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M.C.C.
Rotor ou induit Pôle auxiliaire de
commutation
Induit bobiné Inducteur
Bobinage Induit
Ventilateur
Balais
Balai et porte balai
Inducteur Enroulement de
Compensation
Bobinage d’excitation
collecteur
Collecteur
stator
Mme CONGO ISGE 2020 1 Mme CONGO ISGE 2020 4
INDUCTEUR
SYMBOLES DE LA MACHINE A
- à enroulements et pièces polaires (PP) (excitation
COURANT CONTINU
électromagnétique). Le réglage de l’excitation rend
possible le fonctionnement en survitesse. Pour les grosses
machines, le montage de pôles auxiliaires (PA) améliore la
commutation du courant dans les conducteurs de l’induit.
PP
PA
Bobinage
inducteur
Aimants
Mme CONGO ISGE 2020 3 permanents Mme CONGO ISGE 2020 6
Pôle inducteur
Bobinage
inducteur
Encoches pour
enroulement de
compensation
ROTOR OU INDUIT
ROTOR OU INDUIT
Le circuit magnétique CM
Il est constitué de 3 parties
Bobinage
Arbre rotor
isolant
Écrou de serrage
C’est l’élément qui limite le plus les performances du moteur
Mme CONGO ISGE 2020 13 Mme CONGO ISGE 2020 16
y1
y2
y1
y2
yc yc
Bobinage imbriqué Bobinage ondulé
Représentation panoramique
Yc = pas au collecteur ; y1 = pas de bobine ou pas arrière ; y2 = pas
avant.
Le choix des bobinages dépendra des courants et tensions appliquées à
l’induit.
bobinage imbriqué : forte intensité, faible tension
bobinage ondulé : faible intensité, forte tension
Mme CONGO ISGE 2020 15 Mme CONGO ISGE 2020 18
NN S S
W
1er : moteur
2ème : induit àseul
vide
alimenté.
seula:l’inducteur
3ème
On
fonctionnementest alimenté.
un champ transversal
moteur. On a composition des 2 champs.
au champ inducteur.
Conséquence
On a un : uniforme.
champ
Ce champ
- rotation deest de plus
la ligne faible intensité.
neutre
C ’est lui qui crée la réaction
- renforcement des lignes de champs magnétique
sous dles
’induit.
cornes polaires d ’entrée
- réduction des lignes de champs sous les cornes polaires de sortie.
Mme CONGO ISGE 2020 19 Mme CONGO ISGE 2020 22
Bobines de compensation
Bobines de compensation
Pôle de commutation
d
e= = B.L.V
dt
Remarque : Si l’induction ou la vitesse changent de sens, le sens du flux
Mme CONGO ISGE 2020 27 Mme CONGO ISGE 2020 30
change et la f.e.m change de signe.
Technologiquement, pour réaliser une M.C.C sur la base du principe 2. Principe du collecteur
précédent, le conducteur est enroulé sur un rotor cylindrique en fer de
rayon R et de longueur L, pour former une spire mise en rotation autour de L’étude précédente montre le lien entre l’amplitude de la f.e.m et les grandeurs dont elle
l’axe à la pulsation W (Figure 2). Ce circuit électrique constitue l’induit de dépend. On en tire sur le plan technologique deux conséquences :
la machine. La spire comporte un conducteur aller sous le pôle sud qui
génère une f.e.m +e et un retour sous le pôle nord qui fournit –e car la ◼ La tension est disponible aux bornes d’une spire, mais le besoin apparaît sur la partie
fixe. Il faut donc trouver un moyen d’effectuer le transfert par un contact glissant ;
vitesse est opposée à celle sous l’autre pôle. L’association en série ajoute ◼ La f.e.m est alternative. Il faut la rendre unidirectionnelle.
les deux f.e.m.
Pour assurer les deux fonctions précédentes, on met en place le collecteur : les
Pour mieux bénéficier de l’induction magnétique, le rotor est situé entre deux extrémités d’une spire sont reliées électriquement à deux lames en cuivre (Figure 5) ;
pour prélever la f.e.m sur la partie fixe, deux balais en graphite liés au stator frottent
pôles qui épousent au mieux la forme du rotor pour assurer un entrefer sur les lames.
constant et minimal. Là, le champ d’induction B est créé dans l’entrefer par
les enroulements d’inducteur. Il est normal et de module constant en tout La figure 6 montre que le collecteur assure la fonction de redresseur mécanique. On en
point de l’entrefer et par continuité à la surface du rotor aussi. déduit l’allure de la tension prélevée aux bornes des balais (Figure 7).
