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• Amorce (partir d’un fait d’actualité) : Le mouvement des gilets jaunes commencé en
novembre 2018 a montré qu’une partie de la société française regroupant les personnes
politiques par des mobilisation collectives. Certains ont parlé à cette occasion du retour
o Classe en soi qui existe mais n’est pas une classe sociale : individus qui ont une
s’unissent pour lutter pour leurs intérêts qui sont opposés ceux d’autres classes
ils deviennent une classe pour soi. La classe pour soi est une classe sociale.
• Annonce de plan (Deux parties oui/non) : Dans une première partie nous montrons que
société française actuelle. La deuxième partie met cependant en évidence qu’elle n’est
(2 lignes)
Partie 1 : Les classes sociales peuvent être pertinente pour analyser la société française
actuelle
(retour à la ligne).
§ 1 Il existe des écarts de revenus entre les individus occupant des positions sociales
plus ou moins élevés ce qui suggèrent l’existence de classes en soi. Les professions et
catégories
statistique et des études économiques (INSEE) afin d’analyser la société française. Les CSP
salarié/non salarié, secteur d’activité, taille des entreprises, public/privé) qui ne comprennent
le
revenu. Les CSP sont agrégées en six groupes socioprofessionnelles (GSP) actifs. Leur but
est
de regrouper des individus aux situations proches afin de constituer des groupes
suffisamment
homogènes pour espérer qu’ils aient des situations et des intérêts proches. Avec cet outil,
les
analyses montrent qu’il existe une hiérarchie des revenus en fonction de la position sociale
des
individus. Par exemple en France en 2015 (document 4), les cadres quelle que soit leur
sexe ont
une rémunération brute mensuelle moyenne pour un temps plus de deux fois plus
importantes
que les employés et les ouvriers. Les hommes cadres gagent ainsi près de 5 900 euros
alors que
les hommes ouvriers et employés touchent environ 2 200 euros soit une différence de 3 700
euros. Il existe aussi un écart pour les femmes. Lorsqu’elles sont cadres elles touchent
environ
4 500 euros alors que pour les employés le revenu est de près de 2 100 euros et de 1 900
euros
pour les ouvrières. (retour à la ligne)
actuelle qui montrent des écarts de répartition de richesse selon les positions sociales des
individus qui vont dans le sens de l’existence d’une classe en soi. L’existence d’écarts de
revenus entre les GSP (document 4) implique des différences d’accumulation du patrimoine.
En effet les individus aux revenus du travail les plus faibles les dépensent pour des besoins
de
consommation finale sans pouvoir épargner alors que les GSP dont les revenus sont les
plus
qui est une source supplémentaire de revenu. Il existe donc des écarts de revenu du travail
qui
entraine une augmentation des inégalités de patrimoine dans le temps. Ainsi les 50% des
Français dont les revenus sont les plus élevés possèdent 92% du patrimoine en France. Le
patrimoine des 10% les plus riches est 163 fois supérieur à celui des 10% les plus pauvres
en
( 1 ligne)
Sous-partie 2 : Il existe une conscience collective et des actions collectives qui montrent
§ 1 L’existence de syndicats en France montrent qu’il existe des individus qui défendent
des intérêts communs. Cela implique une conscience collective et une logique de conflit
entre
différents groupes aux intérêts opposés ce qui suggère l’existence d’une classe pour soi de
la
défendre les droits des travailleurs. Un des moyens qu’ils utilisent pour faire valoir leurs
revendications est le recours à l’action collective comme les manifestations ou les grèves au
sein des entreprises. Par exemple la réforme récente visant à repousser l’âge de la retraite
et à
cadre perçu comme allant contre l’intérêt des classes populaires. (retour à la ligne)
nationale peut s’interpréter comme une manifestation de la lutte des classes. En effet la
classe
pour soi implique la prise de conscience d’une classe sociale d’intérêts communs à défendre
du
fait des intérêts antagonistes entre les classes. La sous-représentation des classes
populaires
dans les instances de décisions politiques peut ainsi s’interpréter comme le résultat du
rapport
conflictuel entre classes. Il est ainsi plus facile pour les individus les plus aisés du fait du
capital
culturel, économique et sociale plus conséquents dont ils disposent par rapport aux classes
populaires et qui ont conscience de leurs intérêts communs d’occuper les places politiques
décisives et d’évincer ainsi les représentants des classes populaires. Par exemple
(document 1)
lors du renouvellement de l’Assemblée nationale en 2017 il n’y aucun élu ouvrier et 4,6%
des
députés sont employés cette sous-représentativité par rapport à leur importance dans la
76 % de députés.
