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Sommaire

Introduction générale.......................................................................................................
PARTIE THEORIQUE...............................................................................................................
Introduction...............................................................................................................................
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE la banque............................................................................................
Section 1: la définition de la banque......................................................................................
Section 2 : historique et Le cadre juridique de la banque ....................................................
CHAPITRE 2 : les risque bancaire et la gestin des risque bancaire a la periode de covid-19
...................................................................... Section 1 : les risque bancaire a la periode de covid-19
Section 2 : la gestion des risque bancaire a la periode de covid-19........................................

Conclusion...................................................................................................................................
PARTIE EMPIRIQUE................................................................................................................
Introduction...............................................................................................................................
CHAPITRE 3 : DEFINITION DE LA METHODOLOGIE DE travail.....................................................
Section 1 : Méthodologie de travail........................................................................................
Section 2 : Différentes méthodologie de travail......................................................................
Section 3 : Méthodologie de travail adoptée..........................................................................
CHAPITRE 4 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS........................................................
Section 1 : Présentation de la grande distribution au Maroc..................................................
Section 2 : Présentation et analyse des résultats....................................................................
Section 3 : Discussion des résultats.........................................................................................

Conclusion...................................................................................................................................

Conclusion générale............................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE & WEBOGRAPHIE.......................................................................
Liste des figues.........................................................................................................................
Liste des tableaux..................................................................................................................
Introduction générale.......................................................................................................
Le secteur bancaire vit aujourd’hui de très grands défis, malgré le progrès technologique qui
apporté plusieurs avantages au métiers bancaires, mais il a ajouté des risques qui peuvent à
n’importe quel instant déstabilise l’établissement financier. L’environnement est devenu
troublant, le marché méfiants les débiteurs deviennent de plus en plus insolvable ; la liquidité
manque de jour en jour à cause de l’augmentation des crédits.

Tout ça rend les banques devant divers risques qu’il faut les prendre au sérieux, et mettre une
stratégie au sein des banques pour gérer ses banques, des actions prudentielles, et correctifs, et
cela demande plus d’efforts et de calcul pour ne pas se trouver face à un manque de liquidité,
ou devant un client insolvable ou même se trouver sois même comme banque insolvable au
marché interbancaire.

Sur le plan international et à cause de quelques faillite marquantes de plusieurs grand


banques ; les banques centrales international ce sont réunis pour mettre des réglementations
communs pour confronter les risques bancaires à travers le monde, par ce que ces risques ont
des effets à jeu de domino, c’est pourquoi , la première réunion a eu lieu aux année 80 lors d’un
faillite d’une banque allemande à une ville suisse nommé « Bâle » qui est devenu après le
symbole des recommandations prudentielles contre les risques bancaires , à travers plusieurs
réunions qui ont donné naissances à un ensemble de ratio sur les fonds propre nécessaire
pour chaque banque pour pouvoir survivre , et échapper des crises.

Le système bancaire marocain, qui a un passé très laminant dans les métiers bancaires et la
gestion des risques a plus vite introduit les dispositifs de bale dans les lois et les reformes qui
règlemente le secteur par ce les groupes bancaires marocains se propagent en Afrique et
ailleurs, alors il doit être conforme aux normes internationales et pour plus de sécurité et pour
arracher la confiance des clients nationaux et internationaux.

et A cause de la propagation du coronavirus, et suite aux mesures de « distanciation


sociale », plusieurs banques, dansle monde entier et notamment au Maroc, ont pris des
mesures pour la protection de leurs personnels et de leur clientèle.Il faut dire que la pandémie
duCovid-19, constitue l’un des défis majeurs pour les institutions financières. Il s’agit non
seulement d’une crise sanitaire d’une ampleur mondiale, mais aussi d’une période de
bouleversements économiques, que certains n’ont jamais vu auparavant, caractérisée par un
isolement social et commercial. Alors que les conséquences économiques touchent à peu près
le monde entier, les banques de détail se retrouvent dans la nécessité de prendre des
mesures concrètes pour garder leur positionnement et agir pour l’avenir, tout en restant
vigilantes quant à leurs stratégies et leurs marques, du fait que les forces du marché et les
comportements des clients peuvent changer suite à la crise actuelle, tout comme le
souligne Shayne Elliott, PDG du groupe bancaire ANZ (Australia and New Zealand
Banking Group)en disantque ce que nous apprenons de l'histoire, c'est que l'économie après
une crise est toujours très différente de l'économie d'avant la crise, elle changera et les
consommateurs changeront de comportement,alors:

Quelles sont les méthodes utilisées par les banques marocaines pour gérer les risques auxquels
elles sont confrontées à l'époque de Coronavirus?

PARTIE THEORIQUE.................................

Introduction
La banque, qui une entreprise qui cherche des bénéfices, a connu plusieurs changements au
niveau de son métier. En plus des activités traditionnelles, comme la collecte des épargnes et
l’offre des crédits, il y’a autres opérations, selon le type de marché et de client. La complexité
des opérations et activités ont donné plusieurs types de banques.

Alors les risques sont devenus plus divers, et nécessite une gestion permanente pour prévenir,
évaluer et trouver des solutions convenables aux défis qui peuvent être néfaste.
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE la banque
Section 1 :  définition de la banque

• Définition de la banque :

Nous allons commencer par déterminer la notion « banque » pour savoir ce que veut dire

ce terme, et ce qui est son rôle. Le petit Larousse nous dit que la banque est « un établissement
privé ou public qui facilite les paiements des particuliers et des entreprises, avance et reçoit des
fonds, et gère le moyen de paiement »1
Les banques sont comme toute les entreprises qui cherchent des bénéfices en utilisant
des ressources ; elles sont obligées de faire le plus grand effort pour survivre au marché.
« La banque est une entreprise pas comme les autres qui fait profession habituelle de recevoir
du public sous forme de dépôts ou autrement des fonds qu’elle emploie pour son propre
compte en opérations de crédit ou en opérations financières. »2
Alors ; la banque joue un rôle important dans le financement de l’économie grâce aux dépôts
collecter ; et aux bénéfices gagner des services rendus pour les clients.
L’approche économique décrit plus précisément le rôle de la banque comme un intermédiaire
financiers entre une catégorie qui cherchent le financement et autre qui veulent investir des
capitaux à travers les crédits :
« La banque est l'intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux et ceci à partir de
deux processus distincts :
• En intercalant (interposant) son bilan entre offreurs et demandeurs de capitaux, c'est
L’intermédiation bancaire ;
• En mettant en relation directe offreurs et demandeurs de capitaux sur un marché de
Capitaux (marché financier notamment). C'est le phénomène de " désintermédiation" »3.

