La morale

= Qui concerne les règles ou principes de conduite, la recherche d'un bien idéal, individuel ou
collectif, dans une société donnée.

Pourquoi est-on moral ?

 Sur quoi fonder* la morale ?
Comment agir pour le bien ? -> la morale se pose à nous parce que nous n’avons pas
toujours connaissance de ce qu’est le bien.
La morale présuppose en l’Homme une forme de liberté.
*Fonder -> trouver un principe, une idée qui la justifie, mais ce principe peut aussi se définir
sur la finalité de nos actions morales.

Fondement -> qui sert de base/d’appui à quelque chose

Origine -> commencement chronologique, un instant qui fait naître une chose
Pourquoi est-on moral ?
On peut être moral pour éviter des sanctions -> moral par interêt

 Quel interêt à être moral ?

Comment définir l’interêt ? Peur de jugement, de condamnation morale

Interêt -> nous apporte qq chose : - Reconnaissance (sociale/morale)

- Monétaire
- Rachat d’une faute antérieure

Faute -> morale

Erreur -> jugement, manque de connaissance

Pourquoi est-on moral ?

- par contrainte (qui s’impose à cause d’un élément extérieur à moi)
- par obligation (qui s’impose par moi-même)
Exemple : le travail : travaillons-nous par contrainte ou obligation ?
Si on se lève pour nous -> obligation
Si on se lève sans motivation -> contrainte
La morale selon plusieurs philosophes  :

Kant : La morale est fondée sur le devoir (= ce qu’on est tenu de faire)

2 raisons pour lesquelles Kant ne fonde pas la morale sur le bonheur.

- Chacun d’entre nous n’aspire pas à la même chose pour être heureux => concept
indéterminé
- Le bonheur est dans nos esprits. On ne peut expérimenter un bonheur absolu.
Kant se méfie des passions, de la sensibilité et des tendances spontanées.
Il ne faut pas agir conformément au devoir, mais par pur respect de la loi morale. C’est ce
qui définit l’impératif catégorique (sans conditions).

Première maxime de l’impératif catégorique : « Agis toujours de telle sorte que la maxime
de ton action puisse être érigée en règle universelle » -> éviter toute contradiction. Il faut
se demander, avant d’agir : « et si tout le monde en faisait autant ? »
Deuxième maxime : « Agis toujours de telle sorte que tu traites l’humanité en toi et chez
les autres comme une fin et jamais comme un moyen » autonomie de la personne humaine
qui ne relève que d’elle-même et exige le respect de la personne humaine.
Troisième maxime : « Agis toujours de telle sorte que tu considères ta volonté raisonnable
comme un instituant une législation universelle » autonomie morale : soumis à une loi
dont je suis moi-même le législateur, et tout homme, sujet raisonnable, est soumis à la
même loi.
Toute morale est un art de vivre et il faut admettre que la morale de Kant est quelque peu
éloignée de la vie.

Bonheur = état de pleine satisfaction de soi.

Comment atteindre le bonheur ?
La société, l’Etat peuvent définir et organiser le bonheur.
 A l’Antiquité, les grecs pensaient que le bonheur se trouvaient dans la cité
(Aristote : « l’homme est un animal politique »)
Descartes dit qu’être heureux c’est :
- avoir la santé (maître et possesseur de la nature => médecine)
- avoir la tranquillité de chercher et contempler la vérité.
D. IIIe partie du Discours de la méthode énonce les maximes de la morale provisoire
D. est convaincu que la morale est une science.
Grâce à une vérité fondamentale, on peut uniformiser la morale.
Maximes de Descartes
Première maxime : « Obéir aux lois et aux coutumes de mon pays et continuer de vivre
dans la religion qui m’a été instruite ».
Deuxième maxime : « Être le plus ferme et le plus résolu possible en mes actions »
Troisième maxime : « Changer mes désirs plutôt que l’ordre du monde »