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FINANCE D'ENTREPRISE
Décisiondtinvestissementet choix de
financement
-sul-
Doc:Tew:]IT/IERHOAN ù{M
ù3JF. :rr-ItlJt
ttrftru deComererPes à I'Ecc*e
twôrleurc&GommErcc
'Algpr
dans le circuit financier
Financed'entrePrise Chapitre 1 La place desdécisionsfinancières
INTRODUCTION
Cellesàlongterme,essentiellementlefinancementdesinvestissementsàpartirdescapitaux
propfeset desemPrunts.
veiller de près à leur gestionde trésorerie
celles à court terme : les entreprisesdoivent
notamment pour prévoirleurséchéances de paiement'
Finance d'entreprise financièresdqnsle circuitfinancier
Chapitre1 La place desdécisions
Plan
FINANCE D'ENTREPRISE...............
D U C I R C U I TF I N A N C I E R
I LA DESCzuPTION ........'''.'''.'. I
5
2 L E S D E C I S I O N SD ' I N V E S T I s s E M E N TE T D E F I N A N C E M E N T . " . . . . " " """""""""""""
2.l.2Lastructuredu portefèuille
d'actifs ' """" """" 7
. .t. . . , . . . . . . . .
2.t 3 Le désinvestissemen ' 7
CATEGORIES
3 Lps DTTENENTES FINANCIER
SURLECIRCUIT
D'AGENTS 8
..........'.'..'.
3 . 2L e sd i r i g e a n t.s. . . . . .. . . . . . . . . " . . . . . 1
33Lescrëanciers..... . ... .m
3 4 L'Etat....,
DN
4 R O L EE TE V O L U T I O UM A R C HDEE SC A P I T A U X . ' ' ' ' ' ' . . . . . . . ' . . . ' . I' .I. . .
4.1Rôledu marchéfinancier......... II
.
desinvestissements...............
4.1.1Le financement ....'.." "" " ' I I
Chapitre I
dansle circuit
La placedesdécisions"ltîJrqières
o€çiÊô0+{
o€Çlsloll ûË ËtxÂ!{eE$€HT
D',rHVËsIlSSEraË!{Ï
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I Partietiréede CHARREAUX Gérard,< Gestionfinancière>' Litec' 991'
Finance d'entrePrise Chapin"etLaplacedesdécisionsfinancièresdanslecircuitfina'ncier
disposantde liquidités'apportenta
Dansune premièrephase(1), des agentséconomiques
pourréalisersesopérations d'investissement' Il y
l,entrepriselesfondsqui lui sontnécessaires
part de I'entrepriseet d'une ffie de
a confrontationd'une demanderte liquidités de la
financierau senslarge(ou marché
liquiditësdela part desapporteursde capitaux.Le matché
et de cettedemande'En contrepartie
descapitaux)constituele lieu de rencontrede cetteoffre
qui sont' soit desfin'esrlc
de ces liquidités,l'entreprise< émet> destitres (actiJisJinanciers),
propriété(desactionspour les sociétés), soit destitresde créance.Le marchéfinancierestpar
d'uneoffre et d'unedemande
conséquentet égalementun marchérésultantd'uneconfrontation
du marché des actions et des
de titres. Le marché financier au sens strict est composé
de collectede capitauxsont
obligationsqui constituentdestitresà long terme.Les opérations
lesopérationsdefinancement.
décidentde I'allocationdesfonds
Dansune secondephase(2 a), les dirigeantsde I'entreprise
du flux 1ié ù l'opération
collectés, en procédant à I'acquisition d'actifs : il s'agit
industriels ou
d'investissement. Leq actifs ainsi acquis peuvent être soit des actifs
ou par des institutions
commerciaux,soit des actiJsfinanciers émispar d'autresentreprises
financières.L,entreprise peutpar la suitecédercesdifférentsactifset recevoiren contrepartie
(2 b)'
un flux de liquidités: le flux de désinvestissement
relativesà la constitutionet à la
(et de désinvestissement)
lesdécisionsd'investissentent
gestionduportefeuilled'actifs;
: la gestiondu portefeuille
et de désinvestissement
2.1 Les décisionsd'investissement
d'actif
2.1.1La décisiondrinvestissement
commeinvestissements,
trèslarge.Elle pennetde considérer
Cettedéfinitionapparaît tousles
ou financiers.Seloncetteoptique,
commerciaux
actifsmatérielset immatériels,industriels,
commedesconsommations
analysées
cefiainesdépenses doivent
du point de vue comptable,
Ainsi une campagnede publicitéou des frais de
comme investissement.
être considérées
formation du personnel constituentdes investissements. La conception financière de
divergesensiblement
I'investissement sur ce point de I'optiquecomptable,plus restrictive,
inscriteau
se confondavec celle d'immobilisation
pour laquellela notion d'investissement
bilan.
Cette finalité n'exclut pas que I'opérationd'investissement puisse avoir des buts plus
spécifiquesaugmentation de la productivité,diversificationdes activités,améliorationdes
particulières
quetoutescesopérations
conditionsde travail,maison supposera à
concourent
du patrimoinedespropriétaires
termeà I'accroissement de I'entreprise.
ER}Iû f.lN Ip.
û ocîews: Iv.{ f wiek
;l"lt-a 33*a*o : g*-JS**lt
rlecsnférenËÊs
tu4aÎtre à N'ffieû$e
dc ûCI'mffiùerce
&ugêrleiÀq"e
*ESç^ ç{'Aiggr
Finance d'entrePrise financièresdansle circuitfinancier
Chapilret La place desdécisions
2.1.2Lastructure du portefeuilled'actifs
dansla structuredu portefeuilled'actifs,deux composantesqui
On distinguegénéralement,
: une composante
toutesdeux de la décisiond'investissement
résultent principaleconstituée
et unecomposante
desactifsirnmobilisés accessoireconstituée desactifscirculants.
2.1.3Le désinvestissement
2.3Représentation
du bilan financier
ACTIF PASSIF
ACTIF
IMMOBILISE
CAPITAUX
Immobilisationsnettes PROPRES
incorporelles,
corporelleset
financières DETTES
FINANCIERES
ACTIF NET Empruntsà long et
D'EXPLOITATION moyentermeet
Actif circulantmoins concoursbancaires
âa++ao u{tavnl^irô+i^- courant
Doaeur: MERIIOUI{IWalek
,IIJL 63..o.pc : $r-ïtJl
Maltrede Conférences
à I'Ecole
SupérleuredeGornmerce
"ESC"d'Alger
3.2Les dirigeants
desactionnaires qui leur confientle soin de
Les dirigeantssont les agents,les mandataires
à I'intérêtdesactionnaires' Cependant'
lls sontcensésdirigerconformément
gérerI'entreprise.
les objectifs des dirigeants
on prétend fiéquemrnentque, dans les grandesentreprises,
le critèrede la maximisationde la
divergentde ceux des actionnaireset qu'enconséquence
position apparaîten fait très
valeur des titres des actionnairesserait à rejeter' Une telle
contestable.
du capital d'une grandepartie des
Si on procèdeà l,analysede la structurede détention
pour la plupart' les dirigeantset leur
entreprisescotées,on constateen premier lieu que,
famille demeurentles principauxactionnaires. En secondlieu, si on considèreles grandes
t unepartnon significativedu capital'
sociétés cotées,géréespar desdirigeantsqui détiennent
il existedessystèmes de contrôle,soit externes,telsque le marchéboursierou le marchédes
ou bienencore
dirigeants(marchédu travail),soit intemes,tel quele conseild'administration
d'intéressementaux résultats,qui contraignent et incitentles dirigeantsà gérer
dessystèmes
Financed'entreprise financièresdansle circuitfinancier
Chapitre1 La place desdécisions
capitalprêté.
3.4L',Etat
.'...
4 Rôle et évolution du marché des capitaux fu1"ir.*:' I . -j.';._
::1: 1i, I I :.',:
'.1-'
::
t , .
