Suivi Des Travaux de Construction D'un Bâtiment R+3 À Usage Bureau Dans La Ville de Niamey (Niger)

UNIVERSITE AUBE NOUVELLE
RAPPORT DE FIN DE CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION

DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
Option : Génie civil construction
Niveau : Licence 3
Stage effectué du 08 octobre 2021 au 08 janvier 2022 à AGECRHAU SARL
Thème:
Suivi des travaux de construction d’un
bâtiment R+3 à usage bureau dans la ville de
Niamey (Niger)
Présenté et soutenu publiquement par: ABASSA ISSAKA ABDOUL RACHID
Directeur de mémoire Maître de stage

Directeur général de AGECRHAU SARL
HAROUNA KONATE AMINOU MALAM KALILOU
Année académique : 2020-2021

Suivi et contrôle des travaux de construction d’un bâtiment R+3 à usage
bureau dans la ville de Niamey (Niger)
SOMMAIRE
SOMMAIRE…………………………………………………………………………….......-1-
Dédicaces…………………………………………………………………………………..-3-
Remerciements……………………………………………………………………….......-4-
Résumé……………………………………………………………………………………..-5-
Abstract……………………………………………………………………………............-5-
Liste des sigles et abréviation……………………………………………………........-8-
Liste des figures…………………………………………………………………………..-6-
Liste des tableaux…………………………………………………………….................-9-
Préambule………………………………………………………………………………...-10-
I Introduction …………………………………………………………………………....-14-
II. Les objectifs…………………………………………………………………………..-15-
1. Objectif général……………………………………………………………………….-15-
I.Objectif spécifique…………………………………………………………………….-15-
III. Les résultats attendus……………………………………………………………...-16-
CHAPITRE 1 : GENERALITE…………………………………………………………..-17-
I Technologie de construction d’un bâtiment……………………………………...-18-
I.2 présentation de la structure d’accueil et de la zone……………………………….

d’étude…………………………………………………………………………………….-19-
I.2.1 présentation de la structure d’accueil…………………………………………-19-
I.2.2 présentation de la zone d’étude………………………………………………...-21-
I.3 Les intervenants…………………………………………………………................-27-
CHAPITRE 2 : ORGANISATION DU CHANTIER……………………………………-28-
II.1 généralité sur les matériaux de construction…………………………………-29-
II.2 organisation de chantier…………………………………………………………..-33-
II.2.1 installation du chantier…………………………………………………………..-33-
1
ABASSA ISSAKA Abdoul Rachid
II.2.2 sécurité du chantier………………………………………………………………-36-
II.2.3les réunions des différents intervenants……………...………………………-37-
CHAPITRE III : SUIVI DES TRAVAUX SUR LE CHANTIER…………………….....-38-
3.1 Implantation………………………………………………………………………….-39-
3.2 L’infrastructure……………………………………………………………………...-40-
3.2.1 Béton de propreté………………………………………………………………...-40-
3.2.2 Les fondations…………………………………………………………………….-41-
3.2.3 Chainage bas pour mur de pourtour………………………………………….-44-
3.2.4 Chainage haut type sur mur…………………………………………………….-44-
3.2.5 Forme dallage……………………………………………………………………..-45-
3.3 La superstructure…………………………………………………………………...-45-
3.3.1 Les poteaux………………………………………………………………………..-46-
3.3.2 Les poutres………………………………………………………………………...-48-
3.3.3 Les escaliers………………………………………………………………………-49-
3.3.4 La dalle a corps creux……………………………………………………………-51-
CONCLUSION…………………………………………………………………………….-54-
2
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail accompagné d’un profond
Amour
A mes chers parents, pour leur sacrifice, leurs amours, leurs soutiens et leurs
Prière tout au long de mes études :
A mes chères ferres et sœur pour leur encouragements et leur soutien moral
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués et le fruit de votre
soutient.
3
REMERCIEMENTS
Je saisis cette occasion pour dresser mes plus profonds remerciements a mon
maitre de stage Mr AMINOU MALAM KAILOU pour sa confiance et les
connaissances qu’il a su partager avec moi.
Je remercie également Mr KONATE HAROUNA mon directeur de mémoire pour

avoir sa disponibilité ses conseils et surtout pour la valeur qu’il a su accorder à notre
travail.
Je remercie également le personnel administratif de l’université Aube nouvelle pour

la qualité de l’enseignement offert.
4
RESUME
Suivre le déroulement des travaux dans le temps pour coordonner les plannings
d’exécution des travaux ; Suivre le déroulement des travaux dans le temps pour
éviter toute anticipation néfaste ou tout retard dans la réalisation des travaux ;
Proposer la réception des travaux. Ainsi, les travaux doivent être en possession du
contrat, de tous les plans, détails et prescriptions techniques relatifs aux travaux.
Abstract
Follow the work progress over time to coordinate work execution schedules ; follow
the work progress over time to avoid any harmful anticipation or any delay in carrying
out the work ;propose acceptance of the work.so, the work must be in possession of
the contract, of all the plans, details and technical requirements relating to the work.
5
LISTE DES FIGURE
Figure 1 : Image satellitaire issue du logiciel Google Maps, une marque bleue
signale le chantier
Figure 2 : Gravier
Figure 3 : Plan d’installation de chantier
Figure 4 : Stockage de tuyauteries d’électricité
Figure 5 : Stockage de gravier
Figure 6 : Stockage de ciment
Figure 7 : Zone de stockage de sable
Figure 8 : Aire de ferraillage
Figure 9 : Zone de stockage de ferraillage
Figure 10 : équipement de protection
Figure 11 : Fouille en puits
Figure 12 : Coulages du béton de propreté
Figure 13 : Pose ferraillage et coffrage
Figure 14 : Exécution semelle isolé sous poteaux
Figure 15 : Coffrage et ferraillages de la semelle filante
Figure 16 : Pose ferraillage, coffrage et exécution semelle filante
Figure 17 : Exécution film plastique, quadrillage armatures et coulage du béton

de la forme d’aire pour dallage
Figure 18 : Coffrage des poteaux
Figure 19 :L’exécution du béton des poteaux
Figure 20 : Confections des cales à béton en mortier
Figure 21 : Pose ferraillage des poutres
Figure 22 : Coffrage de la poutre
6
Figure 23 : ferraillages, coffrage de l’escalier
Figure 24 : exécution de l’escalier
Figure 25 : Pose hourdis
Figure 26 : Quadrillage des aciers
Figure 27 : coulage de la dalle de compression
Figure 28 : exécution de la dalle a compression
7
Sigle et abréviation
BA : béton armé
CPA : ciment portland artificiel
DAO : dessin assisté par ordinateur
HA : haute adhérence
RDC : rez de chaussée
P1 : poteaux 1
P2 : poteaux 2
P3 : poteaux 3
8
LISTE DES TABLEAU
TableauN01: Facteurs d’influence sur la qualité du béton
9
Préambule
A- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMATION : U-AUBEN
I- Historique.
L’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG) est un établissement

privé d’enseignement supérieur. Il a été créé en Octobre1992, agréé par l’Etat par
arrêté N°2005-244/ MESSRS/CAB du 02 Décembre 2005 ; par arrêté 2010-
355/ MESSRS/ETFP/CAP du 11 Octobre 2010 portant modification des statuts de
l’ISIG-INTERNATIONAL ; arrêté 2010-356/MESSRS/ETFP/CAP du 11 Octobre 2010
portant autorisation d’ouverture de cycles de filières d’études et de délivrance de
diplômes à l’ISIG-INTERNATIONAL, devenu Université Aube Nouvelle, par
autorisation N° 2012 000344/MESSRS/SG/DGESR/DIESPR du 17 Février 2012.
L’Université Aube Nouvelle est membre du CAMES (Conseil Africain et Malgache

pour l’Enseignement supérieur). Les diplômes délivrés ont les grades DTS, Licence,
Master et Doctorat. U-AUBEN a deux sites : l’un basé à Ouagadougou et l’autre à
Bobo-Dioulasso. Son siège est à Ouagadougou (Burkina Faso).
U-AUBEN est un centre officiel d’administration du TOEIC depuis 2009, à travers

