STRATEGIE DE FINANCEMENT Rapport

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STRATEGIE DE FINANCEMENT

A MOYEN ET LONG TERME

STRATEGIE DE FINANCEMENT
Réalisé
DE par :
MOYEN ET LONG TERME
 CHANNAB Hanae
 IDRISSI SAFOUANE Oumnia
 EL NAFIR Chaimae
 EL YAAKOUBI Hamza
 MASTOUR Meryem
 MELLOUK Amine

Encadré par :
 Mr. A. KANDROUCH

Réalisé par : Encadré par :


Module : STRATEGIE FINANCIERE DE
 CHANNAB Hanae  Mr. A. KANDROUCH
L’ENTREPRISE
 IDRISSI SAFOUANE Oumnia
 EL NAFIR Chaimae

MSDG ELModule
YAAKOUBI Hamza
: STRATEGIE FINANCIERE DE2021/2022
2 MASTOUR MeryemL’ENTREPRISE
0
Introduction générale ………………………………………………………….1
Partie 1 : introduction à la finance d'entreprise ……………………………..2
Section 1 : L’histoire de la finance ……………………………………………2
Section 2 : La finance d'entreprise …………………………………………....2
Partie 2 : Stratégie de Financement …………………………………………..4
Section 1 : Définition des stratégies MT et LT ……………………………….4
1. Le moyen terme : …………………………………………………………………………………………………………………..4
2. Le long terme : ……………………………………………………………………………………………………………………….4
Section 2 : Utilité de la stratégie de financement …………………………….5
1. La stratégie financière est essentielle …………………………………………………………………………………….5
2. Mettre en place la stratégie financière …………………………………………………………………………………..5

2.1 Le financement immédiat ……………………………………………..6


2.2 Le financement de court et moyen terme ou la mise en place du
business model ……………………………………………………………..6
Partie 3 : Les modes de financement …………………………………………7
Section 1 : Les modes de financement internes et externes …………………7
1. Les modes de financement internes …………………………………………………………………………………………..7
1.1 Le capital social : ………………………………………………………7
1.2 Les comptes courants d'associés : …………………………………….7
1.3 Le capital risque : ……………………………………………………...7
2. Les modes de financement externes ………………………………………………………………………………………….9
2.1 L'emprunt bancaire …………………………………………………...9
2.2 Le crédit-bail …………………………………………………………...9
2.3 Les subventions d'investissement ……………………………………..9
Section 2 : Avantages et inconvénients ……………………………………...10
1. Avantages : financements internes ………………………………………………………………………………………10
1.1 Capital social : ………………………………………………………..10
1.2 Apports en compte courant d’associé : ……………………………..10
1.3 Le capital risque : …………………………………………………….11
2. Avantages : financements externes ……………………………………………………………………………………..11
2.1 Crédit-bail : …………………………………………………………...11
2.2 L'emprunt bancaire : ………………………………………………...11
2.3 Subvention d’investissement : ……………………………………….12
3. Inconvénients : financements externes ………………………………………………………………………………..12

3.1 Capital social : ………………………………………………………..12


3.2 Apports en compte courant d’associé : ……………………………..13
3.3 Le capital risque : …………………………………………………….13
4. Inconvénients : financements externes ………………………………………………………………………………..13

4.1 Crédit-bail : …………………………………………………………...13


4.2 Emprunt bancaire : …………………………………………………..14
4.3 Subventions d’investissement : ……………………………………...14
Partie 4 : Etude de Cas ……………………………………………………….15
Section 1 : Présentation de la société SOTHEMA ………………………….15
1. Présentation générale : ………………………………………………………………………………………………………..15
2. Histoire : ………………………………………………………………………………………………………………………………15
Section 2 : Analyse et modes de financement de SOTHEMA ……………..16
1. Analyse du Bilan …………………………………………………………………………………………………………………..16
Annexe 1 :
……………………………………………………………………………...17
Annexe 2 : …………………………………………………………………18
2. La Capacité d’Autofinancement de SOTHEMA ……………………………………………………………………..18

