Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Comptabilité analytique
1. Présentation
Remarque : aux USA la comptabilité ne fonctionne pas de la même manière. Ils
s’intéressent aux flux financiers engendrés par la production. En France, la comptabilité fait la
différence entre les produits et les coûts.
Les produits exceptionnels ne viendront pas non plus venir faire des interférences
dans les coûts de production. Par contre, les intérêts d’emprunt pour acheter une machine
viennent s’y insérer.
Exercice
La société FIGNON fabrique trois produits P1, P2 et P3. L'année N, elle a fabriqué et vendu
20 000 P1 à 20 F l'unité, 60 000 P2 à 25 F l'unité et 40 000 P3 à 40 F l'unité. L'ensemble de
ses charges s'est élevé à 3 410 000 F.
La fabrication des produits P1 a également nécessité l'utilisation d'une machine amortie pour
50 000 F lors de l'exercice N, celle des produits P2 une machine amortie pour 80 000 F et
celle des produits P3 une machine amortie pour 120 000 F.
En outre, des charges de livraison et des charges administratives doivent être imputées à
raison de 20 000 F pour P1, 90 000 F pour P2 et 100 000 F pour P3.
1. Calculer les coûts de production et les marges sur coût de production pour chacun des
produits P1, P2 et P3.
2. Calculer les coûts de revient et les résultats pour chacun des trois produits.
Corrigé
Les différentes clefs de répartition des charges indirectes sont arbitraires. En fonction de ces
clefs les différents postes seront déficitaires ou bénéficiaire.
Les centres principaux sont évalués en fonction des unités d’œuvre associées à chaque centre.
Dans le cas des encours de production, c’est la comptabilité analytique qui nous permettra
d’effectuer la répartition des charges pour les saisir dans la comptabilité générale.
Exercice
Les charges indirectes du mois M s'élèvent à 224 800 F et sont ainsi réparties (répartition
primaire) :
C entres auxiliaires C entres principaux
C harges indirectes Total Entretien M anutention A telier A A telier B Distribution
Répartition prim aire 224 800 11 000 54 900 74 920 37 330 46 650
Les clés de répartition des frais des centres auxiliaires sont les suivants :
A répartir A telier A A telier B Distribution
110 heures d'entretien 50 50 10
1098 Kg m anipulés par le centre m anutention 22 33 1 043
L’unité d’œuvre de l’atelier A est l’heure de main d’œuvre (HMO) ; il y a eu 8 102 HMO
durant le mois M.
L’unité d’œuvre de l’atelier B est le Kg de matières premières traitées ; il y a eu 2 199 Kg
traités durant le mois M.
Le taux de frais du centre distribution est le franc de chiffre d’affaires.
Il a été vendu pour 199 600 F de voitures et pour 254 036,36 F de trains durant le mois M.
---: ---:
---:
On répartit les 54 900 F 11000 x (10/110)
Légende : (22/1098) x 54900
Postes calculés indiqués en de matières sur les
---:
couleur… différents ateliers
11000 x (50/110)
2. Calculer les coûts de production des deux produits, leur coût de revient, les résultats
que leur vente a permis de réaliser durant le mois M, et rapprocher les résultats
analytiques du résultat de comptabilité générale :
---: ---:
4000 UO (indiqué) à 10 F 1000 UO (indiqué) à 20 F
l'UO (calculé plus haut) l'UO (calculé plus haut)
---: ---:
---: CA - coût de production
Coût de production +
CA x coût de l'UO
charge de distribution
distribution (0,22 dans
notre cas)
Remarques :
Les clés de répartition semblent avoir été bien choisies, car la différence de résultat entre
"voitures" et "trains" n'est pas très importante.
Par contre, le résultat de l'un comme de l'autre n'est pas terrible. Il faut donc chercher à baisser
les coûts et/ou augmenter le prix de vente.
Ici les voitures ne sont pas « rentables ». Il ne faut pas conclure que l’atelier voiture doit être
arrêté. En effet les clefs de répartition données proposent cette répartition des coûts mais en
les changeant on pourrait inverser la tendance. Les écarts entre les voitures et les trains ne
sont pas très significatifs. Le résultat est faible : l’ensemble de la production n’est pas
rentable. Si nous avions une répartition plus tranchée (par exemple les trains sont nettement
plus rentable que les voitures) on pourrait imaginer de fermer un atelier.
L'énoncé
Une entreprise fabrique deux produits X et Y à partir d’une matière M transformée dans les
ateliers A et B.