ETS Global BV qui est une division d’Education Testing Service (ETS) basé à
Princeton aux USA. Depuis Juillet 2013, à travers un partenariat entre l’Ambassade
des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso et l’Université Aube Nouvelle, le centre
Américain de Langue (ALC en anglais) a été transféré dans les locaux de l’Université
Aube Nouvelle. L’U-AUBEN est organisé en Unités de formations et de recherches
(UFR) et en Instituts.
 II-Les Unités de formations et de recherches
Nous distinguons plusieurs UFR qui sont les suivantes :
 UFR /Sciences Juridiques et Politiques
 Licence en Sciences Juridiques, Politiques et Administratives ;
 Master en Sciences Juridiques, Politiques et Administratives.
 UFR /Sciences Economiques et de Gestion
 Licence en Sciences Economiques et de Gestion ;
 Master en Sciences Economiques et de Gestion.
 UFR/Sciences et Techniques
 Licence en Eau Hygiène et Assainissement ;
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 Licence en Géologie Appliquée et Mines ;
 Licence professionnelle en Bio-analyse et contrôle qualité ;
 Licence professionnelle en Industries Agro-alimentaires ;
 Licence en Agronomie.
 UFR/Langue, Lettres, Sciences Humaines et Sociales
 Licence en Langues, Traduction et Interprétariat.
 III- Les Instituts
 Institut de Technologie et de Recherche Industrielle et Génie Civil (ITRI-GEC)
 Licence en Sciences et Technologies.
 Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion
 Business School ;
 High Tech ;
 Des Masters spécialisés ;
 Management de l’environnement et de développement durable ;
 Micro finance (en collaboration avec l’université Senghor d’Alexandrie) ;
 Management et administration des entreprises ;
 Gestion durable des ressources minérales ;
 Management des reformes, de développement institutionnel et de

renforcement organisationnel.
 Des Masters de Recherche
Domaine en Sciences et Technologies
 Imagerie Numérique pour le Développement Durable(INDD) ;
 Génie Informatique.
Domaine en Sciences de Gestion
 Développement des Projets à l’International ;
11
 Innovation et Intelligence Economique ;
 Management International ;
 Gestion de la Valeur et Modélisation des coûts ;
 Management de l’Environnement ;
 Management des Ressources Humaines ;
 Marketing ;
 Comptabilité Contrôle Audit.
IV- L’école Doctorale
U-AUBEN à de nos jours une école doctorale
Deux domaines :
 Sciences de Gestion ;
 Science et Technologies.
Deux laboratoires :
 LSI.GEDD
Laboratoire de Systèmes d’Information, de Gestion de l’Environnement et du

Développement Durable
 CREM
Centre de Recherche et Etude en Management ;
Science et Technologie.
 V- Les partenaires de l’Université
U-AUBEN est en partenariat avec plusieurs universités nationales et internationales
 Partenaires universitaires et institutions d’enseignement supérieur.
Elle est en collaboration avec un réseau international de grandes écoles célèbres et

des universités d’Asie.
La formation des ingénieurs reçoit des missions d’enseignement de :
 L’école Centrale de Lille ;
 L’école Polytechnique de Marseille ;
 L’école Supérieur d’Ingénieurs de Luminy (ESI) ;
12
 L’école d’Ingénieurs de Limoges (3IL).
La formation des étudiants en Sciences de Gestion reçoit des missions

d’enseignement de :
 Lyon III (avec des professeurs associés) ;
 FAC/SEG Aix Marseille II (partenaire) ;
 Poitiers (avec des professeurs associés) ;
 HEC-Montréal (avec des professeurs associés) ;
 National Chengehi University : Taipei en Taiwan (partenaire).
 Partenaires scientifiques d’appui à l’enseignement et à la recherche
 AUF : U-AUBEN est membre titulaire de l’Agence Universitaire

de la francophonie ;
 CAMES : Elle est membre titulaire du CAMES ;
 SIFEE : Secrétariat International Francophone des Evaluations

Environnementales (Montréal/Canada) ;
 COPES-AOC : Communauté des Pratiques en Ecosystème et

Santé de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Cotonou) ;
 CRUFAOCI : Conférence des Recteurs des Universités

Francophones de l’Afrique et l’Océan Indien (membre associé) ;
 ONECCA : Ordre Nationale des Experts Comptables et

Comptables agrées du Burkina Faso ;
 SAGE : Programme Graine de Gestionnaires ;
 Ecole de télécoms et Management de Paris (France) ;
 L’Université de Ouagadougou ;
 L’Université Senghor ;
 L’Université de Ghana Lagon ;
 L’Université du Cape Coast au Ghana ;
 Le Programme des Nations Unies pour le Développement

