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DC25 Solides déformables /RDM PARTIE 2 : FLEXION (Déformée, Contraintes, Dimensionnement)

Solides déformables
Résistance des Matériaux (RDM)
PARTIE 2 : FLEXION (Déformée / Contraintes / Dimensionnement)

Contenu
1 SOLLICITATION DE FLEXION .............................................................................. 2
1.1 MISE EN SITUATION DE LA SOLLICITATION DE FLEXION ................................................................................................... 2
1.2 FLEXION PLANE ET FLEXION PLANE SIMPLE.................................................................................................................. 3
1.3 FLEXION PURE ..................................................................................................................................................... 3
EXEMPLE DE FLEXION SIMPLE ET PURE..................................................................................................................................... 3

2 DEFORMATION DUE A LA FLEXION ................................................................... 4


2.1 EXPERIMENTATION : DEFORMEE ET FLECHE.......................................................................................................... 4
2.2 DEPLACEMENT OU PIVOTEMENT D’UNE SECTION DROITE (S) .......................................................................................... 4

3 DEMARCHE DE CALCUL D’UNE POUTRE ............................................................. 4


3.1 APPLICATION DU PFS POUR LES ACTIONS AUX APPUIS................................................................................................... 4
3.2 IDENTIFICATION DU NOMBRE DE TRONÇONS A ETUDIER ................................................................................................. 5
3.3 RECHERCHE DU TORSEUR DE COHESION DE CHAQUE TRONÇON ....................................................................................... 5
3.4 DIAGRAMMES DES SOLLICITATIONS LE LONG DE LA POUTRE ............................................................................................ 6

4 EQUATION DE LA DEFORME ET FLECHE MAXIMALE ........................................... 7


4.1 DEFORMATION D’UNE POUTRE ............................................................................................................................... 7
4.2 EQUATION DE LA COURBE DE LA DEFORMEE OBTENUE PAR INTEGRATION........................................................................... 7
4.3 APPLICATION A LA POUTRE SUIVANTE ....................................................................................................................... 7
4.4 FORMULAIRES DE FLECHES F POUR QUELQUES CAS USUELS ............................................................................................. 8

5 CONTRAINTES AU SEIN D’UNE POUTRE EN FLEXION .......................................... 9


5.1 OBJECTIF GENERAL DU CALCUL DES CONTRAINTES ........................................................................................................ 9
5.2 REPARTITION DES CONTRAINTES EN FLEXION .............................................................................................................. 9
4 4
5.3 CALCUL DU MOMENT QUADRATIQUE (UNITE M OU MM )............................................................................................. 9
5.4 CONTRAINTE NORMALE MAXIMALE ........................................................................................................................ 10

6 DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE EN FLEXION ........................................... 11


6.1 CONDITION DE RESISTANCE .................................................................................................................................. 11
6.2 CONCENTRATION DE CONTRAINTES ........................................................................................................................ 11

7 EXEMPLES A DEVELOPPER .............................................................................. 11


8 FORMULAIRE DE FLEXION............................................................................... 12
9 EXTRAIT CATALOGUE DE POUTRES METALLIQUES ........................................... 12

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1 SOLLICITATION DE FLEXION
1.1 Mise en situation de la sollicitation de flexion
Les sollicitations en flexion sont très fréquentes dans les poutres, on prendra comme exemple :

Mécanique : arbre de transmission Châssis d’un véhicule… ici de camion

Aéronautique : aile d’avion Pale d’hélicoptère

Architecture des bâtiments : Charpente, porte à faux, balcon… Flèche d’un mât
Poutres et poutrelles métalliques En charpente métallique, une poutrelle désigne un
produit sidérurgique en acier laminé à chaud ayant
une forme de I, de H ou de U.

IPE UPE HPE

Dans le programme de TSI, les études de flexion se limitent à la flexion plane simple
Torseurs de cohésion de type « flexion plane simple »
0 0  0 0 
Tcoh  Ty 0 

Tcoh   0 Mfy 

 0 Mfz  Tz 0 
G BaseLocale G BaseLocale
Illustrer avec une poutre en exagérant les déformations

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1.2 Flexion plane et flexion plane simple


