans le monde

En 2012, l'Américain Timothy Brown (surnommé le « patient de


Berlin »)[43] est le premier cas connu de guérison du VIH. Il aurait
été soigné indirectement à la suite d'une greffe de moelle osseuse
alors qu'il était atteint d'une leucémie en 2007[44].

En 2019, l'opération est reproduite sur une deuxième personne,


qui a également connu une rémission durable du VIH-1. Le patient
de Londres ainsi que le patient de Berlin ont subi des
transplantations de cellules souches de donneurs porteur d'une
mutation du gène CCR5 rendant inopérant un récepteur du VIH. La
mutation du gène du CCR5 en question empêche le virus de
pénétrer dans les cellules hôtes, ce qui rend les porteurs de cette
mutation résistants au virus du sida. Cette mutation génétique
n'est présente que chez 1 % de la population mondiale[45].

Le 20 février 2023, un troisième cas de guérison est annoncé au


travers d'une publication dans Nature Medicine. Comme pour les
deux cas précédents, le traitement a consisté en une greffe de
moelle osseuse. Le patient, dénommé le « patient de Düsseldorf »,
a également guéri d'une leucémie[46].

Vers une éradiction de l'épidémie, puis du virus

En 2016, l'OMS annonce une stratégie d’élargissement de l’accès


au traitement ambitionnant de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici
à 2030[37],[47].

Début juillet 2019, des chercheurs américains parviennent à


éliminer définitivement le virus chez des souris infectées, une
première mondiale, même si la perspective d’une application chez
l’homme n’est pas encore en vue. Cette prouesse repose sur une
double approche novatrice : l’utilisation du système d’édition
génétique CRISPR d’une part, et le recours à une technique
appelée LASER ART, qui permet de libérer les médicaments plus
lentement[48],[49],[50],[51].
Un accès encore inégal aux traitements dans le monde

Le sida, qui a touché des populations riches, a fait l'objet


d’investissements de recherche très important et de résultats
remarquablement rapides (première trithérapie en 1995).
Contrairement aux idées reçues, et grâce notamment à l’action
des associations de patients et de certaines institutions, ONG,
lobbys, etc., des traitements auparavant hors de prix sont devenus
accessibles en Afrique, pour environ la moitié des malades, alors
qu’en Europe et aux États-Unis, les prix des mêmes traitements
sont restés stables. Sur ce sujet plus général du marché
pharmaceutique des pandémies, l’action des gouvernements peut,
elle aussi, être primordiale. Mais les grands laboratoires
pharmaceutiques pratiquent parfois des marges bénéficiaires
irrationnellement abusives, tout à fait déconnectées du coût réel
de développement et de fabrication de ces médicaments[52].

Le 18 juillet 2018, l'instance ONUSIDA affiliée aux Nations unies a


publié un rapport décrivant que 21,7 millions sur 36,9 millions des
séropositifs dans le monde ont accès aux traitements, soit
presque 3 séropositifs sur 5. Il s'agit de la proportion la plus
élevée jamais atteinte. Le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel
Sidibé, a cependant rappelé l'insuffisance des financements qui
pourrait conduire à des résultats moins bons dans le futur. Sidibé
a signalé que de fortes disparités demeurent : certains pays
inquiètent, comme le Nigeria, « qui représente à lui seul environ la
moitié de toutes les nouvelles infections d'Afrique de l'Ouest » ou
comme la Russie qui voit l'épidémie se généraliser au sein de sa
population. Aussi, la lutte contre le virus chez les enfants est
jugée insuffisante par le directeur exécutif malien de l'ONUSIDA,
avec « plus de 50% des enfants qui n'ont pas accès aux
traitements » et 110 000 décès constatés en 2017 parmi eux[53].

Prévention
Les divers modes de transmission du VIH sont désormais
parfaitement connus. Il n'existe, à ce jour, aucune vaccination
efficace contre le sida. La prévention est donc fondamentale et le
préservatif reste actuellement le meilleur moyen[54].

Malgré la large diffusion d'informations sur la maladie et la


prévention, certaines personnes ont néanmoins des
comportements à risque (voir article prise de risque du sida), ce
qui nécessite des actions de prévention. Plusieurs enquêtes
épidémiologiques ont mis en évidence un relâchement des
comportements de prévention dans les pays occidentaux, tout
particulièrement dans le cadre de la transmission sexuelle du VIH,
alors que la transmission du VIH chez les usagers de drogues
intraveineuses a nettement diminué et que la transmission par
transfusion est devenue pratiquement nulle en Europe.
Contamination sexuelle

Préservatif externe.

Les rapports réceptifs sont plus à risque que les rapports


insertifs, et les rapports anaux réceptifs sont ceux qui comportent
le risque de transmission le plus élevé. Selon le ministère de la
Santé français, la probabilité de transmission[55] par acte varie de :

0,5 % à 3 % dans le cas de rapport anal réceptif


0,01 % à 0,185 % dans le cas de rapport anal insertif
0,03 % à 0,07 % dans le cas de rapport vaginal réceptif
0,02 % à 0,05 % dans le cas de rapport vaginal insertif

Ces quatre types de rapports sont classés à haut risque dans le


document cité en référence, alors que les rapports oraux réceptifs
ou insertifs avec ou sans éjaculation sont tous classés à faible
risque, mais sans estimation chiffrée du risque réel[56].

Les infections sexuellement transmissibles (IST) favorisent la


transmission du virus VIH par les micro-ulcérations et
l'inflammation qu'elles entraînent localement. Répondent à cette
définition la syphilis, la gonococcie, la chlamydiose (CT), l’herpès
virus (HSV), la papillomatose et la trichomonase. Être déjà
séropositif pour le VIH ne protège pas d'une surinfection VIH par
une nouvelle souche virale potentiellement plus virulente.

Les personnes séropositives au VIH ne souffrant d’aucune autre


MST et suivant un traitement antirétroviral efficace, c'est-à-dire
ayant une virémie indétectable depuis au moins six mois, ne
risquent de transmettre le VIH par voie sexuelle que de façon
négligeable, avec un risque inférieur à 1 sur 100 000[57].