(PNUD) avec le Programme des volontaires Universitaires des
Nations Unies.
13
I.INTRODUCTION GENERAL
Depuis quelques décennies, nous assistons à une croissance des centres urbains au
Niger. Cette forte croissance de nos villes fait émerger des préoccupations à des
populations en matière de logements, d’infrastructures sanitaires, scolaires et
routières.
En effet, chaque étudiant après sa formation de trois années d’étude effectue un stage
au terme duquel il rédige un rapport qui sera présenté et soutenu devant un jury et
ceci dans le but de soutenir la licence en génie civil.
L’objectif principal assigné à ce stage est avant tout, de permettre à l’étudiant de
confronter les connaissances théoriques acquises à l’école aux réalités du travail
auxquels il aura à faire face plus tard dans sa vie professionnelle.
C’est dans ce cadre que nous avons effectué un stage portant sur le suivi et contrôle
des travaux de construction d’un bâtiment R+3 à usage bureau au quartier poudrière
(Niamey/Niger).
La réalisation de ces infrastructures doit respecter les règles de l’art architectural et
des nombre et exigence du génie civil. Ces constructions nécessitent une utilisation
massive de matériaux comme le béton et l’acier dont la combinaison forme un matériau
très résistant nommé béton armé. L’utilisation du béton armé pour la réalisation des
édifices nécessite une très grande connaissance et une attention particulière des
ingénieurs et techniciens pour la réalisation des éléments en béton armé (BA).
C’est dans ce cadre que nous avons effectué un stage en suivi et contrôle des travaux
de construction d’un bâtiment R+3 au quartier poudrière à Niamey.
Le suivi et le contrôle se déroulent du début des travaux jusqu'à la réception des
Tavaux. Le présent rapport s’articulera sur 4 grands chapitres à savoir :
 Chapitre 1 : la généralité (présentation d’accueil et description du projet)
 Chapitre 2 : organisation du chantier.
 Chapitre 3 : suivi des travaux sur le chantier
14
II. LES OBJECTIFS
1. Objectif général
L’objectif attendu de cette expérience, est de consolider mes connaissances théoriques à
travers une application directe sur le terrain.
2. Objectifs spécifique
L’objectif attendu de cette expérience, est de consolider mes connaissances
théoriques à travers une application directe sur le terrain.
L’objectif principal de cette étude vise à :
 La vérification du dosage de ciment
 Le respect du plan de ferraillage
 Le respect du plan de coffrage
 Le respect du cahier des charges.
15
III. Les résultats attendus
Je dois noter que j’ai quitté le chantier au niveau de coulage de la dalle du plancher
RDC avec un taux d’exécution de 42%.
Nous avons débuté notre apprentissage dans un cadre bien animé et structure entre
les équipes d’intervention. Nous avons joué le rôle de contrôleur des travaux, et
avons réceptionné plusieurs éléments d’ouvrages. Ainsi l’ensemble des activités
auxquelles nous avons participé s’articule sur les points suivant :
 Contrôle et réception de l’implantation du bâtiment R+3,
 Contrôle ferraillage, coffrage, des éléments d’ouvrages en B.A,
 Contrôle la qualité des matériaux (sable, gravier) avant leur mise en œuvre,
 Observation de la vibration des ouvrages en B.A, et l’utilisation des cales à

béton.
16
CHAPITRE 1: GENERALITES
17
I. technologie de construction de bâtiment
La technologie du bâtiment permet en effet d’améliorer l’efficacité d’une construction

tout en réduisant les délais et les couts, ce qui répond à une demande prioritaire du
marché. Appelé également procédé constructif, suite d’opérations mises en œuvre
dans le cadre de la construction d’un édifice ou d’un ouvrage, et englobant tous les
domaines touchant à la structure du bâtiment, notamment les fondations, la
maçonnerie, l’étanchéité, l’isolation, la menuiserie, la couverture, les façades légères.
En lien direct avec les opérations d’ingénierie, les procédés de construction doivent
contribuer à la nécessaire maitrise technique. Ces procédés sont l’aboutissement de
processus d’étude permettant de répondre à une fonction ou à une attente précise,
quel que soit le niveau d’exigence ou de contrainte à prendre en compte. Pour cela,
ils sont élaborés en conformité aux normes et aux DTU (Documents Techniques
Unifiés) en vigueur dans le domaine concerné, et qui précisent les conditions
techniques et contractuelles pour la bonne exécution des ouvrages.
De la qualité et de la fiabilité des procédés de construction dépendront la solidité et la

tenue dans le temps de l’ouvrage réalisé, ainsi que les performances énergétiques.
Par conséquent, la construction devient intelligente non seulement dans la conception

informatique, mais aussi dans le processus direct de création de l’objet, en utilisant
des robots, l’impression 3D, des capteurs de matériaux et des technologies
intelligentes. Enfin, les nouvelles technologies auront certainement une incidence sur
les bénéfices de l’activité de construction, puisqu’elles visent à optimiser toutes les
étapes du projet, des études techniques à l’exploitation.
18
I.1 présentation de la structure d’accueil
 HISTORIQUE
Créer en 2015, la société d’études technique, de réalisations et d’assistance en

construction civil (AGECRHAU SARL) fait partie aujourd’hui des grands bureaux
d’études spécialisés dans le domaine du BTP au Niger. Son siège social est situé à
proximité de plateau.
AGECRHAU SARL est un Bureau d’Etude nigérien, composé d’ingénieur,

d’architectes et d’urbanistes disposant d’une large expérience professionnelle
acquise au sein de l’administration publique et du secteur privé. Sa création découle
de la volonté des promoteurs de prendre part activement au développement socio-
économique du pays dans un contexte de privatisation générale initiée et poursuivie
par nos pays africains dans plusieurs secteurs de la vie publique.
AGECRHAU SARL, est ainsi née de la fédération de compétences de techniciens

d’une formation universitaire de base solide, rompue à la connaissance du terrain par
une expérience riche et variée qui lui confère une place de premier rang marché
national et sous régional.
 SECTEURD D’ACTIVITE
Les secteurs d’activité AGECRHAU se présentent comme suit

Travaux Publics :
• Pistes rurales ;
• Routes en terre modernes ;
• Routes bitumées ;
Génie Civil et bâtiment :
• Bâtiments ;
• Fondations ;
• Expertise de bâtiments ;
Topographie :
• Levés d’état des lieux ;
• Implantation des lotissements ;
• Délimitation de propriété ;
Génie rural :
• Barrages et micro barrages ;
19
• Adduction d’Eau Potable (AEP) ;
• Aménagement hydro – agricole ;
• Conservation des Eaux et Sols / Défense et Restauration des Sols
Voirie et réseaux divers :
• Pavage des rues ;
• Construction des caniveaux ;
• Assainissement pluvial ;
• Traitement des eaux usées ;
• Aménagement des espaces.
Formation – appui conseil :
Le bureau d’étude organise également des formations dans les secteurs liés à nos
domaines d’activités :
• Formation des opérateurs privés ;
• Etudes de faisabilité économique et financière ;
• Etudes d’impact ;
• Evaluation de projet.
 ORGANIGRAMME BUREAU D’ETUDE
Le bon fonctionnement du bureau d’étude est assuré par une équipe
compétente et dévouée avec une grande expérience dans la
réalisation des projets du bâtiment. Cette équipe est constituée de 02
unités essentielles présentées par l’organigramme ci-dessous.
DIRECTEUR GENERALE
Cellule administrative
SECRETAIRE COMPTABLE DIRECTEUR TECHNIQUE
Cellule technique
INGENIEURS TECHNICIENS
20
I.2DESCRIPTION DU PROJET ET DE LA ZONE D’ETUDE
I.2.1 Situation géographique du site
D’un point de vue administratif et géographique, le site du projet se situe au quartier

poudrière dans le 2er Arrondissement de la ville de Niamey sur un terrain plat.
Figure 1: Image satellitaire issue du logiciel Google Maps, une marque bleue
signale le chantier
1.2.2 Présentation de la zone d’étude
• Situation Administrative et Géographique
les dispositions des ordonnances 2010-55 portant statut des communes à statut
particulier ou villes et 2010-56 du 17 septembre 2010 érigeant les communautés
urbaines de Niamey, Maradi, Tahoua et Zinder en communes ou villes à statut
particulier et les communes les composant en arrondissements : Ainsi, la CUN est
21
érigée en ville de Niamey, et la commune Niamey 1 est devenue l’arrondissement
communal Niamey 1.
La ville de Niamey est située à 13°31 de latitude nord et 2°26 de longitude Est. Les
limites officielles des arrondissements sont souvent l’objet de conflits administratifs.
Le découpage des communes pose fréquemment quelques difficultés en terme de
gestion urbaine (ex : gestion des déchets) ou de mobilisation de ressources
financières (ex. localisation des marchés et potentiel fiscal inégal entre communes).
L’arrondissement communal Niamey 1, situé dans la partie ouest de la ville est limité
:
• A l’Est par l’arrondissement communal Niamey II
• A l’Ouest et au Nord par la commune rurale de Karma (département de Kollo)

correspondant aux limites des localités de Gorou Banda et GoudelGorou
• Au Sud par le fleuve Niger constituant la limite avec l’arrondissement