2. Le rôle de la banque 
Alors le rôle de cet établissement commence à être plus claire, nous ajoutons plus de
lumière sur les tâches bancaires comme : «  
• Elle prend en dépôt l'argent que les épargnants versent sur leur compte.
• Elle octroie des crédits à sa clientèle.
• -Elle joue ainsi le rôle d'intermédiaire entre épargnants et emprunteurs.
• Une banque fournit en outre des prestations financières telles que les règlements de
paiements, la gestion de fortune ou les opérations de change, et aussi, elle joue un rôle
de désintermédiation 5 » (marché direct). »

Les offreurs investissent et Les demandeurs se financent et l’intermédiaire dans ce marché est la
banque.
• Les activités bancaires :
Pour plus de détails les activités bancaires se regroupe en trois catégories :
• L’intermédiation
C’est la principale base de rentabilité pour les établissements financières, grâce à la marge
obtenue après la soustraction des produits sous forme de collecte et des emplois sous forme
des distributions des capitaux.
.
• La collecte capitale
Les banques, grâces aux confiances des clients, parvient à collecter des capitaux ; ils
peuvent prendre deux formes :
• Des dépôts à vue : le client peut demander ses capitaux à tout moment, ils n’ont
de cout pour la banque. Mais leur utilisation est seulement à court terme.
• L’épargne : coute plus cher ; mais les peuvent bénéficier de sa préservation à
long terme.

• La distribution des capitaux


Les établissements bancaires offrent des différents produits financiers :
• Les besoins de trésorerie comme la facilité de caisse ou découverts, le client
peut bénéficier d’un crédit à court terme, cela concerne plus précisément les
entreprises et les professionnels.
• Pour les investissements pour des périodes longues et des montants
importants ; les crédits à moyen et long terme sont à la disposition de certains
clients.
• Le crédit-bail permet d’acquérir les immobilisations sous forme de location et
avec option d’achat à la fin du contrat.
• Les prestations
La banque a la possibilité de dégager des bénéfices après chaque opération de client qui
n’est ni créances ni dettes ; mais seulement des redevances ou contrepartie des services
comme la gestion des moyens de paiement, gestions d’actifs pour compte d’un tiers ….

• Les activités du marché


Les banques passent sr le marché financiers des opérations d’arbitrage et de spéculation
financiers (taux d’intérêt ; change de devises ; opérations sur les actions …)

• Les type de banques :

Banque détail (de dépôt)


Ce sont les banques qui offrent des crédits, des placements de la part des clients individuelles
ou des entreprises petite taille. En plus de l’intermédiation bancaire entre emprunteurs et
préteurs.

Les banques de dépôt ont donc trois activités principales :


• Recevoir les dépôts à vue et les dépôts à terme de leurs clients. Pour cela elles ouvrent
des
Comptes courants à leurs clients (non rémunérés en France), des livrets ou des comptes
D’épargne qui est rémunérés. La banque de dépôt sécurise la possession de monnaie.
Cependant, en cas de faillite, les clients ne recouvreront pas la totalité de leur dépôt. La
Relation entre la banque et ses clients repose sur la confiance.
• Assurer la circulation de la monnaie ce qui suppose que les banques soient
interconnectées
(Toutes les banques ont un compte à la banque centrale) pour compenser leurs créances et
Qu’elles offrent des supports à la circulation de la monnaie : chèques, cartes de crédit,
Virements, prélèvements automatiques, distributeur automatique de billets...
• Accorder des crédits à leurs clients à partir des dépôts qu'elles ont reçu et en créant de
la
Monnaie supplémentaire. » »

• Les banques d'affaires

Elles sont si différentes des banques de détails et même de toute établissement de crédit.
« Au sens strict une banque d’affaires n’est ni une banque de dépôt ni un établissement
De crédit, mais une société de conseil stratégique et financier qui travaille exclusivement pour
Des entreprises pour des actives de sont les « corporatif finance ». Ses seules ressources sont les
honoraires qu’elle facture aux clients pour ses conseils juridiques et financiers pour le montage
de ces opérations »1112.
La banque d’affaire à un joue un rôle d’intermédiation au milieu financier, elle s’introduit dans
la bourse, elle augmente les capitaux, il participe dans les opérations de fusion – acquisition …
Elle cherche les capitaux propres plus moins que les de dépôts, mais il a la possibilité de
bénéficier de quelques participations plus ou moins dans des opérations commerciales et
industrielles et commerciaux pour obtenir une plus-value.
• Les banques de financement et d’investissement travaillent avec les grandes
entreprises pour un sur mesure partiel ou total. Elles s’infiltrent au marchés
actions / obligations / taux pour rendre des services comme des émissions des
actions, des transactions, des couvertures …
• Les banques privées gèrent les patrimoines des clients : elles déclarent les
impôts, elles fournissent des conseils …

• Les banques universelles


La banque universelle s’est étendu au-delà des pays dont lesquels il était historiquement
développé (l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche). De facto, les grandes banques européennes
offrent l’ensemble des métiers de banque de détail, de banque de financement et
d'investissement et de gestion d'actifs. C’est un établissement de crédits qui traite l’ensemble
des opérations avec une clientèle diversifier, pour être universelle une banque doit pourvoir
effectuer 9 types d’opérations énumérées dans la loi sur le crédit : la prise de fonds en dépôt, le
crédit, l’escompte, les opérations sur titres, la conservation de titres en dépôt, le placement de
fonds, d’obligations, la garantie et le virement13.
La banque universelle ajoute aux fonctions des banques de dépôt des fonctions qui étaient
celles des banques d'affaires ou d'investissement :
• La banque participe aux émissions de titres des sociétés et des administrations publiques
(Augmentation de capital, émissions d'obligations, de titres de la dette publique) qu'elle
va ensuite proposer à ses clients comme placement. Elle fait donc le lien entre les
épargnants et le marché financier. Elle finance également le déficit public puisqu'elle
acheté les titres de la dette publique (bons du trésor, obligations du trésor public...) ;
• La banque conseille ses clients en matière de fusion-acquisition, d'opérations de Bourse,
de gestion du patrimoine, d'optimisation fiscale. La banque produit donc des services
financiers de plus en plus sophistiqués pour répondre aux différents besoins de leurs
clients ;
• La banque spécule sur les marchés financiers, c'est-à-dire qu'elle achète (ou vend) des
Actifs pour revendre (ou acheter) à terme dans l'espoir de réaliser une plus -value, pour
le compte de ses clients qui ont pu lui emprunter une partie des capitaux ou pour son
propre compte (avec ses capitaux propres). Cette activité de "trading " est devenue très
importante pour les banques. Elle n'est pas exemple de conflits d'intérêts car la banque
dispose d'informations confidentielles sur ses clients qu'elle peut utiliser pour spéculer
pour son propre compte.
Pour effectuer toutes ces opérations, les banques universelles disposent de trois types
De ressources :
• Les dépôts à vue et à terme de ses clients ;
• Les capitaux propres, c'est-à-dire les capitaux apportés par les propriétaires et les
bénéfices Accumulés ;
• Les capitaux empruntés par les banques qui émettent des titres à court terme (certificats
de dépôt) ou à long terme (obligations) pour augmenter leurs fonds prêtables.
La banque universelle tire trois types de revenus de ses activités :
• Les intérêts nets qu'elle perçoit pour les crédits qu'elle accorde à ses clients une fois
déduit les intérêts versés à leurs clients qui ont déposé leur argent dans des livrets ou
des comptes d'épargne ;
• Les commissions bancaires qui représentent le prix des services rendus pour la gestion
De la monnaie (carte bancaire, virement...), pour la gestion des portefeuilles financiers
(commission de courtage), pour les émissions de titres et pour les conseils financiers
donnés à leurs clients ;
• Les plus-values réalisées dans les opérations d'achats et de vente de titres ;
• La banque universelle est donc une banque aux activités diversifiée qui semble plus
solide parce qu’elle peut compenser des pertes éventuelles dans un secteur par les gains
des autres secteurs. Ses ressources et ses revenus sont diversifiés. Cependant, pour que
le système bancaire fonctionne, il faut qu’il ait la confiance de ses clients qui lui ont
confié leur fonds.
C’est la raison pour laquelle les banques sont encadrées par une réglementation bancaire
(Ministère De l’économie et des finances) et des institutions de contrôle (Banque de France,
Commission bancaire, Autorité des marches financières…) qui sont chargées de donner
l’agrément pour l’activité bancaire et le contrôle du respect de la règlementation. Ainsi, tout
établissement de crédit doit adhérer au Fonds de Garantie des Dépôts et des Titres. En cas de
faillite d’une banque, les dépôts des clients sont remboursés dans une limite de 70 000€.
Les titres (actions, obligations, parts de SICAV et de FCP) bénéficient du même niveau de
Garantie. 14

