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a- Le calendrier de sortie……………………………………………………………. 20
b- Les modalités de sortie ……………………………………………………………..20
b-1- Introduction en bourse de l’entreprise cible …………………………………….20
b-2-Cession de la totalité du capital a un tiers ………………………………………..20
b-3-Cession de la participation du partenaire financier a un autre investisseur
financier …………………………………………………………………………………20
b-4-Rachat par l'entrepreneur de la participation de son partenaire financier ……20
c- La recherche d'acquéreurs………………………………………………………... 21
Chapitre V- Leviers ( QLAI Youssra) ……………………………………………………..21
1- Capitaux propres …………………………………………………………………...21
2- Levier financier……………………………………………………………………. 21
3- Levier global ……………………………………………………………………..…21
4- Levier opérationnel ………………………………………………………………...21
5- Taux d’endettement net…………………………………………………………… 21
6- Trésorerie ou dette ………………………………………………………………….21
Chapitre VI - Étude de cas : Partenariat Capital-Investissement entre FINALEP et
SoFinance (AHMED CHADLI ET MOHAMED ERRAMI ) …………………………21
I- Phase de préparation……………………………………………………….. 22
1- Définition de besoin……………………………………………………………… 22
2- Stratégie d’investissement……………………………………………………….. 22
3- Mode d’investissement…………………………………………………………… 22
II- Phase de négociation …………………………………………………………..23
1- Évaluation de la Valorisation ……………………………………………………...24
2- Interprétation du GODWILL…………………………………………………….. 24
III- Phase de Closing……...……………………………………………………….. 24
1- Introduction en bourse ……………………………………………………………..24
2- Cession des Titres à une Entité Industrielle……………………………………… 24
3- LBO secondaire……………………………………………………………………. 24
4- Cession à l'Équipe de Management………………………………………………. 24
CONCLUSION ( DAHBI Yousra)………………………………………...……………… 25
BIBLIOGRAPHIE………………………………………...…………………………..……26
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Remerciements
Avant tout développement sur ce travail, c’est avec un grand plaisir
que nous nous permettons d’exprimer notre vive et respectueuse
reconnaissance ainsi que de présenter nos sincères remerciements à
toutes les personnes qui nous ont aidé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner notre
reconnaissance à notre cher professeur M. BENALI Mimoun pour son
encadrement lumineux qui a grandement contribué à l’enrichissement
de notre formation, notamment en nous invitant à fructifier nos
connaissances dans le domaine de la finance et plus précisément en
ingénierie financière à travers la réalisation de ce travail.
Nous tenons également à remercier toute l’équipe pédagogique de
l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Fès et les
intervenants responsables de notre formation.
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INTRODUCTION
Le capital investissement, souvent qualifié de catalyseur dynamique du monde
des affaires, incarne une stratégie financière sophistiquée qui transcende les
frontières traditionnelles de l'investissement. Il s'agit d'un processus
intrinsèquement multifacette, où l'allocation de fonds à des entreprises
prometteuses se marie à une relation symbiotique entre l'entrepreneur
visionnaire et l'investisseur stratégique. Dans le monde des affaires
contemporain, le capital investissement émerge comme un moteur de
croissance, stimulant l'innovation et contribuant à la création de valeur à long
terme.
À sa base, le capital investissement représente un partenariat unique entre ceux
qui cherchent à bâtir des entreprises prospères et ceux qui reconnaissent le
potentiel de ces entreprises à générer des rendements significatifs. Il transcende
le simple échange monétaire, évoluant vers une collaboration stratégique où le
savoir-faire financier s'entrelace avec la vision opérationnelle. Cette interaction
dynamique offre un terrain fertile où les rêves entrepreneuriaux prennent vie,
nourris par les ressources cruciales fournies par des investisseurs expérimentés.
L'évolution d'une idée novatrice à une entreprise florissante au sein du
paradigme du capital investissement traverse plusieurs étapes cruciales. De la
conception du projet à la négociation d'accords complexes, en passant par
l'examen minutieux des business plans et la sélection de la société de gestion,
chaque étape du processus exige une expertise approfondie et une
compréhension aiguisée des enjeux financiers et opérationnels. Au-delà des
chiffres, le capital investissement englobe une dimension humaine, où la
confiance, l'alignement des objectifs et la gestion des risques constituent des
piliers fondamentaux de la réussite.