Une poutre est soumise à de la flexion plane si
- Les actions mécaniques extérieures à la poutre sont composées de forces coplanaires et de couples
perpendiculaires au plan que forment les forces extérieures
- Le plan que forment les forces extérieures est un plan de symétrie de la poutre.
F1
Mettre en place le
La longueur de la poutre est selon l’axe x0 .
repère global Plan de symétrie
Le torseur de cohésion est réduit en tout
point G du tronçon à :
C
N 0 
Tcoh  Ty 
F3
0 
0 Mfz BaseLocale
G
F2

Flexion plane : il existe une résultante normale Nx


FLEXION PLANE SIMPLE :
On distingue la flexion plane simple de la flexion plane par l’absence du terme d’effort normal Nx , la
situation de la poutre est alors isostatique.
Le torseur de cohésion est alors selon l’orientation du moment de flexion (autour de y ou z ).
Illustrer une poutre
0 0 
déformée en 3 D

Tcoh   0 Mfy 
pour les 2 cas de Tz 0 
flexion simple G BaseLocale
0 0 
 
ou Tcoh  Ty 0 
 0 Mfz 
G BaseLocale

1.3 Flexion pure


Un tronçon de poutre est sollicité en flexion pure si, en tout point G du tronçon,
- La section présente un plan de symétrie
- le torseur de cohésion se réduit à un couple perpendiculaire au plan de symétrie.
0 0  0 0 
Tcoh  0 Mfy ou Tcoh  0 0 
0 0  0 Mfz
G  BaseLocale G  BaseLocale
y0
Flexion plane Flexion plane
Flexion pure y0
simple simple



















z0 G
Esquisser la ligne F F F F
déformée entre A et D x0 Symétrie
G
z0 A B C D Section quelconque
de la poutre

Exemple de flexion simple et pure


 La zone entre B et C est soumise à 2 moments de signe opposés dus aux efforts en A, B, C et D, elle
est en flexion pure.
 Il n’y pas d’effort normal Nx car l’appui en C est un appui simple laissant un degré de liberté sur x0 .

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2 DEFORMATION DUE A LA FLEXION


2.1 Expérimentation : DEFORMEE ET FLECHE
La poutre (AB) est soumise à une sollicitation de flexion simple. Observons la déformation des fibres de la poutre
(ligne parallèle à la ligne moyenne AB) et le déplacement des sections droites.

y0
F
DEFORMATIONS CONSTATEES :

P1
 Les fibres « du dessus »
A’’ B’’ raccourcissent
x0
A B
G (ex : fibre supérieure A’’B’’)
A’ B’
P2
Section (S)
 Les fibres « du dessous »
s’allongent
Avant déformation (ex : fibre inférieure A’B’)
 Les fibres du plan médian
da ne subissent pas de
y
F variations de longueur.
A’’ P’1 B’’
Localiser la A B
G’ Déformée
flèche maximale A’ B’
x
et illustrer. P’2
Section (S’)
Après déformation

DEFORMEE : La ligne moyenne « après déformation » est appelée


déformée.
FLECHE : La valeur du déplacement vertical d’un point M appartenant à
la ligne moyenne ( M  [ AB ] ) est appelé flèche au point M.

2.2 Déplacement ou pivotement d’une section droite (S)


D'après l'hypothèse de Navier et Bernoulli, les sections droites
restent planes et normales à la ligne moyenne après déformation, y
tout se passe donc comme si la section droite (S) avait pivoté d'un
angle faible dα autour de l'axe (G, z ) pour venir en (S'). da 

On peut donc dire que les déformations relatives  x  L x<0




en un x

Lo G 

point M sont proportionnelles à l'ordonnée y de ce point.




x>0

σx, la déformation εx

D’autre part, la loi de Hooke lie la contrainte 

le module d’élasticité ou de Young E, par : σx = E. εx



et (S)(S’)
La contrainte normale σx en un point M d'une section droite (S) est proportionnelle à l'ordonnée
y de ce point.

3 DEMARCHE DE CALCUL D’UNE POUTRE


3.1 Application du PFS pour les actions aux appuis
En général le problème est plan, on applique : y0
Flexion plane Flexion plane
 le TRS en projection sur x0 et y0 , mais en simple
Flexion pure
simple

























flexion pure il n’y a pas de résultante sur x0


F F F F
 le TMS en projection sur z 0 . G x0
z0 A B C D
Il faut bien identifier la nature de liaisons pour
connaître le nombre d’inconnues de chacune
Articulation en A : RAx et RAy Appui simple en C : RCy
d’entre elle.
PFS avec 3 inconnues à déterminer

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3.2 Identification du nombre de tronçons à étudier


On balaye la poutre de gauche à droite :
 chaque appui et chaque force ponctuelle présente le long de la poutre détermine un nouveau tronçon.
 pas de changement de tronçon le long d’une charge répartie.
Exemples :
y0
Flexion plane Flexion plane
Flexion pure
simple simple



























F F F F
G x0
z0 A B C D

Appui simple en A, articulation en 2 charges ponctuelles et 2 appuis, 3 intervalles 2 appuis et une charge répartie,
B, charge ponctuelle P. distincts.

