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Shenker – Hugo, L’enfance de la Bible hébraïque, Labor et Fides, Genève 2005

Notes de lecture

Biblicum V 88 39
Séminaire à 2 buts :
 Caractériser les témoins textuels (témoins en hb, LXX avec Vieille Latine, Vulgate, Targum, Bible
syriaque) ;
 Présenter l’état de la question pour chaque partie de la Bible (Pentateuque, livres historiques,
prophètes, psaumes, hagiographes).

Histoire du texte et critique textuelle de l’AT dans la recherche récente


Adrian Schenker et Philippe Hugo, université de Fribourg

1. Histoire du texte et critique textuelle


Edition critique : recherche de la forme la plus originaire
Recension : correction qui a pour but d’éliminer les différences entre la traduction grecque et un certain
modèle hébreu (la terminologie est de Dominique Barthélemy). La nécessité d’une correction venait d’une
mauvaise transmission du texte grec (corruption).
L’œuvre des Massorètes au MA peut se comprendre comme un effort critique de préserver le meilleur texte
indemne de toute erreur de copiste1.
La critique textuelle est reconstructrice, car elle reconstruit dans la mesure du possible la forme originaire ;
l’histoire du texte est génétique, car elle décrit le devenir des formes textuelles.

2. La Biblia Hebraica Stuttgartensia (BHS 1967-1977)


Choix de publier un manuscrit spécifique en intégrale, plutôt que de donner un texte le plus originaire
possible.
Caractère sélectif aussi de l’apparat, qui choisit certaines leçons et en laisse d’autres, sans justifier ce choix.
C’est cette lacune qui a incité à une nouvelle édition critique.
Reproduit la grande massore dans un volume à part.

3. La Hebrew University Bible (HUB) à partir de 1975


De propos délibéré, ne quitte pas le terrain descriptif.
Renonce elle aussi à éditer une texte critique, et choisit le manuscrit d’Alep, considéré comme un témoin hors
pair du texte biblique tibérien de type Ben Asher. Elle donne les autres leçons sans prendre parti quant à leur
relations de dépendance ou de priorité dans l’histoire.
Documente toutes les données textuelles, non seulement consonnes, mais voyelles et accents (te ‘amim),
divisions en setumot et petuhot. Elle offre aussi le témoignage de versions anciennes non hébraïques, ce que
Kennicott n’avait pas fait.
Livres déjà édités : Is (The Book of Isaiah, HUB, Jerusalem, Magnes Press, 1995), Jr (par Rabin, Talmon et Tov;
1997), Ez.
4 apparats critiques : 1) les traductions anciennes ; 2) témoins hb de la Mer Morte et citations rabbiniques
jusqu’à la période talmudique, 3) mss médiévaux (ie postérieurs aux grandes éditions érudites des Massorètes
du X° au XII° s et collationnés par Kennicott et De Rossi), dont ceux de la Geniza du Caire ; 4) variantes
vocaliques et de ponctuation.
Reproduit la grande et la petite massores.

4. La Hebrew Old Testament Text Project (HOTTP) (1969-1979) et la Critique textuelle de l’AT (CTAT)
La HOTTP se donnait pour spécificité de distinguer critique textuelle et critique littéraire. Ce projet repose sur
une vision de l’histoire du texte en 3 étapes :
* création des textes par leurs auteurs ;
* forme la plus ancienne attestée aujourd’hui (= histoire textuelle ancienne) ;

