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STRATEGIE DE FINANCEMENT Rapport
STRATEGIE DE FINANCEMENT Rapport
STRATEGIE DE FINANCEMENT Rapport
STRATEGIE DE FINANCEMENT
Réalisé
DE par :
MOYEN ET LONG TERME
CHANNAB Hanae
IDRISSI SAFOUANE Oumnia
EL NAFIR Chaimae
EL YAAKOUBI Hamza
MASTOUR Meryem
MELLOUK Amine
Encadré par :
Mr. A. KANDROUCH
Conclusion …………………………………………………………………….20
Bibliographie ………………………………………………………………….21
Introduction générale
Dans un monde globalisé, l'entreprise doit trouver des sources de financement
pour son cycle d'exploitation et chercher à optimiser les coûts liés à ces
financements. L'insuffisance des capitaux propres se manifeste lors de la
réalisation des événements importants dans la vie de l’entreprise tels que des
projets d'investissements ou restructurations diverses. Le financement de ces
opérations nécessite couramment un apport important de capitaux propres car
d'une part les ressources d'autofinancement, si elles existent, ne leur permettent
pas de faire face à leurs besoins financiers et d'autre part les associés sont
incapables d'apporter les fonds nécessaires. L'appel à l'extérieur, tel que le
secteur bancaire, le crédit-bail et à d'autres moyens de financement, pour une
augmentation des fonds propres apparaît comme une fatalité à l'égard de
l'insuffisance des sources internes de financement.
D’une manière vague, une stratégie de financement définit un ensemble
d'actions séquencées pour financer les stratégies et objectifs nationaux de
développement, et mobiliser et aligner le financement sur les priorités
nationales. Premièrement, il associe les évaluations des besoins à des
ressources spécifiques, telles que les recettes publiques, l'aide et le
financement privé, le cas échéant (par exemple, le financement de projets).
Deuxièmement, il aborde les obstacles à l'alignement d'un éventail plus large
de ressources financières publiques et privées sur le développement durable.
À cette fin, la stratégie de financement rassemble des politiques de
financement, des instruments et des cadres réglementaires. Par exemple, les
stratégies de recettes à moyen terme (MTRS) et les cadres de dépenses à
moyen terme (CDMT) aident à relever les défis des finances publiques ; Les
stratégies de développement du secteur financier et d'inclusion financière et les
efforts connexes aident les pays à jeter un pont entre les politiques de
financement et les objectifs à plus long terme du plan de développement
national.
A cet égard, nous avons choisi de formuler notre problématique de la manière
suivante : En quoi consiste la stratégie financière d’une entreprise ? Par quels
moyens mettre en place une stratégie financière ?
Pour répondre à cette problématique, nous avons préconisé de traiter le sujet
en quatre grande parties. La première portera sur l’introduction à la finance
d’entreprise en commençant par un aperçu sur l’histoire de la finance, et par la
suite la définition de la finance d’entreprise. Quant à la deuxième partie, elle
porte sur la définition du concept de la stratégie à MT et à LT et son utilité. Alors
que la troisième partie traitera les modes de financement ‘’internes et externes‘’
ainsi que leurs avantages et inconvénients. Après, on clôturera notre recherche
par une étude de cas.
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Partie 1 : Introduction à la finance
d'entreprise
Section 1 : L’histoire de la finance
La finance avant 1958, comme discipline séparée de l’économie apparaît au
début du siècle, et son contenu principalement recouvrait alors les instruments,
les institutions et les procédures utilisés sur les marchés financiers. La seconde
étape se situe vers 1920. L’innovation technologique et l’émergence de
nouvelles industries entraînent alors un accroissement des besoins de fonds
des entreprises. II en résulte un intérêt renforcé pour les sources de
financement et la liquidité ; l’attention se porte sur la description des méthodes
de financement externe au détriment de la gestion financière interne de
l’entreprise. La Grande Dépression marque le début d’une troisième étape où
la finance se focalise sur les aspects financiers de la survie, notamment la
préservation de la liquidité, les décisions de faillite et de redressement. La
préoccupation principale était liée à la protection du prêteur et la réglementation
financière en matière de publication de documents financiers date de cette
époque. Les années 40 et le début des années 50 consacrent une approche
traditionnelle, centrée sur le point de vue des partenaires externes, prêteur ou
investisseur, et principalement descriptive. La décennie suivante est
caractérisée par l’intérêt porté aux méthodes de choix des investissements.
