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Qu'est ce que la liberté ?

La « liberté de fait » La « liberté de droit »


Pouvoir de faire et Droit de faire ce que
pouvoir de vouloir la loi permet
LIBERTE LIBERTE
INTERIEURE (contre POLITIQUE (contre
la servitude des l'esclavage ou la
passions). tyrannie)

=Opinion commune : être libre c'est


l'indépendance, c'est faire selon nos
préférences.

=>Mais pouvons-nous vraiment faire tout ce


que nous voulons ?
• Poids des déterminismes : sociaux,
culturels....

Sociologie : socialisation. Nous avons


intériorisé des normes et des croyances
qui nous façonnent. Quelle est alors notre
part de liberté ?
En ce sens, selon les partisans du
déterminisme « l'histoire d'une vie c'est
l'histoire d'un échec », « L'Etre et le
Néant », Sartre.

• Le moi n'est pas maître dans sa propre


maison FREUD Inconscient
• « Je » est une illusion du langage.
NIETZSCHE Inconscient

• SARTRE redéfinit la liberté.


-Être libre, ce n'est pas faire tout ce que
nous voulons (=opinion commune).
-Pour Sartre, l'être humain est ce qu'il aura
projeté d'être, et non ce qu'il voudra être.
(projet/volonté). Autrement dit la liberté
est antérieure à l'action et se situe dans
le choix (=le libre-arbitre)

Ainsi Sartre réfute l'« argument décisif » du déterminisme.


Pour établir cette thèse, il a deux arguments + exemple du rocher.
-argument de Descartes « la volonté est infinie »
=> Dès lors, pour Sartre, la volonté est libre : ni l'inconscient, ni notre
caractère, ni notre milieu social, ni notre éducation, nos passions, ne
déterminent notre volonté à vouloir ceci ou cela. On peut toujours vouloir
autrement.

-argument selon lequel les choses n'ont pas en elles-mêmes un


coefficient d'adversité. => Le coefficient d'adversité survient parce que
l'être humain a un projet. Exemple du rocher.
Pour Sartre, l'existence précède l'essence.
L'être humain est délaissé. Dès lors, prétendre
être déterminé par notre histoire, caractère,...
c'est adopter une conduite de mauvaise foi.
C'est se comporter sur le mode d'un objet
(//coupe-papier). En effet, l'existence précède
l'essence, et ces conduites de mauvaise foi
viennent masquer l'angoisse. Angoisse, car la
liberté est radicale, et donc notre
responsabilité aussi est radicale.
L'être humain n'a pas la choix, « il est
condamné à être libre ».
La liberté comme AUTONOMIE : pouvoir
de se donner à soi-même ses propres lois

• Exemple : la promesse.
Promettre ce n'est pas subir une contrainte
extérieure.

• La liberté par la loi : la morale


Kant => impératif catégorique.
Être libre c'est se fixer ses propres lois =>
AUTONOMIE. Morale immanente au sujet.
Le choix d'agir par devoir est la seule maxime
d'action qui ne nous soumette pas à nos
passions et inclinations sensibles. Ainsi la loi
morale nous rend libre.
Le devoir

• La liberté dans la loi : la politique


Rousseau (voir cours sur l'Etat et la justice).
Par le « contrat social », l'homme naturel
abandonne sa liberté primitive pour gagner
une liberté politique, bien plus digne. En effet
il n'agit plus pour son seul intérêt privé, mais
pour l'intérêt public. L'obéissance à la loi que
le peuple (s'institue lui-même comme État et
se gouverne selon « la volonté générale »)
s'est prescrite est liberté.

La connaissance serait un chemin de


liberté

Platon , Allégorie de la caverne


=> S'affranchir des illusions, se libérer de la
caverne.
La connaissance libère (de la superstition par
exemple).
La connaissance de soi permet aussi de
gagner en lucidité.

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