Préservatif masculin ou féminin

Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs, qu'ils soient


masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales
infections sexuellement transmissibles. Ils doivent être utilisés
lors de tout rapport sexuel avec pénétration (qu'elle soit vaginale,
anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou dont le statut
sérologique est inconnu.

La condition pour l'efficacité du préservatif masculin est qu'il soit


utilisé correctement à chaque rapport. Les lubrifiants à base de
corps gras, comme la vaseline, des pommades ou des crèmes,
voire du beurre, doivent être proscrits, car ils fragilisent les
préservatifs en latex et augmentent les risques de rupture. Il faut
leur préférer des lubrifiants à base d'eau. Il est préférable d'utiliser
un préservatif non lubrifié pour la fellation. Il est par ailleurs
indispensable de vérifier sur la pochette du préservatif l'inscription
de la date de péremption et d'une norme reconnue (CE-EN 600
pour l'Union européenne).

Le préservatif féminin représente une alternative au préservatif


masculin. Il est en polyuréthane — ce qui autorise les lubrifiants à
base de corps gras ou aqueux — avec un anneau externe et
interne. Il se place à l'intérieur du vagin grâce à un anneau souple
interne. Il peut être mis en place dans le vagin ou dans l'anus
quelques heures avant un rapport sexuel, et n'a pas besoin d'être
retiré tout de suite après le rapport, à l'inverse du préservatif
masculin. Le principal obstacle à sa diffusion reste son coût
élevé.

L'usage du préservatif permet une diminution du risque


d'infection[58],[59],[60].

Circoncision

Article détaillé : Circoncision et sida.

Selon certaines études, la circoncision permettrait de réduire la


propagation du sida de 38 % à 66 % lors des rapports vaginaux
pour le partenaire masculin[61]. L'hypothèse de cette réduction des
risques d'infections fut avancée dès 1986[62],[63], puis confirmée
au cours des années 2000 par trois essais contrôlés
randomisés[1],[64],[65],[66]. Fortes de ces résultats, en mars 2007,
l’OMS et ONUSIDA ont indiqué que la circoncision médicale est
une stratégie additionnelle dans la lutte contre l’épidémie de sida
dans les zones qui connaissent une épidémie généralisée du virus
(prévalence supérieure à 3 %) et où sa transmission est
essentiellement hétérosexuelle[67].

Contamination sanguine

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (avril


2016). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables
(comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur
les passages nécessitant une source.

Automate d'échange de seringues à Paris.

L'usage de drogue peut permettre la contamination par le partage


de seringues par exemple, avec au moins une personne infectée,
mais de plus certaines drogues peuvent avoir en elles-mêmes une
action nocive sur le système immunitaire ; le risque pour la santé
peut donc être double. Là encore, certains prônent l'abstinence,
tandis que d'autres, jugeant cette position peu réaliste, préfèrent
mettre à la disposition des toxicomanes un matériel stérile ou des
traitements de substitution.

Les drogues comme la cocaïne, l'héroïne, le cannabis, , etc., sont


des corps toxiques étrangers. Elles provoquent donc une réponse
immunitaire plus ou moins aiguë, dépendant de la nature de la
substance, de sa concentration et de la fréquence à laquelle elle
est consommée. Par exemple le THC présenterait en particulier
des effets immunosuppresseurs sur les macrophages, les cellules
NK et les lymphocytes T[68]. L'ecstasy a également des effets
néfastes sur les cellules CD4+ du système immunitaire[69].

Le partage et la réutilisation de seringues usagées et souillées par


du sang contaminé constituent un risque majeur de
contamination par le VIH, mais aussi par les virus des hépatites B
et C. En France, des mesures de réduction des risques sanitaires
ont été mises en place : vente libre de seringues (depuis 1987),
trousses de prévention contenant le matériel nécessaire pour
réaliser une injection à moindre risque, mise en place d'automates
de distribution et de récupérateurs de seringues, offre de
traitements de substitution par voie orale.

Le risque d'infection par le virus du sida peut être augmenté


lorsque la personne à l'origine de la contamination est porteur du
VIH et d'un virus de l'hépatite (A, B ou C) [réf. nécessaire]. Dans ce cas
très particulier, la surinfection simultanée est même à envisager
(voir test VIH).

Pour prévenir ces contaminations, il est essentiel de ne pas


partager le matériel d'injection ou d'inhalation (seringues, cotons,
cuillères et cupules, eau de dilution de la drogue, mais aussi
pailles et pipes à crack, surtout si elles sont ébréchées). Le
matériel d'injection doit être à usage unique.

L'efficacité de ces mesures reste toutefois controversée. Une


étude datant de 1997[70] indique qu'à Montréal, ceux qui
participaient aux programmes « seringues stérilisées » auraient eu
un taux de transmission plus élevé que ceux qui n'y participaient
pas. Des associations de lutte contre la drogue reprochent à ces
mesures de rendre la toxicomanie plus accessible et de ne pas
insister suffisamment sur les possibilités de désintoxication. À
leur avis, résoudre le problème de la drogue éliminerait l'un des
modes de transmission du sida.

Prévention par l'éducation

L’éducation contribue à l’acquisition de connaissances et de


compétences personnelles qui sont essentielles pour prévenir le
VIH. Dans les pays où il existe une épidémie généralisée de VIH, le
secteur de l’éducation participe également à l’atténuation des
effets du SIDA sur les élèves, le personnel éducatif, leurs familles
et leurs communautés[71]. Il est important de suivre et d’évaluer le
rôle de l’éducation face à l’épidémie de VIH afin que les pays
améliorent la qualité de leurs politiques et de leurs programmes
en milieu scolaire[72].