Ce rapport s'engage à explorer les subtilités du capital investissement, dévoilant
ses différentes facettes, depuis la perception initiale des besoins par
l'entrepreneur jusqu'à la concrétisation de partenariats fructueux. À travers une
analyse approfondie des motivations des entrepreneurs et des investisseurs, des
stratégies de financement aux choix de sociétés de gestion, nous nous
aventurerons dans le tissu complexe de cette forme d'investissement, mettant en
lumière ses réussites éclatantes et les leçons tirées des défis surmontés.
Par conséquent, plongeons dans l'univers captivant du capital investissement, où
l'innovation, la prise de risque calculée et la vision à long terme convergent pour
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façonner l'avenir des entreprises et tracer de nouvelles voies vers la prospérité
économique.
Chapitre I- Fonctionnement du Capital Investissement (EL
MOUMNI Nada)
Interprétation du schéma
Les investisseurs vont choisir une société de gestion sur la base d’indicateurs de
performances financières comme le TRI, le DPI, le TVPI. Celle-ci va trouver les
meilleures startups dans lesquelles investir les souscriptions des LPs pour en tirer les
meilleurs résultats lors de la cession, atteindre le Hurdle Rate et générer du Carried
Interest pour l’équipe.
De leur coté, les investisseurs vont constituer un fond d’investissement, c’est le véhicule
juridique, fiscal et financier qui héberge les participations et par lequel circule les flux
financiers. Sa durée de vie varie généralement entre 8 à 12 ans.
De l’autre coté, la société de gestion va composer l’équipe de gestion, qui comportera des
directeurs d’investissement, des analystes, et toutes autres personnes participant à la
sélection et au suivi des investissements. Des personnes de fonctions supports (marketing,
communication, suivi des participations etc.), mais également des “Operating Partners”
qui sont des personnes externes sollicitées par le fond pour travailler en direct avec des
startups de leur portefeuille d’investissement.
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Il est à noter que les frais de gestion atteignent une moyenne de 2 % et sont prélevés par
la Société de Gestion pendant toute la période d’investissement (c'est-à-dire lorsque
l’équipe de gestion sélectionne et réalise les deals) pour assurer le bon fonctionnement du
fonds.
• Terminologie
-Les frais de gestion : Ils sont en moyenne de 2 % et sont prélevés par la Société de Gesti
on pendant toute la période d’investissement (c.-à-d. lorsque l’équipe de gestion
sélectionne et réalise les deals) pour assurer le bon fonctionnement du fonds.
-Le Carried Interest : Le Carried Interest est un pourcentage des bénéfices réalisés (20
% en général), reversé à l’équipe de gestion si le fonds atteint ce que l’on appelle le
Hurdle Rate.
-Le Hurdle Rate : C’est le Taux de rendement minimum (TRI) que l’équipe de gestion
doit atteindre pour ses LPs afin de toucher le Carried Interest. Le Hurdle Rate est
généralement fixé à 8 %, cela veut dire que pour toucher une part des bénéfices du fonds,
les partners doivent réaliser au moins 8 % de TRI avec le portefeuille.
-Le millésime : On parle de millésime pour désigner l’année à laquelle le fonds a
commencé à réaliser ses investissements. C’est important pour analyser et comparer les
performances des fonds de Venture Capital.
capital Amorçage
capital Risque
capital Développement
capital Transmission
capital Retournement
I- Capital Risque – Venture Capital
Les investisseurs apportent un financement en fonds propres ou quasi fonds propres dans des
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financer, le Capital Risque se subdivise comme suit :
à des projets entrepreneuriaux qui n’en sont encore qu’au stade de Recherche &
Développement.
Le but de cette phase est d’élaborer un plan d’affaires pour convaincre des investisseurs de
financer le démarrage. Le financement nécessaire porte le nom de seed money (argent
d’ensemencement), de capital d’amorçage ou de capital faisabilité.