Conclusion …………………………………………………………………….20
Bibliographie ………………………………………………………………….21
Introduction générale
Dans un monde globalisé, l'entreprise doit trouver des sources de financement
pour son cycle d'exploitation et chercher à optimiser les coûts liés à ces
financements. L'insuffisance des capitaux propres se manifeste lors de la
réalisation des événements importants dans la vie de l’entreprise tels que des
projets d'investissements ou restructurations diverses. Le financement de ces
opérations nécessite couramment un apport important de capitaux propres car
d'une part les ressources d'autofinancement, si elles existent, ne leur permettent
pas de faire face à leurs besoins financiers et d'autre part les associés sont
incapables d'apporter les fonds nécessaires. L'appel à l'extérieur, tel que le
secteur bancaire, le crédit-bail et à d'autres moyens de financement, pour une
augmentation des fonds propres apparaît comme une fatalité à l'égard de
l'insuffisance des sources internes de financement.
D’une manière vague, une stratégie de financement définit un ensemble
d'actions séquencées pour financer les stratégies et objectifs nationaux de
développement, et mobiliser et aligner le financement sur les priorités
nationales. Premièrement, il associe les évaluations des besoins à des
ressources spécifiques, telles que les recettes publiques, l'aide et le
financement privé, le cas échéant (par exemple, le financement de projets).
Deuxièmement, il aborde les obstacles à l'alignement d'un éventail plus large
de ressources financières publiques et privées sur le développement durable.
À cette fin, la stratégie de financement rassemble des politiques de
financement, des instruments et des cadres réglementaires. Par exemple, les
stratégies de recettes à moyen terme (MTRS) et les cadres de dépenses à
moyen terme (CDMT) aident à relever les défis des finances publiques ; Les
stratégies de développement du secteur financier et d'inclusion financière et les
efforts connexes aident les pays à jeter un pont entre les politiques de
financement et les objectifs à plus long terme du plan de développement
national.
A cet égard, nous avons choisi de formuler notre problématique de la manière
suivante : En quoi consiste la stratégie financière d’une entreprise ? Par quels
moyens mettre en place une stratégie financière ?
Pour répondre à cette problématique, nous avons préconisé de traiter le sujet
en quatre grande parties. La première portera sur l’introduction à la finance
d’entreprise en commençant par un aperçu sur l’histoire de la finance, et par la
suite la définition de la finance d’entreprise. Quant à la deuxième partie, elle
porte sur la définition du concept de la stratégie à MT et à LT et son utilité. Alors
que la troisième partie traitera les modes de financement ‘’internes et externes‘’
ainsi que leurs avantages et inconvénients. Après, on clôturera notre recherche
par une étude de cas.

1
Partie 1 : Introduction à la finance
d'entreprise
Section 1 : L’histoire de la finance
La finance avant 1958, comme discipline séparée de l’économie apparaît au
début du siècle, et son contenu principalement recouvrait alors les instruments,
les institutions et les procédures utilisés sur les marchés financiers. La seconde
étape se situe vers 1920. L’innovation technologique et l’émergence de
nouvelles industries entraînent alors un accroissement des besoins de fonds
des entreprises. II en résulte un intérêt renforcé pour les sources de
financement et la liquidité ; l’attention se porte sur la description des méthodes
de financement externe au détriment de la gestion financière interne de
l’entreprise. La Grande Dépression marque le début d’une troisième étape où
la finance se focalise sur les aspects financiers de la survie, notamment la
préservation de la liquidité, les décisions de faillite et de redressement. La
préoccupation principale était liée à la protection du prêteur et la réglementation
financière en matière de publication de documents financiers date de cette
époque. Les années 40 et le début des années 50 consacrent une approche
traditionnelle, centrée sur le point de vue des partenaires externes, prêteur ou
investisseur, et principalement descriptive. La décennie suivante est
caractérisée par l’intérêt porté aux méthodes de choix des investissements.

Section 2 : La finance d'entreprise


La finance aide les entreprises à la prise de décision, elle réunit les sommes
nécessaires à une date donnée pour financer une telle activité.
La finance d'entreprise se focalise sur un seul objectif c'est de maximiser la
valeur de la firme. Pour atteindre ce but, 3 principes financiers doivent être
respectés.
Le premier principe c'est l'investissement: l’entreprise ne peut investir en actifs
que si ceux-ci lui rapportent un taux d’intérêt minimal, sachant que le taux
d’intérêt minimal reflète le risque de l’investissement et le dosage de dettes et
de capitaux propres.
Le second, le principe de financement, pose que la firme peut utiliser une
combinaison de dettes et de capitaux propres pour maximiser sa valeur.
Le troisième c'est le principe de répartition des dividendes, indique que si les

2
entreprises n’ont pas d’investissements rentables à réaliser à un taux minimal,
les flux financiers reviennent aux actionnaires sous forme de dividendes.
Qu’elles soient pour décider d’un investissement ou choisir son financement,
constituent souvent des moments clés de la vie d’une entreprise qui peuvent
avoir des conséquences considérables pour son avenir. Selon la théorie
financière classique, développée notamment par Modigliani et Miller, la valeur
d’une entreprise est indépendante de la structure de son capital. La décision
d’investir ou non dans un projet créateur de valeur pour l’entreprise devrait être
prise indépendamment de celle du choix de son financement.

3
Partie 2 : Stratégie de Financement
Section 1 : Définition des stratégies MT et LT
1. Le moyen terme :
Le moyen terme, la stratégie de financement peut consister à s’appuyer sur les
seules bénéfices de l’entreprise ou à l’inverse, de partir à la recherche de
financement extérieurs intervient une fois que le projet existe, qu’il est lancé et
que le business model fonctionne (même lorsqu’il doit être amélioré).
L’objectif est de parvenir à financer l’amélioration de l’offre tant en termes de
produits que de services. Le financement de moyen terme doit être élaboré en
relation avec la stratégie commerciale afin de pouvoir la financer. Il nécessite
donc que l‘ensemble de la démarche stratégique ait été définie (de la
segmentation au positionnement).
La plupart du temps, le projet n’est pas suffisamment rentable pour s’auto
financer, la direction doit réfléchir à trouver des ressources externes.