3.3 Recherche du torseur de cohésion de chaque tronçon


Une poutre en bois est sollicitée en porte à faux par une force
concentrée à son extrémité et on néglige son poids propre.
On donne L = 4m, a = 0,5m et F = −20kN.
Pour chaque tronçon (P-) est la partie à gauche, (P+) celle à
droite.
On choisit d’isoler le tronçon le plus facile pour les calculs et
on applique le PFS en introduisant le torseur de cohésion.

1) Définition des appuis et forme d’écriture du torseur de cohésion

2) Calcul des actions d’appuis :


Ce calcul préliminaire est nécessaire dans quasi tous les cas on utilise le PFS = TRS + TMS dans le plan
Il est souvent utile de mettre en place les résultantes sous forme de vecteurs sur le dessin
TRS sur l’axe x :

TRS sur l’axe y :

TMS sur l’axe z au point A :

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3) Torseur de cohésion dans le tronçon AB en isolant la partie gauche de AB soit (P-) :


PFS en G avec 0 < x < L :
 TRS sur y :
 TMS sur z en G :

On trouve le torseur de cohésion suivant valable entre A et B.

4) Torseur de cohésion dans le tronçon BC en isolant la partie droite de BC soit (P+) :


PFS en G avec L < x < L+a :
La partie droite étant retenue on étudie – {Tcoh}
 TRS projeté sur y :
 TMS sur z en G :

On trouve le torseur de cohésion suivant valable entre B et C.

5) Vérification de la relation entre effort tranchant et


dM fz
moment fléchissant : ( x)  Ty ( x)
dx
6) Recherche de la localisation de la contrainte
maximale et expression de Mfz maxi.

3.4 Diagrammes des sollicitations le long de la poutre


Ces diagrammes représentent la variation de l’effort tranchant Ty et du moment
de flexion Mfz tout au long de la poutre.
Exemple avec le modèle ci-contre : F = 20kN, L = 4m, a = 0,5m
On peut remarquer deux points utiles à la vérification des résultats :
 L’aire totale pour Ty en sommant sur la longueur de la poutre de A à C est
nulle (TRS vérifié).
dM fz
 Et ( x)  Ty ( x)
dx
 On voit ici que la contrainte maximale est localisée au point B.

Convention des signes dans ce cours :


L’effort tranchant est considéré comme positif lorsqu’il a tendance à
provoquer une rotation dans le sens des aiguilles d’une montre sur le tronçon
isolé. Dans le cas contraire, le signe de l’effort tranchant est négatif.
Le moment fléchissant est considéré comme positif lorsque l’incurvation de la
poutre est vers le bas. Dans le cas contraire, le moment fléchissant est considéré
comme négatif. Cette définition s’applique seulement aux pièces à ligne
moyenne horizontale, cas fondamental.

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4 EQUATION DE LA DEFORME ET FLECHE MAXIMALE


4.1 Déformation d’une poutre
Ci-contre, pour une poutre, l’évolution de la ligne
moyenne avec ou sans chargement.
Sans chargement cette ligne est confondue avec
l’axe x, les points (A I J B D) sont alignés.
Avec chargement la ligne moyenne se déplace,
les points (A I J B D) ne sont plus alignés mais ils
appartiennent à la DEFORMEE.
La déformée est la fonction y = f(x) de la ligne
moyenne d’une poutre sous charge, dans le
repère global (A, x, y).
En un point G quelconque de la déformée, la
pente de sa tangente est pour les petits
angles avec G en radians :
TAN (G ) = G = y’ = f’(x)
Cet angle correspond au pivotement de la
section droite de la poutre.