4.1Rôledu marchéfinancier
4.1,1Le financementdesinvestissements
deluttecontresesconcurrents.Laconquêtedesmarchés'larecherchedesn-reilleursatouts
commerciauxettechniques.investiravecuneforterentabilitésontdesobjectifsquivont
conduirecertainesentreprisesàréaliserdesopérationssurlecapitald'autressociétés.Les
prisesde contrôles,les rapprochements, les absorptionset les fusions sont graridement
au plannational
est ouvert.Les mutationsindustrielles'
facilitéessi le capitaldesentreprises
sontpermises par l'existencedesmarchés financiers'
et international,
4.2Evolutiondu marchédescapitaux
ont été impulséepar la
des marchésf,rnanciers
et la croissance
En France,la modernisation
c'est-à-direla suppression
déréglementation. des obstaclesqui freiné le développement
SimultanémentontétécrééetdemultiplesproduitsnouveauxetdeplusenplussophistiqLrés
obligationssubordonnées à
(obligationsà taux variable,obligationsbons de souscription,
certificatsde dépôts'fier de
titre participatif,certificatsd'investissement,
duréeindéterminée,
etc")
dansun moyentermenégociable
trésorerie,
dansle circuitfinancier
Chapitre1 Laplace desdécisionsfinancières
Finance d'entrePrise
ont étéréalisées
D'autresréformesimportantes en cours.Nous pouvons
ou sontactuellement
notammentciter la créationd'EURONEXT NV. En effet, les Boursesd'Amsterdam,de
Bruxelleset de Parisont décidéde s'unir au sein d'EURONEXTet de constituerainsi la
premièreBourse pan-européenne. Ccetteunion s'est raduite le 22 septembre2000 par la
EURONEXTNV.Celle-cis'appuiesur :
créationd,uneholdingdénomée
r uniquede négociation,
Un système et de diffusiondescours,
derèglement/livraison
. unique,
Un règlementet un modede fonctionnement
r Ies
Une cote unique qui comprendquelquesI 800 valeurs.Sur le plan règlementaire,
segmentations et conserventleursspécificités.
nationalessubsistent
devrait,de plus,être
2001,uneplateformeuniquede négociation
Durantle premiersemestre
miseen place
Financed,entreprise chapitre t La place desdécisionsfinancières dans le circuit financier
En milliardsd'euros
Marché boursier
valeursfrançaises
Capitalisation(a)
Desactions
Des obligationset des titres
participatifs
Transactions
Actions
Obligations
Nombre de valeurs
françaisescôtées
Premiermarché
Secondmarché
Nouveaumarché
,t
tsrj'ew I r?flÆ"€.tr#U,V,ef
Jji**r ;3,*a**d : #J5rrl
Chapitre 2 ,Wrcîxc'e
Su4aénÈeure CesS
à i'Secle
eiefl+nfiânenses
arnçnerc*
*ESi;"d'&ïger
La décisiond'investissement
l'investissementestcertainement
De toutesles décisionsà long termeprisespar I'entreprise,
investirpourassurerle renouvellement de
la plusimportante. doit non seulement
L',entreprise
sonmatérielde production,c'està dire essayer d'obtenirdesgainscleproductivité'maiselle
de sonactivitéen augmentant sacapacitéde productiollou' en
doit assurerle développement
fabriquantdesproduitsnouveaux'
fixes'
lescharges
1 définition de I'investissement
qui ne sontpas
A cettedéfinitionrestrictive,il faut ajouterd'autresfonnesd'investissements
inscritsdansle hautdu bilan :
- lesbiensaffectésà la production
qui sontlouésen créditbail mobilierou immobilier,
- certainsinvestissements
immatérielscommela formationdu personnel,la recherche
par exemplequi vont augmenterle potentielfutur de I'entreprise,
- le besoinde financement
de I'exploitationqui, au plan financierconstitueun besoin
permanent.
Pouruneentreprise, desmoyensfinancierspour.au
investirc'estmettreen ceuvreaujourd'hui
surplusieurs
financières
traversdesactivitésde productionet de vente,générerdesressources
périodes
ultérieures.
it:t
Aussi,I'investissementengageI'entreprise ne
surle moyenet longterme.Si les profitsespérés
sontpasréalisés, importantes
qui a engagédesdisponibilités
I'entreprise dansun projetrisque
de connaîtrede gravesdifficultésfinancières: d'unepart, les capitauxinvestisne serontpas
rémunérésau niveausouhaitémaisen plus,I'insuffisance de recettespeutamenerI'entreprise
de paiement(échéances
à l'étatde cessation d'emprunts,.,.).
Dates
Mais,cetteschématisation deuxlimitesessentielles
présente :
. elle réduitla réalitééconomiqueen négligeantd'autresvariablesqui peuvents'avérerêtre
tout aussi importantespour un projet d'investissement(facteurs humains, aspects
.).
stratégiques,..
. elle utiliseà la fois desdonnéescertaines et desdonnées
(le montantde l'investissement)
incertaines (estimations desgainsfuturs).
ce modèlen'étantqu'ttn outil
C'est pourquoi,les résultatsobtenusdoiventêtrerelativisés,
d'aideà la décisionparmid'autres.
les investissements
Ainsi,on sélectionne dans
sansintégrerle coûtd'unéventuelendetternent
d'unfinancement
celarevientà faireI'hypothèse
lescalculsfinanciers.Implicitement, intégral
par capitauxpropres.D'autrepart, on ne tient pas comptedes chargesfinancièrespour
déterminerlesgainsfutursgénérés choisis.Les flux financiers
par lesprojetsd'investissement
serontdonccalculéshorsfraistinanciers'
espérés
bénéficient
Parcontre,si certainsinvestissements à taux boniflés,ce principe
de financements
d'unicitédu financement n'a pluscours.
Finance d'entreprise Chapitre 2 La décision d'investissement
2.1 Le capitalinvesti
Le coûtd'achatenglobe:
. le prix d'achathorstaxe;
e les frais accessoires
(fraisde transport,d'installation,...)
;
e lesdroitsde douanesi le bien est importé;
. la TVA nonrécupérable
si I'entreprise
a un droitde déductioninférieurà 100%.
L'évaluationdesgainsattendussuppose
que I'on connaisse
la duréed'exploitationdu projet.
En principe,c'est la duréeéconomiquequi estretenue.Mais, si elle est difficile à prévoir,on
retientla duréed'amortissement
du bien.
tL'analyse
d'un investissement
conduità étudierles flux de trésoreriestrictementliés à cet
investissement,
en ignorantI'activitéd'ensemble
de I'entreprise.
C'est pourquoi,on parle
d'analyse
marginaledesflux monétaires.
Chapitre 2 La décision d'investissement
Financed'entrePrise
Cash-flows:(Recettesimputablesauprojet)-(Dépensesimputablesauprojet)
2.3.2L' évaluationdescash-flows
+ dotations)
Résultatnet: chiffred'affaires- (charges
décaissables
On a donc que :
bdeut: MEEIIOANil{dêk
Chiffre d'affaires
resterà ce
sont évaluéesà 44 K€ et sont suPPosées
Leschargesfixes, hors amortissements,
estde 331/3%.
niveaupendantles 5 années.L'impôt sur les bénéfices
Financed'entrePrise Chapitre 2 La décision d'investissement
Solution :
) 3 4 5
Années
2t0 240 267 2t6 tE9
Chiffred'affaires(1)
r00 120 r30 il0 94
Chargesvariables(2)
44 44 44 44 44
Charsesfrxeshorsamort.(3)
(4) 32 JZ 32 J.L 32
Amortissements
34 44 6l 30 l9
Résultatavant impôt
I 1.33 14.67 20.33 l0 6.33
Imoôt(5)
22.67 ?q ?? 40.67 20 12.67
Résultatnet(6)
54,67 61,33 72,6',7 52 44,67
CA - Chargesdécaissables :
(1)-(2)-(3)-(s)
54,67 61,33 72,6'7 52 44.61
Résultatnet + Amort. :
(6) + (4)
il estpossibled'attribuerunevaleurmarchande
situations, non
résiduelle
Maisdanscertaines
qui
est une recetteadditionnelle
nulleà ce bien.Cettevaleurrésiduelleen fin d'exploitation
doit êtrepriseen comptela dernièreannéedu projet'
à I'IS);
,. e si on conservele bien: tout se passe alors aomme si I'on prévoyaitde céder
I'immobilisationà un autreprojet succédantau premierprojet.Cettecessioninternen'a
fiscale.
pasd'incidence
d'entreprise
Finance Chapitre 2 La décision d'investissement
Exemple:
à
La plus-valueest égaleà 60 - (500- 5*100):60' L'impôt sur la plus-valueest égal
- :
6 0 * 3 3I / 3 % : 2 0 . La rentréenettede trésorerieest de 60 20 40 K€'
les dettes
En fin de projet, les stockssont liquidés,les créancesclients sont recouvréeset
+
fournisseursréglées.On considèrealorsque le besoinen fondsde roulement(BFR initial
estrécupéré.