2. Le long terme :
La stratégie de financement à long terme consiste à rationaliser les coûts de
production afin d’améliorer les performances financières de l’entreprise.
Consiste aussi à optimiser la rentabilité pour accroître les résultats financiers de
l’entreprise. Elle vise à apporter une plus grande autonomie financière ainsi que
la possibilité de développer son activité de manière organique (développement
de sa présence sur ses marchés historiques, international, R&D, innovation,
élargissement de l’offre, …) ou externe (acquisition, fusions, …).

L’objectif est de développer l’autofinancement et d’équilibrer la structure


financière de l’entreprise pour lui permettre de se développer le plus
efficacement possible, en évitant d’être contrainte de devoir recourir à des
financements extérieurs.

4
Section 2 : Utilité de la stratégie de financement
1. La stratégie financière est essentielle :
Lancer un projet de création ou de développement sans avoir préalablement
défini sa stratégie financière représente un risque important à plusieurs titres :

Le premier risque est de ne pas pouvoir mener son projet jusqu’à son terme. De
nombreux créateurs porteurs d’excellents projets se lancent trop vite,
persuadés que la pertinence de leur projet leur permettra de se développer
rapidement. La durée moyenne d’incubation d’un projet de reprise ou la
création d’entreprise est environ 18 mois. Une fois l’entreprise créée, vient la
longue période de mise en place de l’offre (le « go to market »)
Une fois que l’activité est lancée, ralentir son développement pour des raisons
financières revient à s’arrêter au milieu du gué. Cela consiste en réalité à offrir
une chance inespérée aux concurrents de combler le retard par rapport à votre
offre. Si vous ralentissez en plein développement, d’autres acteurs plus
puissants pourront bénéficier de toute la valeur ajoutée que vous aurez
développé et affiché. Ils pourront à loisir s’en inspirer, se l’accaparer ou la
copier si elle n’est pas suffisamment protégée.
Enfin, un manque de financement peut jouer en défaveur d’un projet qui s’il est
financièrement exsangue ne parviendra pas à contrer la stratégie commerciale
agressive d’un conçurent qui viendra l’attaquer sur son segment de marché afin
de stopper sa croissance.

2. Mettre en place la stratégie financière :


Le financement de votre projet de création, de reprise ou de développement est
l’une des premiers choses à travailler. La visibilité financière est l’un des
principaux facteurs de succès.
Pour une entreprise, disposer d’une trésorerie suffisante permet d’avancer,
aucun pilotage n’est possible lorsque le projet est à l’arrêt.
Ainsi votre stratégie financière devra couvrir les trois étapes du développement
de votre projet :

 Vous interrogez sur votre financement immédiat, c’est-à-dire celui qui


vous permettra de concevoir et mener à bien votre projet de création ou
de reprise.

 Le financement de moyen terme. Celui qui vous permettra de lancer le


projet et mettre en place votre modèle économique.

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 Le financement de long terme qui permettra à l’entreprise de se
développer et d’assure sa pérennité
2.1 Le financement immédiat :
Comment financer la mise en place de votre projet ? Commencez par éviter de
vous lancer sans avoir réalisé un rétro planning, mesuré votre Dead line et être
parvenu à financer cette première étape.
N’hésitez pas à échanger avec des entrepreneurs d’expérience et à prendre
plusieurs mois de marge. Créer ou reprendre une entreprise est
systématiquement plus long que ce qu’on pense.
Mettre en place un projet de création est long et plein de surprises, s’y préparer
c’est assurer de pouvoir y faire face en se concentrant sur le projet et non pas
sur votre financement personnel.
2.2 Le financement de court et moyen terme ou la mise en place
du business model :
Le financement à court et moyen terme pourra intervenir une fois que votre
model économique fonctionnera. Sauf cas exceptionnel, les investisseurs
attendent qu’un model soit établi avant de s’y intéresser.
Toutefois, les choses sont un peu différentes pour un model existant. Lorsqu’un
entrepreneur ouvre un commerce, les investisseurs potentiels ont des
références et des repères qui leur permettent d’évaluer le projet. Ils peuvent se
baser sur l’offre de service, sur l’emplacement, la zone de chalandise, le résultat
des commerces avoisinants, … Cela les aide à évaluer avec plus de certitude
la future rentabilité du projet ce qui réduit leur risque.
Lorsque vous n’avez pas testé ou établit votre modèle économique, ils se
montrent intéressé pour ne pas rater l’occasion de participer au développement
de votre entreprise, une fois que vous aurez prouvé que vous êtes rentable et
que le marché est mature le financement à long terme pour assurer le
développement de l’entreprise. La troisième étape est le financement de long
terme. Il nécessite un modèle économique stable ainsi qu’un premier bilan pour
attirer les investisseurs plus importants qui vous aideront à vous développer. Il
consiste en général à de multiples tours de tables pour développer le projet.