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entreprises n’ont pas d’investissements rentables à réaliser à un taux minimal,
les flux financiers reviennent aux actionnaires sous forme de dividendes.
Qu’elles soient pour décider d’un investissement ou choisir son financement,
constituent souvent des moments clés de la vie d’une entreprise qui peuvent
avoir des conséquences considérables pour son avenir. Selon la théorie
financière classique, développée notamment par Modigliani et Miller, la valeur
d’une entreprise est indépendante de la structure de son capital. La décision
d’investir ou non dans un projet créateur de valeur pour l’entreprise devrait être
prise indépendamment de celle du choix de son financement.
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Partie 2 : Stratégie de Financement
Section 1 : Définition des stratégies MT et LT
1. Le moyen terme :
Le moyen terme, la stratégie de financement peut consister à s’appuyer sur les
seules bénéfices de l’entreprise ou à l’inverse, de partir à la recherche de
financement extérieurs intervient une fois que le projet existe, qu’il est lancé et
que le business model fonctionne (même lorsqu’il doit être amélioré).
L’objectif est de parvenir à financer l’amélioration de l’offre tant en termes de
produits que de services. Le financement de moyen terme doit être élaboré en
relation avec la stratégie commerciale afin de pouvoir la financer. Il nécessite
donc que l‘ensemble de la démarche stratégique ait été définie (de la
segmentation au positionnement).
La plupart du temps, le projet n’est pas suffisamment rentable pour s’auto
financer, la direction doit réfléchir à trouver des ressources externes.
2. Le long terme :
La stratégie de financement à long terme consiste à rationaliser les coûts de
production afin d’améliorer les performances financières de l’entreprise.
Consiste aussi à optimiser la rentabilité pour accroître les résultats financiers de
l’entreprise. Elle vise à apporter une plus grande autonomie financière ainsi que
la possibilité de développer son activité de manière organique (développement
de sa présence sur ses marchés historiques, international, R&D, innovation,
élargissement de l’offre, …) ou externe (acquisition, fusions, …).
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Section 2 : Utilité de la stratégie de financement
1. La stratégie financière est essentielle :
Lancer un projet de création ou de développement sans avoir préalablement
défini sa stratégie financière représente un risque important à plusieurs titres :
Le premier risque est de ne pas pouvoir mener son projet jusqu’à son terme. De
nombreux créateurs porteurs d’excellents projets se lancent trop vite,
persuadés que la pertinence de leur projet leur permettra de se développer
rapidement. La durée moyenne d’incubation d’un projet de reprise ou la
création d’entreprise est environ 18 mois. Une fois l’entreprise créée, vient la
longue période de mise en place de l’offre (le « go to market »)
Une fois que l’activité est lancée, ralentir son développement pour des raisons
financières revient à s’arrêter au milieu du gué. Cela consiste en réalité à offrir
une chance inespérée aux concurrents de combler le retard par rapport à votre
offre. Si vous ralentissez en plein développement, d’autres acteurs plus
puissants pourront bénéficier de toute la valeur ajoutée que vous aurez
développé et affiché. Ils pourront à loisir s’en inspirer, se l’accaparer ou la
copier si elle n’est pas suffisamment protégée.
Enfin, un manque de financement peut jouer en défaveur d’un projet qui s’il est
financièrement exsangue ne parviendra pas à contrer la stratégie commerciale
agressive d’un conçurent qui viendra l’attaquer sur son segment de marché afin
de stopper sa croissance.
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Le financement de long terme qui permettra à l’entreprise de se
développer et d’assure sa pérennité
2.1 Le financement immédiat :
Comment financer la mise en place de votre projet ? Commencez par éviter de
vous lancer sans avoir réalisé un rétro planning, mesuré votre Dead line et être
parvenu à financer cette première étape.
N’hésitez pas à échanger avec des entrepreneurs d’expérience et à prendre
plusieurs mois de marge. Créer ou reprendre une entreprise est
systématiquement plus long que ce qu’on pense.