L’investissement est réalisé dans un projet, une équipe, un savoir-faire, le risque est donc
Exemple : Netpeas, entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies et, plus
précisément, dans la sécurité Internet.
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Le fonctionnement du Capital Risque est caractérisé par la prédominance des fonds dits
«indépendants ». Il existe cependant trois autres types de fonds de Capital Risque :
1- Les fonds « captifs » : associés à une banque, société d’assurance ou autre société non
industrielle.
2- Les fonds « publics » : comme par exemple les fonds régionaux en France, mais aussi
les fonds de la CDC et le Fonds d’Investissement Européen (FEI) à Luxembourg. Leur
performance est souvent moindre (Lerner, 2008) ; leurs investissements sont fondés sur
un motif plus politique (l’emploi régional par exemple) que financier. Les fonds publics
sont importants dans la quasi-totalité des pays où le Capital Risque existe, y compris aux
ÉtatsUnis. Dans plusieurs pays, des fonds créés initialement comme fonds publics sont
devenus importants après leur privatisation, tels qu’au Royaume-Uni ou Alpinvest aux
Pays-Bas. Aujourd’hui, la plupart des fonds publics changent de stratégie en privilégiant
des politiques de co-investissement avec des fonds privés.
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s’imposent. Le « financement de décollage » peut difficilement être effectué par la dette qui
obère l’autofinancement. L’intervention d’un organisme de capital investissement est
envisageable d’autant plus que les risques sont moindres que dans les phases précédentes.
Le financement provient des prêts spéciaux des établissements spécialisés car, à ce stade, les
entreprises commencent à bénéficier de l’effet de levier de la dette pour améliorer la
rentabilité des fonds propres. Le recours au capital déploiement est cependant souvent
nécessaire en raison du niveau important des investissements et des risques élevés qui
subsistent.
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moyens de mettre en place des mesures de redressement de l’activité permettant le retour aux
bénéfices.
Dans le contexte d'une opération de retournement d'entreprise, les investisseurs ont recours à
des techniques de financement à effet de levier, notamment le Leveraged Buyout (LBO),
afin de fournir des fonds propres ou quasi-fonds propres. Cette approche permet aux
investisseurs d'acquérir le contrôle d'une entreprise en difficulté tout en minimisant leur
investissement initial. Le LBO repose sur l'utilisation de l'endettement pour financer une part
significative de l'acquisition, souvent en utilisant les actifs de l'entreprise cible comme
garantie. En mobilisant ces ressources financières, les investisseurs cherchent à mettre en
œuvre des stratégies de retournement, améliorant la performance opérationnelle et financière
de l'entreprise acquise. Le succès de cette approche dépend de la capacité des investisseurs à
gérer efficacement l'effet de levier tout en réalisant des ajustements stratégiques nécessaires
pour redresser l'entreprise et créer une valeur ajoutée avant une éventuelle sortie rentable.
Cependant, il est important de noter que le recours à un fort endettement comporte des
risques, notamment celui lié aux charges financières élevées et à la nécessité de générer des
flux de trésorerie suffisants pour rembourser la dette. Par conséquent, la réussite d'une
opération de retournement reposant sur le LBO dépend souvent de la capacité des
investisseurs à mettre en œuvre une stratégie de redressement efficace.
En résumé, dans le contexte d'un retournement, les investisseurs peuvent utiliser des
techniques de financement à effet de levier comme le LBO pour injecter des fonds propres ou
quasi-fonds propres dans une entreprise et faciliter le processus de retournement.
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Capital Investissement et cycle de vie d’une entreprise
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II- Les sociétés de gestion
Jouent un rôle central en orchestrant les investissements, en élaborant des
stratégies de gestion de portefeuille et en assurant un suivi attentif des
performances des entreprises dans lesquelles elles investissent.
Exerçant l’intermédiation, elles prospectent les sociétés cibles, étudient les
projets de ces dernières et y investissent, le cas échéant, les capitaux confiés par
les investisseurs en capital. Leur présence est indispensable du fait du niveau de
risque élevé que revêt ce type de financement ce qui nécessite des études
préalables approfondies ainsi que des niveaux de compétence et d’expertise
élevés.