Section 2 : historique et Le cadre juridique de la banque

Historique de la banque :
La structure du secteur bancaire marocain, telle qu’elle se présente actuellement à été façonné 
par l’histoire. Elle est le produit d’un long cheminement qui s’est édifié progressivement dans le
pays.
Au fil des années, divers établissements bancaires et financiers ont vu le jour pour répondre à des
besoins spécifiques. Ce qu’on peut remarquer en trois phases principales dans son évolution, a
savoir :

 -Une phase qui s’étale de 1802 à 1912 ;


 -Une phase du protectorat de 1912 à 1956 ;
 -Enfin une phase post-coloniale de 1956 à nos jours.

1-Avant le protectorat
C’est une phase qui est caractérisé par la naissance des premières banques marocaines, l’arrivée des
banques étrangères.
1-1-La naissance des premières banques au Maroc:
La première banque au Maroc est née en 1802. Elle fut l’œuvre de l’immigration d’un commerçant juif
de Tanger.
L’amiral Nelson croisait au large de Gibraltar en attendant la bataille de Trafalgar. Lorsqu’il manqua de
vivres, il envoya une chaloupe à Tanger pour se ravitailler, mais il n’avait pas d’argent sur lui.
Un commerçant de Tanger, Moses Pariente accepta de lui livrer les marchandises, contre une traite
signée par l’Amiral et tirée sur le trésor Anglais.
Ce jour là naquit la première banque marocaine, La Banque Pariente.
Deux autres banques virent le jour en 1860 : La banque Nahon et la banque Salvador Hassan.
Ces banques ont leurs sièges à Tanger.
1-2-L’arrivée des banques étrangères au Maroc:
Ce n’est que vers la fin du 19ème siècle, à partir de 1880, que les premières banques étrangères
s’installent au Maroc.
Ce furent le comptoir National d’Escompte de Paris ; la banque of. west Africa (anglaise) et la berliner
Orient Bank (allemande). L’arrivée de ces banques a été favorisée par deux facteurs :
D’une part, la tradition d’ouverture du pays sur l’extérieur et sur le négoce international.
D’autre part, d’endettement excessif du Maroc à l’égard de ces principaux créanciers (France, Espagne et
Angleterre).
1-3-La création de la banque d’Etat du Maroc :
Un des résultats de la conférence d’Algésiras  qui a eu lieu en 1906 fut la création de la banque d’Etat du
Maroc ayant son siège à Tanger.
2- Sous le protectorat:
C’est une phase qui s’étale de 1912 à 1956, qui consacre l’intégration de l’économie marocaine à celle de
la métropole et qui enregistre le déferlement des banques françaises sur le Maroc.
L’avènement du protectorat en 1912 va détourner le régime de la porte ouverte auquel était soumis le
Maroc au seul avantage de la puissance protectrice et assoir ainsi définitivement la main mise de la
France sur la finance du royaume.
Pour intégrer l’économie marocaine à celle de la métropole, la France devait entreprendre toute une
série de mesures à caractère monétaire et financier.
La première action fut de répondre le contrôle de  la banque d’Etat du Maroc.  Ainsi, en 1919, elle
procède au rachat des parts de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie, la Russie et l’Angleterre.
La deuxième action entreprise était de mettre fin au pluralisme monétaire qui prévalait l’époque (Rial
Hassani, Pesetas, Francs algérien,  Francs français) et faire intégrer le Maroc dans la zone franc.
Sur le plan de l’organisation de l’activité bancaire sous le protectorat, l’activité bancaire n’était pas
réglementée en tant que telle. Il a fallu attendre le 31 mars 1943 pour voir apparaître la première
législation régissant la profession, s’inspirant de la loi bancaire française du 13 juin 1941, complété par
des arrêtés en 1954 et en 1955. Ce qui a permet d’avoir les premiers Jalon de l’organisation et de la
réglementation bancaire au Maroc.
Signalons, enfin, que toutes les grandes banques françaises étaient représentées au Maroc par des
succursales entièrement encadrées et contrôlées par les maisons mères. Ces banques étaient
concentrées sur Casablanca, comme d’ailleurs les banques espagnols l’étaient sur Tanger.
Il convient d’ajouter certain nombre d’organismes financiers spécialisés crées sous le protectorat :
-Les Caisses Régionales Agricoles (1919) ;
-La Caisse des Prêts Immobiliers du Maroc (1919) ;
-Les Banques Centrales de garantie (1949) ;
-La Caisse Marocaine des Marchés (1950).
3- Après l’indépendance:
C’est une phase post-coloniale de 1956 à nos jours, où le Maroc indépendant politiquement, s’emploie a
recouvrer sa souveraineté financière en utilisant le secteur bancaire comme instrument de politique
monétaire pour la reconstruction de son économie et son insertion dans le circuit de la mondialisation.
Dans cette étape décisive, il convient de souligner trois traits qui ont marqué, de manière significative, la
configuration du paysage bancaire et financier national :
-De 1956 à 1966, caractérisé par la création de la Banque du Maroc, d’une monnaie nationale et d’un
certain nombre d’organismes bancaire et financiers entièrement contrôlés par l’Etat ;
-De 1967 à 1985 caractérisé par l’organisation du secteur bancaire  avec la première loi bancaire sous
l’indépendance et l’introduction de groupes marocains dans le capital des banques existantes, grâce au
dahir de marocanisation ;
-Enfin, de 1986 à nos jours, marqué par l’application du PAS et le lancement des grandes réformes
bancaires et financières.