L’instrument des politiques et des engagements nationaux, ainsi


que les enquêtes de population sont, respectivement, des outils
de mesure et des sources de données pour surveiller les aspects
de la réponse du secteur de l’éducation au VIH et au SIDA qui ne
peuvent être évalués via le SIGE ou des enquêtes en milieu
scolaire[73]. Par exemple, les bureaux nationaux de statistique
sont généralement responsables des données
démographiques[72].

Traitement préventif

Un agent rétroviral, le ténofovir (l'emtricitabine/ténofovir) est la


seule molécule utilisable à titre préventif. Déjà prescrite aux
personnes séropositives dans le cadre d'une thérapie
médicamenteuse, elle est également proposée pour les
personnes particulièrement exposées au virus, comme les
homosexuels séronégatifs n'utilisant pas le préservatif et ayant
des partenaires multiples, ou encore pour les couples dits
"sérodiscordants" (une personne séronégative et une personne
séropositive sous traitement). Cet agent est autorisé en France et
aux États-Unis pour la prévention du risque, même s'il est indiqué
de continuer l'utilisation du préservatif. Les études menées aux
États-Unis, notamment, indiquent des taux d'efficacité variant
entre 50 et 100%[74] selon les posologies.

Depuis 2016, l'OMS recommande le Traitement Anti Rétroviral


(TAR) pour les individus non infectés par le VIH mais exposés à
un risque plus élevé de contamination, par exemple ans les
couples sérodiscordants (un partenaire infecté et l’autre non), les
consommateurs de drogues par injection, etc. Ceci permet de
limiter, mais pas de supprimer, les risques de contamination sans
usage de préservatif sous certaines conditions : les partenaires
s'engagent sur la fidélité, le séropositif doit avoir une charge virale
indétectable depuis au moins 6 mois et ne jamais manquer de
prise de médicament selon les conseils du médecin. Dans ces
conditions, le risque de contamination reste présent, à hauteur de
4 %[37],[75]. Ces conditions sont définies par le Conseil Supérieur de
la Santé de Belgique dans le cadre d'un Plan VIH 2014-2019[76]. Ce
concept doit faire partie d'une prévention globale intégrée
(prévention primaire, dépistage et prise en charge) qui fait
intervenir le traitement comme outil de prévention. L'utilisation du
préservatif et du lubrifiant, la distribution de seringues stériles et
l'éducation à la sexualité et à la prévention des infections
sexuellement transmissibles restent néanmoins les éléments clés
de la prévention pour tous les groupes à risques (les hommes qui
ont des relations sexuelles avec des hommes, les personnes
migrantes, personnes vivant avec le VIH, adolescents, travailleurs
du sexe, personnes qui s’injectent des drogues et détenus).

Autre

La position de l'Église catholique sur la question met en exergue


l'importance d'une sexualité ordonnée pour lutter contre le sida.
La contraception, toujours identifiée comme empêchant de vivre
l'acte sexuel dans toutes ses dimensions, n'est pas considérée
comme une solution « véritable et morale »[77]. Cependant, la
contraception peut être parfois tolérée selon le principe de
gradualité.

Histoire
Article détaillé : Origine du virus de l'immunodéficience
humaine#1980-2020 : Pandémie de VIH.

Reconnaissance d'une épidémie

Trois minutes de silence en hommage aux personnes mortes du sida lors de la marche des fiertés de Paris 2018

Les premiers signes de l'épidémie remontent à la fin des années


1970, lorsque des médecins de New York et de San Francisco, à
l'instar de Linda Laubenstein ou Paul Volberding, s'aperçoivent
que beaucoup de leurs patients homosexuels souffrent
d'asthénie, de perte de poids et parfois même de forme rare et
atypique de cancer (comme le sarcome de Kaposi)[78]. L'existence
d'un problème sanitaire est avérée en juillet 1981 lorsque le
Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)
d'Atlanta relève une fréquence anormalement élevée de sarcomes
de Kaposi, en particulier chez des patients homosexuels[79],[80]. La
maladie est d'abord connue sous le nom de « gay pneumonia » ou
« gay cancer », GRID (Gay-Related Immune Deficiency) ou encore
gay compromise syndrome aux États-Unis. Ces diverses
appellations s'avérèrent inappropriées dès que s'affirma
l'universalité de la maladie : à l'été 1982, débuta aux États-Unis
l'usage du sigle AIDS, qui signifia d'abord Acquired Immune
Deficiency Syndrome puis Acquired Immunodeficiency Syndrome.
Le terme AIDS avec la notion d’Acquired (acquis) sont réputés être
donnés par le chercheur Bruce Voeller, mort lui-même d'une
complication liée à cette maladie[81].

À la fin de 1981, le Bureau d'épidémiologie du Ministère de la


santé nationale et du bien-être social du Canada demandait au
Bureau de la traduction du gouvernement canadien l'équivalent
français du terme « acquired immune deficiency syndrome » ou
« AIDS ». Ces deux appellations apparaissaient dans un
communiqué diffusé par le Center for Disease Control (CDC)
d'Atlanta, aux États-Unis. Or, conformément à la Politique sur les
langues officielles en vigueur au Canada, tout bulletin émis par un
ministère fédéral devait être diffusé simultanément en anglais et
en français. Le Bureau d'épidémiologie devait donc absolument
trouver le terme correct pour décrire cette réalité en français. À
l'époque, aucun ouvrage médical francophone ne traitait de ce
syndrome, exception faite d’un rapport qui faisait mention des
travaux de Luc Montagnier de l'Institut Pasteur, en France, où il
était question d’« immuno-dépression acquise » et de « déficience
immunitaire acquise ».