Sous l’effet de la rotation, la spire voit l’induction sous la surface S(t) =2.R.L.sinW .t.
Par sa variation, le flux qui en découle, = B.S(t), permet de créer la f.e.m e(t) par
spire :
d dS
e (t ) = =B = 2.B.R.L.W. cos W.t = .W. cos W.t
dt dt
Ce résultat montre que la f.e.m induite est proportionnelle au flux sous ◼ Constatation
un pôle et à la vitesse de rotation W . Sa représentation temporelle est à
la figure 4. Le passage de la spire sous le flux maximal (en =/2) La figure 7 montre qu’au passage de la ligne neutre, la tension s’annule. A
correspond à une f.e.m nulle. C’est à ce endroit, appelé ligne neutre, ce instant, le courant ne s’annule pas à cause du caractère inductif de la
que la f.e.m est prélevée pour être transmise à la partie fixe. spire. Pour éviter la rupture brutale du courant (et la surtension qui en
découlerait), il faut décaler légèrement les balais par rapport à la ligne
neutre pour faire coïncider les deux annulations et éviter ainsi les arcs
(étincelles) qui ont tendance à détériorer les lames du collecteur.
◼ Conclusion
Pour assurer une tension qui ne s’annule plus, il faut multiplier le nombre de
f.e.m élémentaires en multipliant le nombre de spires, c’est-à-dire en
passant à l’enroulement régulièrement répartie dans des encoches à la
surface de l’induit.
Finalement : Si l’induit présente une f.e.m. E et s’il est parcouru par le courant I,
p
E = K W avec K= N il reçoit une puissance électromagnétique
2a
Conclusions et synthèse P em = E * I
D’après le principe de conservation de l’énergie cette puissance
La f.e.m totale de la MCC dépend : est égale à la puissance développée par le couple
◼ de paramètres de construction, purement technologiques (p, a, et N) ; électromagnétique. Donc :
◼ du paramètre de fonctionnement interne, le flux sous un pôle ;
◼ du paramètre de fonctionnement externe, la vitesse de rotation W .. P em = C em * W = E * I [Pém en watts]
De plus si la machine fonctionne à flux constant : Remarque : On retrouve la relation Cém = KΦI
E = K 'W En effet E = K.Φ.Ω donc E.I = K.Φ.Ω.I = Cém.Ω d’où Cém = K.Φ.I
avec K’ = K Φ = constante de f.e.m de la MCC.
◼ Les deux brins d’une spire placée dans le champ B, subissent des Machine à excitation séparée : Machine à excitation série :
forces de Laplace F1 et F2 formant un couple de force : Ie = Iinduit
F 1 = F 2 = I .l.B
U U
◼ Pour une spire : C = 2 rF = 2 rlBI = SBI = I
Ie
Où : r - le rayon de l’inducteur ; l – la longueur de la spire.
Iinduit
C em = K I [ N m ] Inducteur série
U U
K est la même constante que dans la formule de la f.e.m.
Ie
Si de plus la machine fonctionne à flux constant : Inducteur parallèle
C em = K ' I
Ie
avec K’ = K
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FONCTIONNEMENT A VIDE
FONCTIONNEMENT EN CHARGE
Caractéristiques à vide
CARACTERISTIQUE EN CHARGE
CARACTERISTIQUE A VIDE
C’est la courbe U = f(I) relevée à vitesse constante (Ω = Cte) et à courant inducteur
Ev = f(Ie) à Ω constante. d’intensité constante (Ie = Cte).
A V
Le groupe est entraîné à vitesse constante. On ◼ Chute de tension ohmique
fait varier l’intensité du courant inducteur Ie et Ie
La résistance active du bobinage provoque une légère chute de tension ohmique dans
pour chaque point on relève la valeur de Ev l’induit : RI (courbe en gras)
N0
moteur
1. Modèle équivalent
Pertes magnétiques Pfer
Pertes ou pertes Pertes joules Pj Pertes Équations fondamentales
ferromagnétiques mécaniques
ou pertes fer Pméc E = K.Φ.Ω
Elles sont dues à Pertes dans Elles sont dues Cém = K.Φ.I
Causes l’hystérésis et aux l’induit et aux frottement U = E + R.I
courants de Foucault et l’inducteur dues des diverses
dépendent de B et de Ω. aux résistances pièces en
des bobinages. mouvement.