1
A. Dotan, « Massorah », Encyclopaedia Judaica, vol. 16 Supplementary Entries, Jerusalem, Keter Publishing House, 1972,
col. 1401-1482; I. Yeivin, Introduction to the Tibian Masorah (Masoretic Studies 5), Missoula, Scholars Press, 1980.
* texte consonantique établi autour de 70 ap. JC, souvent appelé proto-massorétique  ; cette phase dure
jusqu’à l’époque des massorètes qui commence au début du VIII° s.
* une 4° phase s’ajoute : celle du TM notamment tibérien.
La distinction de l’étape 1 et de l’étape 2 était fondamentale, car les commentaires des XIX° et XX° s
s’intéressaient surtout à la critique littéraire des écrits bibliques et regardaient du coté des témoins textuels
pour y trouver confirmation de leurs jugements de critique littéraire. Or il faut procéder en sens inverse :
connaitre d’abord les différents témoins dans leur propre histoire pour comprendre leurs leçons individuelles.
Ainsi on peut au moins déjà éviter de corriger une leçon ancienne par une forme textuelle récente.
Ainsi le nom Garizim de la VL et du Samaritain en Dt 27,4 ne fut pas introduit dans le TM qui n’a jamais connu
cette leçon en cet endroit, bien que la leçon Garizim soit probablement originaire  ; dès sa forme proto-
massorétique, TM avait Ebal. On ne peut donc accuser le Samaritain ni le HOTTP de préférence dogmatique
(B. Chiesa, « Some Remarks on Textuel Criticism », p. 138).

Puisque l’histoire de la critique textuelle charrie bcp de cas traditionnellement jugés textuels alors qu’ils sont
exégétiques, l’histoire de l’exégèse est indispensable pour les traiter adéquatement. Exégèses provenant des
milieux qui ont produit le TM, ou des milieux qui ont transmis la LXX, la Peshitta ou la Vulgate  : comment ont-
ils interprété le texte tel qu’ils le donnent ?
Travail aussi à partir des études lexicographiques et linguistiques qu’utilisaient les massorètes.
Important de distinguer les témoins textuels existants des conjectures.

5. Editions modernes visant à établir un texte critique de la Bible hébraïque


Surtout des italiens : Pier Giorgio Borbone, Paolo Sacchi, Bruno Chiesa (école philologique italienne); mais
aussi la Oxford Hebrew Bible (OHB).

6. Les raisons qui empêchent l’établissement d’un texte critique


Il faudrait dans bien des cas, pour introduire une leçon originaire, la tirer de sa traduction grecque ou latine
qui seule l’atteste ; or une rétroversion n’a jamais le poids d’une version attestée.
Idem pour les leçons hb anciennes : elles proviennent souvent d’une époque antérieure au travail des
massorètes, et il faudrait donc restituer voyelles et accents. Dans ce cas précis, on sait de plus que la
vocalisation et la division syntactique ont subi des variations entre l’époque de la LXX et l’époque
massorétique.
Plutôt donc que de se lancer dans des reconstructions conjecturales, in vaut mieux redéfinir ce qu’on appelle
« édition critique ».
p. 23, références pour l’étude des différentes formes de Jérémie.
Ces différentes formes méritent le nom de recensions.
Recension = remaniement d’un texte sur le plan du style, de certaines idées exprimées ou de la longueur, qui
ne porte pas atteinte à la substance ou à l’identité littéraire de l’œuvre.
Edition = la même refonte littéraire, mais dans sa publication autorisée.
L’histoire d’un tel écrit deviendra à la fois littéraire et textuelle, dès l’instant d’une nouvelle édition  : littéraire,
si l’on considère le rapport entre les deux éditions ; textuelle, si l’on étudie le rapport d’un témoin d’une
édition avec un témoin de l’autre édition. (Il me semble que le 1 er travail consiste donc d’abord à retrouver le
filon d’appartenance – 1ère ou 2ème édition – et est donc textuel).
Si les interventions stylistiques ou littéraires sur un texte vont toutes dans le même sens, on a une recension  ;
si les retouches vont dans de multiples sens, sans cohérence entre elles, on dira qu’elles ne font intervenir
que l’histoire textuelle, non littéraire. Si à l’inverse on constate que les retouches s’intègrent toutes dans une
cohérence narrative spécifique, on parlera de recension.
Pour la critique textuelle, ces textes à double (ou parfois triple) recension posent un pb de choix  : quelle
recension éditer ? Cela dépend déjà de l’idée qu’on se fait de l’histoire du texte : le plus originaire est-il la
forme brève ou la forme longue de Jr ? Et si l’on décide que c’est la forme brève, faudra-t-il chercher à la
reconstituer toute dans l’hb, puisque nous n’en avons qu’une petite part en hb et le texte entier seulement en
grec ?
Il est surement préférable d’opter pour un texte historique concret, réellement existant. Tel est le projet de la
BHQ (présentation du projet BHQ en 7., pp. 27-29).
Le Seigneur est fidèle à son alliance.
Continuité et rupture dans l’histoire d’Israël d’après la forme longue du livre de Jérémie
(TM Jr 31,31-37 ; 17,1-4 ; 11,7-8)
Yohanan A.P. Goldman