Mettre en place un projet de création est long et plein de surprises, s’y préparer
c’est assurer de pouvoir y faire face en se concentrant sur le projet et non pas
sur votre financement personnel.
2.2 Le financement de court et moyen terme ou la mise en place
du business model :
Le financement à court et moyen terme pourra intervenir une fois que votre
model économique fonctionnera. Sauf cas exceptionnel, les investisseurs
attendent qu’un model soit établi avant de s’y intéresser.
Toutefois, les choses sont un peu différentes pour un model existant. Lorsqu’un
entrepreneur ouvre un commerce, les investisseurs potentiels ont des
références et des repères qui leur permettent d’évaluer le projet. Ils peuvent se
baser sur l’offre de service, sur l’emplacement, la zone de chalandise, le résultat
des commerces avoisinants, … Cela les aide à évaluer avec plus de certitude
la future rentabilité du projet ce qui réduit leur risque.
Lorsque vous n’avez pas testé ou établit votre modèle économique, ils se
montrent intéressé pour ne pas rater l’occasion de participer au développement
de votre entreprise, une fois que vous aurez prouvé que vous êtes rentable et
que le marché est mature le financement à long terme pour assurer le
développement de l’entreprise. La troisième étape est le financement de long
terme. Il nécessite un modèle économique stable ainsi qu’un premier bilan pour
attirer les investisseurs plus importants qui vous aideront à vous développer. Il
consiste en général à de multiples tours de tables pour développer le projet.
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Partie 3 : Les modes de financement
Section 1 : Les modes de financement internes et externes
Les entreprises disposent d’un nombre de choix importants lorsqu’il s’agit
d’obtenir des financements, mais l’ampleur avec laquelle elles utilisent ces choix
varie de façon importante en fonction de la position qu’elles occupent dans leur
cycle de vie.
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aux jeunes entreprises, notamment dans le domaine des hautes technologies :
Internet, télécommunications, biotechnologies, etc.
Il s'agit d'apports au capital social, et non en compte courant, faits par des
sociétés dans le but de revendre à plus ou moins long terme leur participation.
Les sociétés de capital-risque ont donc pour objectif de réaliser des profits grâce
à la valeur prise par l'entreprise au cours de son développement. Il s'agit
généralement de filiales spécialisées d'organismes financiers.
Le type de financement utilisé par les entreprises varie selon leurs différentes
étapes de croissance. Dans la phase de démarrage, les firmes ont tendance à
être financées essentiellement par le recours aux fonds propres et l’endettement
bancaire. Ce sont les deux grandes catégories de financement. Au fur et à
mesure que les firmes sont de mieux en mieux établies, elles recherchent des
capitaux privés ou du capital-risque et plus tard des « actionnaires ordinaires »
Les entreprises cotées, caractérisées par une croissance forte, elles financent
cette croissance par l’émission de titres ordinaires, de bons de souscription,
des augmentations de capital ou d’autres titres optionnels. Elles peuvent aussi
accroître leur endettement par le biais d’émission d’obligations. Dès lors qu’elles
deviennent plus matures, elles passent aux obligations d’entreprise et à d’autres
types d’endettement.
À l’intérieur de ce cycle de financement, les firmes font des transitions d’un
mode de financement à un autre. La première de ces transitions intervient
lorsqu’une firme non cotée approche une société de capital-risque pour obtenir
des fonds propres supplémentaires. Les sociétés de capital-risque obtiennent
des participations importantes dans les sociétés non cotées, s’impliquent
activement dans la gestion de l’entreprise, et recherchent des stratégies de
sortie à travers lesquelles elles pourront convertir leur succès en liquidités. Au
fur et à mesure que la firme se développe et que ses besoins en capital
augmentent, elle s’introduit en bourse, divisant ses fonds propres en actions et
proposant ces dernières au public à un prix d’offre déterminé à l’avance. Dans
ce processus, la firme est appuyée par des banques d’affaires qui garantissent
un prix et fournissent à la fois une aide technique et un appui marketing.
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2. Les modes de financement externes :
2.1 L'emprunt bancaire :
L'emprunt bancaire correspond à une somme mise à la disposition de
l'entreprise par un organisme financier, avec obligation de la rembourser selon
un échéancier préalablement défini. En contrepartie de son financement,
l'organisme prêteur perçoit des intérêts rémunérant l'apport de fonds et les
risques pris.