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Partie 3 : Les modes de financement
Section 1 : Les modes de financement internes et externes
Les entreprises disposent d’un nombre de choix importants lorsqu’il s’agit
d’obtenir des financements, mais l’ampleur avec laquelle elles utilisent ces choix
varie de façon importante en fonction de la position qu’elles occupent dans leur
cycle de vie.

1. Les modes de financement internes :


1.1 Le capital social :
Correspond à la somme que les associés ont décidé de consacrer de façon
définitive à la constitution de leur société. Il s'agit de fonds qui sont destinés à
rester de manière durable dans l'entreprise, et non à être remboursés à ceux
qui les ont apportés. Ceux-ci ne pourront récupérer leur mise initiale qu'au jour
de la liquidation de la société.

1.2 Les comptes courants d'associés :


Les comptes courants d'associés sont destinés à recevoir les sommes mises à
la disposition de la société par ses associés de façon temporaire. Ils sont donc
destinés à être retirés à plus ou moins long terme. C'est pourquoi on parle de
quasi-fonds propres et qu'ils figurent parmi les dettes au passif du bilan. Il faut
savoir que les comptes courants d'associés peuvent faire l'objet d'un
engagement de blocage sur un certain temps et pour un certain montant. On
parle alors de comptes courants bloqués. Cet engagement est souvent souscrit
à la demande des banques qui souhaitent que les associés s'engagent à laisser
à la disposition de la société, pour une durée définie, une somme d'argent.

1.3 Le capital risque :


Le capital risque : est un investissement généralement sous forme d’argent
apporté au profit d’une jeune entreprise par des investisseurs. Ce financement
prend la forme d’une prise de participation au capital de ladite entreprise. Pour
les investisseurs, le capital-risque permet d’apporter du capital, un réseau et de
l’expérience au profit d’une entreprise naissante, innovante et au futur
prometteur.
Pour bien éclaircir ce concept, A la différence du capital-développement, qui
vise à apporter des fonds complémentaires à des entreprises déjà établies, le
capital-risque est un mode de financement spécifique qui fournit des capitaux

7
aux jeunes entreprises, notamment dans le domaine des hautes technologies :
Internet, télécommunications, biotechnologies, etc.
Il s'agit d'apports au capital social, et non en compte courant, faits par des
sociétés dans le but de revendre à plus ou moins long terme leur participation.
Les sociétés de capital-risque ont donc pour objectif de réaliser des profits grâce
à la valeur prise par l'entreprise au cours de son développement. Il s'agit
généralement de filiales spécialisées d'organismes financiers.
Le type de financement utilisé par les entreprises varie selon leurs différentes
étapes de croissance. Dans la phase de démarrage, les firmes ont tendance à
être financées essentiellement par le recours aux fonds propres et l’endettement
bancaire. Ce sont les deux grandes catégories de financement. Au fur et à
mesure que les firmes sont de mieux en mieux établies, elles recherchent des
capitaux privés ou du capital-risque et plus tard des « actionnaires ordinaires »
Les entreprises cotées, caractérisées par une croissance forte, elles financent
cette croissance par l’émission de titres ordinaires, de bons de souscription,
des augmentations de capital ou d’autres titres optionnels. Elles peuvent aussi
accroître leur endettement par le biais d’émission d’obligations. Dès lors qu’elles
deviennent plus matures, elles passent aux obligations d’entreprise et à d’autres
types d’endettement.
À l’intérieur de ce cycle de financement, les firmes font des transitions d’un
mode de financement à un autre. La première de ces transitions intervient
lorsqu’une firme non cotée approche une société de capital-risque pour obtenir
des fonds propres supplémentaires. Les sociétés de capital-risque obtiennent
des participations importantes dans les sociétés non cotées, s’impliquent
activement dans la gestion de l’entreprise, et recherchent des stratégies de
sortie à travers lesquelles elles pourront convertir leur succès en liquidités. Au
fur et à mesure que la firme se développe et que ses besoins en capital
augmentent, elle s’introduit en bourse, divisant ses fonds propres en actions et
proposant ces dernières au public à un prix d’offre déterminé à l’avance. Dans
ce processus, la firme est appuyée par des banques d’affaires qui garantissent
un prix et fournissent à la fois une aide technique et un appui marketing.

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2. Les modes de financement externes :
2.1 L'emprunt bancaire :
L'emprunt bancaire correspond à une somme mise à la disposition de
l'entreprise par un organisme financier, avec obligation de la rembourser selon
un échéancier préalablement défini. En contrepartie de son financement,
l'organisme prêteur perçoit des intérêts rémunérant l'apport de fonds et les
risques pris.
Avec l’endettement bancaire ou l’émission obligataire, les entreprises peuvent
faire varier les termes de l’endettement en changeant la maturité de la dette, le
degré de garantie et le taux d’intérêt qui peut être fixé sur la durée de
l’endettement ou bien qui peut évoluer (au fur et à mesure que les taux d’intérêt
varient).
Certains titres présentent à la fois des caractéristiques des dettes et des fonds
propres et sont alors considérés comme des titres hybrides. Les obligations
convertibles combinent de la dette avec une option de conversion en action et
peuvent donc être considérées comme une combinaison de dette et de fonds
propres.

