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Aya’s paper

1-1 source de contamination marin par le mercure


Le mercure existe sous différentes formes: mercure élémentaire (ou métallique),
inorganique (auquel on peut être exposé dans le cadre d’une activité
professionnelle) ou organique (méthyle mercure par exemple, auquel on peut être
exposé par l’alimentation), avec un niveau de toxicité et des effets variables sur les
systèmes nerveux, digestif et immunitaire, et sur les poumons, les reins, la peau et
les yeux.
Le mercure est naturellement présent dans l’écorce terrestre. Il est libéré dans
l’environnement par l’activité volcanique, l’érosion des roches et à la suite des
activités humaines. Ces dernières sont la cause principale des rejets de mercure, qui
proviennent notamment des centrales électriques au charbon, de l’utilisation
domestique de ce minerai pour le chauffage et la cuisine, des processus industriels,
des incinérateurs de déchets et de l’extraction minière du mercure, de l’or et
d’autres métaux.
Une fois dans l’environnement, le mercure peut être transformé par des bactéries
en méthyle mercure, qui va s’accumuler biologiquement (atteindre une
concentration plus forte que dans l’environnement) dans les poissons et les
crustacés. Le méthyle mercure subit également une bioamplification. Par exemple,
les grands poissons prédateurs ont une plus grande probabilité d’avoir une forte
teneur en méthyle mercure, ayant mangé de nombreux poissons plus petits qui ont
accumulé du mercure par l’ingestion de plancton.

Les gens peuvent être exposés aux différentes formes de mercure selon les
circonstances. Toutefois, l’exposition est surtout la conséquence de la
consommation de poisson ou de crustacés contaminés par du méthyle mercure et
de l’inhalation au travail de vapeurs de mercure élémentaire lors de processus
industriels. La cuisson n’élimine pas le mercure.

2 toxcicité de mercure
Tous les êtres humains sont plus ou moins exposés au mercure. La plupart des gens
sont exposés à de faibles quantités, souvent par le biais d’une exposition chronique
(contact intermittent ou continu à long terme). Cependant, certaines personnes sont
exposées à des niveaux élevés, y compris lors d’expositions aigües (sur une courte
durée, souvent moins d’une journée), par exemple à la suite d’un accident industrie.
Le mercure est tristement célèbre depuis les graves intoxications survenues à
Minimata. La "maladie de Minimata" est apparue au Japon, dans le village de
pêcheurs du même nom, à partir de 1954. Elle provoqua la mort de plus d'une
centaine de personnes tandis que plusieurs centaines de survivants restaient
gravement handicapés (paralysie, déficience mentale) et incurables. Ces habitants se
nourrissaient de poissons dont la chair avait accumulé un composé organo-mercuriel
(methyl-mercure).L'origine du mercure se trouvait dans les effluents d'une usine
chimique produisant de l'acetaldéhyde avec du sulfate de mercure comme
catalyseur. Les quantités rejetées étaient trés faibles et bien audessous du seuil de
détection dans l'eau de mer, mais le mercure était accumulé le long des chaînes
alimentaires jusqu'à atteindre le seuil de toxicité pour l'homme (bio-accumulation et
bio-concentration dans la chaîne alimentaire). C'est l'absorption par l'organisme
humain de ce toxique qui provoque, à la longue, des troubles du système nerveux.
Le tableau clinique est celui d'une encéphalopathie diffuse avec atteinte du cervelet ;
il se compose des symptômes suivants : troubles mentaux, difficultés d'élocution,
ataxie, paralysie, convulsions, réduction du champ visuel, difficultés de l'audition et,
dans les cas les plus graves, coma convulsif éventuellement suivi de mort. Le
traitement est limité. Cette intoxication peut laisser des séquelles nerveuses
considérables : séquelles psychomotrices (paralysies multiples) et troubles mentaux.