Le cadre juridique de la banque


A trois reprises, au cours du XXéme siècle, en 1943, 1967 et en  1993 l’Etat a considéré nécessaire de
refondre la réglementation bancaire en l’adoptant aux nécessités économiques et politiques du moment 
dont principalement les impératifs de développement et les contraintes des évolutions extérieurs
changeantes.
La législation bancaire marocaine qui était en application avant 1993 apparaissait à la fois vieillie,
disparate et incomplète. Elle était le reflet de tout une évolution  qui avait conduit a distinguer d’une
part les banques commerciales et d’autre part, toute une série d’organismes et d’établissements à statut
légal spécial, soumis à  des réglementations propres autour desquels gravitaient des sociétés qui
assuraient des financements des différents domaines sans textes spécifique.
La transformation graduelle de la législation bancaire s’est effectuée  a travers les 4 phases suivantes du
développement du système bancaire.
L’ère devant l’indépendance (1956) fut marquée par un augmentation rapide du nombre des banques,
essentiellement étrangères qui s’installèrent au Maroc principalement à Tanger, zone internationale à
l’époque et à Casablanca, devenu peu à peu grand port et capitale économique du pays.
Si l’installation des premières banques date des années 1822 de développement du secteur bancaire ne
s’amorça réellement qu’avec la création, en 1907, de la banque d’Etat du Maroc et surtout, le signature,
en 1912, du traité de protectorat.
A cette époque l’activité bancaire n’était pas réglementée en tant que telle.
Il a fallu attendre 1943 pour que soit établie un première législation s’inspirant des lois française sur
l’organisation des professions édictées en 1940 et en 1941 qui régissaient les banques et les professions
se rattachant au métier de banquier.
Les textes du 31 mars 1943 au Maroc, qui  furent complétés par  les arrêtés des 15 janvier 1954, 17
janvier  1955 et 16 avril 1955, instaurèrent l’inscription obligatoire des banques sur une liste officielle et
précisèrent le domaine de leur activité.
Ils instituèrent également «un comité des banques » organe corporatif groupant les banques inscrites,
doté d’un pouvoir réglementaire étendu. Ce comité dont les décisions devaient être soumises à
l’approbation du directeur des finances, constitua également  « l’organisation des banques du  Maroc »
chargée  de représenter le profession.
Cette organisation  était complétée par le « comité du crédit et du Marché financier » à rôle consultatif.
Cette législation, sui prenait en considération le développement de la profession bancaire et le nombre
important des banques établies au Maroc (lequel atteignait le chiffre de 69 établissements en 1954, 2
ans avant l’indépendance), était  fortement teintée de corporatisme.
Si elle eut pour  mérite de réglementer, pour la première fois, la profession bancaire au Maroc, cette
législation omît d’inclure les établissements à statut légal spécial, crées depuis 1999 pour financier les
activités mal assurées par les banques, puisque ces établissements étaient déjà organisées et sous tutelle
de l’Etat.
Ainsi, allait se perpétuer une situation disparate de cloisonnement dans  laquelle seraient  différenciés
d’une part les banques, directement contrôlées par la banque centrale, et d’autre part par les
organismes financiers spécialisés faisant l’objet d’une réglementation particulière, échappant à la
législation bancaire.
Au lendemain l’indépendance, l’Etat créa les principales institutions financières marocaine ou les
transforma en vue de promouvoir le développement économiques du pays . Il favorisa également la
concentration  des banques, ramenées à 26 établissements en 1961, tout en encourageant l’extension
de leur réseau et la bancarisation.
Parallèlement le décret royal  portant loi bancaire du 21 avril  1967 devait introduire, de manière. Plus
concrète,  la volonté de l’Etat d’assurer le contrôle de la distribution du crédit et d’orienté l’économie
conformément aux priorités  qu’il définissait. Ce texte ne s’intéressa  cependant qu’aux banque de
dépôts  et à leur activité et oublia, au même titre que la législation de 1943, les institutions et les
organismes Financiers spécialisées à statut particulier devenus plus nombreux entre temps, Cela eut
pour effet de consacrer davantage encore, la législation disparate et le cloisonnement existant entre ces
institutions et les banques, dont le nombre diminua a 15 établissements en 1975, par suite de fusions
d’absorptions engendrées par la marocanisation ( dont le principe fut abandonné en 1990).
Dé les années 70 cependant un mouvement de décloisonnement s’amorça il commença avec l’extension
des modalités de la loi bancaire de 1967 au crédit populaire, le 10 Juillet 1970, et s’accentua, au niveau
de l’activité bancaire dès lors que les autorités monétaires décidèrent d’intéresser comme secteur
prioritaire pour le développement économique.
Ce domaine important qui appartenait quasi-exclusivement à  5 institutions financières spécialisées (La
BNDE, la CDG, le CIH, le CNCA et la CP), fut ouvert aux banques en juin 1972 grâce à l’obligation qui leur à
été faite, de conserver, depuis, un portefeuille. minimum d’effets représentatifs de crédits à moyen
terme réescomptables et aux encouragements qui accompagnèrent cette mesure : marge importante,
refinancement  hors  plafond en période d’encadrement de crédit de effets à représentatifs  des crédits 
a moyen terme dépassant le portefeuille minimum fixé, garantie de l’Etat sur les empreints extérieurs
procurant les ressources nécessaires à ces financements et couverture du risque de change y afférente.
Ces mesures importants qui obligèrent les banques à  s’adapter et à s’organiser en vue, d’étudier
valablement les projets d’investissements industriels, par le mise en  place de services spécialisés
(devenus expérimentés et compétents au fil des années) permit aux autorités  monétaires de leur confier
dés 1982 , d’une part non négligeable dans le financement de l’investissement de la PME et PMI, de
l’immobilier, de secteur exportateur, de la grosse industrie du tourisme, du transport, de leasing…
Pour  leur part, les organismes financiers
spécialisés dont la B.N.D.E et le CIN, devenus concurrencés par les banques dans des domaines où ils
avaient le quasi-monopole, furent autorisés, à  compté du 1er janvier 1986, à recueillir des dépôts, à
ouvrir des agences et à consentir des financements à court terme, se rapprochant en cela de l’activité qui
était jusqu’alors l’apanage des seuls banques de dépôts ainsi que prévu par la loi bancaire de 1967
quand à la CNCA, elle à été habilitée, en janvier 1987, a élargir son intervention au financement de
l’accession à la propriété, de la pêche côtière, de l’activité forestière, de l’artisanat, du tourisme vert
ainsi que de l’ensemble des activités de commerce et de service en milieu rural. Enfin la BNDE et la CNCA
ont été habilitées à effectuer des opérations avec l’étranger.
Parallèlement au décloisonnement des structures, l’activité bancaire fut touché par une des
intermédiations des financements qui commença, des les années 70 et prit 2 forme essentielles :
– La première fut le réaction des banques et des financiers à l’encadrement du crédit et aux emplois
obligatoires  qui les incitèrent, comme dans tous les pays, a octroyer du crédit à travers des sociétés
filiales, essentiellement des sociétés de leasing et de crédit à la consommation sociétés qui échappaient  
à l’encadrement et même  à la loi bancaire  de 1967.
-La Seconde  forme de dés intermédiation  fut représenté par les billets trésorerie, mis e place par les
autorités monétaires en décembre 1986.
Ce nouveau mode de financement S’inscrivait dans le cadre de la recherche de moyens adéquats qui
devaient d’une part, permettre d’atténuer la pression  qui s’exerçait sur les crédits bancaires, encadrés à
l’époque, et de mobilier une partie de l’épargne liquide et d’autre part créer  les conditions nécessaires à
l’établissement et au développement de relations financières directes divers agent économique non
bancaires (appelés encore relation de « face à face » entre entreprise)
Conséquemment en décloisonnement des structures,à  l’universalisation de l’activité bancaire et à sa
banalisation , la législation de 1967 apparaissait comme  étant vieillie et dépassée,  plus encore elle était
devenue incomplète parce que ne prenant pas en compte la désintermédiation les financements et ses
conséquence ainsi que l’irruption de nouveau moyens de paiement et de nouveau services  bancaires
(comme les cartes privatives et les transferts électroniques).
Il s’était donc avéré nécessaire d’adapter la législation bancaire aux évolution constatées en tenant
compte des nouveaux besoins en financement de l’économie nationale, de son ouverture sur l’extérieur,
de la transformation des marché  de capitaux tant externes qu’internes et de la nécessité d’introduire les
règles prudentielles internationales parallèlement au développement de l’innovation financière et
technologique et ce, en vue  d’assurer plus de sécurité et de transparence, de souplesse et de rapidité 
dans les opérations, donc un meilleur.  Service au  public.
C’est à partir de ces constats que la révision de la loi bancaire fut envisagée dans le cadre de la réforme
financière qui est, elle même rappelons le, une composante importante du programme d’ajustement
structurel poursuivi par notre pays, depuis 1983,  en vue du rétablissement  de ses équilibres, de
l’assainissement financier de ces comptes et de l’élimination distorsions qui caractérisent son économie.
Parmi les objectifs  de la réforme financière,  ceux concernant :
-La poursuite de la politique   de libéralisation des emplois  et des conditions  bancaires.
-La dynamisation  de la  concurrence dans le secteur  financier (notamment par l’accélération  du 
processus de décloisonnement des marchés et par une  décentralisation des réseaux).
-L’introduction  de normes de sécurité conformes  aux règles, internationales  sont à la base  de  la  
révision de  la loi bancaire dont  le nouveau texte fut  promulgué le  7 juillet 1993.
*La nouvelle loi Bancaire (6Juillet 1993)
Ces orientation, au nombre de trois, ont été définies dans la note de présentation afférente à la nouvelle
loi bancaire. Il s’agit :
– « d’unifier le dispositif juridique applicable à l’ensemble des établissements bancaires et financiers,
– « d’élargir le cadre de la concentration entre les autorités  monétaires  et la  profession et ;
– « de renfoncer la protection  des déposants des  emprunteurs ».