2.2 Le crédit-bail :
Appelé également location avec option d'achat (LOA). En effet, lorsqu'une
entreprise finance un investissement par le biais d'un emprunt, devient
propriétaire dès le premier jour. En contrepartie, elle devient débitrice de la
banque. Dans le cadre d'un crédit-bail, pendant toute la durée du contrat,
l'entreprise n'est pas propriétaire du bien. Il s'agit d'une simple location assortie
d'une promesse de vente à l'issue de la période de location. L'organisme
financier possède donc le bien, le loue à l'entreprise et s'engage à le lui vendre
après une certaine période selon des conditions prédéfinies.
Les entreprises recourent au crédit-bail afin de compléter des programmes
d’investissement qu’il serait plus coûteux de financer par du crédit “ classique”.
Ce mode de financement est complet, ce qui n’est pas toujours le cas d’un
financement par crédit bancaire.
Le crédit-bail peut aussi se substituer au crédit bancaire lorsque la firme est
rationnée en crédit.

2.3 Les subventions d'investissement :


Une « subvention » est souvent un transfert des pouvoirs publics aux ménages
ou aux entreprises (une « aide directe ») Les modes de subvention sont
multiples.

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Les subventions d’investissement sont des fonds qui peuvent être accordées
par le financeur public (subventions d’État au travers des contrats de projet État-
Région, collectivités territoriales, CNSA…) sans obligation de remboursement
elles sont définitivement acquises à l'entreprise, sauf si celle-ci ne satisfait pas
à toutes les conditions qui sont stipulées pour leur octroi.

Section 2 : Avantages et inconvénients


1. Avantages : financements internes :
1.1 Capital social :
Les différents avantages sur les bienfaits de l’augmentation du capital. On parle
entre de : l’accessibilité à de meilleurs conditions d’emprunts auprès de certains
partenaires financiers. L’augmentation du capital met en exergue l’implication
de nouveaux investisseurs. Et ceux-ci apporte une compétence supplémentaire
pour le développement de l’entreprise ; un financement complémentaire ; et
l’inclusion de son réseau qui permettra de renchérir les ressources de
l’entreprise. Un autre avantage est que pour une jeune entreprise qui souhaite
s’offrir une ressource humaine précise qu’elle ne peut pas payer, cette dernière
l’intègre comme un partenaire qui est motivée par la réussite de l’entreprise. On
parle là de l’augmentation d’un capital humain très rentable.

1.2 Apports en compte courant d’associé :


Le compte courant d’associé permet à la société d’obtenir du crédit beaucoup
facilement que si elle sollicitait les concours d’un établissement de crédit
(financement interne). Parfois, le concours des établissements de crédit est lui-
même subordonné à l’obtention d’un financement – bloqué – des principaux
associés de la société (financement externe)
Outre un financement grandement facilité, les intérêts versés à l’associé prêteur
sont déductibles du bénéfice imposable (à la différence des dividendes) à
certaines conditions et sous certaines limites :
- La société doit être imposable à l’IS
- Le capital doit être intégralement libéré
Pour être déductible, le taux d’intérêts stipulé doit être inférieur au « taux égal à
la moyenne annuelle des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements
de crédit pour des prêts à taux variables aux entreprises d’une durée initiale
supérieure à deux ans »
Le compte courant permet également à la société à capital variable d’être
efficiente, en ce que les augmentations ou diminutions du capital vont se

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compenser avec les comptes courants d’associés. Cela permet également à un
associé de libérer progressivement ses apports sans réduire sa propre
trésorerie.

1.3 Le capital risque :


Le capital-risque consiste en une prise de participation minoritaire au capital, ce
qui permet à l’entrepreneur de conserver une grande liberté pour gérer son
entreprise.
Le capital-risque permet aux entrepreneurs de financer leur projet et
d’augmenter considérablement leur chance d’obtenir un financement bancaire.
En plus d’apporter des capitaux, ce financement permet souvent à l’entreprise
de bénéficier de nombreux conseils de la part de cette catégorie d’investisseurs
habitués au monde des affaires, de profiter de leur expérience et de leur réseau
d’affaires.

2. Avantages : financements externes


2.1 Crédit-bail :
Le crédit-bail s'avère être un avantage important pour les entreprises qui
recourent à ce moyen de financement. Les avantages du crédit-bail résident en
trois points essentiels : l'apport personnel, le non altération de l'endettement et
la déduction d'impôt.
Ces avantages sont à répartir entre la société de crédit-bail et vous en qualité
de client. En effet, la société qui loue le bien pour vous a la possibilité d'investir
sans avoir pour autant à fournir un apport personnel. Pour ce qui est de vos
avantages, en tant que société nécessitant un bien, est que le matériel loué
dans le cadre de ce crédit-bail n'est pas inclus dans le bilan. Cela n'altère donc
pas votre endettement et donc la possibilité pour vous d'utiliser du matériel peu
coûteux sans altérer votre niveau d'endettement.
Il est également à savoir que les loyers des crédits-baux sont déductibles de
l'impôt sur les bénéfices. Il vous faudra donc le déclarer sur votre déclaration de
revenus pour qu'un remboursement vous soit fait en milieu d'année. Chaque
élément constitutif du contrat de crédit-bail demeure négociable, de la durée à
la périodicité, en passant par le montant des loyers.

