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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE REPUBLIQUE GABONAISE

ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNION-TRAVAIL-JUSTICE

LYCEE MARIANNE

TERMINALE GENERALE

EXPOSE DE PHILOSOPHIE

THEME : LE DEVOIR

MEMBRE DU GROUPE : ASSOUMOU NZANG DeAN


BENJAMIN
otha juan patrice

Sous la coordination de Monsieur LEKEKA, professeur de Philosophie au Lycée


Marianne
Plan détaillé
INTRODUCTION
I. Les ORIGINE du devoir
II. Les types de devoir
1- Le devoir comme valeur
2- Le devoir comme règle morale
III. Le devoir selon Kant
IV. conclusion
Introduction
Le devoir désigne l’ensemble des règles générales qui guident la
conscience morale. Il est accompli par obligation, en dehors de toute
autre considération de volonté ou de désir. Il montre l’obligation à
l’attention de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Par extension il se réfère
au Bien (morale) ou à la loi (droit), suppose une règle et s’adresse à la
liberté de l’individu – sans quoi le devoir se confondrait avec la
nécessite, à laquelle on ne peut échapper.

I- Les Origines DU DEVOIR

 Son origine peut-être divine : Le devoir viendrait de


commandements divins. C’est le cas des dix commandements, qui
est un ensemble d’instructions morales et religieuses donné par
Dieu à moise selon la Bible.
 Il peut également avoir une origine naturelle : la morale serait une
intuition naturelle de l’homme, un ‘’ instinct divin ‘’ comme le dit
Jean-Jacques Rousseau.
 Le devoir a également une origine rationnelle : selon kant, le devoir
moral viendrait d’une réflexion consciente et rationnelle
 Enfin, il peut avoir une origine sociale : le devoir moral ne viendrait
que des impératifs sociaux que l’on suit en raison de son besoin
d’appartenance ou de la peur du regard d’autrui. Cela correspond
à la morale close théorisée par Henri Bergson, qui est une morale
d’obligation.

II- LES TYPES DE DEVOIR


1- LE DEVOIR COMME VALEUR
Dans une façon de formuler cette valeur. Par exemple, sur le lieu d’un
accident, j’aperçois une victime. Quelque chose m’interdit de rester
indiffèrent comme le sentiment de pitié, d’abord. Mais aussi le devoir
peut-être une obligation morale de solidarité. Et même si ma conscience
n’est pas très exigeante, si je suis égoïste, une menace sociale peut me
faire réfléchir : le droit peut me faire accuser de (non-assistance sociale
à la personne en danger) et par conséquence me poursuivre car j’ai failli
à mon devoir de citoyen en ne venant pas en aide à mon semblable.
2- Le devoir comme règle morale
Le devoir proprement dit est donc une règle morale intérieure << entre
moi et moi >>. Comme tous les << moi >> ne sont pas identiques, le
même devoir ne s’impose pas de la même manière à tous, tel que si je
suis médecin, il faut que je soigne. Si je ne le suis pas, il faut que je
donne l’alerte et réconforte le blesse. Le devoir moral exige donc que
l’on doit bien agir, et ce quelle que soit les circonstances et
indépendamment de ce qu’on désire ou de ce qui pourrait nous
intéresser.

III- LE DEVOIR SELON KANT


Kant définit le devoir comme « la nécessité d’accomplir une action par
respect pour la loi ». La loi morale s’impose à tout être raisonnable, et
donc aussi bien à l’homme qu’à une volonté sainte. Il faut distinguer
l’action légale, qui est seulement conforme au devoir, de l’action morale,
accomplie par seul respect pour le devoir, c'est-à-dire indépendamment
de tout intérêt pris par l’agent. La condition qui permet in fine de définir
un acte moral est qu'il soit accompli par devoir, et non par intérêt. Chez
l’homme, la loi prend ainsi la forme d’un devoir, d’une contrainte : le
devoir naît du heurt entre la bonne volonté et les tendances (c’est-à-dire
les inclinations sensibles), la première s'opposant souvent aux
secondes. La loi morale rencontre donc chez l’homme des entraves
subjectives : bien que certaines actions soient objectivement
nécessaires (imposées par la loi), elles demeurent subjectivement
contingentes (la volonté humaine n’est pas sainte, l’homme peut ne pas
respecter la loi). Chez l’homme, la loi prend alors la forme d’un impératif.

IV- CONSLUSION
Les origines variées du devoir font de lui une obligation morale
conditionnée par la liberté. La vision kantienne du devoir peut être
rejetée des lors que l’Homme doit pouvoir viser la vertu et le bonheur en
même temps. Le devoir implique donc un double regard sur soi et sur
celui que nous admirons et respectons. Accomplir son devoir ainsi c’est
participer à l’édification de soi et au respect de soi. On considère
aujourd’hui que l’estime de soi est l’un des premiers biens.

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