CHAPITRE 2 : les risque bancaire et la gestin des risque


bancaire a la periode de covid-19

Section 1 : les risque bancaire a la periode de covid-19

Les marchés financiers ont été fortement perturbés depuis l’accélération de la propagation du
Covid-19 à l’échelle mondiale. Les banques font ainsi partie des premiers acteurs à s’inquiéter de
l’impact économique de l’épidémie en Europe. Toutefois, selon les spécialistes, les risques de
déboucher sur une crise financière sont assez faibles en raison des spécificités de la situation
actuelle.

À la base, l’activité d’une agence de notation consiste à effectuer une comparaison des banques
afin de leur attribuer des scores correspondants à différents critères. Cette analyse permet
notamment d’établir des classements selon certains paramètres, d’apprécier la performance d’un
établissement dans le temps, ou encore d’évaluer la situation des différents acteurs du secteur à
un moment donné.

L’agence de notation Scope Ratings a récemment analysé les tendances sur les marchés et dans le
secteur bancaire pour mesurer l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur l’économie européenne.

Selon ses analystes, les banques sont a priori préservées d’une nouvelle crise financière, bien
qu’elles soient fortement affectées par cet évènement planétaire.
Une situation différente de celle de 2008
Dans un contexte dominé par l’incertitude, les marchés ont généralement affiché une tendance à
la baisse depuis quelques semaines. Les investisseurs commencent à s’inquiéter et les banques
redoutent la survenue d’une nouvelle crise financière. D’ailleurs, les observateurs ont pu
constater l’apparition de la plupart des signes annonciateurs.

Toutefois, le contexte est totalement différent selon les analystes de Scope. En effet, les banques
européennes sont actuellement dans une situation financière et prudentielle plus solide, même
avec des marges réduites.

Par rapport à la période précédant la crise de 2008, elles disposent de meilleures sources de
financement, d’un faible taux d’endettement, d’importantes réserves de liquidité et de plus
de fonds propres.

D’autre part, les marchés ont décroché en raison d’un facteur extérieur au secteur financier, à
savoir les réactions à une menace d’épidémie virale. Ainsi, les mesures réglementaires prises en
conséquence devraient être totalement différentes pour les banques. Elles ne seront donc pas
liquidées ou sanctionnées pour des pratiques douteuses en interne, mais soutenues face à un
évènement extraordinaire.

D’ailleurs, la Réserve fédérale américaine (Fed) a récemment cherché à rassurer les acteurs du
secteur en baissant les taux aux États-Unis. Toutefois, en dépit des bonnes intentions de la banque
centrale américaine, ce type de disposition ne permettra pas de stabiliser les marchés bouleversés
par les problèmes d’approvisionnement et de production dus à l’épidémie.

En définitive, la seule manière d’éviter une éventuelle crise financière consiste à trouver un
traitement efficace contre le coronavirus ou du moins à enrayer l’épidémie grâce aux
mesures de quarantaine. Pour une fois, les banques centrales et les régulateurs n’ont aucun
pouvoir sur une crise potentielle dans le secteur.

Quels sont les principaux risques pour les banques ?


D’après les experts de Scope, les réseaux bancaires européens risquent notamment de voir
chuter leurs revenus sur plusieurs activités, dont la banque d’investissement, la gestion
d’actifs et la banque de financement. Le problème concernera aussi les crédits pour les PME
et les ETI. Ils risquent également de réaliser des contre-performances sans précédent sur les
marchés financiers.

En effet, le marché des introductions est quasiment fermé. Ainsi, le marché secondaire sera
inévitablement touché si les cours ne cessent de baisser sur une période prolongée. Les banques
percevront donc moins de commissions au cours du premier trimestre, et peut-être même
jusqu’au second trimestre 2020. Tout dépend en effet de la durée de l’épidémie et des mesures de
confinement associées.
Dans l’immédiat, les banques européennes sont confrontées à des problématiques opérationnelles
non négligeables et potentiellement risquées. Elles doivent en effet prévoir des mesures
spécifiques pour maintenir leur activité en cas de confinement des salariés. Le télétravail
s’impose généralement comme la solution la plus courante dans ce cas de figure.

Toutefois, chaque établissement devra avant tout relever le défi technique et organisationnel
représenté par la coordination de son équipe à distance. Ce dispositif requiert notamment un
système informatique assez performant pour assurer la qualité et la sécurité des services.

La mise en réseau de l’ensemble de son personnel augmente d’ailleurs la vulnérabilité de


l’établissement face aux cyberattaques. La récession économique fait également partie des
risques à ne pas écarter dans le contexte actuel. Selon Scope, sur BFM Business :

Un scénario de récession, couplé à une capacité de relance monétaire très limitée et à une faible
propension pour la relance budgétaire, et l'épée Damoclès du coronavirus peut clairement
produire un très mauvais résultat pour les banques.

A l’échelle nationale, les premiers effets de la crise que nous vivons sont sans précédents : chute
de la production, hausse du chômage et baisse du recrutement, effondrement des marchés, et
explosion de la dette publique.

À quels contraintes et impacts économiques les banques doivent elles s’attendre ?