Avec l’endettement bancaire ou l’émission obligataire, les entreprises peuvent
faire varier les termes de l’endettement en changeant la maturité de la dette, le
degré de garantie et le taux d’intérêt qui peut être fixé sur la durée de
l’endettement ou bien qui peut évoluer (au fur et à mesure que les taux d’intérêt
varient).
Certains titres présentent à la fois des caractéristiques des dettes et des fonds
propres et sont alors considérés comme des titres hybrides. Les obligations
convertibles combinent de la dette avec une option de conversion en action et
peuvent donc être considérées comme une combinaison de dette et de fonds
propres.
2.2 Le crédit-bail :
Appelé également location avec option d'achat (LOA). En effet, lorsqu'une
entreprise finance un investissement par le biais d'un emprunt, devient
propriétaire dès le premier jour. En contrepartie, elle devient débitrice de la
banque. Dans le cadre d'un crédit-bail, pendant toute la durée du contrat,
l'entreprise n'est pas propriétaire du bien. Il s'agit d'une simple location assortie
d'une promesse de vente à l'issue de la période de location. L'organisme
financier possède donc le bien, le loue à l'entreprise et s'engage à le lui vendre
après une certaine période selon des conditions prédéfinies.
Les entreprises recourent au crédit-bail afin de compléter des programmes
d’investissement qu’il serait plus coûteux de financer par du crédit “ classique”.
Ce mode de financement est complet, ce qui n’est pas toujours le cas d’un
financement par crédit bancaire.
Le crédit-bail peut aussi se substituer au crédit bancaire lorsque la firme est
rationnée en crédit.
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Les subventions d’investissement sont des fonds qui peuvent être accordées
par le financeur public (subventions d’État au travers des contrats de projet État-
Région, collectivités territoriales, CNSA…) sans obligation de remboursement
elles sont définitivement acquises à l'entreprise, sauf si celle-ci ne satisfait pas
à toutes les conditions qui sont stipulées pour leur octroi.
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compenser avec les comptes courants d’associés. Cela permet également à un
associé de libérer progressivement ses apports sans réduire sa propre
trésorerie.
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En contrepartie de son financement, l'organisme prêteur perçoit des intérêts
rémunérant l'apport de fonds et les risques pris.
Il est généralement accompagné de la prise de garantie(s) qui limite les risques
du prêteur en cas de difficultés de remboursement.
Les emprunts figurent au passif du bilan de l'entreprise.
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obtenir une rémunération, ou réaliser une cession de titres (avec réalisation
d’une plus ou moins-value).
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par la marge de l'entreprise de crédit-bail. Une solution plus onéreuse qu'un prêt
bancaire.
Pour des biens spécifiques, les banques sont réticentes à mettre en place un
crédit-bail car la revente s'avère très compliquée.
Généralement, le montant investi dans un crédit-bail est nettement supérieur à
celui engendré par un prêt bancaire puisque l’entreprise de crédit-bail retient sa
rémunération sur la marge du loyer de la location
La palette de choix des biens/matériels : Elle n’est pas illimitée. Les entreprises
de crédit-bail peuvent refuser d’acquérir un bien/matériel si elle juge qu’il est
obsolète ou si elle estime qu’il sera difficile de le revendre au terme du contrat
de location.
De plus, le coût global supporté par l’entreprise est relativement important par
rapport aux autres moyens de financement.
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Partie 4 : Etude de Cas
Section 1 : Présentation de la société SOTHEMA
1. Présentation générale :
SOCIETE DE THERAPEUTIQUE
RAISON SOCIALE
MAROCAINE
Capital Social 180 000 000
La Durée de vie 99
ISIN MA0000011645
Siege social SOT
Secteur d’activité Centre de Bouskoura BP N1 Casablanca
PWC Maroc SARL /Fiduciaire de France et
Commissaire aux comptes
du Maroc
Date de constitution 26/01/1976
Date d’introduction 21/02/2005
Durée de l’exercice Social 12
Devise de cotation MAD
2. Histoire :
SOTHEMA est une société marocaine spécialisée dans la fabrication et la
commercialisation de médicaments. Créée en 1976 sous la dénomination de
Société de Thérapeutique Marocaine, la société a développé ses activités en
collaboration avec le laboratoire américain Eli Lilly et le laboratoire français
Laphal.