L’experte du Bureau de la traduction en matière de terminologie


médicale, Sylvie DuPont établit avec son interlocuteur du
ministère de la Santé qu'il s'agissait toutefois d'un syndrome,
c'est-à-dire d'un ensemble de symptômes constituant une entité
clinique. Le Ministère de la santé souhaitait également trouver un
sigle, de préférence aussi simple à l'usage que le « AIDS » anglais.
En manipulant les composantes du syntagme, elle proposa
différents équivalents, dont « syndrome d'immunodéficience
acquise » qui pouvait être abrégé en l'acronyme « sida ». Au fil des
ans, ce terme est passé dans l'usage et a subi une dernière
transformation : depuis la fin des années 1980 on utilise la
graphie « sida » plutôt que « SIDA »[82],[83],[84], d'autant que le terme
est devenu un nom commun dans les dictionnaires de français
Petit Larousse et Petit Robert.
Pour désigner la personne atteinte de sida, le terme « sidatique »
avait été proposé, conformément aux règles de dérivation
néologique et à l'exemple du terme « trauma » qui donne
traumatique, traumatisé, traumatisant, traumatologie, etc.
Toutefois, ce terme ayant été malencontreusement utilisé dans un
contexte discriminatoire par Jean-Marie Le Pen, en 1987, et le
terme ainsi connoté n'a plus été employé [réf. souhaitée]. La ministre
française de la santé de l'époque, Barzach, avait donc commencé
à utiliser le terme « sidéen » lors des conférences de
presse [réf. souhaitée]. Puisque la presse écrite française jouit d'une
plus grande diffusion à l'échelle internationale, c'est ce terme qui
est progressivement entré dans l'usage [réf. nécessaire].

L'origine virale ne fut pas d'emblée évoquée, et l'hypothèse d'une


intoxication par des produits comme les poppers (stimulants
sexuels contenant du nitrite d'amyle) a pu être émise au début, car
les six premiers malades en avaient tous été de gros
consommateurs[85]. De même, l'identification du virus
responsable a été difficile, beaucoup de scientifiques parlant
d’HTLV comme cause de l'épidémie. C'est à la même période que
de nombreux transfusés sont contaminés par des lots de sang
contenant le VIH. En quelques années, le virus va s'étendre pour
finir par toucher toutes les couches de la population.

En janvier 1983, l'équipe du professeur Jean-Claude Chermann et


Françoise Barré-Sinoussi qui travaille à l'Institut Pasteur sous la
direction de Luc Montagnier, isole un virus étroitement associé au
sida[86],[87] ; à ce stade, cependant, le lien entre le LAV
(Lymphadenopathy Associated Virus) et le sida n'est pas
clairement établi par l'équipe de Luc Montagnier.

Le 23 avril 1984, une conférence de presse est organisée par le


département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. À
cette occasion, la secrétaire américaine à la Santé Margaret
Heckler annonce d'abord que Robert Gallo et ses collaborateurs
ont découvert l'agent causal du sida, un rétrovirus baptisé HTLV-
III. Elle annonce ensuite que cette équipe est en mesure de
produire le virus en masse. Enfin, elle annonce la prochaine
distribution d'un test de diagnostic[88]. En mai 1986, une
commission de nomenclature virologique forge un sigle pour
désigner le virus isolé : HIV (Human Immunodeficiency Virus), que
les Français transcrivent en VIH[89]. En juin 1986, sous le
gouvernement Chirac, le sida devient une maladie à déclaration
obligatoire. En décembre, les cas de sida avérés obtenant le statut
de maladie de longue durée ouvrent droit à une prise en charge à
100 %[90].

Contestation du lien entre VIH et sida

Article détaillé : Contestation de la responsabilité du VIH dans le


sida.
Certaines personnes ou groupes ont remis en question le lien de
causalité entre le VIH et le sida, voire nié l'existence du
virus[91],[92]. Le virologiste Peter Duesberg, dont les travaux ont
depuis été contredits[93], soutient que le sida est causé par la
consommation à long terme de drogues ou d'antirétroviraux.

En Afrique du Sud ce point de vue a été repris pendant un


temps par le gouvernement et, plus particulièrement, son
président de l'époque, Thabo Mbeki. C'est pourquoi il a
convoqué une conférence contradictoire entre les tenants de la
position officielle et ceux soutenant des hypothèses
alternatives, en demandant une réévaluation[94]. Il a également
remis en cause l'innocuité de certains antirétroviraux, tels
l'A.Z.T., et présenté la pauvreté comme origine du sida[95].
Malgré cela, l'Afrique du Sud a été un moteur dans le
développement légal des génériques, en contournement de la
position dominante des grands laboratoires occidentaux[96].
Malgré la réticence du gouvernement à fournir des
médicaments aux séropositifs au VIH et sous la pression
intérieure et internationale, les fonds consacrés à la lutte contre
le sida n'ont cessé d'augmenter, atteignant leur point d'orgue
aux campagnes nationales de traitement gratuit annoncées en
2003, mais peu développées depuis[95]. Les délais dans l'accès
aux soins et aux traitements mais aussi dans la prévention sont
ainsi imputés à ces attitudes controversées, même si de
nombreux autres facteurs peuvent légitimement être invoqués
pour expliquer que l'Afrique du Sud soit un des pays les plus
touchés par le sida.
En Chine, la province du Henan a été contaminée massivement
dans les années 1990 par des collectes de sang et de dérivés
sanguins effectuées selon un protocole dangereux (réutilisation
de matériel usagé, mise en commun du sang collecté, etc.), et a
également nié la réalité du sida, pour protéger les responsables.
Dans les années 2000, le mal est identifié, mais les traitements
ne suivent pas[97]. Selon une autre hypothèse, leur sida était
l'effet des collectes de sang rémunérées trop fréquentes parmi
une population très pauvre (et donc déjà mal nourrie), qui aurait
causé son effondrement immunitaire[98].

En réaction à ces controverses, la Déclaration de Durban entend


rappeler que les preuves que le sida est causé par le VIH sont
claires, sans ambiguïté et conformes aux plus hauts standards de
la science[99].

Origine

Article détaillé : Origine du virus de l'immunodéficience humaine.