Même s’il n’est pas le plus touché des secteurs, la crise du Covid-19 génère bien sûr des impacts
forts et déjà certains pour le secteur financier, mais aussi des questions et défis à relever à moyen
terme.

Des impacts forts et déjà certains pour les banques

Le secteur bancaire va subir une dégradation certaine de ses conditions d’exploitation : chute du
PNB, augmentation du risque, avec une base de coûts assez largement rigides, donc dégradation
forte du coefficient d’exploitation et du résultat avant impôt.

Après une embellie précaire en 2019, le PNB va probablement se réduire en 2020 car ses deux
composantes (commissions et marge nette d’intérêt) sont fortement affectées. Ce sera la 4e année
de chute sur la période 2015-2020.

Les commissions vont chuter :

• A court terme, les commissions sur les flux vont nettement se dégrader avec la réduction
verticale de l’activité économique, pesant lourdement sur le PNB des Pros et des Entreprises, qui
comptent pour près de 50 % du PNB global. Le regain, probable, mais très délicat
commercialement à gérer, des commissions d’intervention sur les Particuliers et Pro, ne
compensera pas cette baisse. Toutefois, on peut espérer que la baisse des commissions s’effacera
au fur et à mesure de la reprise de l’activité.
• Les commissions sur l’épargne financière vont également fortement diminuer car la chute des
marchés financiers (le CAC 40 a perdu près de 30 % depuis son plus haut annuel de 2020) va
réduire nettement les commissions sur le stock en même temps que la crise va dissuader les
acteurs économiques d’épargner à long terme, de surcroît sur les marchés Actions.

• Enfin, le commerce mondial, déjà stagnant depuis 2 ans, va probablement chuter du fait du
tassement de la croissance mondiale et des fermetures des frontières. Cela ne pourra que peser sur
les commissions de Trade ou de flux internationaux.

La marge nette d’intérêt (MNI) va également se réduire :

• La production de crédit immobilier et de crédit moyen et long terme va probablement


durablement se tarir. La Banque de France pointait déjà en décembre 2018 l’endettement élevé
des ménages et des entreprises en France : 132 % du PIB vs 107 % dans la zone € et 106 % en
2009 en France. Ce sont donc des acteurs historiquement endettés que la crise vient frapper.

• Dans une conjoncture sans visibilité, on voit mal les entreprises, même saines, faire de
nouveaux investissements. Les intérêts intercalaires perçus sur les reports d’échéance ne
compenseront pas cette baisse.

• Les Particuliers, à nouveau confrontés au risque de chômage (25 % de la population active est
déjà au chômage partiel et plusieurs centaines de milliers d’emplois vont probablement
disparaître dans les mois à venir), vont aussi y regarder à deux fois avant d’investir dans un
marché immobilier à son plus haut sur 20 ans (90 % de transactions dans les logements anciens
de plus en octobre 2019 que par rapport au creux d’août 2009 !)

• La production de crédit consommation va sans doute repartir à la baisse, comme en 2013-2014,


annulant la dynamique de ces dernières années (5 % de croissance annuelle)

• Le crédit court terme aux Pros et aux Entreprises aura sans doute une production maintenue,
pour soutenir une trésorerie fragilisée et donc avec un risque plus élevé.

• Au-delà de la production, les marges de taux vont sans doute rester stables c’est-à-dire
historiquement basses. Avec des taux de dépôt déjà négatifs (-0,5 %), la BCE a peu de latitude
pour faire plus et préfère s’en remettre à des rachats d’actifs. Les banques de détail françaises
devront donc continuer à prêter à bon marché (les taux élevés seront vite décriés par les médias),
en se refinançant à très bas coût sur les marchés mais en transformant une épargne réglementée
très chère dans le contexte (entre 0,25 et 0,75 %). Leur bilan continuera donc d’engranger des
crédits très peu rémunérés, les rendant plus vulnérables à une future hausse des taux, certes
hypothétique en-dehors d’un scénario macro-économique catastrophe.

• Au global, on peut donc anticiper une poursuite de la baisse de la MNI, d’au moins 500 millions
€ en 2020. Et un multiple serait tout aussi envisageable.
Les coûts sont largement rigides. 90 % à 95 % sont incompressibles à court terme et les banques
devront donc jouer sur les leviers limités habituels : interruptions de CDD et recours accentué à
l’interne, report ou étalement de projets, annulations de certains budgets informatiques. Mais le
long terme (renouvellement des effectifs et nouvelles compétences, digitalisation, automatisation)
ne devra pas être sacrifié au court terme…

Le risque est la grande inquiétude de cette crise. Lors de la crise des subprimes, le coût du risque,
rapporté au total de bilan des banques françaises, était passé selon l’ACPR de 0,12 % en 2008, à
0,28 % en 2009 puis 0,41 % en 2010. Il est depuis retombé à un point bas historique de 0,11 %
qu’il paraissait difficile d’améliorer de l’avis général. Les banques françaises arrivent dans cette
crise encore mieux armées qu’en 2008 : la qualité des créances françaises n’est pas en cause (3,44
% de créances douteuses dans le bilan vs 4,47 % dans la zone euro), pas plus que leur taux de
couverture (50,85 % vs 45 % dans la zone euro), et leurs fonds propres ont été multipliés par 2,4
en 10 ans. Plus que la solidité des banques, qui était l’une des grandes questions de 2008 puis de
2012, la question porte donc sur la solidité des acteurs non financiers. Mais les banques ne
pourront pas juste se contenter de faire le tri entre « bons » et « mauvais » risques, elles devront
imaginer des dispositifs pour accompagner et soutenir la pérennité du tissu économique français,
sans attendre les injonctions ou les dispositifs gouvernementaux.

Nous avons tenté de chiffrer pour 2020 et 2021 les impacts de la crise sur le compte
d’exploitation des banques de détail en France. Nous avons élaboré 2 scénarios :

• Dans le scénario 1, l’impact direct du COVID se « limite » à un confinement général en France


de 1,5 mois et un déconfinement progressif de 3 mois (échéance fin août). Dans ce contexte, les
mesures de soutien gouvernementales jouent à plein et l’économie vit en quelque sorte un énorme
trou d’air en 2020, avec une chute de 6 % du PIB mais une convalescence est possible en 2021.

• Dans le scénario 2, l’impact direct du COVID se répète à l’automne, imposant un nouveau


confinement général, sans doute alors fatal à de nombreuses entreprises et désorganisant
durablement les circuits de production. Le PIB français chute de plus de 6 % et l’année 2021 est
marquée par une spirale récessive, interdisant un rebond à la hauteur de la chute initiale.
Dans le scénario 1, le PNB BDD chuterait fortement, de 5 %, puis rebondirait de 1 % en 2021. Le
coût du risque augmenterait de 50 % en 2020 puis de 33 % en 2021, à un niveau proche de 2013.

Dans le scénario 2, le PNB chuterait de 8 % en 2020 puis stagnerait en 2021. Le coût du risque
doublerait dès 2020 puis se stabiliserait à ce haut niveau en 2021, équivalent aux situations de
2008 ou 2011.

Plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette modélisation, qui est bien sûr délicate car
dépendante de nombreuses variables sanitaires, économiques nationales et internationales, et qui
doit bien sûr être déclinée pour chaque banque.

