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chapitre 10
Le devoir comporte d'abord un enjeu moral. Si nous sommes soumis à des devoirs que
nous avons l'obligation de respecter, c'est parce que nous ne faisons pas spontanément le
bien. Le devoir pose ainsi le problème de savoir comment nous parvenons à faire la
différence entre le bien et le mal, et ce qui nous incite à accomplir nos devoirs. Il comporte
également un enjeu politique : la loi m'impose des obligations. Quels rapports
entretiennent-elles avec les obligations morales ?
Première hypothèse : ce devoir est indépendant des penchants, il vient d’ailleurs, il vient
d’une prescription d’origine divine.
Difficultés : le devoir est-il bon parce que Dieu le veut? Dieu figure du tyran. discutable. Dieu
veut le devoir parce qu’il est bon.
point de vue religieux : si je fais mon devoir par crainte d’une punition de Dieu alors ici le
devoir commande sous condition. si… alors l’impératif est alors hypothétique selon Kant.
mais… quel homme ? l’homme sensible ? l’homme empirique ? cf grandes figures morales
de l’Antiquité comme Aristote être prudent, bien agir c’est avoir un objectif accessible afin
d’être heureux entre un excès et un défaut / juste milieu - moyens mis en oeuvre au ,bon
moment tjs le juste milieu = le devoir relève des conseils de la prudence car je me connais,
j’ai déjà une certaine expérience. Sens de prudent : connaître les risques et agir en
connaissance de cause. ex. Le pilote course automobile.
Mais ici aussi le devoir commande sous condition, celle de la prudence.
C’est encore l’impératif hypothétique.
L'homme raisonnable ?
Le devoir se fonde sur quelque chose chez l’homme qui n’est pas empirique. Il se fonde sur
quelque chose de métaphysique, quelque chose qui est “indépendant des mécanismes de la
nature toute entière” (formule de Kant). Autrement dit, le devoir se fonde sur la liberté. Le devoir et
la liberté sont corrélatifs. Penser la liberté comme indépendance de l’homme à l’égard des
mécanismes de la nature toute entière.
Réfléchir au devoir, c’est réfléchir à l'homme ; quelles sont les règles qui s‘imposent à l'homme ? Il
commande l’homme en tant que réalité métaphysique. Cf précepte socratique “connais-toi
toi-même”.
Idée obtenue : le devoir élève l’homme au-dessus du monde des choses, il possède une dignité et
pour cette raison, tout homme mérite le respect.
Discussion sur le dilemme - le choix moral : le terme renvoie à une situation dans
laquelle l'individu se trouve dans l'obligation de choisir entre deux possibilités dont chacune
comporte des inconvénients. Il peut prendre la forme d'un conflit entre des devoirs
incompatibles, comme dans le cas de Javert (Les Misérables V.Hugo) : faut‑il obéir à la loi
civile ou à des principes moraux universels ?
l’éthique/ lamorale : Le terme de morale vient du latin moralis qui signifie « relatif aux
mœurs ». La morale désigne l'ensemble des devoirs qu'un sujet doit honorer. Elle indique
le bien, distingué du mal, lequel fait dès lors l'objet d'une interdiction. On distingue souvent
morale et éthique : la différence est d'abord étymologique, éthique venant du grec ethos,
qui signifie le comportement, la conduite. Paul Ricœur, dans Soi‑même comme un autre,
propose de définir l'éthique comme réflexion sur les conditions de la vie bonne (ce qui
englobe une réflexion sur le bonheur) et la morale comme articulation de ce but à des
normes universelles et contraignantes. Là où la morale traite essentiellement des
commandements et des interdits d'une portée universelle, l'éthique peut comporter des
conseils, des règles d'ordre général (c'est‑à‑dire qui peuvent admettre des exceptions ou
s'appliquer différemment selon les circonstances), voire particulier s'il s'agit du code de
conduite propre à certaines professions (déontologie), comme chez les médecins ou les
avocats. L'éthique correspond aussi à ce que les Anciens appellent sagesse ou prudence.
https://www.databac.fr/immanent
repère p.321
sociale
La réponse est donnée aux lignes 7 à 9 du texte, où Arendt rappelle que l'impératif
catégorique chez Kant repose sur la « faculté humaine de jugement ». Il faut donc user de
sa raison et de sa faculté à juger pour examiner le devoir et lui obéir s'il est en accord avec
les principes moraux universels. La réponse à cette question peut être développée en
s'appuyant sur le texte d'Arendt présent dans le chapitre sur la raison (texte 9) sur le devoir
de penser et le danger de la non-pensée en matière de morale et de politique.
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- manifestation des gilets jaunes => hausse des prix du carburant et politiques
gouvernementales/
- → LA LUTTE DES FEMMES POUR OBTENIR LE DROIT DE VOTE
- → LA GRÈVE DE WAVE HILL, AUSTRALIE, 1966 - 1975
- → RÉSISTANCE À LA TOXICITÉ DE L'EXPLOITATION MINIÈRE, ESTONIE, 1987