Au Maroc, elles sont au nombre de 20 à la fin de 2010.
III- Les entrepreneurs
Sont des visionnaires audacieux qui cherchent à concrétiser leurs idées
novatrices en collaborant avec des investisseurs pour obtenir des financements
stratégiques et un accompagnement précieux dans le développement de leurs
entreprises.
Les entrepreneurs lors d'un capital investissement sont les dirigeants
d'entreprises cherchant un financement pour stimuler leur croissance. Au Maroc,
une start-up technologique pourrait solliciter des investisseurs tels que CDG
Capital pour financer le développement d'une innovation, bénéficiant ainsi de
ressources financières et de conseils stratégiques pour assurer son succès.
a- Identification du besoin
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Avant de plonger dans les mécanismes du capital investissement, il est crucial d’explorer les
motivations profondes qui guident l'entrepreneur et l'investisseur vers cette forme particulière
de financement. Du côté de l'entrepreneur, nous allons examiner comment le capital
investissement répond à des besoins critiques tels que le financement de la croissance et
l'accès à des ressources stratégiques. D'un autre côté, nous allons découvrir les incitations qui
motivent les investisseurs à rechercher des opportunités d'investissement, allant au-delà du
simple apport financier. Cette compréhension des motivations jettera les bases de la
collaboration fructueuse entre ces deux acteurs clés du monde des affaires.
Chez l’Entrepreneur
Un entrepreneur pourrait envisager le capital-investissement pour les raisons suivantes:
- Financement de la croissance : Le capital-investissement fournit des fonds pour aider les
entreprises à étendre leurs opérations, à développer de nouveaux produits, à pénétrer de
nouveaux marchés ou à acquérir d'autres entreprises.
- Expertise stratégique : En plus du financement, les investisseurs en capital-investissement
apportent souvent une expertise stratégique et opérationnelle. Ils peuvent fournir des conseils,
une orientation et un réseau qui peuvent être précieux pour la croissance de l'entreprise.
- Accès à un réseau étendu : Les investisseurs en capital-investissement ont souvent un
vaste réseau de contacts dans l'industrie et peuvent faciliter des partenariats stratégiques, des
alliances commerciales et d'autres opportunités qui peuvent être bénéfiques pour l'entreprise.
- Alignement des intérêts : Le modèle de rémunération des investisseurs en capital-
investissement est souvent basé sur la réussite de l'entreprise. Cela crée un alignement des
intérêts entre l'entrepreneur et l'investisseur, car ces derniers ont un intérêt financier direct à
la croissance et à la rentabilité de l'entreprise.
- Sortie planifiée : Les investisseurs en capital-investissement cherchent généralement à
sortir de leurs investissements après un certain temps, ce qui peut être réalisé par
l'introduction en bourse, la vente de l'entreprise ou d'autres moyens. Cela peut offrir à
l'entrepreneur une stratégie de sortie planifiée pour récupérer le capital investi.
- Réduction du risque financier personnel : En acceptant des fonds d'investisseurs en
capital, l'entrepreneur peut réduire son risque financier personnel en utilisant des fonds
externes pour financer la croissance de l'entreprise.
- Accès à des ressources financières importantes : Le capital-investissement permet aux
entrepreneurs d'accéder à des montants significatifs de financement qui peuvent être difficiles
à obtenir par d'autres moyens, notamment par le biais de prêts bancaires traditionnels.
Chez l’investisseur
Les investisseurs sont attirés par le capital-investissement pour plusieurs raisons, qui
peuvent varier en fonction de leurs objectifs, de leur appétit pour le risque et de leur
horizon d'investissement :
- Rendements potentiels élevés : Le capital-investissement offre souvent des rendements
plus élevés que d'autres classes d'actifs, tels que les actions ou les obligations. Cependant,
cela s'accompagne généralement d'un niveau de risque plus élevé.