1. Vision théologico-politique de la rédaction longue


1.1 Bouleversement politique et réflexion théologique
Débats de fond sur l’identité propre du peuple de YHWH.
Y. renvoie à ses études :
* Prophétie et royauté au retour de l’exil. Les origines littéraires de la forme massorétique du livre de Jérémie
(OBO 118), Fribourg-Suisse/Göttingen, Editions universitaires/Vandenhoeck & Ruprecht, 1992.
* « Juda et son roi au milieu des nations. La dernière rédaction du Livre de Jérémie  » in : A.H.W. Curtis, Th.
Römer éd., The Book of Jeremiah and its Reception (BETL 128), Leuven, University Press, 1997, 151-182.

1.2 La nation, ses prêtres, ses princes, son roi et son prophète
Au cœur des ajoutes et déplacements opérés par TM, l’importance de la restauration dynastique et
l’importance de la restauration du culte. La restauration dynastique est condition de possibilité de la
restauration du peuple au retour d’Exil.
Ce lien de la restauration dynastique à la restauration du culte indique selon Y. que la restauration du
sanctuaire est alors déjà assez avancée pour servir de point de repère des intentions divines à l’égard de la
dynastie davidique.

2. La Nouvelle Alliance de Jr 31, rupture ou continuité ?


2.1 Jr 31,31-37 dans sa traduction grecque et dans le TM
TM : « ils ont rompu mon alliance » (v. 32)
LXX : « ils ne sont pas restés dans mon alliance »
Le grec parle des lois que Dieu écrira sur les cœurs pour répondre au fait que les pères n’ont pas accompli les
paroles de l’alliance.
LXX 31,32-33 parle des lois que Dieu écrira sur les cœurs pour répondre au fait que les pères n’ont pas
accompli (les paroles) de l’alliance. Dès le v. 35 se greffe sur ces paroles une promesse  : « Ainsi parle le
Seigneur qui donne le soleil pour la lumière du jour… si ces lois cessent devant moi, de même la race d’Israël
cessera d’être une nation devant moi pour toujours » (v. 36-37). Pour LXX, il s’agit des lois de l’alliance ; pour
TM, des lois cosmiques avant tout. Dans le TM, les oracles sont ainsi assez éloignés pour qu’on ne soit pas
tenté de les raccrocher « ces lois » dont dépend l’existence nationale aux paroles de l’alliance. C’est dans ce
sens qu’on peut comprendre le singulier de « torah » au v. 33.
TM : Israël comme nation ne dépend pas des institutions classiques d’une nation (culte et royauté), mais de sa
« constitution divine » que sont les Dix Paroles (p. 207). La permanence de l’alliance n’est ainsi pas liée à la
fidélité du peuple, mais à la perpétuité des lois du cosmos.
Le peuple existe comme nation « devant le Seigneur », même s’il est méprisé « devant ces gens » (33,24).