CONDITIONS AUX LIMITES ET FLECHE


On remarque qu’au niveau des appuis en A et Exemples usuels de conditions aux limites (elles sont intuitives…)
B, la position de la ligne moyenne n’a pas
changé : yA et yB = 0.
Au point I, la déformation passe par un
extrémum (maxi ici), la dérivée de la
déformée est nulle : y’I = 0
FLECHES : On nomme « flèches » les valeurs
maximales de la déformation pour un
tronçon, ici en I et D.
Flèche en I = yi et flèche en D = yD

4.2 Equation de la courbe de la déformée obtenue par intégration


L’étude en géométrie analytique de la relation entre le pivotement de la section droite de centre G(x) et la contrainte
normale dans la poutre (paragraphe 2.2) permet d’établir une relation simple pour les petites déformations :
- Mfz le moment fléchissant,
- I(G,z) le moment quadratique de la section de la poutre ,
E .I( G ,z ) .y' ' = Mf z ( x ) - E le module de Young ou module d’élasticité longitudinal,
- y’’ la dérivée seconde de la fonction de la déformée
Remarque 1 : On peut donc établir l’équation de la déformée à partir du moment fléchissant par 2 intégrations successives,
en recherchant les constantes d’intégration par les conditions aux limites.
Remarque 2 : Comme la relation Mfz dépend du tronçon de la poutre, la méthode par intégration doit être réalisée pour
chacun de ses tronçons.

4.3 Application à un exemple simple


De A à C : Mfz = x.(F/2) De C à B : Mfz = (x - L). F/2
 E .I .y' ' =  E .I .y' ' =
( G ,z ) ( G ,z )

 E .I .y' =  E .I .y' =
( G ,z ) ( G ,z )

 E .I .y =  E .I .y =
Poutre avec charge ponctuelle centrée ( G ,z ) ( G ,z )
articulation en A, appui simple en B.

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Conditions aux limites et De A à C De C à B


constantes d’intégration.

Equation de la déformée

Localisation de la déformée
maximale ou flèche.

Montrer que la flèche est :


F .L3
f =-
48.E .I ( G ,z )

4.4 Formulaires de flèches f pour quelques cas usuels


Poutre encastrée et charge ponctuelle F (N) en extrémité Poutre encastrée et charge répartie homogène p (N/m)

er
A retenir par cœur « 1 grand classique »

Poutre sur appuis et charge ponctuelle au milieu Poutre sur appuis avec charge répartie linéaire p (N/m)

nd
A retenir par cœur « 2 grand classique »

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5 CONTRAINTES AU SEIN D’UNE POUTRE EN FLEXION


5.1 Objectif général du calcul des contraintes
Calculer les contraintes au sein du matériau de la poutre à différents objectifs :
 Vérifier sa résistance pour dimensionner sa section et la choisir lors d’une conception (contrainte normale) ;
o non dépassement de sa limite à la rupture Rr ;
o exploitation dans le domaine élastique Re ;
 Vérifier sa déformation afin qu’elle reste dans les limites acceptables pour son contexte d’emploi (déformée) ;
 Satisfaire des critères économiques en utilisant le minimum de matière, mais au bon endroit (moment quadratique)

5.2 Répartition des contraintes en flexion


Fondamental pour la Considérons une section droite (S) d’abscisse x, et un point M de coordonnées (x,y,z) appartenant à
recherche de la cette surface (S). La répartition des contraintes normales dépend de x et de y :
contrainte maximale sx(x,y) y y
sur une poutre


sx<0

M 

Mfz( x )
s x ( x, y ) =


x (compression) .y
y

I Gz

G 

sx>0 z G(x) x



M(x,y,z)
Avec IGz moment quadratique
(traction)


x 
par rapport à l’axe (G, z )
Section S
Répartition de sX dans une section (S) d’abscisse x

Pour l’exemple précédent :


 Pour y = 0, s x  0 la contrainte normale est nulle tout le long de la fibre neutre
 Pour y > 0, s x  0 sollicitation de compression
 Pour y < 0, s x  0 sollicitation de traction
En flexion plane simple, il apparait 2 termes non nuls dans le torseur de cohésion : Ty et Mfz (ou
Tz et Mfy).
En flexion pure, on néglige la contrainte tangentielle induite par l’effort tranchant.