Les VIH font partie d'un groupe de virus entraînant des maladies
semblables au sida chez les primates, les virus de
l'immunodéficience simienne (VIS). Les différents virus humains
(VIH) sont le résultat de la transmission à l'Homme de différents
virus au xxe siècle, notamment des VIS des chimpanzés (pour les
VIH-1) et des mangabeys (probablement, pour les VIH-2). Bien
que les VIS n'infectent habituellement pas l'Homme, certaines
mutations, dont quelques-unes ont été identifiées[100], ont permis
ces transmissions. Le mode exact de transmission n'est pas
connu, mais il aurait pu s'agir, par exemple, d'une contamination
par voie sanguine lors du découpage d'animaux infectés[101],[102].

Les études scientifiques suggèrent que VIH-1 est apparu dans le


bassin du Congo dans les années 1920[103]. À cette époque, le
développement économique du Congo belge s'est accompagné
d'un développement des liaisons ferroviaires et d'une forte
croissance de la population de Kinshasa, ce qui pourrait avoir
favorisé la propagation du virus[104]. Le premier échantillon
recensé du VIH fut recueilli en 1959 à Léopoldville (aujourd'hui
Kinshasa), dans l'actuelle République démocratique du Congo.
Parmi les premiers échantillons recueillis, le cas d'un Américain
homosexuel en 1969 et d'un marin hétérosexuel norvégien en
1976[105].

Au début de l'épidémie, des recherches ont été entreprises pour


déterminer le patient zéro qui aurait propagé le virus aux États-
Unis. Pendant un temps les soupçons se sont portés sur Gaëtan
Dugas, un steward canadien homosexuel qui est mort le
30 mars 1984[106],[107]. Une étude fait remonter l'entrée du VIH aux
États-Unis vers 1969[108].
Pandémie

Cette section doit être actualisée.


Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des
événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Raison : Ce passage est basé sur des sources publiées il y a plus
de 10 ans

Dans les années 1980, le sida se transforme en une pandémie. Il y


a eu, entre 1981 et 2006, environ 25 millions de morts dus aux
maladies en rapport avec le sida[109]. En 2007, l'épidémie semble
marquer le pas, le nombre de séropositifs au VIH ayant
sensiblement diminué de 38,6 millions en 2006 à 33,2 millions de
personnes séropositives au VIH[110]. L'ONUSIDA indique
cependant que cette diminution provient d'une meilleure
utilisation des outils statistiques, et met en garde contre un
optimisme exagéré.

Les principales victimes sont actuellement les habitants des pays


en voie de développement. Les raisons sont multiples et varient
d'un pays à l'autre : tourisme sexuel pour l'Asie du Sud-Est,
absence d'information de la population sur les facteurs de risque
de transmission (notamment en Afrique subsaharienne),
convictions religieuses interdisant l'utilisation des moyens de
protection tels que le préservatif, refus de l'abstinence ou
relations hors mariage, manque de moyens ou de volonté pour
faire de la prévention et informer les populations (principalement
en Afrique et en Asie), voire refus d'admettre les faits. [réf. nécessaire]

Les séropositifs au VIH étrangers peuvent difficilement entrer


dans plusieurs pays[111], comme la Russie[112]. Aux États-Unis,
l'interdiction a été levée par l'administration Obama en janvier
2010[113].

Rôle des médias


Article détaillé : Représentation du SIDA dans les médias.

Impact positif sur la compréhension du sida

Dès le début de l’épidémie, les médias font du sida l’un des sujets
centraux de leur couverture. Ainsi, en France, dès 1986, les
sources médiatiques deviennent un élément central de la
prévention mise en place par l’État : publicité pour les préservatifs,
campagne de prévention « le Sida, il ne passera pas par moi ».
Cette campagne utilise une variété de médias, tels que la
télévision, le minitel ou encore la radio, afin de toucher le plus
grand nombre[114]. Le message transmis est que la maladie ne
faisant pas exception du genre, du sexe, de l’orientation sexuelle
ou encore de la richesse, tout le monde peut être touché et ne doit
être en aucun cas mis à l’écart[114]. Ces campagnes ont
également l’objectif de lever des fonds, afin de venir en aide aux
personnes touchées et trouver des solutions médicales pour
contrer la maladie.

Les campagnes gouvernementales utilisent les médias les plus


populaires comme la télévision et la radio, aux meilleures heures
d’audience. Par exemple en Suisse, l’un des pays les plus touchés
d’Europe, afin que la campagne nationale soit la plus utile
possible, l’État recommande des messages permanents détenant
des informations centrales à mentionner dans chaque
intervention « l’usage de préservatif », « la fidélité » et la « non-
entrée dans la toxicomanie »[115].

Impact négatif sur la compréhension du sida

Toutefois, les médias participent également à la propagation


d’informations erronées, au début de l’épidémie. Les moyens de
transmission de la maladie étant peu connus au début des années
1980, certaines personnes n’étant pas issues de la communauté
scientifique, mais plutôt de milieux religieux, comme des pasteurs,
sont invitées à s’exprimer sur le sujet, ce qui engendre des
croyances de transmission par contact physique ou par contact
buccal [réf. nécessaire]. Ces informations ont pour conséquence la
montée de la peur dans la société, mais aussi la stigmatisation
des homosexuels, qui sont accusés d’être à l’origine de l’épidémie.
Ainsi, la télévision américaine présente des médecins partager
leur volonté d’isoler les homosexuels pour amoindrir
l’épidémie [réf. nécessaire].

Un manque important de couverture médiatique est à noter dans


les régions du tiers monde, pourtant très touchées par le virus,
alors qu’il est l’un des sujets dominants dans les médias
occidentaux. L’Afrique subsaharienne reste la zone du globe la
plus concernée (la probabilité pour un adulte d’y attraper le sida
est alors 125 fois supérieure à celle des États-Unis[116]). Mêmes si
certaines sources médiatiques internationales informent tout de
même sur cette région, certains n’y voient qu’une volonté de
renforcer les stéréotypes traditionnels associés à l’Afrique, donc
d’un territoire instable économiquement et politiquement, déjà
enclin à la famine et au non-respect des droits de l’homme. Cette
situation a pu renforcer, en Occident, la compréhension de
l’Afrique comme un continent incapable de s’autogouverner et de
légitimer alors des politiques internationales controversées[116].