Metaux lourds dans l eau :


Les métaux lourds sont redistribués naturellement dans l’environnement par les
processus géologiques et les cycles biologiques.
Les activités industrielles et technologiques diminuent cependant le temps de
résidence des métaux dans les roches, ils forment de nouveaux composés
métalliques, introduisent les métaux dans l’atmosphère par la combustion de
produits fossilifères. Il faut différencier la part qui résulte de la contamination
d’origine humaine (anthropogène) et la part naturelle (géogène).
La contamination naturelle provient d une part de l erosion mecanique et chimiques
des rochets et du lessivage du sols
D autres parts Les métaux provenant d’apports anthropiques sont présents sous des
formes chimiques
assez réactives et entraînent de ce fait des risques très supérieurs aux métaux
d’origine
naturelle qui sont le plus souvent immobilisés sous des formes relativement inertes .
ils sont issu des rejets industrielles et domestiques. l activites miniers et l eau
d'écoulement contamines par des angrais et des pesticides utilises en agricultures.

cette augmentation de concentration de sezs metaux dans le milieu marin


provoque leur accumulation dans les organismes et tout au long de la chaine
alimentaire. Ils peuvent atteindre des concentrations menaçant la survie de
certaines populations naturelles et présenter des dangers pour le consommateur de
produits marins du fait de leur possibilité de concentration dans les espèces marines,
de leur élimination difficile et de leur large répartition dans le milieu aquatique. Déjà
dans les années 50, leurs effets hautement nocifs ont été mis en évidence suite à
l'intoxication mortelle survenue à Minamata au Japon. Les habitants avaient mange
du poisson contaminé par des rejets Mercuriels d'une usine située à proximité. Cette
maladie s'est ensuite propagee Onned.2008) toute la jeune génération par le lait
maternel.
.yasmine

Processus de méthylation.
La production de méthylmercure ne se
fait que dans des conditions anoxiques dans
les eaux de fond ou dans le sédiment
(Thomassin et al., 2003 ; Duran et al., 2008 ;
Ranchou-Peyruse et al., 2009). C'est dans les
premiers centimètres de la colonne
tte communauté de
bactéries est la principale responsable de la
méthylation tant en milieu marin qu’en eau
douce dans un environnement riche en soufre
(Duran et al., 2008). Cependant, il a été
reconnu que les bactéries réductrices de fer et
les bactéries méthanogènes sont aussi
capables de methyler le mercure dans des
conditions anoxiques en absence de sulfate
même si leurs contributions sont jugées
insignifiantes (Hamelin et al., 2011; Bridou
et al., 2011; Gilmour et al., 2011 ; Schaefer et
al., 2011; Gilmour et al., 2013)
From yasmine ess to Everyone 04:25 PM
Processus de dé-méthylation
Parallèlement à la méthylation du
mercure inorganique, le méthylmercure
peut se dégrader au sein même du sédiment
et de la colonne d’eau par des processus
également biotiques et/ou abiotiques (Yu et
al., 2012).. Ainsi dans les sédiments riches en
sulfures, le mercure organique peut se
décomposer chimiquement en sulfures
mercuriques qui précipite (Duran et al.,
2008)
La méthylation du mercure est
influencée par plusieurs composés tant
organiques qu’inorganiques ainsi que les
conditions physico chimique du milieu. Les
plus importants sont le pH, l’oxygène dissous,
la forme chimique du mercure, la matière
organique, les sulfure, le cycle de fer et du
manganèse et la température.

Cependant, il a été reconnu que les bactéries réductrices de fer et les bactéries
méthanogènes qui existent dans sont aussi capables de methyler le mercure dans
des conditions anoxiques en absence de sulfate même si leurs contributions sont
jugées insignifiantes

dans les eaux de fond ou dans le sédiment , qui va s’accumuler biologiquement


(atteindre une concentration plus forte que dans l’environnement) dans les poissons
et les crustacés. Le méthyle mercure subit également une bioamplification.

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