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42/2010
Joaquín Garrido
Résumé
Au niveau du discours, on pose des structures et des unités qui ne prennent pas appui
directement sur les fonctions et catégories grammaticales. La macrosyntaxe appartient
plutôt à la pragmatique, avec des unités comme le noyau de l’énoncé. Au lieu d’avoir
deux ordres, grammatical et pragmatique, ou deux sortes de syntaxe, micro et macro-
syntaxe, on propose ici une structure syntaxique pour la phrase qui permet de rendre
compte des phénomènes, tels que le thème et la dislocation, qui concernent le discours,
lui-même conçu comme unité syntaxique du même ordre que la phrase, mais supérieure
à elle, et qui est structurée par des réseaux de relations discursives.
Abstract
On the discourse level, structures and units are usually considered not to be based on
grammatical functions and categories. Macrosyntax thus belongs to pragmatics, with
units such as the utterance and its core. Instead of two levels, grammar and pragmatics,
or two kinds of syntax, micro- and macrosyntax, a sentence syntactic structure is
proposed that accounts for discourse phenomena such as topic and afterthought.
Discourse itself is made up of discourse units, with sentences as their component units,
organized by networks of discourse relations.
1. L’ordre pragmatique 5
6. Macro-syntaxe et syntaxe 11
7. L’Unité de discours 13
Bibliographie 18
1. L’ordre pragmatique
Un problème très fréquent dans les études de langue parlée est la différence de
nature existante entre la syntaxe de la phrase et l’organisation du discours (cf. Garrido
1998, où l’on trouvera l’origine des pages suivantes). Cette différence est même une
rupture, qui a pour fondament la séparation entre grammaire et pragmatique, entre
énoncé et énonciation. Pour Kotschi (1996: 185-186), la structure du discours est le
résultat de l’interaction modulaire entre grammaire et pragmatique, de sorte qu’on peut
distinguer deux structures autonomes, l’une grammatical, l’autre pragmatique (cf
Kotschi 2000). Même si l’on fait de la syntaxe au delà de la phrase, comme Blanche-
Benveniste (1997: 112), cette “macro-syntaxe” est de nature différente, elle est une
“ordre pragmatique”. Parmi les éléments de cet ordre pragmatique, on trouve en plus
des (i) adverbes d’énonciation”, (ii) les actes de langage; (iii) les interactions, avec les
tours de parole comme unités d’analyse, plutôt que les phrases; (iv) les dispositifs pour
distinguer l’information nouvelle (le rhème) de l’information connue (le thème), qui
assurent la cohésion; et (v) les particules énonciatives, signalant des commentaires sur
l’énonciation (Blanche-Benveniste, 1997: 68-71).
l’expression dont cet élément fait partie. Dans l’example cité par Blanche-Benveniste
(1997: 117):
il est possible de fournir pour le polonais pas un mot une analyse qui joint celle de
préfixe (le polonais) et noyau (pas un mot) avec celle qu’on aurait donné pour une
phrase avec un verbe. Il s’agit des structures similaires aux structures avec la
conjonction et (anglais “gapping”), où la deuxième construction renvoie à la structure
de la première, même au delà d’une frontière de phrase:
L’absence de verbe est une forme de connexion entre les deux constructions, entre la
première avec verbe et la deuxième sans verbe. Le rapport entre le polonais et pas un
mot est le même que celui entre l’anglais et peu. Le récepteur est forcé à comprendre
l’expression sans verbe en utilisant le rapport avec la structure précédente. Dans le
discours, au lieu de répéter, on construit et on interprète chaque expression par rapport
aux précédentes. Il ne s’agit pas d’un principe général, comme celui qui sert à définir la
cohésion entre phrases chez Halliday et Hasan (1976, 4): “Cohesion occurs when the
INTERPRETATION of some element in the discourse is dependent on that of another”. Ici
il y a un rapport entre les structures syntaxiques des phrases.