L’induit est en convention récepteur. Il faut deux alimentations : une pour
Utilisation de matériaux à Ventilation pour Utilisation de l’induit et l’autre pour l’inducteur.
Parades cycle d’hystérésis étroit, éviter roulements et de
comme le fer au silicium et l’échauffement lubrifiants.
le feuilletage de l’induit. excessif.
MOTEUR A EXCITATION
DIFFERENTES PERTES
INDEPENDANTE
U=U1
U= U2
E U − RI 1 Cr (W)
W= W= = K 2 (U − RI ) avec K2 = = Cte M3 M2 M1
K K K
A3 A2 A1
La vitesse dépend :
0 W 03 W 02 W 01 W
- de la tension d’alimentation ;
Caractéristiques mécaniques du moteur à excitation séparée pour plusieurs valeurs de la tension d’induit et
- de l’intensité du courant I imposée par le couple résistant. deux caractéristiques de charge différentes. (Tr=Cr ; Tu=Cu ; T= Cu)
C Cr + Cp
I = ém =
K K Le moteur à excitation indépendante se caractérise donc par :
MOTEUR A EXCITATION
INDEPENDANTE
Exploitation du diagramme :
Exemple : Pém = Pa – Pje – Pj ; Pc = Pém – Pu
Remarque :
Toute l’énergie absorbée à l’inducteur est dissipée par effet joule. On peu omettre
l’inducteur dans le bilan des puissance et alors Pje n’apparaît pas et Pa = U.I.
❑ Les pertes fer et les pertes mécaniques sont rarement dissociées, la somme
étant les pertes constantes Pc.
MOTEUR A EXCITATION
INDEPENDANTE MOTEUR A EXCITATION SERIE
7. Rendement 1. Principe
U = E + (R + r )I = E + Rt I 5. Emplois
E = KkWI E = K ' WI te
avec K ' = Kk = c
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C u = KI = Kk I 2 C u = K ' I 2
3. Caractéristique mécanique sous tension nominale
◼ Sous la tension nominale, le moteur à excitation en ◼ Pour changer le sens de rotation d’un moteur à courant continu, il faut
série ne peut fonctionner à faible charge (a fortiori il inverser soit I, soit Ie.
ne peut fonctionner à vide) car la vitesse dépasserait
largement la limite admise. On dit que le moteur
s’emballe. Pour le moteur à excitation série I = Ie, pour changer son sens de
rotation il faut inverser la connexion entre l’inducteur et l’induit.
4. Fonctionnement sous tension variable
U −E U
Id = = I n
R R
Conséquences : la pointe de courant va provoquer la détérioration de
l’induit par échauffement. Id peut être de 20 à 50 fois plus grand que le Fig. 1
courant nominal du moteur.
C’est pourquoi il ne faut jamais démarrer un moteur à courant continu sous
pleine tension sans rhéostat. Il faut limiter le courant de démarrage. En
général on admet Id = (1,5 à 2)In.
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Lorsqu’un moteur démarre avec une charge ayant une inertie importante, comme un gros volant, on Le freinage dynamique provoque donc une décroissance de la vitesse qui est rapide au début,
constate qu’il faut attendre plusieurs minutes avant qu’il n’atteigne sa vitesse de régime permanent. Si et lente vers la fin. Afin d’illustrer l’efficacité de cette méthode de freinage, nous avons
l’on coupe l’alimentation du moteur, la période de décélération est encore plus longue, et peut représenté sur la figure 2 les courbes de décélération obtenues par freinage dynamique et
atteindre une heure et plus. en débranchant simplement le moteur de la source.