BFR complémentaires)
Dotaw: MERIIOUNMrlek
gUL-. ùJ.-.oJr :13rjSJl
3 Les critères d'évalusation des proiets d'investissement à I'Ecole
MaltrodeConférences
deCommerce
0upôrleurs
3.1Le principegénéral "EBG'd'Algor
conduità comparerle capital
CommenousI'avonsdéjàvu, évaluerun projetd'investissement
investià l'ensembledescash-flowsliés au projet'
+CFN
actualisation
de
Il existe quatre critères principauxd'évaluation: la valeur actuellenette, I'indice
du capital,et le taux de rentabilitéinterne.
profitabilité,le délaide récupération
Financed'entreprise Chapitre 2 La décision d'investissement
3.2.1Définition
1-(1+r)-'
V A N= - I o + C F -
t
Exemple:
" C F I : 3 0 , C F 2 : 4 0 , C F 3 : 5 0 e tC F 4 : 2 0
r Coutdu capital : 10%
L a V A N e s té g a l eà 3 0 ( l , r y ] + 4 0 ( I , l ) - t + 5 0 ( 1 , 1 ) -+t 2 0 ( 1 , 1 f 4- 1 0 0 : 1 1 1 , 5-6 t 0 0 :
I 1,56.
3.2.4Remarque
Financed'entreprise Chanitre 2 La décision d'investissement
Exemple:
*
on a VAN (B) = 8,49et VAN (B') = 25,47c'està dire 8,49 3'
Au tauxde 10oÂ,
Seloncet exemple,on choisirale projetB' puisquela VAN esttrois fois plus élevée.Or, les
deux projetsont [a même rentabilitépuisqueles sommesdes cash-flowssont identiques
initial.
à I'investissement
lorsqu'ellessontrapportées
3.3.1Définition
: 1,08
rP (B): 108,49/100
: 1,08
IP (B') = 325,471300
Lesdeuxprojets ont bien les mêmesindiceset cet indiceestsupérieurà 1.
3.4.1Définition
3.4.2Critères de sélectiondesprojets
Exemple
Années I ) J 4 5
Cash-flows 38000 50000 45000 40000 20000
On a donc:
:
Kr00000- 7ss68)/ 33809J*12 8,s
D'où DR: 2 anset I mois
3.5.1Définition
l= c F ;( t + g ' i
,=l
Exemple:
On reprendle Proiet A :
t I: 100,CFi : 30,CF2 : 40, CF3 : 50, CF4 : 20
Nousavons:
2 + 20(1+0-l
1 0 0: 3 0 ( 1 + 9 1+ 4 0 ( 1 + t ) + 5 0 ( 1 + A - 3
3.5.2Critères de sélection
sera
Tout projetdont le TIR est inférieurau taux de rentabilitéminimumexigépar l'entreprise
rejeté.Ce taux est appelé ( taux de rejet>. Entre plusieursprojets acceptables, le projet
Remarque:
r Si le TIR esî égal au taux de rentabilité minimum,le projet est neutre à l'égard de la
proiet
rentabilitéglobalede I'entreprise.Par conlre,si le TIR est inférieur,la réalisationdu
le coîtt
entraînerala chute de la rentabilité globale de I'entreprise.Aussi, le TIR représente
maximumdu capitalsusceptible definancer I'investissement,
Finance d'entreprise Chanitre 2 La décision d'investissemenT
r C F 1: 3 0 , C F 2 : 4 0 , C F 3 : 5 0 e t C F 4 : 2 0
à I'Ecole
MaltrodeCônférences
deGommercc
SUpÔrleuro
UESC"d'Alger
t, nousavons:
Avec un taux d'actualisation
-
vAN : 30 (1+t)-'+ 40 (l +t)-2+ 50 (l +t)-3+ 20 (1+t)-4100
-
Lorsquet: 0, la VAN estégaleà 30 + 40 + 50 + 20 100,soit40'
-
Lorsquet tend vers I'infini, CFi / (1 + t)', tendvers0. Dansce cas'la VAN tendvers I' c'est
à dire- 100.
VAN
40
100
ne pouvantêtresélectionné
Un projetd'investissement au
que si sa rentabilitéest supérieure
coût des ressourcesnécessairesà son financement,le choix du taux qui va pennettre
desflux monétairesresteunequestionprimordiale.
I'actualisation
duquelles
Le coût du capitalest cettenotionde taux plancher,seuil minimumau-dessous
projetsserontrejetés.Ce taux sertde taux d'actualisation.
Financed'entreprise Chapitre 2 La décision d'investissement
un
c,est le coût de la structurede financementqui permet à I'entreprisede ftnancer
comespondent
Ces capitauxpennanents
portefeuilled'investissements. aux capitauxpropres
à moyenet longterme'
on ajoutelesdettesfinancières
auxquels
Exemple:
ses
On considère qu'une entreprise possède un capital de 2 400 K€ pour .financer
et répartiscommesuit :
investissements
t I 400 K€ de capitauxpropres, coîtt de 8'%,
o 1 000K€ de dettesfinancières,coûtde 6(%-
de
Le coûtdu capitalserala moyennearithmétiquepondéréedescoûtsdesdifférentessources
soit :
financement,
:
t = [(0,08x 1400)+ (0,06x 1000)]+ 2400 7,17oÂ
le marché
Le premierfonde son raisonnementsur l'action (modèlede Gordon),l'autre sur
financier(Modèled'équilibredesactifsfinanciers,ou MEDAF)'
pour déterminerla valeur d'une action,il est possibled'utiliser les cottrs futurs et les
dividendesespérés(supposés certains).En effet, la théoriefinancièreadmetque la valeur
desdividendes calculée
espérés. au
d,uneactionestégaleà la valeuractuellede I'ensemble
tauxde rentabilitéexigépar les actionnaires'
Docrctle-:IfiENIOAN Mûlck
,t!t* ÛJ"'âJFo:$-5Jl
à I'Ecole
MaltradeConférences
deGornmerce
SuPêrteure
"ESC'd'AQBr
Chapitre2 La dëcisiond'investissement
Financed'entrePrise
On suppose:
. Co: le coursà la date0 et Cn: le coursà la daten ;
. Di:le dividende attendupouri= 1,"',ûl
o t : le taux de rentabilitéexigépar les actionnaires
Dz Dr Dn*Co
Co Dr
On a donc:
C o: ( 1 +t ) - ' + C , ( I + t ) " "
,=,4
de dividenderesteconstantdansle
On peut alors considérerdeux cas de figure: le niveau
temps,ou il augmenteà un rythme constant'
(i +t;*
e t C e = D ( 1 + t 1 - 1+ D ( l + t ) - 2+ . . . + D ( l + t ) - nC n
+ tendvers0, d'où :
Lorsquele nombrede périodesn tendversl'infini, (1 t)-n
D D
C -n = - t eTt=1
b - Iesdividendessont croissants
g'
on supposeque les dividendescroissentà un taux annuelconstant
Dn*Cn
Financed'entreprise Chapitre2 La décisiond'investissement
C'est à dire :
Ainsi :
+ Cn(l+t)-''
Co: Dr(1+t;-r+ D,11+tf'(t+g)+ ... + Dr(l+0*(1+g)n-'
de raison(l+gxl+t)-t donc :
géométrique
Les premierstermessontuneprogression
( 1 + g ) ' ( 1 + r")- l
Co=D,(1+r)-' + C, (1+ t)-"
( 1 + g x l + / ) - -r l
C'està dire,
de G meroe
$upérienlre
"ESC"d'A0ger
-l
u '
G-t)
tendvers0 (à conditionqueg < t).