2.2 L'emprunt bancaire :


L'emprunt bancaire correspond à une somme mise à la disposition de
l'entreprise par un organisme financier, avec obligation de la rembourser selon
un échéancier préalablement défini.

11
En contrepartie de son financement, l'organisme prêteur perçoit des intérêts
rémunérant l'apport de fonds et les risques pris.
Il est généralement accompagné de la prise de garantie(s) qui limite les risques
du prêteur en cas de difficultés de remboursement.
Les emprunts figurent au passif du bilan de l'entreprise.

2.3 Subvention d’investissement :


 Baisser les prix et contrôler l'inflation
Ils sont particulièrement applicables dans le domaine des prix du carburant, en
particulier lorsque les prix mondiaux du pétrole brut augmentent. De nombreux
pays subventionnent les coûts du carburant afin d'éviter que les prix ne montent
en flèche.

 Prévenir le déclin à long terme des industries


Il existe de nombreuses industries qui devraient être maintenues en vie et
fonctionnelles, comme la pêche et l'agriculture. De nombreuses industries
nouvelles et à croissance rapide peuvent également bénéficier de subventions.

 Une plus grande offre de biens


Les gouvernements veulent accroître l'accès de leur population aux biens et
services tels que l'eau, la nourriture et l'éducation. Ils offrent donc un incitatif qui
pourrait prendre la forme d'un crédit d'impôt ou même de liquidités. Marchés qui
ont des externalités positives Externalité Une externalité est un coût ou un
avantage d'une activité économique subie par un tiers non lié. Le coût ou
l'avantage externe n'est pas reflété dans le coût ou l'avantage final d'un bien ou
d'un service. Par conséquent, les économistes considèrent généralement les
externalités comme un problème grave qui rend les marchés inefficaces sont
généralement ceux qui en bénéficient.

3. Inconvénients : financements externes


Cependant, bien qu’il permet à l’entreprise de disposer de nombreux avantages,
les financements soient internes ou externes ont également quelques
inconvénients, qu’il est utile de connaître avant d’en avoir recours.

3.1 Capital social :


Les associés ou les actionnaires ne peuvent pas récupérer la somme consacrée
à la constitution de leur société, contrairement aux apports en compte courant
d’associé.
Cet argent apporté à l’entreprise ne peut pas être rémunéré par un intérêt. Il
faut que l’entreprise réalise des bénéfices qui soient ensuite distribués pour

12
obtenir une rémunération, ou réaliser une cession de titres (avec réalisation
d’une plus ou moins-value).

3.2 Apports en compte courant d’associé :


Le compte courant d’associé peut être source d’inconvénients. En effet,
l’associé qui a apporté un apport en compte courant ne reçoit pas de titre en
contrepartie car la somme déposée sur le compte de la société ne rentre pas
dans le capital social.
De plus il peut être défavorable à la société car l’associé peut à tout moment
souhaiter le reprendre.
Lorsque l’entreprise sollicite également un financement bancaire,
l’établissement de crédit demande généralement de bloquer temporairement les
sommes apportées en compte courant d’associé.

3.3 Le capital risque :


Le financement par capital risque possède quelques inconvénients :
Perte de contrôle de l’entreprise. Faire entrer de nouvelles personnes dans le
capital implique forcément qu’il y ait plus de votants lors des assemblées
générales. Ceci peut se traduire par une perte partielle, voire totale, du contrôle
de l’entreprise. Il est néanmoins possible d’amoindrir cet inconvénient en faisant
en sorte de conserver la majorité des voix.
Risque pour le futur de l’entreprise. Dans le cas où les investisseurs du capital
risque ont un pouvoir de décision au moins aussi important que celui du
dirigeant, il est alors possible qu’ils revendent l’entreprise à tout moment. Si
l’entreprise ne se développe pas autant qu’espéré, les investisseurs peuvent
revendre la structure afin d’être assuré d’avoir un minimum de retour sur
investissement.