5.3 Calcul du moment quadratique (unité m4 ou mm4)


Le moment quadratique (IGz ou IGy) caractérise la répartition de surface (S) autour d’un axe.
Un moment quadratique élevé traduit une grande rigidité de la poutre.
Définitions pour le calcul des moments quadratiques
Flexion simple due à
Mfz, rotation des
sections normales
IGz   y ².ds
(S)
autour de z, et Mfy
(rotation autour de y). IGy   z².ds
(S)

Pour la torsion simple


due à Mt, rotation des
sections autour de x
Formulaire pour quelques sections simples

En concours il faut Section circulaire :


savoir exploiter ces
résultats qui
doivent être connus
par cœur pour ces
2 formes simples

valeurs maximales pour y = z = d/2

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Dimensionnement)
Section rectangulaire, si section carrée, h = b :

Valeurs maximales pour y = h/2 et z = b/2

Exercice induitif…
Réaliser un « pont » entre deux tables (e≈10cm) permettant de déposer un stylo en toute sécurité
à l’aide d’une feuille de papier A4.
Solution : Feuille pliée ou ondulée permet d’augmenter I(G,z) /y

Comparaison du moment quadratique d’une poutre creuse et d’une poutre pleine de même
section de matière.
Calculer le moment quadratique d’une poutre pleine carrée de Localiser les axes y et z
20 mm de côté.

Faire la même chose si la section est conservée pour une poutre


creuse d’épaisseur 5 mm.
Déduire auparavant ses dimensions… ( b.h3 ) -b'.h' 3 )
I Gz
12
( b 3.h) -b' 3 .h' )
mais I Gy
12
Déduire « l’axe fort » de la poutre

5.4 Contrainte normale maximale


Mfz( x )
Rappel de l’expression de la contrainte : s x ( x , y ) = .y
I Gz
 On repère déjà la section S la plus sollicitée sur le diagramme du moment fléchissant c'est-à-dire l’abscisse x où
Mfz est maximal.
 La contrainte s x ( x , y ) est maximale quand y est maximal
I Gz
Le rapport ( )
v appelé le module de flexion avec v = max y est souvent fourni par les fabricants de profilés.
La contrainte maximale se calcule alors par : Mfz max
s x max =
I Gz

Donc pour avoir une grande résistance en flexion il faut placer la matière loin de la fibre neutre
Répartition
de la
contrainte
normale
dans une
section

Poutre de section circulaire Poutre de type IPN

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Déduire les modules de flexion :


 d’une poutre circulaire, I(G,z) = I(G,y)

 d’une poutre rectangulaire I(G,z) et I(G,y)

6 DIMENSIONNEMENT D’UNE POUTRE EN FLEXION


6.1 Condition de résistance
Nous venons de voir que la sollicitation dominante est une contrainte normale. La limite utilisée pour le dimensionnement
sera donc la résistance pratique à l’extension (Rpe) qui tient compte d’un coefficient de sécurité s.
Comme pour les sollicitations de traction/compression, on dimensionnera la poutre de telle manière que
Re
s x max  RPe avec R Pe 
s
6.2 Concentration de contraintes
Du fait des accidents de forme, on majorera la contrainte maximale nominale calculée dans sx
une section droite par un coefficient K donné par des abaques (voir cours partie 1). Ainsi K max
1
sx nom

7 EXEMPLES A DEVELOPPER (CAS STANDARDS)


Faire l’étude complète des 3 exemples suivants en tenant compte des symétries éventuelles pour simplifier :
 Action aux appuis et recherche du torseur de cohésion, tracé des diagrammes NX, TY et MfZ
 Recherche de l’équation de la déformée et de la flèche (maximale).

Exemple 1 :
POUTRE SUR DEUX APPUIS AVEC CHARGE
CONCENTREE AU MILIEU
Montrer que la valeur de la flèche maxi en C est :

Exemple 2 :
POUTRE SUR DEUX APPUIS AVEC CHARGE
UNIFORMEMENT REPARTIE (Bâtiment :
plancher, toit de super marché avec neige…)

Montrer que la valeur de


la flèche maxi en C est :

Exemple 3 :
POUTRE ENCASTREE AVEC CHARGE
CONCENTREE A UNE EXTREMITE
(Bras de robot avec moteur bloqué, grue…)

Montrer que la flèche


maximale en A est

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8 FORMULAIRE DE FLEXION
Attention aux notations qui ne sont pas toujours celles du cours :

RA et RB
réactions aux
appuis

VAC et VCB
efforts
tranchants
(Ty)

MO moment
fléchissant
maximum
(Mfzmax)

q charge
linéique en
N/m (p dans le
cours)

9 EXTRAIT CATALOGUE DE POUTRES METALLIQUES

Poutre IPE
1) Pourquoi axe fort et axe faible ?
Axes du repère ?
I Gy
2) Comment trouver le module d’élasticité ? Wely =

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