Le temps requis pour amener la charge à la vitesse finale, ou pour l’arrêter, dépend de l’énergie cinétique
emmagasinée. Lors du démarrage, la charge reçoit de l’énergie du moteur mais à cause de son
couple limité, il faut attendre un temps appréciable avant que la vitesse finale soit atteinte. De même,
lors du ralentissement, si les pertes par friction et par ventilation sont faibles, une longue période doit
s’écouler avant que cette énergie soit dissipée. Une décélération lente est bien souvent inacceptable ;
on doit alors appliquer un couple de freinage pour assurer un arrêt rapide.
On pourrait évidemment freiner le moteur à l’aide d’un frein mécanique. Une approche, évitant l’usure
mécanique, consiste à freiner le moteur en faisant circuler dans l’induit un courant de sens approprié.
a) le freinage dynamique ;
b) le freinage par inversion de sens.
Collecteur Balais
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La somme des f.e.m. induite dans une section en commutation : Certains moteurs de 100 kW à 10000 kW, utilisés pour entraîner les
laminoirs, sont soumis à des cycles de fonctionnement très exigeants.
Ils doivent accélérer, décélérer, s’arrêter, changer de sens de rotation
e = e r + ec + et dans des temps très courts. Donc, le courant circulant dans l’induit
augmente diminue et change de sens de façon saccadée, ce qui
où provoque de brusques variations de la réaction d’induit.
er - la f.e.m. de réactance, dépend de l’inductance de la section en commutation et des
inductances mutuelles entre les sections en commutation au même moment ; Pour ces moteurs, les pôles de commutation ne suffisent pas à maîtriser
ec - la f.e.m. de rotation ou de commutation créée par le champ de commutation ; complètement la réaction d’induit. On doit faire appel à un
enroulement de compensation raccordée également en série avec
et - la f.e.m. de transformation induite par la variation du flux dans la section en l’induit mais logé dans la face des pièces polaires. Tout comme
commutation. Généralement et est très faible et on la néglige. l’enroulement de commutation, cet enroulement produit une FMM égale
et opposée à la FMM de l’induit. Cependant, puisqu’il est réparti dans
plusieurs encoches, la FMM de l’induit est annulée point par point, ce
Donc : qui, permet d’éviter la distribution inégale du champ observée
e = er + ec précédemment.
Le circuit magnétique des pôles auxiliaires ne doit pas être saturé, pour que
l’induction de commutation varie proportionnellement au courant de l’induit
et par conséquent à la charge. A cet effet, l’entrefer au niveau des PA est
plus grand q’au niveau des PP. Les PA sont utilisés dans toutes les Bobines de compensation
machines ayant une puissance supérieure ou égale à 1 KW.
4. Lors des changements brusques, la possibilité de créer un arc entre les balais à
la surface du collecteur est réduite.
L’enroulement de compensation est essentiel sur les gros moteurs à C.C. qui
doivent subir des variations de charge très brusques.
De plus, comme la perméabilité des aimants est presque égale à celle de l’air,
la longueur effective de l’entrefer est augmentée des dizaines de fois. Par Figure a’ Figure b
conséquent, la réaction d’induit crée un champ magnétique beaucoup plus
faible que celui résultant de l’utilisation de pièces polaires en fer doux. Le
champ créé ne subit dons pas une forte distorsion. Par conséquent, la
commutation et la capacité de surcharge du moteur sont améliorées. Un
dernier avantage provient du fait que l’inductance de l’induit est réduite,
ce qui diminue le temps de réponse de la machine lors de changements
rapides du courant d’induit. Figure c
Lorsque le moteur fonctionne dans le quadrant 4, sa vitesse est positive alors que le couple est
négatif (figure b). Le moteur fonctionne donc comme générateur. Cette condition se produit
Mentionnons toutefois deux inconvénients de ce type de moteur : le coût relativement lorsque la FEM induite E0 est plus grande que celle de la source. Par conséquent, le courant
élevé des aimants et l’impossibilité d’augmenter la vitesse du moteur en réduisant le sort par la borne (+) de E0. Puisque le courant entre par la borne (+) de la source, la puissance
champ magnétique. débitée par la machine est fournie à la source, exception faite des pertes dissipées dans la
résistance R. dans ces conditions, le moteur ralentit, et on dit qu’il y a freinage par
récupération d’énergie. A mesure que la machine ralentit, l’énergie cinétique des parties
Les moteurs à aimants permanents sont particulièrement utiles dans la gamme des
puissances inférieures à 5 kW. Les aimants utilisés sont en ferrite ou en alliage de tournantes est retournée au réseau d’alimentation. Dans le cas des gros moteurs, on préfère ce
terres rares et de cobalt. mode de freinage à celui où l’énergie est simplement dissipée en chaleur.