2.2 Le sens théologico-politique des transformations de Jr 31,31-37 TM


2.2.1 L’interprétation possible du texte court dans un contexte politique brûlant
LXX propose ainsi le raisonnement suivant :
- Si Juda a été exilé et détruit dans ses institutions, il n’a jamais cessé d’exister devant Dieu en tant que
nation ; car…
- La garantie, et même l’essence de la vocation d’Israël en tant que nation au milieu des nations, ce
sont les lois que Dieu lui a données au Sinaï ; par conséquent…
- Israël comme nation ne dépend pas des institutions classiques d’une nation (culte et royauté) mais de
sa « constitution » divine que sont les Dix Paroles.
- Les causes de son exil sont à chercher dans la désobéissance aux lois divines, en particulier de la
royauté avant l’exil, et le motif du retour d’exil est la vocation d’Israël à accomplir l’alliance du Sinaï.
Il était ainsi donné réponse à ceux qui pensait qu’un simple rétablissement des institutions suffisait pour faire
de nouveau exister Israël.

2.2.2 Le sens à donner aux variantes du TM


Elles se comprennent dans le sens d’une réaction à une telle vision théologique à peine énoncée.
TM dit que le problème de l’exil n’est pas le fait que la génération qui l’a subie a été infidèle aux lois  : mais le
problème est l’idolâtrie constamment répétée depuis le Veau d’or.
Indices qui confirment cette interprétation du changement introduit par TM :
17,1-4 (« plus » de TM) : accentuation du rôle de l’idolâtrie comme péché national
Cf. v. 27b, avec lequel v. 4b fait clairement inclusion.
En outre, si Dieu promet qu’un jour viendra où il écrira sa loi (singulier à noter) sur les cœurs, c’est parce que
la cause profonde de tous les malheurs du peuple, ce qui rend leur cœur inadéquat aux projets de Dieu, c’est
l’idolâtrie.
Ce qui appelle l’initiative de la Nouvelle Alliance, ce n’est pas la difficulté des individus à obéir aux lois de la
Torah : mais c’est un péché collectif et national (réf. à Bogaert, « Lois et alliance dans les deux formes
conservées du Livre de Jérémie (Jr 31,31-37 TM ; 38,31-37 LXX) in Focant, La Loi dans l’un et l’autre Testament
(LD 168) Paris, Cerf, 1997, 81-92).

11,7-8 (autre « plus » de TM) : unique mention dans tout le livre de la rupture d’alliance.
Israël est toujours resté le peuple de Dieu.
Le problème de la rupture d’alliance ne touche pas seulement la génération contemporaine de Jr.
11,8b souligne que meme l’exil subi par la génération des pères exilés faisait partie des paroles de l’alliance !