Communal Niamey V et la commune rurale de Lamordé Bitinkodji
La superficie de l’arrondissement communal Niamey 1 est estimée à 114 km².
Aspects Biophysiques
1.2.2.1. Climat
Le climat de la région de Niamey est de type sahélo-soudanien et caractérisé par

deux saisons principales :
• Une saison sèche d'octobre à mai durant laquelle souffle l'Harmattan, vent sec
de secteur Nord-est à Est. De novembre à février, le climat est relativement sec et
froid, les températures moyennes n'excédant pas 20°C. Au cours de cette période
l’Harmattan soufflant du nord est au sud-ouest, associé au phénomène de
convection thermique provoque la mise en suspension des particules de poussière.
Les plus fortes températures sont enregistrées pendant les mois de mars-avril et
mai, les températures maximales moyennes sont de l'ordre de 45°C.
• Une courte saison des pluies de juin à septembre, caractérisée par un vent
humide et régulier de secteur Sud-ouest, à Sud-Sud-ouest. La pluviométrie de
Niamey est faible, la ville, recevant en moyenne 592 mm de pluie par an selon des
régimes parfois violents provoquant des inondations et une forte érosion. La
sécheresse du climat est renforcée par un important phénomène
d’évapotranspiration annuel qui atteint près de 2 800 mm.
1.2.2.2. Relief et sols
L’arrondissement communal Niamey 1 est principalement situé sur le plateau qui

borde la rive gauche du fleuve Niger. Il est traversé par plusieurs koris (Dar Es
Salam, Goudel Gorou, Soudouré, etc.) qui peuvent avoir des écoulements
22
saisonniers en cas de fortes précipitations. On peut y distinguer trois types de sols
suivant leur aptitude à infiltrer les eaux de pluie :
• La zone à couverture sableuse sur le plateau qui s’étend sur la plus grande
partie de la zone urbaine en rive gauche. L’épaisseur de la couverture sableuse
(inférieure à 2,5 m), limite sa capacité d’infiltration et favorise le ruissellement des
eaux.
• La zone de carapace imperméable qui affleure le long de la corniche.

L’infiltration des eaux de pluie est très faible ce qui aggrave considérablement les
phénomènes d’érosion et d’inondation auxquels doivent faire face certains quartiers.
• La zone des dépôts alluvionnaires se rencontre dans le bas fond de la vallée

du fleuve, composée de sable fluviatile gravillonneur et de graviers à la base.
1.2.2.3. Hydrographie
Le Fleuve Niger représente la principale ressource en eaux de surface disponible et

constitue le mode d’approvisionnement essentiel pour les usages domestiques et
agricoles de la ville de Niamey. Les eaux souterraines sont localisées dans deux
ensembles lithogiques distincts :
• Les nappes phréatiques des roches sédimentaires. Elles sont constituées de

deux (2) types :
Une première nappe localisée sur la rive gauche du plateau. Elle est alimentée par
les formations de l’aquifère continental (CT3). Elle se situe en moyenne à une
vingtaine de mètres au-dessus du niveau du fleuve et est exploitée par les
habitations des quartiers périphériques non desservis par le réseau de la SEEN.
La 2ème nappe correspond à l’aquifère des alluvions du fleuve. La faible profondeur

de ces nappes les rend particulièrement vulnérables aux risques de pollution.
• Les nappes profondes dans les formations imperméables du socle. Elles ont
une profondeur moyenne de 65 mètres et un débit de 4,6 m3/heure.
1.2.2.4. Végétation
La végétation de la commune est essentiellement composée de plantations

artificielles (plantations d’ombrage et vergers). Il existe quelques maigres populations
de végétation naturelle de combrétacées et de GuieraSpp, en sursis des
défrichements notamment avec l’extension des différentes opérations de lotissement
(public et privé). Il existe également quelques vestiges de la ceinture verte.
• Aspects Socio-économiques
Tous les services sociaux de base sont disponibles, avec souvent un accès assez
limité pour les villages et quartiers périphériques qui sont réduits aux établissements
23
publics. Les quartiers urbains ont un fort taux d’accès à ces services sociaux grâce
au développement du service privé (écoles et santé).
• Population
La population de l’arrondissement communal Niamey 1 est composée de tous les

groupes ethniques du Niger ; ce qui dénote son caractère urbain et cosmopolite.
Depuis sa création en 1926 par l’autorité coloniale, Niamey la capitale a enregistré

des taux de croissance annuels élevés, supérieurs à 10%. En 1960, la ville ne
comptait que 35 000 habitants, dix-sept ans plus tard (1er recensement général de la
population), sa population atteint 242 973 habitants.
De fortes migrations rurales (intensifiées lors des épisodes de sécheresses) font

maintenir le taux d’accroissement de la capitale à plus de 6%, alors qu’il n’est que de
3,3% à l’échelle nationale.
Selon le recensement général de la population effectué en 2001, la population de

l’arrondissement communal Niamey 1 était de 112 833 habitants dont 56 129
femmes (49,7%) et 56 754 hommes (50,3%). L’actualisation de cette population au
taux de croissance annuelle de 4,15% (cf. INS 2006) chiffre la population à 209 429
habitants en 2011, soit presque un doublement en 10 ans. Le nombre de ménages
est de 29 918 sur la base d’une moyenne de sept (7) personnes par ménage. La
densité d’occupation de l’espace est de 1 837 personnes au km².
De nouveaux villages ont été intégrés à la communauté urbaine de Niamey, élevant

ainsi l’effectif total de la population. Par sa forte croissance spatiale et ses capacités
d’extension (nouveaux lotissements), l’arrondissement communal Niamey 1
enregistre également un taux d’accroissement important (près de 5,5%, PUR 2008).
La population autochtone se retrouve essentiellement dans les quartiers de Yantala,
Goudel et les villages périphériques (GoudelGorou, Lossa Goungou, Gabagoura,
Tondibiya, Tondikoirey, Kosseye, Soudouré et Gorou Banda).
1.2.4. Principales activités