Implication de célébrités

Elizabeth Taylor est la première star à s'impliquer dans la lutte


contre le sida à la suite du choc que créa le décès de son ami
Rock Hudson. Elle crée l'AmfAR en 1985. Son engagement a
permis de récolter plus de 50 millions de dollars pour la recherche
contre la maladie[117].
Lady Diana et Rock Hudson s’inscrivent comme des figures
influentes de cette lutte. [réf. souhaitée]

Diana, la princesse de Galles, épouse du prince Charles, est issue


d’un milieu aisé et respecté dans la conscience collective. À
l’époque, la population, peu informée, craint que tout contact avec
les sidéens engendre une contamination. Ainsi, en 1987, Lady
Diana crée un émoi lorsqu’elle serre la main d’un homme atteint
du sida, sans protection. En effet, en profitant de sa couverture
médiatique, elle affaiblit la stigmatisation entourant les personnes
contaminées, en prouvant qu’elles ne représentent pas un danger
pour la santé publique par le toucher. [réf. souhaitée]

De plus, Rock Hudson, un acteur américain des années 1950


incarnant les bonnes valeurs traditionnelles américaines dans ses
films avec ses rôles de séducteur, est également une figure
importante ayant usé de sa notoriété artistique pour lutter contre
la stigmatisation. En effet, cette vedette du cinéma, souhaite
sensibiliser le public américain, alors qu’un climat hostile domine
aux États-Unis envers les malades. En 1985, au moment où il
dévoile être homosexuel et contaminé, le gouvernement
américain est réticent envers l’immigration de personnes
touchées par le sida, renforçant le phénomène de stigmatisation.
Toutefois, les révélations chocs d’un homme représentant l’idéal
du « gentlemen » aux États-Unis ébranlent le public et ont des
répercussions significatives. L’acteur perturbe le stéréotype pré-
construit que la société détient à cette époque voulant que les
homosexuels sidéens représentent une menace ou une forme de
« cancer gay ». Quelques mois après la mort d’Hudson, le
gouvernement fédéral entreprend une réforme, finançant divers
projets de recherche pour contrer la propagation du sida et pour
développer un traitement. [réf. souhaitée]

Le 24 novembre 1991, Freddie Mercury meurt à l'âge de 45 ans un


jour après avoir révélé au public qu'il était porteur du VIH et atteint
du sida. Le 20 avril 1992 les membres restants de Queen
organisent un concert et y invitent une pléiade d'artistes (David
Bowie, Elton John, George Michael, Liza Minnelli, Guns N' Roses,
Metallica, Robert Plant) à reprendre les tubes du groupe. L'argent
récolté par le concert et par la vente des VHS et DVD est reversé à
la Fondation Mercury qui lutte contre le sida.

En France, Line Renaud et Pierre Bergé créent Sidaction en


1994[118].

Victimisation des malades

Les personnes atteintes du sida et les associations qui les


défendent comme Act Up sont plutôt mal vues par la population
ignorante à l’endroit de la maladie. Afin de palier cela, il est jugé
nécessaire d’entretenir une image victimisante des sidéens dans
les médias, pour susciter l’empathie et ainsi enclencher une
campagne de prévention. Ce rôle est d’abord attribué aux
gouvernements, puis des associations telles que Sidaction
prennent le relais afin de soutenir les victimes et faire avancer la
recherche. Les organismes et institutions ciblent ces groupes en
fonction de leur culture, leurs origines, leurs risques, leurs
comportements.

La sociologue Janine Barbot écrit : « La première forme


d'engagement est construite sur une lecture politique de
l'épidémie du sida en termes de rapports de domination et de
luttes de pouvoirs. C'est la lecture d'Act Up. Pour cette
association, le sida n'a pas frappé au hasard, mais touché des
catégories spécifiques : homosexuels, toxicomanes, minorités
ethniques, etc. Ces catégories sont « socialement définies » par
des conduites qui s'écartent du « modèle dominant » ou des
« normes morales majoritaires »[119].

Œuvres et bibliographie

Films

Mauvais Sang de Leos Carax (1986)


Clins d'œil sur un adieu de Bill Sherwood (1986)

Encore de Paul Vecchiali (1988)


Clair (Una Notte di Chiaro di Luna) Lina Wertmüller (1989)
Common Threads: Stories from the Quilt de Rob Epstein et
Jeffrey Friedman (1989)
Un compagnon de longue date (Longtime companion) de
Norman René (1990)
Merci la vie de Bertrand Blier (1991)

Les Nuits fauves de Cyril Collard (1992)

Peter's Friends de Kenneth Branagh (1992)

The Living End de Gregg Araki (1992)

Silverlake Life: The View from Here (1993)

Zero Patience de John Greyson (1993)

Philadelphia de Jonathan Demme (1993)

Les Soldats de l'espérance (And the Band Played On) de Roger


Spottiswoode (1993)
N'oublie pas que tu vas mourir de Xavier Beauvois (1995)

Kids de Larry Clark (1995)

Trainspotting de Danny Boyle (1996)

Mes 17 ans de Philippe Faucon (1996)

Scénarios d'Afrique depuis 1997

Anatomie d'un top model (1998)

VildSpor de Simon Staho  (en) (1998)


Jeanne et le Garçon formidable (1998), Drôle de Félix (2000), Nés
en 68 (2008) et Théo et Hugo dans le même bateau (2016) de
Jacques Martineau et Olivier Ducastel.
Dr Lucille Teasdale-Corti de Francine Allaire avec Marina Orsini
(2000).
Rent de Chris Columbus (adaptation de la comédie musicale
écrite et composée par Jonathan Larson) (2005)
Zatertag is voor doden de Lies Niezen et Lee-Ann Cotton (2006)

Les Témoins de André Téchiné (2007) sur une idée originale de


Michel Canesi et Jamil Rahmani
How to Survive a Plague de David France (2012)
Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée (2013)