3. La rupture d’alliance est aussi une promesse (Jr 17,1-4)


Le plus du TM en 17,1-4 est, ns l’avons vu, en harmonie avec la retouche principale du TM dans l’Oracle de la
Nouvelle Alliance ainsi qu’avec les retouches du TM au chapitre 11 (cf. Bogaert aussi sur le sujet). Ces
connexions s’intègrent bien à une perspective théologique et politique déjà suggérée pour les additions les
plus importantes du livre et pour le plus important déplacement : celui des OAN.
TM 17,3-4, déjà analysé ailleurs par Bogaert, dont Y. ne reprend pas tous les choix textuels, confirme la
perspective lue en 1-2 : le péché est un péché collectif, et c’est celui de l’idolâtrie. Le poids qui pèse sur Israël
est celui de toujours : Dieu doit pardonner un égarement à tout son peuple pour pouvoir reprendre
l’initiative.
Au v. 4, la notion de shemitta, de relâche « de l’héritage que je t’avais donné » est clairement présente, et
Bogaert y voit à juste titre une référence à l’institution de la shemitta, l’année sabbatique du repos de la
terre : c’est l’accomplissement de la volonté de Dieu à travers le châtiment de la communauté en exil. Le sens
de ce « plus » est clair : il s’agit d’une référence à Lv 26,14-46, l’unique texte de la Bible qui évoque l’exil à
Babylone comme un repos forcé de la terre, et cela dans un contexte de rupture d’alliance (Lv 26,15 et 44).
Même si le langage particulier de la shemitta n’est pas celui du Lv. Les malédictions de l’alliance sont prises
entre la rupture d’alliance de la part du peuple et la non rupture d’alliance par le Seigneur avec eux dans leur
exil.
Objection : mais dans le Lv, le contexte est celui du non accomplissement des lois par le peuple – or nous
avons postulé que Jr s’efforce de substituer un concept d’identité nationale qui repose sur l’observance par
une histoire ancienne entre le Dieu des patriarches et leurs descendants, les égarements de l’idolâtrie
demandant avant tout le pardon de Dieu.
Hypothèse de Yohanan : « ces gens » auxquels s’adresse le prophète connaissent Lv 26. Non seulement la
présentation de l’exil comme « repos de la terre » permet de prévoir le retour du propriétaire d’origine dans
son héritage (l’emploi de minnahalatka, héritage inaliénable, se justifie ainsi) mais la rupture d’alliance
présente un double aspect en Lv 26 : le peuple rejette les lois du Seigneur et les a en dégout, mais le Seigneur
ne s’en dégoute pas et ne le rejette pas ; il ne brisera pas son alliance, qui est infrangible, avec les
patriarches2. De plus, pour Lv 26, les lois essentielles à la survie de la nation sont le monothéisme strict ET
« les sabbats ».
Jr 17,1-4 fonctionne parfaitement pour montrer que la royauté et la noblesse d’avant l’exil avaient failli à leur
tache au regard de l’essence de la Loi qui est le shabbat. Jr 17,1-4 permettait de faire remonter les causes du
désastre encore plus loin que le non-respect du shabbat : l’idolâtrie. Cette manière de recadrer la non
obéissance aux paroles de l’alliance dans le cadre plus large de l’idolâtrie correspond au travail de Jr 31,32.
Jr 34,8-22, l’autre grand texte de Jr où il est question de l’alliance et de la trahison de l’alliance. Là aussi,
question de la shemitta non respectée des esclaves qui entraine le châtiment par la shemitta de l’épée - =
l’éloignement provisoire de l’aristocratie par l’exil. Mais justement, cette shemitta est une pause, par
définition provisoire : donc au retour de l’exil, l’aristocratie ne devra pas être exclue définitivement.

Par Jr 17,1-4, le rédacteur prépare l’idée que le Seigneur veut pardonner ce péché de l’idolâtrie, et que le
chatiment est provisoire – une shemitta. Après quoi le propriétaire rentrera dans son héritage.

4. Datation
Nous sommes donc à une époque où la réintégration de l’aristocratie exilée et de retour au pays pose
problème. Il faut donc penser à une datation haute (vers le début du V° s ou la fin du VI°). Sinon, on se voit
obligé de gommer la grande insistance sur la royauté davidique (présente en Jr 33, mais aussi Jr 25,5-8 TM
avec le Germe de David et Jr 30,8-11 TM où l’annonce du retour d’exil est associée à la soumission à YHWH ET
à son serviteur David, ou encore en TM 27,16-22 où le destin des vases du sanctuaire est associé au destin de
l’aristocratie judéenne du temps de Sédécias, appelée à revenir d’exil au temps voulu…
Autre objection : comment les deux formes du livre ont-elles pu coexister si longtemps ? L’explication n’est
pas si difficile à trouver : dans la coexistence de milieux ayant les théologies opposées.
La coexistence est par ailleurs moins improbable à une époque lointaine qu’au II° s, où le recours à la
pseudépigraphie aurait été plus simple que le remaniement d’un livre ancien revêtu de cette autorité.
A l’inverse, il est assez logique qu’on ait choisi Jr comme porte-parole pour défendre les institutions appelées
à gouverner la nation, puisqu’il était le prophète qui avait critiqué si durement la classe dirigeante judéenne.

Dans le volume, aussi un article sur ce qu’est le targoum (de Josep Ribera-Florit)

2
Y. renvoie à son livre Prophétie et royauté (OBO 118) p. 42. L’alliance ne dépendait que d’une clause : « Marche devant
moi et sois intègre » (Gn 17,1, citée en Gn 24,40-41).

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