économiques
La population exerce essentiellement des activités de service, du commerce et des
petits métiers.
L’agriculture est principalement irriguée (production maraîchères). L’élevage

concerne l’embouche et la production laitière avec des troupeaux très restreints.
1.2.4.1. Secteur primaire
Le secteur primaire occupe près de 80 % de la population du Niger mais ne participe

qu’à hauteur de 34,5% à la formation du PIB. Dans les agglomérations urbaines, très
peu de personnes sont employées par ce secteur.
24
L’agriculture céréalière est pratiquée traditionnellement sur les plateaux sableux en
zone périurbaine, son faible rendement la destine principalement à
l’autoconsommation. La presque totalité des céréales consommées proviennent de
l’intérieur du pays et de l’importation.
Le maraichage, pratiqué le long des berges du fleuve et dans le lit du GountouYéna,

constitue une activité plus lucrative, les produits étant commercialisés sur les
marchés locaux de détail. La ferme de production d’oignon de Gabagoura, avec ses
installations de conservation constitue un rare modèle de ferme moderne. Il faut
cependant noter que la commune abrite la ferme avicole de Goudel qui fournit la ville
de Niamey en œufs et poulets de chair.
Parallèlement aux activités agricoles, l’élevage et la commercialisation de la viande

représentent une source de revenu conséquente à l’échelle locale. Le commerce de
la viande constitue un des rares secteurs alimentaires pour lequel le Niger est
autosuffisant et exportateur. La commune dispose sur son territoire d’un important
cheptel de bovins, ovins et caprins, l’élevage se pratique essentiellement en milieu
rural ou en zone périphérique (élevage de cour).
1.2.4.2. Secteur secondaire
Le secteur secondaire a connu un développement important dans la commune,

notamment avec la dynamique de l’activité de la branche bâtiment, conséquence des
nombreuses opérations de lotissement conduites dans la commune. Les unités
industrielles sont très limitées. Il s’agit des usines de traitement des eaux de la SEEN
à Goudel et la centrale électrique de Koubia.
1.2.4.3. Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire est celui qui a connu la plus forte croissance. Les activités de
service se sont développées dans plusieurs domaines (commerce, restauration,
hôtellerie, professions libérale et petits métiers). Cependant, ce secteur s’est surtout
développé dans l’informel. Il contribue toutefois fortement à l’économie nationale.
1.3Données de base géotechnique du site
Les données géotechniques sont fondamentales dans l’étude d’un ouvrage, car elle
détermine les différents types de fondations qui doivent être réalisées au dit ouvrage.
Les travaux géotechniques ont été réalisés avant mon arrivée sur le chantier.
Les études de reconnaissance géotechnique du sol effectuée par le Laboratoire

d’Études Géotechnique et concerne :
 Sondage par Pénétration dynamique

25
Huit (08) sondages au pénétromètre dynamique léger ont été effectués. L’appareil
utilisé est le pénétromètre dynamique léger. Il permet de réaliser un essai de
reconnaissance de sol et d’évaluer la résistance du sol à la pénétration d’une tige
métallique. Il peut être utilisé jusqu’ à 12m de profondeur en sol normaux.
L’essai consiste à faire pénétrer dans le sol par battage des tiges métalliques, à
l’aide d’une masse tombant sur une enclume.
 Essai de cisaillement direct

Il s’agit de déterminer expérimentalement la courbe intrinsèque d’un sol puis d’en
déduire les paramètres de cisaillement qui permettent d’estimer par exemple la
contrainte de rupture sous une fondation superficielle.
 Essai de compressibilité
Le but de l’essai de compressibilité est de mesurer la compressibilité à l’œdomètre
sous contrainte normal et en déduire la valeur des deux constantes : cc (indice de
compressibilité) et la contrainte de pré-consolidation qui représentent des
caractéristiques mécaniques du matériau.
Les reconnaissances effectuées ainsi que les essais exécutés ont conclus que le sol
d’assise de l’ouvrage est situé à -1.50m de profondeur. Il est fortement recommandé
de :
 Sélectionner des matériaux de bonne qualité,

 Veiller à la propreté des matériaux avant leur mise en œuvre,
 Confectionner le béton en utilisant une bétonnière en bon état,
 Mettre en place le béton en soignant le coffrage et en utilisant un vibreur
adapté et en bon état.
1.4 Présentation du projet
L’ensemble des travaux comprend la réalisation d’un bâtiment R+3, sur un terrain de
42m*23m. Ce bâtiment comprend les différentes pièces inscrites dans les points ci-
dessous et regroupe les dimensions des différentes pièces de chaque ouvrage à un
réaliser. Le présent est bâtiment R+3 constitué de :
 Au REZ de chaussée
 d’une terrasse de 8 ,70 mètre carré
 -guérite 2.88 mètre carré
 un hall de 2.52 mètre carré
 bureau DAF 20.01 mètre carré
 un bureau du directeur commercial 15,83 mètre carré
26
 un escalier
 bureau du gérant 10,90metre carré
 Exposition 47,32 mètre carré
 Bureau DG 31,01 mètre carré
 Dgt 48,18 mètre carré
 SDE 3.22 mètre carré
 Toil.H 4.47 mètre carré
 WC 1.81 mètre carré
 A l’étage R+1
 2 balcons de 3,46 et de 8,09 mètre carré
 Hall de 12,47 mètre carré
 Une salle des professeurs de 40 mètre carré
 2 WC pour homme de 1,89 mètre carré
 WC pour femme de 1,81 mètre carré
 3 Open space de 37,37 ; 35,24 ; 36,66 mètre carré
 A l’étage R+2
 Hall de 10,48 mètre carré
 Balcon de 3,70 mètre carré
 Zone de détente de 44 mètre carré
1.5:Les Principaux intervenants
1.5.1 Maître de l’ouvrage
C’est une personne physique ou morale pour laquelle un projet est mis en œuvre ou
réalisé. Il en est le commanditaire. Il définit un cahier des charges et par conséquent
les besoins, le budget et le calendrier prévisionnel des travaux.
1.5.2Le maître d’œuvre
Le maitre d’œuvre c’est une personne physique ou morale qui est chargé par le
maître de l’ouvrage de concevoir le programme de la construction.il veille selon
l’étendue de la mission qui lui a été confiée par le maître d’ouvrage, la réalisation des
projets et en contrôle l’exécution jusqu’à la livraison des travaux. Ainsi la structure
chargée de la conception est le cabinet AGECRHAU SARL.
27
CHAPITRE 2: ORGANISATION DE CHANTIER
28
I. GENERALITE SUR LES MATERIAUX DE CONSTRUCTION
 Définitions :
 Béton Armé :
Le béton armé est un matériau composite constitué de béton et de barre d’acier

alliant la propriété mécanique complémentaire de ces matériaux
 Béton :
Le béton est un matériau de construction composé d’un mélange de granulats, de

sable, et d’eau aggloméré par un liant hydraulique( le plus souvent du ciment) qui
sert de <<colle>>
 Acier :
Un acier est un alliage métallique constitué principalement de carbone. C’est

essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage la propriété de l’acier. Il
existe d’autres alliages à base de fer qui ne sont pas des aciers, comme les fontes et
les ferroalliage.
 Mortier :
Le mortier est un mélange constitué de sable, d’eau et d’un liant, qui peut être la
chaux ou le ciment.
Facteurs influençant les qualités du béton
Tous les facteurs influant la qualité du béton de sa fabrication à sa mise en œuvre