The Normal Heart de Ryan Murphy (2014)

Les Drôles de poissons-chats de Claudia Sainte-Luce (2014)

Pride de Matthew Warchus (2014)


120 battements par minute de Robin Campillo (2017)

Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré (2018)

Holding the Man de Neil Armfield (2015)

Séries télévisées

21 Jump Street Saison 2 épisode 13 Dernier envol : épisode


entièrement consacré au VIH.
Queer as folk : les personnages de Vic, Ben et Hunter sont
séropositifs et divers épisodes tournent autour du VIH.
Angels in America série de Mike Nichols d'après Tony Kushner
(2003)
Kamisama mō sukoshi dake série de Takeuchi Hideki et
Iwamoto Hitoshi dont le thème central est le VIH et ses
retombées sociales chez les personnes contaminées. La série
aura beaucoup participé à l'évolution du regard sur la maladie
au Japon. (1998)
Urgences : via le personnage de Jeannie Boulet.

When We Rise : les épisodes 3 et 4 parlent du début de la


pandémie.
Pose

It's a Sin

Bande dessinée

Yann et Denis Bodart, Nicotine Goudron, 1989-90


Derib, Jo, 1991[120]
Rapi Zappeur Collectif - Isoëte, Toxico, sida and Co, 1994
Tito, Le Prof, 1996
Judd Winick, Pedro et moi, 2000
Frederik Peeters, Pilules bleues, 2001

Livres

Dominique Fernandez, La gloire du Paria, 1987


Jean Martin (dir.), Faire face au SIDA, Lausanne, Editions Favre,
1988.
Jean Martin (réd. Édition langue française), Le SIDA en Suisse -
L'épidémie, ses conséquences et les mesures prises, Berne,
Office fédéral de la santé publique, 1989.
Mirko Grmek, Histoire du sida : début et origine d'une pandémie
actuelle, Paris, Payot, 1989 [rééditions : 1990, 1995, 2005]

Cyril Collard, Les Nuits fauves, Paris, Flammarion (1989)


Dominique Lapierre, Plus grands que l'amour, 1990
Michel Bounan, Le Temps du sida, Paris, Éd. Allia (1990, 2004)
Hervé Guibert, À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (1990), le
Protocole compassionnel (1991), l'Homme au chapeau rouge
(1992), Cytomégalovirus : journal d'hospitalisation, 1992.
Pascal de Duve, Cargo Vie, 1993
Luc Montagnier, Des Virus et des Hommes, Paris, Éd. Odile
Jacob, 1994
Maxime Montel, Un mal imaginaire, Paris, Éd. de Minuit, 1994
Barbara Samson, On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans,
1994
Élisabeth Bourgois, La nouvelle peste, 1995
Christophe Honoré, Tout contre Léo, 1996
Guillaume Dustan Balland, Dans ma chambre (1996), Plus fort
que moi (1998) P.O.L, Nicolas Pages (1999), Génie divin (2001)
coll. « Le Rayon » [sur la pratique du barebacking]
Érik Rémès, Je bande, donc je suis, Serial Fucker ; journal d'un
barebacker Éditions Blanche, 1999, sur le barebacking

Gudule, La vie à reculons, 1999


Marie Borin, Le basculement du monde, Éditions L'Âge d'Homme,
2007.
Jean-Michel Iribarren, L'Insecte, Paris, Le Seuil, 2000
Jean-Luc Romero-Michel, Virus de vie, Paris, Florent Massot,
2002
Jonathan Tropper, Le Livre de Joe, 2004
Phil Marso, K'pote swing Édition Megacom-ik : la prévention du
sida en langage SMS, 2005
Étienne de Harven et Jean-Claude Roussez, Le sida, Paris,
Dangles, 2005 - livre consacré à la contestation de la
responsabilité du VIH dans la survenue du sida
Michel Canesi et Jamil Rahmani, Le Syndrome de Lazare, 2006
Laurence Lacour, Le Chant sacré Une histoire du sang
contaminé. 1, Paris, Stock, 2008

Pierre Guéry, HP 1999, 2009


Alexandre Bergamini, Sang damné, Paris, Le Seuil 2011
Jacques Leibowitch, Pour en finir avec le sida, Paris, Plon, 2011
Anne Bouferguène, Un mal qui ne se dit pas, Paris, Robert
Laffont, 2011
Jérôme Soligny, Je suis mort il y a vingt-cinq ans, Éd. Naïve,
2011
Jonathan Tropper, Le Livre de Joe, Éd. 10/18, 2011
Françoise Barré-Sinoussi, Pour un monde sans sida : un combat
partagé, Paris, Albin Michel, 2012

John Irving, À moi seul bien des personnages (titre original : In


one person) Paris, Le Seuil, 2013

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(ISBN 978-2-380-94174-6)

Théâtre

Larry Kramer, The Normal Heart, 1985 (adaptation française par


Virginie de Clausade en 2021[121])
Bengt Ahlfors et Yohan Bargum, Y a-t-il des tigres au Congo ?,
1986
Jonathan Larson, Rent, 1996
Éric-Emmanuel Schmitt, Le Bâillon, 1999

Émissions de radio

Les pandémies et la prévention sanitaire (http://www.francecultur


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octobre 2009, Jean-Claude Chermann assimile les VIH
contrôleurs aux non-progresseurs. Par ailleurs il s'étonne de ne
pas trouver de références pour les chiffres le plus souvent
avancés concernant les non-progresseurs (1 % des
séropositifs). Il indique que, dans les échantillons dûment
documentés à sa disposition, le pourcentage est de 25 % et
prétend même qu'il serait de 50 % dans des populations de
certains pays d'Afrique.