4. Inconvénients : financements externes


4.1 Crédit-bail :
L’entreprise qui utilise le crédit-bail et/ou la location n’est pas propriétaire des
biens utilisés par ce biais.
Vous êtes engagé sur la durée du contrat de crédit-bail et ne pouvez pas vous
séparer du bien sans passer par des pénalités de résiliation.
Un coût de départ majoré par de nombreuses facturations additionnelles : frais
de dossier, dépôt de garantie, premier loyer majoré, etc. Et des loyers grevés

13
par la marge de l'entreprise de crédit-bail. Une solution plus onéreuse qu'un prêt
bancaire.
Pour des biens spécifiques, les banques sont réticentes à mettre en place un
crédit-bail car la revente s'avère très compliquée.
Généralement, le montant investi dans un crédit-bail est nettement supérieur à
celui engendré par un prêt bancaire puisque l’entreprise de crédit-bail retient sa
rémunération sur la marge du loyer de la location
La palette de choix des biens/matériels : Elle n’est pas illimitée. Les entreprises
de crédit-bail peuvent refuser d’acquérir un bien/matériel si elle juge qu’il est
obsolète ou si elle estime qu’il sera difficile de le revendre au terme du contrat
de location.
De plus, le coût global supporté par l’entreprise est relativement important par
rapport aux autres moyens de financement.

4.2 Emprunt bancaire :


Contrairement aux apports en capital, l’emprunt bancaire doit être remboursé et
des intérêts sont dus. Il arrive parfois que le plan de remboursement débute
avant même que l’entreprise n’ait eu le temps de véritablement lancer son
activité.
De plus, des garanties doivent généralement être données pour obtenir un
emprunt.

4.3 Subventions d’investissement :


Comment le gouvernement réunira-t-il des fonds pour subventionner les
industries ? Bien sûr, en imposant des impôts plus élevés. Donc, ce sont les
gens qui donnent les moyens pour permettre au gouvernement de
subventionner les industries.
La baisse des prix peut entraîner une augmentation soudaine de la demande
que de nombreux producteurs puissent avoir du mal à satisfaire. En effet, cela
peut conduire à une demande très élevée qui entraîne une augmentation des
prix.

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Partie 4 : Etude de Cas
Section 1 : Présentation de la société SOTHEMA
1. Présentation générale :
SOCIETE DE THERAPEUTIQUE
RAISON SOCIALE
MAROCAINE
Capital Social 180 000 000
La Durée de vie 99
ISIN MA0000011645
Siege social SOT
Secteur d’activité Centre de Bouskoura BP N1 Casablanca
PWC Maroc SARL /Fiduciaire de France et
Commissaire aux comptes
du Maroc
Date de constitution 26/01/1976
Date d’introduction 21/02/2005
Durée de l’exercice Social 12
Devise de cotation MAD

2. Histoire :
SOTHEMA est une société marocaine spécialisée dans la fabrication et la
commercialisation de médicaments. Créée en 1976 sous la dénomination de
Société de Thérapeutique Marocaine, la société a développé ses activités en
collaboration avec le laboratoire américain Eli Lilly et le laboratoire français
Laphal.
Au départ, SOTHEMA était exclusivement orientée vers l’importation et la
fabrication de bains de bouche et des dentifrices. Depuis 1979, la société s’est
engagée dans la fabrication des médicaments au sein de ses propres unités de
production. La première unité de production de SOTHEMA démarre en 1981
avec la fabrication d’unités injectables et de Céphalosporines sous licence des
laboratoires Lilly, avant de se lancer dans la fabrication d’insuline sous licence.
SOTHEMA entame la construction d’une unité de pénicilline séparée des
autres unités de production. C’est également à partir de cette date que la

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société se lance dans des activités de façonnage pour le compte de laboratoires
nationaux. En 2000, les laboratoires SOTHEMA démarrent la production de
Céphalosporines à travers une unité dédiée. Une quatrième unité spécialisée
dans la production de sérum en poches souples est inaugurée en 2003, en
collaboration avec les laboratoires AGUETTANT. A ce jour, les quatre unités de
production des laboratoires SOTHEMA s’étendent sur 47 000 m² couverts pour
un terrain de 40 000 m².
D’autre part, la société dispose d’une gamme de 250 références de produits est
en partenariat avec 32 commettants internationaux et compte, 560 salariés. La
cinquième unité de production spécialisée dans les produits stériles et
notamment les seringues pré remplies destinées à l’exportation à démarrer
son activité à la fin de l’année 2008.

Section 2 : Analyse et modes de financement de SOTHEMA


1. Analyse du Bilan :
D’après le bilan comptable de l’entreprise SOTHEMA, relatif à l’exercice 2017,
nous remarquons que les immobilisations sont d’un montant net de 429 483
250,13 DHS ils représentent 33,14% du total de l’actif, on rajoute à ce montant
celui relatif aux stocks et créances qui présente 66,38% de l’actif, sans oublier
le montant des amortissements qui s’élèvent à 543 905 751, 73 DHS.
SOTHEMA finance ses investissements par l’amortissement de ses
immobilisations, on retient du passif que les capitaux permanents représentent
un moyen de financement des investissements de l’entreprise, le différentiel des
capitaux permanents et l’actif immobilisé dégage :

 Fond de roulement positif de 327 275 884,5 DHS.