Pour Vendryes (1921, 166), “Dans la langue parlée, la notion de phrase au sens
grammatical s’efface”. Il donne l’exemple des mots là-bas qui “constituent à eux seuls
une phrase, exactement comme si je répondais à une question: «Où est cet homme? -
Là-bas»“. Blanche-Benveniste, lorsqu’elle pose pour le segment le polonais pas un mot
la structure de préfixe et noyau, remarque que l’analyse de ces “énoncés sans verbe
aussi brefs”, sans “aucune organisation proprement syntaxique”, “vaut également pour
les énoncés à syntaxe verbale” (p.117). Ici, on propose justement le contraire: les
phrases sans verbe, c’est-à-dire les fragments, peuvent être analysés en suivant le type
d’analyse fourni pour les phrases avec du verbe (mais sans forger un verbe qui en fait
n’y est pas).
on a effectivement une seule unité syntaxique qui “couvre l’ensemble”, mais elle n’est
pas l’unité il dépensait tout ce qu’il avait (ce qui montrerait “la disparité entre le deux
niveaux”, le syntaxique, avec une unité, et le macro-syntaxique, avec deux). On a plutôt
une structure syntaxique de discours, c’est-à-dire, une structure qui relie la deuxième
phrase (ou fragment de phrase) à la première. On évite répéter (la répétition aurait un
effet en soi, supplémentaire), de sorte que l’exemple n’est pas équivalent à celui avec
répétition:
Mais, au premier exemple, la deuxième phrase (ou fragment) ne peut s’interpréter que
dans la façon où elle a été interprétée par son créateur, c’est-à-dire, dans la façon où elle
a été construite. Dans la première phrase, il y a un verbe sans objet; alors, ce qu’il y a
dans la deuxième est un objet sans verbe, parce que il y a la possibilité de les avoir dans
une même phrase comme verbe et objet et parce qu’il n’y pas d’autres façons de mettre
ensemble les deux phrases (ou la phrase et le fragment). Le discours est incrémentiel,
c’est-à-dire, on ajoute une phrase (ou un fragment) à la phrase précédente. Dans
l’exemple, la connexion est fondée sur la syntaxe du verbe et son objet, mais au delà de
la frontière phrastique.
[7] First he switched on the light. Next he inserted the key into the lock.
[8] First, he was unable to stand upright. Next, he was incapable of inserting the key
into the lock.
Déjà la ponctuation marque la différence. On a donc une différence syntaxique pour les
adverbes de phrase face aux autres adverbes: ils occupent une position externe dans la
structure syntaxique de la phrase, typique du thème et des incises. Étant externe, elle
peut aussi se situer au milieu de la phrase et à la fin, toujours à intérpréter en dehors de
l’événement décrit. La différence entre thème et incise est que le thème a un rapport
syntaxique avec l’intérieur de la phrase nucléaire. Comme l’incise, le thème est inséré
au milieu de la phrase ou ajouté à la fin lorsque le locuteur le considère insufisament
accessible pour le récepteur:
L’incise ne peut pas occuper la position initial, car il deviendrait alors une phrase en soi.
Le thème ne se répète pas, lorsque la phrase est en rapport de réponse avec la phrase
précédante (qui est en rapport de question avec elle).
De la même facon, la position initiale interne est typique pour le focus, même
s’il y a d’autres positions, avec d’autres marques, pour le focus dans la phrase. Dans une
phrase (ou fragment) en rapport de réponse, c’est le focus qu’on peut pas omettre.
dans la dislocation sans reprise pronominal, et celle de thème (plus phrase nucléaire)
dans l’autre. La terminologie peut être différente; pour Nølke (1996, 281), par exemple,
il s’agit de dislocation lorsqu’il y a de reprise, de topicalisation sans elle; et, lorsque le
premier segment de l’énoncé est focalisé, on a un thème focalisé (p.287). Pour Benincà
(1988, 130), il y a deux types de thématisation, la dislocation à gauche avec ou sans
reprise, et le thème en suspens (“tema sospeso”), sans indicateurs de sa fonction
syntaxique (par exemple, propositions), et obligatoirement repris. Ici, le focus appartient
à l’ensemble de verbe, sujet et complèments, tandis que le thème est en dehors; à
l’intérieur de l’ensemble, le thème est reprise par un pronom ou par une expression en
rapport (sémantique) lexical avec le thème, même par une répétition. Pour ce type de
phrases, la structure est la suivante:
Le thème moi est en dehors de la phrase nucléaire, mais en rapport syntaxique de reprise
nominale avec elle. Il occupe la position initiale externe. Le focus Michelin est en
dedans de la phrase nucléaire, en rapport syntaxique directe avec son verbe (il est son
objet). Il occupe la position initiale interne. On a la même structure dans l’exemple cité
par Martin (1983, 244), et par Nølke (1996, 287) sans clitique:
Les phrases où aucun élément est placé dans la position initiale de focus ni dans
celle-ci initial de thème, sont les phrases à structure dite canonique (comme J’ai appris
un peu l’anglais dans [2]). Elles ne font aucun rapport avec d’autres phrases par le
moyen d’une partie qui serait reprise de la phrase précédante ou contrasté avec une
partie d’elle.