Or,quandn tendversl'infini, (1+g)n(1+t)-n
D'où:
D,
Co * " "+*'
r-g
, Exemple:
Le coursd'une action est 500 €. Calculer le coût descapitauxpropres dans les 2 hypothèses:
. les dividendesattendussont constantset égauxà 40 €
t les dividendessont croissantsau tat'u de 4%o par an avecD t : 30 €
Finance d'entreprise Chapiu'e 2 La décision.d'investissernertt
t d i r e8 %
H l : t : 4 0 / 5 0 0 : 0 , 0 8c ' e s à Docteur : ù{E RHOAN/Ib{slek
,tlJL-. .irj..J1.l : $-iSJl
H 2 : t : ( 3 0/ 5 0 0 )+ 0 , 0 4: 0 , 1 0c ' e s à
t d i r el 0 %
à I'Ecole
MaltredeConférences
deGornmerce
Supérieure
"ESC!d'Alger
4.l.2Le MBDAF
sontétablies:
Ce modèlepermetd'évaluerle prix du risque.Deuxhypothèses
se placentdansun marchéde capitauxparfait (pas d'impôt, ni frais de
r les investisseurs
transaction),
. il existeun taux de rentabilitécertainpour les actifsnon risqués.
- Rnl
E(Rx): Rr * B[E(Rrr,r)
Avec:
. E(Rx): espérance dansI'actionX ;
de rentabilitéexigépar les investisseurs
r de rentabilitédu marché;
E(Rrr.l):espérance
u Rn= rentabilitéde I'actif sansrisque(ex.bonsdu trésor..');
r B: coefficientde volatilitéde la rentabilité du
de l'actionpar rapportà la rer,tabilité
marché.
Exemple:
4.2.1L'emprunt
Rappel:
Les modalitésde remboursementde cesempruntspeuventêtrede trois softes:
- remboursement constants
par amortissements
- remboursement
par annuitésconstantes
- remboursement
in fine.
Exemple:
Soitun empruntde 500 K€ sur 5 ansau tauxde I0%o
- amortissements
constants:
annuités constantes:
t 0.1
a=K^x =500'- "''--.:132
" I-11*i;-' l-(l,t)-'
I 500 50 82 | )z
inftne
:..remboulsement
Finance d'entreprise Chapitre 2 La décision.d'investissement
^,, + FF,(l*r)
Rb, *.r#?.'#il#^:;#Ë:","
1l+ r)r Supérieurede Cotnmercc
"ESC'd'Alger
ExempleI :
D'oùt =4olo
Exemple2:
Remarque:
En I'absence de tout autre élément, ici le coîtt de revient n'est que le tata d'intérêt nominal
corrigé de i'imposition, soit 12% x 2/3
infine,si on appelle
Pourun empruntobligataireremboursable
C : Ie courscotéde I'obligationsur le marché,
c : le coupon,
n : la duréede I'emprunt,
VR : valeurde remboursement,
Le tauxactuarielt estalors:
^ l-(l+r)-n vR
L T C X
t (1-l)"
Exemple:
au pair en totalité dans 4 ans est coté I 017,53 € (pour une obligation). Le taux nominal est
6%.
(1000
rorl,s3= x=îd.
x0,6)
ffi.
d'oùt:5.5%o
4.2.3Pour le crédit-bail
:
suivantes
Le crédit-bailentraînelesconséquences
. le loueurverseun loyerL qui estL (1-T)aprèsimpôt;
r soit A.T;
le loueurrenonceaux économiesd'impôtsur dotationsaux amortissements,
Finance d'entreprise Chapitre 2 La dëcision d'investissement
M.-!*#;rL *:,r,H##"iffi
deCommerce
Supérleure
ESC'd'Algor
Remarque:
En ce qui concerne la valeur de l'option de rachat, elle est normalement prise en compte dans
l'évaluation de la rentabilité de l'investissement.
Exemple:
Soit un crédit-bail finançant une machine de 270 K€; amortissable comptablentent sur 5 ans
en linéaire, et défini comme suit:
c paiement de 4 loyers de 90 000 € à lafin de chacune des 4 premières années d'utilisation,'
. option de rachat la 5è'" annéepour un montant de 18 000 €;
* possibilité d'amortir le bien en totalité la 5è*' année.
D'où:
270= 7g (1+t)-s
+...+ t2 (l+t)-s
On trouvet:9.2oÂ
CP D
C . M . P . =n ". C P + D + R . , ( -l T l
CP+D
avec :
Financed'entrePrise Chapitre 2 La décision d'investissement
5.1Le choixdescritèresd'évaluationdesprojets
propres'lls ne donnent
et sescaractéristiques
Chacundes critèrespossèdeses spécificités
doncpasle mêmeclassement selonlesprojetsd'investissement.
Financed'entreprise Chapitre2 La décisiond'investissement
critères caractéristiques
VAN - mesureI'avantage
absolud'un projet
- ne permet pas de comparerdes projets avec des capitaux
investisdifférents
IP - mesurel'avantagerelatif d'un projet
- convientaux pro-iets
avecdescapitauxinvestisdifférents
TRI - mesurela rentabilité
globaled'un projet
DR - permetde considérerle risqued'un projet
- favorisele risqueau détrimentde la rentabilité
au
L'équationpermettantde trouver le TRI est une équationde degré n, n correspondant
nombred'annéesde la duréede vie du projet,Aussi, peut-elleadmettreune infinité de
solutionsou aucunesolution.
Doc'te Mnlek
w : IUIERHOUN
I:
Exempte *r#.T'.t###r;#ir'.".
Supérleurede Gomrnerce
soitleprojetA tel queI: 100,cFt :720 et cF2: -720 "Esc"d'Alger
Exemple2 :
1 0 0 : 2 0 0 Q + a t- t 5 0 ( t + 9 2
Cetteéquationn'admetaucunesolulion
Financed'entreprise Chapitre 2 La décision d'investissement
au
sefait au taux qui correspond
Dansle casde la VAN. de l'lP et du DR, ce réinvestissement
coût moyende financement,ou du taux de rendementminimum attendupar les actionnaires.
Maisdansle casdu TIR, le tauxcalculéestun tauxderentabilitémarginal,souventtrèsélevé,
qu'à un investissement
qui necorrespond ponctuel.
suivantes:
les caractéristiques
Soientles deuxprojetsA et B possédant
PROJETA 100 45 45 45 45 45
Si l'on calcule le TRI pour chacun des projets, on trouve que TRI(A):34,9o et
TRI(B):27,60Â.Dansce cas,c'estle projetA qui doit êtreretenu,Ily a donccontradiction
entreles critèresde la VAN et du TRI.
on obtientles
Si I'on calculela VAN pour les deuxprojetsen fonctiondu taux d'actualisation,
suivants:
résultats
Finance d'entreprise Chapitre 2 Ltr tlécision d'inttestissement
On observedoncque :
proposées
Dansce deuxièmecas,deuxtypesde solutionssonthabituellement :
Financed'entreprise Chapitre 2 La décision d'investissemenl
Mais,cesméthodes et posentdesproblèmes
sontirréalistes d'application: commentcomparer
trois projetsavec des duréesde vie respectivesde 3, 5 et 7 ans puisquela périodede
simulationseraitde 140ans?
et taux de
C'est pourquoion préfère les critèresglobaux intégranttaux d'actualisation
capitalisation.
