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Résumé

Chapitre vingt : La vie éternelle

Dans ce chapitre, il nous parait inhérent de constater la portée du concept « vie éternelle »

selon la perspectives : juives, gnostique, synoptique et johannique avec comme but de dégager

l’intention explicite que l’auteur du quatrième évangile se force de présenter à ses lecteurs.

Pour ce faire, il ressort que ce concept réside dans plusieurs nuances, dont il faut un retour aux

sources linguistiques pour la saisie des mots dans leurs sens exactes et précis, selon la mesure avec

laquelle il écrit dans la bible, et le contexte dans lequel il est employé. Nous pouvons voir combien

l’auteur précise que le mot Zoé qui veut dire littéralement « la vie de Dieu » ou « la vie divine »,

revient 36 fois chez jean, contrairement au synoptique.

La perspective Juive

Parlant de la perspective juive, nous pouvons remarquer deux paradigmes qui se prêtent à ce

concept : le premier selon Daniel 12 ; 2 désigne la vie dans le siècle à venir, après la résurrection des

morts. Le second interprète le sens du mot « vie » selon l’ancien testament : jouir de la plénitude des

bénédictions et des dons de Dieu (Ps 91.19, Dt 28.1-14, Dt 8.1, …)

La perspective gnostique

Faisant référence à leur littérature hermétique ou ésotérique, la vie dans le gnosticisme est

représentée par une pensée religieuse gnostique ancienne ou la vie joue un grand rôle et donc par

conséquent elle appartient à Dieu. Par ailleurs, ils affirment que l’ignorance de la vraie nature de

l’homme conduit à la mort, d’où il faut que l’homme efface celle-ci pour que par la connaissance

« gnosis » qu’il retourne à la vie… Une vie dans l’au-delà dépend de leurs connaissances

hermétiques…
La perspectives des synoptique

Dans les synoptiques, le concept fait référence à la pensée du judaïsme, à savoir : la vie du

siècle à venir. (Mt 25.46, Mc 10.17, Lc 10.25, …)

La perspective johannique

Jean, part de deux approches, pour expliquer la vie éternelle : l’une évoque le caractère

eschatologique du concept et l’autre de sa dimension dans le présent.

Dans les passages ci-après : Jean 3.36, 4.14, 12.25, ces dernier souligne bien un caractère

eschatologique de la vie dont il fait mention, comme avec les synoptique, il veut montrer qu’il s’agit

du dernier jour (Jn.6.27).

Dans le présent, Jean se veut d’amener ses lecteurs à comprendre que cette vie future peut être

expérimentée dans le présent. Il le présente de manière explicite que la vie du siècle à venir est déjà

octroyé par les croyant. C’est cela qui le différencie d’avec les synoptiques. (Jn.6.33,35,53,63)

Conclusion

En parlant de la vie éternelle dans ce chapitre, l’auteur nous montre combien dans la théologie

johannique ces deux dimension de la vie présente et future sont indissolublement liées, et cela peut

être bien compris lorsque Jésus parle de sa relation avec le père. Pour Jean la vie se trouve en Jésus,

elle se reçoit et se possède par la foi du croyant qui se base sur la résurrection eschatologique. Par

ailleurs, les synoptiques disent qu’il s’agit d’une vie du siècle à venir, en parlant de la présence de

Jésus sur la terre comme étant l’envahissement du royaume eschatologique dans ce siècle. A la

différence des gnostiques, qui reconnaissent que la vie appartient à Dieu mais l’homme peut l’obtenir

après sa mort par un contrôle ascétique et par la suppression des appétits corporels.

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