ont répertoriés et classés dans le tableau ci-dessous :
29
TableauN01: Facteurs d’influence sur la qualité du béton
Périodes Facteurs
FABRICATION Le type et le dosage du ciment ;
La nature et la propreté des granulats
La quantité et la qualité d’eau de gâchage ;
L’intensité et la durée de malaxage ;
Les adjuvants éventuels
MISE EN ŒUVRE Mise en place et serrage des armatures;
L’homogénéité du béton
La qualité des faces coffrage ;
La température extérieure.
Composition du Béton
La connaissance antérieure de ce tableau a permis d’orienter le choix de type des

matériaux et matériels à utiliser pour la construction il s’agit ici de :
30
Gravier :
Le gravie est un granulat composé d’un mélange de sable et de gravillon. Il est

utilisée principalement dans l’exécution des corps de chaussée, de plateformes, de
piste d‘aérodromes;
Figure 2 : gravier utilisé sur le chantier
Sable
Le sable est une matière solide granulaire constituée de petites particules provenant
de la désagrégation de matériaux d’origine minérale ou organique dont la dimension
est comprise entre 0,063 mm et 2 mm selon la définition des matériaux granulaire en
géologie
Ciment
Le ciment utilisé est de type portland calcaire; ce le ciment gris de classe de

résistance 42,5MPA .Le ciment par définition est un liant hydraulique, utilisé dans la
préparation du béton, et aujourd’hui le plus souvent employé dans la confection des
dallages, des parpaings, des enduits et des mortiers. Son contact avec l’eau
provoque des réactions chimiques qui déclenchent sa prise et son durcissement. Le
ciment est conditionné dans des sacs de 50kg, les protégeant contre les intempéries.
31
Eau de gâchage
Etant un élément qui peut influencer la qualité du béton non seulement par sa
quantité mais aussi sa qualité ; car l’eau de gâchage doit être dépourvue des
impuretés (matières organiques), et des éléments chimiques dissous. C’est pourquoi
il est préférable d’utiliser de l’eau propre en occurrence l’eau du robinet car c’est de
l’eau potable.
Fers à béton
Il s’agit des aciers hautes adhérences conformément au DAO, ils sont des différentes
catégories en fonctions de l’importance de l’élément en béton ou les charges qu’ils
sont appelés à supporter. C’est ainsi on a :
o Ferraillage
Les HA 10, HA12 etHA16, pour certains éléments verticaux et horizontaux ;
Les HA12 et HA10, pour certains éléments verticaux et certaines épingles ;
LesHA6, HA12 pour les cadres, épingles, étriers et la table de compression.
L’enrobage est de 2.5cm
Autres matériaux: les éléments de coffrage
La réussite de la bonne mise en œuvre des éléments en béton ne dépend pas

seulement de la qualité des matériaux (eau, gravier, sable et ciment), mais aussi de
la qualité des planches et de la bonne confection des formes des éléments à couler.
Le coffrage est une structure temporaire en bois ou en acier dans laquelle on coule
le béton afin qu’il prenne la forme désirée et qu’il soit protéger durant le temps de
séchage. Une fois le béton consolidé et sa stabilité assurée, le coffrage ou moule est
enlevé. Certains coffrage sont utilisés à plusieurs reprise, d’autre ne servent qu’une
fois. Les différents éléments de coffrage employés sont :
Les 15*40,20*40 20*50, 20*60 pour certains éléments verticaux et horizontaux ;
Les 20*20, 20*25, 25*25 pour certains éléments verticaux
32
II.ORGANITION DE CHANTIER
I. Installation du chantier
C’est le lieu où l’on va construire notre ouvrage et dans lequel on s’installe. Un

chantier est limité dans l’espace et dans le temps
a)plan d’installation du chantier
Un plan d’installation de chantier est établi à partir d’un plan de masse et définit
l’emplacement de la différente zone nécessaire à la réalisation des ouvrages (voir
figure)
Mur voisin
Zone de Déchet du Zone de

chantier fabrication de
brique
Toilette Zone de
stockage de
coffrage
Stockage ferraillage
Espace d’exécution
Zone de fabrication
des hourdis
Stockage ciment Aire

b ferraillage
Stockage de sable Stockage de gravier
bgb en
Figure 3 : plan d’installation de chantier
33
Le plan d’installation de chantier sert à indiquer la position et les caractéristiques des

matériels mis en place par l’entreprise pendant les travaux :
 Des cheminements électriques, télécom, eau potable, eau usées.

 Des aires de malaxage.
Mais ce document sert également à matérialiser certaines zones particulières :
 Les zones de déchargement des camions de livraison

 le cheminement des piétons
b) accès et circulation
Ce projet étant en plein centre-ville de Niamey. Le conducteur de travaux a prévu un
seul accès qui constitue à la fois l’entrée et la sortie du chantier.
c)le stockage des matériaux et du matériel
Les concepteurs ont prévu des zones de stockage pour les terres réutilisées pour les
remblais, les matériaux constitutifs du béton et les aciers. Ces zones doivent être
identifiées sur le chantier.
Figure 4 : stockage de tuyauteries d'électricité
34
Figure 5:stockage de gravier
Figure 6 : stockage de ciment
Figure 7 : zone de stockage de sable
35
d) aire de ferraillage
Une zone pour découper et façonnés les armatures. Aire de stockage. Stocker les
matériaux, éléments préfabriqués et matériels avant leur utilisation.
Figure 8: aire de ferraillage. Figure 9: zone de stockage de ferraillage
Remarque : l’aire de ferraillage doit être près de l’ouvrage à construire et de

l’aire de préfabrication.
2) sécurité du chantier
La construction nécessite des ressources importantes et un grand nombre de

personnes travaillent simultanément dans les mêmes espaces. 80% des accidents
sur la résultante de mauvais comportement individuelles.
Pénétrer sur un lieu de production, nécessite de la tension et un strict respect des

règles de sécurité. Avant de pénétrer dans l’enceinte du chantier, il faut :
 se rendre au cantonnement
 s’assurer de bien être en possession de son badge d’accès
 se munir de ses équipements individuels de protection
36
Figure 10: équipement de protection
3) les réunions des différents intervenants
Les réunions de chantier présentent un moment important pour le bon déroulement

des travaux. Chaque semaine une réunion est organisée pour les différents
intervenants(le maitre d’ouvrage, le maitre d’œuvre, les architectes, les
représentants du bureau d’étude et de contrôle) afin de contrôler le taux
d’avancement des travaux et trouver des solutions pour les différents problèmes qui
pourrait se déclarer lors de l’exécution.
 Réunion de chantier
 Vérifier l’avancement des travaux
 Evoquer les problèmes du chantier
 Proposer des solutions par rapport aux problèmes évoqués lors de la réunion
 Transmettre l’information aux différents intervenants.
37
CHAPITRE III : SUIVI DES