1. Les charges de comptabilité générale afférentes au mois de mai s’élèvent à : 168 400
F.
Pour le calcul des coûts de production des produits A et B, on tient également compte
d’amortissements économiques de machines, qui s’élèvent à 120 000 F en mai au lieu
de 100 000 F inscrits en comptabilité générale.
2. Les charges directes de main d’œuvre et les charges directes liées aux amortissements
des machines se sont élevés à 200 000 F pour le produit X et 180 000 F pour le produit
Y, en mai.
X Y
Nombre de produits 1 000 750
fabriqués
Stock initial 400 unités à 482,50 F 100 unités à 417 F
H.M.O.D. consommées, 1 500 500
atelier A
H.M. consommées, atelier B 500 250
En-cours initiaux (en F) 40 000 10 000
En-cours finals (en F) 50 000 38 000
Ventes (en quantité) 1 200 800
Prix de vente unitaire (en F) 600 500
Matière M consommée (en 500 400
kg)
Corrigé
---: ---:
CMUP (Coût Moyen CMUP (Coût Moyen
Unitaire Pondéré) = Unitaire Pondéré) =
693000 / 1400 = 495 Frs 341700 / 850 = 402
/ produit
4. Résultat :
X Q té P.U. Total Y Q té P.U. Total
Sortie pour vente 1 200 495 594 000 Sortie pour vente 800 402 321 600
Distribution 7 200 5 36 000 Distribution 4 000 5 20 000
Coûtde revient 1 200 525 630 000 Coûtde revient 800 427 341 600
C.A . 1 200 600 720 000 C.A . 800 500 400 000
Résultat 1 200 75 90 000 Résultat 800 73 58 400
75 Frs /produit
Corrigé
4. Seuil de rentabilité
La marge sur coût variable se fait avant la marge sur coût fixe. Les charges fixes (souvent
appelés frais généraux) sont en effet indépendantes des quantités produites (semble être
incompressible). Ces charges fixes sont généralement difficiles à compresser. Les charges
variables sont supposées proportionnelles aux quantités produites. Ce sont donc sur les
charges variables que nous allons agir pour arriver au seuil de rentabilité et donc augmenter
ou diminuer la marge. La marge sur coûts variables permet d’amortir les charges fixes.
L'illustration
Corrigé
Exercice
Une société espère vendre 15.000 chaises au prix unitaire de 220 francs. Nous
disposons des informations suivantes :
Corrigé
L’important reste à définir si la marge sur coût variable est supérieur aux charges fixes.
Les écarts
Exercice
Corrigé
PR 30 -
=prix établit * (Quantité réelle - Quantité préétablie)
Ecarts sur prix
=quantité réelle * (prix réel - prix préétabli)
P 25 -
Ecarts sur
quantités
Il y a équivalence dans les aires d’où les formules proposées sur le polycop.
Ecart budget est une analyse financière : les 6900 francs sont un supplément sur mon
budget. Ces 6900 francs représentent de la trésorerie à trouver pour combler l’écart entre
l’activité réelle et l’activité optimale. Cependant cette activité optimale n’existe pas puisque
nous avons travailler sur des valeurs "proportionnalisées".
L’énoncé
---:
(1200 x 800) / 1000
M : A ct i v i t é no r ma l e M +1 : So u s- a ct i v i t é M +2 : Su r - a ct i v i t é
Qtés produits 1 000 800 1 100
Charges variables 3 000 2 400 3 300
Coeff. IR - 800 / 1 000 1 100 / 1 000
Charges fixes 1 200 960 1 320
Coût de production 4 200 3 360 4 620
Coût de prod. unitaire 4,20 4,20 4,20
---: ---:
(1200 (CF) + 2400 (CV)) / 800 Unit. (1200 x 1100) / 1000
---:
(1200 (CF) + 3300 (CV)) / 1100 Unit.
Exemple
Co û t p r é é t ab l i d 'u n p r o d u i t "X"
Quantité P.U. Montant
Charges directes
Matière 10 kg 9,00 90,00
Main-d'œuvre directe 3h 32,00 96,00
Charges indirectes variables fixes
Atelier 3h 15,00 3,00 54,00
U.O. = heure de M.O.D. 240,00
Co û t d e p r o d u ct i o n r é e l p o u r 130 p r o d u i t s
Quantité P.U. Montant
Charges directes
Matière 1 235 kg 9,30 11 485,50
Main-d'œuvre directe 357 h 34,00 12 138,00
Charges indirectes
Atelier 357 h 20,00 7 140,00
30 763,50
Solution :