Le 1er enseignement est la résilience du PNB, si on la compare au chiffre d’affaires de


nombreuses entreprises, qui vont perdre 30 ou 50 % en 2020 ! Toutefois, cette résilience est à
géométrie variable : la MNI est très stable en 2020 mais souffre en 2021 car les crédits non faits
l’année précédente manquent à l’appel. Certaines commissions sont très stables (forfaits BAQ ou
assurances) mais d’autres réagissent violemment au contexte économique (commission de
mouvement, acceptation monétique, cash management, valeurs mobilières) avant de rebondir
vivement en 2021.

Le 2ème enseignement concerne les charges, très dures à réduire, pour un impact très limité
sur le coefficient d’exploitation, qui perdrait 4 ou 6 points en 2020 dans les deux scénarios. En
triant dans les dépenses, il sera important de ne pas sacrifier la stratégie de long terme à un effet
de court terme limité.

Le 3ème enseignement est l’impact direct et majeur du coût du risque, qui pourrait doubler en
2020 et s’aggraver encore en 2021. Ce sera la priorité à piloter dans les 12 mois à venir.

Le 4ème enseignement est la dégradation forte (-30 ou -50 % selon les scénarios) du résultat
financier (après coût du risque mais avant impôt), qui contraindra les banques dans leur politique
de prêt et de transformation, d’autant que les banques rentrent dans ce cycle baissier avec un
CoEx supérieur d’environ 5 points à celui précédant 2008.

A la différence de 2008, où les banques ont plongé avant le reste de l’économie (chute du PIB
français de 2,9 % en 2009 alors que les banques de détail perdaient 8 points de PNB en 2008 !),
on peut aussi s’attendre à une synchronisation des impacts de la crise sur les acteurs financiers et
non-financiers, plus facile pour gérer la communication des résultats et échanger avec l’opinion
ou les pouvoirs publics sur des évolutions réglementaires ou commerciales.

Les défis de l’après-crise

Alors que nous sommes en plein milieu de la crise, il est assez difficile de discerner totalement
tous les défis que celle-ci impose aux banques de détail. Plusieurs grands défis peuvent être
cependant identifiés.

Le premier d’entre eux est le défi d’image. Souffrant en France d’un déficit d’image historique,
les banques verront leur communication sous tension dans les 18 mois à venir. Comme tous les
acteurs économiques, elles se débattront, dans un contexte de crise sanitaire et économique
durable, avec leurs difficultés opérationnelles (ouvrir les agences, assurer la continuité de service)
et financières (maintenir la rentabilité). Mais elles devront aussi faire face aux inquiétudes,
fondées ou non, de l’opinion et à ses attentes : financer les projets, accompagner les Particuliers,
Pros et entreprises en difficulté, éviter les tarifications « négatives » telles que les commissions
d’intervention ou le cas échéant savoir les expliquer avec force pédagogie. On peut ainsi tout à
fait imaginer un point medias régulier où les banques communiqueraient sur les entreprises
aidées, en difficulté, remises sur pieds, à l’instar du point COVID du DG de la Santé, Jérôme
Salomon. Dans la foulée de la loi PACTE, plusieurs grandes banques se sont dotées d’une raison
d’être. La crise est une occasion parfaite pour en démontrer la force ou la superficialité. A l’heure
où les clients et les collaborateurs demandent du sens, faire preuve d’imagination pour décliner la
raison d’être dans la réponse à la crise est indispensable et un pilotage adapté doit être mis en
place.

Un second défi est le défi stratégique. La plupart des banques viennent ou sont en train de
produire leur plan stratégique à 3 ans. Certaines se projettent même au-delà, à l’horizon 2030,
pour mieux intégrer la transformation du secteur. Le sujet est de savoir si cette crise accélère les
tendances déjà amorcées, les fait naître ou les annule. 6 questions paraissent importantes sur le
modèle de banque de détail à la française :

• la crise fera-t-elle évoluer la démographie française et sa localisation sur le territoire (retour à la


campagne, réputée moins dangereuse) ?

• la crise impliquera-t-elle une revitalisation (circuits courts) et une réindustrialisation du pays,


deux évolutions a priori plus favorables aux territoires qu’aux métropoles ?

• comment répondre aux attentes de sens, environnementales et sociétales des Français, qui
sortiront probablement renforcées de la crise (besoin de solidarité, démonstration que la pollution
est directement liée à l’activité économique, que l’optimisation économique extrême masque des
risques béants en matière sanitaire, sociale ou d’indépendance nationale) ?

• le confinement renforce-t-il les banques en ligne ou les néo-banques, ou à tout le moins


l’équipement et le SAV en selfcare ?

• la crise rendra-t-elle les Français plus disposés à partager leurs données ?

• la crise signe-t-elle la fin d’une tendance séculaire à la centralisation physique des fonctions
bancaires : informatiques, back-office, support et même Réseau avec un maillage resserré ?

Enfin, des défis d’ordre commercial (enjeux d’offres – moyens de paiement, crédit, épargne,
assurances – positifs et négatifs selon les cas), et d’ordre opérationnel (évolution du modèle
opérationnel à la suite de la crise) sont également à prendre en compte, avec des enjeux de
continuité d’activité et de rebond (cf. article « 4 check-lists pour préparer la reprise » ci-après).
Conclusion

Déjà fragilisées par une dégradation durable de leurs conditions d’exploitation depuis 5 ans (taux
négatifs, exigences règlementaires, intensité concurrentielle), les banques de détail sont prises à
contre-pied par la crise du coronavirus, au moment où elles tentaient de se projeter sur un nouvel
horizon stratégique. En ajoutant des contraintes et des pertes économiques supplémentaires, la
crise du coronavirus confirme que l’environnement de la banque de détail ne sera définitivement
plus comme avant et qu’il faut se projeter courageusement dans un nouveau modèle.

Section 2 : la gestion des risque bancaire a la periode de covid-19

1 presentation de risque :
• La définition.

La gestion du risque est un processus matriciel itératif de prise de décision et de mise en


œuvre des instruments qui permettent de réduire l’impact des évènements de rupture interne
ou externe pesant sur tout organisme. La mise en œuvre suppose que le gestionnaire des
risques assume les quatre composantes de toute fonction de direction : planification,
organisation, animation, contrôle 20.
La gestion de risque est le processus par lequel les organisations abordent
méthodiquement les risques liés à leurs activités dans le but d’obtenir un avantage durable pour
chaque activité et pour l’ensemble de celles-ci. En d’autres termes, la gestion de risque est un
processus continu indissociable de l’activité entrepreneuriale et qui doit en faire partie
intégrante. Une réflexion unique sur les risques peut apporter quelques idées nouvelles, mais si
on n’en fait rien par la suite, la plus-value sera très minime.
La gestion de risque est aussi un processus continu et évolutif, qui se reflète tant dans la
stratégie de l’organisation que dans son exécution. Elle doit gérer de manière systématique tous
les risques liés aux activités des organisations dans le passé, le présent et surtout l’avenir.
Comme nous l’avons déjà indiqué, la gestion de risque doit faire partie intégrante de la culture
de l’organisation et être portée et soutenue par la direction générale. Une gestion de risque
efficace traduit la stratégie en objectifs tactiques et opérationnels qui attribuent des
responsabilités transversales dans l’organisation et qui intègrent la gestion de risques dans la
description de fonction de chaque collaborateur. Bref, la gestion de risque est la tâche et la
responsabilité de chacun dans l’organisation.
Enfin, une bonne gestion de risque se concentre sur l’identification et le traitement des
risques. Elle identifie les aspects positifs et négatifs de tous les facteurs qui peuvent influencer
l’organisation. Elle augmente la chance de réussite et réduit le risque d’échec et l’incertitude
concernant la réalisation des objectifs généraux de l’organisation.