TRAVAUX SUR LE CHANTIER
38
3.1. Implantation
L’implantation consiste à matérialiser les plans sur le terrain en y positionnant la

forme du bâtiment. Cette opération s’est effectuée avec un maximum de précision,
afin de déterminer le plus justement possible la position et le niveau des ouvrages et
éléments d’ouvrages. Elle se matérialise par des reports sur des règles à une
certaine hauteur au-dessus du sol appelées chaises.
Réalisée à l’aide du plan d’implantation conçu à cet effet, l’implantation est une
opération qui a pour but de :
 Déterminer sur le terrain l’emplacement de la construction ;

 Situer la position des murs de façade, de refend, de pignons et les poteaux en
béton armé en fondation.
3.1.1 Procédé d’Implantation
o 1er Etape :
La première étape à consister à implanter un grand rectangle incluant l’ouvrage

dans toute son irrégularité de forme et sa dimension y compris les allées de
circulation. Ce rectangle sera jalonné sur son périmètre des chaises dont la partie
horizontale constituée des chevrons rabotés est fixés à la hauteur du chainage bas
environ 40 cm au-dessus du coté le plus haut du terrain, pour se faire le niveau à
eau a été utilisé il a été tracé sur tous les chevrons verticaux le niveau horizontal des
chaises qui sont par la suite fixées à ces chevrons au moyen des pointes.
o 2ème Étape :
En deuxième étape c’est l’implantation proprement dite de tous les axes du bâtiment.
Elle consiste à une projection perpendiculaire sur les chaises sur tous les côtés en
mesurant les dimensions du bâtiment. Lors de cette opération le soin a été pris pour
vérifier les Équerrages des angles et respecter le parallélisme des côtés. Ainsi
chaque sommet d’axe est représenté par ses coordonnées de projection sur les
chaises composées de la même lettre dans le sens de Nord-Sud et du même chiffre
dans le sens d’Est-Ouest. Les lignes d’axes sont reconstituées au besoin par
l’intersection de files attachées aux pointes des lettres et chiffres dans les deux sens.
39
3.2 L’infrastructure
L’infrastructure d’un bâtiment regroupe ensemble d’éléments d’ouvrages

interconnectés qui fournissent le cadre pour supporter la totalité de la structure.
La réalisation de l’infrastructure a consisté à exécuter le béton de propreté, les

fondations, l’aire de dallage, des parpaings pleins, et le chainage bas pour mur de
pourtour.
3.2.1Béton de propreté
Il s’agit d’un béton maigre, dosé à 150kg/m3de CPA 42,5coulé au-dessous de tous
les ouvrages en béton armé de fondation, avec une galette de propreté de 10 cm
d’épaisseur. Le béton de propreté par définition est une mince couche de béton
maigre répandu sur le sol ou en fond de fouilles afin d’obtenir une surface de travail
propre et d’éviter la contamination du béton de fondation par le sol.
Figure 11: Fouille en puits
40
Figure 12: coulages du béton de propreté
3.2.2Les Fondations
En rappel, C’est la partie d’ouvrage se trouvant dans le sol exécuté en Béton armé le
plus souvent destinée à supporter les charges de l’ouvrage.
Elles ont pour rôles principale de supporter les charges et les surcharges provenant
de la structure, sans déformation importante ni rupture, et le transmettre au sol
d’assise (ou sol de fondation) qui à leur tour vont les supportées sans tassement
important.
Ainsi en génie civil on distingue deux grandes catégories de fondations qui sont :
 la fondation superficielle
 la fondation profonde (les pieux).
Le type de fondation réalisée sur ce site est la fondation superficielle.
Il s’agit d’une fondation à faible profondeur, c’est à dire que les couches portantes du
terrain se trouvent à une profondeur voisine de celle des ouvrages de fondation, elle
est constituée des :
 Fondations ponctuelles, (ou semelles isolées sous poteaux),

 Fondations linéaires : (ou filante),
 Fondations surfaciques :( le radier général).
41
a)Les semelles isolées
Ce sont des massifs de fondation séparés les uns des autres et placer sous les
poteaux porteurs du bâtiment. Elles ont pour rôle essentiel de supporter l’ensemble
de la structure qui leur est transmise par les poteaux et renvoi à son tour au sol
support en tenant compte de sa propre masse.
Nous avons réalisés 45 semelles isolées, dosés à 350kg/m3de CPA 42,5. Les
dimensions des semelles sont :
Les armatures utilisées pour ces semelles sont des épingles en aciers HA 10.
Figure 13 : pose ferraillage et coffrage
42
Figure 14: Exécution semelle isolée sous poteau
b) Les semelles filantes
Ce sont des fondations épaisses, rigides dans le sens transversal et réaliser sous
les murs et les voiles. Elles ont pour rôles de transmettre la charge du mur au sol
support Elles sont dosé à 350kg/m3 de CPA 42,5, les armatures longitudinales sont
des aciers de HA 8, et les armatures transversales (épingles) sont des aciers HA 8
espacés de 20 cm les uns par rapport aux autres.
Figure 15: coffrages et ferraillage de la semelle filante
43
Figure 16: pose ferraillage, coffrage, et exécution semelle filante
3.2.4 Chaînage bas pour mur de pourtour
Ce type de chaînage est une ceinture horizontale en béton armé et

dosé à 350kg/m3placé au niveau du plancher bas sur le mur de soubassement afin
de renforcer la stabilité de l’ouvrage. L’espacement est de 15cm.
Nous avons utilisé les aciers de 10 (HA 10 longitudinale) et de 6 (HA 6 transversale).
3.2.6 Chainage haut type sur mur
Ce type de chaînage est une ceinture horizontale en béton armé et dosé à

350kg/m3placé au niveau du RDC sur le mur porteur (refend) afin de renforcer la
stabilité de l’ouvrage.
Nous avons utilisé les aciers de 10 (HA 10 et HA12 longitudinale) et de 6 (HA 6

transversale). L’espacement est de 15cm.
44
3.2.5 Forme dallage
C’est un ouvrage de grandes dimensions, généralement en béton armé, qui repose

uniformément sur le sol.
Nous avons fait un remblai en apport de sable, arrosé et compacté manuellement.

Nous avons ensuite effectué un quadrillage en acier AH 6 d’espacement 15*15cm, la
dalle de béton a une épaisseur de 10 cm et est dosé à 300 kg/m3.
Figure 17: exécution film plastique, quadrillage Armatures et coulage du béton

de la forme d’aire pour dallage.
3.3La superstructure
Dans le monde de la construction, la superstructure d’un bâtiment regroupe

l’ensemble des ouvrages situés au-dessus de terre.
Cette partie de l’exécution à concerner, la pose de la maçonnerie agglo creux, du

coulage des poteaux en élévation, de la réalisation du chaînage haut sur
maçonnerie, les escaliers, les poutres ; et de la dalle à corps creux.
45
3.3.1 Les poteaux
Ce sont des éléments porteurs verticaux en B.A qui ont pour rôles principaux de
 supporter les charges (permanentes et d’exploitations) verticaux transmises

par les poutres de plancher
 contribuer à la stabilité du bâtiment
 Transmettre des charges à la semelle de fondation
Ils sont dosés à 350kg/m3 de CPA 42,5. Les dimensions des poteaux réalisés sont :
 P1 de section carré 20*20 avec des armatures longitudinales HA 12,