VANI-A(l+t)"*I
La VANI mesurel'avantageabsoluqueprocurel'investissement
initial et le réinvestissement
On retientle projetsi la VANI estsupérieure
descash-flows. à 0.
Exemple:
Financed'entreprise Chapitre2 La décisiond'investissement
Soitle projet tel queI: 100,CFt : 20, CFz: 50, CF3: 40, CF4: 38'
A : 2 0 ( 1 , 1 2 ) 3+ 5 0 ( 1 , 1 2+) 24 0 ( 1 , 1 2 +
)t 30: 165,62 Docuur: ME&IIO'AN
Mslâ*
4JLr û9-âJÉ :#-itLll
Donc,VANI: 165,62(I,l)'o - 100: 13,12
MaltrodeConférencgs
à I'Ecole
Supérieure
deOommerce
"ESC'diAlger
5.4.2Le TIRI (ou TIRG)
C ' e s t à d i r eA = I ( l + t ) '
Soit:
A
,
(l + t)" = -i o ue n c o r e I - A(l+ t)-'
au coûtmoyendu capital.
De la mêmefaçon,on retientte projetsi t estsupérieur
Exemple:
D'où t: 13,44%
diviséparle capitalinvesti'
L'lPI estla valeuractuellede la valeuracquiseparlescash-flows
Soit:
A0+t)'
IH = _'_î_
d'entrePrise
Finance Chaoitre 2 La décision d'investissement
Dansl'exempleprécédent,
a) Le principe d'aPPlication
financement.
qui sera:
On calculealorsuneVAN cornposée
b) La calcul de la VANoiustée
Les flux économiquesdoivent donc être actualisés - au coûrt des capitaux propres
éventuellement ajustéau risque spécifiquedu projetsi celui-ciest différentde celLride
ou au taux requisPar le marchépour desprojetsprésentant
I'entreprise un risqueéquivalent
(MEDAF parexemple).
l/âr..//, Y
eo
on a alors:
Si on appelleh le coûtdescapitauxpropres,
Finance d'entreprise Chaoitre 2 La décision d'investissement
=Eo.
vANemprunr
##P
La VANA seradonc:
Deuxcaspeuventalorsseprésenter:
l. Si tesprévisionsde flux de liquiditéssontfaitesen eurosconstants(horsinflation),le taux
ne tiendrapascomptede I'inflation.
d'actualisation
2. Si les prévisionsde flux de liquiditéssont faitesen euroscourahts(tiennentcomptede
l'évolutiondesprix),alorsle tauxd'actualisationdoit êtrecorrigéde l'inflation.
Si, dansle casde I'hypothèsepessimistele projet s'avèrerentable,il peut alors être accepté
sansproblèmecar le risquedevientalorstrèsfaible.Datrsle cascontraire,la décisiondépend
du degréd'aversionpour le risquedu décideur.
probabiliserles cash-flowsd'exploitation
Lorsqu'onpeut, objectivementou subjectivement,
E(VAN) et ['écart-type
rnathématique
d'un projet,on peutcalculerI'espérance o(VAN) de la
VAN d'un projet. L'espérancernathématique peut alors représenterune mesurede la
rentabilitédu projet, tandis que la variance(ou l'écart-type)permettraplutôt d'apprécierle
risquequeprésentele projet.
6.1Rappelde statistiques(lorsquelescash-flowssontindépendants)
I'espérance
Lorsquelesvariablessontindépendantes, de la VAN estégaleà la
mathématique
descash-flows.
mathématiques
VAN desespérances
Mulck
: futENIO'UN
Docteur
Si I'onappellen la duréedu projet,t le taux d'actualisation. JtlLr,;,JF-oJ-{ : .1.1i'isJl
à I'Ecole
MaltredoConférences
deGornmerce
SuPérleure
"ESC"d'Alger
Financed'entreprise Chapitre 2 La décisiond'investissement
-I
E(VAN) = -I + E(CFt )( I + t ) + . . . +E ( C F , ) ( l + t ) ' " '
t1
=-1+ E(CF,)(l+t)-'
et
et donc :
o(vAN )= JVAR(VAN)
6.2Exemple
suivantes:
Soit le projetA présentantles caractéristiques
r Duréede vie du projet : 2 ans
r Tauxd'actualisation: 10% Docteur: IWERIIOANfit{tlck
4J.L-.û3...oJr :Jr-îtrJl
r :25 K€
Montantde l'investissement à I'Ecole
Maltrede Conférences
deGonrmerce
Supérier,rre
"ESC"d'Alger
Les cash-flowssont:
année 1 année2
p cFl p cF2
0 .2 16 0,3 13
0 ,6 20 0,4 15
0 .2 24 0.3 17
r D'où
E(VAN) : -25* 20(1,1f1+ 15(1,1)-2:J,J
+ 0,2(24-20)2:6,4
o'lcnt):0,2(l 6-2q2+ 0,6(20-2012
cr'1crz;: 0,3(13-15)2 : 2,4
+ 0,2(17-15)2
+ 0,4(15-15)2
D'où:
VAR(VAN):6,928
donc
o(vAN)=
ti*ffi-r,u
7 L'application des critères en avenir incertain
On sélectionne
les gains les plus élevésde chacunedes stratégies.
On choisit le résultat
maximumle plusélevé.
S i S l = I 5 0 0 ,5 2 : I 3 0 0 ,e t 5 3 : I 1 0 0 ,o n c h o i s i tl a p r e m i è r set r a t é g iqeu i e s t l a p l u s
audacieuse.
on sélectionne
le projetqui procurele pluspetitdesrésultats
lesplusélevés.
On choisitdoncle deuxièmeprojet.
R1 R2 R3 reqretmax.
S1 100- (- 800)= 700- (700)= 1 500- (1 500)= 700
700 0 0
S2 100 - (-200)= 700- (500)= 1 500- (1 300)= 200
100 200 200
S3 1 0 0- ( 1 0 0 =
) 700- (500)= 1 500- (1 100)= 400
0 200 400
On choisitdoncla deuxièmestratéeie.
On ne peut que constaterque ces critèresconduisentà des choix differents.Ceci n'est pas
étonnantdans la mesureoù ces critèressont personnelset dépendentdes appréciations
des
individus.
Finance d'entreprise Chapitre 3 La dëcisionde./inancement
Docteur: MERIIOUNlflslek
,tl.lL-c ùj...oJ..a : $"isrJl
Chapitre 3 à I'Ecol'e
Maltrede Conférences
SupérleurodeGommerce
"ESC"d'Alger
Le choix de fÏnancement
permetde
La décisionde financementest étroitementliée à la décisiond'investissement.Elle
pour
prendre en compte les interrogationssur la manière dont les fonds seront recueillis
jugés rentables'
f,rnancerles projets d'investissements
du
D,autre part, le choix d'une politique de financementa une incidence sur la structure
de
capitalde l'entreprise.Ainsi, si I'on tient comptede la rentabilitérequisepar les apporteurs
qui
fonds propres et du coût de la dette, une structurede financementoptimale serait celle
permetaux actionnairesde maximiser la valeur de leurs fonds proprescompte tenu du risque
financierlié à I'endettement.
ExerciceI ExerciceI -1
Besoins Dépasement Solde Solde
Variations<<expl. >
- stocks
- clients
- dettes
Variations <<hors
exnl. >>
B.F.R.ou D.F.R.
Variations
< trésorerie>
V a r i a t i o ndsu F . R . N . G .
L mëthodeascendante:
- virée com' rës
Prov. - Plus valuessur cession Quotepart subv
cAF : RI + DAP - Reprises
2. méthodedescendante:
CAF:EBE+Produilsencaissés(sat'tfcessions)-Chargesdécaissées(saufV!C)
1.1.2Les cessionsd'élémentsd'actif
Conversionde dettes
- à long terme I
- à court terme I I ltrl
L'entreprisedoit :
Entre ces deux limites, le niveau choisi dépendde la notoriété de l'entreprise,de ses
perspectivesde développement,de l'état du marchéfinancier.