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QUADRANTS DE FONCTIONNEMENT
QUADRANTS DE FONCTIONNEMENT (suite)
Nous venons de voir les divers équipements utilisés pour le démarrage et l’arrêt des moteurs Toujours dans le cadran 4, si l’on intervertit la polarité de Es, la polarité de E0 agit
à courant continu. Nous avons vu aussi qu’il existe des applications industrielles où un dans le même sens que celle de la source (figure c) la valeur du courant est
moteur doit fonctionner à des vitesses et couples variables, parfois dans les deux sens maintenant :
de rotation. En plus d’agir comme moteur, la machine doit fonctionner comme générateur
+
ou comme frein pendant de courts intervalles. Par exemple, dans une locomotive I = Es E0
électrique le moteur peut tourner dans le sens horaire ou antihoraire et le couple peut R
agir soit dans le même sens que la rotation, soit dans le sens opposé. En d’autres mots,
la vitesse et le couple peuvent être positifs ou négatifs, indépendamment l’un de l’autre.
Il en résulte un fort courant qui circule dans le sens indiqué. Le moteur débite une
puissance E0I en même temps que la source débite une puissance EsI. La
Ce comportement d’un entraînement électrique peut être décrit au moyen d’un graphique. somme de ces deux puissances est dissipée dans la résistance R. dans ces
Les vitesses positives et négatives sont affichées sur l’axe horizontal, tandis que les circonstances, même si le moteur fonctionne encore en générateur, on dit qu’il
couples positifs et négatifs sont représentés sur l’axe vertical. Les deux axes séparent le agit en frein parce que la puissance électrique qu’il génère est entièrement
graphique en quatre quadrants de fonctionnement, identifiés respectivement quadrants convertie en chaleur dans la machine. Le rendement est nul et l’induit du moteur
1,2,3,4. surchauffe rapidement.
Lorsqu’une machine fonctionne dans le cadran 1, le couple et la vitesse sont positifs, de Lorsque le moteur fonctionne dans le cadrant 2, les conditions sont analogues à
sorte que ces deux grandeurs agissent dans le même sens (disons dans le sens celle du quadrant 4, sauf que la polarité des tensions, le sens des courants, la
horaire). Par conséquent, une machine fonctionnant dans ce cadrant fonctionne vitesse et le couple sont inversées.
nécessairement en moteur : elle fournit de la puissance mécanique à la charge.
Mme CONGO ISGE 2020 93 Mme CONGO ISGE 2020 96
Induit
Dans le cas d’un inducteur à aimants permanents il
n’y pas de pertes à ce niveau.
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CONCLUSION
L ’évacuation des sources de chaleur La machine à courant continu a été durant de nombreuses années l’actionneur
principalement utilisé dans les applications à vitesse variable. En effet,
se fait par 3 modes de transfert comme cela a été mis en évidence, le contrôle de la vitesse de rotation peut
être aisément réalisé par action sur la f.e.m d’induit de la machine. Sur un
autre plan, on peut agir sur le flux inducteur qui est réglé par le courant dans
l’inducteur (appelé aussi courant d’excitation).
conduction rayonnement convection
* naturelle Mais le transit de la puissance par des contacts glissants au niveau du collecteur
* forcée rend cette machine fragile. Elle réclame un entretien périodique des balais
et des lames du collecteur, voir du changement préventif de ces organes.
C’est pourquoi dans les applications de puissance, elle tend actuellement à
être remplacée par la machine asynchrone beaucoup plus robuste et plus
économique. En raison de lois de fonctionnement non linéaires, il faut
associer cette dernière à des convertisseurs appropriés (exemple :
cycloconvertisseur…).
Refroidissement
Du point de vue industriel lorsqu’on installe une Mcc, c’est
pour l’utiliser associée à un variateur
FIN
on fixe un ventilateur qui fonctionne indépendamment de la
Mcc. La circulation d’air dans l’entrefer est ainsi forcée.
Excepté : robotique, équipement automobile, petite puissance.
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