 P2 de section rectangulaire 20*25 avec des armatures longitudinales HA 12,
 P3 de section carré 25*25 avec des armatures longitudinales HA 12.
Les armatures transversales (cadres, et épingles) sont des aciers HA 6, espacé de

15 cm.
Nous avons confectionné des cales à béton en mortier de 2,5 à 3 cm. Ils sont
placés sur les côtés des armatures afin d’assuré l’enrobage acier béton.
Figure 18 : coffrages des poteaux
46
Figure 19: l’exécution du béton des poteaux
Figure 20: confections des cales à béton en mortier
47
3.3.2 Les poutres
Ce sont des éléments porteurs horizontaux chargés de prendre les charges et les
surcharges se trouvant sur les planchers pour les transmettre aux poteaux.
Nous avons réalisé des poutres chainage dosé à 350kg/m3.la section de la poutre est
de20 cm * 35 cm avec des aciers de 10 (Ha 10 longitudinal) et de 6 (HA 6
transversal).
Les armatures transversales ont un espacement de 15 cm les unes par rapport aux
autres.
Figure 21: pose ferraillage des poutres
48
Figure 22: coffrage de la poutre
3.3.3 Les escaliers
C’est une construction constituée d’une série de marches et servant à accéder à un

niveau supérieur (PH RDC, PH R+1), ou inferieur (sous-sol).
Pour la bonne fonctionnalité et la résistance des escaliers nous avons coulé un béton
armé dosé à 350kg/m3, la hauteur du palier de repos et de la paillasse est de 15 cm.
Ferraillage de l’escalier
Palier de repos
1er lit : aciers Ha 12, espacé de 15 cm
2eme lit : aciers Ha 12, espacer 15 cm
Paillasse : acier HA 12 longitudinal, HA 10 transversal (épingles)
49
Figure 23: ferraillages, coffrage de l’escalier
50
Figure 24: exécution de l’escalier
3.3.4 La dalle à corps creux (16+4)
Elle est composée de 3 éléments principaux qui sont :
- Les corps creux ou entrevous qui servent de coffrage perdu

- Les poutrelles en béton armé qui assurent la tenue de l’ensemble et
reprennent les efforts de traction grâce à leurs armatures
- D’un béton armé de 4 cm d’épaisseur dosé à 350kg/m3 et un quadrillage en
HA 6 d’espacement 15 cm.
Figure 25 : pose hourdis
51
Figure 26: quadrillage des hourdis
Figure 27: coulage de la dalle de compression
52
Figure 28: exécution de la dalle a compression
53
CONCLUSION
Au terme de ce laborieux stage ; et au vu de la qualité de la formation et de

l’encadrement qui ont caractérisé mon parcours scolaire et professionnel, j’estime
avoir acquis un bagage intellectuel suffisant pour entamer une bonne carrière
professionnelle.
Ce stage a été pour moi très formateur puisqu’ il m’a permis de m’initier aux
techniques de construction en béton et de me familiariser avec l’ambiance
dynamique d’un chantier de construction en réel.
J’ai pu évaluer l’importance du relationnel dans ce type de métier et gagner en

rigueur dans ce domaine.
Cette expérience, m’a permis de mieux apprécier le degré de stress dont est
confronté quotidiennement le technicien en bâtiment sur le chantier.
C’est donc avec plaisir que je conclus ce rapport de stage sur une note positive, car
cette expérience a été pour moi très enrichissante.
54

Suivi Des Travaux de Construction D'un Bâtiment R+3 À Usage Bureau Dans La Ville de Niamey (Niger)

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UNIVERSITE AUBE NOUVELLE

RAPPORT DE FIN DE CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION

Option : Génie civil construction

Stage effectué du 08 octobre 2021 au 08 janvier 2022 à AGECRHAU SARL

Présenté et soutenu publiquement par: ABASSA ISSAKA ABDOUL RACHID

Directeur de mémoire Maître de stage

HAROUNA KONATE AMINOU MALAM KALILOU

Année académique : 2020-2021

Liste des sigles et abréviation……………………………………………………........-8-

Liste des figures…………………………………………………………………………..-6-

Liste des tableaux…………………………………………………………….................-9-

II. Les objectifs…………………………………………………………………………..-15-

III. Les résultats attendus……………………………………………………………...-16-

I Technologie de construction d’un bâtiment……………………………………...-18-

I.2 présentation de la structure d’accueil et de la zone……………………………….

I.2.1 présentation de la structure d’accueil…………………………………………-19-

I.2.2 présentation de la zone d’étude………………………………………………...-21-

I.3 Les intervenants…………………………………………………………................-27-

CHAPITRE 2 : ORGANISATION DU CHANTIER……………………………………-28-

II.1 généralité sur les matériaux de construction…………………………………-29-

II.2 organisation de chantier…………………………………………………………..-33-

II.2.1 installation du chantier…………………………………………………………..-33-

II.2.3les réunions des différents intervenants……………...………………………-37-

CHAPITRE III : SUIVI DES TRAVAUX SUR LE CHANTIER…………………….....-38-

3.2.1 Béton de propreté………………………………………………………………...-40-

3.2.2 Les fondations…………………………………………………………………….-41-

3.2.3 Chainage bas pour mur de pourtour………………………………………….-44-

3.2.4 Chainage haut type sur mur…………………………………………………….-44-

3.2.5 Forme dallage……………………………………………………………………..-45-

3.3.1 Les poteaux………………………………………………………………………..-46-

3.3.2 Les poutres………………………………………………………………………...-48-

3.3.3 Les escaliers………………………………………………………………………-49-

3.3.4 La dalle a corps creux……………………………………………………………-51-

Je dédie ce modeste travail accompagné d’un profond

Prière tout au long de mes études :

Je remercie également Mr KONATE HAROUNA mon directeur de mémoire pour

Je remercie également le personnel administratif de l’université Aube nouvelle pour

LISTE DES FIGURE

Figure 3 : Plan d’installation de chantier

Figure 4 : Stockage de tuyauteries d’électricité

Figure 5 : Stockage de gravier

Figure 6 : Stockage de ciment

Figure 7 : Zone de stockage de sable

Figure 8 : Aire de ferraillage

Figure 9 : Zone de stockage de ferraillage

Figure 10 : équipement de protection

Figure 11 : Fouille en puits

Figure 12 : Coulages du béton de propreté

Figure 13 : Pose ferraillage et coffrage

Figure 14 : Exécution semelle isolé sous poteaux

Figure 15 : Coffrage et ferraillages de la semelle filante

Figure 16 : Pose ferraillage, coffrage et exécution semelle filante

Figure 17 : Exécution film plastique, quadrillage armatures et coulage du béton

Figure 18 : Coffrage des poteaux

Figure 19 :L’exécution du béton des poteaux

Figure 20 : Confections des cales à béton en mortier

Figure 21 : Pose ferraillage des poutres

Figure 22 : Coffrage de la poutre

Figure 24 : exécution de l’escalier

Figure 25 : Pose hourdis

Figure 26 : Quadrillage des aciers

Figure 27 : coulage de la dalle de compression

Figure 28 : exécution de la dalle a compression