(2 lignes)
Transition (= charnière pour passer de l’idée de la partie 1 à celle de la partie 2)
Si la première partie met en évidence que l’approche en termes de classes sociales pour
analyser
la société française actuelle peut être utile, la deuxième partie montre qu’elle ne permet
(2 lignes)
Partie 2 : Mais les classes sociales n’expliquent pas certains clivages dans la société
actuelle.
(retour à la ligne)
France ce qui remet en cause la pertinence de l’analyse en termes des classes sociales.
la majorité des individus se déclarent appartenir à la classe moyenne. Pour quelle raison ?
Car
depuis le milieu du 20ème siècle. De plus tous citoyens français ont accès à l’éducation
quelle
que soit leur position sociale. Cette réduction des inégalités interclasses a modifié la
perception
des individus sur leur situation d’appartenance de classe sociale. Or si une très grande
majorité
classes populaires des classes aisées ce qui implique que l’approche en termes de classes
sociales perde de sa pertinence. Il est ainsi assez facile de constater qu’une grande majorité
des
ménages français ont actuellement accès à la consommation de masse. Quelles que soient
leurs
positions sociales, ils possèdent presque tous une voiture, une télévision, une machine à
laver,
baisse des inégalités de revenus entre les 10% les plus riches et les 10% les plus pauvres
entre
1970 et 2020. Ainsi en 1970 le revenu le plus faible des 10% dont les revenus sont les plus
élevés est environs 4,6 plus important que le revenu le plus élevé des 10% dont les revenus
sont
collective ce qui rend difficile de parler des classes populaires comme d’une classe pour soi
et
donc comme d’une classe sociale. En effet l’évolution du marché du travail du travail montre
que depuis les années 1980 le chômage de masse est apparu et dure encore. Ce
phénomène s’est
contrat à durée indéterminé : intérim, contrats à durée déterminé, contrats à temps partiels).
De
plus (document 3) le taux de syndicalisation s’est peu à peu érodé passant de 30% de la
population active en 1949 à environ 10% en 2018 soit une différence de 20 points de
pourcentage. Enfin (document 1), à la suite des élections de 2017, aucun ouvrier n’entre à
l’Assemblée nationale et 4,75 % des députés sont employés. Cette sous-représentation des
classes populaires semble traduire une démobilisation pour défendre leurs intérêts dans le
définition d’une classe sociale ne fait pas mention d’une différence de traitement
économique
entre les sexes et n’explique pas plus la sous-représentation des femmes aux postes
décisionnelles importants dans les entreprises ainsi qu’en politique. De ce point de vue cette
grille d’analyse apparait peu pertinente. Ainsi (document 4) montre en 2015 qu’au sein de
tous
les GSP, la rémunération moyenne brute mensuelle des femmes pour un temps plein est
plus
faible que celle des hommes. Par exemple les hommes cadres gagnent près de 5 900 euros
alors
que les femmes de cette catégorie touchent environ 4 600 euros soit 1 300 euros de moins.
Cet
écart est plus faible concernant les ouvriers mais existe cependant. Ainsi les hommes
gagent
près de 2 200 euros et la femme environ 1 900 euros soit une différence de 300 euros.
(retour
à la ligne)
ménages n’est pas non plus pris en compte dans l’analyse en termes de classes sociales.
L’un
des changements sociaux les plus remarquables depuis une quarantaine d’année vient de
de la famille selon le statut conjugal et le nombre d'enfants résidents ou non. Les familles
recomposées (couples avec des enfants qui ne sont pas les descendants biologiques de l’un
des
deux parents) ou monoparentales (un seul parent avec un ou plusieurs enfants) sont
devenus
l’analyse en termes de classes sociales ne prend pas en compte cette dimension. Ainsi les
familles monoparentales dont le chef de famille est une femme sont les plus vulnérables à la
pauvreté. De plus le nombre d’enfants accroit ce qui risque quel que soit le statut conjugal.
(2 lignes)
Conclusion
• Synthèse du raisonnement :
La première partie a montré que l’analyse en termes de classe sociale peut expliquer
certains traits de la société français actuelle mais la deuxième partie a mis en évidence
• Réponse à la question :
L’analyse en termes de classes sociales n’est actuellement pas la grille d’analyse la plus
• Ouverture :
Quel autre type d’analyse pourrait à la fois rendre compte des différences d’ordre
ordres ? À ce titre une analyse utilisant le concept de stratification sociale n’est-elle pas