Finance d'entreprise Chapitre 3 La décisionde linancement
Doeteur: ùIENHOUNMrlch
Le prix d'émissiondéterminela prime d'émission: ,ilJL-. ûJ'.-.o.F. : g;lrJt
à I'Ecole
MaltredeCsnférences
deGornmerce
Supérleure
Prime d'émission: Prix d'émission- Valeur nominale "ESO"d'Alger
Exemple:
La sommeperçue est égaleà 118 358 x 210, soit 24,8 millions d'euros :
t dont 118 358 x 100,soit 11,8 millions représententle capital,
. et I I8 358 x I 10, soit I3,2 millions représententla prime d'émission.
Théoriquement,
la valeurdu droit de souscription
est:
Doaew : MERHOANMdek
4JL-c û3-o;..i :JJ..isJ|
à I'Ecol'e
MaltredeConférences
Exemple: ds Gommerce
Supérleure
"ESC"d'Alger
Elle émet5 000
Le capital d'une société estcomposéede 10000 actionsde nominal 100€.
le cours de
nouvellesactions au prix de 240 €. Au moment de l'augmentation de capital,
l'action est300 €.
:
Valeurde l'action avant aug. du capital 300€.
x 240
_ 10000r 300+ 5000 = 280
Taleur de l'action après aug. du capital 15000
D ' o ù ,d : 3 0 0- 2 8 0 : 2 0 €
anciennes
Les modalités de souscription sont 5 000 actions nouvellespour 10 000 actions
donc I action nouvellepour 2 actionsanciennes'
prix d'émission'
Pour un actionnaire nouveauqui souscriTune action, il y a paiement du
soir 240 €, et achat de 2 droits, soit20 x 2 €. son action coûte donc 280 €'
ci possède2
Pour un actionnaire ancien qui possède2 actions et qui souscrit, celui-
possèdemaintenant3
actionsqui valaient 2 x 300€. Il achèteune action coûtant 240 €. Il
actionspour 840 € soit 280 € par action.
2 actionsqtti
Pour un actionnaire ancien qui a 2 actions et qui ne souscritpas, il possède
ces actions
valent 2 x 280€, soit 560€. Il vend sesdroits 2 x 20 €. La perte de valeur de
600 à 250€) est donc compensée par la ventedesdroits. La situation est inchangée'
financières
L'augmentationde capital (numéraire)permet un accroissementdes ressources
une
propres et entraîne également une modification de la structure de financement. C'est
de temps
sogrcede financementà laquelleI'entreprisene peut faire appel qu'à des intervalles
assezgrands(généralement2 à 3 ans).
Enfin, I'augmentationde capital est une des annes anti-OPA utilisée puisqueplus le nombre
d'actionsest important,plus le coût de I'opérationseraélevée.Mais, I'efficacitéde ce moyen
n'est pasvraimentprouvée.
w ; fl{Ëf;Ht UNMa:teh
Doete
4JLd ggr.o.pr :$-51!l
6" Les différentesformes d'actions à l'Ecolê
MaltredeConférences
deGommerce
Supérleure
"ESC"d'Alger
Les actionsconfèrentà leurs propriétairesun droit sur les résultatset un droit de gestion.Ce
droit de gestionse manifestepar la possibilitéd'obtenir des informations sur la sociétéet de
d' actionnaires.
voter aux assemblées
de plusieurscaractéristiques
Leur assimilationà des quasi-fondspropresrésultede la présence
des clauses
qui justif,re leur reclassement.Ce sont essentiellementla multiplication
de la situation de l'apporteur en
immobilisant les fonds déposésen compte et I'ambiguité
compte(à la fois prêteur,à la fois associé)'
essentiellessont à souligner:
Trois caractéristiques
mais est pour une part
leur rémunération n'est pas assuréeuniquement par un taux fixe,
"
fonction desrésultatsde la société;
son initiative'
r ils ne sont pas remboursablessauf en cas de liquidation de la sociétéou à
un délai de 7 ans après
sachant que le remboursementne peut intervenir qu'après
l'émission;
n'est effectué qu'après
. en cas de liquidation, le remboursementdes titres participatifs
désintéressementcomplet de tous les autrescréanciersy compris prêtsparticipatifs'
: MEfr'HOUN
Docteur
-.Ut- Malek
i
ùJ.-sJ*c "1,9'isJ-l
à !'Ecole
Maltrededonférencee
1.2.3Les prêts ParticiPatifs de
Supérleure Gornmerce
"ESC'd'Atgter
des PME. Lors de
Ils sont accordéspar res établissementsde crédit au profit essentiellement
l'amélioration des fonds propres
leur créationen 1g7g, l,idée généraleétait de contribuerà
pas inclus dans I'endettementdu point
des entreprisesen accordantdes prêts qui ne seraient
permettrede résoudreen partie le
de vue de l'analyse financière.Du même coup, ils devaient
problèmede dépendancef,rnancièreà l'égard du systèmebancaire.
plusieurspréoccupations:
L'émission de titres subordonnéspeut êtrejustifiée par
s pour tous les émetteurs,cestitres sont des empruntsfaiblementrémunérés;
de fonds qui
o pour les entreprisespubliques, il est possible de procéder à des collectes
n'entraînentaucunprocessusde dénationalisation;
réaménagementde
à pour les groupes, il s'agit de techniques de refinancementet de
l'endettement'
Doeteur
-itË : MENIO'UNMnlëh
JF-ô-t"r : l.*:l{
Malhede donférencesà I'Ecole
1.3 L'endettement Supérieurede Gommerce
"ESC"d'Alger
la banqueprêteuse'ou le
Dans ce type de financement,I'entreprisea pour seul interlocuteur
réunies'
pool bancairesi le financementest accordépar plusieursbanques
de trois sortes:
Les modalitésde remboursementde cesindivis peuventêtre
e remboursementpar amortissements constants
remboursementpar annuitésconstantes
"
o remboursementin fine.
- amortissementsconstants
Matei
MENIOAN
Doeteur:
,tUL.c ù$...ÂJ-, : $'j5Jl
à I'Ecol€
MaltredeConférences
0 .1
= 500x #=- = 132 de
SuPérleure Gommerce
-
i (l,l)-' "ESC"d'Alger
remboursementin fine :
E"xerrple;.
ordinaires,les obligations
On peut distinguerquatre catégoriesd'obligations: les obligations
à bons de souscription
convertibles,les obligationsremboursablesen actionset les obligations
d'actions.
sur I'entrepriseémettrice'
Les obligationsordinairesreprésententun simple droit de créance
'Elles à une date
donnent droit à un intérêt payable annuellementet à un remboursement
connueou non à I'avance.