Au départ, SOTHEMA était exclusivement orientée vers l’importation et la
fabrication de bains de bouche et des dentifrices. Depuis 1979, la société s’est
engagée dans la fabrication des médicaments au sein de ses propres unités de
production. La première unité de production de SOTHEMA démarre en 1981
avec la fabrication d’unités injectables et de Céphalosporines sous licence des
laboratoires Lilly, avant de se lancer dans la fabrication d’insuline sous licence.
SOTHEMA entame la construction d’une unité de pénicilline séparée des
autres unités de production. C’est également à partir de cette date que la
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société se lance dans des activités de façonnage pour le compte de laboratoires
nationaux. En 2000, les laboratoires SOTHEMA démarrent la production de
Céphalosporines à travers une unité dédiée. Une quatrième unité spécialisée
dans la production de sérum en poches souples est inaugurée en 2003, en
collaboration avec les laboratoires AGUETTANT. A ce jour, les quatre unités de
production des laboratoires SOTHEMA s’étendent sur 47 000 m² couverts pour
un terrain de 40 000 m².
D’autre part, la société dispose d’une gamme de 250 références de produits est
en partenariat avec 32 commettants internationaux et compte, 560 salariés. La
cinquième unité de production spécialisée dans les produits stériles et
notamment les seringues pré remplies destinées à l’exportation à démarrer
son activité à la fin de l’année 2008.
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courte terme (Voir annexe 2), tel que les concours bancaires, crédits de
trésorerie, et crédits d’escompte. De ce fait l’entreprise ne gère pas
efficacement ses créances avec les clients ainsi que ses dettes envers les
fournisseurs. Donc, il faut mieux aligner les paiements des dettes de
fournisseurs avec l’encaissement des créances clients, et puisque les capitaux
propres représentent une partie importante par rapport aux dettes de
financement (K°= 90% de l’ensemble des ressources stables) dans ce cas elle
préfère compter sur ces moyens propres ou de recourir vers les dettes à long
terme (Dettes de financement = 10% des financements permanents).
Annexe 1 :
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Annexe 2 :
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Part de la valeur ajoutée consacrée à l'autofinancement :
Capacité de remboursement :
Ce qui nous permet de dire que pour chaque 100 DH de chiffre d’affaire
l’entreprise génère 13.5 DH de ressources internes. Depuis le tableau de la
CAF de SOTHEMA nous pouvons aussi conclure que l’entreprise consacre plus
de 47% de sa CAF pour l’autofinancement et le reste pour les dividendes.
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Conclusion
In fine, ce qui provoque la faillite d'une entreprise et sa disparition, c'est
l'impossibilité dans laquelle elle se trouve un jour de faire face à ses
engagements financiers. Celle-ci intervient quand la firme n'a plus suffisamment
de ressources pour faire face à ses besoins et qu'elle ne parvient plus à en
trouver. Mais on n'en arrive pas à une telle extrémité de façon mécanique par
une sorte de fatalité. Dans la plupart des cas, la faillite est l'aboutissement d'un
processus qui trouve sa source dans l'inadéquation entre les aspects
stratégiques et les enjeux financiers. Une façon de réconcilier les deux
domaines et d'éviter les échecs consiste à promouvoir la « gestion par la valeur
».
Les problèmes financiers et leurs conséquences ne se voient pas toujours
prêter l'attention qu'ils méritent dans les procédures de gestion. Le plus souvent,
la raison en est une simple méconnaissance d'un domaine dont la forte
cohérence interne et le caractère rigoureux peuvent rebuter. Or, s'il est vrai que
l'instrumentation des concepts financiers restera durablement un travail de
spécialiste, la connaissance et la compréhension de ces concepts sont
accessibles à tous et les décideurs n'ont strictement aucune excuse pour les
méconnaître. Il faut lutter contre la pratique répandue qui consiste à traduire les
contraintes financières sous la forme de normes atemporelles et intangibles. La
matière financière n'est pas une simple technique de représentation de la
réalité, elle est une matière vivante qui a la capacité d'agir sur la réalité elle-
même.
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