6. Macro-syntaxe et syntaxe
Pour l’exemple encore de Sabio (1995: 119), cité par Blanche-Benveniste (1997:
115 et 121; noyau en italique):
seul l’intonation (descendente à la fin de à la caisse, platte pour ils se pèsent) semble
marquer la nature de noyau de à la caisse, ainsi que d’élément post-finale, comme
rajouté “après coup”, “sur des syllabes atones”. C’est vrai que ce qu’on appelle parfois
une ponctuation “forte” peut représenter cette coupure à l’écrit:
Effectivement, dans [13], le schéma d’intonation plat marque, comme dans les incises,
le manque de rapport syntaxique avec la phrase (ou le reste). Une finale ascendante,
comme dans [15], signalerait le rapport de complément antéposé avec le groupe de sujet
et verbe.
b. préfixe + noyau
b. [focus + reste]
La phrase nucléaire peut être structurée en focus sans reste, et le thème rajouté après-
coup (afterthought), dans [18a], pour [13] et [14]. La phrase peut manquer de thème,
dans [18a], où le schéma intonatif ne devise pas le focus du reste, et c’est seulement la
position initiale de à la caisse qui marque son status de focus. Avec un thème initiale,
dans [18c], le schéma intonatif est ascendant pour à la caisse, et descendant pour ils se
pesènt. Le problème de l’analyse de [17c] est qu’elle ne tient pas compte de cette
différence: ce qu’on appelle un complément anteposé peut faire partie de la phrase
nucléaire, en tant que focus anteposé, dans [18b], ou bien il peut être dehors, en tant que
thème. L’orthographe peut signaler la différence entre [18a], avec une coupure forte, et
les deux autres, mais pas la différence entre [18b] et [18c]. Mais le fait reste qu’il y a la
possibilité d’avoir des structures syntaxique différentes. On peut la verifier plus
facilement dans des structures de discours.
7. L’Unité de discours
Dans [19b] il y a une coupure forte signalée et par l’intonation et par l’orthographe
(ponctuation dite “forte”). Dans [20b] il n’y a pas de coupure, il n’y a pas de thème, et
seul l’antéposition signale la position de focus, à l’intérieur de la phrase nucléaire. Dans
[21b], la coupure est faible, signalée par le schéma ascendant de à la caisse et par une
ponctuation peut-être trop “forte”, car il s’agit d’une seule phrase, et non pas d’une
phrase interrogative et une affirmative; la ponctuation normative pour [21b] est celle de
[20b], autant que pour [19b].
Outre que cette fonction de rappel, remarqué par (Martin 1983: 241), Nølke
(1996: 290) trouve une fonction d’introduction d’une valeur émotionnelle, dans les
exemples suivants (“tout à fait banals”, il ajoute, pour les deux premiers; pour le
troisième, la valeur est “d’indignation”; Nølke, 1983: 291):
On pourrait poser plutôt pour ces exemples une structure phrase nuclèaire, toute entière
dans la position du focus, suivie du thème. Le sujet occupe sa position dans la phrase
nucléaire (ça, il, je), et il est répété par un groupe nominal (un bain chaud, ce vin) ou
par le pronom (avec la forme qui signale la relative indépendance par rapport à la phrase
nucléaire qui est characteristique du thème, c’est-à-dire avec moi).
Les phrases ne sont pas construites en isolation : leur structure est faite pour
établir des rapports avec d’autres phrases du texte. Au lieu d'une macro-syntaxe portant
sur les énoncés, et différente de la syntaxe de la phrase, on peut élargir la grammaire
phrastique, avec une position centrale pour la phrase nucléaire et avec des positions
périphériques qui servent à établir les relations entre les phrases dans le discours. Ces
relations constituent des structures dites rhétoriques (Mann, Matthiesen et Thompson
1992, Taboada et Mann 2006, Vieu 2007) et elles peuvent être marquées par des
moyens explicites. Parmi ces moyens explicites, les connecteurs de discours et les
opérateurs donnent les instructions pour gérer les informations contextuelles (Garrido
2000a, 71). Les relations discursives peuvent aussi être implicites, produites par des
inférences calculées par une logique de l'implication naturelle. Cette logique du discours
ouvre la possibilité d'approcher les faits de cohérence textuelle comme des points de
depart du processus qui construit les relations entre phrases, la structure rhétorique du
discours, à partir des propriétés internes des phrases, syntaxiques et sémantiques, dans
ce qu'on peut appeller une grammaire de la construction du discours (Garrido 2000b).