Finance d'entrePrise Chapitre 3 La dëcisiondefinancement
conversionde
Les obligationsconvertiblesconfèrentà leurs titulaires le droit de demanderla
La
leurs titres en actions dans les conditions prévues au moment de l'émission de I'emprunt'
conversionpeut avoir lieu au coursde périodesdéterminéesou à tout moment'
soit
Ces obligations présentent un attait spéculatif, ce qui explique que le taux d'intérêt
inférieur au taux normalementpratiqué'
un risque
Les obligationsremboursablesen actions (ORA) présentent,pour les obligataires,
plus
plus élevé que les obligations convertibles. C'est pourquoi, leur taux d'intérêt est
des quasi-
avantageux.Par contre,en raison de leur nature,les ORA sont considéréescomme
fondspropresvoire des fonds propres.
de
Les obligationsà bon de souscriptiond'actions(OBSA) sont des obligationsaccompagnées
fixé à I'avance
bons de souscriptionqui donnent droit de souscrireà des actions à un prix
(appelé prix d'exercice), au cours d'une période déterminée. En émettant des OBSA,
I'entrepriseatteinttrois objectifs :
I'attrait
, obtenir des fonds à un coût inférieur au coût normal du marché, en raison de
spéculatifdesbons ;
. programmer une augmentationfuture de capital, adaptéeà son plan de financement;
r réduireles frais relatifs à cesopératlons.
lo Génëralités
Le contrat de crédit-bail est un contrat de location, portant sur un bien meuble ou immeuble,
assortid'une option d'achat à un prix fixé d'avance'
Le temps qui séparela date de conclusiondu contrat de la date à laquelle peut être exercée
fiscale
l,option est la période irrévocable. Elle correspond généralement à la durée
période.
d,amortissementdu bien. En principe,le contratne peut êtrerésilié pendantcette
'Au
termede ]a périodeirrévocable,l'entreprisea le choix entre :
* lever l'option d'achat et donc devenirpropriétairedu bien ;
o prolongerle contratde location (à desconditionsplus avantageuses)
;
* restituerle bien
Financed'entrePrise Chapitre 3 La décisiondefinancement
:
En ce qui concemele crédit-bailmobilier, le principe est le suivant
I I'entreprisedéfinit très précisément|e bien qu'elle souhaite(marque,type"')'
financièrefiliale
r elle s'adresseà une sociétéde crédiçbail (en généralc'est une société
d,unebanque),laquelleachètele matérielet le loue à 1'entreprise,
le montant
e le contrat de crédit-bail prévoit entre autresla durée de la période irrévocable'
et la périodicitédes loyers, le prix de rachat'
professionnel,les sociétésde
En ce qui conceme les biens immobiliers qui sont à usage
pour le commerce et
crédit-bail sont essentiellementI'affaire des sociétés immobilières
d'après les spécifications
f industrie (sICoMI). La SICOMI construit ou achèteI'immeuble
de I'entrepriseet le lui loue avec,toujours,une option d'achat'
de celles du crédirbail
Mais les caractéristiquesdu crédit-bail immobilier sont différentes
est longue (généralement
mobilier. En effet, pour le crédit-bailimmobilier, la duréedu contrat
des loyers et de la valeur
20 ans) et de ce fait, il existe généralementune claused'indexation
résiduelle.
opération d'amélioration de
cette opérationest à la fois une opération de trésorerieet une
pour mettre à profit une
haut de bilan. Elle permet à l'entreprisede se procurer des capitaux
opporhrnitéd' investissementqu' elle ne pourrait financerautlement.
lié à
D,autre part, le crédit-bail est intéressantpour lutter contre le risque technologique
forme de
l,obsolescencerapide du matériel dans certains secteurs d'activité' Cette
f,rnancement permet à I'entreprisede changerrapidementpour du matérielperformantsansse
heurterà la difficulté de vendreun bien dépassénotamment.
Plusieursrèglespeuventalors s'appliquer.
Airisi, si ces ratios sont prochesde la limite, I'entreprisene peut accroîtreson endettementà
moins d'offrir d'importantes garanties (hypothèques,cautions...) ou d'accepter que les
prêteursexercentun certain contrôle sur sa gestion(en contrepartiedu risque encouru).Son
choix se réduit alors au financementpar capitaux propres etlou crédit-bail'
Finance d'entrePrise Chapitre 3 La décisiondefinancement
c'est à dire de la
Or cette rentabilité est fonction de la structuredes ressourcesdurables,
propres' L'effet de levier
proportion qui existe entre les dettes financièreset les capitaux
financiermet en évidenceun accroissement du taux de rentabilitédes fonds propresrequispar
est démontréà
les actionnaires.L'impact de l'endettementsur la sur ce taux de rentabilité
pas (l'impact de f impôt est
traversla comparaisondes deux entreprises,une endettée,l'autre
pour I' instantnégligé).
0,25 0,25
C.M.P.
D
R r = R a' ( R e - i )
O=0'l
Ex-ante, l'effet de levier est toujours positif. Par suite du risque d'exploitation encouru,le
taux requissur le portefeuille d'actifs est toujoursplus élevé que le taux de I'actif sansrisque
et la condition Rp > i est toujours vérif,rée.Par contre, ex-post,par suite de I'incertitude, le
taux de rentabilitééconomiqueréalisépeut se révéler inférieur au coût de la dette,auquelcas
l'effet de levier peut être négatif et se transfolrneren effet de massue,
Il faut noter qu'en tenant compte de l'impôt sur les bénéfices.nous obtenonsalors la relation
suivante :
D
R F = I R E i ( R e- i ) - ] ( t - T )
Financed'entrePrise Chapitre 3 La décisiondefinancement
Lorsque I'effet joue de façon positive, la rentabilité financièresera d'autant plus impoftante
que le ratio d'endettementsera élevé.Par conséquent,l'entreprisequi souhaitemaximiser sa
financier,
rentabilité financière devra, dans la limite des contraintesrelatives à l'équilibre
l'effet est
choisir l,endettementplutôt qu'augmenterses fonds propres.A contrario, lorsque
négatif,I'entreprisedevra s'abstenirde recourir à l'endettement.
des intérêts,on
Si I'on pose Rb le remboursementdu capital emprunté et FF le paiement
cherchealors le taux t tel que :
Mulëh
Docteur:MERHOAN
4JLr ;,tt -\-.:$.-îLJl
à I'Ecole
MaîtredeConférences
deOornmerce
Supérieure
"ESC"d'Alger
Dans cetteformule, on retrouveI'impact de l'impôt'
in fine. Le taux
Soitun empruntd,un montantde 1 000 K€ sur 10 ans,à 60Âet remboursable
estde 33,33oÂ
d'imposition
n
L,(1-T)+A'.7 Ù{uIek
Doctew : ùtE RHOUI'{
Mo -,-, Cut-c ùJ'-ô.Fc :$-îsJl
(l+t)i à l'frcoTe
MaîtredeConférences
Supérieurede Gommerce
"ESC'd'Alger
suivantes:
En effet, le crédit-bailentraîneles conséquences
. I'entrepriseverseun loyer L qui est L(l-T) aprèsimpôt ;
soit
. l,entreprise renonce aux économiesd'impôt sur dotations aux amortissements,
A.T;
normalementpriseeu
Rerya*ug.: En ce qui concernela valeurde I'option de rachat,elle est
comptedans1'évaluationde la rentabilitéde I'investissement.
Exemp^l_e;-
sur 5 ans
Soit un crëdit-bailfinançant une tnachinede 270 K€, amortissablecomptablement
en linéaire, et défini commesuit :
e paiement de 4 loyers de 90 000€ à ta fin de chacune des 4 premières années
dtutilisation;
â option de rachat la 5è''uannéepour un montantde 18 000 € ,
r année
possibilitéd'amortir le bien en totalité la 5u'no
(l):(5a-18)*33,33Yo
D'où:
2 7 0 : 7 8 ( t + t ; - ' + . . .+ 1 2 ( 1 + t ) - 5
Oh obtient: t:7,4oÂ
réels
2.3.2Les décaissements
Financed'entreprise Chapitre 3 La décisiondefinancement
et des
pour chaquetype de financement,il est possibled'établir un tableaudes encaissements
décaissementséchelonnésdansle tempset de calculerpour chacunla VAN'
L'entreprisechoisirale financementpour lequel la VAN est la plus élevée.
de l'irn-pôt
A noter que dans ce type de raisorurement,comme dans le précédent,l'incidence
de réaliser plus ou
est fondamentaledans la mesure où les différents financementspermettent
(emprunts),
moins d,économiesd,impôt par le biais de la déductibilitédes chargesfinancières
n'est pas
des loyers (crédit-bail) et des amortissements.Dans ce dernier cas, le crédit-bail
possibles:
Pourfinancer le proiet de 270 K€ sur 5 ans, trois sotrces definancementsont
c I'autofinancement;
, Ltnempruntde 200K€ à 14% sur 5 ans (amortissements constants);
4
ë un crédit-bail avec le paiement de 4 loyers annuels de 90 K€ payés au début des
annëe
premièresannées,avec une option de rachat de 18 K€ payabte au-dÉhulde Ia 5n"''
(amortissementfiscalde 100% autoriséla 5n^oannée)'
l. L'autofïnancement
18 18 l8 l8 l8
écod'impôt
(DA)
-270 t8 t8 18 18 18
cash-flows
Le totalfait -216,20K€.