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- Participation active : Les investisseurs en capital-investissement ont souvent l'opportunité
de participer activement à la gestion des entreprises dans lesquelles ils investissent. Cela peut
leur donner un certain contrôle sur la direction stratégique de l'entreprise et la possibilité
d'ajouter de la valeur.
- Diversification du portefeuille : Pour les investisseurs cherchant à diversifier leur
portefeuille, le capital-investissement offre une classe d'actifs différente de celles des actions
et des obligations. Cela peut aider à répartir le risque et à améliorer la stabilité globale du
portefeuille.
- Horizon d'investissement à long terme : Les investissements en capital-investissement
sont généralement à long terme, avec des horizons d'investissement de plusieurs années. Cela
peut convenir à des investisseurs qui ont une perspective à long terme et qui sont prêts à
attendre pour réaliser des rendements importants.
- Accès à des opportunités spécifiques : Certains investisseurs sont attirés par le capital-
investissement en raison de l'accès à des opportunités d'investissement spécifiques,
notamment dans des secteurs innovants ou des entreprises en croissance rapide.
- Optimisation fiscale : Certains régimes fiscaux peuvent offrir des incitations fiscales aux
investisseurs en capital-investissement, ce qui peut rendre ces investissements plus attractifs
sur le plan fiscal.
b- Stratégie d’investissement
L’élaboration d’une stratégie d’investissement se fait en amont de l’opération de Capital
Investissement et permet notamment à l’investisseur de définir :
La part de chaque classe d’actifs dans son portefeuille Ses objectifs de rentabilité
Son horizon d’investissement
Ses types de placements (coté, non coté)
Son mode d’investissement (direct, indirect).
c- Modes d’investissement
Selon ses objectifs et contraintes, l’investisseur institutionnel doit arbitrer entre trois modes
d’investissement dont les avantages et inconvénients diffèrent. L’investisseur institutionnel
peut ainsi investir:
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A travers un fonds d’investissement géré par une société de gestion
- Avantages :
La gestion professionnelle par une société spécialisée peut offrir une diversification des
investissements, une expertise sectorielle et une liquidité accrue par rapport aux
investissements directs.
- Inconvénients :
L'investisseur a moins de contrôle sur les décisions spécifiques, et des frais de gestion
peuvent réduire le rendement net de l'investissement.
e- Prise de contact
Rencontre des acteurs pour une présentation succincte du projet
Ce premier entretien permettre de faire une idée de l’investisseur. Et de présenter de manière
générale le projet et d’obtenir des informations sur le fonds, son fonctionnement et l’équipe
en place.
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Ensuite auront lieu plusieurs autres réunions avec l’investisseur afin qu’il puisse appréhender
tous les détails de l’opération.
- Comment contacter un investisseur en capital?
Créée en 2000 et instituée par la Loi 41-05 relative aux Organismes de Placement Collectif en
Capital (OPCC), l’AMIC est l’unique association professionnelle au Maroc spécialisée dans
le métier du capital investissement.
Elle met à la disposition une documentation utile pour appréhender le secteur tels que des
données statistiques, études, guides pratiques et autres informations.
L’AMIC édite également un annuaire avec les coordonnées des sociétés de gestion ainsi que
des informations sur les fonds gérés par celles-ci .
- Le Business Plan
Le business plan consiste en une projection et un plan de développement sur une période de 3
à 5 ans. Ce document doit décrire le projet, la stratégie de développement, donner le montant
des investissements souhaités, le montant de rentabilité espéré ainsi qu’une simulation des
comptes de résultats et bilans. Il doit aussi présenter le marché et ses perspectives
d’évolution.
La fonction de ce document est de relever les paramètres qui peuvent influer sur la valeur de
l’investissement. C’est la meilleure manière d’anticiper les risques du projet.
Critères de choix du Business Plan
Étude de marché : Quelles sont les opportunités de marché spécifiques que l'entreprise
cherche à exploiter, et comment se différencie-t-elle de la concurrence?
Exécution Opérationnelle : Quels sont les antécédents et les compétences clés de l'équipe de
direction, et comment elle compte mettre en œuvre le plan opérationnel?