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l’ONUSIDA, conclusions 7 : « La circoncision aura les plus
grandes retombées potentielles pour la santé publique dans
les zones où le VIH est hyperendémique (c’est-à-dire quand la
prévalence dans la population générale dépasse 15 %), où le
virus se propage principalement par voie hétérosexuelle et où
une forte proportion (supérieure à 80 %) des hommes n’est pas
circoncise. Les avantages sur la santé publique seront
également considérables dans les zones qui connaissent une
épidémie généralisée de VIH (c’est-à-dire quand la prévalence
dans la population générale est comprise entre 3 % et 15 %),
où la transmission du virus est essentiellement hétérosexuelle
et où relativement peu d’hommes sont circoncis. »
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86. Ces résultats sont publiés dès le 20 mai suivant dans la revue
américaine Science sous la forme d'un article intitulé en
français « LAV, un nouveau virus humain T lymphotrope » ; les
deux premiers noms cités sont Barré-Sinoussi et Chermann ;
Montagnier vient en douzième et dernière position, comme il
est d'usage pour un chef de laboratoire. La place des deux ou
trois premiers auteurs est celle de ceux qui ont réellement
travaillé sur le projet décrit dans l'article. À l'origine, le premier
signataire était Jean-Claude Chermann ; celui-ci dit avoir placé
en premier Françoise Barré-Sinoussi, son assistante et élève,
pour lui donner une meilleure visibilité professionnelle.

87. « Françoise Barré-Sinoussi et ses travaux sur le virus VIH1 »


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89. Le choix du nom fut laborieux. La commission composée de


treize membres issus de quatre pays travailla de mars 1985 à
mai 1986. Gallo et Essex, membres de la commission,
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121. « The Normal Heart » (https://www.theatredurondpoint.fr/spe
ctacle/the_normal_heart2/)  [archive], sur Théâtre du Rond-
Point Paris (consulté le 17 janvier 2022)

Voir aussi

Articles connexes

Origine du virus de l'immunodéficience humaine


Sérophobie
Données personnelles#Données médicales (cf. notamment
polémique concernant l'inscription du sida sur la liste des
maladies à déclaration obligatoire, en 1999)
Le programme FightAIDS@Home
Personnalités et sida
VIH-2
Traitement antirétroviral hautement actif
Représentation du SIDA dans les médias
Contestation de la responsabilité du VIH dans le sida
Le sida dans le monde

Incidence économique du sida en Afrique subsaharienne


Sida en Europe
Sida en France
Sida au Canada
Sida aux États-Unis
Associations et organisations

L'agence ONUSIDA (Organisation des Nations unies)


Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le
paludisme
L'association AIDES
Les associations Act Up-Paris et Act Up New York
L'association Sidaction (France)
L'association Sida Info Service (France)
Le Kiosque infos sida toxicomanie (France)
Solidarité sida (France)
L'association Ruban rouge
Le Centre régional d'information et de prévention du sida et
pour la santé des jeunes (CRIPS)
Les mouvements des malades
L'association Libérons Les Capotes
L'association Terrence Higgins Trust
Martin Shkreli et le scandale du Daraprim

Liens externes

Dossier documentaire de la Société Française de Santé


Publique (https://www.sfsp.fr/content-page/item/3117-vih-sid
a)  [archive]
2006 Rapport sur l'épidémie mondiale de sida (http://www.unaid
s.org/en/HIV_data/2006GlobalReport/2006-GR_fr.as
p)  [archive] , sur le site d'ONUSIDA
Sida, un glossaire [PDF] (http://site-2003-2017.actupparis.org//IM
G/pdf/Sida-un_glossaire-2005.pdf)  [archive] , sur le site d'Act
Up-Paris , mise à jour en juillet 2005
Chronologie de la lutte contre le sida [PDF] (http://www.lekiosque.o
rg/IMG/pdf/05-chronologie.pdf)  [archive] , sur le site de
l'association Le Kiosque
Kit de sensibilisation des enfants (http://portal.unesco.org/fr/e
v.php-URL_ID=43203&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.
html)  [archive] (lancé mi-juillet 2008, dans le cadre de l'initiative
ONUSIDA (http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001473/14
7360f.pdf)  [archive] ) (Lien vers EDUCAIDS - UNAIDS Global
Initiative for Education and HIV & AIDS (http://www.educaids.or
g/)  [archive] )

Ressources relatives à la santé :


ICD9Data.com (http://www.icd9data.com/getICD9Code.ashx?icd9
·
Orphanet (https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=F
·
(en)  Classification internationale des soins primaires (https://www.heto
·
(en)  Diseases Ontology (http://www.disease-ontology.org/?id=DOID%3
·
(en)  DiseasesDB (http://www.diseasesdatabase.com/ddb5938.htm)
·
(en)  Héritage mendélien chez l'humain (https://omim.org/entry/609423
·
(en)  Héritage mendélien chez l'humain (https://omim.org/entry/609423
·
(en)  ICD-10 Version:2016 (https://icd.who.int/browse10/2016/en#/B24
·
(en)  Medical Subject Headings (https://meshb.nlm.nih.gov/record/ui?u
·
(en + es)  MedlinePlus (https://medlineplus.gov/ency/article/000594.htm)
·
(en)  NCI Thesaurus (https://ncit.nci.nih.gov/ncitbrowser/ConceptRepo
· (no + nn + nb)  Store medisinske leksikon (https://sml.snl.no/aids)  ·
(cs + sk)  WikiSkripta (https://www.wikiskripta.eu/index.php?curid=1633)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
CALS Encyclopedia of Arkansas (https://encyclopediaofarkansas.n
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Dictionary of Sydney (https://dictionaryofsydney.org/event/aids)  [arc
·
Dictionnaire historique de la Suisse (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes
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Enciclopedia De Agostini (http://www.sapere.it/enciclopedia/AIDS.htm
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Encyclopedia of Chicago (http://www.encyclopedia.chicagohistory.or
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Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-00
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Hrvatska Enciklopedija (http://www.enciklopedija.hr/Natuknica.aspx?
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L'Encyclopédie canadienne (https://www.thecanadianencyclopedia.ca
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Maine: An Encyclopedia (https://maineanencyclopedia.com/aids/)  [a

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