 Besoin en Fond de roulement positif de 502 457 263,09 DHS
 Trésorerie net égale à (‐175 181 378,56) DHS
L’entreprise se trouve dans une bonne situation, les ressources stables sont
suffisantes pour le financement de l’actif stable, avec un besoin en fond de
roulement positif qui représente la différence entre les besoins d’exploitation et
les ressources liées à l’exploitation, alors que l’excèdent dégagé par les
ressources stables est insuffisant pour couvrir le BFR, et dégage par la suite
une trésorerie nette négative. (Voir annexe 1) Généralement l’entreprise doit
avoir une trésorerie positive avec une faible valeur, pour pouvoir faire face aux
situations imprévue et pour régler les agios de l’entreprise avec les banques.
Dans le cas de SOTHEMA, l’entreprise dégage une trésorerie nette négative
s’élève à (‐175 181 378,56) à cause d’une augmentation de l’endettement à

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courte terme (Voir annexe 2), tel que les concours bancaires, crédits de
trésorerie, et crédits d’escompte. De ce fait l’entreprise ne gère pas
efficacement ses créances avec les clients ainsi que ses dettes envers les
fournisseurs. Donc, il faut mieux aligner les paiements des dettes de
fournisseurs avec l’encaissement des créances clients, et puisque les capitaux
propres représentent une partie importante par rapport aux dettes de
financement (K°= 90% de l’ensemble des ressources stables) dans ce cas elle
préfère compter sur ces moyens propres ou de recourir vers les dettes à long
terme (Dettes de financement = 10% des financements permanents).

Annexe 1 :

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Annexe 2 :

2. La Capacité d’Autofinancement de SOTHEMA :


La Capacité d’Autofinancement de l’entreprise en 2017 est d’un montant de
193163816.37 DH se qui nous permet de dire que SOTHEMA a un flux potentiel
important de trésorerie dégagé par l’ensemble de ses activités normales, sans
tenir compte de ses encaissements et décaissements effectivement réalisés.
Cette capacité donne en quelque sorte à l'entreprise une marge de manœuvre
financière lui permettant de faire face à ses besoins de financement.
Pour mieux analyser la capacité d’autofinancement on va utiliser quelques
ratios :

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 Part de la valeur ajoutée consacrée à l'autofinancement :

 Capacité de remboursement :

Le premier Ratio nous permet de constater que l’entreprise a consacré plus de


19% de sa valeur ajoutée pour son autofinancement. Le deuxième fournit le
nombre d'années de CAF nécessaires pour rembourser tous les emprunts si la
CAF était entièrement consacrée à cet objectif, dans notre cas ce Ratio est égal
à 0.11 c’est‐à-dire que SOTHEMA a besoin de moins d’une année pour
rembourser tous ses dettes.
On peut aussi ajouter un autre indice, qui se calcul comme suit :

Ce qui nous permet de dire que pour chaque 100 DH de chiffre d’affaire
l’entreprise génère 13.5 DH de ressources internes. Depuis le tableau de la
CAF de SOTHEMA nous pouvons aussi conclure que l’entreprise consacre plus
de 47% de sa CAF pour l’autofinancement et le reste pour les dividendes.

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Conclusion
In fine, ce qui provoque la faillite d'une entreprise et sa disparition, c'est
l'impossibilité dans laquelle elle se trouve un jour de faire face à ses
engagements financiers. Celle-ci intervient quand la firme n'a plus suffisamment
de ressources pour faire face à ses besoins et qu'elle ne parvient plus à en
trouver. Mais on n'en arrive pas à une telle extrémité de façon mécanique par
une sorte de fatalité. Dans la plupart des cas, la faillite est l'aboutissement d'un
processus qui trouve sa source dans l'inadéquation entre les aspects
stratégiques et les enjeux financiers. Une façon de réconcilier les deux
domaines et d'éviter les échecs consiste à promouvoir la « gestion par la valeur
».
Les problèmes financiers et leurs conséquences ne se voient pas toujours
prêter l'attention qu'ils méritent dans les procédures de gestion. Le plus souvent,
la raison en est une simple méconnaissance d'un domaine dont la forte
cohérence interne et le caractère rigoureux peuvent rebuter. Or, s'il est vrai que
l'instrumentation des concepts financiers restera durablement un travail de
spécialiste, la connaissance et la compréhension de ces concepts sont
accessibles à tous et les décideurs n'ont strictement aucune excuse pour les
méconnaître. Il faut lutter contre la pratique répandue qui consiste à traduire les
contraintes financières sous la forme de normes atemporelles et intangibles. La
matière financière n'est pas une simple technique de représentation de la
réalité, elle est une matière vivante qui a la capacité d'agir sur la réalité elle-
même.

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Bibliographie

C HAPITRE 8. L A GESTION FINANCIERE A LONG TERME , G ERARD C HARREAUX DANS


« FINANCE D ’ ENTREPRISE » PAGE 213 à 257
https://www.manager-go.com/
https://www.legalstart.fr/fiches-pratiques/business-plan/strategie-
financiere/
https://www.ellisphere.com/modes-financement-moyen-long-termes/
https://www.captaincontrat.com/
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/les-solutions-de-financement-
creation-d-entreprise/
https://www.ellisphere.com/modes-financement-moyen-long-termes/

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