Trajectoire Financière : Quelles sont les projections financières sur les trois à cinq
prochaines années, et comment l'entreprise prévoit-elle de soutenir sa croissance?
Une fois que le business plan a été soigneusement évalué à la lumière des critères spécifiques
recherchés par les investisseurs, s'il répond aux attentes et démontre un potentiel solide, les
parties intéressées peuvent passer à la phase cruciale de négociation.
Cependant, si le business plan ne parvient pas à s'aligner sur les critères essentiels recherchés
par les investisseurs, cela peut nécessiter des discussions supplémentaires pour comprendre
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les lacunes et déterminer si des ajustements peuvent être apportés pour rendre l'opportunité
d'investissement plus attrayante.
Dès cet instant, l’entreprise et les investisseurs en capital sont partenaires dans la société et ils
doivent faire face, ensemble, aux hauts et bas de l’entreprise.
a. Engagements de confidentialité :
Avant de demander les informations complémentaires l’investisseur et la société de gestion
doivent signer un accord de confidentialité pour ne pas divulguer les informations secrètes.
Dans le cadre des premières discussions avec l’investisseur, l’investisseur est amené à
communiquer des informations stratégiques sur l’entreprise en question. Il lui convient donc
de préparer un engagement de confidentialité et le signer. Il n’est cependant pas souhaitable
de complexifier cet engagement et de risquer ainsi d’instaurer un climat de méfiance entre
parties. La durée de cet engagement est généralement comprise entre six mois et deux ans.
Cependant, lorsque les parties se mettent définitivement d’accord et signent les autres
documents contractuels, ces derniers régissent alors la confidentialité entre eux. Il faut
cependant noter que l’engagement initial reste néanmoins applicable aux autres investisseurs
sollicités par l’entreprise dans le cadre du financement de son projet d’investissement.
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Outre des différences conceptuelles, ces trois méthodes ne revoient pas à la même prise en
compte du temps pour déterminer la valeur de l’entreprise et de ses actions. Cette différence
temporelle fondamentale explique les différences de résultat.
- Un audit comptable
- Un audit financier
- Un audit environnemental
Cette étape est cruciale dans le processus d’investissement. Elle intervient lorsque les
principales caractéristiques de l’opération sont arrêtées par l’entrepreneur et le partenaire
financier à savoir juste avant la conclusion de l’opération ou closing. Pour le partenaire
financier, les due diligences vont participer à une meilleure connaissance de l’entreprise
investie avec ses forces, faiblesses et enjeux. Pour l’actionnaire entrepreneur, ces travaux
apporteront un avis extérieur sur la situation de l’entreprise, ses pratiques et les améliorations
envisageables. Les due diligences participent donc à la construction d’une relation de
partenariat efficace fondée sur la transparence et la confiance entre les parties prenantes. Il
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arrive que les due diligences relèvent des écarts et des risques significatifs concernant
l’entreprise investie. Cela peut alors entraîner le report voire l’annulation de l’opération
d’investissement.
On peut conclure que dans le pacte d’actionnaire, les conditions de sortie font l’objet
d’une « clause de sortie » qui encadre ce moment précis de la phase de collaboration
avec l’investisseur à travers, notamment, la hiérarchisation des possibilités de sorties.
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4- Comment préparer la sortie de l’investisseur ?
La discussion sur les modalités et conditions de sortie commence dès les premiers
contacts
engagés avec l’investisseur. Les intérêts, parfois divergents entre parties, rendent ce débat
préliminaire indispensable de façon à trouver un juste équilibre entre, d’une part les
exigences de rentabilité de votre investisseur et, d’autre part la prise en considération de
vos objectifs stratégiques.
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participation dans le capital de l’entreprise. D’autres investisseurs peuvent participer à cette
opération de rachat en s’appuyant sur des montages juridiques et financiers permettant de
recourir à l’endettement.
3. Levier global : Ce levier combine à la fois l'effet de levier financier et l'effet de levier
opérationnel. Il prend en compte à la fois la dette utilisée pour financer l'entreprise et les
ajustements opérationnels pour maximiser la rentabilité.