• Les objectifs

La gestion des risques vise la réalisation de quatre objectifs 21 :


• Assurer la pérennité de l’établissement, par une allocation efficiente des ressources et
une allocation adéquate des fonds propres qui permettra une meilleure couverture
contre les pertes futures ;
• Elargir le control interne du suivi des performances au suivi des risques associés ;
• Faciliter la prise de décision pour les opérations nouvelles et permettre de les facturer
aux clients ;
• Rééquilibrer le portefeuille de l’établissement, sur la base des résultats et des effets de
diversification.

• Le Processus

Comme le montre le graphique en page précédente, la première étape de l’élaboration d’une


gestion de risque est la réalisation d’une ‘estimation des risques’. Selon l’ISO/ IEC Guide 73, ce
processus regroupe l’identification, l’analyse et l’évaluation des risques. Nous détaillons ici ces
trois étapes.22
• L’identification du risque

Cette étape consiste à détecter les différentes sources qui génèrent le risque. Ces dernières
différentes selon le type dudit risque. Ainsi, Pour mener à bien l’étape d’identification des
risques, il faut une connaissance approfondie de l’organisation et de ses activités. Dans ce cadre,
il est utile de d’abord ‘cartographier’ les différents types de risques qui s’appliquent à
l’organisation. Celles-ci constituent ensemble l’univers de risques de l’organisation.
Pour tracer les contours de cet univers de risques, vous pouvez partir d’une liste des types de
risques. Vous pouvez regrouper ces types pour étayer la discussion sur la gestion de risque et
l’identification des risques en particulier.
• L’analyse du risque23
Si l’on veut piloter quelque chose, il faut pouvoir le mesurer. C’est pour cette raison qu’il
est important d’attribuer une valeur ou un score aux risques. On peut pondérer un risque en
fonction de l’impact d’un événement déterminé et de la probabilité qu’il survienne.
L’analyse de risque consiste donc à concrétiser cet impact et cette probabilité. Certains
éléments seront connus, d’autres devront être estimés le plus correctement possible. Sur la
base de toutes les informations disponibles, un score aussi fidèle que possible est attribué à
chaque risque.
En cas d’incertitudes, il est impossible de procéder à une estimation exacte. C’est
pourquoi on utilise souvent des classes pour estimer l’impact et la probabilité, par exemple de la
classe 1 (très faible) à la classe 5 (très important). Pour objectiver au maximum l’estimation,
nous décomposons l’impact en plusieurs dimensions, comme la dimension financière. Compte
tenu delà situation spécifique de la banque, on détermine de cette manière à partir de quel
montant une perte éventuelle (impact) reçoit un score de 1 à 5 (voir tableau ci-contre).
L’outre la dimension financière, on peut utiliser des dimensions comme le ‘préjudice causé
à l’image’, la ‘perte de qualité’ ou le ‘retard opérationnel’. Il importe de ne pas retenir plus de
trois ou quatre dimensions. Car si la liste est trop longue, chaque risque sera important du point
de vue de l’une des dimensions et cela n’aidera évidemment pas à fixer des priorités.
Sélectionnez donc en conscience les principaux risques que vous voulez éviter et estimez leur
impact et leur probabilité le plus correctement possible.
Une décision sera alors prise et les actions à appliquer seront planifiées. En effet, face aux
risques, et selon leur fonction d’utilité et leur degré d’aversion au risque, les banques peuvent
faire appel à quatre stratégies fondamentales alternatives 24 :
• Eviter le risque : Cette stratégie consiste à éviter totalement un type de risque et donc
de renoncer à certaines opérations. La banque décide alors de ne pas réaliser une
activité donnée afin d’éviter les risques qui y sont lies ;
• Limiter le risque : Par cette stratégie, la banque vise à accepter un risque tout en fixant
des limites qu’elle s'interdit de franchir. Ces limites peuvent être déterminées en
volume, en valeur en risque (Value At Risk), en montant en fonds propres engagés ou
en pertes maximales Si la limite est correctement fixée, le risque est donc sous
contrôle, mais il n'est pas nul. De plus la banque peut supporter des coûts
d'opportunité en renonçant à une opération afin de respecter ces limites ;
• Transférer le risque : Elle consiste, pour la banque, à accepter de payer une prime afin
de transférer totalement ou partiellement un risque auquel elle se trouve exposée et
ne souhaite pas garder. On peut citer à titre d’exemple : l’acquisition d’un swap pour
couvrir un prêt ou un emprunt à taux fixe ;
• Payer le risque : Cette stratégie revient pour une banque à supporter directement le
coût d'un risque en le payant éventuellement par prélèvement sur ses fonds propres
ou ses réserves. Dans le cas de la réalisation du risque, celui-ci, dont le coût éventuel
est supporté en totalité par la banque, s'impute soit dans les charges de l'exercice, soit
sur une dotation aux provisions. Bien entendu, dans le cas contraire, la banque
bénéficie d’une marge de rentabilité supplémentaire. C'est dans cette stratégie que se
placent les établissements qui acceptent de rester en "position ouverte" pour
Bénéficier d'une évolution favorable des conditions du marché.
• Evaluation des risques : Puisqu’il n’est ni possible ni souhaitable de maîtriser tous les
risques, il est important de fixer des priorités. C’est en effet sur la base de l’analyse des
risques que l’on décide des actions futures. Cette décision peut être d’effectuer des
analyses complémentaires, d’entreprendre des actions pour réduire le risque ou de ne
rien faire (par exemple parce qu’il est très peu probable que le risque se produise), pour
autant que l’on procède toujours en connaissance de cause. Le résultat de l’analyse de
risques peut être utilisé pour établir un profil de risque dans lequel chaque risque
reçoit une pondération et est classé selon ce score.
On peut ainsi classer chaque risque identifié et se faire une idée de son importance relative.
• Gestion opérationnelle des risques : Dans cette étape, plans, stratégies et moyens
sont mis en œuvre. Chaque risque est géré par l’unité désignée à cet effet.
• Surveillance des risques : Au fil de temps, et en fonction des circonstances, de
nouvelles expositions au risque peuvent apparaitre, les informations sur les
probabilités et l’importance des risques peuvent s’affiner. La gestion de risque
demande un contrôle régulier de ce dernier afin de s’assurer que les décisions prises
sont toujours optimales et que les limites fixées sont toujours respectées.
• Reporting des risques : Le système de reporting est l’aboutissement logique de tout le
processus. Les résultats de la gestion des risques sont dans des rapports qui seront
destinés aux différents centres de responsabilités de la banque (direction générale,
conseil d’administration, comités des risques).

2 la gestin des risque bancaire a la periode de


coviiiid-19

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