Le domaine de la grammaire va au-delà de la phrase dans cette grammaire de
construction du discours ; c’est ainsi qu’il y a une syntaxe du discours ainsi qu’une
sémantique des structures de représentation de discours.
De la même façon qu’on ne parle pas avec des verbes tout court, mais avec de
verbes dans des phrases, et qu’un verbe est toujours un verbe, on parle avec des phrases
construites dans des discours, et une phrase est toujours une phrase : elle n’a pas besoin
de devenir un énoncé. Ce ne sont pas les phrases qui deviennent des énoncés, mais les
discours qui sont construits avec des phrases. Les phrases deviennent, en tant que
phrases, des éléments des discours. Au lieu de postuler une nouvelle unité, l’énoncé, qui
n’est pas justifiée lorsqu’il existe déjà la phrase, nous avons besoin d’une nouvelle
unité, le discours, pour rendre compte de l’interprétation des suites de phrases, ainsi que
de l’existence des phénomènes grammaticaux au-delà de la phrase, et aussi pour
expliquer la structure interne des phrases « en usage ». (Garrido 2003). De cette façon,
on arrive à un système intégré des unités dans la grammaire, de la phrase au discours
mais aussi (Garrido 2009) au texte, au lieu d’un système des unités différent de celui de
la grammaire, tel qu’on trouve chez Roulet (2001) et Briz (2003 et 2007), construit
autour de l’acte ; où d’une grammaire fonctionnelle discursive avec d’actes aussi,
comme celle de Hengeveld et Mackenzie (2008), toujours basée sur la différence entre
les niveaux sémantique et pragmatique (Alturo 2010), déjà présents dans la grammaire
fonctionnelle de Dik (1997), éditée par Hengeveld.
Information et intonation sont à la base des analyses, tels que celui de Kotschi
(1996), qui prennent l’unité mélodique comme “énoncé minimal” (de Rubattel 1992).
La thèse de Kotschi (qui se base sur les travaux de Roulet, 1991, et Berenndonner,
1990) est que la structure hiérarchique du discours est fondée sur ces unités (Kotschi,
1996: 194). Mais ici on veut considérer syntaxiquement les séquences des phrases (et
non pas d’énoncés, puisqu’on leur a fourni d’une structure syntaxique de phrase, ou de
fragment de phrase). L’intonation, comme l’ordre de mots, et comme le reste de
marques, signale ou contribue à signaler la structure syntaxique, au niveau
phonologique (puisque l’ordre de mots est phonologique, les mots son phonologiques).
À l’écrit, de divers moyens ont été créés pour représenter la structure syntaxique, dont
l’écriture alphabétique et la ponctuation. La syntaxe du discours, comme celle de la
phrase, tient compte de l’intonation (ses schémas et ses unités mélodiques) en tant que
marquage, signalement, parmi d’autres moyens, de la structure de construction. Au lieu
de distinguer entre structure de la phrase et structure de l'énoncé, on pose une structure
élargie de la phrase, qui rend compte de la structure posée pour ce qui est autrement
appellé l'énoncé, et des éléments en dehors de la phrase nucléaire qui servent à
connecter la phrase entière avec d'autres dans le discours.
Dans cet analyse il ne semble pas d’avoir de la place pour des actes de langage
où de discours (comme dans nous avons le plaisir de vous inviter ; cf. Garrido 2000b). Il
suffit de proposer que ces actes ne sont que représentés comme concepts d’action: écrire
nous vous invitons n’est pas inviter, mais rédiger une partie d’un texte qui représente
l’action de l’invitation. Cette représentation est tellement importante que le texte entier
passe à être conçu non plus une lettre, mais une invitation. Et c’est le texte,
« l’invitation » dans ce cas, ce qui est le produit d’une certaine pratique sociale (Rastier
1996, 19). Ce qui est un acte c’est écrire et envoyer l’invitation, et non pas l’utilisation
d'un verbe comme inviter. Le texte est ainsi produit et transmis dans le cadre d’une
action sociale (Garrido 2009) : parler est un acte, celui de produire (et comprendre) un
texte ; et un texte est un parcours interprétatif (Rastier 2006, 104) et du point de vue de
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