4. Levier opérationnel : Il désigne l'utilisation des coûts fixes dans une entreprise pour
maximiser les rendements lorsque la production augmente. Dans le contexte du capital-
investissement, cela pourrait impliquer la réduction des coûts fixes d'une entreprise pour
améliorer sa rentabilité.
5. Taux d'endettement net : C'est la mesure de la dette nette par rapport à la valeur
totale de l'entreprise. Les investisseurs en capital-investissement utilisent cette mesure pour
évaluer le niveau d'endettement d'une entreprise cible avant d'investir.
2- Stratégie d’Investissement :
FINALEP a financé chaque fonds de SoFinance par une dotation revolving de 8 539 199
EUR, avec une participation plafonnée à 49% du capital, soit 426 700 EUR, pouvant être
dérogée par le Ministère des Finances. Le suivi des participations est assuré par la présence
obligatoire de représentants de FINALEP dans la PME. La sortie du capital investisseur
s'effectue 3 à 5 ans après la prise de participation.
Chaque fonds a été alimenté par une dotation de 8 539 199 EUR, établissant une base solide
pour les activités de SoFinance. La participation de FINALEP, plafonnée à 49% du capital,
offre un équilibre entre l'injection de fonds et la préservation de l'autonomie de SoFinance.
Le plan d'investissement :
3- Modes d’investissement :
Le projet sera financé intégralement en fonds propres comme le montre le tableau
suivant ;
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II- Phase de Négociation
Les négociations ont débuté par une analyse approfondie des deux parties, mettant en lumière
les antécédents, les performances passées, la vision stratégique, et les synergies potentielles
entre FINALEP et SoFinance. Une évaluation détaillée de la valorisation a été entreprise, en
utilisant la méthode du goodwill fournie.
Pour pouvoir estimer les performances de l'investissement à engager par la FINALEP, il
sera question de traiter de l'exploitation de la société à financer SOFINANCE en faisant
ressortir ses résultats
Comptes de résultat :
Informations complémentaires :
-une VAN (à 15% sur 5 ans) : 163.300 KDA
- un TRI : 51.5%.
- un Délai de récupération du capital : 3ans et 3 mois
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Les sources de profit pour la FINALEP seront :
- Les dividendes perçus annuellement et relatifs à la participation au capital social de
la société à financer ;
- La rémunération de la participation en compte courant des associés ;
- La plus-value de cession des actions détenues
1- Évaluation de la Valorisation
Pour évaluer les performances de l'investissement, la méthode du goodwill a été appliquée.
Cette méthode combine l'évaluation patrimoniale et celle des avantages économiques futurs.
La formule utilisée a produit un goodwill de 701 534, soulignant la valeur future non reflétée
dans les comptes annuels de SoFinance.
2- Interprétation du Goodwill
Le goodwill de 701 534 indique que SoFinance est considérée comme ayant une valeur
supérieure à la somme de ses actifs et passifs comptables. Cette valeur supplémentaire
provient d'avantages économiques futurs non pris en compte dans les états financiers,
renforçant la justification de l'investissement de FINALEP.
III-Phase de Closing
La phase de clôture vise à faciliter le retrait des investisseurs à court ou moyen terme.
Diverses modalités de désengagement ont été envisagées, telles que l'introduction en bourse,
la cession des titres à une entité industrielle, un LBO secondaire, ou la cession à l'équipe de
management.
Options de Désengagement
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CONCLUSION
25 | P a g e
Bibliographie
https://www.finalep.dz/
https://eldorado.co/blog/2021/11/15/comment-fonctionne-un-fonds-de-venture-capital
https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/financements/recours-a-investisseurs/capital-
investissement
https://amic.org.ma/capital-investissement/investisseurs/
https://amic.org.ma/wp-content/uploads/2023/05/Rapport-Activite-AMIC-2022-VF.pdf
https://amic.org.ma/wp-
content/uploads/2018/11/Guide%20Investisseurs%20Institutionnels%20vf.pdf
https://amic.org.ma/wp-content/uploads/2018/10/guide_entrepreneurs_amic_2012.pdf
https://www.zonebourse.com/formation/espace_pedagogique/Levier-financier-266/
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