Financed'entreprise Chapitre 3 La décisiondefinancement
2. L'emprunt
D'où
Le totalfait -174,7K€.
3, Le crédit-bail
écod'impôt 30 30 30 30
(1over)
rachatdébut 5"'' -18
année
écod'impôt o
(DA)
cash-flows -90 -60 -60 -60 t2 6
au
Le raisonnementprécédentpeut égalementêtre repris en y ajoutant les donnéespropres
projet d'investissement.De cette façon, les flux calculés tiennent compte des répercutions
liéesau projet et au mode de financement.
Exemple:
présentantles caractéristiquessttivantes
(Jneentreprisea retenu un projet d'investissement
t Durée du projet : 5 ans ;
e coût du matériel 600 K€ ;
t augmentationdu BFR : + 100 K€ la première année(stableensuite),'
e amortissement: 5 ans en linéaire ;
e EBE:
annees 1 2 3 4 f,
l'emprunt
- crédit-bail
récuo.BFR 100
-260 - 107 -t0'7 - 107 -t07 153
cash-flows
-260 -93 -81 -'70 -61 16
cash-flowsact.
- l'emprunt
- crédit-bail
Docteu'r! MERHO'UN
Mil'lek
eUL" grJ"."ô,p,c: r9-iS+Jt
3 Le financementdu cycle d'exploitation Maître à I'Ecole
ds0onférenceË
Supérleurede Gommerce
"ESC"d'Âlgea'
3.1La notion de besoinde financementdu cycle d'exploitation
3.2.2La méthodenormative
L'objectif est donc de calculer, pour un chiffre d'affaires donné, la moyenne pour tous les
élémentsconstitutifs du BFR. Le niveau moyen obtenu du BFR est appelé BFR normatif'
C'estce BFR normatif qui est ensuiteutilisé pour évaluerle fonds de roulementnécessaireet
donc le besoinen capitauxpermanentsde I'entreprise'
montantmoyen du BFR
: BFR normatif
:
Le calcul du BFR normatif reposeen fait sur 3 hypothèses
2oLaméthodeglobale
Comptetenudecequifigureprécédemment,leBFRnormatifestproportionnelauchiffre
d'affaires.
Soit:
(BFVCAHT)x360:nombredejoursdeCAHTreprésentantleBFR
Exemple:
alors que
Le tempsd'écoulementpermetde situer le posteau bilan par rapporl au flux annuel,
par rappoft au
le coefficientde pondérationpermet de mesurerI'importancedu poste au bilan
chiffre d'affairesHT.
: MERHOUN
Docteu't Mulek
'rr-'sJl
gJL.t ù.1-o.1-e
'*"'i,.î"tî;m|L;Hif*:".
"ESC" cl'AlEer
N IVIaIek
: MERHOU
D octeur
Finance d'entreprise 4JL-c û9-.!.*:JJ'iSJl apitre 3 La décisiondefinancement
à I'Ecol
MaltrodeConférences
deGommerce
$uPérieure
"ESO"d'Alger
Exemplq:
sociales
TVA collectée 40 i. de CATTC I8,6 7,44
Doctew: MERIIOANMslek
Chapitre 4 .:J.lL-o û3"-.oJr :JJE-iÉ!l
à I'Ecole
MaîtredeConférences
de0ommerce
SuPérieure
"ESC"d'Alger
Le plan de financement
optimaleet
Selon I,O.E.C.,le plan de frnancementpermetune réflexion sur la rentabilité
en particulieren ce qui concerne:
financierd'uneentreprise,
l'équilibre
. ta définitiondesmoyensd'exploitation à mettreen æuvrepour atteindreles objectif'sde
capitauxpossibles;
qui soientà ta fois les plus adaptéset les moins
nécessaires
e les moyensde f,inancement
coûteuxpourdégagerle meilleurtauxderentabilité'
de choisirunemêmestructureformelleentreplan de financementet
Il esttoutefoisintéressant
tableaude financementcar, dans le contextedu contrôlefinancier,il s'agit de documents
complémentaires. En effet, leur rapprochement et I'analysedesécartsconstatéspennettentle
suivi et le contrôlede la politiquefinancièrede I'entreprise.
et
L'élaborationd'un nouveauplan n'introduitpasune discontinuitédansla vie de I'entreprise
le nouveauplan prendnécessairement en chargecertainesdépenses qui résultentde décisions
antérieures.
d'investissement
2" Lesdépenses
volumedu créditfournisseurs'
4" Lesemprunts
5o les dividendes
2.2.2Les ressources
l"La CAF
avant
disposeI'entreprise
La prévisiondes CAF tient comptede I'outil de productiondont
inscritsen emploisqui
du plan de financement,mais aussides investissements
l,élaboration
sontsupposésdégagerdesflux supplémentaires'
et
ou entre investissement
entreempoiset ressources,
On retrouveencoreI'interdépendance
financement.
2" lessubventions
poursonmontanttotal.Son
L'annéeoù elle est perçue,la subventionconstitueune ressource
impositionestpriseen comptedansla CAF (compte777)'
de caPital
3" l'augmentation
des réserves'le
on ne prend pas en compte I'augmentationde capital par incorporation
montantde l'augmentation de capitalpar apporten naturetrouve sa contrepartieen ernplois
proprementdits ou dans|estimationdesbesoinsde financernent du
dansles investissements
cycled'exploitation(stockspar exemple)'
Les frais
L,augmentation de capitalpar apporten numéraireestinscritpour le prix d'émission'
relatifsà I'opérationsontinscritsen frais d'établissement.
Finance d'entreprise Chapitre 4 le plan definancement
Les empruntsindivis sont inscrits pour leur valeur nominale,alors que les emprunts
le sontpour leur prix d'émission.
obligataires
Certainsdétiennentdes élémentsde leur actif qui ne sont pas ou plus utiles à leur
Dansla mesureoù ils peuventêtrevendusdansdesconditionssatisfaisantes,
fonctionnement.
ils peuventconstituerune sourcede financementpotentielle.Ce peut être le cas lors
d'investissementsde renouvellement lesactifsremplacés.
qui rendentdisponibles
Toutefois,l'estimationdesvaleursvénalesdoit êtreprudente.
Ainsi, il existe un lien direct entre le solde général du plan de financement et le niveau de la
trésorerie.On a donc la relation suivante à la fin de chaqueannéedu plan de financement :
3.1La notiond'avant-Projet
Doctewt IVIERIIAANMa:Ick
étJL.. û3..o.1.-. :$i.i5*Jl
à t'gcole
MaîtredeConférenoès
deOommErce
Supérieure
"ESC"d'Alger
Financed'entreprise Chapitre 4le plan deJinancemenl
sontlimitées
3.2L'équilibragedu plan lorsqueles ressources
toutesles ressources
Dansunetelle situation,généralement sontmobiliséeset la
financières
Dès lors,l'entreprise
estsaturée.
capacitéde financement de renoncerà
ne peutqu'envisager
si le plan regroupeplusieurspro.ietsd'investissement.
ceftainsinvestissements ll faut alors
d'exploitation'C'estdoncà la
tenircomptede leur impactsur le calculdesflux prévisionnels
et la partieemploisqu'il faut reconsidérer.
fois la paftieressources
financières
3.3L'équilibrageavecpossibilitéde compléterlesressources
Docteur : IWERIIO'UNMatek
,ll.tLi ù9-o.;.* : Ul.j!+Jl
MaîtredeConférenees
à I'Ecole
Supérieure
deOornmerce
"ESC"d'Alger